Télécommunication: seulement 40% des ivoiriens possèdent un smartphone

En Côte d’Ivoire, seulement 40% de la population possède un smartphone ( téléphone intelligent) et 80% des ivoiriens sont couverts par la 3G (Générations de normes de téléphonie mobile), a appris APA mercredi à Abidjan, la capitale économique ivoirienne. « (…) Il n’y a que 40% des ivoiriens qui ont un smartphone et 80% des ivoiriens sont couverts par la 3G. Or 51% de notre data est en 4G», a expliqué Djibril Ouattara, le directeur général de la compagnie de téléphonie mobile MTN Côte d’Ivoire qui s’exprimait dans une conférence de presse pour faire le bilan et les perspectives de son entreprise moins d’un an après sa prise de fonction.

« Le groupe  continue d’avoir une forte croissance tant sur le plan des abonnés que de sa profitabilité. Cette année, nous allons connaître une croissance de 5 à 10% de notre chiffre d’affaires. On capitalisera cette année entre 35 et 40 milliards FCFA.  », a-t-il indiqué, révélant que sa compagnie compte 12,5 millions d’abonnés en Côte d’Ivoire dont 4 millions d’abonnés actifs tous les mois.

« Sur notre offre de mobile money, nous avons renforcé le service de prêt. Nous continuons de mettre une mention spéciale sur le renforcement de notre réseau. Nous avons une excellente qualité de réseau», s’est par ailleurs félicité M. Ouattara.

Parlant de l’incidence de la crise sanitaire de la Covid-19, M. Ouattara a noté une bonne résilience de l’économie ivoirienne énumérant des actions sociales menées par son entreprise pendant cette pandémie.

« En Côte d’Ivoire, nous avons commencé une phase de restructuration de l’entreprise», a poursuivi M. Ouattara déclinant les perspectives de sa compagnie dans le pays.

« L’an prochain, nous allons construire notre nouveau siège à Port-Bouët sur la route de l’aéroport d’Abidjan. Nos perspectives sont bonnes. Notre marque est la première africaine et nous allons continuer à investir dans ce pays », a-t-il assuré.

M. Ouattara a conclu en insistant sur l’engagement de sa compagnie à multiplier ses investissements en Côte d’Ivoire dans les années à venir, estimant que le pays fait partie des six marchés les plus importants de son groupe.

Af’Sud : « Le racisme est barbare et doit disparaître » (opposant)

Le racisme contre les Noirs est barbare et devrait être éliminé de toutes les sociétés à travers le monde, a déclaré mercredi un des chefs de l’opposition sud-africaine.Le Chargé de la discipline au sein du parti des Combattants de la liberté économique (EFF, opposition parlementaire), Floyd Shivambu, s’exprimait sur le sujet lors d’un débat virtuel à l’Assemblée nationale sur la solidarité avec le mouvement Black Lives Matter au Cap.

Le thème du débat était: « Renforcer l’engagement de tous les Sud-Africains à affronter et vaincre le racisme individuel et institutionnalisé dans notre société et partout où il existe ».

« Le racisme est ce qui a conduit à l’esclavage, au colonialisme, à l’invasion continue de nos terres et au vol continu des ressources africaines », a poursuivi Shivambu.

Il a ajouté que le racisme « est la brutalité policière permanente contre les Noirs dans de nombreuses régions du monde ».

« Le racisme, c’est quand une pandémie commence en Chine parmi son propre peuple, mais la responsabilité est attribuée aux Noirs, ils sont attaqués et agressés pour avoir amené la Covid-19 dans leurs communautés », a déclaré le leader politique.

Shivambu a également comparé le racisme à « une idéologie et le principe sous-jacent du capitalisme ».

Outre le mouvement Black Lives Matter, le débat a également été enrichi par les joueurs de cricket noirs de ce pays qui se sont récemment plaints dans la presse d’être isolés et ignorés par leurs coéquipiers blancs lors de sorties sur le terrain.

De son côté, le ministre sud-africain de la Justice et du Développement constitutionnel, Ronald Lamola, a déclaré que la nation devait résoudre les problèmes de classe et de race qui continuent de hanter le pays aujourd’hui.

