Sénégal: la bataille des chiffres pour les législatives à la Une

Les journaux sénégalais parvenus à APA ce mardi 2 août 2022, décryptent les résultats provisoires des élections législatives du 31 juillet 2022.« La guerre des chiffres », titre Sud Quotidien. Le journal parle d’un bras de fer entre pouvoir et opposition autour du verdict des urnes.

Dans Walf Quotidien, l’inter-coalition de l’opposition Yewwi-Wallu brandit 83 députés lors de ces législatives. Selon son mandataire Déthié Fall, l’opposition a gagné 55 sièges sur les 112 sièges qui étaient en compétition.

Dans le même journal, la tête de liste nationale de Benno Bokk Yakaar (Uni pour l’espoir), majorité présidentielle, « retoque » ses chiffres. Aminata Touré revendique aussi 83 députés mais reconnaît que BBY n’a pas gagné les départements Goudomp et l’Afrique du nord.

Ce qui fait dire à EnQuête que la « guerre des chiffres continue », BBY clame la majorité absolue (83 sièges) tandis que Yaw-Wallu revendique le même chiffre.

Dans le journal L’AS, Aminata Touré « récuse toute possibilité de cohabitation ». Ce à quoi Dethie Fall répond dans le même journal en affirmant que l’opposition détient la nouvelle majorité à l’Assemblée nationale.

« Après BBY, Yewwi Askan Wi réclame la victoire », soutient Vox Populi. Mimi Touré dément l’opposition, « nous restons majoritaires », soutient-elle dans le journal.

Dans les colonnes du journal, le beau-frère du président de République et maire de la ville de Saint-Louis, Mansour Faye, reconnaît sa défaite.

Selon Le Quotidien, on se dirige vers un « second tour ». Le journal fait allusion au « contentieux électoral » après le scrutin du 31 juillet.

Après ces législatives, deux fauteuils sont en jeu : le Perchoir et le Premier ministre, selon Bés Bi, Le Jour. YAW-Wallu revendique 83 sièges vise la présidence de l’Assemblée nationale et garde le silence sur le poste de PM. Tandis que BBY s’accroche à sa « majorité ».

« La victoire du peuple », lance L’Observateur, qui souligne qu’après deux alternances, le pays pourrait vivre sa première cohabitation.

Le Soleil reste prudent et indique que « le suspense persiste ». Majorité et opposition réclament la victoire, informe le quotidien national. Par ailleurs, la mission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), salue la maturité du peuple sénégalais.

Côte d’Ivoire : Guillaume Soro doit « faire profil bas » face à Ouattara (KKB)

Le ministre ivoirien de la Réconciliation et de la cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin dit « KKB », a estimé lundi que l’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, doit « faire profil bas » face à Alassane Ouattara, avec qui il est en froid.

M. Kouadio Konan Bertin s’exprimait à l’occasion la conférence inaugurale de la Tribune politique de l’organisation de la presse diplomatique et politique de Côte d’Ivoire (OP-DP-CI) autour du thème « Réconciliation et cohésion nationale en Côte d’Ivoire : « les raisons d’y croire », à la Maison de l’entreprise à Abidjan.

« Si Alassane est le père de Soro et je confirme que c’est son père, alors si j’aime Guillaume Soro, comme je prétends l’aimer là, je ne peux pas lui donner un autre conseil en dehors de ce que lui-même m’a donné en son temps, à savoir que face à Alassane, c’est à lui de faire profil bas », a dit KKB.

Selon le ministre de la Réconciliation et de la cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin, « il y a un seuil qu’on ne franchit pas quand on est opposé à son père, dans les discours. On n’aide pas Soro Guillaume si on prétend l’aimer en l’exhortant à raidir sa position face au président de la République ».

« Il suffit que cette dose d’humilité habite mon frère Guillaume. J’ai essayé de le voir, mais jusque-là je n’ai pas encore réussi (…); mais si nous sommes face à face, je lui dirai ce que je crois qu’un ami et frère doit dire à un autre frère quand tu es dans cette situation ».

