Attaque contre les casques bleus ivoiriens: le bilan s’alourdit à quatre morts

Le bilan provisoire de trois morts de l’attaque terroriste perpétrée à 95 km au sud de Tombouctou au Mali contre un détachement des casques bleus ivoiriens de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation au Mali ( MINUSMA), s’est alourdit à quatre morts avec le décès du sergent-chef Doumbia Yacouba de l’armée de terre qui a succombé pendant son transfert à l’hôpital.

L’information a été donnée jeudi dans un communiqué par l’Etat-major général des Forces armées de Côte d’Ivoire ( FACI).  « Le sergent-chef Doumbia Yacouba de l’Armée de Terre, blessé au cours de cette attaque, a succombé à ses blessures pendant son transfert à l’hôpital. Le bilan s’établit désormais à quatre casques bleus décédés et trois blessés», a fait savoir le communiqué signé par le chef d’Etat-général des armées, le général de corps d’armée  Lassina Doumbia. 

Mercredi, aux environs de 12h30 ( heure locale et GMT), un détachement de casques bleus ivoiriens engagés au sein de la MINUSMA en mission de reconnaissance, a été l’objet d’une attaque d’un groupe armée terroriste à 95 km environ au Sud de Tombouctou.

Trois casques bleus ivoiriens tués par des terroristes au Mali

Trois casques bleus ivoiriens de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) ont été tués et quatre autres ont été blessés lors d’une attaque terroriste perpétrée mercredi aux environs de 12h30 ( heure locale et GMT) à 95 km environ au sud de Tombouctou (Mali), a annoncé l’Etat-major général des forces armées de Côte d’Ivoire ( FACI) dans un communiqué.

«  Pour l’heure, le bilan fait état de trois (03) casques bleus ivoiriens tués et de quatre (04) autres blessés», rapporte la communiqué signé par le chef d’Etat-major général des armées, le général de corps d’armées Lassina Doumbia.

Selon l’Etat-major des FACI, cette attaque terroriste  a consisté en l’emploi d’engin explosif improvisé (EEI) par les terroristes au contact duquel un des véhicules blindés a explosé, et de tirs directs. 

« Des renforts aériens constitués d’hélicoptères d’attaque et d’aéronefs médicalisés ont été immédiatement déployés sur le terrain en vue de procéder à un ratissage de la zone d’une part, et évacuer les blessés vers les structures médicales, d’autre part », a fait savoir le général Doumbia assurant que l’ennemi a été repoussé.

Dans un autre communiqué du ministère ivoirien de la défense, le premier ministre, ministre de la défense Hamed Bakayoko s’est incliné devant la mémoire de ces soldats ivoiriens tombés au champ d’honneur et a réaffirmé la détermination du gouvernement ivoirien à œuvrer dans le cadre de la MINUSMA à la restauration de la paix et de la stabilité au Mali.

 Les soldats ivoiriens tués lors de cette attaque sont le sergent-chef Bakayoko Adama du 3ème bataillon d’infanterie, le sergent Guiegui Armand du 1er bataillon d’infanterie et le caporal Bamba Moustapha des forces spéciales.

Drogba annonce sa « difficile » séparation d’avec Lalla Diakité, son épouse

L’ex-international ivoirien de football, Didier Drogba, annonce sa « difficile » séparation d’avec Lalla Diakité, son épouse malienne, après 20 ans de vie commune, sur son compte Instagram.

« Je n’ai pas l’habitude de discuter de ma vie privée, mais en raison de spéculations dans les médias, aujourd’hui, je vais confirmer que malheureusement, après 20 ans ensemble Lalla et moi, avons pris la difficile décision de nous séparer l’année dernière », a écrit Drogba.   

Toutefois, l’ancien buteur de Chelsea assure-t-il, « nous demeurons très proches et notre objectif principal a été nos enfants et de les protéger ainsi que la vie privée de la famille », dans ce même post. 

Cette annonce sur son compte Instagram intervient après la publication d’une vidéo sur les réseaux sociaux, mettant en scène Didier Drogba avec une femme sur un lit. L’ex-footballeur a poussé un cri à la suite d’une morsure de cette dernière à l’épaule.

Sur les réseaux sociaux, une version de l’entourage de Drogba explique qu’il s’agit d’une « séquence » extraite d’une publicité qui devrait très prochainement être diffusée dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19. 

