Attaque contre le territoire des Emirats : Le Roi Mohammed VI condamne vigoureusement cet acte abject

Le Roi Mohammed VI s’est entretenu, lundi au téléphone avec Cheikh Mohamed Ben Zayed Al Nahyane, Prince Héritier d’Abu Dhabi et vice-commandant suprême des Forces Armées émiraties, suite de l’attaque ignoble perpétrée par les houthis contre le territoire des Emirats Arabes Unis.Lors de cet entretien, le Souverain marocain a condamné « vigoureusement » l’attaque ignoble perpétrée par la milice houthie et ses soutiens contre le territoire des Emirats Arabes Unis, indique un communiqué du Cabinet royal.

Le Souverain a présenté, à cette occasion, ses sincères condoléances aux autorités et au peuple émiratis pour les pertes humaines, et ses souhaits de prompt rétablissement aux blessés, ajoute la même source.

Il a réitéré l’appui ferme du Maroc à « toutes les mesures prises par les Emirats Arabes Unis pour défendre leur territoire et la quiétude de leur population face aux attaques ignobles de la milice houthie et ses soutiens ».

« Dans le cadre de la tradition de solidarité constante et agissante entre les deux pays frères, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a assuré SA Cheikh Mohamed Ben Zayed Al Nahyane que le Royaume se tiendra toujours aux côtés des Emirats Arabes Unis et apportera toutes les formes de soutien à ce pays frère pour la défense de sa sécurité nationale et la protection de ses citoyens », conclut le communiqué.

Trêve sociale: Anne Ouloto invite les syndicats à « privilégier le dialogue »

Le ministre ivoirien de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, Anne Ouloto, a invité lundi les syndicats des fonctionnaires à « privilégier le dialogue », à quelques mois de la fin de la trêve sociale signée avec l’Etat.

« J’exhorte tous les responsables syndicaux à privilégier le dialogue serein et sincère », a lancé Mme Anne Ouloto à l’occasion de la rentrée solennelle 2022 de son département ministériel, tenue à l’Ecole normale d’administration (ENA). 

Le ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, Anne Ouloto, a dit avoir « conscience des enjeux et des défis à traiter avant la fin proche de la trêve sociale conclue le 17 août 2017 », assurant y prendre toutes ses responsabilités. 

Déjà, quelques syndicats de fonctionnaires ont donné de la voix pour soulever des préoccupations que le gouvernement souhaiterait planifier avec les organisations syndicales selon les ressources de l’Etat.       

Elle a saisi l’opportunité de cette tribune pour appeler les organisations syndicales de la Fonction publique et de l’administration publique ivoirienne, à « y prendre activement leurs parts ».  

« Je leur demande, dans l’intérêt général, de préserver la continuité du service public et la paix sociale », a-t-elle lancé, ajoutant que « tous les sujets de préoccupations seront discutés ; et ensemble, dans de bonnes dispositions d’esprit, nous nous accorderons assurément sur les mesures à envisager ».

Lors de cette rentrée ministérielle pour l’exercice 2022, était présent le secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, chargé de la modernisation de l’administration, Brice Kouassi.

 Évoquant les orientations stratégiques à mener, Mme Anne Ouloto, a déclaré que « toutes nos actions devront s’exécuter dans le strict respect des procédures, avec célérité, transparence et efficacité ».

« Elles devront s’inscrire dans une démarche qualité, et observer les valeurs d’intégrité, d’équité, de responsabilité et de redevabilité », a-t-elle souligné, avant d’instruire le Comité éthique, à développer un plan visant à promouvoir les valeurs éthiques et professionnelles. 

« J’invite également, l’Inspection Générale, à intensifier le contrôle du fonctionnement et le respect des règles de gestion administrative et financière de l’ensemble des services du ministère », a-t-elle poursuivi. 

Selon un bilan 2021 égrainé par le directeur de Cabinet du ministère, Mme Nasséré Kaba, le taux de satisfaction de l’administration publique auprès des usagers est de 82%, une performance saluée par le ministre de la Fonction publique.

A l’occasion de cette rentrée solennelle du ministère, Mme Anne Ouloto a remis une lettre de mission aux directeurs centraux avec des indicateurs précis et des délais des tâches à réaliser au cours de l’exercice 2022.

