Covid-19, fait divers et football au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés comme d’habitude par les « ravages » du contagieux variant Delta.Walf Quotidien titre sur les « ravages de Delta », le variant du coronavirus qui a fait « 86 morts en une semaine ». C’est « l’hécatombe », d’après Vox Populi qui relève 34 morts en 48 heures. L’AS note que ces décès ont été enregistrés entre vendredi et samedi.

Dans ce journal, le gynécologue Dr Abdoulaye Diop déclare que « c’est faux, le vaccin (anti-Covid-19) n’entraîne pas d’infertilité ».

A propos de la vente de matériel des Centre de traitement des malades de Covid-19, Le Quotidien la qualifie de « l’autre vague » après avoir recueilli les révélations du Dr Babacar Niang, patron de Suma Assistance. « Des revendeurs te sortent tout matériel que tu veux », a-t-il déclaré.

Dans ce sillage, l’opposant Bougane Guèye Dany interpelle dans Vox Populi le chef de l’Etat : « M. le président, stoppez le corona business ».

Le Soleil titre sur l’hypertension intracrânienne, une « maladie à haut risque ». Le quotidien national souligne que l’affection peut évoluer vite vers des complications plus graves, telles que l’AVC. Les symptômes sont les maux de tête chroniques insensibles à la prise d’antalgiques, nausées ou vomissements, vertiges…

Sud Quotidien aborde l’impact des travaux du  Bus Rapid Transit  (BRT), du Train Express Régional (TER) et des autoponts sur la mobilité à Dakar pour faire une « chronique d’un désordre organisé ». 

L’Observateur se met en aparté avec le ministre de l’Emploi Dame Diop qui donne « les chiffres clés » à propos de l’emploi des jeunes, dans le cadre du programme d’urgence « Xeyu Ndaw Ni ». « A la fermeture des inscriptions, nous avons enregistré 300.000 demandes d’emploi sur toutes les plateformes ».

En fait divers, le journal dresse « le film de la traque des présumés meurtriers » de la vendeuse de pièces détachées Lobé Ndiaye. Un féticheur et deux complices dont une dame ont été notamment arrêtés par la gendarmerie dans le cadre de cette enquête.

« Il a tué Lobé », dixit Libération qui affiche en Une la photo du féticheur malien H. Sidibé. Selon le journal, il s’est saisi d’un pilon avant de lui asséner plusieurs coups sur la tête. « Il évoque une séance de prières qui aurait mal tourné ; la piste d’un sacrifice humain », mentionne encore le quotidien.

L’AS évoque l’affaire d’une fraude au baccalauréat à Diourbel (centre) : « Un étudiant de l’UGB passe l’épreuve d’anglais à la place de sa fiancée ». Selon Le Soleil, cet étudiant s’est déguisé en femme pour composer à la place de sa copine. L’Observateur livre « les derniers éléments de l’enquête sur la fraude au Bac ».

En football, Ferdinand Coly, ancien international sénégalais et ex-coordonnateur de la Tanière, déclare dans Record que Mady Touré, candidat au poste de président de la Fédération, « est un dirigeant ambitieux ». Il note que « mettre tout le monde dans ce consensus a été une grosse erreur » même si « sur ces 12 années passées, le bilan de la fédé est plutôt positif ».

Par ailleurs, le journal souligne qu’un mort a été enregistré dans la campagne du président sortant Augustin Senghor à Pikine, dans la banlieue dakaroise. Il s’agit de Samba Sarr, président de l’ASC Thiossane qui a été victime samedi d’un malaise ou d’une « bousculade » selon Stades. 

« Tout le monde a vu Baba Gaye bousculer mon oncle. C’est cette bousculade qui l’a tué », accuse un proche. « Sa famille et l’ASC Thiossane brandissent une plainte », informe le quotidien sportif.

Maroc-Algérie : L’appel du Roi Mohammed VI, un plaidoyer en faveur de la paix et de la stabilité

Le discours royal prononcé à l’occasion de la fête du Trône met l’accent sur l’importance du dialogue et l’ouverture des frontières entre le Maroc et l’Algérie, estime l’académicien et analyste politique marocain, Mohamed Bouden,Commentant le discours royal, l’académicien marocain souligne que le Souverain marocain a réitéré la nécessité d’appréhender les relations bilatérales avec plus de courage et de sagesse.

Les relations pourraient connaitre des revers, prévient Bouden. « Mais il est inutile de négliger les solutions », dit-il.

L’appel du Souverain à faire prévaloir les intérêts supérieurs des deux pays est vu, par Bouden, comme « un geste de bonne volonté ». C’est au tour de l’Algérie d’emprunter la même démarche et de « raviver l’esprit de solidarité ».

Il s’agit, de l’avis de l’académicien marocain, d’« un choix stratégique qui permettra aux deux pays de faire face ensemble à la nouvelle génération de défis, et d’investir dans le potentiel immatériel des deux pays, de sorte à fusionner les efforts pour avoir un impact positif sur l’espace maghrébin.

Et d’ajouter que le Souverain, s’est adressé dans son discours, à la raison et à l’esprit de l’Etat, insistant notamment sur la fraternité entre les deux pays. « Il est temps de se défaire du passé et d’évoluer vers un nouvel espace basé sur des dénominateurs communs pour dépasser les incertitudes et le manque de coopération », relève-t-il.

Dans son discours prononcé samedi, le Roi Mohammed VI a consacré une bonne partie aux relations maroco-algériennes, où il a passé en revue la situation actuelle de ces relations, et les divergences et tensions qui doivent être surmontées avant de conclure que le Maroc et l’Algérie sont deux pays jumeaux qui se complètent.

A cet égard, le Souverain marocain a renouvelé l’appel sincère aux Algériens à travailler ensemble, sans conditions préalables, afin de construire des relations bilatérales fondées sur la confiance, le dialogue et le bon voisinage.

Il a appelé à faire prévaloir la sagesse et les intérêts supérieurs des deux pays. « Nous pourrons ainsi dépasser cette situation déplorable qui gâche les potentialités de nos deux pays, au grand dam de nos deux peuples et des liens d’affection et de fraternité qui les unissent », a plaidé le Souverain.

« Plus que deux nations voisines, le Maroc et l’Algérie sont deux pays jumeaux qui se complètent », a dit le Roi, invitant le président algérien à œuvrer à l’unisson au développement des rapports fraternels tissés par les deux peuples durant des années de lutte commune.

Le Trésor ivoirien en campagne contre les incidents de paiement

Le Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique (DGTCP) de Côte d’Ivoire, entreprend actuellement une vaste campagne de lutte contre les incidents de paiements liés aux chèques.

La DGTCP, à travers la Direction des établissements de crédit et des finances extérieures (DECFinEx) et l’Agence centrale des créances contentieuses (ACCC), régularise les incidents de paiement liés aux chèques.

Le Trésor qui constate un nombre élevé du nombre de chèques revenus impayés, dans le cadre de la production des statistiques relatives à la régularisation desdits incidents de paiement, initie chaque année cette campagne de sensibilisation.  

Sur la période 2018, 2019 et 2020, ce sont respectivement 2 037 chèques, 1 986 chèques et 1972 chèques qui ont fait l’objet de régularisation au niveau du Trésor public.  

Suite à ce constat, le directeur général du Trésor et de la comptabilité public, M. Jacques Assahoré Konan, a instruit ses services à l’effet d’intensifier les actions de sensibilisation et de lutte contre ces incidents de paiement.

La campagne vise non seulement les banquiers mais aussi les populations, a indiqué M. Savané Mory, le directeur des établissements de crédit et des finances extérieures (DECFinEx).  

Le Trésor public entend faire connaître davantage, à la population, les bonnes pratiques relatives à l’utilisation des chèques ainsi que la procédure de régularisation en vigueur.

L’institution financière, à l’instant des chèques, met de nombreux moyens de paiement à la disposition des détenteurs de comptes dans les banques commerciales. 

Il revient cependant, dans le cadre de leur utilisation, que certains chèques émis fassent l’objet de rejet, pour cause d’insuffisance ou de manque de provision, d’où naissent les incidents de paiement liés aux chèques.

La réglementation en vigueur définit toutefois la période pour la régularisation desdits incidents. Si cette dernière n’intervient pas dans le délai prescrit, le titulaire du compte dont provient le chèque est mis sous interdiction bancaire. 

Il lui est interdit, entre autres, d’émettre des chèques pendant cinq ans et est enjoint de remettre à toutes les banques dans lesquelles il possède au moins un compte toutes les formules de chèque en sa possession. 

Pour ce faire, le trésor engagé cette campagne de sensibilisation axée sur les dispositions relatives aux systèmes de paiement dans les pays de l’UEMOA.

La campagne met le focus sur la procédure de régularisation desdits incidents. Elle comprend un module de formation en ligne à l’attention des banques et un programme de communication à travers les médias à l’attention des émetteurs et utilisateurs de chèque. 

La procédure de régularisation des incidents de paiement liés aux chèques nécessite la présentation de certains documents exigés par la réglementation desdits incidents. 

A l’issue du traitement effectué par la DECFinEx, l’usager est invité à se rendre à l’Agence Comptable des Créances Contentieuses (ACCC), muni de l’état délivré par la DECFinEx. 

La seconde partie de la procédure, elle, consiste à délivrer les attestations d’exonération de la pénalité libératoire ou de liquidation de la pénalité libératoire qui, seules, permettent la levée de l’interdiction bancaire susvisée.

La DECFinEx est la direction chargée de délivrer les états d’exonération de la pénalité libératoire ou de liquidation de la pénalité libératoire. L’usager doit se munir de la lettre d’injonction délivrée par la banque, du chèque revenu impayé.

L’usager devra également se munir de la copie ou d’une déclaration de perte y afférente ainsi que le reçu de paiement ou tout élément de preuve du désintéressement du bénéficiaire du chèque.