Vive polémique autour d’une vidéo intime de Didier Drogba sur la toile

Une vive polémique des internautes s’est emparée mercredi de la toile après la diffusion d’une courte vidéo de l’ex-footballeur international ivoirien Didier Drogba en compagnie d’une jeune dame.

En effet, dans cette vidéo de moins de deux minutes, l’on voit l’ancien capitaine de la sélection ivoirienne de football, couché torse nu sur un lit avec cette jeune dame elle aussi torse nu visiblement, qui le mord sur son épaule.

 « Tu dis à personne. Regarde-moi ça. Elle est positive, elle veut me contaminer en me mordant », a affirmé la star ivoirienne du ballon rond poussant un grand cri avec un brin d’humour. Sur la toile, des internautes se sont offusqués de cette vidéo de l’ex-attaquant vedette de Chelsea dénonçant cette publication alors que d’autres, ses inconditionnels fans, ont volé à son secours, avec des arguments pour sa défense. 

De son côté, Didier Drogba n’a pas à tarder à réagir  sur son compte Instagram.  « Je n’ai pas l’habitude de discuter de ma vie privée. Mais en raison des spéculations dans les médias aujourd’hui, je vais confirmer que malheureusement, après 20 ans ensemble, Lalla (son épouse) et moi, avons pris la décision difficile de nous séparer l’année dernière. Nous demeurons très proches et notre objectif principal a été nos enfants et de les protéger ainsi que la vie privée de la famille », s’est justifié Didier Drogba sur Instagram. 

Cette polémique autour de Didier Drogba intervient dans un contexte de crise à la Fédération ivoirienne de football ( FIF), une institution où il est l’un des candidats déclarés pour l’élection à la présidence. 

Pour résoudre cette crise liée à l’élection à la présidence de la FIF, la Fédération internationale de football association ( FIFA) a décidé de mettre en place un comité de normalisation.

Cacao ivoirien: une « grève illimitée » contre le blocage de la commercialisation annoncée

Trois organisations syndicales de la filière cacao en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, annoncent une « grève illimitée » à partir de lundi pour protester contre le blocage de la commercialisation de leurs produits.

Dans un préavis de grève adressé au ministre de l’Agriculture et du développement rural, ces trois organisations syndicales indiquent être confrontées, depuis le 17 novembre 2020 à un blocage de la commercialisation de leurs produits.

Il s’agit du Syndicat national agricole pour le progrès en Côte d’Ivoire (SYNAPCI), de l’Association nationale des producteurs de café-cacao de Côte d’Ivoire (ANAPROCI) et du Syndicat national des exploitants agricoles de Côte d’Ivoire (SYNEAGRI-CI).

Joint au téléphone, mercredi, Kanga Koffi, le président de l’ANAPROCI, a déclaré que « la grève est maintenue et elle aura bel et bien lieu à partir du lundi 18 janvier 2021 », ajoutant que les gens vont constater comment cela va se mener, sans autres précisions.

Ces trois organisations professionnelles agricoles (OPA) qui clament avoir « interpellé les autorités compétentes », disent « constater que le problème de la commercialisation demeure, pire, elle s’est aggravée et devient préoccupante ».

Elles notent que le prix bord champ, fixé à 1.000 Fcfa/Kg, « n’est pas respecté dans la quasi-totalité des zones de production de café-cacao ». Selon des producteurs, le kilogramme est cédé à 850 Fcfa ou 900 Fcfa.

Le blocage de la commercialisation est notamment dû au fait que les exportateurs ne prennent presque plus le cacao des producteurs, ce qui constitue un énorme préjudice pour eux, dans un contexte marqué par ailleurs par la Covid-19.

Les producteurs regroupés au sein de ces faîtières attendent un soutien du Conseil café-cacao, l’organe de régulation de la filière. Ils souhaitent le paiement des arriérés du report de stock de la campagne 2016-2017, suite à la mévente du café-cacao sur le marché mondial.

En outre, ces trois syndicats dénoncent « un appui clanique de certaines OPA par le Conseil café-cacao en violation des dispositions fixant les règles relatives à la commercialisation du café-cacao et à la régulation de la filière ».

Moussa Koné, président du SYNAPCI, à l’instar des autres leaders syndicaux, reproche aux autorités compétentes « une mauvaise gestion des acquis des producteurs de café-cacao et des fonds alloués à certaines de ces sociétés, à savoir la SIFAC-COOP » et d’autres structures.

