La présidente de l’UE Ursula Von Der Leyen marraine du FEMUA 13

La présidente de la Commission de l’Union européenne (UE), l’Allemande Ursula Von Der Leyen, est la marraine de la 13e édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA) qui se déroulera du 7 au 12 septembre 2021.

Cette 13e édition du FEMUA a pour thème « Alliance Afrique-Europe: paix et développement », a indiqué jeudi à Abidjan le commissaire général de l’événement, A’Salfo, le lead vocal du groupe ivoirien Magic System, lors d’une cérémonie de lancement.

Après le Burkina Faso, pays invité d’honneur à l’édition précédente, le Sénégal a été désigné comme pays invité pour le FEMUA 13. A cet effet, une délégation sénégalaise est venue à Abidjan pour participer au lancement de ce festival panafricain.

Dans les semaines à venir, le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall devrait rencontrer les magiciens. Les Sénégalais promettent apporter une touche culturelle au FEMUA en faisant danser la Côte d’Ivoire aux rythmes du Sénégal.

L’ambassadeur de l’UE en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchmann, s’est réjoui de ce festival qui vient relancer les activités culturelles freinées par la pandémie de Covid-19, assurant que l’organisation va accompagner cet événement qui réunira des artistes Européens et Africains.

Une vingtaine d’artistes Africains et Européens sont à l’affiche, entre autres, Koffi Olomidé, Pape Diouf, Vegedream, Zahara, Zaz, Young Ace, Floby, Celine Bonza (prix découverte Rfi), Daphné, Soum Bill, Kajeem, Ariel Sheney, Mathey, Dj Mix 1er, Magic Diesel, Eden.

Le FEMUA 13 se déroulera à Abidjan et dans la ville historique de Grand-Bassam, patrimoine mondial de l’Unesco, située à 40 Km au Sud-est d’Abidjan. C’est la commune choisie cette année dans le cadre de la décentralisation du festival.

Pour le volet social, cette année, les magiciens comptent offrir deux écoles, notamment à Vavoua (Ouest ivoirien) et à Kouadiokouma à Tanda (Est). Plusieurs conférences et panels de haut niveau vont meubler les activités ainsi qu’ un match de gala entre l’Afrique et l’Europe.

Les festivités du FEMUA 13 ont été lancées à Marcory, dans le Sud d’Abidjan, où les quatre magiciens sont partis du quartier Anoumabo, qui les a vu grandir s’impulser sous les projecteurs à l’international avec le titre « premier gaou ». 

Covid-19 : 4 décès et 243 nouveaux cas en Côte d’Ivoire

Le ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a enregistré, jeudi, 243 nouveaux cas de Covid-19 sur 3 915 échantillons prélevés soit 6,2 % de cas positifs, 68 guéris et 4 décès.

A la date du 5 août 2021, « la Côte d’Ivoire compte donc 50 893 cas confirmés dont 49 710 personnes guéries, 338 décès et 845 cas actifs », rapporte un communiqué de ce ministère qui précise que « le nombre total d’échantillons est de 802 020 ».

« Le 4 août, 17 796 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées soit un total de 1 117 143 doses administrées avec l’ajout des 841 doses administrées non comptabilisées le 3 août », poursuit le texte, ajoutant que le ministre de la Santé « invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination». Dans le pays, la vaccination contre la     Covid-19 est gratuite et volontaire.

 La Côte d’Ivoire connaît depuis quelques semaines un regain de cette pandémie, obligeant les autorités à limiter les festivités officielles marquant la célébration de l’an 61 de l’indépendance de la Côte d’Ivoire à une symbolique prise d’armes sur l’esplanade du palais présidentiel, le samedi prochain. La Côte d’Ivoire a acquis son indépendance le 07 août 1960.

Bédié appelle Ouattara à ouvrir « un dialogue politique inclusif »

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), Henri Konan Bédié, appelle le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara à ouvrir « un dialogue politique inclusif », dans une lettre adressée au président de la République.

