Maroc : Adoption de l’enseignement à distance au début de l’année scolaire 2020-2021 (ministère)

L’enseignement à distance sera adopté comme modèle pédagogique au début de l’année scolaire 2020-2021 qui commence le 7 septembre, tous cycles et niveaux confondus, dans l’ensemble des établissements publics et privés ainsi que dans les écoles des missions étrangères, a annoncé samedi le ministère de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.Le ministère a affirmé que l’enseignement en présentiel sera assuré pour les apprenants dont les parents optent pour ce modèle, sachant qu’un mécanisme sera établi pour permettre aux familles de faire un tel choix. Cette décision, a-t-il expliqué, trouve son fondement dans la situation épidémiologique inquiétante que vit actuellement le pays, marquée par une augmentation sensible des cas de contamination, du nombre de cas critiques et de décès.

Dans le souci de préserver la santé et la sécurité des élèves, des cadres pédagogiques et administratifs, le ministère veillera à réunir les conditions appropriées en prévision de la rentrée, en instaurant un protocole sanitaire strict prenant en compte les mesures préventives prises par les autorités sanitaires. Il s’agit notamment du port obligatoire des masques à partir de la cinquième année du primaire, le lavage régulier des mains, le respect de la distanciation physique par la réduction du nombre d’élèves en classes, la désinfection des différentes structures et dépendances scolaires.

Il a en outre relevé que dans le cadre des mesures proactives visant à lutter contre la propagation de la pandémie de Covid19, un plan intégré 2020 a été élaboré selon l’évolution de la situation épidémiologique, soulignant que le modèle pédagogique pourrait, à tout moment de la prochaine année scolaire, faire l’objet d’adaptation au niveau local, provincial ou régional à la lumière de l’évolution de cette situation, et ce en coordination avec les autorités locales et sanitaires.

Le département de tutelle affirme qu’il veillera dans les prochains jours à informer la famille de l’éducation, les élèves et leurs parents ainsi que l’ensemble des citoyens des diverses actions liées à la gestion de l’année scolaire 2020-2021 dans le contexte exceptionnel marqué par la pandémie.

Covid-19: 64 nouveaux cas enregistrés portant à 2 155 cas actifs en Côte d’Ivoire

Avec 64 nouveaux cas de la Covid-19 et un décès enregistrés le 22 août 2020 en Côte d’Ivoire, le pays compte 17 374 cas confirmés dont 15 106 personnes guéries, 113 décès et 2 155 cas actifs, selon le ministère de la Santé et de l’hygiène publique.Ce samedi 22 août 2020, 64 nouveaux cas de la Covid-19 ont été enregistrés sur 1 101 échantillons prélevés soit 5,8 % de cas positifs, 286 guéris et un décès, notamment une patiente de 65 ans décédée dans un établissement sanitaire public, indique le bilan journalier du ministère de la Santé et de l’hygiène publique. 

« A la date du 22 août, la Côte d’Ivoire compte donc 17 374 cas confirmés dont 15 106 personnes guéries, 113 décès et 2 155 cas actifs », précise le texte du ministère de la Santé et de l’hygiène publique qui souligne que « le nombre total d’échantillons est de 119 166 ». 

La Côte d’Ivoire connaît,  en ce mois d’août, une baisse significative du taux de positivité de la Covid-19 et une augmentation appréciable du nombre total de personnes déclarées guéries ainsi qu’un fléchissement du nombre cas actifs.  

Ces résultats sont, entre autre, consécutifs au reflet de la qualité de la prise en charge sanitaire, mais surtout dus aux campagnes de sensibilisation et aux mesures barrières édictées par le Conseil national de sécurité (CNS), présidé par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara.  

Présidentielle guinéenne: l’ex-ministre de la défense Kabèlè Camara annonce sa candidature

Le président du Rassemblement guinéen pour le développement (RGD), par ailleurs ancien ministre guinéen de la défense, maître Abdoul Kabèlè Camara, a annoncé sa candidature à la prochaine élection présidentielle de la Guinée prévue le 18 octobre prochain, rapporte une note d’information transmise samedi à APA.« Le Rassemblement guinéen pour le développement et ses alliés m’ont fait confiance pour réaliser l’alternance. Répondant à cet appel, j’ai l’honneur d’annoncer solennellement ma candidature à cette élection présidentielle et de solliciter vos suffrages », a indiqué Me Camara dans cette note d’information.

