Côte d’Ivoire: prorogation de la suspension des manifestations sur la voie publique jusqu’au 15 décembre

Le gouvernement ivoirien a prorogé à nouveau la mesure de suspension des marches, sit-in et autres manifestations sur la voie publique à travers le pays jusqu’au 15 décembre 2020, selon un arrêté interministériel consulté par APA.« En vue de prévenir les troubles à l’ordre public, la mesure de suspension des marches, sit-in et autres manifestations sur la voie publique, sur toute l’étendue du territoire national, est prorogée jusqu’au 15 décembre 2020», mentionne l’article 1 de cet arrêté ministériel.

Dans cet arrêté signé par le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, également ministre de la Sécurité et de la protection civile, Vagondo Diomandé, il est mis en garde les contrevenants qui sont passibles de poursuites judiciaires.  

La mesure concerne notamment les manifestations ou rassemblements de personnes organisés par les partis et groupements politiques ou les associations légalement constituées dans les lieux fixes, ajoute le texte.

Ces manifestations relèvent du régime de la déclaration préalable, conformément aux dispositions légales en vigueur, et demeurent soumises au droit commun, dans le respect des mesures barrières édictées dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, selon l’arrêté.  

Le gouvernement ivoirien a décidé de suspendre les manifestations sur la voie publique dans le pays autorisant toutefois les rassemblements dans les enceintes closes depuis le 19 août 2020.  

Côte d’Ivoire : les artistes Yodé et Siro placés en garde à vue

Les artistes ivoiriens Yodé et Siro, deux figures emblématiques du Zouglou, un rythme musical en vogue en Côte d’Ivoire, ont été placés en garde à vue mercredi soir pour être présentés au procureur de la République jeudi après une audition de plusieurs heures à la section recherche de la gendarmerie nationale ivoirienne. « Nous avons comme convenu répondu à la convocation de la brigade de recherche de la gendarmerie nationale. Il a été décidé de nous garder à vue pour une présentation au bureau du procureur demain 03 décembre », ont écrit les deux célèbres artistes sur leur compte officiel sur Facebook.  

Selon la convocation du commandement supérieur de la gendarmerie nationale, les deux chanteurs ont été convoqués pour motif d’enquête judiciaire. Dimanche dernier, rappelle-t-on, en prestation dans un célèbre maquis à Yopougon dans l’ouest d’Abidjan dont la vidéo est encore disponible sur la toile, Yodé et Siro ont dénoncé les poursuites engagées par le procureur de la République estimant que celles-ci sont sélectives. 

« Allez dire au procureur Adou Richard que un mort c’est un mort. On ne passe pas son temps à chercher les petits baoulé (ndlr Ethnie du centre ivoirien favorable à M. Bédié)… Le procureur même, il n’est plus procureur. Il est procureur d’un seul camp. C’est quel pays ça ? », auraient  affirmé Siro pendant cette prestation.

 Depuis plusieurs années, Yodé et Siro sont des artistes très engagés qui n’hésitent pas à dénoncer les insuffisances dans la gouvernance des tenants du pouvoir en Côte d’Ivoire. Les deux artistes ont sorti, il y a quelques mois, un opus baptisé « héritage » et dans lequel ils fustigent la gouvernance du régime Ouattara.

Plaidoyer pour l’institution d’une allocation médicale pour les personnes handicapées en Côte d’Ivoire

La Coordination des associations des personnes handicapées de Côte d’Ivoire ( CAPH-CI) a plaidé dans une déclaration transmise mercredi à APA pour l’institution d’une allocation médicale pour les personnes handicapées afin de leur permettre de se remettre de la crise sanitaire de la Covid-19.Dans cette déclaration faite à la faveur de la Journée internationale des personnes handicapées célébrée chaque le 03 décembre, le président de la CAPH-CI, Yacouba Koné a fait une série de recommandations au gouvernement ivoirien, notamment, l’institution d’une allocation familiale pour les personnes handicapées.

Poursuivant, il a fait plusieurs autres recommandations aux autorités ivoiriennes  pour la reconstruction en mieux d’un monde post-Covid inclusif. M. Koné a demandé entre autres, au gouvernement de garantir la distribution d’équipements de protection individuelle adaptée à la condition des personnes handicapées et de rendre les interventions en santé mentale accessible aux personnes handicapées.

La CAPH-CI a par ailleurs, souhaité que la priorité soit donnée aux personnes en situation de handicap dans la relance socio-économique et la nécessité de veiller à l’autonomisation des personnes en situation de handicap dans les plans nationaux de riposte et de relance.  

« L’inclusion des personnes en situation de handicap dans la riposte à la Covid-19 et à la relance constitue un aspect fondamental de la promesse de ne laisser personne de côté», a conclu M. Koné.

La Journée internationale des personnes handicapées, qui a été instituée depuis 1992, est célébrée chaque année le 03 décembre à travers le monde entier. Cette journée vise à attirer l’attention des décideurs sur les droits et le bien- être des personnes handicapées dans toutes les sphères de la société.  

Le thème retenu cette année est : « Reconstruire en mieux-vers un monde post Covid-19 inclusif, accessible et durable ».

Abidjan: important exercice incendie au terminal pétrolier

Le terminal pétrolier de la capitale économique ivoirienne a été le théâtre d’un exercice réussi de simulation d’incendie.La Société de gestion des stocks pétroliers de Côte d’Ivoire (Gestoci, publique) a effectué mercredi un exercice incendie, réussi, à son terminal pétrolier à Abidjan-Vridi, avec l’activation de son Plan d’opération interne (POI). Ce test d’incendie annuel, soutenu par des partenaires extérieurs en termes d’assistance, a été «très satisfaisant», a déclaré à l’issue de la simulation, le directeur général de la Gestoci Ibrahima Doumbia, lors d’un point de conférence tenu sur le site du terminal pétrolier.   

Il a pour objectif d’évaluer l’efficacité de l’organisation de la Gestoci, la réactivité des agents en charge de la sécurité incendie face à un sinistre de grande ampleur, les moyens humains, technologiques et le matériel de lutte contre l’incendie.

L’alerte incendie a été donnée à 10h02 GMT (heure locale) à la suite d’un feu survenu au bac B21, un poste de chargement de produits pétroliers. La hiérarchie informée, elle a demandé une intervention de ses partenaires traditionnels : la SIR, la Petroci, le GSPM (pompiers), le Port d’Abidjan et la gendarmerie.  

La sécurité de la Gestoci va constituer cinq équipes d’attaque du feu comprenant un groupe chargé de mettre en service les motopompes incendie en vue de la protection et du refroidissement des centres emplisseurs, des sphères et des bacs B16, C21, C23.

Il ressort au terme des interventions, aucune perte en vie humaine, selon le porte-parole de la société, Abdoul Aziz Koulibaly, qui a cependant fait état de trois blessés dont un brûlé suite à la collusion de deux camions citerne. 

Les installations d’exploitation n’ont « pas été affectées à part le BAC B21 qui a subi d’importants dommages », a assuré M. Koulibaly, qui a appelé au nom du directeur général les populations à vaquer à leurs occupations.

Cet exercice a enregistré également l’intervention de l’Office national de la protection civile (ONPC), le Centre ivoirien antipollution (CIAPOL), la police nationale et le SAMU. Ce qui a permis aux soldats du feu de circonscrire l’incendie en toute sécurité.

Les DG des loteries nationales des pays du Conseil de l’entente partagent leurs expériences à Abidjan

La 52è réunion annuelle des directeurs généraux des loteries nationales des Pays du Conseil de l’entente s’est achevée mercredi à Abidjan après 72 heures de partage d’expériences entre les dirigeants de ces institutions.Cette réunion qui  s’inscrivait dans le cadre des travaux préparatoires du tirage de la Tranche Commune Entente ( TCE) 2021 prévue en Côte d’Ivoire le 24 septembre 2021, a  été présidée par Dramane Coulibaly, le directeur général de la Loterie nationale de Côte d’Ivoire ( LONACI) et a enregistré la présence des responsables des loteries nationales des Pays du Conseil de l’entente.

 Au cours de leurs travaux, les directeurs généraux  ont partagé leurs expériences sur leurs activités respectives et ont fait le bilan de la Tranche Commune Entente 2020 avant d’examiner et adopter les recommandations relatives au tirage de la Tranche Commune Entente 2020.

 Ils ont par ailleurs,  élaboré le cahier de charges pour la commande des tickets de la 27ème édition de la TCE et  donné des orientations pour renforcer l’adhésion des populations à la Tranche Commune Entente.