JO/Athlétisme: l’Ivoirien Arthur Cissé éliminé en ½ finale

Le sprinteur ivoirien Arthur Gue Cissé a été éliminé samedi à l’issue des demi-finales du 100 m masculin aux Jeux olympiques Tokyo 2021.

Cissé a fini sa course à la demi-finale 3 au 7è rang avec un temps de 10.18. Cette course a été remportée par le chinois Bingtian Su (1er en 9.83) et Ronnie Baker des Etats-Unis (2è en 9.83).

Cette défaite sonne donc la fin du parcours aux JO Tokyo 2021 pour l’ivoirien de 24 ans.

Même destin pour sa compatriote Muriel Ahouré, également défaite samedi au stade olympique de Tokyo lors de la demi-finale 3, où elle est arrivée 7è avec une réalisation de 11.28.

Quant au porte drapeau de l’équipe ivoirienne, Marie-Josée Ta Lou, elle est tombée en finale à une marche du podium (4è) devant le trio victorieux jamaïcain composé d’Elaine Thompson (1ère), Shelly-Ann Fraser-Pryce (2è) et Shericka Jackson (3è).                                                                  

Tout n’est cependant pas encore joué pour la Côte d’Ivoire, qui a encore une chance de glaner une autre breloque après le bronze de Ruth Gbagbi. En effet, également qualifiée pour le 200 m féminin, Marie-Josée Ta Lou se présentera le lundi 2 août au départ des séries de cette épreuve.

Côte d’Ivoire: les prix de l’essence et du gasoil maintenus à 615 FCFA

Les prix de l’essence super sans plomb et du gasoil, fixés à 615 Fcfa le litre en Côte d’Ivoire sur la période du 1er au 31 août 2021, restent inchangés, selon une note du ministère des Mines, du Pétrole et de l’énergie.

Le prix maxima au détail indique 615 Fcfa le litre à l’ambiant pour le super sans plomb et le gasoil. Quant au pétrole lampant, utilisé en zone rurale, le prix du litre demeure à 555 FCFA et ce depuis plusieurs années.

Le prix de la bouteille de gaz butane de 6 Kg (B6) a été maintenu à 2.000 Fcfa, ainsi que celui de la bouteille de 12,5 Kg, fixé à 5.200 Fcfa. Ces deux produits sont beaucoup utilisés dans les ménages en Côte d’Ivoire.  

L’ajustement des prix à la pompe du carburant en Côte d’Ivoire et du gaz butane, se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché international.

Patrick Achi appelle les Ivoiriens à « oser l’union nationale »

Le Premier ministre Patrick Achi a appelé samedi à Adzopé, sa ville natale, située à près de 80 Km au nord-ouest d’Abidjan, les Ivoiriens à « oser l’union nationale », lors d’une cérémonie d’hommage et de reconnaissance à Alassane Ouattara, au stade de la cité.

« Il faut oser l’union nationale et poser les actes qui veulent unir, réunir les hommes par delà les logiques du passé et par delà les différences d’hier », a déclaré M. Patrick Achi devant des milliers de personnes, au stade Alassane Ouattara.

Le Premier ministre ivoirien a exhorté ses concitoyens à amener les autres « autour d’objectifs d’avenir dans une cohésion sociale profonde, dans une réconciliation de coeur véritable et dans une dynamique citoyenne absolue ». 

Vêtu d’un gros pagne, à son effigie et à celle du chef de l’Etat, arboré comme l’exige la tradition, Patrick Achi, a devant les siens traduit ses profonds remerciements à M. Ouattara qui l’a nommé le 26 mars 2021 au poste de Premier ministre. 

« Le président est à mes yeux un modèle, je travaillerai ici encore et toujours en donnant pour lui et au pays tout entier tout ce que je sais, tout ce que je peux, tout ce que j’ai », a-t-il dit, avant d’ajouter que tous ses mots n’arriveront pas à traduire l’intensité de sa gratitude.

« J’ai une pensée toute particulière à l’endroit de la Première dame, Mme Dominique Ouattara dont le soutien constant, le plus précieux et les conseils avisés ne m’ont jamais fait défaut », a déclaré M. Patrick Achi.     

Relatant son enfance, ses premières années de classe et un pan de son cursus scolaire, il a révélé que son père l’orientait vers un destin de garagiste, mais aujourd’hui il est devenu Premier ministre par la grâce de Dieu et par la confiance investie en lui par M. Ouattara. 

Pour lui, M. Ouattara est celui qui guide la marche nationale. A lui, tout seul, il a « transformé le destin d’un peuple » en posant trois actes majeurs, notamment la création de la Région de la Mé parce que ses départements étaient répartis dans d’autres régions.

En outre, le président ivoirien a investi de façon importante dans la Région de la Mé, car en dix ans, les investissements dans les secteurs des infrastructures socio-économiques avoisinent 200 milliards Fcfa; et enfin dans cette région, M. Ouattara l’a élevé comme Premier ministre.

« C’est pour ces raisons et tant d’autres que nous devons à celui qui a pu poser tous ces actes, pour une seule région, pour un même peuple, un remerciement, une reconnaissance, une gratitude éternelle », a-t-il poursuivi. 

Les régions alliées étaient également présentes à cette cérémonie d’hommage au président ivoirien Alassane Ouattara. Philippe Legré, le ministre-gouverneur du District du Bas-Sassandra, a salué les travaux sociaux-économiques en cours à travers le pays. 

« Quel soulagement ! », s’est exclamé M. Philippe Legré, pour montrer combien ces réalisations viendront faciliter le quotidien des populations et booster les opportunités économiques dans les différentes régions de la Côte d’Ivoire.

Le ministre-gouverneur du District autonome du Bas-Sassandra, s’est félicité de la récente rencontre entre le chef de l’Etat Alassane Ouattara et l’ancien président Laurent Gbagbo, ce qui montre que l’actuel président est un homme de paix et de réconciliation.

Quant au porte-parole des populations, il a célébré M. Ouattara pour le « choix » de leur fils à la tête de l’équipe gouvernementale pour, d’abord ses compétences, sa loyauté, tout en appelant les siens à considérer l’essentiel qui est le développement de la région.  

« Vous pouvez compter sur nous dans l’exercice de vos missions », a lancé pour sa part le maire de la commune d’Adzopé, qui a d’ailleurs plaidé pour la réhabilitation du stade Alassane Ouattara d’Adzopé en vue d’accueillir les grandes compétitions sportives.  

A cette cérémonie d’hommage au chef de l’Etat, étaient présents plusieurs ministres, des chefs traditionnels, coutumiers, et le directeur exécutif du Rhdp (pouvoir), Adama Bictogo, et Mme Rokia Ouattara, la soeur de M. Alassane Ouattara.

JO: la Nigériane Okagbare suspendue pour dopage

La sprinteuse nigériane Blessing Okagbare-Ighoteguonor a été provisoirement suspendue pour dopage à la suite d’un contrôle positif à l’hormone de croissance humaine.

Selon un communiqué de l’Unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU), rendu public samedi, elle a été contrôlée hors compétition le 19 juillet dernier.

La nigériane de 32 ans ne s’est pas présentée au départ de la demi-finale 1 du 100 m qui a eu lieu ce samedi. Blessing Okagbaré s’était qualifiée lors des séries disputées vendredi, en terminant sa course à la première place avec un chrono de 11.05.

Détentrice du record d’Afrique du 200 m, la nigériane était qualifiée pour les séries de cette même distance ainsi que pour le Relais 4X100 m.

Jeudi, le Nigeria avait vu dix de ses 23 athlètes sélectionnés pour les Jeux recalés parce qu’ils avaient échoué à satisfaire aux standards des contrôles antidopage hors compétition.

Le Nigeria faisait partie des pays classés « à haut risque » par l’AIU et devant se soumettre à des obligations supplémentaires.

« Le système sportif au Nigeria est totalement défectueux et nous, les athlètes, en sommes toujours les victimes collatérales », avait déclaré Okagbare sur son compte Twitter. Elle n’était pas concernée par cette sanction collective de l’AIU.

JO/Foot: l’Espagne élimine la Côte d’Ivoire en 1/4 de finale

Les Eléphants espoirs de Côte d’Ivoire ont perdu (2-5) face à l’équipe de l’Espagne, samedi, en match comptant pour les quarts de finale des Jeux olympiques de Tokyo 2021.

Plus entreprenant dès l’entame du match, les ivoiriens ont décidé aussitôt de prendre les choses en main. Une volonté affichée qui sera remercié à la 10è minutes de jeu.

 Surgit de nulle part à la suite d’un corner pour les Eléphants, Eric Bailly surprend la défense espagnole et inscrit le premier but de la partie (1-0, 10è) pour les ivoiriens.

Un premier but qui met en confiance les Eléphants. Alors menée par un Max Gradel tout feu tout flamme, l’équipe enchaine une série d’attaques foudroyantes dans le camp Espagnol.

Fatigués de la bourrasque des pachydermes dans leur camp, les rouges de l’Espagne se décident à leur tour de renverser le cours du match.

Ils font alors tourner le ballon mais leurs tentatives restent infructueuses jusqu’à la 2è moitié du quart temps. Sur une erreur du défenseur Wlfried Singo Dani Olmo, en embuscade, crée la surprise et obtient l’égalisation (1-1) à la 30è.

Un but accordé puis refusé à l’Espagne par la VAR à la 41e minute de jeu fini par fouetter dans son amour propre les Eléphants qui se repositionnent en un bloc bas pour laisser venir l’adversaire. Intervient alors la pause de la 1ère mi-temps sur ce score de un but de chaque côté.

A la reprise, la marée rouge se fait plus insistance dans la défense ivoirienne qui résiste bien, avec un Eliezer Ira en confiance.