 « Le moment est donc venu de taire nos différences pour nous concentrer sur l’essentiel : le développement inclusif de la Guinée», a estimé le président du RGD qui entend rassembler et réconcilier les guinéens afin de « réussir le développement tant espéré par nos populations» .

Né en Guinée, Me Abdoul Kabèlè Camara a fait sa formation supérieure à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar où il a obtenu en 1974, une Licence ès Sciences Juridiques avant d’être diplômé en 1976, de l’Ecole nationale d’administration de Dakar.

Ensuite, il a intégré le corps de la magistrature sénégalaise. Il y est devenu successivement juge d’instruction au Tribunal de Saint-Louis (première capitale du Sénégal)  de 1977 à 1979, président du Tribunal de travail de Saint-Louis de 1979 à 1983.

Il a également occupé les postes de président du Tribunal régional de Saint-Louis, de 1983 à 1985, de Doyen des juges d’instruction hors classe au Tribunal régional de Dakar de 1985 à 1988, cumulativement chargé des affaires économiques et militaires.

Par ailleurs, Me Abdoul Kabèlè Camara a été  ministre de la Sécurité et de la Protection civile sous le président Alpha Condé, et ministre des Affaires étrangères, de la coopération internationale, de l’intégration africaine et des Guinéens de l’Étrangers sous le pouvoir de feu Lansana Conté. 

Pour cette élection présidentielle du 18 octobre prochain, Me Abdoul Kabèlè Camara pourrait être opposé à l’actuel président Alpha Condé.

Manifestations anti-3è mandat: « L’opposition a peur parce qu’elle ne peut pas gagner contre moi» (Ouattara)

L’opposition ivoirienne qui proteste depuis quelques semaines à travers des manifestations de rue contre la décision du président ivoirien Alassane Ouattara de se porter candidat à la présidentielle du 31 octobre prochain, « a peur parce qu’elle ne peut pas gagner» l’élection présidentielle, a estimé samedi à Abidjan, le chef de l’exécutif ivoirien.« (…) Qu’ils  (les opposants) arrêtent la violence. Ils ont peur parce qu’ils savent qu’ils ne peuvent pas gagner contre moi», a soutenu M. Ouattara qui s’exprimait lors de son investiture en qualité de candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP, pouvoir) à la présidentielle du 31 octobre prochain.

Poursuivant, il a appelé les militants du parti présidentiel, «à ne pas céder à la provocation». Selon lui, le RHDP « est le seul parti, depuis le décès de Félix Houphouët-Boigny ( 1er président ivoirien) qui a un bilan qu’il peut présenter aux ivoiriens ».

Dans la foulée, M. Ouattara a annoncé qu’il a déjà obtenu un million de parrainages là où la loi exigeait seulement entre 35 et 75 000 électeurs.

« Grâce à votre soutien, nous avons obtenu le parrainage nécessaire qui est de 1% des électeurs des 17 régions. Mais grâce à vous, votre candidat Alassane Ouattara a obtenu un million de parrainages», s’est félicité M. Ouattara.

 La Côte d’Ivoire est en proie à des violences politiques à quelques mois de l’élection présidentielle du 31 octobre prochain. L’opposition ivoirienne dénonce la candidature du président sortant Alassane Ouattara à cette élection, estimant que c’est un troisième mandat « anticonstitutionnelle»  alors que les parti de celui-ci soutient qu’il s’agit de son premier mandat de la troisième République.

Présidentielle ivoirienne : la section du RHDP-Sénégal appelle l’opposition au calme

L’opposition ivoirienne doit savoir raison garder et cesser les manifestations contre le 3e mandat du président Alassane Ouattara, a invité, samedi à Dakar, la section sénégalaise du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, au pouvoir).« La Côte d’Ivoire est un pays de droit et de démocrates. Nous avons recherché la paix pendant longtemps. Aujourd’hui, cette paix est une réalité. Nous ne voulons plus de morts comme lors de la crise post-électorale 2010. C’est pourquoi, même si les manifestations sont autorisées par la Constitution, l’opposition doit savoir raison garder et s’inscrire dans la paix, ne pas s’en prendre aux biens d’autrui et ne pas empêcher aux personnes de vaguer à leurs activités », a dit Assane Koné, Délégué-adjoint du RHDP au Sénégal.

