Nigeria : une centaine d’élèves et leurs professeurs enlevés

Des hommes armés ont envahi mardi soir un pensionnat situé dans l’Etat du Niger, dans le centre-ouest du Nigeria, où ils ont enlevé « des centaines d’élèves et plusieurs professeurs. »Une scène de terreur, pour le millier d’élèves nigérians de ce lycée. « Des bandits sont entrés dans le collège gouvernemental de Kagara la nuit dernière et ont enlevé des centaines d’élèves et leurs professeurs », a déclaré un responsable local de la zone à l’AFP.

Un rapt massif qui pose encore la lancinante question de la sécurité dans les écoles au Nigeria. Il intervient deux mois après l’enlèvement de 344 adolescents dans un pensionnat de l’Etat voisin de Katsina par des groupes criminels. Pour l’instant, il est difficile de connaitre le nombre exact de personnes enlevées dans cet établissement d’enseignement secondaire qui compte environ 1.000 élèves.

« Un des membres du personnel et certains élèves ont réussi à s’échapper. Le personnel a confirmé qu’un étudiant avait été abattu » lors de l’attaque, a ajouté cet officiel.

Des militaires avec un soutien aérien étaient à la recherche des ravisseurs et des otages, en vue d’une éventuelle opération de sauvetage, a précisé cette source.

Depuis près de dix ans, le nord-ouest et le centre du Nigeria sont en proie aux violences de groupes criminels qualifiés localement de « bandits », qui multiplient les enlèvements contre rançon et les vols de bétail.

Les habitants ont mis sur pied des groupes d’autodéfense pour se protéger sans parvenir à mettre un terme aux violences, qui ont causé la mort de quelque 8 000 personnes depuis 2011.

Zimbabwe : inclure les journalistes dans la priorité de vaccination

Un organisme de surveillance des médias a appelé le gouvernement zimbabwéen à inclure les journalistes parmi les premiers groupes prioritaires du programme de vaccination contre la Covid-19.« Les journalistes, ainsi que d’autres groupes prioritaires essentiels, sont des travailleurs de première ligne qui doivent être privilégiés, étant donné le rôle essentiel qu’ils jouent pour tenir la nation informée des développements et des mesures prises par le gouvernement pour contenir la pandémie de Covid-19 », a déclaré l’Institut.

Il a noté qu’en vertu de leur rôle fondamental et normatif d’information et d’éducation, les médias sont essentiels à la couverture du déploiement de la vaccination, qui doit commencer le 18 février, les travailleurs de la santé et le personnel de sécurité étant prioritaires.

« Les journalistes sont des travailleurs de première ligne qui risquent leur vie lorsqu’ils collectent et diffusent des informations, d’où la nécessité de donner la priorité à leur santé et à leur sécurité ».

« Les médias ne peuvent donc pas être laissés de côté pour un examen ultérieur car les journalistes feront des reportages en première ligne au fur et à mesure que le pays procède à la vaccination des groupes essentiels identifiés pour recevoir les premiers vaccins », a déclaré MISA Zimbabwe.

Il a appelé le gouvernement à travailler en étroite collaboration avec la Commission des médias du Zimbabwe, les médias et les organisations représentatives des médias sur la meilleure façon de mettre en œuvre la vaccination des journalistes car ils sont une composante essentielle des secteurs et des groupes qui ont été déclarés services essentiels.

L’appel de MISA Zimbabwe fait suite à l’annonce récente du gouvernement zambien selon laquelle les journalistes seraient parmi les premiers bénéficiaires des vaccins Covid-19 à leur arrivée dans le pays.

Sénégal : Gianni Infantino attendu cet après-midi

Le président de la Fédération internationale de football association (Fifa) effectue une visite express au cours de laquelle il sera reçu par le chef de l’Etat, Macky Sall.Ce voyage en terre sénégalaise du patron de l’instance faîtière du foot planétaire entre dans le cadre d’ « une tournée africaine » qui a déjà mené Gianni Infantino en Mauritanie où se déroule la Coupe d’Afrique des nations des moins de 20 ans.

Dans un communiqué daté du 16 février, la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) informe que son hôte et sa délégation doivent notamment « rencontrer les membres de la communauté du football sénégalais ». Le départ du président de la Fifa est prévu dans la soirée du mercredi 17 février.

