RCA : les populations de Bangui subissent les inondations

Dans la nuit  du mardi à mercredi 5 mai, plusieurs quartiers nord de la capitale Bangui ont été surpris par des pluies torrentielles qui ont causé de graves  inondations. Plusieurs maisons ont été détruites. De Gobongo à Galabadja, ou encore du quartier PK10 jusqu’à Damala, des maisons sont écroulées,  d’autres inondées.

Les dégâts sont très importants du quartier Galabadja en passant par Gobongo PK10, PK12 et les quartiers qui se trouvent au bord de la rivière de ngola.  Des maisons d’habitation  entièrement ou partiellement détruites. Quelques ateliers ou chapelles d’église ont subi le même sort. Ce qui oblige les ménages touchés à passer actuellement la nuit  à ciel ouvert.

« Pour le moment nous sommes à 2 heures du matin, mais on ne peut pas prendre le risque de dormir. L’eau coule jusqu’à l’intérieur de notre maison. Moi et mes enfants nous sommes tous debout. Mais c’est encore pire chez mes voisins  », a témoigné un habitant du quartier Gobongo joint au téléphone. Mais plus au Sud, un autre témoigne:

« Nous sommes surpris par cette pluie. L’eau est venue engloutir la maison. On ne sait où allez », s’alarme un habitant du quartier Galabadja.

L’insécurité en hausse au Mali (Onu)

Le premier trimestre 2021 a été marqué par une augmentation des atteintes aux droits de l’homme et aux libertés fondamentales, selon la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).L’insécurité gagne du terrain au Mali. Du 1er janvier au 31 mars 2021, la Division des droits de l’homme et de la protection (DDHP) de la Minusma dit avoir documenté 421 violations et abus de droits de l’homme et/ou droit international humanitaire ayant causé la mort de 106 personnes dont cinq enfants et six femmes.

Ces données représentent une augmentation de 11,37 % par rapport aux violations et abus documentés au cours du trimestre précédent (1er octobre au 31 décembre 2020). Au cours de cette période la DDHP avait enregistré 378 violations et abus de droits de l’homme et/ou du droit international humanitaire ayant causé la mort de 96 civils.

Dans le centre du pays, les violences sur fond de tensions intercommunautaires continuent de faire de nombreuses victimes et sont de plus en plus exploitées par les groupes djihadistes, souligne la note trimestrielle sur les tendances des violations et abus de droits de l’homme au Mali et dont APA a obtenu copie.

Selon cette dernière, les régions de Bandiagara, Douentza et Mopti demeurent les plus affectées avec 242 violations et abus de droits de l’homme (57,48%), suivi des régions de Ségou 43 (10,21%), Gao 39 (9,26%), Kidal 26 (6,17%), Tombouctou 32 (7,6), Ménaka 24 (5,7%), Sikasso et Koutiala 15 (3,56).

Par ailleurs, informe le document, de multiples violations de droits de l’homme imputables aux forces de défense et de sécurité maliennes (FDSM), ainsi qu’aux forces internationales ont par ailleurs été documentées au cours de ce trimestre. Ces violations ont été commises y compris dans le cadre des opérations militaires et de lutte contre le terrorisme dans les régions du centre et du nord.

Les FDSM ont ainsi été responsables de 58 violations de droits de l’homme, soit une augmentation de 38,09% en comparaison au trimestre précédent où l’on a documenté 42 violations qui leur étaient imputables.

Quant aux forces internationales, en l’occurrence la Force Barkhane, elle a été responsable de 27 violations de droits de l’homme dans le cadre de l’incident de Bounty où plusieurs villageois avaient été tués alors qu’ils célébraient un mariage.

En outre, ajoute la note, seize cas de violences sexuelles en lien avec le conflit ont été enregistrés au cours de la période sous examen dans les régions de Gao, cercle d’Ansongo (14 cas) et Tombouctou (2 cas).

Ces incidents s’inscrivent dans une série de cas de violences sexuelles liées au conflit imputé aux groupes armés opérant dans ces deux régions et dont les victimes refusent de témoigner, conclut le document.

RCA : incursion des combattants rebelles de 3R à Abba

Les rebelles ont fait leur incursion fracassante dans le village Berra aux environs de 7 heures du matin, et procèdent aux tirs de sommation.

 

Lundi 3 mai 2021, les rebelles du mouvement 3R (Retour, réconciliation et réhabilitation ), munis de leurs armes de guerre,  ont fait leur incursion violente dans le village Berra, dans la sous-préfecture de « Abba », au nord-ouest de la République centrafricaine.