Il s’adressait à la presse au cours d’une conférence dans le cadre de l’investiture, le même jour à Abidjan, du président Alassane Ouattara comme candidat du RHDP à la présidentielle du 31 octobre 2020.

Selon M. Koné, les arguments de l’opposition selon lesquels le président Ouattara n’a pas droit à un 3e mandat ne tiennent pas la route car, « ce mandat-ci, c’est le premier mandat de la 3e République ».

« C’est pourquoi, nous faisons confiance au Conseil constitutionnel, seul habileté à valider les candidatures. Pour le reste, nous continuons notre campagne en perspectives du 31 octobre 2020 », a conclu Assane Koné.

Le RHDP investit Ouattara pour la présidentielle ivoirienne dans une liesse populaire

Par dizaines de milliers, militants et sympathisants du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, au pouvoir) ont pris d’assaut samedi les gradins du stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan pour l’investiture d’Alassane Ouattara à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020.Déjà à 9h GMT (locale), le stade Felix Houphouët-Boigny d’Abidjan,  le plus grand du pays, était bondé de monde. Une heure après, M. Ouattara,  coiffé d’un chapeau melon, apparaît au stade sous des salves d’applaudissements.

Visiblement enthousiaste d’une mobilisation remarquable, le chef de l’Etat, debout dans un véhicule de type 4×4, a levé le pouce, après un tour de terrain. « Votre mobilisation me conforte dans ma décision d’être votre candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre », a dit Ouattara dans un discours.  

À cette investiture, Mme Dominique Ouattara était aux côtés de son époux, arborant un pagne vert à l’effigie des symboles et logos du RHDP. Pour la circonstance, le Plateau, le centre des  Affaires d’Abidjan était sous une très haute surveillance sécuritaire.

Henriette Dagri Diabaté, la grande chancelière, un pilier du RHDP, a procédé à l’investiture de M. Ouattara. Autour du stade, l’on pouvait voir des militants en joie tenant une banderole sur laquelle l’on pouvait lire « on ne change pas une équipe qui travaille, développe et gagne ».

L’éligibilité de M. Ouattara alimente l’actualité. Alors que le RHDP soutient qu’il s’agit de son premier mandat de la 3e République au regard des textes de la Constitution de 2016, l’opposition estime que après ce deuxième mandat, il ne peut faire un troisième mandat en raison de la continuité législative.

L’opposition, selon M. Ouattara a une lecture « erronée » de la Constitution et « oublie » que c’est lui qui a rédigé cette Constitution qui donne d’ailleurs aux ex-présidents Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié la possibilité de se présenter à l’élection présidentielle, aujourd’hui.

« Rien ne m’empêche d’être candidat », a lancé M. Ouattara, qui estime que l’opposition à « peur », demandant qu’elle arrête d’appeler les populations à manifester dans la rue, mais de se préparer à aller aux urnes.

Pour le chef de l’Etat sortant, c’est une « irresponsabilité » d’appeler à des manifestations et « la violence ne passera pas ». Car, « Il faut que certains comprennent qu’en Côte d’Ivoire, le temps des coups d’Etat est passé ».

M. Ouattara a annoncé avoir obtenu 1 million de parrainages pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 et prévoit déposer sa candidature la semaine prochaine à la Commission électorale indépendante (CEI). Selon M. Mamadou Touré, un cadre du RHDP, cette candidature sera « très probablement « déposée) lundi » avant 12h GMT.

Interrogé au terme de l’investiture de M. Ouattara, le ministre ivoirien des Transports, Amadou Koné, lui, a souhaité que le débat démocratique se fasse afin que le pays se développe dans la stabilité et la quiétude.

Gabriel Diemeléou, un autre cadre, s’est réjoui de cette liesse populaire et ces Ivoiriens qui sont sortis pour prendre part à cette investiture, croyant « qu’ il n’y a pas de doute, Alassane Ouattara est le meilleur candidat qui va assurer une victoire éclatante » et faire « un coup KO ». 

