Le gouvernement ivoirien réduit les dotations de quatre fonds de soutien

Le gouvernement ivoirien, soumis à des contraintes budgétaires dues à la Covid-19, a réduit au titre de l’année 2020 les dotations au profit de quatre fonds de soutien, a annoncé mercredi son porte-parole Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres. »Compte tenu des contraintes budgétaires, les dotations au profit des fonds de soutien au titre de l’année 2020 ont été révisés », a expliqué le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, face à la presse.

Il a indiqué que le Fonds de soutien aux grandes entreprises (FSGE) a été fixé à 38 milliards Fcfa contre 50 milliards Fcfa initialement prévus, tandis que le Fonds de soutien aux PME (FSPME) à 40 milliards Fcfa contre 50 milliards Fcfa initialement prévus.   

En outre, le Fonds de solidarité et de soutien d’urgences humanitaires (FSS) a été arrêté à 60 milliards Fcfa contre 90 milliards Fcfa initialement prévus, et le Fonds d’appui des acteurs du secteur informel (FASI) à 20 milliards Fcfa contre 40 milliards Fcfa prévus auparavant.

Évoquant la situation détaillée des opérations réalisées à fin octobre 2020, il a relevé que 55 grandes entreprises ont bénéficié du fonds de soutien du FSGE pour un montant total de 14,39 milliards Fcfa soit 75,5% des ressources disponibles pour les prêts directs.

Par ailleurs, 325 PME ont bénéficié de soutien du FSPME pour un montant total de 13 milliards Fcfa. Pour le seul mois d’octobre 2020, 168 dossiers ont été adoptés et ont bénéficié d’un montant de 7,137 milliards Fcfa soit 54,8% de la totalité des montants octroyés aux PME.

M. Sidi Touré a souligné que 48 152 acteurs ont bénéficié de l’appui du FASI pour un montant total de 10, 7 milliards Fcfa. Les bénéficiaires notamment issus des secteurs de l’artisanat, du commerce, de la restauration, du transport, de la culture, des loisirs et des services.

Le montant global des interventions du FSS, lui, s’élève à 24,24 milliards Fcfa, a-t-il poursuivi, mentionnant que les opérations réalisées ont notamment porté sur les transferts monétaires au profit de 143 424 ménages vulnérables dont 124 245 bénéficiaires issus du Grand Abidjan et 19 139 de l’intérieur du pays.

Des soutiens ont été aussi apportés à 15 857 personnes licenciées ou mises en chômage sur une cible de 20 706 travailleurs, soit un total de 76,58% de prise en compte de la cible, a fait savoir le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré. 

Le FMI et l’Etat ivoirien d’accord sur une croissance de 1,8% en 2020 et 6,5% en 2021

Le gouvernement ivoirien et le Fonds monétaire international (FMI) ont convenu d’une croissance économique de 1,8% à fin 2020 en Côte d’Ivoire contre 6,5% en 2021 et un déficit budgétaire de 5,9% du Produit intérieur brut (PIB) en 2020, dans un contexte marqué par la Covid-19, selon le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré.M. Sidi Touré a indiqué ces données suite à l’adoption par le Conseil des ministres d’une communication relative à une mission du FMI portant sur la 7e et la 8e revue du Programme économique et financier, tenue du 15 septembre au 4 octobre 2020 par visio-conférence.

« La croissance économique devrait atteindre 1,8% en 2020 et 6,5% en 2021 malgré l’environnement international toujours marqué par la Covid-19, (tandis que) l’inflation devrait être maîtrisée en dessous du seuil de 3% de la norme communautaire de l’Uemoa », a dit M. Sidi Touré.

Au terme de l’évaluation du portefeuille du pays, le FMI a salué les efforts fournis par le gouvernement ivoirien dans la mise en œuvre du programme en dépit de la situation de la pandémie de Covid-19.  

Pour faire face aux défis importants, les parties ont convenu d’un déficit budgétaire de 5,9% du PIB en 2020″, un taux qui devrait être réduit à 4,6% du PIB pour converger vers la norme communautaire de l’Uemoa de 3% du PIB en 2023, a-t-il ajouté.  

Ces deux dernières missions du FMI ont relevé une « performance satisfaisante du programme à fin décembre 2019 », selon la communication qui note un cadre macroéconomique « solide » en dépit de l’impact négatif de la pandémie sur plusieurs secteurs économiques. 

La réponse rapide et adéquate du gouvernement et la solidité des fondamentaux de l’économie ont toutefois permis une croissance plus résiliente, avec des perspectives macroéconomiques qui demeurent favorables à moyen terme. 

La croissance économique de la Côte d’Ivoire s’était établie à 7,2% en 2019. Malgré, la chute du Produit intérieur brut, le pays affiche toujours un taux de croissance positif (1,8%) contrairement à plusieurs économies du monde impactées par la Covid-19.  

Détention de Affi et autres: le gouvernement ivoirien juge le rapport d’Amnesty « partisan »

Le rapport de l’ONG Amnesty International sur la détention de l’opposant ivoirien Affi N’Guessan et d’autres détenus dans le cadre de la crise liée au scrutin présidentiel est « partisan », a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement de Côte d’Ivoire Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres. »Nous avons effectivement été surpris, mais pas étonné de la tonalité de cette communication d’Amnesty international », publiée le 16 novembre 2020, a dit le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, face à la presse. 

Il a soutenu que le gouvernement tient à « son profond attachement au respect des droits de l’Homme y compris les libertés d’expression, d’association et de manifestations publiques, (qui) n’a jamais fait défaut en Côte d’Ivoire ».  

Dans ce rapport d’Amnesty International, M. Sidi Touré a relevé « la singularité partisane qui fait fi des efforts entrepris par le gouvernement dans un contexte particulier et socio-politique que nous connaissons, qui prévaut en Côte d’Ivoire ».

« Nous avons constaté quelques allégations non circonstanciées et souvent sans fondement qui dénotent un petit peu du caractère orienté du communiqué », s’est insurgé M. Sidi Touré,  dénonçant « certaines contre-vérités dans le contenu du communiqué ». 

Pour le porte-parole du gouvernement ivoirien « leur arrestation n’est aucunement arbitraire », citant le procureur de la République qui au regard des infractions notamment passibles de poursuites au vue de la loi pénale, a engagé des poursuites judiciaires.  

Le leader de l’opposition Affi Nguessan, président du Front populaire ivoirien (FPI), a appelé avec l’ancien président Henri Konan Bédié à la désobéissance civile et au boycott de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, ce qui a engendré des violences et des morts.  

Selon M. Sidi Touré, « le cas de Affi N’guessan est encore plus fragrant dans la mesure où ce dernier s’est affirmé comme étant le porte-parole d’un certain Conseil national de transition » dont l’objectif est de se substituer aux institutions républicaines, ce qui est « gravissime et ne saurait être toléré ». 

Il a fait observer que « le respect des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire ne saurait faire l’économie de la justice et nous sommes tous justiciables, que nous soyons chef de parti politique ou citoyen lambda ». 

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, a estimé que Amnesty International devrait équilibrer sa communication avec ces éléments factuels et afficher « un peu plus de rigueur dans la production de ses différents rapports ». 

M. Affi Nguessan et plusieurs responsables de l’opposition politique, actuellement en détention, sont accusés entre autres, de complot et d’atteinte à l’autorité de l’Etat, de meurtres, de destruction de biens publics et privés, et de violences sur le matériel électoral.

Recours à la science pour renforcer la résilience des agriculteurs africains

Un consortium d’acteurs a lancé, sous l’égide du Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (Coraf), le Programme détaillé pour le développement de l’agriculture en Afrique ex-Pilier 4 (PDDAA-XP4), axé sur la science pour renforcer la résilience des agriculteurs au climat.Financé par l’Union européenne et lancé le 12 novembre dernier, le PDDAA-XP4 aidera le Coraf et ses partenaires à tirer parti de la science, des technologies et des innovations, pour faire progresser les objectifs de productivité alimentaire, explique un communiqué reçu ce mercredi à APA.

« Ce projet est conçu pour déployer la science et l’innovation pour arriver à une transformation inclusive, durable et adaptée au climat, de l’agriculture et des systèmes alimentaires connexes en Afrique de l’Ouest et du Centre », a déclaré le Dr Abdou Tenkouano, Directeur exécutif du Coraf cité par le texte.

Le consortium d’acteurs de mise en œuvre comprend le Forum pour la recherche agricole en Afrique (Fara), le Forum africain pour les services consultatifs agricoles (Afaas), l’Association pour le renforcement de la recherche agricole en Afrique de l’Est et du Centre (Asareca) et le Centre de Coordination de la Recherche et du Développement Agricoles pour l’Afrique Australe (CCARDESA).

Le PDDAA-XP4 est administré par le Fonds international de développement agricole (Fida).

« (…) l’objectif du PDDAA-XP4 est de contribuer à la mise en œuvre de l’Agenda 2030, en particulier l’objectif 2 (zéro faim), l’objectif 5 (égalité des sexes), l’objectif 10 (réduire les inégalités), l’objectif 12 (consommation responsable) et l’objectif 13 (lutter contre le changement climatique), ainsi que l’Agenda 2063 de l’Union africaine et la Déclaration de Malabo », a expliqué de son côté, Dr Malu Ndavi, Spécialiste technique mondial en chef du Fida.

Le montant total du don de quatre ans est d’environ 30 millions d’Euros pour tous les partenaires d’exécution, avec un cofinancement potentiel du Fida et d’autres organisations.