Guinée : Alpha Condé en route pour les Émirats arabes unis

L’ancien président guinéen avait obtenu récemment de la junte au pouvoir une autorisation de quitter le pays pour des soins de santé.L’avion transportant celui qui dirigeait la Guinée de 2010 à 2021 a quitté la capitale, Conakry, ce lundi pour Abou Dhabi via Le Caire (Egypte). Alpha Condé séjournera dans la capitale émiratie durant un mois avant de regagner son pays selon l’autorisation de sortie du territoire qui lui a été accordée.

Le président Condé a été destitué le 5 septembre 2021 par un putsch militaire dirigé par le colonel Mamady Doumbouya qui jusque-là commandait le Groupement des forces spéciales (GFS).

Détenu « en lieu sûr », selon les termes de la junte militaire, il a été transféré le 29 novembre dernier à la résidence de son épouse à Conakry. Début janvier, il a été autorisé à se rendre à l’étranger pour des soins médicaux.

Corne de l’Afrique : la FAO pour une aide d’urgence aux agriculteurs

Une troisième année consécutive de pluies insuffisantes fait peser une lourde menace sur la sécurité alimentaire dans cette région déjà frappée par les invasions acridiennes et la covid-19, alerte l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO, sigle anglais).En Afrique de l’Est, il y a urgence à agir. La FAO, dans un communiqué parvenu lundi à APA, estime qu’il lui faut mobiliser plus de 138 millions de dollars pour aider 1,5 million de personnes vulnérables dans les communautés rurales de la Corne de l’Afrique dont les champs et les pâturages subissent les effets dévastateurs d’une sécheresse prolongée.

L’organisme onusien faisait ce constat alors qu’elle dévoilait son plan complet d’intervention dans lequel elle appelle à de larges mesures de soutien de l’agriculture dans la région, informe la note.

Selon la FAO, une troisième saison de sécheresse due à La Niña fait craindre l’apparition d’une crise alimentaire de grande ampleur dans la région si les communautés rurales productrices de denrées alimentaires ne reçoivent pas une aide adaptée et en temps utile pour répondre aux besoins des saisons agricoles à venir.

En Éthiopie, au Kenya et en Somalie, les pays les plus touchés, alerte le document, il ressort des projections que quelque 25,3 millions de personnes se trouveront dans une situation d’insécurité alimentaire très aiguë d’ici à la mi-2022. Si ce scénario devait se concrétiser, la situation dans la Corne de l’Afrique figurerait parmi les pires crises alimentaires au monde, affirme la FAO.

Soutenir les moyens de subsistance en milieu rural

« Nous savons d’expérience que le soutien à l’agriculture dans des situations comme celle-ci a un impact énorme que lorsque nous agissons rapidement et au bon moment pour fournir de l’eau, des semences, des aliments pour animaux, des soins vétérinaires et de l’argent aux familles rurales en danger (…) », a déclaré le Directeur du Bureau des urgences et de la résilience de la FAO, Rein Paulsen, cité par la note.

« Eh bien, le bon moment, c’est maintenant. Il est urgent de soutenir les pasteurs et les exploitations agricoles de la Corne de l’Afrique, immédiatement, car le cycle des saisons n’attend pas », a-t-il ajouté.

En 2011, rappelle le communiqué, une grave sécheresse avait contribué à l’apparition d’une famine en Somalie, qui a fait périr plus de 260.000 personnes d’inanition, pour la plupart avant la déclaration officielle de la famine.

Toutefois, en 2017, des famines qui auraient pu apparaître en raison de la sécheresse dans quatre pays de la grande Corne de l’Afrique ont été évitées grâce à une action internationale concertée. Celle-ci visait à agir rapidement et à aider en priorité les communautés rurales à faire face aux stress avant que ceux-ci ne dégénèrent en crises alimentaires.

En cette période de soudure qui vient de commencer, les possibilités de pâturage sont peu nombreuses pour les familles de pasteurs, et leur bétail va avoir besoin d’un soutien nutritionnel et vétérinaire, signale la FAO.

Quant aux familles qui vivent des cultures, elles doivent disposer des semences et des autres fournitures nécessaires pour pouvoir commencer leur travail dès le début de la principale saison de plantation, le Gu, en mars, indique l’agence onusienne.