Présidentielle ivoirienne : Ouattara déposera son dossier de candidature à la CEI la «semaine prochaine »

Le président ivoirien Alassane Ouattara qui a été investi samedi à Abidjan devant des milliers de ses partisans comme candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP, parti au pouvoir) à la présidentielle du 31 octobre prochain, déposera son dossier de candidature à la Commission électorale indépendante (CEI, organe électoral) la semaine prochaine. L’information a été donnée par M. Ouattara lui-même dans un discours à l’occasion de son investiture par son parti au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. « (…) J’irai déposer mon dossier de candidature la semaine prochaine. Par la grâce de Dieu, je suis confiant que nous gagnerons», a dit le président ivoirien.

 Auparavant, il a expliqué longuement la légalité de sa candidature qui est contestée par une partie de l’opposition ivoirienne. « Il n’y a pas de rétroactivité  étant dans la troisième République et rien ne m’empêche d’être candidat», a estimé M. Ouattara.

 Selon lui, s’il n’y avait pas eu la constitution de la 3è République, ni lui, ni MM. Bédié et Gbagbo n’aurait pu être candidat. De l’avis de M. Ouattara, ses adversaires politiques « ont peur parce qu’ils savent qu’ils ne peuvent pas gagner contre moi». « Allons-y aux urnes et laissons les ivoiriens décider. On n’a pas besoin  d’instrumentaliser les jeunes», a-t-il indiqué déplorant les violentes manifestations de rue contre sa candidature.

 « La violence ne passera pas. Il faut que certains comprennent qu’en Côte d’Ivoire, le temps des coups d’état  est passé. Le temps d’accéder au pouvoir par accident est passé. Ceux qui voudront s’engager dans la violence auront de nos nouvelles», a prévenu M. Ouattara.

 « Nous au RHDP, nous sommes confiants. Nous savons que nous allons gagner un coup KO. Notre bilan parle pour nous», a poursuivi le candidat du RHDP appelant ses militants à « ne pas céder à la provocation ». 

Depuis le 06 août dernier où le président  ivoirien Alassane Ouattara a  annoncé sa candidature à la présidentielle du 31 octobre prochain, des voix s’élèvent au sein de l’opposition pour dénoncer cette décision qu’elle juge « anticonstitutionnelle ».

Justice et éducation parmi la diversité de sujets à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA traitent d’une diversité de sujets allant du malaise au sein de la magistrature aux problèmes d’organisation de l’examen du CFEE, en passant par la crise malienne, les faits divers et le football.EnQuête constate que « la magistrature va mal » à cause de la guerre au sommet entre les juges Ousmane Kane et Yaya Amadou Dia. « Offensif et dur », le premier a « fracassé » hier son collègue qui l’accuse de corruption dans une première lettre publiée la veille.

Par ailleurs, souligne le journal, le Garde des sceaux est attendu pour « arbitrer dans ce dossier explosif, sur sa table depuis 4 mois ».

En revanche, « le juge Kane se blanchit » des accusations de corruption dans Vox Populi, mais « avoue avoir reçu un terrain du maire de Kahone (centre) ». Il accuse le président Yaya Amadou Dia de vouloir « avoir ses supérieurs hiérarchiques à ses pieds par l’invective et la délation, donc la terreur ».

« Ousmane sort sa Kane », ironise comme à son habitude Le Quotidien, reprenant le Premier président de la Cour d’appel de Kaolack qui estime que « Yaya Dia est d’une particulière méchanceté ».

Sur le point de chute du président malien déchu, L’Observateur inscrit « Dakar parmi les destinations de IBK ». Mais pour le moment, « nous n’avons reçu aucune demande officielle », précise le ministère des Affaires étrangères.

Par la même occasion, le journal explique pourquoi le Sénégal est devenu « terre d’asile des déchus du pouvoir » là où Vox Populi se pose toujours la question de savoir si Ibrahim Boubacar Keita sera « exilé à Dakar ».

Donnant son avis sur le coup d’Etat des militaires maliens, l’ancien CEMGA, général Mansour Seck, fait savoir que « personne ne sait ce qu’ils ont dans la tête » quand ils sont au pouvoir.