Politique, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le Sommet du G5 Sahel, les doses de vaccins réceptionnées par le Maroc et la Coupe d’Afrique des nations (U20).+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le chef du gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani, a déclaré devant le sommet du G5-Sahel, qui a clôturé ses travaux mardi 16 février dans la capitale tchadienne, N’Djamena, que le Royaume resterait fidèle à ses engagements envers l’Afrique et lutterait avec les pays du Sahel contre les dangers qui les guettent et menacent l’avenir de toute la région.

Selon la publication, le Royaume est lié par des relations étroites et de bon voisinage avec les cinq pays du Sahel. Autant dire que le Maroc est directement concerné par tout ce qui a trait à cette région et fait siens tous les dossiers et préoccupations posés sur la table de discussion de ce groupe.

Le chef du gouvernement ait eu ces mots dès son arrivée à N’Djamena: «Le Maroc est fort par ses liens historiques avec les pays du Sahel et demeure un acteur engagé dans la sécurité et la stabilité de l’Afrique». Un discours qu’il étalera au cours de son intervention lors de la séance d’ouverture de la septième session du sommet du G5-Sahel.

Le Royaume reste fidèle à ses engagements envers l’Afrique et s’aligne aux côtés des cinq pays du Sahel, ainsi que du reste des pays de la région, pour lutter ensemble contre les dangers qui menacent leur avenir et l’avenir de toute la région, indique El Othmani. Le chef du gouvernement, qui représente le roi Mohammed VI à ce sommet, a indiqué que: « Nous, dans le Royaume du Maroc, ne sommes pas de simples spectateurs de ce qui se passe dans la région du Sahel et nous ne l’avons jamais été. Bien au contraire, nous refusons, comme vous, toute menace sécuritaire et sommes solidaires de nos amis dans les pays de la région contre les dangers qui les guettent et qui nous menacent, tous, directement».

Au registre de la santé, +Maroc Le Jour+ fait savoir que le Maroc a reçu jusqu’à présent un total de 7 millions de doses de vaccins anti Covid-19, après l’arrivée de 500.000 doses supplémentaires du vaccin chinois Sinopharm.

Un deuxième lot de 500.000 doses du vaccin du laboratoire chinois Sinopharm a été réceptionné plus tôt mardi en provenance de Pékin. Ces doses seront distribuées sur les différents centres de vaccination du Royaume.

Dans le même sillage, +L’Economiste+ indique que le ministère de la Santé a annoncé, mardi, avoir mis en place un Consortium de laboratoires pour l’identification des variants de SARS-CoV2 circulant au Maroc.

« Ce consortium de laboratoires disposant d’une plateforme fonctionnelle de séquençage a été mis en place dans le cadre de la stratégie de veille génomique du nouveau coronavirus SARS-CoV2 », explique le département, ajoutant que l’objectif est « d’identifier les variants de SARS-CoV2 circulant au Maroc et les caractériser par séquençage génomique.

Et de poursuivre : le séquençage des souches de SARS-CoV2 collectées des différents laboratoires publics et privés, y compris les laboratoires mobiles et les laboratoires à bord de navires transportant les passagers de l’Europe vers le Maroc, se fait de façon continue entre les laboratoires de consortium. Tout variant étranger est ainsi déclaré aux directions compétentes.

Côté sport, +Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que la sélection nationale U20 de football s’est imposée face à son homologue gambienne (1-0), en match comptant pour la première journée (Groupe C) du premier tour de la Coupe d’Afrique des nations (U20), disputé mardi après-midi à Nouadhibou en Mauritanie.

L’unique réalisation des lionceaux de l’Atlas a été l’œuvre de Mehdi Moubarak à la 25e sur penalty. Dans le même groupe, la sélection ghanéenne a écrasé son homologue tanzanienne par 4-0.

Lors de la prochaine journée, le onze national, qui prend part à cette compétition après 15 ans d’absence, affrontera vendredi la Namibie avant de rencontrer la Tanzanie lundi prochain, informe le quotidien.

L’arrestation de pro-Sonko à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus, ce mercredi à APA, accordent toujours un traitement de faveur à l’affaire Ousmane Sonko, accusé de viol par une employée d’un salon de massage.« Nouvelles arrestations de pro-Sonko en vue-Opérations de ramassage », titre Le Quotidien, in formant que face à cette situation, Pastef et Frapp dénoncent « une chasse à l’homme ».

Nos confrères révèlent que les arrestations des pro-Sonko se multiplient et ce n’est pas fini puisque la police s’est lancée aux trousses des auteurs de messages audio appelant à la violence et proférant des menaces de mort contre des proches du pouvoir et des journalistes.

