L’émigration clandestine, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent essentiellement de l’explosion en pleine mer d’une pirogue transportant des jeunes Saint-Louisiens (nordistes) qui voulaient partir en Espagne.EnQuête souligne que c’est « une hécatombe ». En effet, rapporte ce journal, « même si le nombre exact des victimes n’est pas encore connu, on craint le pire. Car les premiers éléments laissent à penser que la pirogue était remplie. Le chiffre pourrait largement dépasser la centaine ».

Pour l’heure, renseigne Vox Populi, la Marine nationale a récupéré « une vingtaine de corps » et repêché « 51 survivants ». Selon Libération, le drame s’est produit « vendredi dernier au large de Mbour (ouest) ».

Le quartier de Pikine à Saint-Louis, d’où sont originaires de nombreux victimes, « est plongé dans l’émoi et la consternation » d’après L’AS. Ce quotidien indique que les familles endeuillées considèrent « cette catastrophe (comme) un signal fort adressé aux autorités étatiques ».

Sud Quotidien en déduit que c’est la « résurgence de Barça ou Barsakh » (comprenez Barcelone ou la mort). Toutefois, note ce journal, « si certains pensent à une recrudescence du phénomène, des analystes (font savoir que ce) voyage n’a jamais connu de répit malgré la Covid-19 ».

En tout cas, signale Sud Quotidien, « la Police a mis fin, durant ce week-end, aux agissements d’un groupe de présumés passeurs et de courtiers pour des candidats à l’émigration clandestine ». Pour démanteler le réseau de trafiquants de migrants, « la Police a mis en branle un dispositif de surveillance », ajoute Le Quotidien.

Sur un tout autre sujet, WalfQuotidien soutient que « Serigne Mbaye Thiam perd ses appuis (dans) la bataille pour le contrôle du Parti Socialiste (PS, mouvance présidentielle) ». A en croire ce journal, « le ministre de l’Eau et de l’Assainissement continue à recevoir des critiques de ses camarades de parti. Son tort est d’avoir lorgné le fauteuil d’Aminata Mbengue Ndiaye, la Secrétaire Générale par intérim du PS ».

Dans les colonnes de Vox Populi, Mamoudou Wane, le Secrétaire national à la vie politique du PS déclare : « Chacun peut légitimement avoir des aspirations. On ne peut pas freiner les camarades dans leur ambition. Ce serait antidémocratique ».

Pour sa part, Le Soleil s’est entretenu avec Roch Marc Christian Kaboré, le président du Burkina Faso en perspective de l’élection présidentielle du 22 novembre prochain. Dans le quotidien national, le chef de l’Etat burkinabè affirme ne pas exclure « de négocier avec les terroristes » qui sévissent dans son pays.

En sports, Joseph Mendes, attaquant de l’équipe nationale de foot de la Guinée Bissau, promet que les Djurtus feront « le nécessaire pour embêter le Sénégal ». Le mois prochain, les deux pays voisins doivent s’affronter en aller et retour dans le cadre des 3e et 4e journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2022.

Santé, social et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires aux nouvelles restrictions sanitaires, à la réforme des retraites et la promotion du secteur du textile.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’à chaque fois que des mesures restrictives sont décidées pour endiguer la propagation des contaminations, la première qui arrive en tête de liste est le couvre-feu, soulignant que les dernières restrictions décrétées dans la région de Casablanca n’ont pas échappé à cette règle.

« En quoi alors un couvre-feu contribue-t-il plus que d’autres mesures à lutter contre la propagation du virus ? », se demande le quotidien, relevant qu’il s’agit d’une question que se pose le commun des mortels et à laquelle les spécialistes, les experts et ceux qui dessinent les dispositifs de lutte contre la pandémie feraient bien d’apporter des réponses.

Il est difficile pour un citoyen lambda d’adhérer et de suivre des consignes et des mesures s’il n’en comprend pas le sens ni l’utilité, concède-t-il, relevant qu’un petit effort d’explication sensée et de vulgarisation de la part des responsables peut donner de meilleurs résultats que le contrôle et la sanction.