Ahmad Diallo rentre à la 62è à la place de Timité Cheick et titille aussitôt la défense espagnole avec des percées dans les 18è mètres du camp adverse. Des actions qui ne donnent pas grande chose jusqu’à la 90è minute où dans une balle menée depuis la défense, Max Alain Gradel crucifie le portier espagnol (2-1).

La joie dans le camp des ivoiriens est de courte durée, 2 minutes plus tard dans le temps additionnel, soit à la 92è survient l’égalisation de l’Espagne grâce à un but de son attaquant Mir Rafa (2-2). Cette égalisation espagnole après un cafouillage et un manque de communication au sein de la défense des espoirs ivoiriens fini par ébranler tout le dispositif du coach Haïdara au cours des prolongations.

Les Eléphants désormais perdus dans la marée rouge vont subir différents assauts dont un penalty provoqué par une main d’Eric Bailly, transformé par Mikel Oyarzabal à la 98è, 3-2 donc pour l’Espagne.

S’en suit un 4è puis un 5è but des espagnoles. Score final de ce match Côte d’Ivoire-Espagne (2-5). Cette défaite sonne donc la fin du parcours des Eléphants U23 aux JO Tokyo 2021.

JO/Athlétisme: l’Ivoirienne Ta Lou tombe en finale

La sprinteuse ivoirienne Marie-Josée Ta Lou est tombée, samedi, en finale du 100 m des Jeux olympiques Tokyo 2021 face à un triplet jamaïcain menée par la Reine du jour nommée Elaine Thomson-Herah.

L’ivoirienne a fini sa course à la 4è place avec un chrono de 10.91 pour un temps de réaction de 0.158.

La finale a été remportée par le triplet jamaïcain Elaine Thomson (1ère), Shelly-Ann Fraser-Pryce (2è) et Shericka Jackson (3è).                                          Thompson a réalisé un chrono de 10.61, pulvérisant ainsi le record olympique du 100 m femmes détenu depuis 1988 par l’américaine Florence Griffith Joyner. L’ancien record était de 10.62.

Shelly-Ann Fraser-Pryce a fait un temps de 10.74 contre 10.76 pour sa compatriote Shericka Jackson.

L’histoire se répète donc pour Marie-Josée Ta Lou qui avait fini au pied du podium (4è) derrière Shelly-Ann Fraser-Pryce lors des jeux précédents à Rio 2016, dans la capitale brésilienne. C’est la photofinish qui avait fini par départager les deux athlètes pour la médaille de bronze.

Tout n’est pas encore perdu pour l’ivoirienne de 32 ans, elle participera aux épreuves du 200 m femmes dont les séries sont prévues se dérouler le mardi 2 août prochain.

Cette journée marathon pour Ta Lou a commencé avec sa victoire aux demi-finales disputées ce samedi matin au stade olympique de Tokyo.

Au couloir 5 de la demi-finale 2, Marie-Josée Ta Lou avait encore démontré ses bonnes dispositions pour ces olympiades de Tokyo. A l’image de sa fulgurante entrée en scène lors des series, vendredi, l’ivoirienne de 32 ans avait fini sa demi-finale en 1ère position avec un chrono de 10.79.

Son de cloche différent pour sa compatriote Muriel Ahouré. Programmée sur le départ de la demi-finale 3, elle n’a pas eu les foulées franches nécessaires à sa qualification. Elle est arrivée avant dernière (7è) de sa course avec un temps de 11.28, loin derrière les deux qualifiées de cette demi-finale numéro 3.

Quant au jeune Arthur Gue Cissé, l’unique homme en lice pour la Côte d’Ivoire en athlétisme, il s’est qualifié pour les demi-finales du 100 m masculin. Il a terminé au 2è rang de sa série avec un chrono de 10.15. Il sera au départ de la demi-finale numéro 3 prévue dimanche 1er août 2021.

Le Roi Mohammed VI : le Maroc et l’Algérie sont deux pays jumeaux qui se complètent

Le Roi Mohammed VI a consacré une bonne partie de son discours à l’occasion du 22ème anniversaire de la fête du Trône aux relations maroco-algériennes, où il a passé en revue la situation actuelle de ces relations, et les divergences et tensions qui doivent être surmontées avant de conclure que le Maroc et l’Algérie sont deux pays jumeaux qui se complètent.Maroc-Algérie

A cet égard, le Souverain marocain a renouvelé l’appel sincère aux frères algériens à travailler ensemble, sans conditions préalables, afin de construire des relations bilatérales fondées sur la confiance, le dialogue et le bon voisinage.

Il s’agit d’une déclaration solennelle devant les peuples de la région et du monde de l’engagement royal pour construire de solides relations fraternelles entre deux pays voisins et frères.

Ce qui distingue ce discours, c’est qu’il est honnête dans son contenu et clair dans sa langue, et ne tolère aucune interprétation, car il est direct et émane de la conviction du Roi de la nécessité de clore ce dossier, de régler les relations entre les deux pays, et de se diriger vers la complémentarité et l’intégration, qui profite à tous les peuples de la région, au lieu de perdre du temps et des énergies, ce qui hypothèque l’avenir de la région et de ses peuples.

Cette initiative découle de la conviction sincère et ferme du Souverain que les relations entre deux pays voisins doivent être normales, à la hauteur de leur actif historique commun, et répondre aux aspirations des deux peuples à consolider leur unité religieuse, linguistique et du destin commun.

Dans son discours, le Souverain a souligné que l’état actuel de ces relations ne le satisfait pas, n’est pas dans l’intérêt des deux peuples et n’est pas accepté par de nombreux pays.

Dans le droit fil de cette approche, le Roi a renouvelé son invitation « sincère » à l’Algérie, « pour œuvrer de concert et sans conditions à l’établissement de relations bilatérales fondées sur la confiance, le dialogue et le bon voisinage ».

En effet, l’état actuel de des relations bilatérales « ne nous satisfait guère car il ne sert en rien les intérêts respectifs de nos deux peuples. Il est même jugé inacceptable par bon nombre de pays, a-t-il estimé.

« En effet, leur fermeture heurte un droit naturel et un principe juridique authentique, consacré par les instruments internationaux, notamment le Traité de Marrakech, texte fondateur de l’Union du Maghreb Arabe qui prévoit la libre circulation des personnes, des services, des marchandises et des capitaux entre les pays constitutifs de l’espace maghrébin », a dit le Souverain.

« A cet égard, force est de constater que ni son excellence l’actuel président algérien, ni l’ex-président, ni moi-même ne sommes à l’origine de cette décision de fermeture », a-t-il relevé. Mais, « nous sommes responsables politiquement et moralement de la persistance du statu quo », a indiqué le Roi Mohammed VI.

Et de noter : « aucune logique ne saurait expliquer la situation présente, d’autant que les raisons ayant conduit à la fermeture des frontières sont totalement dépassées et n’ont plus raison d’être aujourd’hui ».

« Nous ne voulons ni faire des reproches, ni donner des leçons à quiconque. Nous nous percevons plutôt comme des frères qu’un corps intrus a divisés, alors qu’il n’a aucune place parmi nous », a-t-il soutenu.

Par ailleurs, d’aucuns soutiennent l’idée erronée que l’ouverture des frontières apporterait seulement un cortège de malheurs et de problèmes, à l’Algérie et au Maroc. A l’ère de la communication et des nouvelles technologies, personne ne peut donner crédit à pareils discours, affirme le Souverain marocain.

A ce propos, le Roi rassure l’Algérie : « vous n’aurez jamais à craindre de la malveillance de la part du Maroc qui n’est nullement un danger ou une menace pour vous. En fait, ce qui vous affecte nous touche et ce qui vous atteint nous accable ».

« Aussi, nous considérons que la sécurité et la stabilité de l’Algérie, et la quiétude de son peuple sont organiquement liées à la sécurité et à la stabilité du Maroc », a-t-il insisté, ajoutant que « ce qui touche le Maroc affecte tout autant l’Algérie ; car les deux pays font indissolublement corps ».

La vérité est que le Maroc et l’Algérie sont tous deux confrontés aux problèmes de l’immigration, de la contrebande, du narcotrafic et de la traite des êtres humains.

Les bandes qui s’adonnent à ces activités criminelles sont notre véritable ennemi commun. Si, ensemble, nous nous attelons à les combattre, nous parviendrons à mettre fin à leurs agissements en extirpant leur mal à la racine, souligne le Roi, qui a déploré les tensions médiatiques et diplomatiques qui agitent les relations entre le Maroc et l’Algérie. « Elles nuisent à l’image des deux pays et laissent une impression négative, notamment dans les enceintes internationales », a-t-il regretté.

Il appelle à faire prévaloir la sagesse et les intérêts supérieurs des deux pays. « Nous pourrons ainsi dépasser cette situation déplorable qui gâche les potentialités de nos deux pays, au grand dam de nos deux peuples et des liens d’affection et de fraternité qui les unissent », a plaidé le Souverain.

Plus que deux nations voisines, le Maroc et l’Algérie sont deux pays jumeaux qui se complètent.

Par conséquent, à sa plus proche convenance, il a invité le président algérien à œuvrer à l’unisson au développement des rapports fraternels tissés par les deux peuples durant des années de lutte commune.

Pour rappel, les frontières entre le Maroc et l’Algérie sont fermées depuis 1994.

La gestion de crise sanitaire commentée par la presse marocaine

Les réalisations accomplies par le Maroc à l’ère du coronavirus est le sujet principal traité par les hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Vie Eco+ écrit que dans son discours du Trône de 2020, en pleine lutte contre la pandémie, le Roi Mohammed VI se projetait déjà dans le futur en traçant les contours de la relance qui allait suivre, notamment le budget colossal de 120 milliards de DH et l’instauration du Fonds Mohammed VI pour l’investissement.