De son côté, Vox Populi parle d’« arrestations en série » et explique « pourquoi la DIC (Division des investigations criminelles) traque les Sonkolés ».

Ce journal souligne que « deux enquêtes pour des faits d’atteinte à la sûreté de l’Etat conduisent à l’identification et à l’arrestation de pastefiens dans plusieurs localités du pays ».

« Largement partagés, des messages à caractère subversif et incitant à des attaques contre les forces de l’ordre entrainent une vague d’interpellations », poursuit Vox Populi.

Traitant de cette actualité, Libération insiste sur l’arrestation de Patricia Mariame Ngandoul et plonge dans « les dessous de l’enquête », révélant ainsi que responsable commerciale à « Sen Set Group », cette épouse de Birame Soulèye Diop (de Pastef) clame son innocence et récuse toute appartenance à un parti politique.

Quoi qu’il en soit, Libération indique que le Parquet déterre le fameux Article 80 et corse l’accusation.

Toutes choses qui poussent EnQuête à se mettre « sur les traces des enquêteurs » avec la section de recherches de la gendarmerie nationale qui est au cœur de l’affaire Sonko.

A propos de la levée de l’immunité parlementaire du leader de Pastef, L’Observateur affiche « les termes de la lettre du juge du 8e cabinet au président (de l’Assemblée nationale) Moustapha Niasse » et précise que Sonko est nommément cité dans la saisine, contrairement à tout ce qui a été dit jusque-là.

Avec cette affaire Sonko ou affaire « Sweet Beauté (nom du salon de massage) », Walf Quotidien fait état de « vent de désobéissance dans la magistrature » car « aucun juge sérieux ne doit accepter de placer Ousmane Sonko sans mandat de dépôt ».

Pendant ce temps, le quotidien national Le Soleil traite de la lutte contre le terrorisme et informe que « le Sénégal soutient le G5 Sahel pour 1 milliard de F CFA ».

« Réduction des effectifs de Barkhane-Macron rétropédale », note Walf Quotidien.

Ebola : six pays placés en « alerte urgente »

Après l’apparition de foyers du virus Ebola en République démocratique du Congo (RDC) et en Guinée, six pays sont en « alerte urgente ».L’Organisation mondiale de la santé (OMS) veut éviter, avec cette mesure, le spectre d’une autre crise épidémique.

« Nous avons déjà alerté les six pays voisins, y compris bien sûr la Sierra Leone et le Liberia (pays voisins de la Guinée), et ils agissent très rapidement pour se préparer et être prêts et pour rechercher toute infection potentielle », a déclaré, hier mardi, Margaret Harris, porte-parole de l’OMS, lors d’une conférence de presse virtuelle depuis Genève.

Toutefois, elle n’a pas précisé les autres pays, en plus de Freetown et Monrovia.

La RDC est frontalière de huit pays : l’Angola, le Burundi, l’Ouganda, la République centrafricaine, la République du Congo, le Rwanda, le Soudan du Sud et la Zambie. De son côté, la Guinée a cinq frontières terrestres : la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Sénégal, ainsi que le Libéria et la Sierra Leone, les deux pays les plus proches de la Guinée forestière.

Selon l’OMS, à quelques jours d’intervalle, des cas d’infection au virus Ebola sont réapparus en RDC et en Guinée. La Guinée compte dix cas suspects et trois personnes sont déjà mortes du virus depuis le début de cette nouvelle épidémie.

« Nous savons maintenant qu’il y a 7 cas (3 confirmés, 4 probables) en Guinée et que 3 d’entre eux sont morts », a ajouté la porte-parole de l’OMS, précisant : « Nous avons identifié 115 contacts et la majorité d’entre eux, soit 109, ont été retrouvés. Les contacts sont à Nzérékoré (dans le sud-est du pays) mais aussi à Conakry, la capitale guinéenne ».

L’OMS soutient les autorités guinéennes dans la mise en place de structures de traitement pour la recherche des contacts et pour accélérer la réponse.

Du côté de l’Est de la RDC, l’Agence sanitaire mondiale de l’ONU a déjà identifié 300 contacts.

« Nous avons également une épidémie en cours au Nord-Kivu, il n’y a aucun lien entre les deux. Nous n’avons vu aucune preuve d’un quelconque lien. Mais elles se poursuivent en même temps », a fait savoir Dr Harris.

Si la RDC et la Guinée sont distantes de plusieurs milliers de kilomètres, excluant a priori tout lien entre ces événements concomitants, ce retour d’Ebola, a suscité l’inquiétude surtout en Afrique de l’Ouest.