M. Kouadio Konan Bertin a insisté, que pour sa part, il inviterait son frère Guillaume Soro à saisir « la main tendue du président Alassane Ouattara ». Si le chef de l’Etat ivoirien l’a fait pour l’ancien président Laurent Gbagbo, « il n’y a pas de raison que ça soit autrement » pour l’ancien président de l’Assemblée nationale.

« Vous ne pouvez pas être en train d’écrire pour soutenir Guillaume dans les positions incendiaires et puis accuser par la suite Alassane Ouattara de ne rien faire pour que Guillaume Soro soit dans le processus (de réconciliation), je trouve que ce n’est pas honnête, alors que nous savons tous que c’est comme cela que ça va finir », a-t-il lancé à l’endroit des journalistes.

« Pourquoi vouloir coller à la peau de Guillaume (…) d’espérer qu’il renverse Ouattara; donc c’est lui qui est tout le temps là pour renverser les régimes. Non, ce n’est pas ça Guillaume, pourquoi lui coller cela à sa peau », a-t-il poursuivi, disant que « c’est un ami, c’est un frère » à qui il parle avec le cœur.

M. KKB, ministre de la Réconciliation et de la cohésion nationale, nommé depuis le 15 décembre 2020, a confié avoir été dans le Tchologo, la région natale de M. Soro, située dans le Nord. Il a dit savoir la position de ses parents qui ne vont jamais accepter de voir leur fils dans un « bras de fer face à Alassane Ouattara ».

L’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, est actuellement hors de la Côte d’Ivoire. Après son refus de rejoindre le Rhdp (pouvoir), le parti de Alassane Ouattara, les relations se sont dégradées avec son mentor.

L’égyptien al-Zawahiri, chef d’Al Qaida est mort

Ayman al-Zawahiri avait pris la tête d’Al Qaïda après la mort du fondateur de l’organisation jihadiste, le saoudien Oussama Ben Laden.Émir d’Al Qaïda, l’égyptien Ayman al-Zawahiri a été tué « dans une frappe aérienne sur Kaboul », a annoncé le président américain Joe Biden lundi premier août, tard dans la soirée.
Selon Zabibulah Mujahid, porte-parole de l’Émirat d’Afghanistan, nouvelle appellation de ce pays d’Asie-centrale contrôlé à nouveau par les Taliban depuis un an, après y avoir été chassés du pouvoir par une offensive militaire américaine en riposte contre les attaques d’Al Qaida aux États-Unis le 11 septembre 2001, une frappe a effectivement été menée sur une maison du quartier de Sherpur de la capitale afghane.
« L’assassinat du chef d’Al-Qaida Ayman al-Zawahri s’est produit à 6 heures du matin, heure de Kaboul, le samedi 30 juillet, a déclaré un haut responsable de l’administration.
Il a été tué avec deux missiles Hellfire sur le balcon d’une maison sécurisée où lui et sa famille vivaient depuis l’année dernière. Aucun autre n’a été tué », a détaillé sur Twitter, Kim Zetter, journaliste d’investigation, spécialiste de cybersécurité et des questions de sécurité nationale américaine.
Agé de 71 ans, Ayman al-Zawahiri avait pris la tête d’Al Qaïda après la mort du fondateur d’Al Qaida, le saoudien Oussama Ben Laden, lui aussi tué en mai 2011 par une opération des forces spéciales américaines à Abbottabad, au Pakistan voisin.
Figure importante du jihad mondial, il est impliqué dans les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats Unis. Pour cela, sa tête était mise à prix par le Département d’Etat américain qui offrait jusqu’à 25 millions de dollars pour toute information conduisant à son arrestation ou sa condamnation.
Le jihadiste egyptien a également joué un rôle prépondérant dans le rapprochement entre le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) et Al Qaida. Le GSPC est devenu depuis janvier 2007 Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) dont le groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM) dirigé par le touareg malien Iyad Ag Ghali est la filiale sahélienne, très active au Mali et dans les pays voisins. 