« Lorsque nous parlons de BlackLivesMatter, nous devons comprendre que cela fait partie de notre héritage historique. Nous vivons dans un monde où le colonialisme, l’héritage du capitalisme raciste et son inégalité raciale omniprésente, persiste encore », a conclu Lamola.

Covid-19: le Zimbabwe assouplit le couvre-feu et les heures de travail

Le gouvernement zimbabwéen a réduit le nombre d’heures du couvre-feu qui avait été décidé pour freiner la propagation du coronavirus et en réponse aux préoccupations selon lesquelles les mesures précédentes gênent fortement les travailleurs de la banlieue qui utilisent les transports en commun.La ministre de l’Informatio, Monica Mutsvangwa, a déclaré que le Cabinet du président Emmerson Mnangagwa a convenu lors de sa réunion hebdomadaire de mardi que le couvre-feu, qui est en vigueur depuis le 21 juillet, devrait désormais avoir lieu de 20 heures (18 heures GMT) à 6 heures du matin.

Le couvre-feu était jusqu’à présent en vigueur de 18h à 6h.

Mutsvangwa a déclaré que les changements ont été apportés « après avoir noté le sort du public et la nécessité de réduire le risque de contracter la COVID-19 ». Dans le cadre de la réglementation liée à la Covid-19, le gouvernement a interdit la plupart des formes de transport public, seule la Zimbabwe United Passenger Company (ZUPCO), gérée par l’Etat, est autorisée à transporter des passagers.

Cependant, en raison de limites opérationnelles, la ZUPCO n’a pas été en mesure de convoyer tous les travailleurs à temps pour le couvre-feu nocturne, exposant les voyageurs à des risques de contracter la Covid-19 car, ils sont obligés d’utiliser des camions pour rentrer chez eux avant 18 heures.

Mutsvangwa a révélé que le Cabinet a également prolongé les heures de travail de 8 heures-15 heures à 8 heures-16h30.

L’assouplissement des conditions du couvre-feu et la prolongation des heures d’ouverture interviennent alors que le nombre de cas de la Covid-19 au Zimbabwe a dépassé 5.300, dont 135 décès.

Maroc/Covid-19 : Des organisations de la société civile appellent à leur implication dans l’élaboration des plans de riposte

Les représentants des organisations de la société civile marocaines œuvrant dans le domaine de la promotion du droit à la santé ont appelé le ministre de la Santé à leur implication dans l’élaboration des plans de riposte à la Covid-19.« Pour une meilleure mobilisation nationale face à la pandémie de Covid-19, il est nécessaire d’impliquer les acteurs de la société civile dans l’élaboration des plans de riposte, de favoriser les approches communautaires – qui se sont avérées très efficaces – et l’intégration effective de la société civile dans cette lutte, en tant que partie prenante incontournable dans le système de santé marocain », lit-on dans une lettre adressée par ces organisations au ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb.

Etonnés et profondément déçus que la société civile soit exclue de la stratégie de prise en charge en ambulatoire des cas suspects et des cas confirmés de Covid-19, les signataires de cette lettre soulignent que les conjonctures sanitaire, sociale et économique actuelles, imputables à la pandémie de la Covid-19, imposent une mobilisation des toutes les ressources disponibles en vue d’une synergie d’action pour réduire les effets de cette crise sanitaire inédite sur nos concitoyens.

Pour eux, le rôle assuré par le secteur de la santé, qu’il soit civil ou militaire, dans le cadre du dépistage et de la prise en charge des cas de Covid-19 est indéniablement essentiel et vital. Mais, comme indiqué dans l’une de vos déclarations, relatives au contexte actuel « caractérisé par l’augmentation des nouvelles infections, par le fait que près de 20% des cas d’infection qui atteignent les services de réanimation et de soins intensifs ne souffrent d’aucune maladie chronique, qu’ils ne sont pas nécessairement âgés et que 20% de tous les patients meurent en quelques heures après leur admission aux urgences », il est nécessaire de mobiliser toutes les forces vives de la nation en mettant à contribution l’expertise des acteurs de la société civile qui ont prouvé leur engagement citoyen et leur efficacité pendant des décennies dans l’effort national pour lutter contre les problèmes majeurs de santé publique.