Au registre des retraites +L’Opinion+ souligne que le dossier relatif à la réforme globale des régimes de retraite a tellement traîné dans les tiroirs de l’Exécutif que la classe laborieuse a quasiment perdu tout espoir quant à sa mise en œuvre.

Le système des pensions civils atteindra, dans les deux prochaines années, le seuil réglementaire minimal des réserves, si la réforme n’avance pas d’un iota, prévient le journal, rappelant que la CMR (caisse marocaine de retraite) et le RCAR (régime collectif d’allocation de retraite) sont déjà à bout de souffle, suite à l’écart entre les cotisations collectées et les prestations servies qui repart à la hausse.

Le gouvernement, et notamment le ministère de l’Economie et des finances, doit donc accélérer la cadence, au lieu de camper dans l’atermoiement et l’attentisme, préconise-t-il, appelant à éviter un scénario catastrophique qui risque d’engendrer des tensions sociales inédites, sans parler des lourdes conséquences d’ordre budgétaire.

+La Vie Eco+ s’intéresse à l’amendement de l’accord de libre-échange Maroc-Turquie notamment dans son volet relatif au textile.

Alors que le marché local a été inondé par le textile turc, cet amendement « permet de rééquilibrer le marché en faveur des industriels locaux et mettre fin à la concurrence déloyale qu’ils subissaient », se réjouit la directrice générale de l’association marocaine des Industries du textile (Amith), citée par le journal.

Cet amendement intervient alors que les importations, selon les statistiques de l’Amith, ont, depuis 2010, enregistré annuellement une hausse de 150%. Elles sont ainsi passées de 141 à 940 millions de dirhams (1 euro = 10,8 DH) entre 2010 et 2016..

Pensé pour mieux protéger l’industrie nationale, cet amendement signé en août 2020 rééquilibrera les règles du jeu en faveur des textiliens locaux. En soumettant à l’imposition douanière plusieurs produits finis de l’habillement, des tissus d’ameublement, des couvertures ainsi que des tapis, le nouvel accord privilégie les produits qui ont le plus pâti de la concurrence turque sur le marché local. Les intrants importés de Turquie ne sont pas concernés par l’amendement, tant ils sont utilisés par les industriels exportateurs.

La Renaissance de Berkane championne de la coupe de la CAF

Le club marocain de la Renaissance sportive de Berkane a remporté la Coupe de la Confédération africaine de football en s’imposant (1-0), face aux Égyptiens de Pyramids FC, dimanche à Rabat.Dès l’entame du match, les berkanis se sont lancés vers l’attaque en se procurant trois occasion de but, ratés naïvement par ses attaquants. Au quart d’heure de jeu, le défenseur burkinabè Issoufou Dayo concrétisait logiquement la domination des locaux en ouvrant le score suite à un cafouillage sur coup franc (0-1, 15e).

Forts de leur avantage, les Oranges ont fermé parfaitement le match, rendant la possession de balle égyptienne parfaitement stérile. Il fallait attendre l’heure de jeu pour voir FC Pyramids se montrer enfin dangereux sur un coup franc d’El-Said.

Malgré le gros raté de Laachir face au but suivi de l’expulsion d’El Hilali à la 89e minute, la renaissance sportive de Berkane conservait son avantage.

C’est le premier sacre de l’équipe de Berkane qui avait déjà perdu la finale de cette coupe continentale l’année dernière face au Zamalek aux tirs au but.

Les équipes marocaines se sont illustrées dans cette compétition en remportant cinq trophées.

Le Maroc condamne vigoureusement la poursuite de la publication des caricatures outrageuses à l’Islam

Le Maroc a condamné vigoureusement, dimanche, la poursuite de la publication des caricatures outrageuses à l’Islam et au Prophète Sidna Mohammed.Un communiqué du ministère des Affaires étrangères, publié dimanche et dont copie est parvenue à APA, indique que le Royaume dénonce ces actes qui reflètent l’immaturité de leurs auteurs, et réaffirme que la liberté des uns s’arrête là où commencent la liberté et les croyances des autres.

La liberté d’expression ne saurait, sous aucun motif, justifier la provocation insultante et l’offense injurieuse de la religion musulmane qui compte plus de deux milliards de fidèles dans le monde, souligne la même source.