Selon des sources locales, les rebelles ont fait leur incursion fracassante dans le village Berra aux environs de 7 heures du matin, et procèdent aux tirs de sommation partout dans le village, suscitant la psychose au sein de la population qui n’a plus de choix que de se réfugier dans la brousse.

Pour l’heure, les rebelles continuent d’occuper le village, et les soldats FACA ainsi que leurs alliés russes ne sont pas encore arrivés sur place.

Notons que le 5 avril dernier, les soldats FACA et leurs alliés russes et rwandais avaient mené une offensive contre les positions des rebelles de 3R dans la localité de « Abba » avant de reprendre totalement la ville aux mains des rebelles deux heures plus tard.

Souvenez-vous, c’est lors de leur offensive et ratissage dans les chantiers miniers dans les sous-préfectures de « Aba» et de « NIEM », dans la préfecture de la NANA-MAMBÉRÉ que 4 suspects avaient été arrêtés et présentés par le procureur général près de la cour d’appel comme des chefs militaires de 3r, dont son chef Bobo.

Ahmedou Ould Abdallah nommé Envoyé spécial de l’OIF au Tchad

La Secrétaire générale de la Francophonie a désigné le Mauritanien Ahmedou Ould Abdallah Envoyé spécial au Tchad.L’ancien ministre Affaires étrangères et de la Coopération de la République Islamique de Mauritanie est chargé de faire le suivi de la situation au Tchad, dirigé par un Conseil Militaire de Transition (CMT) depuis lé décès, le 20 avril dernier, du président Idriss Déby Itno.

La nomination de M. Ould Abdallah s’inscrit dans le cadre des initiatives de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) pour accompagner le processus de transition engagé dans ce pays d’Afrique du centre.

Ahmedou Ould Abdallah conduira, dans les prochains jours, une délégation de haut niveau de la Francophonie qui se rendra à N’Djamena à l’effet de prendre attache avec les nouvelles autorités ainsi qu’avec les acteurs politiques et sociaux tchadiens, rapporte un communiqué de l’OIF.

L’Envoyé spécial de la Secrétaire générale œuvrera en coordination avec les partenaires internationaux, notamment l’Union africaine (UA) et la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) dans le but de contribuer à une gestion apaisée, consensuelle et inclusive de la transition.

Les conclusions de sa mission seront examinées par le Conseil permanent de la Francophonie (CPF).

RCA : élection du président de l’Assemblée nationale

Simplice Mathieu Sarandji est élu ce mercredi président de l’Assemblée nationale.Ce proche du chef de l’Etat centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, a récolté 69 voix sur 90 votants. Il remplace à ce poste Moussa Laurent Gon-Baba.

M. Sarandji avait face à lui deux candidats, à savoir Joseph Bendounga et Martin Ziguélé.

Jusqu’à hier mardi, Simplice Mathieu Sarandji était ministre d’État, conseiller spécial du chef de l’État.

RCA : Simplice Mathieu Sarandji est le nouveau Président de l’assemblée nationale

Le député Simplice Mathieu Sarandji a été élu ce mercredi à la présidence de l’Assemblée nationale en remplacement de Moussa Laurent Gon-Baba.

 

L’élection de, Simplice Mathieu Sarandji, n’est pas une surprise. Ce proche du Président Faustin Archange Touadera a été élu mercredi 04 mai à la présidence de l’Assemblée nationale en remplacement de Moussa Laurent Gon-Baba.

Étaient présents dans l’hémicycle, 90 députés sur 140 au total.  Quatre-vingt-sept (87) voix ont été exprimées.

Trois candidats s’étaient présentés pour succéder à Laurent Gon-Baba. D’abord  Joseph Bendounga, le candidat du MDREC, Député de Bimbo 3, Martin Ziguélé,  candidat du MLPC, représentant l’opposition, et Simplice Mathieu Sarandji, candidat de la majorité présidentielle.

Simplice Mathieu Sarandji,  élu de Baoro, sous-préfecture de la Nana-Mambéré, était jusqu’à mardi ministre d’État, conseiller spécial du chef de l’État. Il a été demi de ses fonctions pour participer à cette élection.

