Enseignement supérieur ivoirien: homologation de diplômes de 19 établissements

Quelque 19 établissements supérieurs ont reçu, jeudi à Abidjan, des arrêtés d’homologation de diplômes, au cours d’une cérémonie présidée à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody par le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Prof Adama Diawara.

La Commission de reconnaissance et d’équivalence des diplômes nationaux et étrangers (CREQ) présidée par le Prof Vafi Doumbia, également Directeur général de l’Enseignement supérieur, a reçu les dossiers de 23 établissements dont 22 établissements privés et un établissement public hors tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

« Sur les 23, il y avait 10 établissements pour l’attribution, 8 pour la régularisation et 5 pour le renouvellement », a déclaré Prof Doumbia, ajoutant qu’après les travaux de la Commission, « 19 établissements ont reçu l’avis favorable », tandis que « 4 ont été ajournés ».

Poursuivant, le directeur général de l’Enseignement supérieur « a invité tous les établissements à s’engager dans la voie de la reconnaissance nationale ».

Les bénéficiaires ont par la voix de Prof Séraphin Yao Prao, salué le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, car selon eux, cette cérémonie de remise d’arrêtés d’homologation de diplômes « va rassurer les étudiants et leurs parents » sur « la crédibilité et la fiabilité des parcours que nous proposons ».

Le ministre Adama Diawara, a souligné l’importance des établissements privés  dans le système de l’enseignement supérieur ivoirien. Ces établissements privés absorbent plus de 45% des étudiants ivoiriens, selon l’annuaire 2019 qui compte 249 420 étudiants.

Poursuivant, il a expliqué que cette remise des arrêtés s’inscrit dans le cadre de la recherche d’un « enseignement supérieur de qualité sur toute la ligne, c’est-à-dire au niveau des infrastructures, des équipements, de l’offre des formations, de la qualité des enseignants, du personnel d’encadrement…».

Dans cette perspective, le ministre a annoncé la notation et le classement prochains des établissements supérieurs privés et publics. Une réforme du Brevet de technicien supérieur (BTS) grâce à un financement de la Banque mondiale pour identifier les filières porteuses d’emploi au niveau de ce diplôme, est également prévue.

Cette réforme consistera à regarder le bassin de l’emploi pour savoir quelles sont les filières porteuses d’emploi au niveau du BTS. Les filières qui ne sont pas porteuses d’emploi seront « supprimées », a annoncé Prof Adama Diawara.

La Commission de reconnaissance et d’équivalence des diplômes nationaux et étrangers  (CREQ) a été créée en 1997. C’est un organe habilité à se prononcer sur la reconnaissance et sur l’équivalence des diplômes nationaux et étrangers soumis à son appréciation par les établissements d’enseignement supérieur ou par des tiers. 

Elle donne également son avis sur l’habilitation des établissements à délivrer des diplômes nationaux post-bac. La CREQ est constituée de membres statutaires nommés et désignés par le ministre de l’Enseignement supérieur. Elle reçoit les dossiers d’établissements qui sont soumis à examen.

Côte d’Ivoire: l’opposant Mamadou Koulibaly, maire d’Azaguié, démissionne

L’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Mamadou Koulibaly, maire d’Azaguié (Sud), a déposé jeudi une lettre de démission auprès du préfet de la Région de l’Agneby-Tiassa, selon des sources concordantes.

M. Mamadou Koulibaly, fondateur de Liberté pour la démocratie et la République (Lider, opposition), a annoncé sa démission lors d’un conseil municipal extraordinaire tenu dans la salle de mariage de la Mairie d’Azaguié.

Le professeur agrégé en économie, Mamadou Koulibaly, a expliqué aux conseillers municipaux et aux représentants de la population, les raisons de sa démission à la tête de la commune.

Cette décision intervient après un courrier qu’il a reçu, en provenance de la Primature, insinuant qu’il lui sera « prélevé une somme de 4 millions de Fcfa chaque mois sur sa pension viagère en sa qualité d’ancien président d’institution ».

Et ce, parce qu’il « exerce toujours comme maire et que l’Etat lui verse des indemnités liées à cette fonction ». Suite à cela, il a adressé un courrier au préfet de région qui, lui fera parvenir à la Primature cet acte de démission. 

L’ancien président de l’Assemblée nationale entend toutefois saisir la justice pour dénoncer cette situation et faire rétablir ses droits.  

Prison d’Abidjan: 22 agents pénitentiaires grévistes dont 2 femmes arrêtés

Vingt-deux agents de la garde pénitentiaires dont deux femmes ont été arrêtés mercredi lors d’une grève à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), selon une note sécuritaire établissant le bilan des interpellations, consultée jeudi par APA.