Sur la Covid-19 au Sénégal, l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN) « dévoile le scandale » des gels hydroalcooliques utilisés dans la lutte contre la pandémie, rapporte L’AS. Dans son rapport, l’IFAN renseigne que neuf sur 14 types de gels utilisés au Sénégal ne sont pas de bonne qualité.

Dans Vox Populi, un praticien note que « des patients présentent des problèmes d’ordre psychologique » dans le cadre du coronavirus.

Sur l’éducation nationale, le même journal constate que « des élèves passent l’examen de l’entrée en 6e, les pieds dans l’eau ». Ces inondations ont été notées dans la banlieue dakaroise, selon EnQuête. Il souligne que « candidats au CFEE et enseignants pataugent » là où Le Quotidien note que « les candidats cogitent les pieds dans l’eau ».

Par ailleurs, le ministère de tutelle précise dans L’AS que « c’est l’eau qui les a trouvés là-bas au moment de la dernière épreuve ».

En fait divers, Libération rapporte qu’une fille de 13 ans a été enlevée à Yoff puis « transformée en esclave sexuelle » par deux « monstres » qui sont déjà entre les mains de la Section des mœurs. Pendant 10 jours, confie le journal, la mineure « satisfait, sous la menace et les coups, les fantasmes de pédophiles ».

Les cahiers vacances du quotidien national Le Soleil présentent ce samedi du Kankurang, du Kumpo et de l’Essamay entre autres : « Des masques (qui sont un) symbole de symbiose ethnique » en Casamance (sud).

En football, Stades se met à l’affiche de « l’explosif PSG / Bayern », finale de la Ligue des champions prévue dimanche soir à Lisbonne. Pour Record, c’est « Paris (qui est) à l’assaut de l’ogre Bayern ». L’équipe allemande a remporté la compétition à cinq reprises là où la formation francilienne se présente à sa première finale de C1.

Mais avant tout, note Stades pour apporter une touche sénégalaise dans ce duel franco-allemand, c’est Idrissa Gana Guèye qui « veut succéder à Sadio Mané ».

Sur les transferts, leur compatriote Edouard Mendy, gardien titulaire de Rennes en France, est annoncé à Chelsea « pour prendre la place de Kepa ».

Manifestations contre «3e mandat Ouattara»: la militante de la société civile Pulchérie Gbalet inculpée pour appel à l’insurrection

La présidente de l’ONG Alternative citoyenne ivoirienne (ACI), Pulchérie Gbalet, arrêtée à la suite des manifestations éclatées du jeudi 13 août 2020 en Côte d’Ivoire contre «un troisième mandat» de Alassane Ouattara à la présidentielle du 31 octobre 2020, a été inculpée pour appel à l’insurrection, selon le procureur adjoint de la République, Yeo Abel Nangbele.« Depuis mardi, elle a été inculpée régulièrement (…) pour destruction volontaire de biens publics, convocation à un attroupement, participation à un mouvement insurrectionnel et atteinte à l’ordre public », a dit vendredi le procureur adjoint de la République, Yeo Abel, lors d’une conférence de presse.

Après avoir donné son mot d’ordre, dira-t-il, Mme Pulchérie Gbalet,  qui s’était réfugiée dans un hôtel à Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan, où elle a été interpellée avant d’être conduite à la préfecture de police pour enquête, a été auditionnée devant deux avocats qu’elle a elle-même désigné. 

Ensuite elle a été conduite au parquet qui a ouvert l’information judiciaire à son encontre. Là, la militante de la société civile a été entendue par le doyen des juges d’instruction, puis inculpée pour les manifestations éclatées à travers le pays, des faits qu’«elle ne conteste pas ».

Sous le couvert d’une association dite de la société civile, elle a « de façon répétitive appelé les Ivoiriens à envahir les rues de façon illimitée », a fait observer M. Yeo Abel,  évoquant un « triste bilan de cet appel » qui a occasionné des bus caillassés et brûlés.

Les manifestations ont également entraîné des « blessures commises sur les agents de forces de l’ordre, notamment à Bonoua (Sud-est) où le commissaire de police a été lynché et le commissariat mis à sac, pillé et incendié », a-t-il poursuivi.

