Pétition de la communauté congolaise tutsie pour violation des droits humains

Des réfugiés de la communauté congolaise tutsie de la région des Grands Lacs ont adressé une pétition au Conseil de sécurité des Nations Unies pour dénoncer les violations des droits de l’homme dont ils sont victimes dans l’est de la RDC.Dans une correspondance adressée aux représentants des États-Unis, l’Union européenne, l’Union africaine, la France, le Canada, la Communauté d’Afrique de l’Est, le Royaume-Uni, le Rwanda, l’Ouganda et d’autres pays, les réfugiés congolais de la région des Grands Lacs déclarent qu’ils risquent de devenir apatrides en raison des violations de leurs droits humains fondamentaux.

 Ils demandent à la communauté internationale d’intervenir et d’arrêter la « répétition des meurtres génocidaires » contre les communautés tutsies congolaises aux mains des milices locales et des FDLR, qui collaborent avec l’armée congolaise. Les FDLR sont une milice formée par les restes des auteurs du génocide de 1994 contre les Tutsis au Rwanda.

En novembre 2022, la conseillère spéciale des Nations unies pour la prévention des génocides, Alice Wairimu Nderitu, a mis en garde contre un génocide dans l’est de la RDC, en particulier contre la violence à l’encontre de la communauté banyamulenge dans la province du Sud-Kivu.

 « Nous souhaitons attirer votre attention sur la question des réfugiés tutsis de nationalité congolaise installés depuis plus de 25 ans dans des camps de réfugiés à travers l’Afrique », peut-on lire dans une copie de la lettre.

 « Nous avons des raisons de croire que les réfugiés congolais de l’ethnie Tutsi courent un grand risque d’apatridie, en raison des injustices sociales à travers de graves violations de leurs droits fondamentaux ».

En République Démocratique du Congo, les communautés tutsies continuent de faire l’objet de discours de haine, de discrimination, d’hostilité et de violence généralisés, enracinés dans l’idéologie du génocide ravivée par la milice génocidaire FDLR et adoptée par les dirigeants et l’appareil de sécurité congolais. Les personnes responsables de ces crimes ne sont pas tenues pour responsables par le gouvernement congolais.

 Au Rwanda, on compte plus de 72 000 réfugiés congolais qui ont fui les différents épisodes de violence depuis 1996.

Sénégal : première vente aux enchères des avoirs criminels

Les profits générés seront reversés au Trésor public, a indiqué le directeur général de l’Office national de recouvrement des avoirs criminels (Onrac), Mor Ndiaye.L’esplanade du Musée des civilisations noires de Dakar a accueilli, ce jeudi 19 janvier 2023, des objets tout particuliers. En lieu et place des œuvres d’arts, y sont exposées des voitures de tout genre, mais aussi des motos sportives. Non immatriculées et non dédouanées pour la plupart, elles ont été saisies ou confisquées par la justice sénégalaise dans le cadre de procédures pénales. Ces biens sont vendus aux enchères par l’Office national de recouvrement des avoirs criminels (Onrac).

« Ces biens ont été saisis sur des criminels et délinquants qui se sont adonnés à des abus de confiance, des escroqueries, des détournements de deniers publics… », a déclaré le directeur général de l’Onrac, Mor Ndiaye, précisant que la vente concerne « plus d’une cinquante de biens constitués de véhicules de luxe, de motos, de téléphones portables, de téléviseurs, d’ordinateurs portables high tech et bien d’autres lots ». 

Ces avoirs saisis sont répartis en deux catégories. La première concerne les biens dont le résultat de la vente est placé sous une consignation provisoire en attendant l’issue de la procédure. Il s’agit de la dépossession temporaire. 