Ces agents  arrêtés devaient être libérés dans les heures qui suivent après une rencontre avec le ministre ivoirien de la Justice qui s’est achevée jeudi soir.

Les grévistes annoncent la suspension de leur mot d’ordre de grève après avoir obtenu cinq points d’accord sur neuf de leurs revendications, selon des sources concordantes.

Un fort détachement de forces de l’ordre était déployé à la Maca, la plus grande prison du pays, de 7h30 à 13h (GMT, heure locale) suite à la grève des agents de la garde pénitentiaire. Ils ont été « interpellés et conduits par la gendarmerie et la police pour troubles à l’ordre public ». 

 Sur ces 22 agents interpellés, l’on compte 20 hommes et deux femmes. Parmi eux, treize agents mis à la disposition de la gendarmerie ont été conduits à Agban et neuf autres mis à la disposition de la police nationale ont été conduits à la préfecture de police. 

Les individus interpellés ont été conduits, selon la note, « sous bonne escorte par différentes forces en présence ». En outre, la situation est actuellement calme au niveau de la Maca et le  procureur de Yopougon (Ouest Abidjan) est « informé ».

Une « enquête est en cours » et devrait situer les responsabilités de ces agents grévistes de la garde pénitentiaire qui revendiquent, entre autres, un arrêté ministériel pour que leur tenue s’accompagne par le galonage, car chacun s’habille dans le « billard » avec des grades qu’il s’octroie.

Le Collectif des syndicats revendique un bail plus conséquent, parce que les taux actuels dont « le plus bas est à 70.000 Fcfa et de façon graduelle à 80.000 Fcfa, 90.000 Fcfa et 170.000 Fcfa « ne sont plus concurrentiels sur le terrain ».

RCA-Bozoum: la population s’inquiète après des détonations d’armes

Vers 20 heures, des tirs à l’arme automatique ont été entendus dans la ville, paniquant davantage les populations.

 

La ville de Bozoum, situé à environ 385 kilomètres à l’ouest de Bangui, a été secouée à nouveau ce mercredi 18 août suite à l’assassinat de deux conducteurs des taxis-motos à 25 kilomètres de la ville sur l’axe Bossemptélé. Mais vers 20 heures, des tirs à l’arme automatique ont été entendus dans la ville, paniquant davantage les populations.

Mardi 17 août 2021, deux conducteurs de taxis-motos de Bozoum, en circulation sur l’axe Bossemptélé, ont été tués à 25 kilomètres  de Bozoum par des hommes en armes assimilés aux rebelles de 3R. Mais le lendemain, à Bozoum, leurs collègues conducteurs ont manifesté leur mécontentement en barricadant la voie principale sur le marché central.  Ils exigent plus de sécurité dans leur travail. Durant plusieurs heures, les autorités locales ont réussi à discuter avec les manifestants qui ont finalement quitté le lieu. Entre-temps, la ville est toujours tendue entre les forces de l’ordre et les conducteurs des taxis-motos.

Mais vers 20 heures, il y’avait encore des tirs à l’arme dans la ville. Plusieurs coups de feu ont été tirés, mais il est difficile de déterminer l’origine avec exactitude.  Certains craignent une incursion des rebelles de 3R qui ne sont pas loin de la ville, d’autres estiment que ce sont probablement les forces de l’ordre qui seraient à l’origine de ces coups de feu.

CEMAC : une conférence des chefs d’Etats par visioconférence

Tous les Chefs d’Etat de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) ont participé mercredi, 18 août 2021 à ce Sommet.

 

Le Président en exercice de la communauté, le Chef d’Etat camerounais, Paul Biya et ses pairs feront « l’évaluation de la situation macroéconomique de la zone » par visioconférence. A cette conférence, « les patrons du FMI, le Ministre français des Finances et de nombreux invités spéciaux » seront présents, a rapporté le cabinet civil de la Présidence de la République camerounaise.

Quels sont les enjeux de la Conférence ?

Le thème du Sommet est l’ « évaluation de la situation macroéconomique de la zone Cemac en contexte de pandémie du Covid-19 et analyse des mesures de redressement ». Opportunité aussi pour les Chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) « d’évaluer la situation macroéconomique de la sous-région. Dans un contexte où la pandémie a causé des pertes de plus de 2 740 milliards FCFA ».

Selon les ministres de l’Économie et des finances de l’Afrique centrale en réunion le 10 août dernier à Douala, la dette des pays de la CEMAC a augmenté. Elle est passée de “49,1% du PIB en 2019 à 55,6 % du PIB en 2020 affectant les programmes de développement”, a-t-on appris.