Dans un discours de remerciements, Dramane Coulibaly, le directeur général de la Lonaci a clôturé cette rencontre en réitérant  sa gratitude à ses pairs des pays du Conseil de l’entente (Burkina Faso, Niger, Togo, Benin) , au gouvernement ivoirien et au Conseil de l’entente.

Ouverture à Abidjan d’un séminaire pour évaluer la présidentielle ivoirienne

La Commission électorale indépendante) CEI), l’organe électoral en Côte d’Ivoire, a entamé mercredi à Abidjan, un séminaire-bilan pour évaluer l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier. « Notre vision et notre engagement, c’est de mettre en place les conditions de déroulement de processus électoraux efficients caractérisés par la transparence et la crédibilité afin d’asseoir les bases d’une bonne gouvernance électorale de notre pays», a indiqué dans un discours d’ouverture, Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de la CEI.

 Selon M. Coulibaly, cette rencontre vise à jeter un regard sur les activités menées par son institution et à   «tirer les leçons pour les échéances futures».  « Dans un contexte aussi volontairement suspicieux, le levier de l’évaluation est l’un des atouts majeurs de progression et d’évolution pour entretenir notre crédit», a estimé M. Coulibaly invitant ses collaborateurs à ne pas se lasser de rechercher l’amélioration.

Poursuivant, il a souligné qu’au cours de ces assises, il s’agira d’examiner les textes juridiques pour proposer les ajustements nécessaires entre la Constitution et le Code électoral, mais également l’applicabilité des dispositions à l’aune des contraintes opérationnelles.

Il a ajouté qu’il faudra aussi revisiter les opérations électorales, les questions liées au déploiement logistique et à la sécurisation. 

« Nous avons certainement enregistré des acquis. Il faut les améliorer. Mais surtout corriger nos insuffisances par des recommandations… Il est essentiel de maintenir le cap, de cultiver le travail bien fait pour nous-mêmes, et au bénéfice de notre Institution.  », a-t-il conclu.

L’élection présidentielle ivoirienne qui s’est tenue le 31 octobre dernier, a enregistré quelques incidents dans certaines localités du pays.

Cette élection présidentielle qui a été boycottée par Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan, les candidats de l’opposition, a été remportée par le président sortant Alassane Ouattara avec 94,27% des suffrages contre 1,99% pour son adversaire, le candidat indépendant Kouadio Konan Bertin dit KKB.

 Ce scrutin présidentiel a enregistré un taux de participation de 53,90%. Ce séminaire de la CEI sur l’organisation de l’élection du président de la République de Côte d’Ivoire du 31 octobre dernier, s’achèvera vendredi prochain.

Les artistes chanteurs ivoiriens Yodé et Siro convoqués à la gendarmerie

Les artistes chanteurs ivoiriens Yodé et Siro, un duo, opérant dans la rythmique Zouglou, une musique urbaine très prisée en Côte d’Ivoire, sont convoqués à la section de recherches de la gendarmerie à Abidjan mardi, pour besoin d’enquête judiciaire.

Selon une convocation postée sur les réseaux sociaux, ces deux artistes chanteurs, sont priés de se présenter le mardi 2 décembre 2020 à la section de recherches de la gendarmerie à Abidjan, à partir de 9h00 GMT (heure locale). 

Ces deux artistes chanteurs ont sorti, il y a quelques mois, un opus baptisé « héritage » et dans lequel ils évoquent la gouvernance du pouvoir d’Abidjan. Ces paroles sont fustigées par certains ivoiriens quand d’autres les apprécient.  La convocation confirmée par les concernés ne mentionne pas l’objectif de l’enquête judiciaire.

Côte d’Ivoire: le CNDH pour une amplification des lois de protection des patients du VIH

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) de Côte d’Ivoire a appelé mardi à une vulgarisation d’un dispositif légal sur la protection des personnes vivant avec le VIH, exhortant les ONG à travailler en synergie pour promouvoir cette loi, à l’occasion de la 33e Journée mondiale de lutte contre le SIDA. »Je demande aux organisations non gouvernementales d’unir leurs forces et d’agir de façon coordonnée pour  promouvoir cette loi auprès des personnes vivant avec le VIH, accroître la prévention auprès des populations », a déclaré la présidente du CNDH, Mme Namizata Sangaré.   

 Cela devrait, selon elle, « contribuer à atteindre les objectifs des trois 90-90-90 : tester, traiter et réduire la charge virale pour qu’elle soit indétectable et éviter ainsi la transmission du virus ».

L’Article 18 de cette loi stipule que « toute personne atteinte d’une Infection Sexuellement Transmissible, en abrégé IST, vivant avec le VIH ou appartenant à un groupe vulnérable jouit, sans discrimination, des droits civils, politiques et sociaux. Toute discrimination ou stigmatisation à l’égard d’une personne en raison de son statut sérologique positif au VIH avéré ou présumé est interdite.»

Pour tout cas de violation des Droits de l’Homme, notamment en lien avec le VIH, le Conseil a mis en place un numéro vert (800 00 888) tout en invitant les citoyens à   le saisir à travers notre site internet et ses plateformes des réseaux sociaux.

Grâce à ce dispositif de protection et répression en matière de lutte contre le VIH et le SIDA, le CNDH suit avec une grande attention toutes les saisines, tous les cas de violence et de discrimination, à lui portés par les victimes ou leurs familles, a-t-elle ajouté.  

Elle a fait savoir que « 38 millions de personnes  vivent avec le VIH dans le monde avec 1,7 million de nouvelles infections en 2019 dans le monde ». 

Selon les chiffres d’ONUSIDA, en 2018, en Côte d’Ivoire, 460 000 personnes vivaient avec le VIH. La prévalence du VIH, autrement dit le pourcentage de personnes vivant avec le VIH, était de 2,6 % chez les adultes (entre 15 et 49 ans). 

Quelque 17 000 nouvelles contaminations ont été enregistrées. 16 000 personnes étaient mortes de maladies liées au sida. Et, par rapport aux objectifs 90–90–90, l’on enregistre que  63 % des personnes vivant avec le VIH connaissaient leur statut.

En outre  41 % des personnes vivant avec le VIH ont vu leur charge virale supprimée, et 90 % des femmes enceintes vivant avec le VIH ont eu accès à des antirétroviraux afin d’empêcher la transmission du virus à leur enfant, ce qui a évité 3 300 nouvelles infections parmi les nouveau-nés.

A Abidjan, un élève dépisté positif au VIH à la Journée mondiale de lutte contre le Sida

Un élève de 18 ans a été testé positif au VIH, mardi, lors d’un dépistage, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le Sida, a rapporté à APA le médecin Raissa Nguessan. »Aujourd’hui, nous avons eu un cas positif, un jeune élève de 18 ans », a dit Dr Raissa Nguessan, médecin au Centre de santé urbain communautaire de Gonzagueville, dans le District sanitaire de Port-Bouet/Vridi (Sud d’Abidjan). 

L’adolescent testé positif a été évacué au niveau du Centre de santé urbain communautaire de Gonzagueville pour une prise en charge et devrait être enrôlé afin de recevoir les ARV (Antirétroviraux), a fait savoir Dr Raissa Nguessan.   

Coordonnatrice des activités médicales du village communautaire, implanté à l’espace Terre rouge de Gonzagueville, elle a à charge d’offrir les médicaments de première nécessité aux personnes sentant un malaise et encourage, dans son stand, les gens à se dépister dans un camion aménagé. 

A quelques encablures, dame Mobio, une membre de la Coalition des organisations des femmes vivant avec le VIH  (COF CI), entité regroupant 12 associations de lutte contre le Sida, exhorte des femmes atteintes à avoir le moral haut en dépit de cette maladie.   

« Nous sommes pratiquement près de 500 membres », souligne-t-elle, avant de faire savoir que l’organisation fait la prise en charge psychosociale, l’hébergement des personnes rejetées pour cause de VIH et dispose de deux centres d’hébergement à Yopougon Toit-rouge, dans l’Ouest d’Abidjan.   

En outre, la Coalition des organisations des femmes vivant avec le VIH, développe des activités génératrices de revenus afin que ces femmes soient autonomes. Et ce, en vue de leur assurer une dignité. 

Le suivi des femmes dépistées positives vise à permettre qu’elles « ne se sentent pas seules et ne pensent pas que tout est fini pour elles », toute chose qui leur remonte le moral afin de revivre, car « avec le VIH on peut vivre positivement », dit-elle. 

Le gouvernement ivoirien contribue actuellement à hauteur de 48% à l’achat des médicaments antirétroviraux pour le traitement des patients vivant avec le VIH. Cette contribution, selon la déclaration officielle du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Aka Aoulelé, devrait passer à 60% en 2021.

