RCA : une policière kidnappée dans la ville de Bangui

Une agente de la police nationale de la RCA, identifiée sous le nom de Mbari, a été kidnappée durant la nuit du 20 au 21 juin 2022 par des individus armés non encore identifiés par les forces de l’ordre.

Selon des informations parvenues à la rédaction de CNC, l’enlèvement de l’agente en question est survenu dans la nuit du 20 au 21 juin 2022 vers 3 heures du matin à son domicile du quartier Bakongo, dans le deuxième arrondissement de Bangui.

Des contacts réalisés auprès de différentes sources proches de la police nationale n’ont pas voulu se prononcer sur le dossier. Toutefois elles ont affirmé que les forces de l’ordre travaillent activement sur l’affaire.

Mais selon le témoignage de son mari, les assaillants portaient de tenue militaire. Ils ont cassé la porte principale avant de pénétrer par effraction dans la maison et demander immédiatement l’agente. Ils lui ont dit qu’elle doit venir avec eux pour être entendue par la gendarmerie nationale dans une affaire. Après hésitation, l’agente a refusé d’embarquer avec les assaillants.  Mais après avoir été menacée, elle montait dans le véhicule des assaillants et partir avec eux.

Les parents, de leur côté, l’ont cherché en vain. Ils ont contacté CNC pour un avis de recherche plus large.  Si toute personne a une information, veuillez contacter le service de police ou de la gendarmerie le plus proche de vous.

Source : Corbeau News

Coupe du monde 2022 : le Qatar interdit les rapports sexuels pour les non mariés

Le Qatar pays organisateur interdit tout rapport sexuel de personnes non mariés pendant la prochaine Coupe du monde, prévue du 21 novembre au 18 décembre 2022, sous peine de prison allant jusqu’à sept ans.

Pour stopper la débauche pendant la Coupe du monde, le Qatar est strict. Le pays de cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, l’émir du Qatar a décidé que les relations sexuelles seront officiellement interdites lors du tournoi, hormis pour les couples mariés, rapporte le Daily Star, un quatidien britanique. Car « les relations sexuelles hors mariage et l’homosexualité sont illégales au Qatar et chacune est passible d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à sept ans. Les responsables de la FIFA ont prévenu qu’il n’y aurait « aucune exception ».

Le quotidien cite une source policière Qatari : « le sexe n’était pas à l’ordre du jour, sauf si vous venez en couple. Il n’y aura certainement pas d’aventures d’un soir lors de ce tournoi. Il n’y aura pas de fête du tout, vraiment. Tout le monde doit garder la tête froide, sauf s’il veut risquer de se retrouver en prison. Pour la première fois dans l’histoire de la Coupe du monde, le sexe est interdit. Les supporters doivent être préparés. »

Pour rappel, l’émir du Qatar dans une déclaration laissait entendre que son territoire est ouvert à tout visiteur. Toutefois, il a demandé de respecter leur culture : « Nous vivons tous sur une même planète, mais chacun de nous a des cultures différentes. Nous accueillons tout le monde, mais nous attendons et nous voulons aussi que les gens respectent notre culture. »

RCA : évaluation des demandes d’agréments des sociétés du secteur pétrolier

La Commission interministériel d’agrément du secteur pétrolier, s’est réunie ce mardi 21 juin 2022, à l’effet d’évaluer les demandes d’agréments de deux sociétés du secteur pétrolier.

La réunion a été présidée par le ministère du Développement de l’énergie et des Ressources hydrauliques ???????? ?????? ????, par ailleurs président de la commission interministérielle d’agrément.

Cette rencontre a été rehaussée par la présence de deux autres membres du gouvernement notamment ?é? ?????????-?????? du Commerce et de l’Industrie, et ??????? ?????? ?????-????? en Charge des Transports et de l’Aviation Civile.

L’ordre du jour de cette réunion a porté essentiellement sur l’examen des demandes d’agréments des sociétés telles que : ?????? ????????? ???????????? et ????-?????. Ces deux sociétés demandent des agréments auprès du gouvernement pour s’investir en République Centrafricaine dans le secteur pétrolier.