Pareillement, « les réserves du change pour leur part ont lourdement chuté passant à 1116 milliards FCFA en 2020 en raison de la dégradation de l’environnement économique ». A l’occasion de cette rencontre, les chefs d’Etat apprécieront aussi le niveau l’intégration sous-régionale qui piétine à cause de réticence « internes aux Etats » et cela porte un coup à la libre circulation des personnes et des biens.

RCA : une ONG américaine dénonce un « accord tacite » entre Castel et des rebelles

Une filiale du groupe français Castel a apporté durant plusieurs années un soutien financier à des groupes armés en Centrafrique en échange de la sécurisation d’une usine, affirme un rapport publié mercredi par l’ONG The Sentry évoquant un « accord tacite », démenti par l’entreprise. Selon l’ONG américaine, spécialisée dans la traque de l’argent sale, la Sucrerie Africaine de Centrafrique (Sucaf RCA), filiale de la Société d’organisation, de management et de développement des industries alimentaires et agricoles (Somdiaa), elle-même contrôlée à 87% par le géant viticole Castel, a « négocié un arrangement sécuritaire » avec notamment l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), un groupe armé accusé d’exactions, pour « sécuriser l’usine et les champs de canne à sucre » et « tenter de protéger le monopole de la société ».

En échange, la Sucaf RCA a mis en place un « système sophistiqué et informel pour financer les milices armées par des paiements directs et indirects en espèces, ainsi que par un soutien en nature sous forme d’entretien des véhicules et de fourniture de carburant », selon The Sentry. « Il n’existe à notre connaissance aucun arrangement passé par la direction de Sucaf RCA et aucun soutien d’aucune sorte n’a été fourni », a réagi Alexandre Vilgrain, président de la Somdiaa.

Attaque contre des déplacés

La Centrafrique, deuxième pays le moins développé au monde selon l’ONU, est plongée depuis 2013 dans une grave crise politico-militaire. A la suite d’une guerre civile, des pans entiers de territoires sont passés sous le contrôle de groupes rebelles qui en accaparent les ressources. La raffinerie de la Sucaf RCA et les 5.137 hectares de plantation de canne à sucre se trouvent à Ngakobo, à 400 km à l’est de la capitale Bangui, dans la préfecture de la Ouaka, contrôlée de fin 2014 à début 2021 par l’UPC, un des principaux groupes armés du pays.

Selon The Sentry, le chef de l’UPC Ali Darassa et celui qui était alors son numéro deux, Hassan Bouba, les principaux bénéficiaires de cet « accord tacite » avec la Sucaf RCA, sont responsables de l’attaque d’un camp de déplacés en novembre 2018 à Alindao, qui a entraîné la mort d’au moins 112 personnes, dont 19 enfants. Des rapports de sécurité internes, recueillis par The Sentry et consultés par l’AFP, montrent que la direction de la Somdiaa à Paris était informée des exactions commises par les groupes armés dans la préfecture de la Ouaka.

Paiements

En échange de la sécurisation du site de Ngakobo, Ali Darassa et Hassan Bouba ont perçu une dizaine de milliers d’euros par an entre 2014 et 2021, affirme l’ONG. Les membres de l’UPC stationnés dans les locaux de l’usine ont également été rémunérés par la Sucaf RCA, selon des entretiens réalisés par The Sentry avec des employés de la société et ses sous-traitants, ainsi que des hommes de l’UPC.

Le groupe armé a également mis en place des barrages routiers. La Sucaf RCA et ses sous-traitants devaient payer des taxes pour chaque camion qui reliait Ngakobo et la capitale Bangui, d’après The Sentry, qui affirme que ce système a représenté une importante source de revenu pour l’UPC. « Il n’y a eu aucun accord, aucun financement mis à notre disposition chaque mois », a démenti auprès de l’AFP Hassan Bouba, actuel ministre de l’Elevage.

Pour « protéger le monopole » de la société sur la distribution de sucre dans plusieurs provinces du pays, la Sucaf RCA a, d’après le rapport, obtenu le soutien de l’UPC et d’autres groupes armés présents dans le nord-ouest du pays, « notamment par la saisie forcée de sucre de contrebande » en provenance du Soudan voisin. Selon The Sentry, ces rebelles ont reçu des commissions sur chaque saisie.