« Si d’aventure il y a une condamnation définitive, ces montants seront virés dans les caisses de l’Etat par le truchement du trésor public. Si entre temps il y a une ordonnance de non-lieu ou une décision de relaxe ou d’acquittement, ces montants seront restitués à leur propriétaire légitime. La restitution ne sera plus en nature parce que le bien a été déjà vendu, mais une restitution en valeur », a expliqué le DG de l’Onrac.

La seconde catégorie porte sur les biens confisqués à la suite d’une décision définitive de justice. « Dans ce cas, l’argent de la liquidation est directement reversé dans les caisses de l’Etat », a indiqué Mor Ndiaye.

Toutes les dispositions ont été prises, d’après le magistrat, pour que les acquéreurs de ces biens n’aient pas de crainte ou d’inquiétude sur la sûreté des articles qu’ils achètent.  « C’est l’Etat qui vend et toute la documentation qui sied a déjà été préparée. Les futurs propriétaires pourront se rapprocher du commissaire-priseur ou des services de l’Onrac pour régulariser leur bien », a-t-il dit. 

Selon le ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, c’est la première fois qu’une telle vente aux enchères est organisée au Sénégal. A l’en croire, cela répond à la nécessité de désengorger les cours des tribunaux, commissariats de police et garnisons de gendarmerie. De même, cette vente permet de valoriser ces biens au profit de l’Etat. 

« Le principe qui gouverne tout cela est que le crime ne devrait jamais payer. La commission d’une infraction ne devrait jamais payer. Mais aujourd’hui, cela va payer pour l’Etat et les justiciables parce que si nous vendons et que nous reversons les profits dans les caisses de l’Etat, cet argent sera utilisé pour financer des projets de développement », a souligné Mor Ndiaye. 

Après Dakar, les équipes de l’Onrac procéderont, le 30 janvier prochain, à Kédougou (Sud-Est), à la deuxième vente aux enchères des avoirs criminels saisis. D’autres liquidation d’articles de ce genre suivront au fur et à mesure que des saisies seront réalisées par la Justice, a assuré le DG de l’Onrac. 

Ethiopie : les EAU vont développer deux centrales solaires photovoltaïques

L’Ethiopie a conclu un accord avec la société d’énergie renouvelable Masdar des Emirats arabes unis (EAU) pour développer conjointement deux centrales solaires photovoltaïques d’une capacité combinée de 500 mégawatts (MW).Le ministre éthiopien des Finances, Ahmed Shide, et le directeur exécutif de Masdar, Fawaz Al Muharrami, ont signé l’accord en marge de la « Semaine de la durabilité 2023 » qui se tient à Abu Dhabi, a déclaré mercredi le ministère éthiopien des Affaires étrangères dans un communiqué.

Selon les termes de l’accord, les deux parties vont développer conjointement deux projets d’énergie solaire en Éthiopie, d’une capacité totale de production d’électricité de 500 MW.

Le Premier ministre Abiy Ahmed a eu le plaisir d’assister à la signature de l’accord en compagnie du président des Émirats arabes unis, le cheikh Mohamed Bin Zayed, à Abu Dhabi mardi. Selon le Premier ministre, ces projets aideront l’Éthiopie à utiliser ses « ressources incomparables en énergie renouvelable ».

« L’objectif mondial d’émission nette zéro offre une grande opportunité économique d’exploiter nos ressources renouvelables et de garantir l’accès à une énergie abondante, propre et abordable pour l’Éthiopie et au-delà », a déclaré M. Abiy.

L’Éthiopie et les Émirats arabes unis ont récemment noué un partenariat stratégique visant à renforcer leurs liens commerciaux et d’investissement. Ce dernier accord devrait permettre d’élargir encore leur domaine de coopération.

Guinée : les alliés de Cellou Dalein en colère contre la transition

L’Alliance nationale pour l’alternance et la démocratie (ANAD) dénonce une justice de deux poids deux mesures contre le vice-président de l’UFDG, le parti de Cellou Dalein Diallo.Dans une déclaration datée du jeudi 19 janvier 2022, les alliés de l’ex-premier ministre déclarent avoir pris connaissance de la décision « inique » des autorités de faire annuler l’autorisation de sortie du territoire que le juge avait accordé à Dr. Fodé Oussou Fofana pour lui permettre de se rendre en France pour honorer un rendez-vous médical urgent.