Le PDDAA-XP4 fait partie du projet Développement de l’Innovation Intelligente grâce à la Recherche en Agriculture (en anglais, Development Smart Innovation through Research in Agriculture, DeSIRA), une initiative de l’Union européenne.

L’opposant ivoirien Affi N’Guessan, «en isolement», échange avec l’un de ses avocats

L’opposant ivoirien, Pascal Affi Nguessan, « en isolement », a échangé avec l’un de ses avocats « hier (mardi) » à Abidjan, a indiqué mercredi à APA Me Godé Dagbo, un membre de son Conseil, assurant qu’ « il se porte bien ».M. Affi, président du Front populaire ivoirien (FPI), détenu dans une cellule, à l’isolement, a communiqué mardi avec Me Bredou Josiane, un membre de son Conseil, a déclaré Me Godé Dagbo, tout affirmant qu’ «il n’est pas malade » mais « se porte bien ».

Il est toutefois « en isolement », alors que les autres détenus arrêtés « pour les mêmes charges », entre autres, Kakou Guikahué secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) et le sénateur Seri Bi N’guessan sont à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca).

Le leader de l’opposition Pascal Affi N’Guessan, candidat au scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, a refusé de participer à l’élection avec l’ancien président Henri Konan Bédié. Ces deux personnalités ont appelé au boycott du scrutin, ce qui a entraîné des morts.

Suite à une déclaration de l’opposition, disant ne pas reconnaître cette élection présidentielle, elle a annoncé la mise en place d’un Conseil national de transition, un organe visant à se substituer aux institutions. Les autorités ont interrompu cette entreprise, interpellant certains opposants.  

Dans ce contexte, l’ancien Premier ministre Affi N’guessan, a été arrêté dans la nuit du 6 novembre 2020 et « détenu au secret ». Selon Amnesty, « durant ces quelques jours, il n’a pas pu communiquer avec sa famille ni son avocat ».

En outre, M. Affi N’Guessan, visé par 30 chefs d’accusation, notamment attaque et complot contre l’autorité de l’État, assassinat et actes de terrorisme « n’avait pas vu la lumière du jour pendant 60 heures », a insinué l’ONG de défense des droits de l’Homme.  

Selon une source judiciaire, M. Affi Nguessan, le président du FPI, le parti fondé par l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, est détenu à l’école de gendarmerie d’Abidjan, située à Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan.   

Côte d’Ivoire: une femme succombe suite à l’agression d’un chimpanzé, son bébé épargné

Une femme, agressée par un chimpanzé dans la forêt classée de Yalo dans le département de Sipilou (Ouest ivoirien) a succombé, mais son bébé a été épargné par le primate, selon une note du ministère ivoirien des Eaux et forêts reçue à APA, mercredi. »Découverte agonisante par des villageois, celle-ci a rendu l’âme lors de son déplacement vers le campement Binkadi situé à 3 km de Yalo. Le bébé qui était avec elle n’a pas été agressé par le primate », indique la note.

Selon la note, le cantonnement des Eaux et forêts de Sipilou a été saisi le dimanche 15 novembre 2020 du décès d’une dame mortellement agressée par un chimpanzé dans la Forêt classée de Yalo.  

Une équipe composée d’agents de la SODEFOR (Société de développement des forêts) et du Cantonnement forestier de Sipilou a été mise en place afin d’organiser des patrouilles pour localiser le chimpanzé et organiser sa capture, mentionne la note.  

Avec la collaboration des autorités administratives et coutumières, des messages de sensibilisation sont diffusés en langues locales et en français, pour demander aux populations de s’abstenir de se rendre dans la Forêt classée de Yalo, en attendant les résultats des patrouilles, souligne le texte. 

Le ministre des Eaux et forêts, Alain-Richard Donwahi, rassure toutefois les populations sur le fait que les services forestiers de la localité sont à pied d’œuvre afin que cet animal ne présente plus aucun danger. 

Il a rappelé également que l’installation des populations dans les forêts classées est formellement interdite car elles constituent l’habitat naturel de la faune sauvage, invitant les riverains à faire attention aux animaux de cette forêt classée.  

L’accès des forêts classées en Côte d’Ivoire ne peut être autorisé que dans le cadre de l’exercice des droits d’usage prévus par la réglementation en vigueur, prévient le ministère des Eaux et forêts afin que les riverains ne s’aventurent pas dans cette faune sauvage au péril de leur vie.  

«Il n’y aura pas de transition en Côte d’Ivoire », rassure Alassane Ouattara

Le président ivoirien Alassane Ouattara réélu pour un nouveau mandat à la tête de la Côte d’Ivoire, a rassuré mardi à Abidjan lors d’un Conseil politique du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, parti présidentiel), « qu’il n’y aura pas de transition en Côte d’Ivoire ».« Nous  avons choisi  l’hôtel du golf (parlant de sa rencontre avec Bédié au Golf hôtel d’Abidjan mercredi dernier) pour tous ceux  qui se font des idées sur une transition, ils peuvent toujours rêver,  il n’y aura pas de transition en Côte d’Ivoire », a soutenu M. Ouattara estimant que « l’opposition a voulu nous entraîner vers la violence et le chaos ».

L’opposition ivoirienne qui a rejeté l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre  dernier, a annoncé la mise en place d’un Conseil national de transition ( CNT), un organe dit de transition présidé par Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI, opposition) et qui devrait mettre en place un gouvernement de transition. 

Poursuivant, M. Ouattara s’est dit « révolté » par les empêchements de vote et autres incidents consécutifs au mot d’ordre de désobéissance civile lancé par l’opposition ivoirienne.

«  Tout le monde savait que l’élection présidentielle devait avoir lieu le 31 octobre 2020 et ce,  depuis 2016. Donc,  tout d’un coup, d’où vient l’idée de transition ? Trois ans avant on sait qu’il y une élection. On s’assoit dans son salon et puis on dit, on veut une transition…», a déploré M. Ouattara avec un brin d’humour.

Mon objectif, a fait savoir le chef de l’exécutif ivoirien, « est de rétablir la confiance entre toutes les filles et tous les fils de la Côte d’Ivoire ».

Selon M. Ouattara qui est également le président du RHDP, l’élection présidentielle du 31 octobre dernier était « essentielle pour la stabilité de la Côte d’Ivoire ». « Je vous demande de retourner sur le terrain pour apaiser  les cœurs et les esprits», a-t-il dit aux cadres de son parti, estimant que la Côte d’Ivoire « a été ébranlée mais elle est revenue».

Cette réunion du Conseil politique du RHDP est le premier du parti présidentiel ivoirien après l’élection présidentielle  du 31 octobre dernier. Ce scrutin qui a été boycotté par une partie de l’opposition ivoirienne, a été remporté par le président sortant Alassane Ouattara avec 94,27% des voix contre 1,99% pour son adversaire, le candidat indépendant Kouadio Konan Bertin dit KKB. Cette élection a enregistré 53,90% de taux de participation.

Indice Mo Ibrahim 2020: la Côte d’Ivoire classée 18e en matière de bonne gouvernance

La Côte d’Ivoire occupe le 18e rang dans le classement de l’Indice Ibrahim de la gouvernance africaine (IIAG), un outil qui mesure et suit annuellement les performances de gouvernance dans 54 pays africains.L’édition précédente, la Côte d’Ivoire était classée 22e sur 54 pays sur le continent. Le pays a affiché une progression dans plusieurs indicateurs, soutenue par une performance économique performante.  

L’Indice Ibrahim de la gouvernance en Afrique 2020 montre une performance « en recul pour la première fois depuis dix ans », un recul inédit du niveau de gouvernance globale, souligne le rapport. 

Avec 0,2 point de moins en 2019 qu’en 2018, la moyenne africaine de la Gouvernance globale enregistre sa première baisse annuelle depuis 2010. Ce recul récent résulte de la détérioration simultanée de trois des quatre catégories de l’IIAG : Participation, droits et inclusion, Sécurité et état de droit et Développement humain.

Ce mauvais résultat s’inscrit dans la suite du ralentissement de la progression depuis déjà 2015. De 2015 à 2019, on constate un affaissement des progrès tant en matière de Développement humain que de Fondements des opportunités économiques. 

Il reste que sur la décennie écoulée, la gouvernance globale s’est légèrement améliorée. De fait, en 2019, plus de six citoyens africains sur dix vivent dans un pays ou le niveau de Gouvernance globale est meilleur qu’en 2010, note le rapport. 

Dans vingt pays, représentant 41,9 % de la population africaine, l’amélioration sur la décennie des catégories Développement humain et Fondements des opportunités économiques s’accompagne en parallèle d’une détérioration des catégories Sécurité et état de droit et Participation, droits et inclusion, poursuit le texte. 

Seuls huit pays – Angola, Côte d’Ivoire, Éthiopie, Madagascar, Seychelles, Soudan, Tchad et Togo – réussissent à progresser dans chacune des quatre catégories.

Par ailleurs, la COVID-19 risque d’aggraver les détériorations déjà en cours et d’inverser les progrès enregistrés. L’impact actuellement constaté risque d’aggraver les détériorations déjà à l’œuvre en matière de participation et de l’état de droit. 

Les résultats de la nouvelle section Voix des citoyens – qui couvre 39 pays et un échantillon représentant actuellement environ 87% de la population du continent – montrent que la Perception des citoyens en matière de gouvernance globale atteint son niveau le plus bas de la décennie, suivant une détérioration dont le rythme a quasiment doublé depuis 2005. Ils indiquent une insatisfaction croissante des citoyens africains à l’égard de la gouvernance de leur pays.