« Le sucre saisi était discrètement déchargé la nuit avant d’être reconditionné en sacs de sucre de la Sucaf RCA pour être ensuite vendu à des grossistes », relate The Sentry. Cet arrangement sécuritaire, conclut l’enquête, « s’est poursuivi jusqu’en mars 2021 », lorsque les membres de l’UPC ont été chassés de la zone par une contre-offensive des forces armées centrafricaines ainsi que des paramilitaires russes.

L’Etat ivoirien édicte des mesures pour contenir la grippe aviaire

Le gouvernement ivoirien, « en alerte », face à la résurgence de la grippe aviaire dans le département de Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-Est d’Abidjan, a érigé des mesures pour contenir cette épizootie.

Dans une note, le ministère des Ressources animales et halieutiques, annonce officiellement que « depuis le 20 juillet 2021, une forte mortalité de volailles a été constatée dans les élevages traditionnels et modernes à Mondoukou, dans la cité de Grand-Bassam ». 

Les analyses effectuées dans un laboratoire de référence ont « confirmé la présence du virus de l’influenza aviaire hautement pathogène de type H5N1 », souligne la note du ministère ivoirien des Ressources animales et halieutiques. 

Le ministère des Ressources animales et halieutiques indique avoir pris des mesures en termes de renforcement du contrôle des mouvements des volailles, de ses produits et sous-produits dans le département de Grand-Bassam.

Il a été de ce fait imposé l’abattage sanitaire d’urgence de toutes les volailles présentes dans la zone du foyer, entrepris depuis le 14 août 2021, ainsi que la destruction des cadavres de volailles et de tous les déchets, suivis du nettoyage.

Des équipes dédiées procèdent à la désinfection des élevages et des environs souillés. Elles assureront la surveillance épidémiologique dans la zone du foyer et dans tout le département de Grand-Bassam.

Le ministère des Ressources animales et halieutiques annonce en outre l’interdiction d’importation de produits et sous-produits avicoles en provenance des pays infectés et le renforcement de la surveillance aux frontières.

Le gouvernement qui est à pied d’oeuvre pour éradiquer cette épizootie, appelle à la vigilance et à une franche collaboration avec les services vétérinaires mis en état d’alerte depuis la suspicion et la confirmation de la grippe aviaire sur le territoire ivoirien. 

Face à cette résurgence de la grippe aviaire en Côte d’Ivoire après les crises de 2006 et 2015, parfaitement maîtrisées, l’Etat ivoirien a pris des mesures vigoureuses conformément à la législation en vigueur et au plan de contingence de lutte afin de circonscrire l’épizootie.

La grippe aviaire est une maladie infectieuse très contagieuse pour les volailles, à déclaration obligatoire. Cette épizootie a fait sa réapparition en Afrique de l’Ouest en janvier 2021 notamment au Sénégal, en Mauritanie, au Mali, au Togo et au Ghana.

Militaire, politique et migration au menu des quotidiens marocains

Le développement de l’industrie militaire marocaine, les enjeux des prochaines élections et la migration clandestine sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde l’industrie militaire marocaine, qui sera développée après la publication au Bulletin officiel du décret portant application de la loi relative aux matériels et équipement de défense et de sécurité, des armes et des munitions, écrit qu’aujourd’hui, parler d’une industrie militaire et d’armement au Maroc « peut étonner, voire faire sourire certains », comme en 2004, quand les ambitions déclarées officiellement de devenir un champion régional et mondial de la voiture étaient confrontées au scepticisme de certains milieux, y compris au Maroc même.

Mais, à l’instar de l’industrie automobile au Maroc, dont la capacité de production est actuellement de 700.000 véhicules par an, “quand la vision et la volonté y sont, les moyens et les investissements suivent mécaniquement”, constate le journal.

Aujourd’hui, le positionnement du Maroc dans le cercle fermé des plateformes les plus en vue de la région est “la preuve qu’un écosystème qui peut sembler a priori compliqué et complexe à monter est réalisable”, relève-t-il.

+Al Bayane+, qui revient sur les enjeux des prochaines élections, écrit que l’attente d’un changement au niveau du gouvernement, au niveau des communes et des régions est tout aussi grande que l’ambition du peuple marocain de vivre dans la paix, la concorde, la cohésion sociale, l’essor économique, la justice sociale et le développement durable de l’ensemble de son territoire.

Mais, bien que les femmes pourvoient 90 sièges dans la nouvelle Chambre des Représentants, “cela reste peu, eu égard aux nombreuses potentialités que présente cette partie majoritaire de la population”, note la publication.

De même, la discrimination positive envers les jeunes pour accéder à la Chambre des représentants a permis une avancée sans pour autant convaincre, car la question de la participation, notamment des jeunes, reste entière, relève-t-il, appelant à s’ingénier pour les amener à voter afin notamment de barrer la route à l’achat des voix par les mercantilistes des élections.