M. Aka Aouelé a remercié dans sa déclaration le gouvernement américain pour son appui à la Côte d’Ivoire et le Fonds mondial pour son assistance technique et financier, ainsi que l’Onusida,  l’Unicef, l’OMS, l’Unfpa et le système des Nations Unies en Côte d’Ivoire.

L’Etat de Côte d’Ivoire envisage de réduire de 75% le nombre de nouvelles infections et de réduire de 50% le nombre de décès lié au Sida. En dépit des progrès en matière de traitement et de prévention, l’infection au VIH est toujours présente.

En Côte d’Ivoire, l’on compte près de 430 000 personnes vivant avec le VIH dont 64,5% de femmes. Le ministère de la Santé et de l’hygiène publique annonce « plus de 12 000 nouvelles infections ». 

La célébration de cette 33e édition de la Journée mondiale de lutte contre le Sida se déloule  dans un contexte marqué par la pandémie de la Covid-19. Elle a été célébrée à Gonzagueville, où des stands ont été dressés pour sensibiliser les populations sur la réalité de cette maladie.  

Côte d’Ivoire: la 2e édition des Awards des entreprises prévue le 11 décembre

La deuxième édition des Awards des entreprises en Côte d’Ivoire, visant la célébration du top management et la promotion de l’entrepreneuriat, est prévue le 11 décembre 2020, a annoncé mardi l’initiateur de l’événement, Amos Beonaho, face à la presse.Cet espace de promotion de l’excellence et du mérite, se veut une célébration du top management des entreprises, a déclaré Amos Beonaho, un journaliste ivoirien, qui organise ces Awards par la biais d’une structure de communication qu’il administre.

M. Amos Beonaho, le président du Comité des Awards des entreprises, a indiqué qu’il s’agit d’un dîner gala de prestige, au cours duquel, les meilleurs managers sont célébrés et récompensés pour leurs innovations.

Ces distinctions visent à promouvoir le label made in Côte d’Ivoire et à donner aux jeunes des repères et des modèles inspirant afin de les orienter sur le plan professionnel, et faire de la Côte d’Ivoire une place attractive pour les investisseurs.

Outre la promotion de l’entrepreneuriat et de l’industrie, l’événement a pour but d’accompagner la politique du gouvernement ivoirien en matière de développement économique et social, en créant une saine émulation pour un regain de compétitivité des entreprises locales.

Les Awards des entreprises comprennent des prix sectoriels, individuels, des prix pour les managers, des prix spéciaux et le prix des Awards. La soirée est placée sous le parrainage du ministre de l’Économie et des finances, Adama Coulibaly.

La première édition des Awards des entreprises s’est tenue en mars 2019, sous le parrainage de feu Amadou Gon Coulibaly, l’ex-Premier ministre ivoirien. 

Des acteurs agricoles et des PME sensibilisés à Abidjan sur l’accord de partenariat économique intérimaire

Des dirigeants d’organisations professionnelles agricoles et de petites et moyennes entreprises ( PME), ont été formés, mardi à Abidjan, sur l’Accord de partenariat économique intérimaire ( APEI), un accord réciproque de libre-échange entre la Côte d’Ivoire et l’Union européenne, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cet atelier de formation organisée par la Convention de la société civile ivoirienne ( CSCI) qui s’inscrit dans le cadre du « suivi citoyen » de cet accord par cette organisation, a pour objectif de contribuer à l’amélioration des connaissances des organisations professionnelles agricole et des faîtières des PME sur l’APEI.

Selon Dr Faye Gabriel, le premier vice-coordonnateur de la CSCI qui a ouvert ces assises, son organisation a reçu une mission de  «suivi citoyen» de la mise en œuvre de l’APEI.   

« La CSCI a été destinataire d’un projet de suivi-évaluation de cet accord. L’APEI a été signé, mais la plupart des bénéficiaires ne la connaissent pas et donc ne peuvent pas en bénéficier. Nous pensons que plus nous faisons la sensibilisation, plus les gens connaîtront l’accord», a expliqué Dr Faye.

 Selon lui, les acteurs économiques ivoiriens peuvent tirer profit de l’APEI pour améliorer leurs affaires.  « J’avoue que c’est la première fois qu’on entend parler de l’APEI. Et nous supposons que cet accord présente des avantages car avec cet outil, il a été dit que nous serons exemptés des frais douaniers à l’exportation vers l’Europe », a indiqué pour sa part, Offoué Yao Alphonse, le directeur de la société internationale Green Africa.

 Auparavant, Mme Alida Tanoh, la cheffe de ce projet à la CSCI, qui a présenté l’APEI, a insisté sur la différence entre l’accord de partenariat économique (APE) et l’APEI. 

«L’APE concerne tous les pays de la sous-région alors que l’APEI est un accord conclu par l’Union européenne avec la Côte d’Ivoire et le Ghana », a expliqué Mme Tanoh. Par ailleurs, elle a rappelé que l’APEI garantit un libre-accès de certains produits ivoiriens sur le marché européen et vice-versa. L’accord de partenariat  économique intérimaire ( APEI) qui a été conclu entre la Côte d’Ivoire et l’union européenne, est entré en vigueur le 03 septembre 2016.

Cet atelier organisé par la CSCI en direction des organisations professionnelles agricole et des PME vise à vulgariser l’APEI et à améliorer la compréhension de cet instrument par ces organisations.

Côte d’Ivoire: l’opposition parlementaire déserte une session plénière à l’hémicycle

Les groupes parlementaires de l’opposition à l’Assemblée nationale ivoirienne, notamment le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Vox populi et Rassemblement, qui exigent « la libération sans délai des députés en détention et l’arrêt des poursuites judiciaires » à leur encontre, ont déserté mardi une session plénière.N’ayant pas pu faire la lecture de leur déclaration à l’hémicycle au cours de cette session plénière, les groupes parlementaires de l’opposition à l’Assemblée nationale, ont par la voix de leur porte-parole, Bernard Gosé Séplé, libéré leur message devant la rotonde, face à la presse.  

Selon le député Gosé Séplé, la plénière de ce 1er décembre 2020, « se tient dans un contexte socio-politique délétère qui ne garantit pas la sécurité des députés de l’opposition, malgré leur immunité parlementaire ». 

Il a fait observer que des députés de l’opposition à l’Assemblée nationale ont été arrêtés et incarcérés, dans des conditions d' »absence du respect de leur immunité » parlementaire. 

Parmi eux, l’on a le député Alain Lobognon, « toujours détenu et incarcéré » et Maurice Kakou Guikahué, président du groupe parlementaire Pdci et ancien ministre de la République, arrêté le 3 novembre 2020. 

« En attendant la libération de leurs membres et la cessation des poursuites judiciaires à l’encontre de ceux-ci, les Groupes Parlementaires de l’opposition à l’Assemblée nationale, Pdci, Vox Populi, Rassemblement s’abstiennent de participer aux travaux de la présente plénière », a-t-il déclaré.  

M. Gosé Séplé a également mentionné l’arrestation et l’incarcération des sénateurs Séri Bi N’Guessan et Bassi Koffi, « libérés sous contrôle judiciaire, après vingt-deux jours de détention, en violation flagrante de leur immunité parlementaire ».

Pour l’opposition parlementaire, il s’agit de faits sans précédent dans le fonctionnement de l’institution. De plus, M. Affi N’Guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI) également député à l’assemblée nationale, a été arrêté et incarcéré. 

MM. Guikahué et Affi, ajoutera-t-il, ont été « placés sous mandat de dépôt, en violation flagrante de leur immunité parlementaire et de leurs statuts d’anciens ministre et Premier ministre qui exigent, de par la loi, des procédures pénales particulières ». 

« En outre, le député Mabri Toikeusse, ancien membre du gouvernement, est menacé d’arrestation », a-t-il poursuivi, déplorant que le président de l’assemblée nationale n’ait « pas jugé utile » de donner une suite à une correspondance des députés de l’opposition qui lui a été adressée.

Les Groupes parlementaires de l’opposition à l’assemblée nationale qui dénoncent des « arrestations arbitraires », exigent « la libération sans délais des députés en détentions et l’arrêt des poursuites judiciaires ». 

Côte d’Ivoire: les prix de l’essence et du gasoil maintenus à 600 Fcfa/litre

Les prix à la pompe de l’essence super sans plomb et du gasoil, en Côte d’Ivoire, ont été respectivement maintenus à 600 FCFA le litre sur la période du 1er au 31 décembre 2020.Le prix maxima de détail des produits pétroliers pour la période du 1er au 31 décembre 2020 affiche des coûts stables. Le prix du super sans plomb à l’ambiant reste à 600 Fcfa/litre, de même que le prix du gasoil, fixé à 600 Fcfa/litre. 