Dans cette édition 2020, Maurice occupe le Premier rang, suivi du Cap Vert (2e), Seychelles (3e), Tunisie (4e), Botswana (5e), Afrique du Sud (6e), Namibie (7e), Ghana (8e), Sénégal (9e), Maroc (10e), le Rwanda (11e). Le Bénin, 13e, arrive devant le Burkina Faso (17e) et la Côte d’Ivoire (18e), le Togo (25e) et le Niger (28e).  

Fondée en 2006, la Fondation Mo Ibrahim axe ses activités sur le rôle essentiel du leadership politique et de la gouvernance publique en Afrique, en proposant des outils visant à améliorer le leadership et la gouvernance, avec pour objectif de susciter un changement positif sur le continent.

Le Forum des Houphouëtistes salue la reprise du dialogue entre Ouattara et Bédié

Le Forum des Houphouëtistes, une organisation de la société civile ivoirienne engagée pour la paix, a salué dans une déclaration transmise lundi à APA, la reprise du dialogue politique entre le président ivoirien Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI) et doyen d’âge de l’opposition ivoirienne.Cette déclaration du Forum des Houphouëtistes s’inscrit dans le cadre de la 24è édition de la Journée nationale de la paix qui a été célébrée dimanche dernier en Côte d’Ivoire. 

«Le Forum des Houphouëtistes les ( Ouattara et Bédié) encourage, ainsi que l’ensemble des forces vives de la nation, à recourir et à privilégier le dialogue, la discussion fraternelle et sincère pour régler tous les désaccords afin de  parvenir à une paix juste, durable et définitive en Côte d’ivoire», a souhaité dans cette déclaration, Félix Miézan Anoblé, le président de cette organisation. 

Poursuivant, le forum des Houphouëtistes, a appelé les ivoiriens à s’inspirer des « précieux enseignements et du riche testament politique» de Félix Houphouët-Boigny, le premier président ivoirien. L’opposition ivoirienne  qui a appelé au boycott de la présidentielle ivoirienne du 31 octobre, a lancé depuis septembre dernier, un mot d’ordre de désobéissance civile. 

Cette élection présidentielle qui a été émaillé de violences dans plusieurs localités du pays, a été remportée, au premier tour, par le président sortant Alassane Ouattara avec 94,27% des suffrages contre 1,99% pour son adversaire, le candidat indépendant Kouadio Konan Bertin (KKB). 

Le 11 novembre dernier, le président ivoirien Alassane Ouattara et le président du PDCI Henri Konan Bédié se sont rencontrés après près de deux ans de rupture du dialogue. Cette rencontre entre ces deux personnalités qui est intervenue dans un contexte politique tendu dans le pays, a été saluée par l’opinion publique nationale et internationale estimant que c’est un acte de décrispation.

Amnesty appelle à la libération « sans condition » de l’opposant ivoirien Affi Nguessan

L’ONG Amnesty International appelle les autorités ivoiriennes à libérer « sans condition » l’opposant Affi Nguessan et des personnes détenues pour avoir exercé leurs droits fondamentaux dans le cadre du scrutin présidentiel, dans un communiqué.Les autorités ivoiriennes  « doivent libérer immédiatement et sans condition Pascal Affi N’Guessan et toutes les personnes détenues uniquement pour avoir exercé leurs droits fondamentaux », a indiqué l’ONG Amnesty International dans un communiqué de presse.  

Amnesty invité toutefois l’Etat de Côte d’Ivoire à « s’engager à créer un espace où les citoyen·ne·s peuvent exprimer librement leurs opinions et manifester pacifiquement, sans crainte d’être arrêtés, agressés ou tués. » 

Le leader de l’opposition Pascal Affi N’Guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI), le parti fondé par Laurent Gbagbo, a été arrêté dans la nuit du 6 novembre et « détenu au secret jusqu’au 9 novembre », rapporte le communiqué.  

« Durant ces quelques jours, il n’a pas pu communiquer avec sa famille ni son avocat ». Et, Pascal Affi N’Guessan, visé par 30 chefs d’accusation, notamment « attaque et complot contre l’autorité de l’État, assassinat et actes de terrorisme », a affirmé qu' »il n’avait pas vu la lumière du jour pendant 60 heures », souligne l’ONG de défense des droits de l’Homme.

L’ONG continue pour insinuer que son avocat n’a réussi à le voir que lors de sa comparution devant le juge le 9 novembre. Depuis, ni son avocat ni sa famille n’ont pu entrer en contact avec lui. Les autorités doivent lui permettre de communiquer avec son avocat.

Selon Amnesty International, il a été fait « usage de machettes et d’armes à feu » lors des violences électorales en Côte d’Ivoire,  ce qui « témoigne de l’horreur des violences post-électorales ». 

L’organisation note des dizaines de personnes tuées depuis l’élection du 31 octobre,  des centaines de blessés lors d’affrontements et des dizaines de membres de l’opposition arrêtés dont le leader de l’opposition Pascal Affi N’Guessan, détenu au secret. 

« Les autorités en Côte d’Ivoire doivent enquêter sur l’homicide de dizaines de personnes tuées à coups de fusils, de pistolets et de machettes depuis l’élection présidentielle » du 31 octobre 2020, a déclaré Amnesty International le 16 novembre 2020.

Des témoins, selon Amnesty, ont raconté les scènes de violences post-électorales dans le cadre d’affrontements croissants entre des sympathisants de l’opposition et du parti au pouvoir depuis le 31 octobre. 

« Dans certains cas, les forces de sécurité ont été submergées, incapables de faire barrage aux violences imputables aux deux camps », poursuit le communiqué de l’organisation de défense des droits de l’Homme.

« Nous demandons aux autorités ivoiriennes d’enquêter sur ces violences sanglantes et de traduire les responsables présumés de ces agissements en justice. L’impunité qui règne de longue date en Côte d’Ivoire offre un terreau fertile à ceux qui se livrent à des homicides et bafouent les droits humains sans craindre d’être amenés à rendre des comptes, a déclaré Samira Daoud, directrice pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale à Amnesty International.

« C’est la deuxième fois en 10 ans que des élections en Côte d’Ivoire sont émaillées de violences. Il faut prendre sans délai des mesures afin de protéger la population et faire clairement savoir que ces meurtres ne resteront pas impunis », a-t-elle fait observer. 

Des violences ont éclaté dans plusieurs villes du pays à l’approche de l’élection présidentielle et se sont prolongées après le scrutin. Selon le Conseil national des droits de l’homme, entre le 31 octobre et le 10 novembre, le bilan s’élève à 55 morts et 282 blessés, mentionne le texte. 

En outre, les violences se sont intensifiées dans le centre de la Côte d’Ivoire, notamment dans les villes de Mbatto, Elibou et Daoukro. À Mbatto, entre le 9 et le 10 novembre, une manifestation de l’opposition s’est soldée par au moins deux morts et des dizaines de blessés, dont cinq se trouvent dans un état critique, d’après les informations reçues par Amnesty International, poursuit le communiqué. 

Un témoin a expliqué à Amnesty International  que des personnes « ont commencé avec des pierres, puis des machettes et finalement on a entendu des coups de fusil », avant d’ajouter « nous avons été violemment agressés ».

« Ils ont commencé à mettre le feu, à saccager et à nous tirer dessus. Les gendarmes qui se trouvaient au milieu pour disperser la foule avec des gaz lacrymogènes se sont découragés. Nous nous sommes retrouvés livrés à nous-mêmes », a laissé entendre le témoin. 

Selon un autre témoin, au moins 24 personnes ont été blessées par armes à feu les 9 et 10 novembre. Cinq se trouvaient dans un état critique et n’ont pas pu être évacuées en raison des violences. « Nous n’avons jamais vu ça, habituellement les gens prennent des machettes, mais cette fois-ci, ils avaient tous des armes à feu », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, Amnesty International relève avoir constaté l’arrestation de dizaines de membres de l’opposition en marge de l’élection, après que l’opposition a appelé à la désobéissance civile, à boycotter le scrutin, à créer un Conseil national de transition et à rejeter la réélection du président Alassane Ouattara.

« Le 3 novembre, 21 personnes ont été arrêtées de manière arbitraire au domicile du leader de l’opposition Henri Konan Bédié, et cinq se trouvent toujours en détention » dont Maurice Guikahué, numéro deux du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), affirme Amnesty.

Cette vague d’arrestations d’opposants politiques fait suite à une autre série d’arrestations un peu plus tôt cette année. En août, Amnesty International a signalé une vague d’arrestations visant des dissident·e·s politiques. 

L’ONG note en outre que entre le 13 août et le 25 octobre, au moins 41 personnes ont été interpellées à Abidjan, Korogho, Toumodi et Alepé pendant qu’elles manifestaient ou après avoir appelé à manifester. Il s’agit entre autres de cinq membres du parti d’opposition GPS, arrêtés le 13 août alors qu’ils se rendaient à une manifestation.

La Tunisie veut doubler le volume de ses échanges avec l’Afrique subsaharienne

La Tunisie qui enregistre un volume d’échanges commerciaux intra-africains de 17%, envisage de doubler le volume de ses échanges avec l’Afrique subsaharienne.Pour développer le commerce intra-africain, la Tunisie, a initié un Roadshow 2020 qu’organise le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX) de la Tunisie ou Tunisia Export, du 18 au 20 novembre 2020.   

Près de 850 industriels et entrepreneurs de 25 pays participeront, du 18 au 20 novembre 2020, aux premières rencontres virtuelles réunissant des entreprises tunisiennes et celles au sud du Sahara pour un développement durable des échanges, indique une note de Tunisia Export.   