Le vice-président de l’UFDG, avait une autorisation d’un juge de quitter le pays pour des « raisons médicales ». Après avoir obtenu cette autorisation du juge, son passeport lui avait restitué. Mais à la surprise générale, ce lieutenant de Cellou Dalein a été bloqué à l’aéroport après avoir accompli les formalités de voyage.

Fodé Oussou Fofana avait bénéficié de cette autorisation de voyager en même temps que El Hadj Mamadou Sylla, tous deux placés sous contrôle judiciaire depuis le 27 octobre 2022 après leur appel au soutien aux manifestations de FNDC, entité dissoute par les autorités.

Mais le mardi 17 janvier, suite à l’appel interjeté par le Procureur de la République devant la Cour d’appel de Cour de Conakry, Fodé Oussou Fofana et Mamadou Sylla ont tous été déboutés. Leurs autorisations de voyage étaient donc annulées. Sauf que Mamadou Sylla, président de L’UDG (union démocratique de Guinée) lui, a été autorisé finalement de voyager. Il a d’ailleurs quitté le pays en toute discrétion d’après nos informations.

Si les alliés de l’opposant se réjouissent de la possibilité donnée à Mamadou Sylla de voyager, ils s’interrogent toutefois sur les raisons qui ont conduit les autorités judiciaires à empêcher Dr. Fodé Oussou d’aller soigner son œil malgré l’urgence que revêt sa situation. C’est pourquoi, « L’ANAD condamne énergiquement cette décision inhumaine et discriminatoire à motivation politique » peut-on lire dans leur déclaration.

Ils ajoutent que « cette justice de deux poids, deux mesures, qui ménage allègrement les amis du CNRD et accable excessivement ceux qu’il considère comme ses adversaires, relève d’une stratégie politicienne ignominieuse et expose la santé d’un citoyen à un risque d’une dégradation majeure en l’occurrence la perte de son œil et donc de son intégrité physique » dénonce l’Alliance dirigée par Cellou Dalein Diallo.

Ces sympathisants de Cellou Dalein Diallo attirent l’attention de l’opinion publique nationale et internationale sur le caractère désormais systématique des violations des droits et libertés des citoyens en Guinée et, plus grave, sur l’utilisation abusive de la justice pour neutraliser, y compris physiquement, ceux qui dénoncent et s’opposent à la mauvaise gestion de la transition.

« L’ANAD en appelle au sens de la responsabilité et de la justice du peuple de Guinée qu’elle invite à se mobiliser pour briser le cycle infernal du terrorisme d’État qui s’enracine profondément dans notre pays » ont écrit les alliés de l’ex candidat malheureux aux élections de 2010.

L’ANAD de Cellou Dalein avait boudé le dialogue inter-guinéen initié par les autorités le 25 novembre 2022. Toutefois, la Cored, coalition dirigée par Mamadou Sylla avait-elle pris part aux travaux de ce dialogue dont le rapport définitif a été remis le mardi 20 décembre 2022 au président de la transition Mamadi Doumbouya,

Hévéa ivoirien : la SAPH décroche la certification Top Employeur

La Côte d’Ivoire, qui produit 70% du caoutchouc africain avec 1,100 million de tonnes par an, fait face à un défi de transformation et de commercialisation de sa production.Le pays veut atteindre pour la campagne 2022 une production de 1,2 à 1,5 million de tonnes, afin de s’installer au 3e rang à l’échelle mondiale. Des efforts restent à faire pour amener la filière à davantage de compétitivité et créer de la plus-value.   