Dans cette lettre, M. Bédié rappelle que le mercredi 11 novembre 2020, au cours d’une rencontre après la « grave crise » postélectorale d’octobre, « la décision commune avait été prise pour l’ouverture d’un dialogue politique inclusif pour la réconciliation et la paix ».

« Je vous demande de prendre par une volonté politique forte, le leadership du processus de réconciliation nationale, par la libération générale des prisonniers des crises sociales que nous avons subies », a lancé M. Bédié.  

Selon le chef du Pdci, « l’évolution de la situation socio politique (du pays) montre que le moment est venu de se parler et de se réconcilier ». En outre, la célébration de la fête de l’indépendance, le 7 août, « offre le cadre idéal pour se surpasser dans le sens du pardon ».

Il s’est félicité de la rencontre, le 27 juillet 2021, entre l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et le chef de l’Etat Alassane Ouattara, dans le cadre d’une « décrispation de la vie politique » en Côte d’Ivoire. 

M. Bédié qui indique avoir lancé, début juillet à Daoukro (centre-est), sa ville natale, lors d’une visite de M. Laurent Gbagbo, un appel au pardon, à l’oubli des offenses, à la maîtrise des douleurs et des souffrances, s’est dit disposé à mettre toute sa force au profit de la réconciliation. 

Maroc : Record de contamination avec 12.039 nouveaux cas en 24h

Le Maroc a enregistré, jeudi, 12.039 nouveaux cas d’infection au Covid-19 au cours des dernières 24 heures, a annoncé le ministère de la Santé.Ce nouveau bilan porte à 665.325 le nombre de contaminations dans le Royaume depuis le premier cas signalé le 2 mars et à 590.042 celui des personnes totalement rétablies, soit un taux de guérison de 88,7%, a précisé le ministère dans son bulletin quotidien.

Le nombre de décès est passé à 10.087, avec 72 nouveaux décès enregistrés au cours des dernières 24 heures, soit un taux de létalité de 1,5%, selon la même source.

Le ministère relève par ailleurs que le total des cas sévères et critiques est de 1.472, dont 423 enregistrés ces dernières 24 heures. Le nombre de patients sous intubation est 51, alors que le taux d’occupation des lits de réanimation s’élève à 41,2%.

Pour ce qui est de la campagne de vaccination, un total de 14.809.114 personnes ont reçu, à ce jour, la première dose du vaccin contre la COVID-19, alors que 10.733.482 personnes se sont vu administrer la deuxième dose, souligne-t-on de même source.

Maroc : La vaccination ouverte aux personnes souffrant d’allergies et aux femmes enceintes

La campagne de vaccination anti-Covid-19 est désormais ouverte aux personnes souffrant d’allergies, aux femmes allaitantes et aux femmes enceintes dès le quatrième mois de grossesse, a annoncé jeudi un communiqué du ministère de la Santé.Cette décision est prise sur la base des dernières données scientifiques internationales et des recommandations du Comité scientifique national de la vaccination, selon lesquelles les femmes allaitantes et les femmes enceintes dès le quatrième mois de grossesse peuvent accéder au vaccin anti-Covid-19, a affirmé le ministère.

De même, le Comité scientifique en charge de la stratégie nationale de vaccination contre le Covid-19 a levé les contre-indications au vaccin pour les personnes souffrant de problèmes allergiques, sauf pour les chocs anaphylactiques sévères (par exemple, œdème de Quincke), précise la même source.

Le ministère a appelé toutes les catégories ciblées à continuer leur engagement dans ce grand chantier national, dans le but de parvenir à une immunité collective, insistant sur la nécessité de continuer à respecter les mesures de prévention avant, pendant et après la vaccination.