« Les épidémies en Guinée et en République démocratique du Congo sont totalement indépendantes, mais nous sommes confrontés à des défis similaires dans les deux cas », avait d’ailleurs déclaré lundi dernier, Dr Tedros, Directeur général de l’OMS lors de sa conférence bi-hebdomadaire virtuelle.

Provoquant une fièvre brutale, des maux de tête, des vomissements et diarrhées, le virus Ebola a été identifié pour la première fois en 1976 au Zaïre, l’actuelle RDC. La fin de la onzième épidémie dans ce pays, qui a causé la mort de 55 personnes sur 130 cas recensés dans la province de l’Equateur (nord-ouest), a été déclarée le 18 novembre dernier.

L’épidémie guinéenne partie en décembre 2013 de la Guinée forestière s’était ensuite propagée au Libéria et en Sierra Leone voisins. Elle s’était éteinte en 2016 ayant provoqué plus de 28.000 cas, dont plus de 11.000 morts.

L’Etat ivoirien invité à plafonner les loyers

Le maire de Marcory, une commune située dans le Sud d’Abidjan, Aby Raoul a invité, mardi, l’Etat de Côte d’Ivoire à «plafonner» les loyers des logements, dénonçant une hausse du mètre carré de terrain dans sa commune qui est passé de 150 000 FCFA à 500 000 FCFA.

Selon une note d’information transmise mardi à APA, M. Aby s’exprimait à la tribune du Forum des directeurs de publication de Côte d’Ivoire (FORDPCI) dont il était l’invité.

 « Sur la question de la flambée des prix du logement dans sa commune, Aby Raoul a avoué que le mètre carré d’un terrain dans sa commune est passé de 150 000 à 500 000 FCFA… il revient à l’Etat d’encadrer. La mairie ne peut pas empêcher la loi de l’offre et de la demande de s’exprimer. Je pense que c’est l’Etat qui peut plafonner», a rapporté la note.

Au cours de cette rencontre, M. Aby qui a fait son adresse autour du thème,  « Bilan à mi-parcours à la tête de la mairie de Marcory», a présenté de  «manière détaillée» les 15 objectifs, 65 engagements que son équipe et lui ont traduit en 14 projets.

 Ainsi, à en croire la note, le maire de Marcory a passé en revue plusieurs projets dont celui dénommé  « Le chômage n’est pas une fatalité ».  Selon lui,  ce projet permet chaque année à sa commune d’octroyer 150 millions FCFA de prise en charge aux enfants de Marcory et de leur donner 1000 bons de permis de conduire et 25 millions FCFA pour la réalisation des projets de jeunes. 

 «  Le cœur de notre bataille c’est la lutte contre le chômage», a-t-il soutenu. Par ailleurs, le premier magistrat de Marcory, a évoqué la réhabilitation de certaines écoles de sa commune et un  « plan d’urgence  » pour les quartiers d’Anoumabo et d’Aliodan.

Covid-19: la Côte d’Ivoire enregistre 04 nouveaux décès

La Côte d’Ivoire a enregistré, mardi, quatre nouveaux décès de la Covid-19, annonce le ministère de la Santé et de l’hygiène publique dans son rapport quotidien transmis à APA.

Selon ce rapport, la Côte d’Ivoire a enregistré, mardi, 130 nouveaux cas de Covid-19 sur 2390 échantillons prélevés soit 5,4% de cas positifs, 157 personnes guéries et 04 décès.

 Ainsi, à la date du 16 février 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 31 365 cas confirmés dont 29 603 personnes guéries, 179 décès et 1 583 cas actifs.

Rappelant que le virus de la Covid-19 circule encore  «activement » dans le pays, le ministre de la santé et de l’hygiène publique, Dr Eugène Aka Aouélé recommande à toute la population le port de masque dans les lieux publics et les transports en commun.

Depuis quelques semaines, l’on note une résurgence de cas de Covid-19 en Côte d’Ivoire avec quasiment un ou des décès chaque jour.

Boycott électoral: « nous serons surpris des résultats » de l’enquête (Ouattara)

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a déclaré, mardi , que les gens « seront surpris des résultats » de l’enquête sur le boycott électoral lié à la présidentielle du 31 octobre 2020, impliquant des leaders politiques.

M. Ouattara s’exprimait à Abidjan à l’occasion d’une cérémonie d’investiture des candidats du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir) pour les élections législatives du 6 mars 2021.  