Autant qu’il condamne toutes les violences obscurantistes et barbares prétendument perpétrées au nom de l’Islam, le Maroc s’élève contre ces provocations injurieuses des sacralités de la religion musulmane, relève le communiqué.

Le Royaume, à l’instar des autres pays arabes et musulmans, appelle à cesser d’attiser le ressentiment et à faire preuve de discernement et de respect de l’altérité, comme prérequis du vivre-ensemble et du dialogue serein et salutaire des religions, conclut le communiqué.

Examens scolaires ivoiriens: les inscriptions prévues du 19 octobre au 11 décembre 2020

Les inscriptions aux examens scolaires session 2021 en Côte d’Ivoire sont ouvertes du 19 octobre au 11 décembre 2020, annonce la Direction des examens et concours (DECO) du ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, dans un communiqué. »Les inscriptions aux examens scolaires du CEPE, du BEPC/T.O et du baccalauréat de la session 2021 sont ouvertes du lundi 19 octobre au vendredi 11 décembre 2020, délai de rigueur », indique le communiqué.

À cette session, peuvent faire acte de candidature, les élèves des classes du Cours moyen 2e année (CM2) des établissements primaires publics et privés autorisés, des classes de 3e et de terminale et les postulants à la candidature libre, précise le communiqué. 

La DECO invite, par conséquent, les administrateurs scolaires (IEPP, chefs d’établissements, directeurs des études, directeurs d’écoles), les parents d’élèves et les postulants à la candidature libre à prendre les dispositions pour tenir les délais impartis, poursuit le texte.

Aguila Salah salue « les grands efforts » du Maroc en faveur de la solution politique en Libye

Le président de la Chambre des représentants libyenne, M. Aguila Salah a salué, samedi à Rabat, « les grands efforts » déployés par le Royaume du Maroc, dans le cadre du dialogue inter-libyen, pour soutenir la solution politique en Libye, et qui ont abouti aux premiers succès avec la conclusion de l’accord du cessez-le-feu entre les parties Libyennes, vendredi à Genève.M. Salah a indiqué que le Maroc s’est engagé, depuis le processus de Skhirat, a offert aux frères libyens, toutes les opportunités possibles pour parvenir à des solutions.

Dans ce sens, le président de la Chambre des représentants libyenne a relevé que l’intérêt porté par le Royaume et son accompagnement au processus de la solution politique, dans le cadre du dialogue inter-libyen à Bouznika, ont également abouti à un consensus accepté par tous les Libyens sur les postes de souveraineté, tels qu’ils sont définis par l’article 15 de l’accord de Skhirat, ainsi que leur répartition entre les trois provinces historiques d’une manière permettant de satisfaire tous les Libyens.

Le responsable libyen a fait part de l’aspiration des Libyens à tenir d’autres rencontres, avec le soutien du Maroc, afin de pousser vers la solution politique et réussir ses différentes étapes, notant que les Libyens ont été satisfaits des résultats du dialogue politique, surtout que le trafic aérien a connu une dynamique, de Tripoli vers l’est de la Libye, et les routes seront ouvertes dans les prochains jours, en plus de la réévaluation du dinar libyen grâce aux développements positifs enregistrés récemment.

Côte d’Ivoire : 16 morts et 67 blessés dans les affrontements de Dabou (Gouvernement)

Les affrontements intercommunautaires de Dabou, ville située à une cinquantaine de km à l’ouest d’Abidjan ont fait 16 morts et 67 blessés, a annoncé samedi soir, le ministre de la Sécurité et de la protection civile, le général Vagondo Diomandé.Selon le ministre Diomandé qui s’exprimait au journal télévisé de 20h00 de la première chaîne de télévision de la  Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI, service public), 52 individus ont été interpellés ainsi que 12 fusils de calibre 12 et 70 machettes saisis.

Il a par ailleurs, annoncé que trois maisons d’habitation, une ferme avicole et dix véhicules de transport en commun ont été incendiés lors de ces incidents qui se sont déroulés de lundi à mercredi alors que la campagne électorale bat son plein en vue de l’élection présidentielle du 31 octobre prochain.