Cette demande intervient au moment où le pays traverse les effets de la crise du carburant qui secoue le monde entier à l’heure actuelle.

RDC : la Communauté d’Afrique de l’Est annonce des mesures

Les dirigeants de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) veulent une action forte contre les discours de haine en République démocratique du Congo.Yoweri Museveni (Ouganda), Paul Kagame (Rwanda), Salva Kiir (Soudan du Sud), Antoine Felix Tshisekedi (RDC) et Evariste Ndayishimiye (Burundi) ont pris part à ce sommet sommet organisé par le président kenyan Uhuru Kenyatta. La Tanzanie était représentée par le Dr John Steven Simba Chawene, Haut-Commissaire.

Les dirigeants de l’organisation internationale, réunis à Nairobi, la capitale kenyane, ont discuté des problèmes de sécurité dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Ils ont appelé à « une action forte pour mettre fin à tout langage offensant, discours de haine, menaces de génocide et autres discours d’incitation politique ».

Selon les résolutions finales du sommet de la Communauté d’Afrique de l’Est, les chefs d’État se sont engagés à contribuer à la « réconciliation et à une paix durable » et sont déterminés à trouver « une solution rapide et durable au conflit en République démocratique du Congo », en particulier dans « les provinces du Nord et du Sud-Kivu ainsi que de l’Ituri ».

Une force régionale déployée en RDC

Ils ont apprécié la primauté de la constitution de la RDC et se sont engagés à maintenir un pays unifié et sûr, avec des institutions cohérentes et crédibles du gouvernement central exerçant une pleine autorité territoriale. Ils estiment que les moyens pacifiques restent la solution pour résoudre les conflits, selon la déclaration.

Parmi les autres résolutions du sommet, figure la création de la force régionale qui sera constituée en tant que force de la Communauté d’Afrique de l’Est, en vertu du protocole de la CAE sur la paix et la sécurité et de l’article 124 du traité de la CAE sur la paix et la sécurité régionales et de l’article 125 sur la coopération en matière de défense.

Il a déclaré que la force régionale proposée a reçu son mandat opérationnel et a détaillé sa structure opérationnelle pour les chefs d’État.

Les dirigeants régionaux ont demandé qu’un cessez-le-feu immédiat soit appliqué et que la cessation des hostilités commence immédiatement, y compris le retrait des positions récemment prises.

Ce faisant, le processus politique doit être intensifié par toutes les parties afin de permettre aux citoyens de la RD Congo de se sentir en sécurité et de pouvoir reprendre et poursuivre leurs activités sociales, culturelles et économiques respectives, indique la déclaration.

Ils ont également souligné que tout langage offensant, discours de haine, menaces de génocide et autres propos politiquement incitatifs doivent cesser et être découragés par toutes les parties.

La population de la RD Congo doit être encouragée à travailler ensemble afin de stabiliser l’est du pays pour qu’il prospère, a soutenu la communiqué.

Pour Kiev, l’Afrique est « l’otage » de la Russie

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est adressé, lundi 20 juin, aux membres de l’Union africaine (UA) en visioconférence depuis Kiev.Sollicitée par la présidence ukrainienne depuis avril, cette rencontre s’est finalement tenue hier à huis clos devant le bureau élargi de l’UA composé du président en exercice, du président de la commission et des ambassadeurs accrédités. Volodymyr Zelensky cherchait à mobiliser les dirigeants africains derrière son pays dans la guerre avec la Russie, lancée il y a plus de quatre mois. Elle est à l’origine de la crise sur l’approvisionnement normal des produits alimentaires et des engrais dans le monde, particulièrement sur le continent.

Le président en exercice de l’UA, le Sénégalais Macky Sall, s’était notamment rendu le 3 juin à Moscou pour demander une reprise des exportations des céréales russes et ukrainiennes, dont certains pays africains sont dépendants. L’Afrique, qui s’est déclarée neutre dans cette guerre, voulait à travers l’allocution du président Zelensky rééquilibrer une communication jusque-là essentiellement tournée vers Moscou.

Sur la crise alimentaire en cours, M. Zelensky a déclaré que « l’Afrique est l’otage de ceux qui ont commencé la guerre contre notre Etat », en référence à la Russie de son homologue Vladimir Poutine. Le niveau « injuste » des prix alimentaires « provoqué par la guerre russe (…) se fait douloureusement sentir sur tous les continents », a-t-il déploré.