Selon des données officielles, le volume des échanges commerciaux intra-africains sont estimés à 17%, alors que les échanges commerciaux intra-européens se situent à 68%. Avec un tel écart, la Tunisie estime qu’il y a de quoi fouetter l’orgueil des entrepreneurs qui doivent saisir les opportunités qui s’offrent pour le développement des échanges. 

La Tunisie qui se fixe pour « objectif de doubler le volume des échanges commerciaux et accroître le chiffre d’affaires » dans les toutes prochaines années, a décidé de trouver une alternative au frein que constitue la pandémie à Covid-19, souligne la note.  

L’objectif du pays est de nouer « un partenariat durable avec les pays frères et pays » du continent, ce qui explique le Roadshow 2020 qu’organise le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX) de la Tunisie ou Tunisia Export, du 18 au 20 novembre. 

Dans ce contexte, une conférence de presse pour la présentation des rencontres B to B en ligne dénommées Tunisia-Africa E-Business Meetings a eu lieu le 16 novembre, et a été animée par le président directeur général du CEPEX, Chiheb Ben Ahmed. 

Le PDG a indiqué à la presse qu’à ce jour, près de 850 entreprises et opérateurs économiques issus de 25 pays de l’Afrique Subsahariennes prendront part aux rencontres B to B en fonction d’un calendrier de Rendez-vous élaboré par les équipes et les techniciens du CEPEX. 

Au plan bilatéral, «aujourd’hui, la Côte d’Ivoire est la première destination des entreprises tunisiennes en Afrique subsaharienne et le chiffre d’affaire a été multiplié par 10 », a précisé Hamdani Noamen, Chef de la Représentation commerciale de Tunisie à Abidjan, faisant savoir que la Côte d’Ivoire est le premier partenaire de la Tunisie en Afrique au Sud du Sahara. 

 « La valeur des échanges entre la Côte d’Ivoire et la Tunisie en 2019 se présente comme suit : le total des exportations tunisiennes vers la Côte d’Ivoire : 54 millions d’euros et le total des exportations ivoiriennes vers la Tunisie : 17 millions d’euros », mentionne la note. Quant aux exportations tunisiennes vers le Burkina Faso en 2019, le total s’élève à 16 million d’euros.

Cent vingt (120) entreprises tunisiennes sont installées en Côte d’Ivoire dont trois œuvrent à la transformation des produits locaux avant exportation notamment le café, le marbre et le bois. Cette conférence vise à consolider les exportations et les investissements sur le continent.  

Par ailleurs, les entreprises tunisiennes souhaitent-elles trouver des partenaires pour la transformation des produits. La Tunisie veut exploiter les circuits commerciaux aux fins que des produits destinés à l’export au départ de la Côte d’Ivoire aillent également vers l’Union européennes et au-delà.  

La pandémie à Coronavirus a affecté sérieusement le secteur du Bâtiment et des Travaux Publics. Mais, les  autres secteurs ont connu au contraire une embellie, à l’image de l’industrie mécanique et électrique et le secteur médical, de quoi réjouir les 3000 Tunisiens présents en Côte d’Ivoire et leurs partenaires nationaux.

Pour plus d’efficacité dans sa stratégie de conquête du continent, la Tunisie a entrepris des réflexions pour la réforme du Fonds de soutien au commerce de sorte à relever les défis en 2021. Cette réforme devrait prendre en compte les volets du transport maritime et aérien pour faciliter les échanges, a indiqué le PDG du CEPEX, Chiheb Ben Ahmed. 

Il espère aussi que l’accord de libre échange (Zleca) y contribuera énormément par la réduction des barrières tarifaires et des droits de douanes. Le PDG du CEPEX considère cette plateforme qu’il souhaite annuelle comme une opportunité offerte aux industriels et opérateurs économiques pour dynamiser le commerce. 

L’événement sera soutenu par le gouvernement tunisien, la cérémonie officielle d’ouverture des trois journées devrait être présidée par le chef de gouvernement tunisien, M. Hichem Mechichi, le mercredi 18 novembre à 8h du matin (GMT).

La conférence enregistrera la participation de 456 entreprises subsahariennes et de 383 entreprises tunisiennes. L’état provisoire indique une participation de 102 opérateurs du  Nigeria; Kenya (72) Côte d’Ivoire (69) ; Cameroun (61) ; Burkina Faso (25) ; Sénégal (22) ; Ouganda (21). 

En outre sont attendus 18 opérateurs du Togo ; Ethiopie (8) ; Ghana (7) ; Bénin (6) ; Congo (5), Gabon (3), Mali (3), Rwanda (3), Comores (2), Guinée (2), Afrique du Sud (2), Burundi (1) ; Congo, La RDC (1) ; Djibouti (1) ; Lesotho (1) ; Mozambique (1) ; Niger (1). 

Côte d’Ivoire: levée du blocus autour de la résidence de Affi N’Guessan

Le blocus imposé à la résidence du président du Front populaire ivoirien (FPI), Affi Nguessan, à Abidjan, suite à la création par l’opposition d’un Conseil national de transition, organe visant à se substituer aux institutions en place, a été levé lundi.Le blocus de la résidence de M. Affi N’Guessan, chef du FPI (opposition), le parti fondé par l’ancien président Laurent Gbagbo, a été levé dans l’après-midi, aux environs de 14 heures (GMT, heure locale), selon une source proche du parti.

M. Affi, candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, a refusé de participer au scrutin, de même que l’ancien président Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), estimant que les conditions n’étaient pas réunies pour une élection crédible, tout en appelant à une désobéissance civile.

Ces deux personnalités politiques qui ont appelé au boycott du scrutin, ont suite aux résultats provisoires annoncés par la Commission électorale indépendante (CEI), déclaré avec les autres leaders de l’opposition, ne pas reconnaître cette élection présidentielle, la qualifiant de « mascarade ». 

De ce fait, les leaders de l’opposition ont créé le 3 novembre 2020 un Conseil national de transition, présidé par M. Henri Konan Bédié qui devrait mettre en place un gouvernement de transition civile. Mais, leur élan a été interrompu par des arrestations.

Des blocus ont été ensuite imposés par les forces de l’ordre aux résidences de plusieurs leaders de l’opposition y compris M. Bédié, avant d’être levés progressivement. En outre, des responsables de l’opposition ont été interpellés et incarcérés dont M. Affi.  

Le leader de l’opposition Pascal Affi N’Guessan, le président du Front populaire ivoirien (FPI), a été arrêté dans la nuit du 6 novembre et « détenu au secret » selon ses avocats. Il lui est reproché plus d’une trentaine de chefs d’accusation dont l’atteinte à l’autorité de l’Etat.  

Côte d’Ivoire: un avis de recherche lancé pour retrouver le présumé meurtrier d’un gendarme

La gendarmerie nationale de Côte d’Ivoire a lancé un avis de recherche pour retrouver le présumé meurtrier de l’adjudant Sanogo Seydou, un gendarme en service à l’escadron de protection des hautes personnalités (EPHP) qui porté disparu depuis fin octobre dernier lors d’une attaque contre le cortège de Moussa Sanogo, le ministre ivoirien du budget et du portefeuille de l’État .« La gendarmerie nationale lance un avis de recherche à l’encontre du sieur Bale Antoine, président des jeunes de Bonzi, village situé sur l’axe Yamoussoukro-Bouaflé. L’individu sus-cité est activement recherché dans le cadre de l’enquête relative à la disparition de l’adjudant Sanogo Seydou…», a annoncé lundi, la gendarmerie nationale dans une note d’information. 

L’adjudant Sanogo Seydou, a été abattu par des individus sur l’axe Yamoussoukro-Bouaflé suite à une attaque perpétrée contre le cortège du ministre Moussa Sanogo le 31 octobre dernier. 

Cette attaque contre le cortège du ministre Sanogo est intervenue dans un contexte sociopolitique tendu en Côte d’Ivoire. L’opposition ivoirienne qui a rejeté la présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier, a lancé un appel à la désobéissance civile qui s’est soldé par de nombreuses violences dans le pays faisant officiellement 85 morts et 484 blessés.

Reprise des cours dans les écoles ivoiriennes après près d’un mois de congé

Les élèves ont repris le chemin de l’école lundi à Abidjan et dans plusieurs villes de la Côte d’Ivoire après près d’un mois de congé, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Au groupe scolaire Sainte Jeanne du Plateau-Dokui (Nord d’Abidjan), l’heure est aux retrouvailles entre élèves d’une part et entre enseignants d’autre part après cette longue période de congé de Toussaint.

Peu avant 08h ( Heure locale et GMT),  devant l’entrée principale de cet établissement scolaire qui abrite à la fois la maternelle, le primaire et le secondaire, une longue file d’attente est observée à l’entrée en attendant le salut aux couleurs nationales prévu tous les lundis avant de regagner les salles de classe.

« Je suis content de reprendre les cours. Les congés de Toussaint ont été certes longs, mais, on s’est beaucoup reposé », a dit à APA, Pierre, un élève de la classe de cinquième dans cette école. Au collège « La belle étoile », un autre établissement scolaire du même quartier, le constat est le même.

 Les élèves et les enseignants ont regagné le chemin de l’école. La rentrée scolaire a officiellement débuté le 14 septembre dernier en Côte d’Ivoire. Un peu plus d’un mois après cette rentrée, les élèves ont été mis en congés de Toussaint le 23 octobre dernier par le ministère ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle suite à un réaménagement du calendrier scolaire, soit à un mois de la présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier.