Le 20 septembre 2020, des responsables de partis et groupements politiques de l’opposition ont lancé un appel à la désobéissance civile qui se traduit par des actes constitutifs d’infractions pénales, a poursuivi le ministre de la sécurité et de la protection civile, soulignant que « de nombreuses violences ont été constatées dans certaines villes de notre pays ».

« Ainsi, du lundi 19 au mercredi 21 octobre 2020, la circonscription de Dabou a été le théâtre d’incidents d’une extrême gravité. Ces faits se sont caractérisés par les atteintes à la vie, à l’intégrité physique des personnes ainsi que de leurs biens, à l’entrave à la liberté de circulation, aux pillages et incendies »  a déploré le général Vagondo Diomandé.

Face à cette situation, a-t-il ajouté, « un important dispositif des forces de l’ordre a été déployé ainsi que l’instauration d’un couvre-feu dans le département de Dabou » où «plusieurs biens ont été emportés dans les villages de Agneby et de Kpass.»

Les premières investigations ont révélé que ces actes ont été suscités, avec la présence d’individus non-résidents dans la localité qui ont indistinctement porté atteinte à l’intégrité physique et aux biens des membres des deux communautés en ayant pour sombre dessein de créer un conflit intercommunautaire, a expliqué le ministre.

Selon lui, « les investigations se poursuivent en vue de rechercher et interpeller aussi bien ceux qui commettent personnellement ces actes, que ceux qui incitent à les commettre en donnant des instructions ou en suscitant leur réalisation par des promesses de moyens financiers ».

« Tous ces acteurs subiront la rigueur de la loi » a-t-il prévenu, rassurant « les populations que toutes les mesures nécessaires sont prises en vue de la protection des biens, des personnes et des institutions de la République ».

Le Maroc et le Malawi signent quatre accords de coopération couvrant divers domaines

Le Maroc et le Malawi ont signé, samedi à Rabat, quatre accords couvrant les domaines de l’agriculture, de la sécurité alimentaire, de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique, du logement, du développement urbain, de l’eau et de l’assainissement.Ces accords ont été conclus suite aux entretiens entre le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue du Malawi, Eisenhower Nduwa Mkaka, à l’occasion de la visite de travail qu’il effectue au Royaume.

Selon le ministre marocain des affaires étrangères, ces quatre mémorandums d’entente viennent renforcer les relations bilatérales et consolider le cadre juridique du partenariat entre le Maroc et le Malawi.

« Nous avons établi une feuille de route de coopération pour les années à venir », avec notamment l’augmentation du nombre de bourses accordées aux étudiants du Malawi au Maroc, aussi bien dans les instituts académiques que dans les centres de formation professionnelle, a-t-il relevé, précisant que le nombre de ces bourses devrait s’élever à 100 par an.

Les deux parties ont également convenu de relancer le projet de coopération intégrée dans le domaine de l’agriculture, tout en entamant des contacts pour établir une coopération dans le domaine des énergies renouvelables, et tout particulièrement l’énergie solaire, a précisé M. Bourita.

La coopération dans le domaine de la jeunesse et des sports a été également mentionnée comme un domaine prioritaire de la coopération entre les deux pays, a-t-il fait savoir.

Il existe une large convergence de vues entre le Maroc et le Malawi concernant les questions régionales et internationales, a souligné le ministre marocain, réitérant la disposition du Maroc d’accompagner le Malawi dans cette phase importante de son histoire et d’apporter tout le soutien à l’action de son président M. Lazarus Chakwera pour renforcer la stabilité et le développement du pays.

De son côté, M. Nduwa Mkaka a estimé que « c’est un grand jour » dans l’histoire des relations bilatérales, notant que les deux parties donnent naissance à une nouvelle relation orientée vers le futur et basée sur le respect mutuel.

Tout en remerciant le Royaume pour ce partenariat, le chef de la diplomatie malawite s’est dit assuré que ces accords seront profitables aux deux peuples.

La Zambie ouvre son ambassade à Rabat

L’Ambassade de la République de Zambie au Maroc a été inaugurée lors d’une cérémonie organisée samedi à Rabat.La cérémonie d’ouverture de cette ambassade a été présidée par le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue zambien, M. Joseph Malanji.