Il s’est aussi lancé dans une offensive de charme. Après avoir rappelé la contribution de l’Ukraine aux missions de maintien de la paix en Afrique et les liens commerciaux qui l’unissent au continent, le président a annoncé la nomination prochaine d’un envoyé spécial pour l’Afrique et proposé l’organisation d’une « grande conférence politique et économique Ukraine-Afrique ».

Toutefois, les dirigeants africains ont maintenu devant le président Zelensky leur position de neutralité dans la guerre qui oppose son pays à la Russie. Comptant pour un quart des votes à l’Assemblée générale de l’ONU, « l’Afrique reste attachée au respect des règles du droit international, à la résolution pacifique des conflits et à la liberté du commerce », a dit Macky Sall. Il y a trois mois, près de la moitié du continent s’est abstenu lors du vote condamnant l’agression russe.

« Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est adressé à l’Assemblée de l’UA aujourd’hui. Nous avons réitéré la position de l’UA sur la nécessité urgente d’un dialogue pour mettre fin au conflit afin de permettre le retour de la paix dans la région et de rétablir la stabilité mondiale », a noté de son côté le président de la commission de l’UA, le Tchadien Moussa Faki Mahamat.

Zimbabwe : grève des infirmières qui réclament leurs salaires en dollar américain

Les infirmières des hôpitaux publics du Zimbabwe ont fait tomber leurs blouses lundi pour protester contre les bas salaires et les mauvaises conditions de travail.Les infirmières réclament d’être payées en dollars américains, plus stables, et une augmentation de plus de 500 % de leur salaire mensuel.

Elles sont actuellement payées en moyenne 20 000 dollars zimbabwéens par mois, ce qui correspond à environ 60 dollars américains au taux de change officiel et à un montant encore plus bas sur le marché parallèle florissant où le billet vert s’échange à plus de 600 dollars zimbabwéens.

L’Association des infirmières du Zimbabwe et le Syndicat des infirmières et infirmiers professionnels du Zimbabwe menacent de poursuivre la grève jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites, insistant sur le fait que leurs membres ne sont pas en mesure de se présenter au travail pour cause d’ « incapacité ».

Le pays a connu une récente flambée des prix des produits de base et des transports.

Les enjeux de l’investissement public et le commerce électronique eu menu des quotidiens marocains

Les enjeux de l’investissement public et le commerce électronique sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Opinion+, qui aborde les enjeux de l’investissement public, écrit que le Royaume enregistre cette année l’un des taux d’investissement les plus élevés au monde, s’élevant à 30% du PIB, contre une moyenne mondiale qui ne dépasse pas 25%.

Ceci émane d’une stratégie basée sur deux piliers importants, à savoir: l’amélioration de l’environnement des affaires et la mise en place d’une batterie de mesures incitatives, explique le journal.

Sur ce dernier point, les signes avant-coureurs sont perceptibles, dont les règles relatives aux obligations contractuelles des marchés publics, la mise en œuvre du principe de la préférence nationale, qui viennent s’ajouter à la simplification des procédures administratives et leur déconcentration, les facilitations d’accès au foncier et l’amélioration d’accès aux financements, relève-t-il.

Pour ce qui est de l’amélioration de l’environnement des affaires, la célérité est de mise, car la concurrence est rude, estime-t-il soulignant la nécessité de commencer par l’épineux chantier de la lutte contre la corruption, laquelle coûte près de 50 milliards de dirhams par an au pays.

L’environnement des affaires évolue également à travers le développement de tout le tissu économique, de la petite entreprise jusqu’aux grandes multinationales, ainsi que le développement de l’accompagnement des entreprises et le renforcement de leurs capacités productives afin de créer un écosystème équilibré et durable, ajoute-t-il.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur le commerce électronique, écrit que la pandémie a fait exploser les compteurs du commerce électronique au point qu’une seule plateforme internationale a réalisé 1 milliard de DH avec le Maroc en 2021.