« Il est plus que jamais nécessaire d’inclure les organisations de la société civile œuvrant dans le domaine de la promotion du droit à la santé dans la stratégie nationale de lutte contre la Covid-19, sur la base de l’expérience qu’elles ont cumulée en matière de dépistage et de prise charge des maladies chroniques, de leurs approches de santé communautaire qui reposent sur la proximité dans la fourniture de services, tout en respectant les exigences des cahiers des charges élaborés par les autorités compétentes », ont soutenu ces organisation.

L’objectif est de protéger les groupes les plus vulnérables, particulièrement exposés à de graves complications sanitaires liées au SARS-Cov-2, et d’augmenter la capacité logistique pour effectuer des tests de dépistage Covid-19 parmi ces derniers.

Et de conclure qu’il est nécessaire d’inclure l’approche santé à base communautaire en impliquant les acteurs de la société civile travaillant dans le domaine de la promotion du droit à la santé et qui sont en mesure d’assurer le dépistage sérologique rapide de la Covid-19, l’orientation et l’accompagnement des cas suspects ou confirmés suivis en ambulatoire en parfaite synergie et en étroite collaboration avec les structures hospitalières, les autorités sanitaires et les autorités administratives.

La chute du régime d’IBK au Mali fait la Une des journaux ivoiriens

Les quotidiens ivoiriens abordent abondamment le coup d’Etat militaire survenu, mardi, au Mali ayant provoqué la chute du régime du président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta dit IBK.L’Intelligent d’Abidjan, affiche, le Mali à nouveau dans la tourmente d’un coup d’Etat et barre à sa Une « Dicko et ses alliés poussent à l’action », tout en évoquant un malheureux épisode et « une armée pas capable de neutraliser les djihadistes ayant conduit à la chute de ATT » en 2012.

Selon Fraternité Matin, l’Union africaine « condamne » ce coup d’Etat au Mali. « La rue fait tomber le président IBK », renchérit le quotidien Le Nouveau Réveil. « Le président IBK et son premier ministre arrêtés hier », titre Notre Voie.

Sur cette situation au Mali, Le Quotidien d’Abidjan écrit « comment la dictature et le mépris du peuple ont emporté IBK ». Il rapporte tout sur la journée chaude d’hier à Bamako, où des soldats mutins ont arrêté IBK et son Premier ministre.

Le Temps, également raconte le film de la chute de IBK. Quant à L’Inter,  il note « IBK et son Premier ministre enlevés par les mutins », alors  que le journal Aujourd’hui mentionne « IBK arrêté, le feu se rapproche de nos frontières ».

Mali : les putschistes appellent à une transition du pouvoir

Les militaires qui ont pris le pouvoir au Mali et forcé le président Ibrahima Boubacar Keïta à la démission, promettent d’organiser dans un « délai raisonnable » des élections générales.Près de quatre heures après la déclaration du président déchu, des hommes en uniforme sont apparus à leur tour tard dans la nuit de mardi à mercredi à la télévision publique ORTM pour s’adresser aux Maliens et à la communauté internationale.

« Nous, forces patriotiques regroupées au sein du Comité national pour le salut du peuple (CNSP), avons décidé de prendre nos responsabilités devant le peuple et devant l’histoire d’assurer la continuité de l’État et des services publics », a déclaré le colonel-major Ismaël Wagué, présenté comme le porte-parole des militaires mutinés.

Au terme d’une folle journée du 18 août débutée par une minuterie au camp de Kati, à 15 km au nord de Bamako, des militaires ont procédé à des arrestations de plusieurs autorités dont le chef de l’Etat et des membres de son gouvernement, avant de prendre le pouvoir. Tout cela s’est passé sans effusion de sang et avec l’acclamation d’une partie du peuple, qui demandait depuis plusieurs mois le départ du président IBK.