Désormais élu Président de l’assemblée nationale avec 69 voix contre 20 pour Martin Ziguelé et 1 pour Joseph Bendounga, Monsieur Simplice Mathieu Sarandji a désormais cinq ans pour siéger au perchoir de l’assemblée nationale. À ce titre, il devient la deuxième personnalité de la République après le chef de l’État Faustin Archange Touadera.

Palmier à huile: l’interprofession pas « prête à accepter le blocage » des prix

L’Association interprofessionnelle de la filière palmier à huile (AIPH) en Côte d’Ivoire n’est « plus prête à accepter le blocage » des prix du régime de palme bord champ, a déclaré mercredi son président Constantin Kouassi, lors d’une conférence de presse.

Les producteurs « ne sont plus prêts à accepter le blocage » du prix du régime de palme bord champ, imposé par l’Etat de Côte d’Ivoire, qui plafonne à 61,14 Fcfa/Kg, soit 61 000 Fcfa la tonne depuis janvier 2021.

Selon M. Constantin Kouassi, les données depuis janvier 2021 indiquent une hausse continue des cours mondiaux de février à avril 2021 et même en mai 2021. Pour le mois de mai 2021, l’analyse ressort 648.292 Fcfa/T contre 80.410 Fcfa/tonne pour le régime de palme.

Les acteurs du premier niveau de transformation « nous ont écrit pour dire que les trois mois de blocage sont finis, nous ne sommes plus dans cette affaire de blocage, publiez le prix tel qu’il est », a-t-il souligné.

« C’est ce que nous allons faire, les producteurs auront 80.000 Fcfa la tonne du régime et les usiniers auront 648.000 Fcfa la tonne d’huile de palme brute. Maintenant, il appartient à la première et à la deuxième transformation de voir comment elle va manager avec le ministère », a-t-il ajouté.

Pour le président du Conseil d’administration de l’Association professionnelle des sociétés agricoles de palmier de Côte d’Ivoire (Aprosapci), Henri-César Sama Damalan, ce qui urge, c’est la réaction du gouvernement face à l’allègement de taxes souhaitées. 

Aujourd’hui, sur la tonne, le planteur perd 20.000 Fcfa « entre 61.000 et 80.000 Fcfa et c’est énorme pour lui » car c’est un manque à gagner très important, a fait observer le président de l’Aprosapci.

De ce fait, la première transformation a perdu environ 3 milliards Fcfa de janvier à  avril 2021, a-t-il poursuivi, mentionnant que « ce n’est pas un défi lancé au gouvernement mais c’est un véritable plaidoyer pour la survie de la filière palmier à huile ».

 

« Il faut qu’on revienne à la vérité des prix », a insisté M. Sama, expliquant que les prix locaux sont indexés sur les cours mondiaux. Mais, suite à une grogne des consommateurs relativement à la flambée des prix de l’huile de palme raffinée, le gouvernement a bloqué les prix depuis janvier pour trois mois.

Si le plaidoyer auprès du gouvernement n’a pas d’issue favorable « nous ne voulons pas arriver à cela, mais nous libérons le prix,  parce qu’à côté de cela la filière a demandé à l’Etat de faire réduire la TVA », a martelé M. Constantin Kouassi.

La Côte d’Ivoire produit plus de 500 000 tonnes d’huile de palme brute par an. Le pays qui occupe le rang de 9e producteur mondial et 2e africain, est le premier exportateur africain d’huile de palme.

Le pays compte 75 000 hectares de plantations industrielles de palmier à huile et environ 200 000 ha de plantations villageoises avec près de 50.000 planteurs, pour un chiffre d’affaires d’environ 500 milliards Fcfa.

Le secteur palmier à huile représente 220 000 emplois directs en Côte d’Ivoire, plus de 2 millions de personnes qui vivent de cette activité. Environ 70% de la production est consommée localement et 30% exportée vers la sous-région.

Kigali et Juba veulent approfondir leur coopération militaire

Des responsables militaires rwandais et sud-soudanais ont convenu de renforcer leur coopération militaire.Angelina Jany Teny, ministre de la Défense et des Anciens combattants du Soudan du Sud et son homologue rwandais, le major général Albert Murasira sont arrivés à cet accord lors d’une réunion tenue mardi soir à Kigali.

Au cours de la visite, la ministre du Soudan du Sud a également révélé que les discussions des deux parties tournaient principalement autour de la mise en œuvre de l’accord de paix dans son pays.