La Côte d’Ivoire et le Ghana qui cumulent plus de 60% de la production mondiale de cacao, ont mis en place un mécanisme de Différentiel de revenu décent (DRD) de 400 dollars, visant à relever le revenu des paysans.

Des industriels, des chocolatiers et des négociants ont, selon le Conseil café-cacao, commencé à faire un jeu » et user des « stratégies » pour ne pas payer le Différentiel de revenu décent, un mécanisme visiblement grippé par la pandémie de Covid-19.  

Des producteurs de cacao en Côte d’Ivoire, qui reprochent à des industriels de « contourner » le mécanisme de différentiel de revenu décent, ont menacé début décembre 2020 à Yamoussoukro, de « boycotter » leur programme de durabilité.  

Côte d’Ivoire: suspension de la hausse du prix de l’huile de table raffinée (Ministre)

Le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba a annoncé mardi à Abidjan, la suspension de la hausse du prix de l’huile de table raffinée, une augmentation annoncée début janvier qui avait fait couler beaucoup d’encre et de salive dans le pays.

« A l’issue de ces discussions, nous sommes convenus ce jour de suspendre la hausse de l’huile de table raffiné intervenue en ce mois de janvier 2021 et de geler les prix de la farine de blé», a indiqué M. Diarrassouba au terme d’une rencontre avec les industriels de ces deux filières.

 De façon concrète, a-t-il expliqué, toutes les augmentations qui ont été annoncées à compter du 1er janvier 2021 concernant l’huile de table raffinée sont suspendues. Quant au sac de la farine boulangère de 50 kg, il demeure au prix maximum de 19000 FCFA, a-t-il ajouté.

Poursuivant, M. Diarrassouba a annoncé la mise en place  « dès demain  » de comités techniques composés de toutes les parties pour réfléchir sur des solutions durables envisagées pour chaque filière afin d’atténuer la hausse des cours mondiaux de l’huile de palme et de la farine boulangère tout en permettant aux industriels de pérenniser leurs différentes affaires.

 « Je voudrais appeler les consommateurs et les populations vivant en Côte d’Ivoire au calme et à la sérénité pour que le gouvernement  travaille à protéger leurs intérêts», a exhorté le ministre.

La hausse du cours mondial de l’huile de palme a entraîné en ce début d’année 2021, dans certains pays dont la Côte d’Ivoire, une augmentation des prix de l’huile de table raffinée. Cette hausse avait soulevé le courroux des consommateurs ivoiriens.

Côte d’Ivoire: les guides religieux musulmans s’engagent à promouvoir l’abandon de l’excision

Les guides religieux musulmans en Côte d’Ivoire se sont engagés mardi à promouvoir l’abandon de l’excision, à l’issue d’un atelier de plaidoyer de haut niveau sur les violences faites aux femmes, à Grand-Bassam, cité balnéaire située à 40 Km au Sud-est d’Abidjan.

Cet atelier a réuni notamment des représentants du Conseil supérieur des Imams, des mosquées et des Affaires islamiques en Côte d’Ivoire (COSIM) et de la Ligue islamique des prédicateurs en Côte d’Ivoire (LIPCI).

Du 11 au 12 janvier 2021, ils ont échangé, dans un hôtel de la place, autour du thème « Promotion de l’abandon des violences faites aux femmes, y compris les mutilations génitales féminines en Côte d’Ivoire ». 

L’atelier, organisé par la Fondation Djigui La Grande Espérance avec la Fondation italienne AVSI, a été co-financé par l’Union européenne (UE). Il intervient dans le cadre du Projet d’appui au développement social inclusif par la lutte contre les mutilations génitales féminines dans les régions de la Côte d’Ivoire (Folon, Kabadougou, Bafing, Tonpki, Guemon, Cavally). 

Convaincus que les mutilations génitales féminines ont des conséquences néfastes sur la santé des femmes et des petites filles, les guides religieux musulmans ont dans une « déclaration d’engagement » décidé d’organiser des sessions d’information sur ce fléau.

A l’endroit du COSIM et ses structures rattachées, les leaders religieux envisagent de concevoir et produire des dépliants et boîtes à image comme support de prédication et de sensibilisation sur les questions de santé et de population.