Entouré de quatre autres frères d’armes, le colonel Wagué précise : « Nous ne tenons pas au pouvoir, mais nous tenons à la stabilité du pays, qui nous permettra d’organiser dans des délais raisonnables des élections générales pour permettre au Mali de se doter d’institutions fortes ».

Dans cette perspective, « la société civile et les mouvements socio-politiques sont invités à nous rejoindre pour ensemble créer les meilleures conditions d’une transition politique civile conduisant à des élections générales crédibles pour l’exercice démocratique à travers une feuille de route qui jettera les bases d’un Mali nouveau ».

Par ailleurs, les militaires putschistes demandent aux organisations internationales et sous-régionales de les « accompagner pour le bien-être du Mali ».

« La Minusma, la force +Barkhane+, le G5 Sahel, la force Takuba demeurent nos partenaires pour la stabilité et la restauration de la sécurité », a souligné l’officier, assurant que « tous les accords passés » seront respectés. Il affirme que les militaires sont « attachés au processus d’Alger », l’accord de paix signé en 2015 entre Bamako et les groupes armés du nord du pays, parce que « rien ne doit entraver l’unité malienne ».

Toutefois la Cedeao avait plus tôt communiqué dans la nuit pour condamner l’action des « militaires putschistes » tout comme l’Union africaine (UA), les Nations unies (ONU) ainsi que plusieurs autres organisations et grandes puissances.

D’ores et déjà, la Cedeao leur « dénie catégoriquement toute forme de légitimité (…) et exige le rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel », ainsi que « la libération immédiate » du président malien et « de tous les officiels arrêtés ». Elle « suspend » également le Mali de tous ses organes de décision « avec effet immédiat » et lui ferme ses frontières.

Cette dernière décision a été reprise par le CNSP à compter de ce mercredi 19 août 2020 « jusqu’à nouvel ordre. Un couvre-feu est (également) instauré de 21 heures à 5 heures du matin jusqu’à nouvel ordre ».

L’objectif affiché des militaires mutins est de remettre leur pays sur les rails de la stabilité : « Le Mali sombre de jour en jour dans le chaos, l’anarchie et l’insécurité par la faute des hommes chargés de sa destinée », déplore le colonel Wagué.

« Le Mali est un vaste pays riche de par sa diversité culturelle, riche de son sous-sol, riche de ses hommes, riche de sa faune et de sa flore, mais dont l’existence en tant que pays, nation, est menacée dans tous ses fondements ».

Le colonel-major a dénoncé le « clientélisme politique » et « la gestion familiale des affaires de l’Etat », ainsi que la « gabegie, le vol et l’arbitraire », une justice « en déphasage avec les citoyens », une « éducation nationale qui patauge » ou encore des massacres de villageois, le « terrorisme et l’extrémisme ».

Ces maux ont pour lui « fini de tuer toute opportunité de développement dans le peu qui reste encore de ce beau pays ».

RCA/Nana-Bakassa : environ 350 enfants ont bénéficié des actes de naissance

La distribution a eu lieu au cours d’une tournée de travail effectuée par le député de la circonscription de Nana-Bakassa1, initiateur du projet, du 03 au 08 août 2020.

Les 350 états civils ont été distribués aux enfants tous en âge scolaire des villages, Bowara, Kouki Centre, KoukiViba, Pembé, Bondimba et Kaboro. C’est une initiative du député Roland Achille Bététangai. L’engagement avait été prise l’année dernière suite au constat qui montrait que la quasi-totalité des enfants de cette partie du pays ne possédait pas d’actes de naissance. Une situation qui ne favorisait pas leur entrée à l’école.

« Nana-Bakassa est une circonscription affectée par la crise, ce qui a occasionné la  perte d’actes de naissances de beaucoup d’enfants.  A cela s’ajoute les difficultés pour les parents d’établir ces actes  de naissance. Ces actes ont été faits à cause de l’éloignement de la Mairie située à Nana-Bakassa Centre. Raison pour laquelle nous avons pris la responsabilité sur nous  d’établir ces états civils aux  enfants à l’âge scolaire  identifiés pour favoriser leurs inscriptions », a justifié  Roland Achille Bangué Bétangai, député de la première circonscription de Nana Bakassa.