Festival National du Film de Tanger: Composition des jurys

Le jury de la compétition long métrage de fiction de la 22ème édition du Festival National du Film, prévue du 16 au 24 septembre 2022 à Tanger, sera présidé par Driss Anouar, expert sectoriel audiovisuel, ancien Directeur Général Adjoint en charge de la Technique et de la Production de la deuxième chaîne de télévision marocaine (2M), indique lundi un communiqué du Centre Cinématographique Marocain (CCM), organisateur du Festival.Il sera entouré du Cinéaste et chorégraphe Lahcen Zinoun, de l’universitaire, écrivaine et poète Touria Majdouline, de l’universitaire et critique de cinéma Mohamed Tarrous, du journaliste, critique de cinéma Bilal Marmid, de l’écrivaine Bouchra Boulouiz et de l’auteur-compositeur Belaid El Akkaf.

Pour ce qui est du  jury de la compétition court métrage de cette édition, il sera présidé par la réalisatrice Layla Triqui. Elle sera entourée de la réalisatrice et chef monteuse Ghizlane Assif de la journaliste Ikram Zaid, du chroniqueur poète Mohamed Abid et de la Costumière et créatrice de costumes Bouchra Boumarej.

Quant au jury de la compétition long métrage documentaire de cette édition, il sera présidé par le réalisateur Daoud Aoulad Syad. Il comprend aussi Mariem Ait Belhoucine, professeure en journalisme et Docteur en cinéma et Abdelwahab Sibaouaih Docteur en lettres, collectionneur de manuscrits et d’archives

Les trois jurys décerneront 19 prix, répartis entre les trois compétitions. Il s’agit de:

A – Compétition de longs métrages de fiction :

1)       Grand Prix

2)       Prix de la production

3)  Prix spécial du jury

4)  Prix de la première œuvre

5)  Prix de la réalisation

6)  Prix du scénario

7)  Prix du 1er rôle féminin

8)  Prix du 1er rôle masculin

9)  Prix du 2ème rôle féminin

10)  Prix du 2ème rôle masculin

11)  Prix de l’image

12)  Prix du son

13) Prix du montage

14) Prix de la musique originale

B – Compétition de courts métrages :

1) Grand Prix

2) Prix spécial du jury

3) Prix du scénario

C – Compétition de longs métrages documentaire :

1) Grand Prix du documentaire

2) Prix spécial du jury

Aimee Cutrona, nouvelle chargée d’Affaires de l’ambassade US au Maroc

Aimee Cutrona est la nouvelle chargée d’Affaires de l’ambassade américaine au Maroc. La diplomate vient de prendre ses fonctions ce lundi 1er aout, a annoncé l’ambassade américaine dans un communiqué.Elle remplace ainsi David Greene, qui a quitté son poste en juillet 2022.

Avant d’arriver à Rabat, Mme Cutrona a occupé le poste de secrétaire d’Etat-adjointe pour les Affaires du Levant. Elle a également été directrice du Bureau des Affaires du Levant au Département d’Etat américain, et cheffe de mission adjointe à l’ambassade des Etats-Unis au Bahreïn, de 2016 à 2019.

Mme Cutrona a entamé sa carrière diplomatique en 1999, d’abord à Addis-Abeba en Ethiopie, puis au Salvador, au Qatar et en Egypte, souligne-t-on dans le communiqué.

Elle a aussi occupé plusieurs responsabilités au niveau central à Washington.

Mme Cutrona est lauréate du Smith College et titulaire d’un master en Relations internationales et gestion des conflits de la Johns Hopkins School of Advanced International Studies.