Plus tard, d’autres grandes initiatives royales ont littéralement propulsé le Maroc dans son nouveau futur : fabrication des vaccins, transformation industrielle et digitale, protection sociale et restructuration des entreprises publiques, le tout dans le cadre plus global des orientations du Nouveau modèle de développement, rappelle le journal.

« Comme le démontre clairement le Souverain par ses actes et ses initiatives, le Maroc n’en est plus aujourd’hui à réfléchir au lendemain de la pandémie mais véritablement à ce qu’ il sera dans 15 ans », fait-il remarquer.

De son côté +Finances News Hebdo+ souligné que le Royaume résiste et tente de gérer au mieux cette crise sanitaire.

Des milliards de dirhams ont été injectés dans l’économie pour soutenir les entreprises, les salariés et les ménages, rappelle la publication, ajoutant que les professionnels de la santé se sont tous mobilisés pour accompagner, soigner les malades de la Covid-19 et réussir la campagne vaccinale.

Le Maroc, comme tous les autres pays, a tiré les bons enseignements de cette crise, assure l’hebdomadaire, relevant qu’il prépare sérieusement sa souveraineté économique et sanitaire.

« C’est le sens qu’il faut donner à la décision prise de substituer près de 83 millions DH d’importations par la production locale », observe-t-il.

Pour sa part, +Challenge+ relève que contrairement à d’autres pays, totalement englués dans la gestion du Covid, le Maroc a mis en route des réformes structurelles durant cette période, notant que la déconcentration administrative, la réforme des centres régionaux d’investissement et la généralisation de la protection sociale, sont une projection essentielle dans l’avenir.

« Ce ne sont pas des réformettes, mais de véritables révolutions, affectant l’économie, le social, la vie de tous les jours », soutient la publication, faisant savoir que la généralisation de la protection sociale coûtera 27 milliards de dirhams par an au budget de l’Etat.

Les chiffres du coronavirus au menu des quotidiens sénégalais

Les statistiques du variant Delta, livrées hier par Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, Directrice générale de la santé et présidente du Comité national de gestion des épidémies (CNGE), font la Une de la presse sénégalaise parvenue ce samedi à APA. »Troisième vague de Covid-19 au Sénégal: les stats de Delta », titre Sud Quotidien, informant que 40% des contaminés sont âgés entre 25-45 ans et qu’il y a 54% de femmes parmi les personnes affectées par le virus.

« Chiffre de la peur: Delta infecte 70% des cas », titre Vox Populi. « Covid: Les chiffres de la peur », renchérit L’Observateur.

Parlant de la vitesse de propagation du nouveau variant, Walf Quotidien se focalise sur « les ravages de Delta » qui concerne 70% sur 100 tests.

Pendant ce temps, Le Soleil revient sur la visite du président Macky Sall à l’Institut Pasteur de Dakar qui met en place une unité de test de diagnostic rapid du Covid. « Vous avez tout le soutien de l’État », a lancé Macky Sall au personnel de l’institut.

La sortie de l’opposant Ousmane Sonko sur la gestion de la pandémie est également commentée par la presse. « Macky au pilori, Sonko en blouse blanche », écrit le quotidien 24 Heures.

« Sonko, un virus politique », réagit la Convergence des cadres républicains (mouvance présidentielle) dans Kritik, faisant dire à Source A que « la CCR démolit Sonko ».

En politique, Le Quotidien traite de la révision des listes électorales et constate que « le FRN (Front de résistance nationale, opposition) ouvre un autre front » en réclamant une mesure transitoire exceptionnelle pour les primo-votants devant être inscrits avec un extrait de naissance et un certificat de résidence à la place de la carte d’identité de la Cedeao.

Sommet Afrique-France : un autre format pour « réinventer » la relation

Le Sommet Afrique-France, prévu du 7 au 9 octobre 2021 à Montpellier, est censé être le point de départ d’une nouvelle ère.« Nouveau format, nouveaux acteurs, nouvelles thématiques, nouveaux enjeux ». C’est la promesse pour le prochain Sommet Afrique-France. Selon un communiqué de l’ambassade de France à Asmara (Erythrée), reçu vendredi à APA, l’objectif de cet évènement est de porter un regard neuf sur cette relation pour offrir un nouveau cadre de réflexion et d’action aux nouvelles générations.

Dans cette optique, le Nouveau Sommet Afrique-France « mettra à l’honneur celles et ceux qui font vivre au quotidien (cette) relation et qui contribuent à construire un avenir commun : acteurs issus des diasporas, de l’entrepreneuriat, des domaines culturels, artistiques et sportifs ».

Cette rencontre, au cours de laquelle « ces acteurs du changement » seront écoutés, devrait permettre aux parties prenantes de « redéfinir les fondamentaux » de leurs rapports afin de « répondre aux interrogations de la jeunesse et de créer un espace de dialogue orienté vers l’avenir ».

Le 28 novembre 2017 à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, les jeunes étaient « au cœur des engagements » d’Emmanuel Macron. Le président français avait fait part de son ambition de « renouveler » les liens entre son pays et le continent noir « en matière d’éducation, de mobilités, de gouvernance ou encore de développement économique ».

A en croire le document, la jeunesse est « source de solutions pour répondre aux grands défis d’aujourd’hui et de demain » d’où son « rôle central » dans le Nouveau Sommet Afrique-France.

Le rendez-vous de Montpellier sera l’occasion de faire un point d’étape sur les principales priorités. Il s’agit notamment de faciliter l’accès à l’éducation et à l’enseignement supérieur, d’apporter un soutien à l’entrepreneuriat et l’innovation.

Ce sommet doit également donner à la France l’opportunité de construire un nouvel imaginaire commun avec l’Afrique, d’accompagner le continent qui se place aux avant-postes de la transition climatique et d’œuvrer à la refondation de l’aide au développement au profit d’une relation partenariale.

Covid-19 : le variant Delta s’installe au Sénégal

Le double mutant indien est détecté 60 fois sur un échantillon de 100 tests positifs réalisés par les laboratoires de dépistage sénégalais, a déclaré vendredi Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, présidente du Comité National de Gestion des Epidémies (CNGE).Où va le Sénégal ? Le variant Delta, hautement contagieux, a su profiter du relâchement généralisé de la population pour étendre ses tentacules. Le bilan quotidien du Ministère de la Santé et de l’Action sociale montre les incidences de cette percée sur le nombre d’infections, de cas graves et de décès.

« Une personne ayant contracté (cette souche de la Covid-19) peut contaminer six à dix autres. Tout le monde connaît les dégâts causés par le variant Delta. Il y a certes des réserves d’oxygène mais on constate une tension sur les lits dans les Centres de Traitement des Epidémies (CTE) », a indiqué Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, par ailleurs Directrice Générale de la Santé.

En sa qualité de présidente du Comité National de Gestion des Epidémies (CNGE), elle a fait aujourd’hui le point sur la situation sanitaire au Sénégal. Et sans surprise, les indicateurs sont au rouge : « Les jeunes sont hospitalisés. Nombre d’entre eux meurent parce qu’ils n’étaient pas vaccinés. Il y a des décès d’enfants âgés de 2 ans. Parmi ceux-ci, certains avaient des comorbidités ».

Si les femmes représentent actuellement « 54 % des cas positifs » du Sénégal selon Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, celles qui sont en état de grossesse sont très vulnérables. « Des femmes enceintes covidées décèdent dans les hôpitaux. C’est très douloureux de perdre la vie dans de pareilles circontances parfois avec son bébé », a regretté la présidente du CNGE.

En première ligne, le personnel médical est également durement éprouvé. « Certains sont malades, d’autres morts. Il y a une psychose au sein du personnel soignant. Cela complique davantage la prise en charge des patients », a souligné Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye.

A ce jour, le Sénégal a recensé 61.245 cas positifs dont 46.754 guéris, 13.157 individus sous traitement et 1333 décès. Soixante cas graves, « majoritairement composés de non vaccinés », sont suivis dans les structures de santé.

Sur le plan vaccinal, 763.608 personnes ont reçu au moins une dose des différents vaccins reçus par le pays. Récemment, 332.118 doses du vaccin Sinopharm et 151.200 doses de Johnson & Johnson ont été réceptionnées par le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr.  

En cette période d’incertitude, les Sénégalais sont de plus en plus nombreux à vouloir se faire tester. Souvent, il faut se lever aux aurores pour arriver à ses fins. Mais les résultats des laboratoires submergés tombent au compte-gouttes.   

« Nous avons commencé à utiliser les tests de diagnostic rapide. L’Institut Pasteur de Dakar (IPD) a mis au point un système qui a été validé. L’accueil est prévu d’ici samedi », a annoncé la présidente du Comité National de Gestion des Epidémies (CNGE).

Lancement à Abidjan de la campagne « Stronger together »

La campagne de communication pour le changement social et comportemental « Stronger together » pour l’autonomisation des femmes a été, lancée vendredi, à Abidjan.Cette campagne s’inscrit dans le cadre du Projet régional pour l’autonomisation de la femme et le dividende démographique au Sahel (Swedd). Son lancement est couplé de la présentation officielle du recueil de textes juridiques et de décisions de justice pour la mise en place d’un environnement favorable à l’autonomisation des femmes.

La ministre ivoirienne de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté, Mme Myss Belmonde Dogo, a remercié lors de ce lancement le président Alassane Ouattara « pour l’appui qu’il n’a cessé d’apporter avec ses pairs de la sous-région pour la mise en œuvre du Projet régional pour l’autonomisation de la femme et le dividende démographique au Sahel (Swedd) de 2015 à ce jour.

Ce projet est soutenu par des partenaires. La Banque mondiale accompagne les activités au plan financier, tandis que le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et l’organisation ouest-africaine de la santé (OOAS) apportent leur appui technique.