Le pétrole lampant, lui, reste inchangé à 555 Fcfa le litre à l’ambiant. Et ce, depuis quelques années. Ce produit pétrolier est beaucoup utilisé dans des campagnes et des villages, où les populations n’ont pas accès à l’électricité.

Le prix de la bouteille de gaz butane de 6 Kg (B 6) reste à 2.000 Fcfa/litre. De même le coût de la bouteille de 12,5 Kg, une bonbonne très utilisée dans les ménages, qui demeure inchangé à 5.200 Fcfa.

L’ajustement des prix des produits pétroliers en Côte d’Ivoire se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché international.   

Des étudiants ouest-africains formés à Abidjan pour faciliter leur insertion professionnelle

Des étudiants et travailleurs ouest-africains, tous lauréats du programme de bourse PDWA de la Fondation allemande Konrad Adenauer, ont été formés à Abidjan, par Jely Group et la Fondation expérience pour tous ( EPT) sur les outils pratiques de rédaction de CV et de valorisation de leurs compétences.Selon une note d’information transmise lundi à APA, ces sessions de formation tenues par visioconference avaient pour principal objectif de fournir aux participants des outils pratiques en vue de faciliter leur insertion professionnelle, et de favoriser l’évolution de leurs carrières respectives.

Ces deux formations qui ont été animées par Mamadou  Kouyaté, managing partners de Jely Group, ont porté sur les thèmes  « Comment rédiger un bon CV, une lettre de motivation et réussir son entretien d’embauche ? » et « Comment valoriser ses compétences et donner une image positive de soi ? ».

 « Il est important de savoir que ce n’est pas la quantité des candidatures envoyées, mais leur qualité qui fera la différence », a soutenu M. Kouyaté dans sa communication sur le premier thème relatif à la recherche d’emploi. 

« A la fin de la journée, ce qui intéresse le recruteur, ce n’est pas forcément votre diplôme, mais ce que vous avez comme compétence. Pour valoriser sa compétence, il faudrait au préalable en développer une ou plusieurs », a ajouté M. Kouyaté parlant du second thème concernant la valorisation des compétences.

L’auditoire était principalement composé de jeunes étudiants et de professionnels africains exerçant pour la plupart au sein de programmes internationaux, d’organismes d’Etats ou d’Organisations non Gouvernementales. Tous ces auditeurs sont originaires de plusieurs pays ouest africains (Bénin, Côte d’Ivoire, Togo, Guinée, Niger, etc.). Ils sont tous bénéficiaires de bourses offertes par la fondation Konrad Adenauer.

La Fondation Expérience pour tous (EPT) est une initiative citoyenne qui œuvre gratuitement pour l’insertion professionnelle des jeunes ivoiriens à travers des formations et des programmes de mentoring.

Depuis sa création, plus de 10 000 jeunes ivoiriens ont bénéficié gracieusement de programmes de ladite Fondation. Jely Group est le premier cabinet de conseil dédié aux PME, et propose à ses clients une approche globale allant de la restructuration au financement en passant par le recrutement.

Côte d’Ivoire: le Rhdp engage les préparatifs pour les législatives après la présidentielle

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir en Côte d’Ivoire, a engagé lundi les préparatifs pour les législatives, un mois après l’élection présidentielle ayant consacré la réélection de Alassane Ouattara.Ces « élections doivent permettre au président Alassane Ouattara de reposer sur un socle institutionnel fort qui devra lui permettre de mettre en oeuvre son projet de société », a déclaré Adama Bictogo, directeur exécutif du Rhdp, face à la presse.

M. Bictogo s’exprimait à l’issue d’une réunion de la direction exécutive du Rhdp, élargie aux ministres et aux coordonnateurs régionaux. Une réunion qui intervient un mois après l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, boycottée par l’opposition.  

 

Il a annoncé des missions de ces cadres du parti qui permettront d’exprimer la gratitude de la formation politique à l’endroit des différentes populations, d’apporter leur compassion à l’ensemble des Ivoiriens qui ont été victimes du boycott actif de l’opposition. 

En outre, dira-t-il, cette rencontre avec la base permettra d’apporter le soutien aux familles qui ont perdu des membres lors des violences électorales, situation survenue « du fait du boycott actif de l’opposition ».  

Le Rhdp, après ces différentes missions, qui auront deux volets, un volet de compassion puis un autre qui permettra aux différentes sections et comités de base de se mobiliser et de commencer à préparer les législatives, occupera le terrain pour ces législatives, a-t-il assuré.  

« Les mois à venir, seront pour nous des mois pendant lesquels le Rhdp devra occuper l’ensemble du territoire pour traduire la majorité telle que nous l’avons exprimé lors des présidentielles du 31 octobre 2020 », a renchéri M. Bictogo. 

Il a annoncé qu’à cette réunion, « le Rhdp a décidé la date du 17 au 19 décembre 2020 pour se rendre à Korhogo (nord) pour rendre hommage à la mémoire de feu Gon Coulibaly, ex-Premier ministre, le candidat du Rhdp désigné, décédé des suites d’une crise cardiaque le 8 juillet 2020.

Le Rhdp se veut « le moteur de la réalisation du projet de société de Alassane Ouattara, mais surtout gagner les élections législatives à venir avec une majorité très très confortable pour le bonheur des Ivoiriens » et le « succès de son projet de société », a-t-il poursuivi.  

Le chef de l’Etat Alassane Ouattara, après sa réélection pour son premier mandat de la IIIe République, a dédié sa victoire à feu Gon Coulibaly. Il a été élu avec 94,27% des suffrages exprimés et un taux de participation de 53,90%.

Le PNUD prévoit mobiliser 40 milliards Fcfa au profit de la Côte d’Ivoire de 2021-2025

Le Bureau du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) à Abidjan prévoit mobiliser 40 milliards de Fcfa sur la période 2021-2025 pour les projets de développement au profit de la Côte d’Ivoire contre 28,44 milliards de Fcfa levés de 2017 à 2020.Cette mobilisation de fonds s’inscrit dans le cadre du Programme de coopération du PNUD en Côte d’Ivoire (CPD). Un atelier regroupant des acteurs ministériels et le PNUD s’est ouvert lundi à Grand-Bassam en vue de faire le bilan du CPD 2017-2020 et la programmation 2021-2025. 

Selon la représentante résidente du PNUD en Côte d’Ivoire, Carol Flore-Smereczniak, le programme 2021-2025 comprend « un budget estimé à 73 millions de dollars Usd (40 milliards Fcfa) contre 52 millions de dollars (28,44 milliards Fcfa) pour le cycle 2017-2020 ».

« Notre ambition est de doubler le cycle précédent et d’arriver à mobiliser au moins 100 millions de dollars (54,74 milliards Fcfa) pour le bénéfice de la population de la Côte d’Ivoire », a déclaré la représentante résidente du PNUD. 

Le cycle 2021-2025 devrait s’articuler autour de trois piliers programmatiques contre deux pour le précédent. Il concernera la gouvernance inclusive, l’Etat de droit et la qualité des institutions (1), la croissance inclusive, la résilience et la réduction des inégalités (2), la gestion durable des ressources naturelles et l’adaptation au changement climatique (3).

Le programme 2017-2020 a porté notamment sur les axes du développement durable inclusif et la gouvernance démocratique. Le PNUD a mobilisé 52,3 millions de dollars UDS (28,61 milliards Fcfa) contre une enveloppe budgétaire de 52 millions de dollars (28,44 milliards Fcfa) attendue.

« Je tire un bilan satisfaisant » du Programme de coopération du gouvernement de Côte d’Ivoire avec le PNUD sur la période 2017-2020, a dit le ministre ivoirien du Plan et du développement, Mme Kaba Nialé.

Le bilan de ce programme ressort 1,3 million de personnes bénéficiaires des interventions, 45 projets exécutés, 70% des ressources affectées au portefeuille gouvernance et a permis de mettre à niveau 900 fonctionnaires de police et de protection civile.

Il a en outre permis à 92 000 personnes d’avoir accès à une assistance juridique ou judiciaire, à 30 institutions et structures publiques de bénéficier d’appuis techniques ainsi qu’ à 21 000 personnes dont 60% de femmes d’avoir un emploi dans les domaines de la production agricole, de la petite transformation et du commerce.