La reprise des cours qui était initialement prévue le 09 novembre dernier a été ainsi reportée à ce lundi ( 16 novembre 2020) en raison du contexte sociopolitique délétère dans le pays. L’opposition ivoirienne qui a rejeté l’élection présidentielle du 31 octobre dernier, a également lancé un mot d’ordre de désobéissance civile qui s’est soldé par des violences dans plusieurs localités du pays.

Présidentielle: Macron félicite Ouattara et appelle à une «réconciliation plus large» des ivoiriens

Le président français Emmanuel Macron a adressé ses félicitations au président ivoirien Alassane Ouattara pour sa réélection à l’issue du scrutin présidentiel du 31 octobre dernier appelant à une « réconciliation plus large et plus durable» entre tous les ivoiriens.« A la suite de la confirmation par le Conseil constitutionnel de votre réélection à la présidence de la République de Côte d’Ivoire, je tenais à vous féliciter et vous transmettre ainsi qu’au peuple ivoirien tous les vœux de succès », a écrit M. Macron dans un message adressé à son homologue ivoirien et parvenu dimanche à APA.

 Poursuivant, il a salué le dialogue initié le 11 novembre dernier entre le président ivoirien Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, opposition) estimant que cela est « porteur d’espoir ».

 « Je souhaite que ce premier pas vers le rassemblement et l’ouverture puisse jeter les bases concrètes d’une réconciliation plus large et plus durable entre tous les ivoiriens et toutes les sensibilités, dans le respect de l’État de droit, afin de tourner la page de la violence et de la division », a espéré le chef de l’exécutif français.

Par ailleurs, M. Macron a dit sa confiance à son homologue ivoirien « pour sa capacité à porter cette ambition pour le pays et à accorder aux nouvelles générations la place qui leur revient».

« La Côte d’Ivoire peut compter sur le soutien de la France pour continuer à bâtir un partenariat étroit, propice à une croissance inclusive, bénéfique au développement et social de nos populations, à la hauteur de l’amitié ancienne et unique qui les lie», a promis M. Macron.

Le Conseil constitutionnel ivoirien a confirmé lundi dernier la réélection au premier tour du président ivoirien Alassane Ouattara à l’issue de l’élection présidentielle du 31 octobre dernier avec 94,27% des voix contre 1,99% pour son adversaire, le candidat indépendant Kouassi Konan Bertin ( KKB).

L’opposition ivoirienne dont le doyen d’âge est Henri Konan Bédié, le président du PDCI, avait appelé au boycott de cette élection.

Côte d’Ivoire: « le dialogue reste la voie à privilégier » pour une sortie de crise (PM)

Le Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, a déclaré dimanche que « le dialogue reste la voie à privilégier pour régler (les) différends » nés du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, lors de la 24e Journée nationale de la paix à Koumassi, une commune située dans le Sud d’Abidjan. »Le dialogue reste la voie à privilégier en toute circonstance pour le règlement de nos différends. (Car), jamais la violence ne triomphe et ne prospère, si ce n’est des champs de ruines, de morts et de désolation », a dit M. Hamed Bakayoko. 

Suite à cette élection présidentielle, contestée par l’opposition, le président Alassane Ouattara, réélu pour un autre mandat, et M. Henri Konan Bédié, le chef de file de l’opposition, ont eu un tête-à-tête mercredi pour « briser le mur de méfiance ».

Selon le Premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko, c’est « une évolution positive » qui doit « convaincre définitivement » que le dialogue ouvre les sentiers de la paix, un élan dans lequel doivent s’inscrire les Ivoiriens.

« Le scrutin présidentiel a eu lieu et est terminé, fini le temps de la belligérance et des divergences, l’heure doit être désormais à la construction de notre pays », a -t-il martelé, avant d’ajouter: « quittons donc définitivement les rues et les confrontations non productives pour nous asseoir à la table du dialogue franc, sincère et constructif ». 

Pour lui, cela est possible, dans le respect des différences des Ivoiriens de « travailler ensemble » pour la construction du pays; surtout avec « le sens de l’ouverture et de la disposition constante » de M. Ouattara à créer les conditions d’un dialogue franc.

Il a déploré les conflits inter-communautaires survenus après la présidentielle et qui ont fait selon les autorités 85 morts. Les violences étaient plus accentuées dans les fiefs de l’opposition où des partisans du pouvoir et de l’opposition se sont affrontés.

Instituée en 1996, la Journée nationale de la paix se tient chaque 15 novembre. Selon la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Mariatou Koné, cette célébration vise à prôner « la valeur fondamentale du vivre ensemble ». 

Il s’agit également d' »évaluer nos rapports aux autres en termes de qualité des relations humaines dans nos différents cadres de vie », a souligné la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté.

Au cours de cette journée, des personnalités et des citoyens sont distingués pour leurs actes ayant contribué à la promotion et au renforcement de la paix et de la cohésion sociale en Côte d’Ivoire.

M. Hamed Bakayoko, le maire de Koumassi Cissé Bacongo, le ministre des Transports Amadou Koné, ont été faits commandeurs dans l’ordre du mérite de la Solidarité et de la paix en Côte d’Ivoire. De même que la représentante résidente du Pnud, Carol-Flore Smereczniak, et le coordonnateur résident du système des Nations Unies, Philipe Poinsot. 

Deux journalistes ivoiriens de la RTI 1, la télévision publique, figurent parmi les personnes élevées au rang de officier dans l’ordre du mérite de la Solidarité et de la paix en Côte d’Ivoire, notamment Marie-Laure Ngoran et Serges Kolea (Prix Ebony 2019 du meilleur journaliste). 

Certains citoyens ont été faits chevaliers dans l’ordre du mérite de la Solidarité et de la cohésion sociale. Mme Marie-Laure Ngoran, porte-parole des récipiendaires, a salué cet acte du gouvernement tout en déclarant : « non aux crises politiques, oui au vivre ensemble ». 

La cérémonie s’est achevée par un planting d’arbres aux abords du jardin public, près du « grand carrefour de Koumassi ». Un geste qui vise par ailleurs à lutter contre les changements climatiques, un danger pour la planète. 

Côte d’Ivoire: le coup d’Etat visé par l’opposition via une transition a « échoué » (PM)

Le Premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko a déclaré samedi que les leaders de l’opposition préparaient un coup d’Etat via une transition qui a « échoué », lors d’une célébration de la réélection de Alassane Ouattara par des femmes du Rhdp (pouvoir). »Ils ont pris de petits militaires pour leur demander de se soulever, de faire un coup d’Etat, mais ils ont dit on ne fait rien, on est avec ADO (Alassane Ouattara) », a dit M. Hamed Bakayoko, soutenant que « c’est pourquoi, ils ont essayé de créer un comité de transition ».

Intrigué par cette démarche, M. Hamed Bakayoko a souligné que « c’est quand on fait un coup d’Etat qu’on fait un comité de transition, mais tu n’as pas encore fait un coup d’Etat et tu veux créer une transition. Donc, cette transition est la preuve qu’ils préparaient un coup d’Etat ».

M. Hamed Bakayoko s’exprimait devant des milliers de femmes et sympathisants du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), sur le terrain de football du Parc des sports de Treicville, dans le Sud d’Abidjan. 

Selon lui, « ils ont échoué » parce que Alassane Ouattara a la +baraka (bénédiction en langue malinké) du peuple+,  la « bénédiction » des Ivoiriens et son soutien. L’opposition a créé la frayeur au point que plusieurs compatriotes ont fait partir leur famille à l’étranger « tellement ils avaient peur ».

« Voilà des gens qui portent la terreur », a-t-il ajouté en allusion au mot d’ordre de désobéissance civile et de boycott actif lancé par les leaders de l’opposition, qui estiment que les conditions n’étaient pas réunies pour un scrutin présidentiel crédible le 31 octobre 2020.

Les chefs de l’opposition qui ont « échoué partout » et dont « toutes leurs tentatives de déstabilisation à tous les niveaux ont échoué », ont maintenant décidé de « prendre un cabinet de lobbying de presse pour dénigrer la Côte d’Ivoire et le président ADO », a-t-il poursuivi. 

« Vous pouvez écrire tout ce que vous voulez, mais la Côte d’Ivoire sera la Côte d’Ivoire et les Ivoiriens aiment ADO (…). Vous allez monter, descendre, cette donnée ne changera pas », a-t-il martelé.

L’opposition a « commencé à financer les journalistes et bientôt, nous allons vous donner la liste et les mécanismes de financement pour dénigrer la Côte d’Ivoire », a fait savoir le Premier ministre,  par ailleurs directeur national de campagne de M. Ouattara pour ce scrutin. 

Le directeur exécutif du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), Adama Bictogo, a précisé que l’opposition qui n’a « pas gagné sur le terrain », veut notamment « utiliser la presse internationale pour discréditer (leur) champion », Alassane Ouattara. 

« On ne touche pas à notre Alassane Ouattara, nous allons fêter ADO » et davantage le 14 décembre 2020, a déclaré M. Adama Bictogo, devant des milliers de femmes. Le chef de l’Etat sortant devrait être investi officiellement en décembre prochain. 

Kandia Camara, une leader des femmes du Rhdp, très engagée pour le parti, a expliqué que les femmes de Côte d’Ivoire ont décidé de célébrer M. Ouattara et prendre « l’engagement de protéger sa victoire », contestée par l’opposition.