Il vise à mobiliser des ressources, à développer des stratégies pertinentes pour accélérer la transition démographique à travers l’autonomisation de la femme dans le cadre de cette initiative régionale.

La ministre a salué les résultats encourageants obtenus lors de la première phase du projet Swedd qui a permis d’acquérir auprès de la Banque mondiale, un financement pour la deuxième phase du projet.

Citant les résultats obtenus, Mme Myss Dogo, a fait savoir que le projet a permis « la formation de 18 293 jeunes filles déscolarisées, et non scolarisées, en matière de santé sexuelle et reproductive ainsi qu’en compétence de vie. 

En outre, 2 235 filles déscolarisées ont bénéficié d’une subvention pour la mise en place d’activités génératrices de revenus, et 18 435 jeunes filles scolarisées ont été formées en santé sexuelle, reproductive et en compétence de vie.

Les résultats indiquent également que 373 094 personnes ont été impactées positivement par les interventions des agents de santé communautaire avec 8 310 nouvelles utilisatrices de méthodes contraceptives dans cinq Districts sanitaires (Sinfra, Issia, Bouaflé, Zuenoula et Vavoua).

Trente-sept enseignants au Master en sciences infirmières et obstétricales, option pédagogie des sciences de la santé, ont été formés par l’Institut national de formation des agents de santé (INFAS), bénéficiaire de l’appui du Swedd pour être un centre d’excellence. Quarante-un  autres sont en cours de formation.

« La qualité des interventions a amené la Banque mondiale à doubler le financement du Swedd qui est passé de 15 milliards Fcfa pour la phase 1 à 35,9 milliards Fcfa pour la phase 2 sur la période 2021-2024 », a relevé Mme Myss Dogo.

Interrogé en marge du lancement, Dr Clément Kouassi, coordonnateur du Projet Swedd Côte d’Ivoire, a noté que cette campagne s’inscrit dans une stratégie régionale et vise à passer des messages aux populations et aux communautés pour un changement de comportement.

« C’est une campagne de communication pour le changement de comportement social et comportemental. Dans ce cadre, nous avons élaboré des messages à l’attention des jeunes filles et des adolescents », a-t-il dit.

Ces messages, mentionnera-t-il, ont été élaborés de façon participative avec l’ensemble des parties prenantes et avec des artistes qui ont été sélectionnés et des femmes leaders qui sont des modèles inspirant pour ces bénéficiaires.

Cette caravane se veut « une campagne de proximité qui est associée à une campagne de masse, à travers la télé et la radio. Cela va durer jusqu’à la fin de l’année, avec des messages clés comme maintenir les filles à l’école », a-t-il souligné.

« Il y aura également des messages sur les questions de santé et de la reproduction pour montrer l’intérêt d’aller à la consultation prénatale, d’aller voir les professionnels de la santé et de se faire vacciner contre la Covid-19 »,  a-t-il poursuivi.    

Pour l’édition 2021, cette campagne dénommée « Stronger together » a pour thème « Education des filles et leadership féminin ». Elle a pour but d’établir « un lien entre l’éducation des filles et le développement ».

La campagne qui va couvrir l’ensemble du pays sera marquée par une caravane qui sillonnera quelques régions de la Côte d’Ivoire, entre autres, le Goh, le Tonkpi, le Poro; le Zanzan.  

Signature à Abidjan d’un contrat d’interconnexion des bourses africaines

L’Association des bourses africaines (ASEA) a signé vendredi à la Brvm d’Abidjan un contrat avec la société informatique DirectFN pour se doter d’une plateforme technologique de cotation dénommée « AELP », visant à interconnecter les places boursières en Afrique.

Dr Edoh Kossi Amenounve, le président de l’Association des bourses africaines (ASEA), a signé ce contrat avec  Dr Walid Alballaa, le directeur général de DirectFN, dans le cadre du Projet d’interconnexion des bourses Africaines (AELP).  

Le Projet d’interconnexion des bourses africaines (AELP) a été initié par l’ASEA, présidé par Dr Edoh Kossi Amenounve, également directeur général de la Brvm, avec la Banque africaine de développement (BAD).

Il vise notamment à stimuler les flux d’investissement panafricains, à promouvoir les innovations qui soutiennent la diversification pour les investisseurs et à adresser la problématique de la profondeur et de la liquidité des marchés.

Ce projet conjoint de l’Association des bourses africaines et de la BAD est financé grâce à une subvention du Fonds fiduciaire de la coopération économique Corée-Afrique (KOAFEC) géré par la Banque africaine de développement.

Dr Walid s’est félicité de ce qu’avec cette « technologie innovante », sa structure apporte la maturité numérique dans l’établissement de ce projet qui permet à l’écosystème africain des marchés de capitaux de créer numériquement un « impact positif sur l’économie globale».

Implémentation

« L’implémentation de la solution va commencer, et nous nous donnons jusqu’au début de l’année prochaine pour finaliser l’implémentation du système et faire tous les tests, pour que nous lancions officiellement la plateforme pour l’ensemble des bourses du continent », a dit Dr Amenounve.     

L’ASEA compte 26 bourses, mais sept bourses sont membres du projet AELP: la Bourse de Casablanca, la Bourse d’Egypte, la Bourse de Johannesburg, la Bourse des valeurs mobilières de Nairobi, la Bourse nigériane, la Bourse de Maurice et la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM).

M. Amenounve a expliqué que, dans l’application, les ordres des investisseurs sur un marché seront acheminés par un courtier national via la plateforme technologique AELP vers un courtier sur le marché étranger où le titre est coté pour leur exécution sur ce marché.  

Les titres cotés accessibles via le lien AELP comprennent tous les titres disponibles pour les investisseurs transfrontaliers. En outre, les investissements en actions disponibles comprennent les entreprises les plus prometteuses et les plus rentables d’Afrique ainsi que certains leaders mondiaux parmi plus de 1 050 entreprises cotées.  

Les investisseurs, dira-t-il, achèteront ou vendront également des obligations d’entreprise et d’État, des fonds indiciels (ETFs) et des produits dérivés lorsque ceux-ci sont cotés sur les bourses participantes au projet et que le courtier parrain en fournit l’accès.

Les courtiers dans les différents pays vont continuer à être les membres de leur bourse locale, tandis que les courtiers étrangers vont passer par les courtiers locaux pour exécuter leurs ordres, a fait observer Dr Amenounve.

Perspectives  

« Si nous avons la possibilité qu’un Nigérian, qu’un Sud-Africain ou qu’un Kenyan puisse envoyer des ordres d’achat ou de vente sur notre marché, cela va accroître automatiquement la liquidité de la Brvm, parce que la plateforme va permettre d’afficher un carnet d’ordre global des sept bourses du continent et c’est l’opportunité pour des investisseurs d’acheter ou de vendre », a soutenu M. Amenounve.

Cette plateforme va rendre le marché plus liquide. Selon le président de l’ASEA, « c’est d’avoir en Afrique une plateforme unique permettant aux investisseurs de l’ensemble du continent de pouvoir accéder à n’importe quel marché sur le continent », dans une première phase.

La deuxième phase du projet prévoit, au regard de l’évolution de la réglementation et des accords entre les régulateurs sur un agrément des courtiers, « un agrément unique pour les courtiers» permettant d’intervenir dans l’ensemble des bourses du continent, a-t-il poursuivi.   

 « Ce qui sera encore plus intéressant, c’est la troisième phase, où il sera possible pour n’importe quel Etat, n’importe quelle société du continent de lever des ressources via un emprunt obligataire continental », ce qui va consacrer un vrai marché africain, a-t-il souligné.

« Nous sommes ravis de ce grand pas vers la libre circulation des investissements à travers l’Afrique et la libre circulation des capitaux. Notre objectif est d’ouvrir de nouvelles opportunités pour les investisseurs individuels et institutionnels afin d’investir de manière productive dans la croissance de l’Afrique », a-t-il déclaré.

Kigali et Bujumbura veulent redynamiser leur diplomatie

Le Rwanda et le Burundi cherchent à restaurer leurs relations bilatérales, a déclaré le ministre rwandais des Affaires étrangères, Dr Vincent Biruta.Selon le chef de la Diplomatie rwandaise, les discussions en cours entre les pays d’Afrique de l’Est s’améliorent, même s’il reste encore  « du travail à faire ».

 « Les chefs des services de renseignements militaires se sont rencontrés à deux reprises. Nous allons continuer à nous engager avec le gouvernement du Burundi. Actuellement nous sommes en train de faire des progrès », a dit Dr Biruta, informant que d’autres actions suivront après la visite du Premier ministre rwandais au Burundi.

Début juillet, le Premier ministre rwandais, Dr Edouard Ngirente, s’est rendu au Burundi à l’occasion des célébrations du 59ème anniversaire de l’indépendance du pays. Au cours de cette visite, il a affirmé que Bujumbura était prêt à jouer son rôle dans les efforts visant à rétablir pleinement les liens.

S’exprimant à cette occasion, le président du Burundi, Evariste Ndayishimiye, a déclaré que la présence d’une délégation rwandaise à l’occasion de la célébration des 59 ans d’indépendance était le signe fort d’un nouveau chapitre dans les relations entre les deux pays.

En octobre dernier, Dr Biruta et son homologue burundais, Albert Shingiro, se sont rencontrés au poste frontalier à guichet unique de Nemba pour discuter des voies et moyens permettant de normaliser les relations.

Les relations entre les deux pays se sont dégradées depuis 2015, lorsque le conflit a éclaté au Burundi et que feu Pierre Nkurunziza a accusé le Rwanda de soutenir les dissidents, une accusation que Kigali a toujours démentie.

JO/Athlétisme: deux Ivoiriennes qualifiées pour les demi-finales

Les sprinteuses ivoiriennes Marie-Josée Ta Lou et Muriel Ahouré se sont qualifiées pour les demi-finales du 100 m féminin aux Jeux olympiques 2021, à l’issue des courses de séries disputées au petit matin de samedi au stade olympique de Tokyo.