En permettant aux gens de rester dans leur région, de rester productifs et de préserver leurs moyens de subsistance, tout en renforçant leur résilience, l’intervention de la FAO dit jeter les bases d’une stabilité et d’une sécurité alimentaire à plus long terme.

« Cela fait des années que nous observons les mêmes cycles de vulnérabilité et de stress qui sapent la productivité agricole dans les communautés rurales de la Corne de l’Afrique. Il est temps d’investir davantage dans la lutte contre les facteurs de la faim et de renforcer la capacité des gens à continuer de produire même lorsqu’ils sont frappés par des chocs comme la sécheresse. Cela, afin que les chocs inévitables ne se transforment pas inévitablement en crises humanitaires », a dit M. Paulsen.

Congo-RCA : début des travaux de la fibre optique sous-fluviale

Les travaux d’installation du réseau à fibre optique sous-fluviale entre le Congo et la République centrafricaine (RCA) ont été lancés, le 14 janvier à Brazzaville.

 

La République du Congo et la République centrafricaine seront réunis par le réseau à fibre optique sous-fluviale. La cérémonie de lancement des travaux a eu lieu le 14 janvier 2022, en présence du ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon juste Ibombo.

D’une superficie de 576 m2, la barge motrice est composée de quatre motos-propulseurs autonomes d’une capacité chacune de 150 KVA; deux motopompes d’une capacité de 7000 litres par minute ; d’un jetting et d’une charrue pour effectuer les fouilles; de deux cuves à gasoil d’une capacité de 7500 litres chacune ; deux groupes électrogènes de 65 KVA ; deux treuils de onze tonnes ; trois conteneurs contenant trente-deux lits, un conteneur cuisine et un conteneur toilette

Selon le coordonnateur du projet Central african backbone (CAB), Michel Ngakala, les travaux du lot 2, Congo-RCA, consistent en la pose de 285 Km de fibre optique sous-fluviale, renforcée en acier, afin non seulement d’accroître son efficience mais aussi de permettre qu’elle se pose sur le lit du fleuve. En effet, l’installation de cette fibre optique sous-fluviale sera assurée par les sociétés chinoises Huawei et China communications services international (CCSI).

La Cedeao adoucit son discours sur le Mali

Le fil du dialogue n’est pas totalement rompu entre la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et les autorités de la transition malienne.Selon le président de la Commission de la Cedeao, Jean-Claude Kassi Brou, l’organisation sous-régionale a déclaré, dimanche, que « l’organisation sous-régionale reste disponible pour accompagner le Mali à un retour à l’ordre constitutionnel à travers l’organisation d’élections crédibles dans un délai raisonnable et réaliste ».

Cette déclaration de la Cedeao vient ainsi répondre à l’appel au dialogue du chef de l’Etat malien Assimi Goïta au lendemain des sanctions de la Cedeao. Elle intervient aussi au moment où le gouvernement de la Transition a annoncé son intention de porter plainte contre la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

Le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga a soutenu à la télévision publique  dimanche que le gouvernement portera plainte contre les sanctions économiques imposées par la Cédéao et l’Uemoa auprès des juridictions compétentes.

« Nous avons élaboré un Plan de riposte contre ce processus pour sauvegarder la souveraineté de l’Etat malien, son intégrité territoriale. Il y a des mesures à caractère juridique qui vont être prises. Nous avons porté plainte contre ces décisions devant les institutions habilitées sous-régionales, africaines et internationales », a déclaré Choguel Kokalla Maiga.

Pour le Chef du gouvernement « la finalité des sanctions illégales et illégitimes de la Cedeao et de l’Uemoa est de déstabiliser l’Etat malien et d’achever un peuple déjà à terre. En comparant, ces sanctions aux textes fondamentaux de ces organisations, vous vous rendrez compte qu’il y a eu un abus de pouvoir ».

Lors de son sommet du 9 janvier à Accra au Ghana, la Cedeao avait pris une série de mesures drastiques contre le Mali comme la fermeture des frontières terrestres et aériennes, la suspension de toutes les transactions commerciales, à l’exception des produits de première nécessité notamment pharmaceutiques, les fournitures et équipements médicaux, ainsi que le matériel pour le contrôle de la Covid-19 et des produits pétroliers et électricité.