Selon le gouvernement, les événements ont fait « six décès, 173 blessés, environ 1500 déplacés internes et 69 personnes interpellées ». Le procureur adjoint de la République a souligné que des enquêtes se poursuivent pour situer les responsabilités.

Il a annoncé que suite à des « propos graves », le parquet d’Abidjan a saisi la Cour de cassation le 17 août 2020 à l’effet d’autoriser des poursuites judiciaires à l’encontre de l’ex-ministre ivoirien Anaky Kobenan.   

L’ex-ministre ivoirien affirmait notamment le 12 août 2020 que « la Côte d’Ivoire depuis le 7 août 2020 n’attend plus des élections, et ce n’est pas ce à quoi elle se prépare ». Des propos qui pour le Parquet sont susceptibles de créer des troubles graves à l’ordre public.

M. Anaky Kobenan a déclaré en outre « la Côte d’Ivoire doit d’abord écarter et retirer du palais présidentiel par toutes voies possibles, cette personne désormais inconnue et fort mal venue qui a pris aux Ivoiriens leurs pays pour en faire son royaume ou son empire ».  

Poursuivant, le procureur adjoint de la République a indiqué que le commandant Fofana Abdoulaye, aide de camp de Guillaume Soro, qui « suite à sa radiation des effectifs des forces armées de Côte d’Ivoire,  n’a de cesse d’appeler à la désobéissance et à l’insurrection populaire ».

Le magistrat a rappelé que les auteurs de ces publications contraires à la loi sur les réseaux sociaux, reproduisent par des personnes et les administrateurs des forums de discussions sont « passibles de peines allant de un an à dix ans d’emprisonnement ».

Il a, à la suite d’une question d’un journaliste faisant était d’un rapport de Amnesty International, évoquant des attaques contre les marcheurs dont les images sont sur la toile, martelé que l’ONG «fait des allégations », mais « Il ne suffit pas d’alléguée pour être crû; il faut en apporter la preuve ». 

Le vendredi 21 août 2020, des femmes se réclamant de l’opposition ont manifesté, pour selon elles, protester contre un « troisième mandat » de M. Ouattara. Alors que le camp présidentiel soutient que la Constitution de 2016 remet le compteur à zéro, l’opposition brandit la continuité législative.  

Maroc/Covid-19 : Les essais du vaccin débuteront la semaine prochaine sur des volontaires (ministre)

Le ministre marocain de la Santé, Khalid Ait Taleb a indiqué que les essais d’un vaccin contre la Covid-19 porteront, dans un premier temps, sur des volontaires dès la semaine prochaine, ajoutant que les accords conclus permettront au Maroc d’avoir son propre vaccin dans les meilleurs délais.Cette déclaration à la presse a été faite à l’issue de la cérémonie signature via vidéo-conférence, simultanément à Rabat et à Pékin, des accords entre le Maroc et le laboratoire chinois CNBG portant sur des essais cliniques du vaccin anti-Covid-19.

Convaincu que le retour à la situation normale d’avant-covid ne se fera qu’avec un vaccin, le ministre a souligné que ce vaccin est très prometteur puisqu’il a déjà été approuvé par plusieurs pays.

Pour lui, la collaboration maroco-chinoise permettra au Royaume d’assurer au citoyen marocain d’être parmi les premiers servis en matière de vaccination contre le coronavirus, ajoutant que le Maroc sera à même, probablement très prochainement, de produire un vaccin dans le cadre d’échange d’expertise entre Rabat et Pékin.

Notons que le laboratoire chinois, bien soutenu par les autorités de Pékin, a signé des accords similaires avec les Emirats et le Pérou.

Pour rappel, Sinopharm CNBG a développé un vaccin candidat contre le coronavirus qui semble être sûr et a déclenché des réponses immunitaires basées sur des anticorps, lors des essais cliniques précoces et intermédiaires.

Le test n’a provoqué aucun effet secondaire grave, selon un article publié jeudi dans le Journal de l’American Medical Association (JAMA) par des scientifiques qui font partie de la China Sinopharm et d’autres autorités de contrôle des maladies et instituts de recherche basés en Chine.

En juillet dernier, le président de China Sinopharm avait en effet déclaré qu’un vaccin potentiel pourrait être prêt d’ici la fin de l’année et que les tests de phase 3 devraient être achevés dans environ trois mois.