Dans ce contexte, il a été lancé la phase pilote du projet de certificat foncier, en cours d’achèvement, qui enregistre seulement près de 7.000 souscripteurs sur 120.000 producteurs. Ce qui requiert une régulation du secteur en vue de capitaliser le potentiel de la filière.       

Pour évaluer son process de management en matière de ressources humaines, la Société africaine de plantations d’hévéa (SAPH), a engagé la certification de son environnement de travail. Le résultat a été rendu officiel, le mardi 17 janvier 2023 par le Top Employeur Institute.  

Le Top Employer Institute, l’autorité internationale qui certifie l’excellence des pratiques RH, a attribué la Certification Internationale Top Employeur Côte d’Ivoire 2023 à la SAPH qui obtient cette certification aux standards internationaux pour la deuxième année consécutive avec un score en hausse par rapport à l’année 2022.

Par cette distinction renouvelée, la SAPH (filiale du groupe SIFCA), maintient son positionnement dans le classement très restreint des entreprises de Côte d’Ivoire qui ont atteint l’excellence en matière de conditions de travail de ses collaborateurs.

Cela vient confirmer le haut niveau d’attachement de l’entreprise pour le capital humain et une culture RH, résolument centrée sur la promotion d’un environnement de travail sain et sécurisé, le développement des compétences par la formation, et la promotion des mobilités professionnelles en lien avec les besoins.

Islam: Le Cheikh Ibn Bayyah, une riposte africaine à l’extrémisme

L’érudit d’origine mauritanienne qui fait autorité dans le monde musulman est l’initiateur de la Conférence pour la paix en Afrique de Nouakchott, désormais un événement très couru sur le Continent.C’est un ballet singulier de personnalités qui a défilé du 17 au 19 janvier 2023, au Palais Al Mourabitoune de Nouakchott, à la périphérie de la capitale mauritanienne, où se déroulait la troisième édition de la « Conférence pour la Paix en Afrique ». 

Ce forum, rare sur le continent, qui réunit autour de dizaines de sommités religieuses du monde musulman, des politiques, des diplomates, des experts et des journalistes venus du monde entier, est destiné à réfléchir sur les ripostes possibles au phénomène de l’extrémisme. 

Signe de l’importance grandissante de cette rencontre, le président nigérian Muhammadu Buhari a assisté à la cérémonie d’ouverture, en présence de son homologue mauritanien Mohamed Ould Ghazouani, tandis que ses homologues Mohamed Bazoum du Niger et Paul Kagamé du Rwanda s’y sont virtuellement invités en délivrant des messages par vidéo. 

L’initiateur de ce forum est l’érudit d’origine mauritanienne, Cheikh Abdallah Ibn Mahfoudh Ibn Bayyah, 88 ans, basé entre l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis, dont la production intellectuelle est très suivie dans le monde musulman où ses avis font autorité. Actuellement président du Conseil de la Fatwa des Émirats arabes-unis, le religieux qui fut longtemps professeur à l’Université du Roi Abdulaziz de Djeddah, a été durant les années 1970 ministre de la Justice dans la régime du père de l’indépendance de la Mauritanie, Moktar Ould Daddah au pouvoir de 1958 à 1978.  Issu d’une grande famille d’érudits de l’Est mauritanien, près de la frontière malienne, cet adepte de la confrérie soufie la Chadhilia ( une branche de la Qadiriyya) est l’une des rares sommités religieuses musulmanes influentes dans  les pays du Golfe qui n’est pas issue des courants wahabbites ou salafistes.