Pour protester contre ces sanctions de la Cedeao, une mobilisation populaire a été organisée vendredi à Bamako et dans toutes les régions administratives du Mali.

Cameroun 2021 : une Can entre surprises et couacs insolites

La 33ème Coupe d’Afrique des Nations, qui se déroule actuellement au Cameroun, risque de rester dans les mémoires pour de nombreuses raisons, notamment les résultats surprenants des équipes les moins cotées et les errements au niveau de l’organisation des rencontres.Les chocs ont commencé dès le premier jour du tournoi, lorsque le Burkina Faso a failli bouleverser la pyramide du football en marquant le premier but contre le Cameroun, qui a dû recourir à deux penalties pour se tirer d’affaires.

Depuis lors, un vent d’exploit accompagne les nations les moins cotées dans ce tournoi, notamment la Sierra Leone qui a tenu en échec le champion d’Afrique algérien.

Un exploit monumental pour la Leones Stars dont la dernière qualification pour le plus prestigieux festival de football d’Afrique remonte à 1996, lorsque l’Afrique du Sud a accueilli le tournoi et remporté son premier et unique titre continental.

La résilience de l’équipe sierra-léonaise actuelle en dit long sur son gardien Mohamed Kamara, qui a été élu homme du match grâce à son héroïsme, en tenant presque seul en échec une ligne d’attaque algérienne supérieure, menée par son joueur vedette Riyad Mahrez, de Manchester City.

Mais ce n’est pas tout : les nouveaux venus, la Gambie, contre toute attente, l’équipe la moins bien classée par la Fifa dans l’histoire du tournoi, a remporté son tout premier match de la CAN contre la Mauritanie, qui en est à sa deuxième participation au tournoi continental.

Les Scorpions de Gambie poursuivent leur série d’invincibilité en décrochant le nul contre le Mali dans leur deuxième match du groupe F, grâce à un penalty accordé par la VAR.

La deuxième sortie des Leone Stars contre la Côte d’Ivoire a également été mémorable, puisque le gardien Kamara a arrêté un penalty crucial et a donné à son équipe une chance de se battre contre les doubles champions. Les Sierra-Léonais sont revenus deux fois au score et ont obtenu un fameux match nul 2-2 contre les Eléphants, qui étaient considérés comme l’un des favoris de la CAN 2021. 

Mais le plus grand événement qui a secoué la pyramide du football africain a sans doute été la surprenante victoire (1-0) de la Guinée équatoriale, autre pays du groupe E, sur l’Algérie, championne en titre, qui n’a toujours pas marqué de but après 180 minutes.

Selon les experts sportifs, même s’il n’y a pas d’autres surprises de la part d’équipes moins illustres, le tournoi restera dans les mémoires pour ces résultats inhabituels qui ont ébranlé les fondements mêmes de la pyramide du football africain.

A l’instar des résultats du football sur le terrain, les événements périphériques se distinguent également par leurs particularités, comme la décision controversée de l’arbitre zambien Janny Sikazwe de mettre fin prématurément au match Mali-Tunisie, laissant les deux équipes sans réaction.

Les Africains de l’Ouest menaient 1 à 0 face aux Aigles de Carthage et défendaient leur mince avance lorsque Sikazwe a sifflé la fin du match à la 89ème minute, ce qui a poussé l’entraîneur tunisien, furieux, à le réprimander en vain. Mais l’incident ne s’est pas arrêté là puisque la Confédération africaine de football (CAF) a ordonné que les minutes restantes du match, y compris les arrêts de jeu, fussent jouées.

Bien que les Maliens soient entrés sur le terrain une nouvelle fois pour aller jusqu’au bout de la partie, les Tunisiens s’étant désengagés, ils ont déclaré forfait et le Mali a été déclaré vainqueur. Quelques heures plus tard, un autre couac, cette fois avec l’hymne national de la Mauritanie lors de la cérémonie d’avant-match contre les Scorpions de Gambie.

A trois reprises, le mauvais air a été joué et, à chaque fois, les joueurs mauritaniens ont manifesté leur désapprobation en chantant l’hymne national pour sauver la situation. L’hymne de la Gambie n’a pas connu de couac et le match a commencé. Dix minutes après le début de la rencontre, les Scorpions ont marqué le seul but du match.