Affaire Pegasus/Maroc: Pas de preuves fournies par « Forbidden Stories » et « Amnesty International »

L’avocat du Maroc dans l’affaire Pegasus, Me Olivier Baratelli, a affirmé que « Forbidden Stories » et « Amnesty International » n’ont pas réussi à produire, après le délai fixé de 10 jours, de preuve de leurs accusations à l’encontre du Maroc. »Le délai de 10 jours dans lequel Amnesty et Forbidden pouvaient prouver ce qu’ils affirmaient est expiré. Ils n’ont rien sorti. La situation est ubuesque. Cela démontre ce que j’ai appelé depuis le premier jour être une supercherie », a souligné l’avocat français dans une interview exclusive, mercredi, à CNEWS.

Cela est un premier fait d’actualité concernant cette affaire. Le second fait est que « nous avons saisi la justice française, et que le Maroc a parallèlement saisi la justice allemande et espagnole », a indiqué Me Baratelli qui a annoncé qu’il allait « remettre au procureur de la République de Paris, un rapport d’expertise informatique réalisé par un collège d’experts (…) qui vont exclure toute utilisation par le Maroc » du logiciel espion Pegasus.

Selon Me Baratelli, « forcément, le Maroc a des détracteurs sur la scène internationale. Le Maroc est leader dans la lutte internationale contre le terrorisme. Le Maroc, qui est un ami de toujours de la France, a beaucoup aidé à déjouer des attentats sur le territoire français. Cela peut déplaire à certains. C’est ce que nous avons demandé à la justice française d’éclairer pour savoir qui pourrait être derrière (cette affaire) et savoir qui pourrait être derrière cette manipulation ».

Burkina : 30 morts dans une attaque près du Niger

Dambam, Gudba et Tokabangou, trois villages situés au Nord du pays, ont été attaqués le mercredi 4 août par des groupes armés terroristes.Une série infernale ! 30 décès, c’est le bilan officiel d’un nouvel assaut au Burkina Faso. Dans un communiqué daté du 5 août, Aimé Barthélémy Simporé, le ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants, renseigne que les assaillants ont tué « onze civils », emporté « du bétail » et incendié « des concessions ».

Pour voler au secours des populations en détresse, « une unité du détachement militaire de Markoye (Nord), avec des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), a été immédiatement déployée », indique le document.

Leur face-à-face avec les jihadistes, dans les environs de Tokabangou, a été sanglant : « 15 militaires et 4 VDP décédés et plus d’une dizaine de terroristes neutralisés » selon le Colonel-major Simporé.

Actuellement, « la zone est sous contrôle des unités militaires et la contre-offensive pour retrouver les assaillants se poursuit avec des moyens aériens et terrestres », annonce le ministre burkinabè de la Défense nationale et des Anciens combattants.

RCA : cinq personnes tuées dans les localités de Ngaoundaye

Les victimes seraient toutes des civils peuls, interpellés par les soldats FACA dans leur campement situé entre Bangs et Mberé.

 

Les soldats FACA, basés dans la commune de bang, à la frontière avec le Cameroun et le Tchad,  ont été accusés ce dimanche 4 juillet par la communauté musulmane d’avoir assassiné froidement cinq civils peuls dans les localités de Ngaoundaye, au nord-ouest de la RCA.

Selon cette même communauté qui avait annoncé la nouvelle, les victimes seraient toutes des civils peuls, interpellés par les soldats FACA dans leur campement situé entre Bangs et Mberé, non loin de Ngaoundaye. Une négociation avait été engagée par les Casques bleus Bangladesh de la Minusca et les responsables de la communauté musulmane de la ville afin qu’ils soient libérés, mais les soldats FACA semblent être déterminés. Une heure plus tard, ils ont été conduits  dans la brousse située entre Ngaoundaye et Dim. C’est dans ce secteur que les cinq victimes ont été froidement abattues, et leurs corps abandonnés sur place.

Selon un responsable de la communauté musulmane, ce ne sont pas tous les Peuls qui sont des rebelles, de même que les chrétiens.

Rappelons que deux soldats FACA, capturés par les rebelles de 3R dans leur attaque contre la ville de Man le samedi dernier, sont toujours dans la captivité. On ignore s’ils sont morts ou vivants, mais avec des telles nouvelles de ces derniers temps,  leur vie est probablement en danger.