Ce polyglotte, aussi bien à l’aise en arabe qu’en français, a connu une consécration planétaire lorsque Barack Obama, alors président des Etats-Unis d’Amérique,  l’a cité lors d’un célèbre discours devant le Conseil de sécurité de l’Onu en 2014, en le donnant comme l’exemple même du guide religieux éclairé. Mais Ibn Bayyah est surtout célèbre pour avoir émis une fatwa qui a eu un immense impact dans le monde musulman, intitulée « Ceci n’est pas le chemin du paradis », qui démonte, sur la base d’un argumentaire islamique implacable les thèses radicales de  l’Organisation de l’Etat islamique qui déstabilisent une partie importante des pays musulmans. Le Mauritanien est aussi connu pour avoir  porté la contradiction lors des « Printemps arabes » à feu Youssef Al Qaradawi, célèbre prédicateur proche de la puissante confrérie des « Frères musulmans » et star incontestée de la chaîne qatarie Al Jazira. Alors que l’égyptien naturalisé qatari, donnait sa bénédiction aux soulèvements  qui allaient emporter plusieurs régimes arabes, Ibn Bayyah prenait son contre-pied en prônant la reforme au lieu de la révolution, disant en substance que même un mauvais gouvernement est préférable au désordre et à la Fitna (discorde). 

L’une des spécificités de la Mauritanie est que ce pays, par le prestige et le rayonnement intellectuel dont jouissent dans les pays musulmans certains de ses ressortissants, est en train de développer à bas bruit un véritable soft power religieux. Outre le cheikh Ibn Bayyah, la Mauritanie est aussi le pays de naissance  de Mohamed El Hassan Ould Dadaw, un des principaux guides religieux de la version mauritanienne des Frères musulmans, le Tawassoul, qui est aussi un des idéologues les plus influents de la confrérie des « Frères »  et de leurs alliés au pouvoir, dont l’Emir du Qatar et le président truc Recep Tayyip Erdogan.

Un peu plus controversé, Mahfoudh Ould al-Walid, alias « Abou Hafs Al Mouritani», lui aussi natif du « pays aux million de poètes », surnom de la Mauritanie dans le monde arabe, était l’ami, le maitre spirituel et le conseiller d’Oussama Ben Laden, le fondateur d’Al Qaïda dont il était d’ailleurs le numéro 3 dans la hiérarchie, avant de faire amende honorable et de rompre avec le jihadisme. Un épisode raconté par le journaliste Lemine Ould M. Salem dans un livre de référence,  « L’Histoire secrète du djihad. D’Al-Qaïda à l’État islamique »,  paru en 2018 aux éditions Flammarion, révèle un détail peu connu du grand public, mauritanien et sénégalais notamment  Abou Hafs dont le père possédait plusieurs commerces entre les deux rives du Fleuve Sénégal, a été apprenti boutiquier à…Rufisque !

RDC: le grand retour l’artiste JB Mpiana

Dix ans après son dernier album, l’artiste congolais JB Mpiana signe son retour avec un nouvel opus intitulé « Balle de Match ».C’est officiel, Jean-Bedel Mpiana wa Tshituka dit JB Mpiana, artiste chanteur, auteur-compositeur congolais, a signé le 24 décembre dernier son grand retour discographique chez Universal Music Africa, avec un album intitulé ‘’Balle de match » Volume 1. Cet opus, produit par Bebert Etou Prod et signé en licence chez Universal Music Africa, déjà disponible sur toutes les plateformes de distribution musicale, est une belle œuvre musicale 100% Rumba classique.

Un retour discographique qui valait l’attente. 10 ans après son dernier album, celui qu’on appelle Salvatora de la Patria et qui détient plus d’une vingtaine de palmes d’Or au Congo, revient avec un bijou composé de belles mélodies dont lui seul a le secret. On retrouve dans cet album une rumba purement classique avec des danses mythiques telles que le Zebuka, entendez la danse du jeu de rein ; Sur cet album de belle facture, JB Mpiana a eu l’apport et l’expertise de musiciens de renoms tels que Atshuda Bofili, Jules Kibens, JD Loko etc. de fins connaisseurs de la rumba congolaise.