Guinée : la Cédéao « préoccupée » par la montée des tensions sociopolitiques

De violentes manifestations se sont déroulées la semaine dernière à Conakry, la capitale.La Guinée a renoué avec la violence. Les manifestations voulues pacifiques par le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) ont été violemment réprimées par les forces de l’ordre. Le bilan des deux jours de contestations, jeudi et vendredi, fait état de cinq morts, de nombreux blessés et plusieurs biens saccagés.

Foniké Mengué, Coordinateur national du FNDC, a été interpellé dans la nuit de vendredi à samedi à son domicile par un groupe de militaires encagoulés et armés. Ibrahima Diallo, le responsable des opérations du FNDC et Saïkou Yaya Barry, Secrétaire Général de l’Union des Forces Républicaines (UFR), le parti de l’opposant Sidya Touré, ont eux-aussi été arrêtés. Tous ont été conduits ce lundi au Tribunal de première instance de Dixinn pour être entendus avant d’être placés sous le mandat de dépôt.  

Dans un communiqué diffusé aujourd’hui, « la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) exprime sa profonde préoccupation face à la montée des tensions sociopolitiques en Guinée et déplore les violences ».

L’organisation régionale demande la libération des détenus et l’ouverture rapide d’une enquête sur les circonstances ayant conduit à ces malheureux incidents en vue de traduire les auteurs en justice.

Par ailleurs, la Cédéao appelle les autorités de transition guinéennes, la classe politique et la société civile à engager un dialogue inclusif afin de désamorcer la tension et de convenir d’un calendrier et de modalités raisonnables pour le rétablissement pacifique de l’ordre constitutionnel.

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest se dit en outre « pleinement engagée » à soutenir la Guinée dans cette entreprise, notamment par le biais de la médiation dirigée par l’ancien président béninois, Boni Yayi.

Mali : Boubou Cissé clame son innocence

L’ancien Premier ministre malien est sous le coup d’un mandat d’arrêt international pour « faux, usage de faux et atteinte aux biens publics ».Depuis la chute d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) dont il fut le Premier ministre, le 18 août 2020, Boubou Cissé ne s’était plus exprimé publiquement. Ce lundi, il a rompu le silence à travers un communiqué pour se disculper dans l’affaire de l’achat de véhicules blindés à la société sud-africaine Paramount. Une transaction de 60 millions de dollars, soit 37 milliards F CFA.

« Contrairement à ce que veulent croire les personnes chargées d’instruire le dossier, je n’ai en aucun cas posé un acte illégal dans l’exercice de mes fonctions », affirme Boubou Cissé puisqu’étant seulement ministre des Mines « au moment de la conclusion du marché, en octobre 2015 ». 

En exil en Côte d’Ivoire, l’ex-dirigeant malien explique qu’il n’a « jamais cherché à fuir (ses) responsabilités ou à échapper à (ses) devoirs de justiciable, pour autant que la justice de (son) pays demeure indépendante et impartiale ».

Pour Boubou Cissé, c’est la « visite musclée des forces de l’ordre à son domicile en décembre 2020 » suite à l’affaire dite « complot contre le gouvernement » et les « pressions » exercées sur sa famille qui l’ont poussé à s’éloigner « momentanément » du Mali.

De plus, il soutient que son absence « obéit à la volonté d’observer une posture de réserve afin de permettre aux autorités de la transition d’oeuvrer au plus vite pour le rétablissement des équilibres socio-politiques nécessaires au retour rapide à un ordre constitutionnel régulier ».

Par conséquent, selon l’ex-Premier ministre, « il ne faudrait donc pas que la justice malienne, qui a toujours été digne, puisse faire l’objet d’une instrumentalisation et ainsi
détourner l’opinion publique des vrais enjeux du moment en matière sécuritaire, sociale et économique ».