Cependant, malgré tout cela, Yaoundé et les autres villes camerounaises sont une explosion de couleurs impressionnantes qui a commencé dès l’ouverture du tournoi le 9 janvier, mettant en mouvement les pièces disparates d’une mosaïque de football africain présentée au reste du monde.

Locales 2022, Mali et CAN 2021 au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent principalement de la campagne des élections locales du 23 janvier, du décès de l’ex-chef de l’Etat malien IBK et de la CAN 2021 des Lions du football.Sud Quotidien et L’AS notent que les candidats sont dans la « dernière ligne droite » de la campagne. A Dakar, Abdoulaye Diouf Sarr, Barthélémy Dias et Soham El Wardini se lancent des piques à une semaine du scrutin. A Guédiawaye, commune de la banlieue, Ousmane Sonko « disqualifie Aliou Sall et Lat Diop », candidats de la coalition présidentielle.

EnQuête indique qu’« on se rend coup pour coup » au cours de ce week-end de la campagne électorale. A Saint-Louis, le professeur Mary Teuw Niane « accuse Mansour Faye et ses affidés de saboter sa campagne ».

Le Quotidien se fait l’écho des « vérités de Soham » El Wardini, le maire de Dakar sortant qui souligne que « Barthélémy a plagié mon programme » et que « Diouf Sarr n’est venu qu’à 3 réunions du Conseil municipal en 7 ans ».

Autre candidat au poste de maire de Dakar, l’ancien ministre « Mame Mbaye Niang tire dans le tas », indiquant dans Walf Quotidien que « 95% des candidats de Benno (coalition au pouvoir) travaillent exclusivement pour conforter leur position ».

Sur un autre sujet, Sud Quotidien note que l’ex-président malien Ibrahim Boubacar Keita « est parti ». EnQuête souligne que « IBK laisse son pays dans leur tourmente ». Le Soleil indique qu’IBK, décédé hier dans son domicile à Bamako, a eu « une présidence tourmentée ».

Sur la CAN 2021, L’Observateur plonge « dans l’intimité des Lions » et montre « comment le Covid a changé les habitudes dans la Tanière ». Seuls les fédéraux sont « autorisés à loger avec les Lions » alors que les regroupements par petits groupes dans les chambres sont « interdits », confie le journal.

L’AS se réjouit du fait qu’aucun cas de Covid-19 n’est enregistré dans la Tanière à 24 heures de la rencontre face au Malawi. « Seul Ismaila Sarr manque à l’appel », selon le journal.

Stades s’interroge dans sa parution du jour : « Qu’arrive-t-il aux avant-centres des Lions ? » Le quotidien sportif souligne que les attaquants sont restés dans 10 matchs d’affilée sans marquer avec la sélection.

Menu diversifié à la Une des quotidiens marocains

La lutte contre la contrebande, la gestion de l’épidémie de coronavirus et le meurtre et tentative de meurtre de deux ressortissantes étrangères à Tiznit et Agadir sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Economiste+, qui aborde la lutte contre la contrebande, écrit que la fermeture des frontières a induit un environnement plus propice à une concurrence loyale, de telle sorte que des ex contrebandiers payent même les droits et taxes, mais la guerre n’est pas pour autant gagnée face à un phénomène qui se compte à coup de milliards de dirhams.

La lutte contre la contrebande doit être « globale » et « collective », étant donné que ce phénomène n’est pas seulement une affaire de contrôles douaniers, mais « pose aussi la question cruciale de la qualité et des normes des produits fabriqués localement », fait remarquer le journal.

Convaincre d’acheter « made in Morocco », c’est offrir des produits bien faits, certifiés, normalisés, variés, à prix abordables, relève-t-il, notant que la grande bataille à remporter c’est de faire preuve d’« un savoir-faire compétitif, offensif, capable d’aller conquérir des parts de marché, à l’export notamment ».

+Aujourd’hui le Maroc+, qui revient sur la gestion de l’épidémie de coronavirus, écrit que le pic de la vague Omicron devrait être atteint cette semaine à en croire les premières projections du Comité scientifique et du ministère de la santé, précisant que la courbe épidémiologique devrait s’inverser dans quelques jours pour entamer sa phase descendante.