La championne du monde en titre du 60 m en salle, Muriel Ahouré est arrivée à la 3è place avec un temps de 11 s 16 au premier tour de la série 1. Cette course a été remportée par l’Américaine Teahna Daniels (1ère) et Dina Asher-Smith de la Grande Bretagne (2è).

Quant à Marie-Josée Ta Lou, elle a réussi de fort belle manière son entrée en scène aux JO Tokyo 2021. Au couloir 4 au départ de la série numéro 4, le porte drapeau de l’équipe ivoirienne a fini sa course à la 1ère place avec un chrono de 10 s 78, égalant ainsi le record d’Afrique du 100 m féminin détenu depuis 2016 par sa compatriote Muriel Ahouré. Cette meilleure performance de Ta Lou sur 100 m démontre bien l’état d’esprit avec lequel cette dernière a décidé d’aborder ces olympiades de Tokyo.

La vice-championne du monde en titre sur 100 et 200 m avait échoué à 2 reprises au pied du podium aux JO Rio 2016. Lors de la finale du 100 m, Marie-Josée Ta Lou et Shelly-Ann Fraser-Pryce, arrivées toutes les deux en 10 s 86 avaient été départagées aux millièmes de secondes pour la troisième place.

Les deux sprinteuses ivoiriennes sont donc qualifiées pour les demi-finales de l’épreuve du 100 m prévues le samedi 31 juillet.

Murielle Ahouré sera au départ de la demi-finale 3 en compagnie de 7 autres sprinteuses de renom dont la Jamaïcaine Shelly-Ann Fraser-Pryce, considérée comme une des plus grandes sprinteuses de tous les temps.

Marie-Josée Ta Lou est programmée quant à elle pour la demi-finale numéro 2. Elle affrontera entre autres Shericka Jackson de la Jamaïque, Michelle-Lee Ahye de Trinité-et-Tobago ainsi que Asha Philip de la Grande Bretagne.

RDC : le président de la Ceni connu ce vendredi ?

En République démocratique du Congo, le futur président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) devrait être désigné ce vendredi soir avant minuit par les confessions religieuses.L’Assemblée nationale congolaise avait donné un délai de quarante-huit heures aux religieux pour choisir le futur président de cette instance. Le directeur de cabinet du président du Parlement, Samuel Mbemba Kabuya, cité par l’Agence congolaise de presse, explique que la chambre basse de l’Assemblée a accordé cette nouvelle échéance en raison du retard dans le dépôt des procès verbaux de désignation des délégués à la centrale électorale ainsi que les pièces y afférentes.

En RDC, les chefs des confessions religieuses sont chargés de designer le président de la Ceni et un membre de la plénière de cette institution. Et la décision d’allongement du deadline a été prise en concertation mercredi, au Palais du peuple, entre le président Christophe Mboso et ces chefs, précise-t-on.

Cependant, d’autres sources révèlent que le consensus n’avait jusque-là pu être trouvé entre les différentes confessions. Mais les tractations continuent toujours. Et le président de la plateforme de ces organisations religieuses, le catholique Monseigneur Utembi, a d’ailleurs convié ce vendredi les autres confessions religieuses au siège de l’épiscopat pour tenter de trouver ce consensus. Le temps leur est ainsi compté puisqu’ils devront prendre leur décision avant minuit.

« C’est la réunion de la dernière chance », selon RFI. Le média français informe que la Cenco et l’ECC proposent aux six autres confessions religieuses de renoncer à Denis Kadima, leur candidat. Elles promettent en contrepartie d’abandonner le soutien au président de la mission d’observation électorale de la Conférence épiscopale, Cyrille Ebotoko.

En revanche, la solution proposée par le président de la plateforme, Monseigneur Utembi, est de « trouver ensemble un candidat consensuel qui, du point de vue de la moralité plus que de la technicité, soit capable de rassurer tous les acteurs politiques », précisent cette fois catholiques et protestants.

Par ailleurs, l’Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe, ex-directeur de cabinet incarcéré du président  Félix Tshisekedi, a appelé à un « plus large consensus » dans ce processus de désignation.

De leur côté, les regroupements proches de l’ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, disent attendre toujours de connaître la clé de répartition des postes de la majorité au sein de la Ceni, avant de soumettre les noms de leurs candidats.

Tokyo 2020: l’Af’Sud décroche sa première médaille d’or

Le ministre sud-africain des Sports, des Arts et de la Culture, Nathi Mthethwa, a félicité Tatjana Schoenmaker qui a remporté ce vendredi la première médaille d’or du pays aux Jeux olympiques de Tokyo.Elle compétissait dans la catégorie des 200 m brasse féminin, réalisant du coup un nouveau record mondial.

Mthethwa a déclaré que l’Afrique du Sud est incroyablement fière de Schoenmaker qui a prouvé sans l’ombre d’un doute que « l’Afrique du Sud est en effet une nation de gagnants ».

Mthethwa a ajouté : « Elle a donné le ton dès le début des Jeux olympiques de Tokyo en 2020 en devenant la première nageuse sud-africaine à remporter une médaille olympique en 21 ans. Elle est une véritable ambassadrice de la nation et un exemple vivant que le travail acharné et le dévouement paient vraiment ».

Schoenmaker, âgée de 24 ans, a pulvérisé le record du monde de 2:19.11 que détenait la Danoise Rikke Moller Pedersen depuis 2013, en réalisant 2:18:95 comme premier record du monde individuel de ce tournoi.

Elle est la 10ème Sud-Africaine à avoir remporté plusieurs médailles à des jeux uniques – et la 4ème depuis sa réadmission – après Penny Heyns, Roland Schoeman aux jeux d’Athènes 2004, et Chad Le Clos à Londres 2012 et Rio 2016.

« C’est ma première olympiade. Donc, pour moi, obtenir un couloir en finale, alors tout le monde a une chance. C’est la chose en laquelle j’ai toujours cru », a réagi Tatjana Schoenmaker.

Tokyo 2020 : un Ethiopien couronné sur 10.000 mètres

Le jeune athlète éthiopien Selemon Barega a créé la sensation des Jeux Olympiques de Tokyo en s’adjugeant ce vendredi l’or devant le grand favori.Le coureur éthiopien s’est imposé en 27 minutes 43 secondes 22 centièmes devant un duo ougandais composé du grand favori Joshua Cheptegei et Jacob Kiplimo.

C’est le premier grand titre dans la carrière du jeune athlète de 21 ans, arrivé deuxième sur 5 000 mètres aux Mondiaux de 2019 à Doha (Qatar) et ceux en salle en 2018 à Birmigham. L’exploit est d’autant plus monumental, qu’il s’impose devant le recordman du monde de la distance et favori du titre Cheptegei.

Selemon Barega réinstaure l’hégémonie de l’Ethiopie sur cette distance après le doublé de l’athlète britannique d’origine somalienne Mo Farah aux JO de 2012 à Londres (Angleterre) et 2016 à Rio (Brésil)

Avec ce succès retentissant, l’ancien champion du monde juniors du 5000 mètres, intègre un cercle fermé des athlètes éthiopiens couronnés sur cette distance. Il marche sur les traces de Miruts Yifter, premier éthiopien couronné sur 10.000 mètres en 1980 au JO de Moscou (Russie), Haile Gebreselassie sacré en 1996 à Atlanta (Etats-Unis) et 2000 à Sydney (Australie) et Kenenisa Bekele, paré d’or en 2004 à Athènes (Grèce) et 2008 à Pékin (Chine).

« Il est prématuré de parler de mon second mandat » (Ghazouani)

Le président mauritanien écarte le débat sur un second mandat à la tête du pays.Mohamed Ould El-Ghazouani, élu en 2019 à la tête de la Mauritanie, a confié au magazine Jeune Afrique qu’il ne se projette pas en 2024, affirmant que « l’heure est actuellement au travail ». Le successeur de Ould Abdel Aziz refuse ainsi d’alimenter le débat sur une éventuelle candidature dans trois ans, même s’il en a le droit.

« Lorsque j’annoncerai ma candidature, cela créera une atmosphère de campagne électorale au lieu d’une atmosphère de travail » a-t-il confié.

Ancien chef-major des armées, le président Ghazouani a succédé à son ami Aziz avec lequel il a longtemps cheminé avant ses déboires judiciaires. Depuis un certain temps, il est poursuivi pour « enrichissement illicite » et « abus de pouvoir » par la justice mauritanienne.

Interpellé sur le sort de son prédécesseur, l’actuel chef de l’Etat dit s’en remettre à la justice. « Je ne suis pas juge pour dire si Mohamed Ould Abdelaziz est coupable ou non », martèle-t-il.

Répondant à l’opposition sur la situation politique du pays, Ghazouani a réfuté l’idée d’un dialogue national qui, à ses yeux, ne s’impose pas. « Quand on parle de dialogue national, on peut penser qu’on est dans une situation de crise, et c’est contraire à la situation en Mauritanie », rassure-t-il.

Fête du trône et JO-Tokyo au menu des quotidiens marocains

La célébration de la Fête du Trône et la participation des athlètes marocains aux JO de Tokyo sont les principaux sujets traités par les marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’avec l’avènement de la Fête du Trône, le Maroc célèbre non seulement une occasion chère à nous tous, mais également une fête marquant deux décennies d’acquis et de réalisations à tous les niveaux.

Cette célébration arrive à un moment où la planète tout entière mène un combat contre un ennemi invisible qui ne cesse de faire des ravages, poursuit la publication, notant que le Maroc, grâce à la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, figure parmi les pays qui ont su tirer leur épingle du jeu.

Force est de reconnaître que la gestion marocaine de la pandémie et de la crise sanitaire et économique qui en découle suscite l’admiration et la reconnaissance hors de nos frontières, relève l’éditorialiste.