Une action qui a été salué par les parents des bénéficiaires.

Notons qu’il est prévu l’établissement de 3.000 actes de naissances pour les enfants de cette circonscription.

Le coup d’Etat au Mali tient en haleine les quotidiens sénégalais

La démission sous contrainte du président malien Ibrahima Boubacar Keita est le sujet le plus en vue dans les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA.La crise sociopolitique au Mali aboutit à la prise du pouvoir par l’armée, note L’AS dans sa Une avant de préciser que le président IBK « démissionne sous contrainte ».

« IBK désespéré », souligne Le Quotidien, soulignant que l’Armée malienne obtient la démission du chef de l’Etat et la dissolution de l’Assemblée nationale.

Par ailleurs, la Cedeao met le Mali « en quarantaine » après le « putsch militaire » là où le Sénégalais Macky Sall et d’autres chefs d’Etats sont attendus « à Bamako demain ». Pour l’analyste politique Yoro Dia, « IBK a fait perdre 7 ans à son pays » qui n’a plus le contrôle sur une grande partie de son territoire à cause de terroristes et de rebelles.

Toutefois, EnQuête note un « saut vers l’inconnu » après la démission du président et la situation confuse au Mali. Le journal fait en même temps le récit « d’une folle journée marquée de scènes de liesse populaire » et l’arrestation d’IBK, du président de l’Assemblée nationale, des ministres et généraux de l’armée.

C’est « le retour des coups d’Etat au Mali », note Vox Populi soulignant que cette issue a eu lieu après des semaines de manifestations du Mouvement du 5 juin contre IBK. « Je ne veux pas que du sang soit versé pour mon maintien aux affaires », a déclaré tard dans la nuit de mardi à mercredi ce dernier, détenu au camp militaire de Kati, à 15 km au nord de Bamako.

Mais avant cette déclaration, la Cedeao avait décidé de fermer ses frontières et menacé les militaires putschistes de sanctions, rapporte le journal.

« La Cedeao suspend le Mali de tous les organes de décision », barre dans sa Une le quotidien national Le Soleil. L’institution communautaire « exige la libération immédiate de IBK, décide de la fermeture de toutes les frontières terrestres et aériennes ». Elle prévoit en outre des « sanctions » contre tous les putschistes et leurs collaborateurs.

Au plan national, le secteur privé « loue la confiance de Macky » Sall qui a demandé à tous les adjudicataires sénégalais qui répondent aux critères de se regrouper pour gérer ensemble la concession de la plateforme logistique pétrolière lancée par le Port autonome de Dakar (PAD).

Par ailleurs, L’Observateur note que « le Port de Dakar (est) sous une menace explosive » pour cause de transit et stockage de « marchandises dangereuses ». Il s’agit de 3050 tonnes de nitrate d’ammonium arrimées au Môle 3, « soit plus que les 2700 tonnes qui ont explosé au port de Beyrouth ». L’évacuation du produit est « suspendue à un agrément du ministère de l’Environnement » là où les experts en sécurité disent leurs « inquiétudes ».

Sur la Covid-19, Le Quotidien note que les jeunes ne sont « pas à l’abri » là où L’AS souligne que « l’OMS s’inquiète sur les cas âgés entre 20-40 ans ».

En fait divers, Libération rapporte que l’ancien policier arrêté pour braquage d’un magasin chinois à Dakar « essaie encore de se faire la belle » à la prison du Cap Manuel où il est détenu. C’est « une tentative d’évasion spectaculaire », parce que Mouhamed Gassama et son complice Adama Diouf, « inculpés hier », « avaient réussi à franchir le premier obstacle du mûr de clôture de la prison ».

En football, Stades salue la « victoire en toute maîtrise » du Paris Saint-Germain face à Leipzig (3-0). Ainsi le PSG est « à un match d’une première étoile européenne ». Record note pour sa part que le milieu sénégalais du club francilien est « sur les pas de Sadio » Mané.