L’atelier, ouvert ce lundi, s’achève le 1er décembre 2020. Il vise aussi à intégrer les priorités des Objectifs de développement (ODD) dans le programme en vue d’un développement inclusif et soutenu du pays.

Ouverture à Abidjan de la 52è réunion des DG des loteries nationales des pays du Conseil de l’entente

La 52è réunion annuelle des directeurs généraux des loteries nationales des États membres du Conseil de l’entente s’est ouverte lundi à Abidjan pour préparer le tirage de la Tranche commune entente (TCE) prévue en juillet 2021 en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Les États membres du  Conseil de l’entente sont la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Niger, le Bénin et le Togo. « La Tranche commune entente (TCE)  est un tirage tournant entre les États membres du Conseil de l’Entente destinée à célébrer l’intégration sous-régionale.

 A l’occasion de chaque tirage, une oeuvre communautaire financée conjointement par toutes les loteries nationales est réalisée au profit du pays d’accueil », a expliqué Adama Coulibaly, le ministre ivoirien de l’économie et des finances dans un discours d’ouverture de ces assises. 

Selon lui, les loteries nationales constituent des leviers très importants dont disposent les gouvernements dans la lutte contre la pauvreté car elles contribuent notamment à la mobilisation de l’épargne volontaire en vue d’une redistribution directe et indirecte.

 « Nos loteries nationales contribuent également à la réalisation d’investissement à caractère social et économique au profit de la communauté», a ajouté M. Coulibaly appelant à une « saine gestion » de ces institutions.

Avant lui, Dramane Coulibaly, le directeur général de la Loterie nationale de Côte d’Ivoire (LONACI), a fait savoir que le 27è tirage de la TCE prévue en juillet prochain en Côte d’Ivoire sera l’occasion pour les loteries nationales du Conseil de l’Entente d’offrir à la Côte d’Ivoire une œuvre communautaire.

 « Pour l’édition 2021 de la TCE, l’intention de la LONACI est d’offrir une réalisation à Abobo qui est la commune la plus peuplée de Côte d’Ivoire. Les besoins sont énormes et la nature de cette future œuvre communautaire sera déterminée de concert avec les autorités municipales d’Abobo dans les meilleurs délais », a révélé le DG de la LONACI.

 La Tranche commune entente met en jeu les parieurs de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Bénin, du Niger et du Togo. Sa création vise à satisfaire non seulement, le client à travers le gain qu’il recevra, mais surtout le réinvestissement du bénéfice dans une œuvre sociale, culturelle, économique ou sportive. Cette réunion des dirigeants des loteries nationales des États du Conseil de l’Entente s’achèvera mercredi prochain.

Prière oecuménique des femmes du Grand Abidjan pour la paix en Côte d’Ivoire

Des centaines de femmes du Grand Abidjan, issues de différentes religions, ont prié samedi pour la paix en Côte d’Ivoire, et salué le tête-à-tête entre Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié qui a baissé la tension socio-politique après la présidentielle du 31 octobre 2020 était émaillée de violences. »Nous estimons que le Tout-puissant a opéré pour nous un miracle, le fait que MM. Ouattara et Bédié aient accepté de se retrouver, de laisser tomber chacun leur égo pour se parler », a déclaré à la presse la présidente du Comité d’organisation, Mme Faber Maïmouna Koné.

Selon elle, depuis le 11 novembre 2020, date de leur rencontre, « on a plus entendu parler de tueries, de destruction de biens publics et privés ». Et, si Dieu n’avait pas opéré ce miracle pour la Côte d’Ivoire « on ne sait pas où chacun serait aujourd’hui ».

Cette rencontre, qui a eu lieu à l’espace Canal au bois de Treichville, dans le Sud d’Abidjan,  insistera-t-elle, vise à  « dire merci au Tout-puissant, à l’invoquer et le glorifier à travers cette prière oecuménique » et encourager ces leaders politiques « à tout faire pour que ça ne rechute pas ».

Elle a souhaité qu’ils « ne reculent plus » et fassent tout pour garder le cap, car on doit aller de l’avant qu’elle que soit la situation; parce que « la haine a été créé de toute pièce par la politique », rendant les coeurs insensibles à la mort en cette période électorale.

Le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara, parrain de cette prière oecuménique, a félicité les organisatrices pour cette initiative qui a regroupé des femmes de diverses religions et partis politiques pour prier en faveur de la paix en Côte d’Ivoire.

« Après ces prières, je pense que chacun jouera sa partition pour que le pays demeure en paix », a-t-il lancé tout en rappelant qu’à la suite de la mort de Félix Houphouët-Boigny, le premier chef d’Etat, la Côte d’Ivoire a connu une succession de crises. C’est pourquoi la paix devrait être préservée.

Dans l’histoire du pays, l’on enregistre deux crises majeures, notamment la rébellion de 2002 qui a divisé la Côte d’Ivoire avec un Sud gouvernemental et la crise post-électorale de 2010-2011 qui a fait plus de 3 000 morts dans le pays.

« Nous devons tout faire pour qu’à travers nos propos, nos actes et nos pensées, ce pays demeure sur le chemin de la paix, de l’union, de la fraternité, de la cohésion et de la stabilité sociale et économique » et ne « rebascule pas dans ces travers », a-t-il lancé.

Au cours d’une exhortation, l’évêque Jonathan Gba de l’église évangélique Tabernacle des vainqueurs, a relevé que « ce qui produit la guerre est le manque de la crainte de Dieu ». De ce fait, « un pays qui ne croit pas en l’Eternel, va vers la catastrophe ».

Il a ensuite prié afin que Dieu ait sa faveur sur la Côte d’Ivoire et préserve la nation de toute guerre.  Toutefois, les femmes ont un rôle à jouer, en conseillant leur conjoint et en éduquant leurs enfants.

Pour sa part, l’imam Diomandé Vako, qui a officié le sermon, en présence du ministre Adama Diawara, a appelé à ce que les Ivoiriens et les leaders politiques oeuvrent pour le triomphe de la justice et de la paix.

« Dieu ne change jamais l’état d’un peuple tant que ce peuple n’a pas changé ce qui est en lui-même,  tant qu’on a pas nous-même changé notre coeur, le débarrasser de la haine et de la jalousie, de la méchanceté », a-t-il dit, avant d’ajouter « si on change notre intérieur, la paix va revenir ».

L’imam Vako a invité tous les acteurs politiques à « s’asseoir pour faire la paix », et « qu’on dise que ça va, ça suffit,  car tôt où tard on sera obligé de s’asseoir pour discuter pour la paix, et pourquoi ne pas commencer par le dialogue ».

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara, était au rang des fidèles musulmans qui ont prié pour la paix. Toute chose qui montre que les autorités et les populations sont conscientes de ce que Dieu est la source de la paix.

Des parents d’élèves annoncent une campagne pour promouvoir l’assurance scolaire en Côte d’Ivoire

Le Conseil national des parents d’élèves de l’enseignement privé laïc de Côte d’Ivoire (CNAPEL), une association qui a dévoilé, samedi à Abidjan, sa matrice d’actions 2020-2021, a annoncé une campagne de sensibilisation pour promouvoir l’assurance scolaire dans toutes les écoles en Côte d’ Ivoire.« Nous nous invitons les fondateurs d’écoles à insérer dans les frais d’inscriptions, les frais de l’assurance scolaire. Que ça soit automatique. Nous allons mener une campagne de sensibilisation dont le lancement est prévu à Daloa le 04 décembre prochain et après ça il y aura une tournée de sensibilisation dans toutes le écoles », a indiqué Emmanuel Yapi Séka, le président du CNAPEL lors d’une réunion dite de rentrée scolaire 2020-2021.

 « L’assurance scolaire a toujours existé. Et c’est d’ailleurs l’élément fondamental dans l’éducation. Un enfant qui se déplace de la maison à l’école, sur le chemin, il y a beaucoup de risques. Donc après l’inscription de l’enfant, prioritairement devait venir l’assurance scolaire», a estimé M. Yapi.

Énumérant les autres points saillants de la matrice d’actions de son organisation, le président du CNAPEL a cité plusieurs actions dont la sensibilisation des parents à jouer pleinement leur partition dans l’éducation de leurs enfants. 

«Nous allons travailler sur la sensibilisation des parents d’élèves relativement aux fléaux qui minent le secteur. Nous allons mettre un point d’honneur sur tout ce qui est discipline et rigueur à l’école», a, entre autres fait savoir M. Yapi.

Avant lui, Mme Augustine Bro, la porte-parole des fondateurs d’établissements scolaires privés a dit l’engagement de ses pairs à œuvrer pour la réussite des élèves de leurs établissements respectifs.