L’opposition ivoirienne qui avait appelé au boycott du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, un mot d’ordre qui a entraîné des violences et des morts, a affirmé ne pas reconnaître cette élection qu’elle juge de « mascarade ». 

Le 3 novembre 2020, elle a créé un Conseil national de transition, présidé par l’ancien président Henri Konan Bedié, chargé de mettre en place un gouvernement de transition civile. L’entreprise a été stoppée par les autorités qui ont interpellé certains leaders politiques. 

Un blocus a été imposé aux résidences de plusieurs responsables de l’opposition avant d’être levé pour la plupart d’entre eux. La levée du blocus a commencé mercredi, peu avant la rencontre entre M. Bédié, le doyen d’âge de l’opposition et le président Ouattara.

Cette entrevue a brisé le mur de glace entre les deux personnalités autrefois alliés, mais l’opposition émet toujours ses préalables, entre autres, la levée des tous les blocus, l’arrêt des poursuites judiciaires contre les opposants et ceux de la société civile ainsi que l’annulation du scrutin présidentiel. 

Bédié entame une consultation des platesformes de l’opposition après son tête-à-tête avec Ouattara

L’ancien président ivoirien, Henri Konan Bédié, a entamé vendredi une consultation des plateformes de l’opposition pour harmoniser leur position lors des négociations avec le pouvoir sur la crise post-électorale en cours, après son tête-à-tête avec Alassane Ouattara.Les chefs ou les représentants des partis de la Coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix (CDRP) ont été convoqués pour la première consultation, qui s’est tenue à la résidence de M. Bédié, à Cocody, une cité huppée dans l’Est d’Abidjan.

Quelques responsables de partis membres de la CDRP étaient présents à cette rencontre, entre autres, M. Anzoumana Moutayé (une frange du MFA), Ouattara Gnonzié (RPP), Kabran Appiah, président de la Ligue des mouvements pour le progrès (LMP), Issiaka Sangaré, représentant l’Alliance des forces démocratiques (AFD).

Le Front populaire ivoirien (FPI, tendance Affi N’Guessan), dont le président est actuellement en détention, était représenté par Christine Konan, vice-présidente, et présidente intérimaire, ainsi que Gnamien Konan, président du parti la Nouvelle Côte d’Ivoire, et Aka Ahizi (PIT).

Cette consultation intervient trois jours après un dialogue direct entre M. Bédié et le chef de l’Etat sortant Alassane Ouattara, dont la réélection est contestée par l’opposition qui clame que sa candidature à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 est « anti-constitutionnelle ».

M. Bédié s’est réjoui de ce que ce contact ai permis de « briser le mur de méfiance ». Pour sa part, M. Alassane Ouattara a déclaré que « la confiance est rétablie », toute chose qui ouvre la voie à un dialogue entre l’opposition et le pouvoir pour une sortie de crise.

Après la création, par l’opposition, du Conseil national de transition, un organe visant à se substituer aux institutions, un blocus a été imposé aux résidences de certains leaders de l’opposition, qui ont été incarcérés. 

Bien que le blocus ait été levé pour la plupart, des responsables de partis politiques sont encore en détention. L’opposition, pour engager les pourparlers, exige comme préalable la libération de tous les responsables de l’opposition incarcérés et ceux de la société civile.

Dans un communiqué final, la CDRP, a demandé « le retour sécurisé de toutes les personnalités maintenues en exil dont M. Laurent Gbagbo, Soro Kigbafori Guillaume, Charles Blé Goudé et l’ex-maire Akossi Bendjo.

La plate-forme appelle en outre à la cessation de toutes les poursuites judiciaires contre les responsables et militants de l’opposition, ainsi que les acteurs de la société civile et le retour à un fonctionnement normal des partis politiques de l’opposition, avec un libre accès à leurs locaux.

L’opposition exige par ailleurs la création d’une commission d’enquête internationale sur les événements survenus en Côte d’Ivoire depuis le mois d’août 2020 et la mise en place de dispositions permettant d’indemniser les victimes.  

En outre, les autres partis membres de la CDRP réaffirment la nécessité du dialogue inclusif et son élargissement à l’ensemble des personnalités et des plateformes et partis politiques de l’opposition rassemblés autour de M. Henri Konan Bédié.

Pour l’opposition, il faut un « strict respect des dispositions de la Constitution de 2016 ; l’invalidation du scrutin du 31octobre 2020, la reprise des discussions sur la CEI et la réforme de cet organe et la dissolution et réforme du Conseil Constitutionnel ».

La Conseil constitutionnel a déclaré M. Alassane Ouattara, réélu avec 94,27% des suffrages lors du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020. L’élection a été boycottée par M. Bédié, candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et M. Affi Nguessan, candidat du FPI.

Présidentielle ivoirienne: l’émir du Qatar félicite Ouattara pour sa réélection

L’émir de l’Etat du Qatar Cheikh Tamim Bin Hamad Al-Thani a adressé ses « cordiales félicitations» au président ivoirien Alassane Ouattara pour sa réélection pour un nouveau mandat à l’issue de l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier, a-t-on appris vendredi de source officielle.« Au nom du peuple du Qatar et en mon nom propre, je tiens à adresser nos cordiales félicitations à votre excellence à l’occasion de votre réélection à la présidence de la République de Côte d’Ivoire pour un nouveau mandat», indique un message de l’Emir Cheikh Tamim adressé à M. Ouattara et transmis vendredi à APA.

Poursuivant, il a souhaité que le  président ivoirien  continue le développement et le progrès du peuple de Côte d’Ivoire et œuvre pour « une amélioration accrue de la relation bilatérale entre nos deux pays dans les années à venir ».

Le Conseil constitutionnel ivoirien a confirmé lundi dernier la réélection du président ivoirien Alassane Ouattara au premier tour de l’élection présidentielle du 31 octobre dernier avec 94,27% des suffrages contre 1,99% pour son adversaire le candidat indépendant Kouadio Konan Bertin dit KKB.

Éliminatoires CAN 2021: la Côte d’Ivoire bat Madagascar (2-1) et se relance dans le groupe K

La sélection nationale ivoirienne de football a battu son homologue de Madagascar ( 2-1) jeudi soir au stade olympique Alassane Ouattara d’Anyama-Ebimpé au Nord d’Abidjan dans un match joué à huit-clos et comptant pour la troisième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations ( CAN 2021) prévue au Cameroun.Après une première mi-temps relativement équilibrée entre les deux équipes, les Eléphants de Côte d’Ivoire ont ouvert le score (1-0)  à l’entame de la seconde période (47ème)  grâce à leur attaquant vedette Yao Kouassi Gervais dit  Gervinho.

 Les hommes du sélectionneur ivoirien Patrice Beaumelle bien inspirés en ce début de deuxième mi-temps, corsent l’addition (2-0) à la 54è mn sur un but inscrit par Sébastien Haller bien servi par son coéquipier Max Alain Gradel.

Malgré ces deux réalisations des ivoiriens, les malgaches déterminés à revenir au score, multiplient les offensives et réduisent le score (2-1) sur un but inscrit par Paulin Voavy à la 59è mn.

Les  Barrea de Madagascar, de plus en plus offensifs après ce but, harcèlent la défense ivoirienne, mais restent, malheureusement, maladroits devant les buts de Sylvain Gohouo, le portier des Eléphants.

Finalement, c’est sur ce score de (2-1) à l’avantage des ivoiriens que l’arbitre tunisien Haytem Guirat met fin à la confrontation. Ivoiriens et Malgaches seront opposés le 17 novembre prochain à Toamasina (Madagascar) dans un match comptant pour  la quatrième journée  de ces éliminatoires. Avec ce score, les Eléphants se relancent dans le groupe K de cette compétition.

Blé Goudé salue la rencontre Bédié-Ouattara et appelle à un dialogue national inclusif

Le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep), Blé Goudé salue le tête-à-tête entre Henri Konan Bédié, président des plateformes de l’opposition, et Alassane Ouattara, sur la crise liée à la présidentielle, mais appelle à un dialogue national inclusif. »Le Cojep, fidèle à sa ligne politique et à la philosophie de dialogue, salue dans le principe, la rencontre entre les présidents Alassane Ouatrara et Henri Konan Bédié », écrit sur sa page Facebook M. Blé Goudé depuis La Haye, où il attend une libération définitive par la Cour pénale internationale (CPI) dans le cadre du procès lié à la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011.                            

Il a félicité M. Bédié pour avoir répondu favorablement à l’appel du président Alassane Ouatrara, qui au soir de la proclamation de sa réélection par le Conseil constitutionnel, a tendu la main à M. Bédié pour un « dialogue franc et sincère » sur la crise liée à la  présidentielle du 31 octobre 2020.  

Le Cojep « considère cette rencontre comme une prise de contact en prélude au dialogue national inclusif » que le parti et son leader n’ont  cessé d’appeler de tous leurs voeux.

Pour cette formation, ce dialogue devra être le cadre formel pour poser les problèmes fondamentaux, les débattre afin d’y apporter des solutions durables. 

Concernant la crise post-électorale de 2010-2011, le Cojep appelle toujours à la libération des « prisonniers politiques, civils comme militaires » et au retour des exilés avec à leur tête Laurent Gbagbo, Guillaume Soro et l’ex-maire du Plateau Akossi Benjo. 

Le Cojep à l’instar de l’opposition, demande « la refonte de la Commission électorale et du Conseil constitutionnel (et) l’audit de la liste électorale ».

Le parti de M. Blé Goudé estime que cela permettra de doter la Côte d’Ivoire  d' »une constitution qui traverse le temps sans manipulation au gré des intérêts des partis au pouvoir ». 