Rappelons que  dans la nuit du vendredi à samedi 31 juillet, les rebelles de 3R, membres de la coalition des patriotes centrafricains (CPC) ont attaqué les positions de l’armée nationale dans la localité de Man, située à environ 470 kilomètres au nord-ouest de Bangui. Plusieurs personnes ont trouvé la mort, et d’autres capturées.

RCA : affrontements entre les 3R et les mercenaires russes dans le nord-ouest

Il y aurait de nombreuses victimes humaines et des dégâts matériels et le combat se déroule en ce moment non loin de la sous-préfecture de koui.

 

L’information a été confirmée par des sources sécuritaires locales. Selon elles, le combat est très violent. Il y aurait de nombreuses victimes humaines et des dégâts matériels. Le combat se déroule en ce moment non loin de la sous-préfecture de koui, au nord-ouest de la RCA.

Selon les mêmes sources, une patrouille des mercenaires de la société russe Wagner était tombée dans une embuscade des éléments de 3R à l’ouest de la ville de koui, notamment à cinq kilomètres du village Wouro Dolé, sur la route qui quitte Koui  pour le Cameroun. L’affrontement est encore encours.

Pour l’heure, aucun bilan n’est disponible, mais des sources évoquent des morts et des blessés.

RCA : l’ONU accuse les rebelles, l’armée et ses alliés russes d’exactions

L’ONU s’inquiète d’une aggravation de la situation des droits de l’homme en Centrafrique. Selon un récent rapport, celle-ci est jugée « alarmante » en raison d’exactions commises par les rebelles, les forces gouvernementales et leurs alliés russes.

 

Entre juillet 2020 et juin 2021, la mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca) « a enregistré 526 cas de violations et d’abus des droits de l’homme et du droit international humanitaire à travers le pays », qui ont « fait au moins 1221 victimes », dont 144 civils, selon un rapport. Parmi ces violations, l’ONU a recensé « des exécutions sommaires et extrajudiciaires, des actes de torture et de mauvais traitements, des arrestations et détentions arbitraires (…) des violences sexuelles liées au conflit et des violations graves aux droits de l’enfant ».

La Coalition des patriotes pour le changement (CPC), une alliance de groupes armés formée en décembre 2020 pour tenter de renverser le régime du chef de l’État Faustin Archange Touadéra et perturber l’élection présidentielle, « est responsable de plus de la moitié des incidents recensés (54%) ». « La CPC a tué et enlevé des civils, lancé des attaques contre des Casques bleus, pillé des locaux d’organisations humanitaires », affirme l’ONU. Le rapport « appelle les groupes armés à cesser toutes leurs attaques sur la population civile, y compris la violence sexuelle et le recrutement d’enfants ».

« Preuves crédibles »

Les rebelles ne sont pas les seuls à être épinglés par l’organisation onusienne. Celle-ci pointe aussi du doigt la responsabilité des forces armées centrafricaines (Faca), ainsi que de leurs alliés, des « instructeurs militaires russes », qui sont « responsables de 46% des incidents confirmés ».

« Des preuves crédibles (…) indiquent que ces autres membres du personnel de sécurité (…) ont participé activement à des opérations militaires, notamment en arrêtant des suspects et en commettant des traitements inhumains et des actes de torture » et qu’ils « auraient également été impliqués dans des exécutions extrajudiciaires ».

Les forces gouvernementales ont réussi depuis le début de l’année à reprendre aux rebelles les agglomérations et une bonne partie des deux tiers du pays qu’ils contrôlaient depuis plusieurs années, essentiellement grâce au renfort de soldats rwandais et à la présence de centaines de paramilitaires russes combattant à leurs côtés.

Les attaques des rebelles restent néanmoins fréquentes et se sont accentuées ces dernières semaines. Samedi, au moins six civils ont été tués dans le nord-ouest du pays, près de la frontière avec le Cameroun. Treize autres civils avaient aussi été tués fin juillet à 300km au nord de Bangui.