 « Le CNAPEL est pour nous un allié incontestable. Nous restons donc très disponible pour une étroite collaboration», a assuré Mme Bro.

Le CNAPEL est association regroupant des parents d’élèves de l’enseignement privé laïc de Côte d’Ivoire. Cette organisation, qui entend promouvoir le mérite et la discipline en milieu scolaire, veut contribuer aux côtés de l’Etat au rayonnement de l’école ivoirienne.

Alassane Ouattara a quitté Abidjan pour un séjour privé en France

Le président ivoirien Alassane Ouattara a quitté Abidjan vendredi pour un séjour en France, a rapporté la présidence ivoirienne dans une note d’information parvenue à APA.

Cette visite de M. Ouattara en France est sa première sortie du pays depuis sa réélection pour un nouveau mandat à la tête de Côte d’Ivoire.  La présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier a été remportée au premier tour par le président sortant Alassane Ouattara avec 94,27% des suffrages contre 1,99% pour son adversaire, le candidat indépendant Kouadio Konan Bertin dit KKB. 

Ce scrutin qui a été boycotté par Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan, les deux candidats de l’opposition, a enregistré un taux de participation de 53,90.  M. Ouattara dont le retour en Côte d’Ivoire n’a pas été précisé par la présidence ivoirienne, sera investi  le 14 décembre prochain. 

L’ex-président de la FIF, Sidy Diallo inhumé dans l’intimité familiale à Abidjan

Le désormais ex-président de la Fédération ivoirienne de football (FIF) Sidy Diallo a été inhumé, vendredi après-midi, dans l’intimité familiale au cimetière de Williamsville d’Adjamé, au centre d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne.C’est après la prière musulmane de vendredi que M. Sidy Diallo a été porté en terre au cimetière de Williamsville en présence des membres de sa famille. A la veille de cette inhumation, le défunt a reçu un hommage public des acteurs du football ivoirien au siège de la FIF à Treichville, dans le sud d’Abidjan.

Testé positif à la maladie à Coronavirus (Covid-19) le 09 novembre 2020, il est décédé le samedi 21 novembre 2020 à l’âge de 61 ans dans une clinique d’Abidjan.

Feu Augustin Sidy Diallo était également un homme d’affaires et Président directeur général (PDG) d’Ivosep, la principale société de pompes funèbres en Côte d’ Ivoire.

Inhumation à Abidjan du journaliste ivoirien Mamadou Doumbia dit Doumbes

Le journaliste ivoirien Mamadou Doumbia dit Doumbès, sous-directeur de la communication et des relations publiques au ministère de la communication et des médias, a été inhumé vendredi au cimetière de Williamsville au centre d’Abidjan.

Journaliste de renom et membre-fondateur de l’Union des journalistes et communicateurs musulmans de Côte d’Ivoire (UJCOMCI), El Hadj Mamadou Doumbia a été conduit à sa dernière demeure en présence de plusieurs personnalités, des membres de sa biologique et professionnelle. 

Décédé dimanche dernier des suites d’une longue maladie selon son en entourage, Doumbes était également le président du Réseau des acteurs des médias pour les droits de l’enfant en Côte d’Ivoire (RAMEDE-CI), une organisation associative regroupant des professionnels de la communication et des personnes sensibles à la cause des enfants.

Côte d’Ivoire: partenariat entre le gouvernement et un opérateur de téléphonie pour digitaliser la filière riz

Le ministère ivoirien de la Promotion du riz a signé, vendredi à Abidjan, un accord-cadre avec un opérateur de téléphonie mobile en vue de digitaliser la filière riz et accroître la plus-value du secteur.

« Cette plate-forme automatisera l’ensemble des activités de la filière tout en permettant la veille électronique, l’accès aux informations hydrologique », a indiqué le ministre de la Promotion du riz, Gaoussou Touré, lors de la cérémonie de signature de cet accord avec Orange Côte d’Ivoire.

Elle permettra également de donner des informations météorologiques et la gestion globale des acteurs et des partenaires aux applications sur divers supports électroniques ainsi que le paiement électronique, a-t-il dit.

En outre, soulignera-t-il, cet accord vise « la transparence au niveau de la chaîne de valeur », grâce au développement de cette plateforme électronique utilisant les outils de dernière génération en matière de TIC.

Le directeur général de Orange Côte d’Ivoire, M. Mamadou  Bamba, s’est félicité de ce partenariat. Il a fait savoir que des équipes locales ivoiriennes mettront en place cette solution digitale.

L’accélération de la digitalisation de la filière riz, soutiendra-t-il, favorisera une augmentation de la richesse des acteurs grâce à cet outil qui se veut un levier de transformation et un support de développement.

La plate-forme permettra  par ailleurs de donner au ministère d’avoir des données statistiques sur la filière riz et aux acteurs de gérer leurs importations et leurs stocks.

L’autosuffisance en riz constitue un défi majeur pour l’Etat ivoirien. Le pays continue d’importer le riz, entre 1 à 1,5 million de tonnes par an pour 300 à 350 milliards Fcfa.

La production locale de riz ne couvre que 60% de la demande nationale. Selon le ministère, « chaque Ivoirien consomme en moyenne 83 Kg de riz par an ».

Des règles définies à Abidjan sur la charte graphique et l’identité visuelle de la CEDEAO

Des règles sur la charte graphique et l’identité visuelle de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) viennent d’être définies à Abidjan à travers un atelier régional de l’organisation.Cet atelier, dont les travaux ont eu lieu du 25 au 27 novembre 2020, a pour objectif d’amener les chargés de communication des institutions, Agences spécialisées et Représentations de la Commission de la CEDEAO à « s’approprier la nouvelle Charte graphique et l’identité visuelle de l’institution sous régionale en vue d’une harmonisation des outils de communication ».

Organisé par la direction de la communication de la Commission de la CEDEAO, avec le soutien du bureau de l’Agence de Coopération Internationale Allemande pour le Développement (GIZ) à Abuja, il a permis de mettre en place un document sur les normes de la charte graphique et l’identité visuelle de l’organisation. 

 Rappelant le parcours de la CEDEAO en matière de visibilité, la directrice de la Communication  de l’institution, Sandra Oulaté, a fait savoir que « depuis sa création, la CEDEAO n’a jamais disposé d’une charte graphique ».  

« Certes, le logo et les couleurs de l’institution sous régionale avait été esquissés mais aucun document officiel n’a été conçu et validé pour définir les règles, normes et code de leur utilisation », a souligné Mme Sandra Oulaté.  

Elle a indiqué que c’est à partir de ce constat que l’institution a « sollicité et bénéficié en 2016 de l’appui de la GIZ, l’Agence de Coopération Internationale Allemande pour le Développement, pour concevoir le document officiel de la charte graphique de la CEDEAO; et surtout pour définir les normes et procédures élémentaires pour une utilisation rationnelle et efficiente de l’identité visuelle, c’est-à-dire les couleurs, polices et logo de la CEDEAO».

L’ambassadeur Babacar Carlos Mbaye, représentant résident de la CEDEAO en Côte d’Ivoire a, au nom de Jean Claude Kassi Brou, président de la Commission de la CEDEAO, relevé l’importance de l’harmonisation des outils de la communication de la CEDEAO. 

« Le recours à des outils et des méthodes plus appropriés aurait favorisé une connaissance plus claire des missions et domaines d’intervention de la CEDEAO et aurait contribué à éviter à celle-ci les nombreuses critiques dont elle fait l’objet, comme c’est le cas ces derniers temps en rapport avec les processus électoraux de certains Etats membres.», a dit l’ambassadeur Babacar Carlos M’baye. 

Après sa validation le 03 août 2020 à Abuja, le président de la Commission  de la CEDEAO a donné des « instructions fermes » en vue de la mise en œuvre urgente de la Charte graphique, aux fins d’harmoniser la communication et l’identité visuelle de la CEDEAO dans toutes les institutions, agences spécialisées et représentations dans les Etats membres, a-t-il précisé.

« Aucune politique de développement ne saurait être efficace sans la prise en compte d’une communication de qualité qui puisse d’une part créer des changements de comportement de nos populations à la base, mais aussi et surtout les amener à apprécier les nombreux programmes, infrastructures et actions déployés au plan régional pour leur bien-être, d’autre part.», a déclaré M. Gbatto Félicien Bagui, chef de Cabinet du ministre de l’Intégration Régionale et des Ivoiriens de l’Extérieur. 