Renouvelant sa confiance à M. Bédié, le Cojep a invité le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) à  obtenir la libération des leaders de l’opposition incarcérés, Pascal Affi Nguessan, Maurice Kacou Guikahué et des autres responsables de l’opposition.

Il a en outre exhorté le gouvernement à procéder à l’annulation des poursuites judiciaires qui pèsent contre eux, et de la levée des blocus devant leurs résidences, gages d’un environnement propice à un dialogue « franc et sincère ».    

La rencontre entre M. Bédié et Ouattara intervient dans un contexte de crise postélectorale particulièrement tendue. L’opposition qui juge la candidature de M. Ouattara d’anticonstitutionnelle, clame  ne pas reconnaître son élection.     

Le Cojep réaffirme toutefois qu' »aucun sacrifice n’est de trop  pour garantir la paix et la stabilité sociale (et) aucune ambition ne saurait être au-dessus de l’intérêt du peuple de Côte d’Ivoire et de la vie de tous les Ivoiriens ».  

Une rencontre entre le chef de l’Etat Alassane Ouattara et M. Bédié, président des plates-formes de l’opposition politique  ivoirienne, a eu lieu  mercredi à l’hôtel du Golf d’Abidjan. Un échange qui a « brisé le mur de glace ».

Ouattara et KKB tirent les « leçons » du scrutin présidentiel ivoirien

Le candidat indépendant malheureux à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier, Kouadio Konan Bertin dit KKB a affirmé jeudi à l’issue d’une rencontre avec le président ivoirien réélu Alassane Ouattara que « nous nous sommes retrouvés pour tirer les leçons » du scrutin présidentiel.« Nous sortons  d’une élection présidentielle. Les deux candidats, sur invitation du président élu, nous nous retrouvons donc pour tirer les leçons de ces élections. Je voudrais dire à tous les ivoiriens que la politique est un art qui s’exerce avec élégance. C’est aussi un jeu et il n’y a pas de jeu au monde qui se solde par deux vainqueurs», a expliqué KKB à la presse au sortir de cette audience avec M. Ouattara au palais présidentiel d’Abidjan.

Selon lui, « il y a un temps pour la belligérance et il y a un temps pour aller à la paix».  Poursuivant, il s’est félicité de la dernière adresse à la nation du président Alassane Ouattara, estimant que celui-ci est disposé à aller à la paix et au dialogue.

« Je pense que le temps de la paix a sonné. Et si le premier responsable de la nation lui-même est disposé à y aller, il faut que nous tous,  nous lui emboitons le pas», a invité KKB.

Quatre candidats étaient officiellement en lice pour la présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier. Il s’agit de Alassane Ouattara, Kouadio Konan Bertin ( KKB), Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan. Les deux derniers cités ont appelé au boycott de cette élection, estimant que les conditions n’étaient pas réunies pour un scrutin crédible.

Lundi dernier, le Conseil constitutionnel ivoirien a confirmé la réélection du président sortant Alassane Ouattara à la présidentielle ivoirienne avec 94,27% des suffrages contre 1,99% pour adversaire Kouadio Konan Bertin. Ce scrutin a enregistré un taux de participation de 53,90%.

M. Ouattara et le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) Henri Konan Bédié ont renoué le fil du dialogue, mercredi, à Abidjan.

Côte d’Ivoire: 85 morts et 484 blessés dans les violences électorales (Officiel)

Les violences électorales survenues dans plusieurs localités ivoiriennes depuis le 10 août dernier ont fait 85 morts, 484 blessés, 225 personnes interpellées, 176 inculpées et 45 placées sous mandat de dépôt, selon le bilan dressé mercredi à Abidjan par Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara.« Le bilan que nous tirons avec compassion et regret fait état de 85 morts dont 34 avant l’élection présidentielle, 20 pendant l’élection et 31 personnes décédées après les élections. Vous noterez aussi 484 blessés dont certains éléments des forces de défense et de sécurité», a fait savoir M. Touré à l’issue de ce Conseil des ministres, le premier après la réélection de M.Ouattara pour un nouveau mandat.

Pour l’essentiel, a-t-il ajouté, « les localités impactées sont Dabou,  Divo, Daoukro, Yamoussoukro, Bongouanou et Toumodi. 225 personnes ont été interpellées, 176 inculpées et 45 placées sous mandat de dépôt ».

Selon M. Touré qui est également le ministre de la Communication et des médias, ces manifestations « organisées par certaines formations politiques de l’opposition » avaient pour dessein de paralyser totalement le pays et étaient caractérisées par des violents affrontements intercommunautaires.

Il a conclu en assurant que le gouvernement a pris des mesures pour contenir ces manifestations et rétablir l’ordre public.

Depuis septembre dernier, l’opposition ivoirienne a lancé un mot d’ordre de désobéissance civile qui a conduit également à sa non-participation à l’élection présidentielle du 31 octobre dernier.

Ce scrutin présidentiel qui a été émaillé par quelques incidents dans certaines localités ivoiriennes s’est soldé par la victoire du président sortant Alassane Ouattara avec 94,27% des voix contre pour 1,99% pour son adversaire, le candidat indépendant Kouadio Konan Bertin dit KKB.

Baisse des marchés publics attribués de gré à gré en Côte d’Ivoire (Officiel)

Les procédures non concurrentielles d’attribution des marchés publics dont les marchés de gré à gré sont en baisse en Côte d’Ivoire, a appris APA mercredi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.« (…) Les procédures non concurrentielles (d’attribution des marchés publics) dont les marchés de gré à gré, elles représentent 21,2% du montant des marchés approuvés à fin juin 2020 contre 25,1% à fin juin 2019, soit une baisse de 3,9 points»,  a dit à la presse, Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien à l’issue d’un Conseil des ministres  présidé par le chef de l’État Alassane Ouattara.

Quant aux procédures concurrentielles regroupant les appels d’offres ouverts et les appels d’offres restreints, a ajouté  M. Touré,  elles font 77,4% du montant des marchés approuvés à fin juin 2020 contre 72,5% à fin juin 2019, soit une hausse de 4,9 points.

 « Le montant des marchés approuvés à fin juin 2020 s’élève à 594,5 milliards FCFA contre 553,5 milliards FCFA à fin juin 2019, soit une hausse de 7,4%. En nombre, 1570 marchés ont été approuvés au deuxième trimestre 2020 contre 1726 à la même période en 2019, soit une baisse de 9%», a fait savoir auparavant Sidi Tiémoko Touré qui est par ailleurs, le ministre de la Communication et des médias.  

Poursuivant, il s’est félicité de la baisse du délai moyen de passation des marchés publics en Côte d’Ivoire qui est passé de 101,5 jours à fin juin 2019 à 93,6 jours à fin juin 2020, soit une baisse de 7,9 jours. Il a conclu en faisant noter également que la part des marchés publics attribués aux Petites et moyennes entreprises (PME) est passée de 31,2% à fin juin 2019 à 41,8% à fin juin 2020, soit une hausse de 10,6 points.

Côte d’Ivoire: « la confiance est rétablie », assure Ouattara après un tête-à-tête avec Bédié

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a assuré mercredi que « la confiance est rétablie » après un tête-à-tête avec Henri Konan Bédié, le doyen d’âge de l’opposition, avec qui il a échangé sur la crise liée au scrutin présidentiel du 31 octobre 2020.M. Ouattara s’est félicité de cet « entretien fraternel » qui a permis une confiance retrouvée, ajoutant que tous deux ont décidé de faire en sorte que la Côte d’Ivoire soit en paix, conscients que la paix est « la chose la plus chère à tous les deux et à tous les Ivoiriens », à l’issue d’un échange de près de 40 minutes à l’hôtel du Golf d’Abidjan, un lieu symbolique pour ces deux personnalités qui ont séjourné durant le blocus lié la crise post-électorale de 2010-2011.   

« Nous avons décidé d’œuvrer pour qu’il en  soit ainsi; et ceci était une première rencontre pour rétablir la confiance et nous avons convenu de nous revoir très prochainement pour continuer ce dialogue qui a bien démarré », a dit M. Ouattara, affirmant que « la confiance est rétablie ».  

A travers cette « rencontre d’aujourd’hui, nous avons brisé le mur de glace, le silence, et nous allons dans les jours et les semaines à venir continuer à nous téléphoner à nous rencontrer pour qu’enfin le pays soit ce qu’il était avant », a fait savoir M. Bédié. 

Cet entretien intervient après que M. Bédié a accepté de dialoguer avec M. Alassane Ouattara,  qui après sa réélection pour un autre mandat, a demandé à rencontrer le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) pour un échange franc et sincère. 

L’opposition qui a clamé ne pas reconnaître le scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, a appelé ses partisans à la désobéissance civile et à empêcher le vote. Suite à ce mot d’ordre, plusieurs violences ont été perpétrées dans le pays, occasionnant des morts.

MM. Bédié et Affi Nguessan, chef du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), tous deux candidats, ont refusé de participer à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, estimant que les conditions n’étaient pas réunies pour un scrutin crédible.  

Après la création du Conseil national de transition, présidé par M. Bedié qui devrait mettre en place un gouvernement de transition, le gouvernement à brisé cet élan, imposant un blocus aux résidences de certains leaders de l’opposition. 

Dans un communiqué, le Pdci a demandé la libération des responsables de l’opposition en détention ainsi que ceux de la société civile et l’arrêt des poursuites judiciaires à leur encontre.