« Nous avons ici des hauts dirigeants militaires en formation à l’Académie de la paix du Rwanda, dans le cadre du processus de mise en œuvre de l’accord de paix au Soudan du Sud », a-t-elle déclaré, ajoutant que le Rwanda avait un rôle à jouer dans l’appui à la mise en œuvre de cet accord de paix.

Le Rwanda est déjà membre du Comité spécial de haut niveau de l’Union africaine (UA) pour le Soudan du Sud (C5). Les autres pays membres sont l’Afrique du Sud, en tant que président, l’Algérie, le Tchad et le Nigeria.

Un accord de paix au Soudan du Sud a été signé le 12 septembre 2018 et un gouvernement d’unité formé en février 2020.

Actuellement, la Mission de maintien de la paix des Nations unies au Soudan du Sud analyse cette situation et examine comment elle peut mieux soutenir la paix et protéger les civils dans ce pays ravagé par la guerre.

Le Rwanda maintient trois bataillons et une unité aérienne au Soudan du Sud dans le cadre de la mission des Nations unies. En outre, ce pays a également déployé à Juba, un contingent de 560 policiers, essentiellement composé de femmes, dans le cadre de la force de paix des Nations unies.

Maroc : une Malienne accouche de 9 nouveau-nés

Une femme malienne a accouché, par césarienne, de neuf nouveau-nés (cinq filles et quatre garçons) dans un hôpital au Maroc et les bébés et la maman se portent bien.L’annonce a été faite mardi par la ministre malienne de la Santé et du Développement social, Docteur Fanta Siby.

Après un séjour médical de deux semaines à l’hôpital du Point G de Bamako, sur instruction du Président de la Transition, Bah N’daw, la dame Halima Cisse a été admise le 30 mars 2021 dans une clinique marocaine pour prise en charge de sa grossesse.

« La ministre de la Santé et du Développement social est heureuse d’annoncer que ce jour 04 mai 2021, H. Cisse a accouché, par césarienne, de  neuf (9) nouveau-nés au lieu de sept (7) annoncés par les résultats d’échographies faites au Mali comme au Maroc. Les nouveau-nés (cinq filles et quatre garçons) et la maman se portent tous bien », lit-on dans un communiqué du ministère malien de la Santé. 

« En cette heureuse circonstance, la ministre de la Santé et du Développement social remercie le Président de la Transition, dont le leadership politique et la générosité ont permis de diligenter et d’assurer la prise en charge financière de l’évacuation sanitaire de Halima Cisse », ajoute la même source.

La ministre a félicité « les équipes médicales du Mali et du Maroc, dont le professionnalisme est à l’origine de l’issue heureuse de cette grossesse » et souhaité « une longue vie aux bébés et à la maman ».

Originaire de Tombouctou (nord), la jeune femme malienne a été accompagnée au Maroc par son médecin et deux membres de sa famille. Son voyage a été financé par le gouvernement malien, avec une contribution personnelle du président de transition, Bah Ndaw.

Football: Motsepe annonce 5 milliards FCFA pour le championnat interscolaire

Le président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe a annoncé mardi à Abidjan que sa Fondation fait un don de 10 millions de dollars au profit du championnat panafricain interscolaire de football (CAF-FIFA).

Le président de la CAF qui a séjourné à Abidjan en  compagnie de Gianni Infantino, le président de la Fédération internationale de football association (FIFA) dans le cadre d’une visite de travail, a fait cette annonce au lycée moderne d’Abobo (Nord d’Abidjan) à l’occasion de la cérémonie de lancement de ce tournoi panafricain interscolaire en présence d’un parterre de personnalités.

Selon la CAF qui reprend cette annonce sur son site officiel, ce don  de 10 millions de dollars (plus de 5 milliards FCFA) de la fondation de M. Motsepe, servira à développer le football scolaire dans les six zones de la CAF à travers l’organisation de ce Championnat panafricain interscolaire de football CAF-FIFA. 

« Le meilleur investissement que nous pouvons faire afin que le football soit parmi les meilleurs au monde et qu’il soit autonome, est d’investir dans les infrastructures de développement du football des jeunes ainsi que dans les installations pour les garçons et les filles dans les écoles, les clubs et au niveau national», a estimé M. Motsepe.

Des garçons et filles âgés de 12 à 14 ans participeront à cette compétition qui va se dérouler en trois étapes. D’abord au niveau national (via les Associations nationales) et ensuite au niveau zonal avec l‘organisation de six tournois régionaux qui serviront de tours qualificatifs au tournoi final du championnat panafricain interscolaire de football CAF-FIFA.