Sauf que la montée en puissance du commerce électronique a entraîné au Maroc le développement de pratiques illégales, donnant naissance à un circuit échappant à tout contrôle, notamment de la sous-facturation et du non-respect des lois de protection des consommateurs, relève le quotidien.

C’est toute cette ingénierie pour échapper à la réglementation et au passage à la caisse qu’ont révélée les investigations de la Douane, car le 1 milliard de DH du chiffre d’affaires a généré un manque à gagner pour cette administration de près de 680 millions de DH, explique-t-il.

C’est pourquoi, le gouvernement a adopté un texte qui sera effectif à partir du 1er juillet prochain, qui exclut de l’exonération des droits et taxes tous les achats effectués à travers les plateformes internationales de commerce électronique, note-t-il.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que malgré la situation des finances publiques, qui ont été mises à rude épreuve durant plus de deux ans à l’échelle internationale, des fonds, publics ou privés, sont aujourd’hui abondants sur les places financières et ne demandent qu’à trouver des opportunités pour s’y investir.

La publication souligne que le Maroc a passé à plusieurs reprises des tests avec succès auprès des places financières y compris pendant des conjonctures mondiales compliquées.

A travers ses multiples initiatives et connexions, le Maroc est plus que jamais en mesure de fédérer des fonds pour l’investissement en Afrique et de jouer un rôle d’ingénierie de financement en s’appuyant, entre autres, sur la forte présence des banques marocaines sur le continent, explique-t-il.

Sénégal : l’opposition déroule un nouveau plan d’action

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur le nouveau plan d’action de l’opposition après sa violente manifestation de vendredi dernier, demandant le rétablissement de sa liste nationale pour les élections législatives du 31 juillet 2022.« Yewwi bis repetita », titre Sud Quotidien sur la nouvelle manifestation prévue le 29 juin par la coalition d’Ousmane Sonko et Cie à Dakar et dans les régions. « Yewwi active son 2ème plan » avec au menu un « concert de casseroles et de klaxons » ainsi que des « manifestations spontanées », souligne Walf Quotidien.

Le Témoin note une « levée de boucliers contre l’arrestation des leaders de Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple) » là où Le Quotidien indique que « YAW reste sur scène ». Déthié Fall, Mame Diarra Fam et Ahmed Aidara, trois de leurs membres placés hier sous mandat de dépôt, seront jugés « demain et vendredi » pour participation à une manifestation non autorisée.

S’il a été empêché de sortir de chez lui vendredi dernier, Ousmane Sonko a fait savoir hier qu’il sortira le 29 juin pour manifester : « Que Macky soit prêt à m’arrêter ou me liquider. Le 29 (juin), personnellement, je ne serai pas confiné dans ma maison. Je manifesterai ».

Revenant sur les manifestations du 17 juin, L’Observateur note que « 10 des arrêtés risquent la prison à vie ». « Dénommé +la force spéciale+, le groupe d’assaillants présumés prévoyait, selon la police, de s’attaquer à la Centrale électrique du Cap des biches, aux intérêts français et aux domiciles de certaines autorités de l’Etat », rapporte le journal.

Sur la mort d’un manifestant à Ziguinchor (sud), le journal note qu’il « n’a pas été tué par balle », citant le rapport d’expertise médico-légale. Le Soleil précise de son côté que la mort d’Idrissa Goudiaby à Ziguinchor est due à « +une arme blanche contondante et tranchante comme une hache ou un sabre+ que les policiers et les gendarmes n’utilisent évidemment pas contre des manifestants ».

L’adhésion aux BRICS est bénéfique pour l’Afrique du Sud (Ramaphosa)

Le président Cyril Ramaphosa a fait l’éloge du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), affirmant que Pretoria a grandement bénéficié du commerce avec ce groupe d’économies émergentes depuis sa création il y a 12 ans.Dans sa lettre d’information hebdomadaire, M. Ramaphosa a déclaré que le commerce total de l’Afrique du Sud avec les autres pays des BRICS a atteint 47 milliards de dollars en 2021, contre 32,5 milliards en 2017.

Cela s’explique par le fait que, dès le départ, les cinq pays ont identifié le renforcement des liens économiques et financiers comme l’un des principaux piliers de leur coopération.