Après les différentes périodes de tension, suite à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, des libertés conditionnelles ont été accordées à des personnes impliquées dans les violences qui ont émaillé le scrutin.  

Parmi ces personnes, M. Ouattara a cité le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) Pascal Affi Nguessan et le secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), Kakou Guikahué. 

« Je voudrais signaler que ce sont des libertés conditionnelles. Cependant, les enquêtes se poursuivent afin de situer toutes les responsabilités. Et je dois dire que nous serons surpris des résultats de cette enquête quant à l’implication de certaines personnalités que nous pensons vraiment être des personnes de grande sagesse et de grande probité », a dit M. Ouattara.  

Pour le président ivoirien, Alassane Ouattara, il faut « mettre fin à l’impunité et renforcer la démocratie » dans le pays. Car, « la réconciliation ne peut pas se faire sans justice ». 

M. Ouattara qui avait décidé de se retirer, s’est porté candidat à la présidentielle du 31 octobre 2021, après  le décès du candidat du Rhdp (pouvoir), l’ex-Premier ministre de Côte d’Ivoire Amadou Gon Coulibaly. 

« Je voudrais vous dire un grand merci et je pense que vous avez eu raison (en me demandant d’être candidat) », a dit M. Ouattara aux militants, ajoutant « nous ne pouvons pas laisser la Côte d’Ivoire aux mains de manipulateurs et de déstabilisateurs ».

Plusieurs responsables de l’opposition, mis aux arrêts après le boycott de l’élection présidentielle et la mise en place du Conseil national de transition, sensé se substituer aux institutions de la République, ont été libérés et mis sous contrôle judiciaire. 

Le Conseil national de transition sera par la suite dissout. Toutefois, les enquêtes judiciaires se poursuivent, mais la suspension de la procédure judiciaire permet actuellement à certains leaders impliqués dans l’enquête de se présenter à ces élections législatives. 

Législatives: 254 candidats du Rhdp investis en présence de Ouattara

Deux cent cinquante quatre (254) candidats du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), ont été investis mardi à Abidjan pour les élections législatives du 6 mars 2021, en présence de Alassane Ouattara.

« Nous sommes déjà majoritaires à l’Assemblée nationale, en réalité, cette élection n’a pour objectif que de renforcer notre majorité », a déclaré M. Ouattara, qui a laissé entendre qu’il comptait sur ces candidats pour renforcer la majorité du Rhdp. 

Il a félicité ceux qui ont été retenus pour défendre les couleurs du Rhdp, se disant « un peu déçu » que dans cette sélection il y ait eu seulement 39 femmes titulaires et 35 femmes en suppléance.

« Ca n’a pas été facile et beaucoup ont pensé qu’il y avait eu des manipulations et des interventions; ceci n’est pas vrai, le président du parti n’est intervenu que l’avant dernier jour et seulement 12 candidatures ont été portées à mon arbitrage », a-t-il avoué. 

Cinq partis qui ont présenté des candidats, s’affronteront dans 205 circonscriptions du pays d’où devront être élus 255 députés pour l’Assemblée nationale. Le Rhdp, lui, a investi 204 candidats pour ces joutes électorales.

M. Ouattara a salué l’attitude de certains militants du Rhdp qui se sont portés candidats et qui ont décidé de se retirer pour donner les meilleures chances au parti au pouvoir, invitant ceux qui ne l’ont pas encore fait à le faire, dans l’intérêt du parti. 

« Sachez que c’est votre engagement, votre union, votre solidarité qui seront le meilleur gage de notre succès », a laissé entendre M. Alassane Ouattara, président du Rhdp, ajoutant toutefois « je n’ai pas de doute que nous sortirons victorieux ».

« Vos soldats ici réunis, sommes tous déterminés à vous ramener une victoire éclatante au soir du 6 mars prochain à l’effet d’assurer au Rhdp une majorité confortable à l’Assemblée nationale », a affirmé le directeur exécutif du Rhdp, Adama Bictogo.

Le Rhdp, précisera-t-il, présente des candidats dans « 204 circonscriptions sur 205, soit 99,51%, représentant 254 candidats Rhdp sur 255 sièges à pouvoir ». Pour ces joutes électorales, un identifiant visuel de campagne a été fait pour tous les candidats.

Sur la base d’un mécanisme de désignation, les candidats ont été retenus. Mais, si dans des circonscriptions, un consensus a été obtenu autour de personnalités pour représenter le Rhdp, il y a des localités où le Comité électoral a procédé à un arbitrage.