RCA : La Primature annonce la poursuite de la lutte contre la corruption

Suite aux 5 derniers rapports de la cellule de veille de la lutte contre la corruption, les fraudes, la concussion et les mauvaises manières de servir, le premier pinistre a présidé une réunion avec des ministres sectoriels le 8 Avril 2024.

C’est la salle de conférence de la Primature qui a abrité cette rencontre présidée par le premier ministre, chef du gouvernement, Félix Moloua. Quelques membres du gouvernement relevant des secteurs impliqués dans la lutte contre la corruption y ont pris part.

Le chef du gouvernement a rappelé d’entrée de jeu à tous les ministres que le rapport soumis est celui établi par les officiers de police judiciaire qui travaillent au sein de la cellule. Et partant de là, des sanctions doivent être prises afin de briser cette tendance chez certains agents de l’État qui consiste à soutirer de l’argent aux centrafricains sur des barrières légales. « Nous devons sortir d’ici avec un signal fort à l’endroit des agents indélicats » a martelé Félix Moloua.

Des débats qui ont suivi, il en ressort qu’une note circulaire signée du premier ministre sera envoyée dans toute l’administration et sur toutes les barrières pour informer de l’arrêt d’utilisation des « auxiliaires  » sur les barrières. La responsabilité des chefs hiérarchiques sur les barrières sera engagée au cas où un auxiliaire venait à être pris. La mutation de tous les agents sur les barrières légales a été aussi décidée.

Avant de terminer la rencontre, le chef du gouvernement a annoncé le lancement des quittances sécurisées d’ici la fin du mois d’Avril. Cela permettra d’éviter de manipuler l’argent sur les barrières.

La RCA et la BAD s’engagent à lutter contre la fragilité et favoriser le développement durable

Du 25 au 27 mars 2024, Marie Laure Akin-Olugbade, vice-présidente chargée du Développement régional, de l’Intégration et de la Prestation de services a séjourné à Bangui.

Cette visite de la cadre de la BAD en RCA vise à renforcer l’alliance pour la lutte contre la fragilité et favoriser le développement durable. Elle a eu des rencontres de travail avec le président de la République, Faustin Archange Touadéra, le premier ministre Moloua et des parties prenantes et responsables gouvernementaux clés. La Banque souligne qu’elle reste déterminée à soutenir les Objectifs de développement durable du pays.

A l’issue des concertations, il en ressort que, le partenariat actuel de la Banque avec la République centrafricaine s’articule autour de deux piliers principaux. Notamment : « l’appui au développement agricole et aux infrastructures pour l’inclusion sociale, et l’amélioration du renforcement des capacités institutionnelles et de la gouvernance. » Ce cadre vise à faciliter la sortie du pays de la fragilité et à jeter les bases d’une croissance économique robuste et inclusive.
« Je suis fière de dire que les investissements de la Banque ne sont pas seulement financiers, mais qu’ils sont de véritables catalyseurs de progrès et de prospérité dans la vie des populations de la République centrafricaine », a souligné Mme Akin-Olugbade. Elle a rappelé que le portefeuille reflétait l’alignement de la Banque sur les stratégies du pays, en particulier dans les domaines des infrastructures, de la gouvernance et de l’agriculture

Le Premier ministre Moloua a salué la coopération fructueuse avec la Banque, soulignant son rôle central pour faire progresser les objectifs nationaux. « Le soutien de la Banque a été déterminant pour faire progresser notre programme de développement national et relever les principaux défis, et nous nous réjouissons de poursuivre notre collaboration pour continuer à stimuler le progrès et la prospérité de notre nation », a-t-il déclaré.

La Banque soutient également le projet de corridor de transport multimodal qui reliera Pointe-Noire, Brazzaville, Bangui et N’Djamena, respectivement les plus grandes villes du Congo, de Centrafrique et du Tchad. Une composante de ce projet est l’initiative du corridor fluvial Brazzaville-Bangui, d’une valeur de 280 millions de dollars, qui fournira à la RCA et au Tchad, pays enclavés, un deuxième accès maritime pour stimuler le commerce, favoriser la création d’emplois et élargir l’accès au marché, renforçant ainsi l’intégration régionale pour plus de six millions de personnes à travers l’Afrique centrale.