Côte d’Ivoire: démarrage d’une étude sur le modèle économique des entreprises de presse numérique

Une étude sur le modèle économique des entreprises de presse numériques en Côte d’Ivoire, commanditée par le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP), et pilotée par le Cabinet américain Dalberg Advisors, a démarré jeudi à Abidjan.Une équipe du Cabinet a échangé avec des responsables du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI), dont le président de cette faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire, M. Lassina Sermé.

« On a été mandaté par le FSDP pour mener une étude sur les axes sur lesquels on peut jouer pour assurer une rentabilité des entreprises de presse numérique », a dit M.  Guihon Kpessou, chef de projet à la représentation du Cabinet en Côte d’Ivoire.

L’étude, dira-t-il, a pour objectif de donner des outils nécessaires aux entreprises de presse numérique pour « pérenniser leurs activités », mais également voir dans quelle mesure le FSDP, structure mise en place par l’Etat, puisse les accompagner.

Cet exercice devrait conduire le Cabinet à effectuer par la suite des missions au sein des différentes entreprises de presse numérique, membres de la faîtière. Des focus groupes seront organisés avec des entreprises de presse numérique pour des discussions à bâtons rompus. Le calendrier de l’étude prévoit également des rencontres avec des organes et des clients.

Il s’agit de « capter les difficultés et les challenges » dans l’écosystème de la presse numérique en Côte d’Ivoire au regard du marché. Une démarche qui vise à « intégrer » les médias en ligne dans le dispositif d’aide publique au secteur de la presse.

Selon le président du REPPRELCI, la faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire, créée en 2006, la presse en ligne n’était pas prise en compte dans l’appui de l’Etat à la presse conformément au régime juridique du secteur d’alors, adopté en 2004. En 2017, la nouvelle loi adoptée prend désormais en compte la presse numérique.

Toutefois, les médias numériques ne peuvent pas bénéficier d’aide pour défaut d’un décret d’application sur le dispositif légal. Cette étude donnera à la tutelle d’adresser les problématiques liées au secteur.

Les entreprises de presse numérique en Côte d’Ivoire connaissent des difficultés. Selon M. Sermé, plusieurs promoteurs entrent dans le secteur sans « la moindre maîtrise de l’environnement des affaires » et « sans aucun modèle économique viable ».

« Beaucoup de promoteurs occultent cette étape », a-t-il ajouté,  évoquant le besoin de formation des gérants des médias numériques ainsi que des équipes rédactionnelles en vue de professionnaliser davantage le secteur.

Cela devrait permettre aux organes de presse en ligne de se structurer et se stabiliser afin de rentabiliser leur business. Les entreprises de presse numérique légalement constituées, aujourd’hui dans le pays, sont estimées à plus de 40.

M. Sermé a insisté sur la fiscalité qui grippe l’évolution des médias numériques. Pour lui, il faut une « fiscalité spécifique » qui pourrait par exemple « exempter le secteur de certaines charges fiscales » afin de permettre une rentabilité des activités.

Aujourd’hui, peu d’entreprises de presse numérique ont un siège. M. Bakayoko Adama, secrétaire général en charge du patronat au REPPRELCI, a appelé à un « appui spécifique de sorte que les entreprises puissent se structurer ».

Il a en outre suggéré « un appui logistique, des formations des gérants » des entreprises de presse numérique grâce à des subventions au profit des entreprises numériques.

Par ailleurs, les réseaux sociaux se présentent comme une menace pour le secteur. Mais pour le président du REPPRELCI, Lassina Sermé, si les web journalistes restent professionnels, les médias en ligne auront « toujours droit de cité ».

L’étude, exécutée par ce Cabinet en stratégies, présent dans 30 pays avec neuf bureaux en Afrique et implanté en Côte d’Ivoire depuis deux ans, mènera ses travaux du 18 novembre 2020 au 18 février 2021.

Le REPPRELCI est une organisation créée en 2006, regroupant les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Côte d’Ivoire: les ajustements à l’annexe fiscale 2021 présentés au patronat

Le ministre ivoirien du Budget et du portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo, a présenté jeudi, au patronat, le projet de l’annexe fiscale 2021 assortie de quelques ajustements afin d’apporter des éclairages sur les motivations du gouvernement.M. Moussa Sanogo a échangé, à son Cabinet, avec la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, Patronat ivoirien), les organisations professionnelles et consulaires du secteur privé.  

La Cgeci et d’autres faîtières avaient saisi le ministère sur les mesures de l’annexe fiscale 2021. Selon M. Moussa Sanogo, « le projet d’annexe fiscale a été élaboré en associant étroitement le secteur privé qui a fait des propositions ». 

Cette rencontre vise à profiler les différents aménagements avant que le texte final sur l’annexe fiscale 2021, qui intervient dans un contexte lié à la crise sanitaire de Covid-19, ne soit proposé au Conseil des ministres et transmis à l’Assemblée nationale.   

Il a fait savoir que cette démarche s’inscrit dans le cadre du renforcement de la prévisibilité de la loi fiscale qui permet aux entreprises de s’organiser et d’élaborer leurs budgets et programmes d’investissements en fonction de l’évolution de la loi fiscale.  

Pour cette année 2021, l’annexe fiscale ivoirienne a été élaborée dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19 dont les effets se ressentent encore au plan économique et social et entraîneront une décélération de la croissance.

La pandémie à Coronavirus a conduit le gouvernement a adopté des mesures fiscales et douanières spécifiques à travers la prise d’ordonnances en vue de soutenir les entreprises et ménages affectés par cette crise sanitaire et de relancer l’économie.

Une pression fiscale autour de 12,6% 

Le dispositif de mobilisation des ressources fiscales de l’annexe fiscale 2021 comporte diverses mesures de politique fiscale dont la mise en œuvre devrait permettre d’améliorer le niveau de pression fiscale, actuellement autour de 12,6% suite au rebasage du produit intérieur brut (PIB).

Ce taux de pression fiscale, soutiendra-t-il, est en deçà de la norme communautaire de l’Uemoa, fixée à 20% et ne correspond pas à l’ambition du pays de se hisser au rang des pays pré-émergents. 

Il a relevé que les objectifs du gouvernement sont axés sur le relèvement du niveau de mobilisation des recettes fiscales. Et ce, afin de réduire le financement du développement du pays par des ressources extérieures, tout en veillant à une répartition équilibrée de la pression fiscale.

Après la session de travail, le ministre du Budget a dit à la presse qu’ils ne se sont « pas séparés fâchés ». Le président de la Cgeci n’a pas voulu faire de déclaration à la presse. Un décret d’application devrait donner les dispositions de la loi fiscale.   

Le ministre a insisté que des mesures accommodantes sont prises pour soutenir le secteur privé, tout en relevant que « le volume des exonérations fiscales en Côte d’Ivoire excèdent depuis toujours 300 milliards Fcfa ».

Sur la période 2011-2019, l’Etat ivoirien a adopté 150 mesures de politiques fiscales dont 70% ont consisté en des mesures de soutien au secteur privé (précisément 104 mesures et 46 pour les mesures de renforcement des ressources publiques).

Ajustements 

Des mesures de politiques fiscales ont été proposées à cette annexe fiscale. Ces mesures de politique fiscale portent notamment sur l’assujettissement du riz de luxe à la TVA (Taxe sur la valeur ajoutée) au taux de 9%, l’assujettissement de la viande importée à la TVA au taux de 9%.

Elles portent également sur l’institution d’un droit d’accises sur les produits cosmétiques. En outre, il a été proposé le relèvement du taux du droit d’enregistrement sur les exportations de cacao qui passe de 1,5% à 3%.

Un plan de rationalisation adopté en Conseil des ministres le 27 mars 2019 consacre le principe de l’instauration d’une TVA au taux réduit sur des produits alimentaires importés, considérés de luxe, en ligne avec la règlementation de l’Uemoa, a rappelé M. Sanogo. 

« Il s’agit de mesures dont les effets induits de la taxation n’impacteraient pas significativement les ménages vulnérables », a indiqué le ministre du Budget, ajoutant que « ce plan prévoit également la réduction progressive du nombre d’exonérations prévues par le dispositif fiscal actuel ». 

Il a en outre fait observer que cette annexe fiscale contient des mesures d’allègements fiscaux prises pour soutenir certains secteurs d’activités de l’économie, notamment le secteur pharmaceutique et celui de l’assurance. 

Ces mesures d’allègements fiscaux portent sur l’exonération de la taxe sur la valeur ajoutée, sur les commissions perçues par les grossistes et les pharmacies dans le cadre de la distribution des médicaments de la Nouvelle Pharmacie de la santé publique aux bénéficiaires de la Couverture maladie universelle (CMU).