Ils envisagent en outre d’entreprendre des démarches appropriées pour la signature d’un partenariat avec le Centre islamique international d’études et de recherches de l’Université Al Azhar sur les questions de populations. 

Les Imams, les prédicateurs et prédicatrices sont exhortés à sensibiliser les fidèles à travers les sermons, l’animation de débats sur les médias et les réseaux sociaux, ainsi que des sessions de formation des parents sur la communication parents-enfants sur la sexualité.

Pour Cyrille Komguep, chef de projet à AVSI, ce plan d’actions qui prend en compte des recommandations issues d’un séminaire international organisé au Caire, en Égypte, en 2018 sur la question de la population et de la santé, « est déjà un pas assez important ». 

Ce plan d’actions, dira-t-il, devrait être déroulé et chaque participant devra restituer les résolutions au sein de sa communauté. Et ce, en vue d’éradiquer dans le pays l’excision dont « le taux de prévalence au niveau national est (actuellement) de 36,7%.

En Côte d’Ivoire, selon l’Enquête démographique et de santé (EDSCI-. III 2011-2012), le taux de prévalence des mutilations génitales féminines/excision est de 38%. La prévalence est de plus 70% dans le Nord et le Nord-Ouest, de 57% à l’Ouest, de 50% au Centre-Nord, de 21% au Nord-Est, de 20% au Centre-Est et de 13% au Centre du pays.  

La même enquête a par ailleurs révélé que 12% des enfants sont déjà en union avant l’âge de 15 ans et 36% des filles de 18 ans sont déjà mariées. En 2016, l’UNICEF a sorti un rapport indiquant que les régions où les taux de prévalence sont les plus élevés en Côte d’Ivoire sont l’ouest (58%), suivi du sud-ouest (53%) et du nord-ouest (52%).

L’Imam Cissé Djiguiba, qui a participé à l’atelier a exprimé un « satisfecit ressenti » au regard de l’engagement des leaders religieux musulmans,  et surtout des échanges qui ont mis un accent sur « l’élimination totale de l’excision féminine » en Côte d’Ivoire.

« Tant qu’ une seule fille sera menacée dans sa chair et sa conscience », les responsables religieux se battront pour éradiquer ce phénomène, a-t-il lancé, appelant la communauté à une synergie d’actions.

Des imams sont venus de plusieurs localités de la Côte d’Ivoire autour de cette problématique qui s’est tenue avec la facilitation d’un professeur venu de Karthoum pour montrer qu’aujourd’hui des recherches ont évolué aussi bien au niveau théologique, doctrinal que médical. 

Les violences basées sur le genre constituent encore une préoccupation majeure pour les autorités et la société civile ivoiriennes. M. Lassiné Bamba, représentant pays adjoint de la Fondation AVSI a salué l’engagement des guides religieux musulmans et la nécessité de cette démarche inclusive. 

Cofinancé par l’UE pour une durée de 24 mois (de janvier 2019 à décembre 2020), le projet d’appui au développement social inclusif par la lutte contre les Mutilations Génitales Féminines est mis en œuvre dans six régions de la Côte d’Ivoire: le Folon, le Kabadougou, le Bafing, le Tonkpi, le Guemon et le Cavally. 

Au cœur de ces six régions, le projet couvre 10 communes notamment celles de Minignan, d’Odienné, de Touba, de Biankouma, de Danané, de Man, de Bangolo, de Duekoué, de Guiglo et de Toulepleu.

Ce projet s’inscrit dans un contexte global où en dépit des nombreux accords internationaux ratifiés par l’Etat de Côte d’Ivoire, les Mutilations génitales féminines (MGF)/Excision sont encore une réalité en Côte d’Ivoire avec un taux de prévalence de 36,7% au niveau national.

Réflexions pour améliorer le réseau téléphonique dans les frontières ivoiriennes

La Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI) de concert avec plusieurs structures nationales, notamment l’Agence ivoirienne de gestion des fréquences (AIGF), l’Autorité de régulation des télécommunications en Côte d’Ivoire ( ARTCI) et l’Union nationale des entreprises de télécommunications (UNETEL) ont entamé mardi à Abidjan, des réflexions pour améliorer les défaillances du réseau téléphonique dans les zones frontalières ivoiriennes.