Le Groupe Empire présente la seconde édition du Festival International des Arts du Bénin

Après une première édition couronnée de succès, Cotonou accueillera du 23 au 28 avril 2024 la deuxième édition du Festival international des arts du Bénin (FInAB) au Palais des Congrès.

 

Cotonou, Bénin, 29 mars 2024 – Le groupe Empire, leader dans l’événementiel au Bénin et dans la sous-région, est fier d’annoncer la tenue de la deuxième édition du Festival International des Arts du Bénin (FInAB), qui se déroulera au Palais des Congrès de Cotonou du 23 au 28 avril 2024. Après une première édition qui a attiré plus de 100 000 visiteurs et rassemblé plus de 200 exposants, le festival revient avec une ambition renforcée de célébrer la richesse de la créativité africaine. Cette année, l’évènement sera placé sous le thème : «Identité et le multiculturalisme : Impacts sur les industries culturelles créatives en Afrique».

Forte d’un bilan exceptionnel lors de sa première édition, cette nouvelle mouture promet une expérience culturelle enrichissante, sans carnaval mais avec des masterclasses exclusives en musique et cinéma, ainsi que deux défilésde mode inédits.

L’édition 2024 offrira un espace d’échanges privilégié entre artistes, acteurs culturels et le public. Le festival ambitionne de dépasser le nombre de visiteurs de l’année précédente, grâce à la présence de plus de 100 artistes africains et à une programmation exceptionnelle.

Au menu, des performances live et la célébration des arts culinaires et plastiques à travers le marché Tokp’art. Le FInAB rendra hommage à des figures marquantes de l’art et de la culture béninoise, dont Gratien Zossou, NelOliver, Lolo Andoche, Koffi Koko, et Kiri Kanta. Parmi les artistes invités, figurent Toofan, Bobo wè, Suspect 95, Ayodélé et Meiway, reflétant la diversité du talent africain. Cette année, le FInAB élargit son spectre d’activités, incluant un plateau radio et une présence accrue de médias voix tels que les podcasts, pour accompagner les échanges et la diffusion des savoirs.

Ulrich Adjovi, PDG du Groupe Empire, exprime son enthousiasme : « Cette nouvelle édition du FInAB met l’accent sur l’exploration des synergies entre tradition et modernité, l’émergence de nouvelles voix artistiques et la promotion de dialogues interculturels. Nous avons calibré le programme de sorte à offrir un espace de dialogue enrichissant pour les artistes, les acteurs culturels et le public. Le FInAB a émergé comme une réponse au désir du Bénin de se positionner comme une plaque tournante de l’art et de la culture en Afrique, tout en stimulant l’économie locale et en renforçant son industrie touristique.»

Dans cette optique, le FInAB s’inscrit pleinement dans la stratégie culturelle nationale promue par le gouvernement et soutenue par la vision du président de la République, Patrice Talon. Ce dernier voit dans la valorisation des arts et de la culture un levier essentiel pour le développement économique et le rayonnement du Bénin sur la scène internationale et y consent de vastes investissements depuis 2016.

A propos du FInAB :

Le Festival International des Arts du Bénin (FInAB) est un événement culturel majeur organisé annuellement depuis 2023, visant à promouvoir et célébrer la diversité et la richesse de la créativité africaine. Porté par le Groupe Empire, leader événementiel reconnu au Bénin et dans la sous-région, le FInAB s’inscrit dans une dynamique de valorisation des arts africains. Il offre un espace de rencontre et d’échanges entre artistes, acteurs culturels et publics. Cet événement a également pour objectif de remédier au manque de visibilité et de financement pour les artistes et les créateurs, en leur offrant une plateforme pour promouvoir leur travail auprès de professionnels et de particuliers de différents domaines et de plusieurs pays.

A propos du Groupe Empire :

Le groupe Empire est une entité panafricaine active dans divers secteurs tels que le divertissement, l’événementiel, la communication, les night clubs, les salles de jeux, le cinéma 12D, la restauration, les nouvelles technologies, l’hôtellerie, et la représentation commerciale. Fondé en 2012, ce groupe dynamique fondé et dirigé par Ulrich Adjovi opère dans six pays d’Afrique : le Bénin, le Togo, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Congo et le Nigeria.