Intervenant lors d’une conférence de presse conjointe avec M. Bourita à l’issue de cette cérémonie, le chef de la diplomatie zambienne a indiqué que l’ouverture d’une mission diplomatique résidente au Maroc se veut de « créer une base concrète pour soutenir nos relations bilatérales ».

Le ministre zambien des Affaires étrangères a en outre relevé que sa visite au Maroc vise à « promouvoir les excellentes relations » qui lient les deux pays.

Selon lui, « l’état de ces relations a été illustré à travers l’échange de visites à tous les nouveaux mais également à travers l’ouverture de la représentation diplomatique du Maroc à Lusaka ».

Revenant sur le cheminement des relations bilatérales, M. Malanji n’a pas manqué de souligner que les liens « étroits » entre les deux pays ont été dynamisés par la visite d’Etat du Roi Mohammed VI en Zambie en février 2017, laquelle a été marquée par des discussions « fructueuses ».

« Au cours de cette visite, près de 19 accords ont été signés dans divers domaines de coopération, y compris les consultations diplomatiques, l’économie, les sciences, la technologie, l’éducation, les mines, les finances et le tourisme », a-t-il dit, se félicitant du « soutien constant du Maroc au développement de la Zambie » à travers la formation des étudiants et l’octroi de bourses d’études.

« Les domaines de coopération sont si nombreux qu’il est difficile de les énumérer un à un », s’est-il félicité, réaffirmant l’engagement continu de son pays à la faveur des relations bilatérales et de la coopération avec le Royaume pour le bien mutuel des deux peuples.

M. Malanji a en outre relevé que la représentation diplomatique de son pays à Rabat sera renforcée incessamment avec l’inauguration, le 27 octobre prochain, d’une représentation consulaire à Laâyoune.

Pour sa part, M. Bourita a indiqué que l’ouverture de l’ambassade de la République de Zambie à Rabat fait suite à l’ouverture de l’ambassade du Maroc à Lusaka en 2018.

« Il s’agit d’un important moment pour les relations bilatérales, lesquelles ont connu un changement radical à la faveur de la nouvelle dynamique insufflée par la visite du Roi Mohammed VI à la Zambie », a-t-il fait savoir.

Le ministre marocain a également mis en exergue la « forte coopération diplomatique » entre les deux pays, rappelant, à cet égard, que la Zambie a toujours soutenu la position du Maroc concernant la question du Sahara marocain aussi bien au niveau de l’Union africaine que de l’ONU.

« La solidarité est la principale caractéristique » des relations entre les deux pays, a fait savoir M. Bourita.

Cette solidarité, a-t-il expliqué, a été exprimée à travers l’envoi, sur hautes instructions royales, d’aides à la République de Zambie dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, notant que « la Zambie est l’un des 22 pays qui ont bénéficié de cette sollicitude royale en cette conjoncture difficile ».

Présidentielle guinéenne : l’UFDG conteste la victoire de Condé

La principale formation de l’opposition compte déposer un recours devant la Cour constitutionnelle pour s’opposer à la victoire annoncée du président sortant, Alpha Condé.L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) de Cellou Dalein Diallo engage la bataille juridique contre ce qu’elle qualifie de « forfaiture ».

La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a déclaré, ce samedi, Alpha Condé vainqueur de la présidentielle du 18 octobre dernier avec 59,41% des suffrages valablement exprimés.

Pour invalider les résultats provisoires, l’état-major de l’UFDG prévoit d’étayer son recours devant la Cour constitutionnelle par « les procès-verbaux qui (lui) ont été donnés dans les bureaux de vote et qui confirment qu’Alpha Condé a été défait par les Guinéens et que Cellou Dalein a été élu avec plus de 53% ».

De son côté, Ousmane Gaoual Diallo, le directeur de la Communication de l’UFDG, a déclaré que « si la Cour constitutionnelle balaie d’un revers de main ces preuves, le combat se poursuivra dans les rues jusqu’à ce que la victoire octroyée par le peuple de Guinée à Cellou Dalein soit effective ».

En fait, M. Diallo, qui est aussi le conseiller politique de l’ex-Premier ministre, ne jette pas l’éponge : « Nous ne sommes pas prêts de nous arrêter. Il va de soi pour nous qu’Alpha Condé est un ancien président qui a tenté un putsch constitutionnel et a échoué ».