Drame au lycée Boganda à Bangui : la police convoque certains responsables de l’ENERCA

Une convocation qui fait suite à l’explosion d’un transformateur électrique qui a fait des morts et de nombreux blessés au lycée Boganda à Bangui.

 

Des responsables de la société Energie centrafricaine (ENERCA), ont été convoqué en mi-journée jeudi 26 juin, à l’Office central de répression du banditisme (OCRB). Il s’agit du directeur général de l’Enerca Thierry Patient Bendima, du directeur technique et du chef d’exploitation des réseaux électriques.

Ils sont interrogés dans le cadre de l’enquête ouverte suite à l’explosion d’un transformateur au lycée Boganda qui a coûté la vie à 29 jeunes et 260 blessés dont 36 en état critique. Selon certaines sources policières, ils étaient encore à l’OCRB jusqu’en soirée. L’Enerca serait mise en cause dans l’explosion d’un transformateur au lycée Boganda. La société est accusée de négligence professionnelle, car l’explosion est intervenue juste après un travail de maintenance fait par les techniciens de la société nationale de fourniture d’électricité.

Notons qu’au moment où s’est produit le drame, 5 000 candidats passaient les épreuves du baccalauréat dans le centre du Lycée Bathélémy Boganda, ce jeudi 26 juin 2025. Le président de la République en visite à Bruxelles, a décrété trois jours de deuil national.

RCA : des tirs ont retenti à la direction générale de la police

Les auteurs de ces tirs à l’arme automatique seraient deux officiers subalternes de l’OCRB ayant participé au combat de Bambari contre les rebelles de l’UPC en janvier dernier.

Mercredi 10 juillet 2019, des tirs à l’arme automatique se sont fait entendre à la direction générale de la police. Selon des informations d’une source au ministère en charge de la sécurité publique, ce serait l’œuvre  de deux officiers subalternes de l’OCRB. On souvient que ces deux membres des forces de l’ordre, ont participé en janvier dernier, au combat de Bambari contre les rebelles de l’UPC.

L’histoire se serait passée comme suit. Ces officiers subalternes de l’OCRB exprimaient leur mécontentement suite au fit que leurs noms ne figuraient pas sur la liste du tableau d’avancement des officiers de la police publié le mardi 9 juillet. Le commandant d’unité de l’OCRB et son adjoint ont mené, avec leurs hommes, une incursion musclée à la direction générale de la police avant d’intimer l’ordre à  tout le monde de quitter les lieux.

Les deux assaillants ont barricadé l’entrée des locaux de l’OCRB. Une source proche de la direction générale de la police explique ne pas comprendre la motivation réelle des auteurs de cette mutinerie. Selon elle, en janvier dernier, le commandant d’unité de l’OCRB et son adjoint étaient des brigadiers de la police au moment de l’attaque de Bambari. Grâce à  leur bravoure, ils ont été récompensés en grade.

Passant de brigadier au grade de lieutenant, les deux ont été promus immédiatement par leur hiérarchie commandant et commandant adjoints de l’OCRB. Pour les intéressés, toutes ces promotions ne sont qu’une infime partie de récompense qu’ils devraient en avoir.