+Rissalat Al Oumma+ rapporte que les autorités locales et les services de sécurité de Tarfaya ont mis en échec trois tentatives de migration clandestine vers les îles Canaries au cours des dernières 24 heures.

Selon les autorités locales, une embarcation avec à bord 38 candidats à l’émigration clandestine, tous des citoyens marocains dont deux femmes, a été interceptée sur la plage d’Amgriou, dans la province de Tarfaya.

Une tentative de migration clandestine a été également déjouée sur la plage Naila à Tarfaya, impliquant 17 Subsahariens, et une autre sur la plage de Tarfaya mettant en cause 38 Subsahariens dont 09 femmes et 04 enfants, selon les mêmes sources, citées par le quotidien.

Accidents: l’Etat ivoirien indexe les propriétaires de véhicules de transport

Le ministre ivoirien des Transports, Amadou Koné, a indexé mercredi les propriétaires des véhicules de transport dans les accidents de la route, lors d’une rencontre avec des chauffeurs, à Abidjan.

« Je ne dirais jamais, et ce n’est pas vrai que seuls les chauffeurs sont responsables. Chacun a sa une part de responsabilité, à commencer par les propriétaires de véhicules, qui pour moi sont les premiers responsables », a dit M. Amadou Koné.

Selon le ministre des Transports, ce sont eux qui doivent entretenir les véhicules, veiller au bon fonctionnement des véhicules qu’ ils mettent sur la route et s’assurer du bon état de l’engin. 

Il a salué l’acte du ministre de la Justice qui a publié récemment une circulaire qui « engage aussi la responsabilité des propriétaires » en cas d’accident mortel, portant à vérifier s’il a rempli son devoir.

« Nous, en tant qu’administration, on a une part de responsabilité, donc non est tous responsable, mais on est tous des victimes » de la route, a-t-il poursuivi, invitant chacun à prendre conscience de ses responsabilités.

Mais, « il faut que vous, chauffeurs, vous vous engagiez aussi pour prendre vos parts de responsabilité », a lancé M. Amadou Koné, annonçant que son département oeuvre sur les conditions de travail et de vie des chauffeurs. 

Pour lui, il faut améliorer les conditions de travail pour réduire les accidents. De ce fait, il travaille avec le ministre de l’Emploie sur la question de la retraite et des cotisations sociales des chauffeurs et qu’ ils bénéficient d’une pension à la retraite.

Toutefois, conseillera-t-il, « ce n’est pas à cause des recettes qu’ on va passer outre le code de la route ». Il faut respecter le code de la route et les forces de l’ordre qui veillent à son application. 

Afin de faciliter la tâche aux chauffeurs, il a indiqué que dans dix jours, des équipes seront déployées pour faciliter l’obtention des plaques d’immatriculation et les titres de transport, car  la phase répressive entre en vigueur dès le 1er  septembre 2021.

En Côte d’Ivoire, 814 personnes ont été tuées sur les routes en 2013, selon les statistiques qui ressortent 1465 tués en 2019 et 1509 tués en 2020 malgré les restrictions imposées par la Covid-19, soit un accroissement de 79% en 7 ans.

Maroc: L’INDH mobilise près de 6,7 millions d’euros pour booster l’entreprenariat  

En une année, une enveloppe de de près de 6,7 millions d’euros (71 millions de dirhams) a été mobilisée par l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) pour appuyer l’entreprenariat.Ce montant, débloqué au titre de 2020, a permis de soutenir la pré-création, à travers un appui technique, de 4.307 projets, et d’appuyer 723 projets en phase de post-création, au profit de 969 bénéficiaires, permettant ainsi la création de 3244 emplois, précise mercredi un communiqué de l’INDH.

A ce bilan d’appui à l’entreprenariat, vient s’ajouter le financement de 260 projets générateurs de revenu au profit de 3.064 bénéficiaires, et ce dans le cadre de l’axe « Amélioration du revenu », ainsi que la réalisation de 13 études de chaine de valeur. L’investissement global est évalué 64,4 millions de dirhams, dont 28 millions de part INDH.

Depuis le lancement de sa troisième phase en septembre 2018, l’Initiative Nationale pour le Développement Humain, a placé le capital humain, levier essentiel du développement, au cœur de ses préoccupations. Sa vision stratégique s’articule autour de quatre programmes volontaristes dont deux nouveaux programmes (3 & 4) en s’attaquant aux principaux freins au développement humain tout au long du cycle de la vie et qui font de la justice sociale une priorité.