Elles comportent aussi l’exonération de la taxe spéciale d’équipement sur le chiffre d’affaires réalisé par les grossistes et les pharmacies dans le cadre des opérations de distribution des médicaments de la Nouvelle pharmacie de la santé publique aux bénéficiaires de la CMU, l’exonération de l’impôt sur le revenu des créances sur les intérêts des rémunérations versés aux souscripteurs des contrats d’assurance-vie.

Depuis 2011, l’Etat a aménagé d’importantes mesures de soutien aux entreprises. Soixante-dix  (70%) des mesures de politique fiscale sont constituées de dispositions de soutien au secteur privé.  Le coût fiscal de ces mesures traduites dans les différentes annexes fiscales est évalué à plus de 50 milliards Fcfa par an, soit environ 500 milliards depuis 2011. 

Ultime hommage des acteurs du football ivoirien à feu Augustin Sidy avant son inhumation

Les acteurs du football ivoirien ont rendu jeudi un ultime hommage à feu Augustin Sidy Diallo, le président de la Fédération ivoirienne de football ( FIF) lors d’une cérémonie solennelle au siège de cette institution, dans le sud d’Abidjan en présence de plusieurs personnalités et des membres de la famille biologique de l’illustre disparu.

« C’était un homme affable. La disparition de Sidy laisse un grand vide dans nos rangs. Tu resteras gravé dans nos cœurs », a assuré Paulin Danho, le ministre ivoirien des Sports qui a clôturé une série de témoignages sur l’illustre disparu. 

 « Nous sommes réunis ici pour rendre hommage à un être cher, un être exceptionnel. Il avait le football dans le sang. Merci pour le travail colossal à la tête de la FIF », a dit auparavant , dans un autre témoignage, Sory Diabaté, le premier vice-président de la FIF. 

Poursuivant, il a décrit, à son tour, un homme affable et un travailleur acharné.  « Merci pour le travail acharné. Tu n’a pas peur de la concurrence. Presi tu n’es pas méchant, ils ne te connaissent pas », a-t-il  indiqué à l’endroit de feu Sidy Diallo rappelant son riche parcours sportif. 

M. Diabaté dont le témoignage a ému plus d’un dans l’assemblée, à conclu en exhortant les acteurs du football ivoirien au rassemblement.  « Il a sacrifié plus de quatre décennies au football ivoirien. Il a fait don de sa personne pour le sport roi ( football) en Côte d’Ivoire). Il a sacrifié son temps pour le rayonnement de notre football  », a témoigné pour sa part, Adama Nabi au nom des clubs de football de Côte d’Ivoire. 

 « Tu ( Sidy Diallo) as toujours été d’une générosité inégalable. Tu resteras à jamais gravé dans nos mémoires et dans les annales du football », a ajouté M. Nabi.

 Le président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Augustin Sidy Diallo, récemment atteint de la maladie à Coronavirus (Covid-19), est décédé le samedi dernier à l’âge de 61 ans dans une clinique d’Abidjan. Feu Augustin Sidy Diallo était également un homme d’affaires et Président directeur général de Ivosep, la principale société de pompes funèbres en Côte d’Ivoire. L’inhumation de l’ex-patron du football ivoirien est prévue vendredi dans la stricte intimité familiale. 

Ouverture à Abidjan d’une foire régionale pour sensibiliser les jeunes sur le recyclage des déchets

La première édition de la foire régionale des jeunes sur la gestion et le recyclage des déchets, une plate-forme de sensibilisation à la gestion rationnelle des déchets plastiques, s’est ouverte jeudi à l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, a Constaté APA sur place.

Ces assises initiées par la Fondation Magic System (Du nom du mythique groupe musical ivoirien) ont réuni plusieurs acteurs qui œuvrent pour la gestion efficiente des déchets plastiques dont le groupe agro-alimentaire Nestlé Côte d’Ivoire.

 « Nous souhaitons jouer pleinement notre rôle de locomotive et de leader en montrant l’exemple afin que d’autres entreprises nous rejoignent pour se mobiliser et trouver des solutions innovantes aux défis liés aux déchets plastiques», a affirmé Mme Linda Assamoi qui s’exprimait à cette tribune au nom de Thomas Caso, le directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire.

 Selon elle, cette foire régionale sur la gestion des déchets plastiques est l’occasion de sensibiliser les jeunes étudiants qui représentent l’avenir. Auparavant, elle a rappelé l’ambition de son entreprise  de rendre 100% des emballages utilisés dans ses usines recyclables d’ici 2025.

Cette entreprise agro-alimentaire qui a ouvert un stand à ces assises, a notamment pour vision selon Mme Assamoi, de faire en sorte qu’aucun de ses emballages y compris les plastiques ne finissent dans les décharges ou les déchets. 

« Les déchets constituent une source de richesse inestimable. C’est un secteur plein d’avenir », a estimé pour sa part, Anne Désirée Ouloto, la ministre ivoirienne de l’Assainissement et de la salubrité qui a co-présidé cette cérémonie d’ouverture avec son collègue de l’environnement et du développement durable.  Selon Mme Ouloto, cette foire est  « une exhortation à vivre autrement avec les déchets ».

De son côté, Pr Joseph Séka Séka, le ministre de l’environnement et du développement durable a soutenu que l’objectif de cette foire est d’assurer aux participants une meilleure compréhension des activités liées au recyclage des déchets.

 « La gestion rationnelle des déchets est un enjeu majeur », a indiqué Pr Séka Séka affirmant que «les déchets constituent une niche importante de création d’emplois ». Plusieurs activités dont des panels et des ateliers de formation sont au menu de cette foire qui refermera ses portes vendredi.

Marchés assurances zone CIMA: l’Ivoirien Karim Diarassouba élu DG de la CICA-RE

L’Ivoirien Karim Diarassouba a été élu directeur général de la Compagnie commune de réassurance des Etats membres de la conférence interafricaine des marchés d’Assurances (CICA-RE) par le Conseil d’administration de l’organisation à l’issue de sa 134ème session.M. Diarassouba, administrateur en chef des services financiers, présenté par l’Etat de Côte d’Ivoire, a été élu pour un mandat de cinq ans par le Conseil d’Administration de CICA-RE à l’issue de sa 134ème session du 13 août 2020.

Cette élection intervient après huit ans de services à la Direction des assurances, une direction centrale de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique de Côte d’Ivoire.   

De l’avis de plusieurs responsables de compagnie  d’assurance, M. Diarassouba a « inlassablement » œuvré pour l’assainissement du secteur des assurances en Côte d’Ivoire ces dernières années. 

Créée en 1981 par les Etats Membres de la « Conférence Internationale des Contrôles d’Assurances (CICA), la CICA-RE, un Réassureur Communautaire de la Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurances (CIMA) est en activité depuis 39 ans. 

L’organisation est devenue depuis la signature du Traité CIMA, la « Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurances » en 1992. Elle a pour missions de promouvoir le développement des activités nationales d’Assurances et de Réassurance dans les pays membres.

Elle a également pour objectif de favoriser la croissance des capacités de souscription et de rétention nationales, sous régionales et régionales  et Contribuer au développement économique de la zone CIMA en particulier et de l’Afrique en général. 

Le nouveau directeur général de la CICA-RE prendra fonction le 02 janvier 2021 au siège de ladite Institution sise à Lomé au Togo. 

Signature d’une convention de crédit pour la construction d’un complexe immobilier à Abidjan

Une convention de crédit pour la construction d’un complexe immobilier haut de gamme baptisé « Ivoire Trade Center » situé à Cocody Ambassade, dans l’Est de la capitale économique ivoirienne a été paraphée, mercredi, à Abidjan.C’est la Banque Atlantique Côte d’Ivoire, filiale du Groupe Banque centrale populaire du Maroc qui a procédé à la signature de cette convention de crédit à moyen terme dans le cadre d’un accord de syndication de 16 milliards FCFA en faveur de la société Ivoire Trade Center.

 Selon un communiqué transmis mercredi à APA, ce prêt est destiné au financement d’un complexe immobilier haut de gamme « Ivoire Trade Center » situé à Cocody Ambassade, à proximité d’un Hôtel 5 étoiles de grande renommée.

Ce complexe immobilier comprendra plus de 17 000 m² de surface locative dont 13 000 m² de bureaux, 4 000 m² de commerces et 350 places de parking.

 Le coût total du projet s’élève à 31 361 000 000 FCFA. Le montant de l’opération porte sur 16 400 000 000 FCA et le syndicat comprend deux banques.

 Sur les 16,4 milliards FCFA sollicités pour  le financement de ce projet, a ajouté le texte, la Banque Atlantique a levé 6,4 milliards FCFA.