Ce dernier, élu meilleur joueur de la saison par les fans de Premier League, promet de « pousser plus fort pour être meilleur ».

Jeunesse, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le potentiel de la jeunesse, les apprentissages de la crise pandémique et la mise en quarantaine des joueurs du championnat marocain de football.+l’Economiste+ relève que les jeunes d’aujourd’hui, connectés au monde, ont soif d’apprendre, de s’engager et d’être écoutés pour trouver leur place dans une société qu’ils veulent aussi construire.

« Les écouter c’est déverrouiller notre regard non seulement sur leur avenir mais aussi sur leur devenir », souligne le quotidien, ajoutant que les écouter, c’est les respecter, leur faire confiance, guider leurs pas.

La pandémie du coronavirus a révélé tout le potentiel et toute l’ingéniosité enfouis en eux, note-t-il, expliquant qu’elle a agi comme un véritable révélateur et catalyseur d’innovation scientifique et technologique.

De son côté, +Aujourd’hui le Maroc+ relève que  « 2020 aura été et restera incontestablement une année d’apprentissage collectif  l’échelle de l’humanité », notant qu’au Maroc, une chose est sûre : on ne pourra plus aborder des questions et des secteurs comme la santé et l’éducation avec les mêmes grilles de lecture qu’avant.

Pour le secteur de la santé, la configuration et le déploiement de l’offre de soins sur le terrain ne pourront plus rester les mêmes, estime la publication, faisant observer qu’il a été démontré que les petites structures de proximité et dans les quartiers peuvent jouer un rôle central voire décisif en situation de pandémie.

Idem pour l’éducation où les anciens schémas qui ont prévalu jusqu’avant la pandémie ne fonctionnent plus totalement, ajoute-t-il, notant que les écoles, les classes et le processus d’apprentissage dans sa globalité sont appelés à se réinventer.

Au registre sportif, +Al Akhbar+ rapporte que la Ligue nationale de football professionnel (LNFP) a organisé mardi une réunion d’urgence avec les présidents des clubs du championnat. Au menu des discussions, l’application d’un nouveau protocole sanitaire strict pour éviter aux effectifs des clubs d’être affectés par le Covid-19 qui a touché plusieurs joueurs, informe le quotidien.

Parmi les décisions importantes de la LNFP, l’obligation pour les clubs de loger les joueurs et le staff technique dans des hôtels pour leur éviter ainsi tout contact avec l’extérieur, et ceci jusqu’à la dernière journée du championnat.

Cette mise en quarantaine a été décidée suite aux investigations de la LNFP qui ont démontré que les joueurs infectés par le Covid-19 ont été en contact avec des individus en dehors des stades et qu’ils ont infecté à leur tour leurs coéquipiers, indique la publication.

L’autre mesure phare concerne l’organisation de la vie des joueurs lors de leur séjour dans les hôtels, ainsi qu’un suivi qui leur sera consacré en coordination avec les autorités sanitaires.

La bonne nouvelle dans ce confinement, c’est que la Fédération royale marocaine de football (FRMF) prendra en charge une partie importante des frais inhérents aux séjours des clubs de D1 et D2 dans les hôtels. Le but étant d’éviter qu’un club refuse ce nouveau protocole sous prétexte qu’il ne dispose pas des moyens financiers pour le mettre en pratique.

RCA-coronavirus : la Chine fait un don de kits sanitaire aux forces armées

Du matériel composé des masques et des pistolets frontaux ont été remis mercredi 12 août 2020, aux Forces Armées Centrafricaines (FACA).

La Centrafrique a reçu mercredi 12 août, des kits sanitaires de la part de la Province de Fujian de Chine. C’est l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine en République Centrafrique qui a procédé à la remise de ce matériel des dons matériels sanitaires aux Forces Armées Centrafricaines (FACA).

Ce don s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération entre ces deux pays d’une part, et d’autre part un besoin d’aider les FACA à mieux se protéger contre le coronavirus.

Cette offre n’est pas la première du genre depuis l’entrée du coronavirus en Centrafrique.