« Cette bonne gestion n’a cependant pas empêché le Royaume d’adopter une démarche proactive pour préparer l’étape post-Covid, à savoir la généralisation de la protection sociale et la reprise économique », indique-t-il.

De son côté, +L’Opinion+ souligne que la 22ème année du règne du Roi Mohammed VI a été fortement marquée par l’engagement royal sur une multitude de fronts, soutenant que le Souverain a initié une batterie de mesures économiques et sociales afin d’atténuer l’impact ravageur de la crise sanitaire sur l’économie nationale et l’ensemble des Marocains.

Sur le front diplomatique, cette année a été marquée par une succession de victoires et de réalisations historiques au niveau du dossier fondamental du Sahara marocain, rappelle le quotidien, citant la série d’inaugurations de plusieurs consulats à Dakhla et à Laâyoune, au lendemain de l’opération militaire qui a vu la libération du passage frontalier d’El Guerguarat.

« Le Maroc a déjà jeté les bases, toujours sous l’impulsion royale, de son nouveau modèle de développement, avec comme objectif d’asseoir son statut de puissance régionale et internationale à l’horizon 2035 », conclut-il.

Au volet sportif, +Al Ahdath Al Maghribia+ fait observer que le Royaume a déboursé près de 36 millions DH pour préparer ses athlètes aux JO. Pourtant, la récolte est pour le moment inexistante et nos sportifs échouent les uns après les autres.

Pour le journal, le diagnostic révèle que le recul du sport national trouve sa source dans la régression du sport scolaire. Sans oublier que la pratique du sport à l’université reste le parent pauvre qui ne permet pas l’émergence d’une élite sportive.

Coronavirus et baccalauréat à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent principalement de la gravité de la troisième vague de la Covid-19 et du démarrage des épreuves du baccalauréat.« La Covid-19 tue en moyenne 10 personnes par jour », selon L’AS qui note un « embouteillage dans les cimetières ».

« J’ai vu la mort », un récit que reprend L’Observateur parmi tant d’autres survivants de cette troisième vague du coronavirus marquée par le contagieux variant Delta. « 7 malades sont décédés devant moi, j’ai cru que c’en était fini pour moi », confie Fatou Ndiaye. « Je n’avais plus de force de parler et mes poumons étaient fortement comprimés », souligne de son côté Aïssatou Guèye, 40 ans.

Le Pr Mamadou Diarrah Bèye du ministère de la Santé déclare dans le journal qu’ils reçoivent «  300 à 400 appels par jour et les 90% sont dus au Covid ».

Le Quotidien titre sur les « cas prévisibles », c’est-à-dire les personnes vaccinées puis testées positives à l’image du ministre de la Justice, Me Malick Sall. Le journal souligne qu’une étude de l’INSERM l’avait prédit.

L’AS note toutefois que Me Malick Sall « anéantit les efforts des experts » pour avoir précisé dans son communiqué qu’il a contracté le virus « malgré la vaccination ». Walf Quotidien qualifie cette communication de « coup de bélier de Me Malick Sall ».

En revanche, Pr Moussa Seydi, chef du Service des Maladies infectieuses de l’hôpital Fann, note dans ce journal que « nous n’avons pas suffisamment communiqué sur le vaccin ».

Sur un autre sujet, Sud Quotidien souligne que le baccalauréat général 2021, commencé jeudi, est « à l’épreuve du Delta ». Le journal note un « bon démarrage dans l’ensemble malgré la menace du variant indien ».

« Un démarrage sans encombres », constate également Le Soleil sur l’examen du baccalauréat dans un contexte de Covid-19. Toutefois, précise le quotidien national, « beaucoup d’absences (ont été) notées à Thiès à cause de la pandémie ».

Libération informe de son côté sur une fuite massive du baccalauréat à Pékesse, dans la région de Thiès, soulignant que « les épreuves corrigées circulaient sur WhatsApp ». Elles ont été partagées dans un groupe composé d’une vingtaine de membres et cinq candidates libres sont déjà placées en garde à vue, renseigne le journal.

En fait divers, Vox Populi rapporte « encore une découverte macabre ». Il s’agit de Lobé Ndiaye, « tuée et jetée dans la nature ». Libération, qui qualifie « un crime odieux », précise que le corps de cette vendeuse de pièces détachées a été retrouvé à Diamniadio, à 30 km de Dakar. Le certificat de genre de mort indique qu’elle est décédée suite à de « multiples fractures au crâne » causées par un « objet dur ».

En football, Record informe que Mady Touré, unique adversaire du candidat sortant Augustin Senghor à la présidence de la Fédération sénégalaise, « se détermine ce vendredi ». Il donnera définitivement sa position sur « le consensus ou les urnes », l’Assemblée générale élective de la FSF étant prévue le 8 août prochain.

Dans Stades, le premier vice-président de cette instance, Abdoulaye Sow, « fait de grosses révélations » sur le protocole à la CAF et le consensus à la FSF. Il souligne notamment que « Me Senghor n’a pas peur d’aller à des élections et de les perdre ».

Côte d’Ivoire: plus de 230 000 avortements pratiqués par an (enquête)

Plus de 230.000 avortements sont pratiqués chaque année en Côte d’Ivoire, selon une enquête de Performance monitoring for action « PMA », un projet conduit par l’École nationale supérieure de statistiques et d’économie appliquée (ENSEA).

L’enquête sur l’avortement de PMA, réalisée avec l’appui financier de la Fondation Bill et Melinda Gates, sur la période de 2018 à 2020 en Côte d’Ivoire, révèle que l’avortement, autorisé que pour sauver la vie de la mère ou en cas de viol, est « courant » dans le pays. 

Les résultats ont été présentés, jeudi, dans les locaux de l’ENSEA à Abidjan, par le chercheur principal Dr Raimi Fassassi, qui insiste que « l’avortement est courant mais risqué pour de nombreuses femmes en Côte d’Ivoire ». 

L’étude ressort que « 4% des femmes en âge de procréer ont recours à l’avortement chaque année,  soit plus de 230.000 avortements par an ». La majorité de ces avortements sont considérés comme les plus à risques. 

Elle indique que « 38% des naissances ou grossesses actuelles sont non désirées » et « l’incidence de l’avortement en 2018 était estimée entre 28 et 41 pour mille femmes âgées de 15 à 49 ans soit entre 158.321 et 230.942 avortements par an ».

Près de deux tiers des avortements effectués par les femmes étaient à risque, a fait savoir Dr Fassassi, qui rapporte que 58% des femmes ayant rapporté avoir eu recours à l’avortement ont indiqué avoir subi des complications potentielles. 

Il a souligné que « plus de 6 avortements sur 10 en Côte d’Ivoire sont à risque », car impliquant des méthodes non-recommandées et des sources non-cliniques. La motivation des femmes étant motivée par les coûts des méthodes et des facteurs sociaux. 

Les femmes défavorables, en situation de pauvreté, et qui vivent en milieu rural, sont plus susceptibles d’avoir recours à l’avortement à risque. Les femmes entre âgées entre 20 et 29 ans (49%) sont plus concernées par ce fléau.  

Le texte mentionne que les avortements impliquant des méthodes non-recommandées (toute méthode autre que l’avortement chirurgical ou médicamenteux) dans des espaces non-cliniques, causent « environ 10% des décès maternels chaque année ». 

Près d’une adolescente sur trois a des représentations sociales négatives vis-à-vis de l’utilisation de la planification familiale (PF) chez les jeunes filles. Les jeunes filles qui utilisent la PF sont taxées d’avoir « des mœurs légères ». 

La mise en œuvre du projet a par ailleurs bénéficié de l’appui technique de l’Institut Gates et Jhpiego. L’objectif du projet PMA est de faire progresser les connaissances relatives à la dynamique contraceptive et à la santé de la reproduction sur le plan programmatique.

Présent lors de la publication de l’étude, M. Clément Kouakou, représentant du directeur de Cabinet du ministère ivoirien du Plan et du développement, a exhorté les chercheurs à faire des études sur les effets à long terme des méthodes contraceptives afin d’avoir des preuves scientifiques pour amener plusieurs femmes à utiliser les services de planification familiale.  

Légère hausse des nouveaux cas de Covid-19 en Côte d’Ivoire

Le mois de juillet est marqué en Côte d’Ivoire par une légère hausse des nouveaux cas de Covid-19, en comparaison au mois précédent.

Ce constaté a été relevé par le Conseil national de sécurité (CNS) qui s’est réuni jeudi sous la présidence du président Alassane Ouattara. Pour la seule journée de ce jeudi, 136 cas de contamination ont été notés contre 77 guéris et zéro décès.

A la date du jeudi 29 juillet 2021, la Côte d’Ivoire dénombrait 49 911 cas confirmés de Covid-19 dont 49 117 guéris, 326 décès et 468 cas actifs. Au mois de juin dernier, les cas de contamination enregistrés quotidiennement étaient en deçà de 50 en moyenne.    

Au cours de la réunion du CNS, le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba a fait un point de situation sur l’évolution de cette pandémie en Côte d’Ivoire.

Il en ressort que le taux de positivité, qui se situe entre 2 et 3%, bien en dessous du seuil de contrôle de la maladie qui est de 5%, demeure l’un des plus faibles en Afrique.

Toutefois, a-t-il souligné, « ce mois de juillet est marqué par une légère hausse des nouveaux cas de Covid-19, dans notre pays, en comparaison au mois précédent ».

Le Conseil national de sécurité,  a pris note de ces informations, en rappelant que le virus continue de circuler en Côte d’Ivoire et notamment à Abidjan, qui demeure l’épicentre de la maladie avec 95% des cas.

Les populations sont invitées à redoubler de vigilance, à respecter les mesures barrières et à se faire vacciner.