Depuis le début de cette pandémie, le Maroc, comme d’autres pays, a testé ses défenses, s’est ingénié à trouver des réponses et, in fine, a pu construire un dispositif de riposte globalement résilient, constate la publication.

Le retour à la vie normale et l’accalmie seront une étape de reconstruction de l’économie, certes, mais devront aussi être mis à profit pour améliorer le système et être encore et parfaitement prêt à affronter une autre crise sanitaire majeure, note-t-il.

+Assabah+, qui cite plusieurs spécialistes, relève que l’entrée des touristes et des MRE au Maroc dans les conditions sanitaires d’usage ne risque pas de rendre la situation épidémiologique beaucoup plus grave qu’elle ne l’est déjà.

Manifestement, l’interdiction aux étrangers d’entrer au Maroc n’a plus de sens. Et a fortiori quand il s’agit de Marocains encore bloqués à l’étranger ou des MRE qui s’impatientent de rentrer chez eux. En tout cas, c’est l’avis du professeur Azeddine Ibrahimi, cité par le quotidien.

Selon ce spécialiste, maintenant que l’évolution de l’épidémie et de sa troisième vague qui frappe le Maroc est au stade que l’on sait, il serait opportun de rouvrir les frontières, tout en maintenant, bien sûr, les dispositions de sécurité déjà en vigueur avant leur fermeture.

Pour le directeur du Laboratoire de biotechnologie de la Faculté de médecine de Rabat et du centre MedBiotech, il serait temps de rouvrir les frontières tout en maintenant les mesures de préventions dans les aéroports et autres points frontières, dans le cadre de la politique préventive et anticipative suivie par le Maroc depuis le début de cette épidémie. Laquelle politique, explique le journal, priorise certes la préservation de la santé publique, mais avec le moins de dégâts possible sur le plan économique, social, éducatif et psychologique. Or, la fermeture totale et prolongée présente justement un coût très élevé, observe ce spécialiste.

+L’Opinion+, qui revient sur le meurtre et tentative de meurtre de deux ressortissantes étrangères à Tiznit et Agadir, écrit qu’en cette période sinistrée où les opérateurs touristiques nationaux appellent de tous leurs voeux à une réouverture urgente de l’espace aérien, un tel événement « ne peut être que de mauvais augure ».

Le quotidien souligne que l’enquête policière est en cours et que les premières constatations penchent plus vers la thèse d’un acte irréfléchi commis par un forcené.

Foot CAN 2021: la Sierra Léone neutralise la Côte d’Ivoire (2-2)

La sélection de football de la Sierra Leone a tenu en échec dimanche les Éléphants de Côte d’Ivoire sur le score de (2-2), à la deuxième journée du Groupe E de la CAN 2021, au stade de Japoma de Douala.

Dans les premiers instants, l’équipe de la Sierra Leone est sous pression. Les Éléphants profitent de ce confort pour s’offrir un pénalty, à la 12e minute, provoqué par l’attaquant Wilfred Zaha. Ce penalty tiré par Franck Késsié est dégagé par le portier sierra léonais.  

A la 25e minute, l’attaquant ivoirien Sébastien Haller prend à contre-pied le portier Sierra Leonais, Nbalie Kamara, et marque le premier but des Éléphants. La Côte d’Ivoire va montrer par la suite moins d’intensité.

La Sierra Leone tente d’égaliser à la 38e minute, mais le gardien ivoirien, Badra Ali Sangaré dégage un tir décisif de la Sierra Leone. Du retour des vestiaires, Musa Kamara envoie un boulet de canon et égalise, mettant le compteur à  (1-1).  

Dans le courant du jeu, Nicolas Pépé lobe de façon inattendue le portier sierra leonais et donne l’avantage aux Éléphants, à la 66e minute (2-1). Mais, sur un coup de théâtre, le gardien ivoirien relâche le ballon qui est porté dans les filets par un attaquant sierra léonais, à la première minute d’arrêt de jeu. 

C’est l’égalisation, au profit de la Sierra Leone. Les Éléphants de Côte d’Ivoire, qui cumulent actuellement quatre points, joueront leur troisième match contre l’Algérie, qui est une grosse équipe africaine de football, battue par la Sierra Leone (1-0).