Cette réunion de travail qui a vu la participation du ministère ivoirien de la défense et celui de l’intérieur, a été sanctionnée par la mise en place d’un comité stratégique restreint d’experts devant réfléchir d’ici à deux semaines afin d’élaborer un plan stratégique avec des mesures à court, moyen et long terme aux problèmes d’utilisation des fréquences téléphoniques aux frontières terrestres ivoiriennes qui ont une population de plus d’un demi-million d’habitants.

 «Nous avons décidé de nous retrouver dans deux semaines, mais nous avons mis en place un comité stratégique restreint qui va approfondir les axes stratégiques. Et ce comité va nous sortir un plan stratégique avec des mesures à court, moyen et long terme que nous allons porter devant la haute hiérarchie», a dit à la presse à l’issue de cette réunion, Diakalidia Konaté, le secrétaire exécutif de la CNFCI.

Egrenant au-delà de la défaillance du réseau téléphonique, les problèmes des frontières ivoiriennes, M. Konaté a dénoncé une  « une annexion progressive» de certaines localités frontalières ivoiriennes par des pays voisins. Dans un exposé fait au cours de cette réunion proprement dite, le secrétaire exécutif de la CNFCI a relevé  plusieurs autres difficultés des populations frontalières ivoiriennes.

 « Les populations vivant aux frontières ressentent un sentiment d’abandon car elles ont des difficultés pour communiquer avec le reste du pays. Il y a une fragilsation du lien d’appartenance à la patrie… Cela a un impact indéniable sur l’économie dans les frontières  », a-t-il déploré notant également des problèmes sécuritaires dont la menace terroriste.

 Dans une autre présentation, Gertrude Kouassi, la directrice exécutive de l’UNATEL (patronat des entreprises de télécommunications) a justifié la défaillance des réseaux téléphoniques des zones frontalières par plusieurs difficultés des opérateurs de téléphonie mobile dont la menace sécuritaire préoccupante dans ces zones.

 Une situation qui n’incite pas les opérateurs de Télécom à y investir énormément. Toutefois, pour encourager les membres de son organisation à investir davantage dans les zones frontalières, elle a plaidé entre autres, pour le renforcement de la sécurité aux frontières et l’amélioration des infrastructures routières dans ces localités.

 Créée en juillet 2017, la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire ( CNFCI) est une structure étatique en charge de la gestion des frontières terrestres, maritimes et aériennes de la Côte d’Ivoire. Cette institution a pour mission d’assister le gouvernement dans la conception, la définition et la mise en œuvre des politiques et stratégies nationales des frontières.

Média: le journaliste Abou Traoré désigné président de la section ivoirienne de l’UJPLA

Le président de l’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA), Noël Yao, a procédé à la désignation du journaliste Abou Traoré en qualité de président de la section ivoirienne de l’organisation continentale UJPLA.

Nommé, lundi, M. Abou Traoré qui a fait une bonne partie de sa carrière à la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI, service public) devra constituer dans les prochains jours une équipe avec les membres de l’UJPLA Côte d’Ivoire qui servira à exécuter les actions de l’organisation.

Journaliste d’expériences, Abou Traoré, dont le parcours est reconnu par ses pairs dans le secteur de la presse ivoirienne, devra travailler à consolider les objectifs de l’union au plan local.

L’UJPLA, créé en août 2020 à Abidjan par des journalistes africains, a pour but de « défendre la liberté, la sécurité physique, morale, matérielle, sociale,  économique et l’intérêt des journalistes » sur le continent. Elle a pour président l’Ivoirien Noël Yao, élu pour un mandat de six ans.  

Côte d’Ivoire: le dialogue, « seule arme de combat » politique de Bédié

Le diplomate ivoirien, Gnamien Yao, vice-président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), a dit lundi que le dialogue reste pour Henri Konan Bédié, chef de cette formation, la « seule arme de combat » politique pour sortir le pays du « bourbier lié à la démocratie ».

« Bédié dit de vous dire qu’il n’a pas d’autres armes que le dialogue politique », a déclaré le vice-président du Pdci, Gnamien Yao, chargé des Grandes conférences publiques, face à des militants, au siège du Pdci à Abidjan.

Il a soutenu, au cours de cette conférence publique dédiée à la remobilisation des militants, que « le dialogue politique engagé par Henri Konan Bédié est la voie pour sortir de cet énième bourbier lié à la démocratie (en Côte d’Ivoire et), il n’y en a pas d’autres ».