La RCA entame la deuxième revue du programme économique et financier du gouvernement

Le mardi 02 avril 2024, les discussions de la deuxième revue du programme économique et financier du gouvernement, soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC) ont été entamé à Bangui.

 

Le gouvernement centrafricain par les soins du ministère des finances et du budget et l’équipe de la mission du Fonds Monétaire International (FMI), conduite par Albert Touna Mama, ont entamé les discussions dans le cadre de la deuxième revue du programme économique et financier du gouvernement, soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC).

Le coordonnateur de la Cellule Chargé des Réformes Economiques et Financières (CS-REF), Franck Nganawara indique que la mission s’étalera du 02 au 12 avril 2024.

Il assure que les experts de la CS-REF appuyés par les techniciens des ministères sectoriels se sont bien préparés, sous l’autorité du ministre chargé des finances et du budget Hervé Ndoba, pour fournir à l’équipe du FMI tous les éléments et toutes les informations utiles pour faire avancer le dossier de la RCA.

Par ailleurs, il réaffirme la disposition de son équipe, en tant que première entité en charge de la mise en œuvre des réformes à faciliter la mission de l’équipe du fonds.

RCA : au moins 17 personnes périssent dans une attaque des rebelles

Les rebelles de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) sont accusés d’avoir tué une vingtaine de civils, près du village Kella-Maoulé, situé à 40 kilomètres de Bohong dans la Nana-Mambéré le 02 avril 2024.

D’après nos confrères de Radio Ndeke Luka, les personnes abattues ont été invitées par les assaillants pour une réunion relative à la transhumance et à la lutte contre le vol de bétail. « C’est au lieu du rendez-vous que le drame s’est finalement produit. »

D’après le conseiller municipal, Jean Ndio « « Le drame s’est produit à 16 km de Kella-Maoulé. Nous ignorons encore les raisons. Est-ce qu’ils ont volé du bétail ? Est-ce qu’ils ont commis un acte ? Nous ne savons encore rien du tout sur ce qu’il s’est passé. Les éléments de 3R ont invité ces gens à une réunion. Sur le lieu, ils ont tiré à bout portant sur ces personnes.»

« Hier, nous avions dénombré treize (13) corps sur place. Quelque temps plus tard, nous en avons encore découvert quatre (4) autres. Ce qui fait un total de 17 personnes tuées. Ceux qui ont commis ce forfait sont des éléments de 3R. Ceux-ci sont venus dire à la population de ne plus cultiver dans la zone. C’est en marge de cette rencontre qu’ils ont abattu ces personnes », a déploré Jonas Gaïngo, maire du 2ème arrondissement de Bohong.

RCA : les avocats renouent avec les audiences

L’ordre des avocats décident de suspendre la grève entamée le 4 mars 2024, suite à l’interpellation à l’avocat et homme politique, Me Crépin Mboli-Goumba.

 

Un mois après l’arrêt, les avocats reprennent les audiences en République centrafricaine. Les hommes à la robe noire étaient entrés en grève suite à l’arrestation et la détention «arbitraire » de Me Crépin Mboli-Goumba.

Au micro de RFI, le bâtonnier Émile Bizon, édifie sur les conditions de la reprise : « La condamnation de maître Mboli-Goumba ne saurait être un motif de satisfaction pour les avocats. Cependant, prenant en compte l’intérêt des justiciables, les avocats ont décidé, avec responsabilité, de reprendre les audiences. Toutefois, ils restent vigilants et seront prêts à dénoncer toutes les dérives du système judiciaire. Les avocats avaient décidé de suspendre leur participation aux audiences, en premier lieu, en raison de l’arrestation et la détention arbitraire de maître Mboli-Goumba. À cela s’était ajouté le fait que le garde des Sceaux a refusé de recevoir les avocats qui voulaient s’entretenir avec lui pour attirer son attention sur ces violations graves des droits humains. »

Il est important de signaler que, Me  Crépin Mboli-Goumba, coordinateur de la principale plateforme de l’opposition centrafricaine a été condamné à un an de prison avec sursis le 27 mars, pour « diffamation » et « outrage à magistrat ».

Le tribunal a Ordonné la levée des mesures d’interdiction de sortie et la restitution de ses objets (téléphone portable, ordinateur, passeport), à verser à 30.000.000 FCFA à Alain Gbanziale et 20.000.000 aux autres plaignants FCFA.