Côte d’Ivoire: levée du blocus imposé à la résidence de Bédié à Abidjan

Le blocus imposé à la résidence de l’ancien chef de l’Etat ivoirien, Henri Konan Bédié, à Abidjan, à la suite de la création du Conseil national de transition, un organe visant à se substituer aux institutions, a été levé mercredi, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Les forces de l’ordre, déployées devant la résidence de M. Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), depuis le 3 novembre 2020, se sont retirées peu après 12h30 (GMT, heure locale), selon une source sécuritaire interrogée par APA sur place.   

L’opposition qui a boycotté le scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, a appelé ses partisans à la désobéissance civile et à empêcher le vote. Suite à ce mot d’ordre, plusieurs violences ont été perpétrées dans le pays, occasionnant des morts.

MM. Bédié et Affi Nguessan, chef du Front populaire ivoirien (FPI), tous deux candidats, ont refusé de participer à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, estimant que les conditions n’étaient pas réunies pour un scrutin crédible. 

Le Conseil national de transition, présidé par Henri Konan Bédié, avait à charge de mettre en place un gouvernement de transition. Pour casser l’élan de cette entreprise, un blocus a été imposé aux résidences de certains leaders de l’opposition.

La levée de ce blocus intervient après que M. Bédié a accepté de dialoguer avec M. Alassane Ouattara,  qui après sa réélection pour un autre mandat, a demandé à rencontrer le président du Pdci pour un échange franc et sincère. 

Côte d’Ivoire: tête-à-tête entre Bédié et Ouattara mercredi à Abidjan (présidence)

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition) Henri Konan Bédié qui a « accepté » de dialoguer avec Alassane Ouattara sur la crise liée au scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, rencontre ce mercredi le chef de l’Etat ivoirien à Abidjan, selon la présidence ivoirienne.La rencontre est prévue à l’hôtel du Golf, dans la commune de Cocody, dans l’Est d’Abidjan, a indiqué à APA, un cadre de la présidence de la République de Côte d’Ivoire.

Dans la matinée, le général Ouassenan Koné, vice-président du Pdci a fait savoir sur Radio France internationale (RFI) que la proposition de M. Ouattara d’avoir un dialogue franc avec M. Bédié a été « acceptée » par le chef du Pdci.

Selon le général Ouassenan Koné, il ne s’agira dans un premier temps que « d’une rencontre de contact », mais « le principe, lui, est acquis ». Il a souligné que M. Bedié a répondu favorablement à la proposition de dialogue faite par le chef de l’Etat ivoirien. 

Dans une allocution télévisée, M. Alassane Ouattara, réélu pour un autre mandat, a annoncé lundi sa volonté de rencontrer M. Henri Konan Bédié, en qualité de président du Pdci pour un dialogue « franc et sincère », 

Le secrétaire exécutif du Pdci par intérim, Pr Niamkey Koffi, a au nom du parti publié un communiqué posant des préalables de l’opposition, entre autres, la libération des responsables de l’opposition et de la société civile.

Côte d’Ivoire: la députée de M’Batto dément avoir armé des groupes d’autodéfense

La députée de M’Batto (centre-est ivoirien ), Véronique Aka, dément avoir armé des groupes d’autodéfense dans la ville, où des affrontements intercommunautaires ont fait des morts et plusieurs blessés après le scrutin présidentiel.Dans un communiqué publié, mercredi, Mme Véronique Aka, a exprimé sa « vive protestation » et son « ferme démenti devant les graves allégations, qui lui attribueraient de supposés soutiens à des actions subversives, notamment la fourniture d’armes et munitions aux groupes d’autodéfense ».  

Elle qualifie de « fausses » ces informations notamment « diffusées par le biais des réseaux sociaux, par l’entremise de personnes se cachant sous de faux profils et animées de desseins funestes ayant pour seul objectif de diviser et d’attiser les tensions ».  

S’inscrivant « totalement en faux face à ces actes répréhensibles, pour lesquels elle se garde d’utiliser les voies judiciaires qui siéent », la députée a réaffirmé son « engagement ferme et résolu » à œuvrer à ramener la paix et la cohésion dans la circonscription de M’Batto-Assahara et dans toute la Région du Moronou. 

La députée ivoirienne a fait observer que « ce sont ces publications incendiaires successives qui ont entraîné d’abord l’incendie du véhicule de son suppléant, bien avant la journée destructrice du lundi 9 novembre dernier, sans qu’il y ait eu d’appels à des représailles ». 

Fille de la Région du Moronou, Mme Véronique Aka est la députée de la circonscription de M’Batto-Assahara, et vice-présidente de l’Assemblée nationale. Lors de ces violences entre allogènes et autochtones, certains de ses biens immobiliers dont un réceptif hôtelier ont été saccagés. 

Mme Véronique Aka est une cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci). Son mentor, Henri Konan Bédié, candidat au scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, et Affi Nguessan, le président du Front populaire ivoirien (FPI), ont appelé au boycott du scrutin.  

Elle a exhorté l’ensemble des populations à « la retenue, afin de laisser l’opportunité aux initiatives d’apaisement intentées sous les auspices des cadres, des chefs communautaires et religieux de prospérer, afin de ramener l’accalmie dans la paisible cité de M’Batto ».

L’appel à la « désobéissance civile » lancé par MM. Bédié et Affi Nguessan, qui rejettent cette élection, a entraîné des heurts dans plusieurs localités du pays et à M’Batto où des actes de violences ont été perpétrés lors d’affrontements intercommunautaires. 

Côte d’Ivoire: le Conseil de Affi envisage de demander sa « mise en liberté provisoire »

Le Conseil de l’opposant ivoirien Pascal Affi Nguessan, mis sous mandat de dépôt dans l’affaire d’atteinte à l’autorité de l’Etat, envisage de demander sa « mise en liberté provisoire ou sous condition », a dit mardi à APA Me Godé Dagbo, l’un de ses avocats.Après sa première comparution, mardi, il est prévue une audition sur le fond de l’affaire, avant que le juge décide de l’envoyer devant un juge correctionnel ou pas, a fait savoir Me Godé Dagbo, un membre du collectif des avocats de M. Affi.

Quand viendra le « jugement au fond, nous en tant qu’avocats, nous allons demander une mise en liberté provisoire ou sous condition et le juge décidera sinon il l’enverra devant un juge correctionnel », a ajouté Me Godé Dagbo.

Dans la matinée de mardi, la juge qui l’avait mis sous mandat de dépôt avait rapporté qu’elle ne savait pas où il se trouvait, mais de se référer au procureur, avait indiqué à APA Me Godé Dagbo, peu après 13 heures (GMT, locale). 

Interrogé de savoir si M. Affi se trouvait à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), « elle (la juge) dit non, il sera mis dans un endroit autre que la Maca, mais dans un environnement beaucoup plus sûr », avait rapporté Me Godé Dagbo, citant la magistrate.  

Autour de 15 heures  (GMT, locale), Me Godé Dagbo, après avoir rencontré le procureur de la République, a confié avoir eu « une séance de travail très instructive », tout en assurant que « tout est rentré dans l’ordre » sans révéler où est détenu M. Affi.

Inculpé pour son rôle dans la création du Conseil national de transition, un organe mis en place par l’opposition politique et visant à se substituer aux institutions de la République, M. Affi a comparu lundi et mis sous mandat de dépôt.  

Évoquant les chefs d’accusations retenues contre lui, il a cité entre autres, l' »attentat et complot contre la sûreté de l’Etat, coup d’Etat, crimes, viols, troubles à l’ordre public » dans les violences liées à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

« Ce sont des accusations fantaisistes, car en Afrique quand on veut éliminer un opposant politique on lui donne tous les péchés d’Israël », a martelé Me Godé, qui soutient que M. Alassane Ouattara « ne doit pas faire un troisième mandat (…) ce qui est à la base de tous les problèmes aujourd’hui ».

Selon Me Godé Dagbo, le chef de l’Etat sortant Alassane Ouattara, réélu à l’issue du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, brigue un « troisième mandat » qui « n’est pas dans la Constitution ».

MM. Affi et Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), deux candidats de l’opposition ont refusé de participer à l’élection présidentielle, estimant que les conditions n’étaient pas réunies pour un scrutin crédible.

L’opposition qui a déclaré ne pas reconnaître ce scrutin, a créé le Conseil national de transition, présidé par M. Bédié qui devrait mettre en place un gouvernement de transition civile. Elle été interrompue dans son élan après des interpellations.

CAN 2021: la rencontre Côte d’Ivoire-Madagascar à huis clos en raison de la Covid-19

Le match Côte d’Ivoire-Madagascar, prévu le 12 novembre 2020 au stade Olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé, dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2021 de football, se disputera à huis clos en raison des restrictions liées à la Covid-19, annonce la Fédération ivoirienne de football (FIF).La FIF, dans une note signée de son directeur exécutif Sam Etiassé, indique qu' »en application des protocoles Covid-19 de la FIFA et de la CAF, tous les matches de la 3e et 4e journées des éliminatoires de la CAN Cameroun 2021 doivent se disputer à huis clos ».

De ce fait, le match Côte d’Ivoire-Madagascar, prévu le 12 novembre 2020 à 16 heures (GMT, heure locale) au stade Olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé, se jouera « sans spectateurs et sans représentants d’organe de presse », souligne la FIF.

Cependant, l’équipe de production de la RTI, la télévision publique, en charge de la production et de la retransmission du match est autorisée au stade, conclut la note.

Le président de la Fédération ivoirienne de football, Sidi Diallo, a été atteint de la Covid-19, a annoncé l’organisation dans un communiqué, lundi.