« Les pays ont adopté la stratégie pour le partenariat économique des BRICS afin d’accroître l’accès aux marchés des uns et des autres, de promouvoir le commerce et les investissements mutuels et de créer un environnement favorable aux investisseurs dans tous les pays des BRICS », a déclaré M. Ramaphosa.

Et d’ajouter : « Une grande partie de cette stratégie, en particulier pour l’Afrique du Sud, consiste à diversifier les échanges commerciaux afin d’échanger davantage de produits manufacturés que de matières premières ».

L’année dernière, plus de 17 % des exportations sud-africaines étaient destinées à d’autres pays BRICS, tandis que plus de 29 % des importations totales du pays provenaient de ces pays, a-t-il ajouté.

Ces pays, poursuit-il, étaient donc des partenaires commerciaux importants et que la valeur de ces échanges continuait de croître.

Le gouvernement sud-africain s’efforçant de reconstruire le pays à la suite de la pandémie de Covid-19, « nous avons beaucoup à gagner de notre participation aux BRICS et des relations que nous avons établies avec les autres pays membres », a déclaré le dirigeant sud-africain.

Il a également annoncé que cette année, lui et d’autres dirigeants des BRICS convergeraient virtuellement pour un sommet, le président chinois Xi Jinping accueillant l’événement à une date qui sera annoncée en temps voulu.

Mali: les morts de l’attaque de Bankass indignent la toile

Le premier bilan officiel des attaques perpétrées ce week-end dans le centre du pays « fait état de 132 civils froidement tués par les combattants de la Katiba du Macina de Amadou Kouffa », informe le gouvernement malien.Au Mali, les jours passent et « l’horreur se poursuit », déplore Medhy Medhy sur son compte Twitter. Dans la nuit du samedi 18 juin au dimanche 19 juin, plus de 130 personnes ont en effet été tuées à Diallassagou et dans deux autres localités du cercle de Bankass « par les combattants de la Katiba du Macina de Amadou Kouffa », organisation affiliée à Al-Qaïda.

Cet énième massacre a provoqué une onde de choc auprès de plusieurs internautes qui dénoncent entre autres l’impuissance des militaires au pouvoir à Bamako d’enrayer ce cercle de violence. « La fanfaronnade et l’incapacité notoire d’Assimi Goïta et ses copains militaires de bureau à défendre le Mali étalées, une fois de plus. Obnubilés qu’ils sont par le luxe du pouvoir, le Mali subit pire que sous le régime civil. 132 autres civils tués sous le règne militaire », peste sur Twitter Bakary Bamba.

« Ça fait déjà combien d’années qu’ils sont au pouvoir ces supposés défenseurs de la Nation ? », s’interroge Papis Toorey à qui Mohamed Sidibé rétorque : « Ils (les militaires) veulent juste confisquer le pouvoir. Et après le populisme et la propagande sont leurs punchlines ».

Lassé par tant de drames, Youssouf Bakayoko se demande quant à lui : « À quand la fin ? ». Difficile de trouver une réponse à cette question tant la situation s’est fortement dégradée ces dernières années.

Christian Zan, doctorant en droit international sur la Cybersécurité, estime toutefois que « l’aide de l’armée française et de toutes autres forces nationales est souhaitée. Car, le Mali, en l’état actuel de son armée, n’est pas capable de faire face à l’ogre terroriste ».

Depuis 2011 et la chute du guide Libyen Mouammar Kadhafi dans le sillage des printemps arabes, le Mali est confronté à une grave crise sécuritaire. L’arrivée au pouvoir d’un groupe d’officiers mené par le Colonel Assimi Goïta après un premier coup d’état ayant renversé le président Ibrahim Boubacar Keita (IBK) en août 2020 et un second coup de force, fin mai 2021, actant la mainmise totale des militaires sur Bamako, n’a pas permis d’améliorer la situation. 

Le soutien en équipement et en combattants fournis aussi par la Russie n’a pas non plus donné les résultats escomptés. Les dernières sorties des Forces armées maliennes appuyées par les combattants du groupe de sécurité privé russe Wagner ont d’ailleurs été accompagnées de plusieurs exactions et massacres de civils.