Le mandat d’arrêt international émis par la justice malienne concerne également deux autres anciens ministres d’IBK et un Directeur de banque. Boubou Cissé, pour sa part, est aussi dans le collimateur du parquet de la Commune IV de Bamako à cause d’un enregistrement téléphonique dans lequel il aurait parlé en mal de la junte malienne avec Alassane Ouattara, le président de la Cote d’Ivoire.

Côte d’Ivoire : une vingtaine de morts dans un accident

Un accident de la circulation a fait, ce lundi 1er août 2022, 21 morts.Le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) souligne que le drame est survenu dans une collision entre un camion et un minicar, à Abobo, dans le Nord-Est d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne.

En Côte d’Ivoire, le ministère des Transports indique qu’il y a plus de 12.000 accidents de la circulation par an, constituant ainsi la première cause de mortalité chez les enfants et les jeunes âgés de 5 à 29 ans.

RCA : Arrivage de la deuxième vague des barges du carburant

Trois barges de carburant sont arrivées au port pétrolier de Kolongo en provenance de la République démocratique du Congo. L’annonce est faite ce 1er août par le département concerné.

Le directeur de Cabinet Alain Fidèle Kolongato, représentant le Ministre du Développement de l’Energie et des Ressources Hydrauliques ???????? ?????? ???? a fait une descente au port pétrolier de Kolongo à la Direction Générale de la SOCASP.

L’objectif de cette visite sur instructions du chef de département de l’énergie est de constater l’arrivage des barges en provenance de Kinshasa contenant des produits pétroliers à destination de la République Centrafricaine.

Au total trois (03) barges qui viennent d’arriver et dont deux (02) pour les produits supers et un pour le gazoil. Il s’agit de ???? ?? de super soit Un million setp cent cinquante mille litres (?.???.??? ??????) et ??? ?? de gazoil, soit sept cent cinquante mille litres (???.??? ??????).

Les opérations de dépotage ont démarré aussitôt l’arrivée des produits en vue de régler la situation de pénurie du carburant à Bangui et ses environs.

Notons que le Directeur de Cabinet était entouré de ses plus proches collaborateurs au cours de ce déplacement à la Société Centrafricaine de Stockage des Produits Pétrolier (??????).

 

Source : ministère de l’énergie et des ressources hydrauliques.

Le Rwanda signe un accord judiciaire avec le Zimbabwe

Kigali cherche à juger des auteurs présumés du génocide de 1994.L’accord signé, le 30 juillet 2022, vise à accélérer « deux affaires criminelles spécifiques », indique un communiqué de presse publié par le ministère rwandais des Affaires étrangères.

Les autorités rwandaises cherchent à obtenir l’extradition de personnes soupçonnées d’avoir commis le génocide et qui se trouvent depuis 1994 au Zimbabwe.

Selon le ministère rwandais de la Justice, le nouvel accord, qui intervient après deux ans de négociations, favorisera également l’entraide judiciaire entre le Rwanda et le Zimbabwe dans les affaires pénales.

Les autorités judiciaires rwandaises estiment que le Zimbabwe pourrait abriter autant de hauts gradés de l’armée rwandaise recherchés dans le cadre du génocide de 1994, qui a fait plus d’un million de morts.

Selon certaines sources, quelques-uns de ces anciens officiers supérieurs de l’armée rwandaise étaient basés à Harare, où ils auraient dirigé des entreprises commerciales florissantes. Ils auraient tous changé d’identité et pris de nouveaux noms.

Ils sont arrivés au Zimbabwe en 1996 après avoir été initialement basés dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).

En mai de cette année, le corps de Protais Mpiranya, l’ancien commandant de la garde présidentielle rwandaise inculpé de génocide, a été retrouvé enterré sous une dalle de pierre portant un faux nom dans la banlieue de Harare, que les enquêteurs de l’ONU ont retrouvé et identifié grâce à une piste essentielle trouvée sur un ordinateur confisqué.

Son corps a été exhumé à la demande des enquêteurs de l’ONU, et l’identité de Mpiranya a été confirmée par une analyse ADN.