À travers ce projet discographique, Universal Music Africa, leader de la production et de la distribution musicale en Afrique francophone, veutrévéler de forte belle manière le puriste de la Rumba qu’est JB Mpiana. « Il fait partie de l’élite de la musique congolaise et africaine. Pour nous, il était très important de le repositionner sur l’échiquier musical pour remettre les pendules à l’heure. Nous travaillons à ce que cet album soit l’un des plus visibles de cette année 2023 et JB Mpiana réserve de grandes surprises à tous ses fans. » confie Franck KACOU, Directeur Général d’Universal Music Africa.

C’est donc à la satisfaction totale de millions de fans présents sur toute la planète que l’initiateur du Ndombolo revient plus fort que jamais. « C’est vrai que 10 ans peuvent paraître longs, mais il nous fallait prendre le temps nécessaire pour sortir une œuvre parfaite. Mes fans et les amoureux de la Rumba mature et impériale, méritent des sonorités de qualité et je sais respecter toutes ces personnes qui me donnent autant d’amour. » a déclaré le patron de l’orchestre Wenge BCBG, le nec plus ultra de la musique congolaise, sous l’œil bienveillant de son producteur et manager Bebert ETOU.

JB Mpiana n’est pas la seule virtuose et star africaine d’Universal Music Africa. La Major a également dans son écurie de grands noms tels que le Camerounais Cysoul, l’étoile montante du rap ivoire Suspect 95, le duo Togolais Toofan, le prodige malien Sidiki DIABATE, le rossignol Singuila, le célèbre groupe congolais Extra Musica Nouvel Horizon et bien d’autres qui feront parler d’eux cette année.

Pour Pit Baccardi, Directeur du Label et du Publishing de la Major, ce positionnement d’Universal Music Africa a pour but de soutenir le talent et l’envergure d’artistes africains, prêts à conquérir le monde, « Les artistes locaux africains peuvent avoir le même rayonnement que les artistes européens. À Universal Music Africa, nous poussons cette dynamique qui est de vulgariser le talent made in Africa et de l’exporter hors des frontières africaines. » A-t-il déclaré.

On peut s’attendre à de belles actions de promotions de l’album ‘’Balle de match » dans toutes les capitales et grandes villes africaines, avec en prime de grands concerts live de cet artiste intemporel.

Découverte de charniers dans l’Est de la RDC

Des dizaines de fosses communes de civils ont été découvertes dans l’est rétif de la République Démocratique du Congo, selon un responsable de la mission de l’Onu dans la région.Le porte-parole de l’Organisation des Nations-Unies (Onu) , Farhan Haq, a déclaré que les soldats de la paix qui ratissent la région instable de l’Ituri avaient découvert au moins plusieurs dizaines de sites d’enterrement collectif contenant les corps de 42 personnes, dont des femmes et des enfants.

Les victimes, presque toutes des civils, ont pu être tuées lors des récents troubles en Ituri, région infestée de milices armées.

Selon le fonctionnaire de l’Onu, la plupart des corps ont été retrouvés dans des sites situés dans et autour du village de Nyamamba.

Il y avait également une fosse commune contenant sept corps de victimes masculines dans le village de Mbogi, près duquel des escarmouches avaient eu lieu ces derniers mois entre des éleveurs de bétail et des agriculteurs appartenant respectivement aux communautés Hema et Lendu.

La zone où les fosses communes ont été découvertes se trouve à environ 30 kilomètres à l’Est de la capitale provinciale de l’Ituri, Bunia.

Haq a déclaré que les forces de maintien de la paix de la Mission de l’Organisation des Nations-Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) avaient lancé une enquête dans la région ces derniers jours après avoir été informées d’un possible massacre de civils.

Des témoins ont désigné des hommes armés de la Coopérative pour le développement du Congo (CODECO) comme étant à l’origine des meurtres qui auraient eu lieu le week-end dernier.

Cette découverte coïncide avec les tensions persistantes dans l’est de la RD Congo où une rébellion impliquant le mouvement rebelle M23 contre l’armée régulière congolaise fait toujours rage.