Au regard des flambées observées aussi bien en Afrique que dans le reste du monde, le CNS, après analyse, a-t-il décidé de renforcer les mesures de contrôle et de surveillance épidémiologique aux portes d’entrée du pays, en particulier à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

Concernant la campagne de vaccination contre la Covid-19 menée en Côte d’Ivoire, le ministre en charge de la Santé a informé le CNS que depuis le début de cette campagne, le 1er mars 2021 jusqu’au 27 juillet 2021, 1 013 349 doses de vaccins ont été administrées, avec 113 706 personnes ayant reçu les deux doses.

Le président Alassane Ouattara, qui s’est réjoui du nombre de plus en plus croissant de personnes vaccinées, a toutefois donné des instructions au premier ministre, chef du gouvernement, à l’effet de prendre les mesures nécessaires pour l’intensification de la campagne vaccinale.

Le ministre en charge de la Santé a également porté à la connaissance du CNS que l’insuffisance de vaccins sur le marché mondial a un impact sur le plan d’approvisionnement de la Côte d’Ivoire qui prévoit la réception de 1 492 059 doses de vaccins, entre fin juillet et fin septembre 2021.

La CPI abandonne ses poursuites contre Simone Gbagbo

La Cour pénale internationale (CPI) a annoncé jeudi l’abandon du mandat d’arrêt visant Simone Gbagbo dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences postelectorales ivoiriennes de 2010 à 2011.

Dans un communiqué, la juridiction pénale internationale informe les États à qui il a été notifié le mandat d’arrêt contre Mme Simone Gbagbo,  qu’il « n’est plus en vigueur ».

Par conséquent, les juges de la Cour ont ordonné de « retirer les demandes d’arrestation et de remise » concernant l’ex-Première dame de Côte d’Ivoire. 

Cette mesure intervient suite à la décision du procureur sur la « demande d’annulation du mandat d’arrêt » contre Simone Gbagbo, à l’encontre de qui l’accusation avait déposé une demande d’arrestation le 7 février 2012.

Le 29 février 2012, la Chambre préliminaire III avait délivré un mandat d’arrêt contre Simone Gbagbo. Mais, suite à un refus des autorités ivoiriennes, son transfèrement n’a pas eu lieu. 

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé, ont été acquittés définitivement le 31 mars 2021. Depuis le 17 juin 2021, M. Gbagbo est rentré en Côte d’Ivoire. 

Média ivoirien: lancement de l’Ebony 2021 prévu du 17 au 19 décembre

L’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), la faîtière de la presse ivoirienne, a lancé jeudi l’Ebony 2021, un prix récompensant les meilleurs journalistes, prévu du 17 au 19 décembre à Yamoussoukro.

Le Week-end des Ebony se tiendra les 17, 18 et 19 décembre 2021 à Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne, a déclaré M. Jean-Claude Coulibaly, le président de l’Unjci, à la Maison de la presse d’Abidjan lors du lancement de l’événement parrainé  par M. Hien Sié, Directeur Général du Port Autonome d’Abidjan (PAA) 

Cette année, les festivités de l’Ebony se dérouleront autour du thème « Journalisme et Fake News : défi ou défiance ». Durant ces trois jours, les professionnels des médias réfléchiront sur les enjeux. 

La journaliste Marie-Laure N’Goran, 3e vice-président du Conseil exécutif de l’Unjci, préside le Comité d’organisation des Ebony. 

Selon M. Hien Sié, le parrain de ce lancement, le thème est « vraiment d’actualité, car les fake news apparaissent aujourd’hui comme le cancer des médias, tant elles sèment la méfiance et le doute dans l’esprit des lecteurs et décrédibilisent le métier du journalisme ».

Les fake news, ajoutera-t-il, « fragilisent davantage la cohésion dans nos sociétés en voie de développement ». C’est pourquoi les acteurs des médias doivent lutter contre ces infox diffusées sur les réseaux sociaux. 

« Vous êtes le baromètre de la démocratie dans un État comme le nôtre et vous donnez de la visibilité aux actions de développement des institutions », a-t-il poursuivi, invitant les journalistes à faire de l’excellence un credo quotidien. 

Le Grand Jury des Ebony 2021 est présidé par Alfred Dan Moussa, le directeur général de l’ISTC Polytechniques, ancien Président de l’Observatoire de la liberté de la presse, l’éthique et de la déontologie (Olped). Son équipe sera chargée de désigner les vainqueurs du concours, après délibération. 

« Le Conseil exécutif que j’ai l’honneur de diriger a décidé de fixer dans le marbre, la célébration des festivités des Ebony, sur trois jours, depuis l’édition 2020. Passant ainsi d’une seule soirée comme à l’accoutumée, à tout un week-end consacré aux festivités », s’est félicité le président de l’Unjci.

Le journaliste désigné Super Ebony lors de l’édition 2020 est Marcelle Aka. Le prix des Ebony distingue par ailleurs les professionnels des médias dans plusieurs productions et thématiques, grâce à des partenaires. 

Crise politique en Tunisie : Jean-Yves Le Drian pour un retour rapide à la normale

Le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères plaide pour la nomination dans les plus brefs délais d’un Premier ministre et la formation d’un gouvernement.La Tunisie s’est fracturée au sujet de la suspension des activités du Parlement décidée par le président Kaïs Saïed. Jean-Yves Le Drian, ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, lors d’un entretien mercredi avec son homologue tunisien, Othman Jerandi, a insisté sur la nécessité de rétablir les « institutions démocratiques » et de « préserver le calme et l’État de droit ».

Le chef de la diplomatie française, en contact étroit avec M. Jerandi au cours des derniers jours, a déclaré que la situation en Tunisie est suivie « avec la plus grande attention par les autorités » de son pays.

Parlement ivoirien: EDS dénonce une loi impliquant Paris dans la gouvernance de l’Eco

Le Groupe parlementaire ivoirien Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS, opposition), a dénoncé jeudi une loi votée, en plénière à l’hémicycle, impliquant Paris dans la gouvernance de la monnaie Éco avec l’Uemoa.

« Le Groupe parlementaire EDS a voté contre l’adoption de cette loi de ratification à toutes les étapes de la procédure parlementaire, c’est-à-dire aussi bien en commission qu’en plénière », indique une déclaration lue par le député Dago Kouassi Auguste, face à la presse.

Le député de Hiré, Dago Kouassi, a fait savoir que le Groupe parlementaire EDS a soulevé un certain nombre de préoccupations concernant cette nouvelle monnaie, mais les réponses des représentants du gouvernement n’ont pas pu dissiper leurs inquiétudes.

« Qui est le véritable propriétaire de la monnaie créée aux termes de cet accord, est-ce la Cedeao ou l’Umoa (Union monétaire ouest-africaine) ? », a laissé entendre le porte-parole de séance du Groupe parlementaire EDS.

« Si l’Eco appartient à la Cedeao qui appartient aux 15 Etats membres, comme prévu à l’origine ; pourquoi ce ne sont que les huit Etats membres de l’Umoa qui en sont signataires alors que nous savons que les sept autres Etats de la Cedeao y sont opposés », a-t-il fait observer.

Le Groupe parlementaire EDS estime que « rien ne justifie l’empressement du gouvernement ivoirien à obtenir la ratification de cet accord surtout que la mise en œuvre de l’Eco (monnaie Cedeao), prévue initialement pour 2020, est différée à 2027 ».

Cet accord, qui vise à réformer le franc FCA désormais appelé Eco, aura cours dans l’espace Umoa dont la Côte d’Ivoire est la locomotive économique. Pour le Groupe parlementaire EDS, la Cedeao qui est le « promoteur » de la monnaie Éco doit prendre le lead.

Les membres de la Cedeao, soutient le groupe parlementaire ivoirien ont fait « le choix d’une monnaie indépendante, africaine et propriété des Etats membres de la Cedeao ». Alors, tout doit se faire selon l’ensemble des dirigeants de l’organisation.

Par conséquent, « les règles de gouvernance de cette nouvelle monnaie commune sont aux antipodes de celles de la monnaie CFA qui, même en s’appelant désormais Eco, reste arrimée à l’Euro, une monnaie forte, dans une parité fixe dont la France est le garant ».

Cet accord de coopération avec la France « donnera à l’ancienne puissance colonisatrice le droit d’intervenir à tout moment dans la gouvernance de cette monnaie Eco Umoa, soit pour prévenir une crise, soit pour la gérer si elle est déjà survenue, et cela plus de 60 ans après les indépendances », s’insurge le Groupe parlementaire EDS. 

« Nous voyons donc clairement que la réforme monétaire proposée par la France, malgré le changement dénomination du CFA en Eco, continuera de maintenir les Etats membres de l’Umoa dans une dépendance monétaire infantilisante », a martelé M. Dago.

Cette réforme proposée par Paris, poursuivra-t-il, ne peut pas favoriser le développement économique des Etats membres de la zone Umoa et constituerait « une atteinte grave à leur souveraineté nationale ».

« C’est pourquoi, le Groupe parlementaire Eds, soucieux de la souveraineté de la Côte d’Ivoire, condition indispensable de son développement économique et social, propose que la loi qui vient d’être votée en séance plénière ne soit pas promulguée par le Président de la République, en attendant que des études d’experts en monnaie éclairent davantage la représentation nationale », a-t-il ajouté. 

L’Assemblée nationale a voté, le 27 juillet 2021, une loi autorisant le président ivoirien à ratifier l’accord de coopération entre les gouvernements des Etats membres de l’Union Monétaire Ouest Africaine (Umoa) et le Gouvernement de la République Française.

Cette loi intervient dans le cadre de la mise en œuvre de l’Eco, monnaie unique, dans la région ouest-africaine. L’accord sur cette monnaie commune des Etats de la Cedeao, a été signé le 21 décembre 2019 à Abidjan.