RCA : signature d’un contrat d’objectifs entre Bea-Rex football association

Le 17 janvier 2023, un contrat d’objectifs a été signé entre le ministère de la Jeunesse, des Sports et de l’Education civique et Bea-Rex football association.

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Sénégal : Ousmane Sonko renvoyé devant la chambre criminelle

Le renvoi devant la chambre criminelle de l’affaire « Sweet Beauté », du nom du salon de massage dakarois où l’opposant Ousmane Sonko est accusé de viols et menaces de mort par une ex-employée, est le sujet le plus traité par les quotidiens sénégalais reçus jeudi à APA.Du « salon » de massage Sweet Beauté aux « chambres » criminelles du tribunal de Dakar : Bés Bi note que l’opposant Ousmane Sonko est « renvoyé en procès » dans l’affaire de viols et menaces de mort dont l’accuse la jeune masseuse Adji Sarr. Avocat de la partie civile, Maître El Hadj Diouf « crie victoire ». De son côté, « la défense peaufine sa stratégie » pour tirer d’affaire le leader de Pastef (Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité) dont l’avenir politique est « en question », selon le journal.

EnQuête prédit « un procès toxique » après que « le Doyen des juges Maham Diallo a envoyé Sonko en procès pour viols et menaces de mort ». Le journal précise qu’« un passage en prison n’est pas obligatoire pour Ousmane Sonko » malgré la lourdeur des charges qui pèsent sur lui. Alors que la date des audiences n’est pas encore fixée, « Me El Hadj Diouf crie victoire ».

Consultant en droit, Me Al Amath Thiam précise dans Sud Quotidien que « c’est le parquet qui fixe les dates d’audience ». « Selon les dispositions de l’article 175 du code de procédure pénale, la prise de corps doit précéder l’ordonnance de renvoi. (…) Le président du tribunal choisit les magistrats qui vont siéger en se basant sur leur expertise en matière de viol », souligne-t-il.

Le Quotidien écrit pour sa part que la gérante du salon de massage Sweet Beauté, Ndèye Khady Ndiaye, est « renvoyée également en procès ». Avec Ousmane Sonko, ils « auront à faire face à leur accusatrice, Adji Sarr. « Ce que le leader du parti Pastef a voulu éviter par tous les moyens aura bien lieu, la nouvelle guerre des trois », indique le journal.

Sur la mise en œuvre des mesures d’urgence de la sécurité routière, Le Soleil rappelle que « l’Etat reste ferme ». Ainsi, « le gouvernement est invité à appliquer toutes les mesures validées en Conseil des ministres ». Ce qui met certains transporteurs dans tous leurs états. Ils ont décrété une grève illimitée depuis hier. « Les cars +Ndiaga Ndiaye+ désertent » là où les bus « Dakar Dem Dikk et d’Aftu assurent difficilement » la desserte des populations, constate le quotidien national.

En football, Stades digère difficilement le revers de l’équipe nationale locale hier face à l’Ouganda (0-1), notant que « le Sénégal a vu rouge à Annaba », en Algérie où se tient l’édition 2023 du Championnat d’Afrique des nations (Chan), une compétition réservée aux footballeurs évoluant dans les championnats de leur pays. Selon le quotidien sportif, les Lions locaux tenaient le bon bout face aux Cranes en obtenant même un « penalty raté ». Ils concéderont par la suite un « but contre le cours du jeu » et une « expulsion ».

Le sélectionneur sénégalais, Pape Thiaw, n’est pas abattu malgré tout même si une victoire aurait permis à son équipe de passer au second tour après un premier succès (1-0) face à la Côte d’Ivoire. « On va se relever très vite », a promis l’ancien attaquant de la génération 2002 qui a qualifié le Sénégal pour la première fois à une finale de Coupe d’Afrique et à un quart de finale de la Coupe du monde.