« Tout ce qui reste à faire, c’est de nous mobiliser pour soutenir le président Henri Konan Bédié qui a pour seule arme de combat, le dialogue et enfin et toujours le dialogue », a-t-il lancé, souhaitant plein succès au dialogue politique en cours entre l’opposition et le pouvoir.

Un tête-à-tête entre MM. Bédié et le président réélu, Alassane Ouattara, en novembre 2020, après la farouche bataille autour du scrutin présidentiel, a brisé la glace de méfiance et fait chuter la tension dans le pays. 

« Pour Bédié, la victoire est certaine, pour peu que tous, nous adhérions à l’esprit du dialogue qui permet de bâtir ensemble un compromis qui est loin de signifier la victoire d’un camp sur un autre, mais bien plus, la victoire de tous et de chacun », a-t-il ajouté.

En août 2020, des heurts ont éclaté dans le pays à la suite de protestations de partisans de l’opposition qui estiment que M. Ouattara ne peut briguer un troisième mandat. Le Conseil constitutionnel a tranché insinuant qu’il s’agit de son premier mandat de la llle République.

« Le dialogue ne doit en aucune manière faire bon ménage avec les préalables. Il nous faut faire le cœur nu », a-t-il poursuivi, relevant que pour Bédié, le dialogue est difficile certes, mais est la voie la plus sûre et moins coûteuse pour régler les différends. 

M. Bédié et le chef du Front populaire ivoirien (FPI), Affi Nguessan, se sont abstenus de participer à la présidentielle du 31 octobre 2020. Par la suite l’opposition appellera à la désobéissance civile et mettra en place le Conseil national de transition (CNT).

Le CNT, plus tard va être abandonné, ainsi que la désobéissance civile. M. Gnamien Yao a fait observer que le Pdci, dans la quête du pouvoir d’Etat, « n’est pas un parti politique opportuniste », mais qui est basé sur des valeurs et le dialogue.

Il a rappelé qu’en décembre 93, au Conseil économique et social, Philippe Grégoire Yacé, a demandé qu’il soit créé un Conseil d’Etat dans lequel se trouverait Laurent Gbagbo, Alassane Ouattara et M. Yacé, mais la succession de Houphouët-Boigny s’est faite sans heurts. 

Selon le Grand conférencier du Pdci, Gnamien Yao, le Conseil national de transition (CNT) est « un argument » et une « créativité intellectuelle ». Pour la justice ivoirienne, cet organe visait à se substituer aux institutions de la République. 

M. Yao a insinué tout au long de sa conférence publique que M. Bédié s’est régulièrement inscrit dans l’idéologie où on enseigne qu’en politique la paix se construit par le dialogue et dans le dialogue. 

Signature d’une convention pour digitaliser l’économie agricole en Côte d’Ivoire

Une convention dont l’un des objectifs est de digitaliser l’économie agricole en Côte d’Ivoire a été signée, lundi à Abidjan par la Fédération des sociétés coopératives du vivrier de Côte d’Ivoire ( FENASCOVICI) et une compagnie de téléphonie mobile.

« Nous avons compris très tôt la nécessité de s’engager dans la voie de l’autonomisation de la femme et ce, dans un contexte où elles constituent la cheville ouvrière et le socle des familles. Nous avons décidé de tisser des partenariats solides avec le monde agricole afin de digitaliser l’économie agricole», a expliqué Djibril Ouattara, le directeur général de MTN Côte d’Ivoire.

 Par ailleurs, il a indiqué qu’à travers ce partenariat, sa société va aider cette fédération du secteur du vivrier à automatiser les modes de paiement et permettre aux bénéficiaires de bénéficier de  «services financiers adaptés  ».

En outre, a ajouté M. Ouattara, cette convention permettra aux membres de cette fédération de bénéficier des offres téléphoniques (appels, SMS) adaptées. En retour, Colette Irié Lou, la présidente de la FENASCOVICI a dit sa gratitude à cet opérateur de téléphonie mobile.

 « C’est un mariage qui est scellé. Nous allons honorer cet engagement avec vous », a promis Mme Irié Lou, appelant à une modernisation du secteur du vivrier en Côte d’Ivoire. Créée en 1998, la FENASCOVICI qui regroupe des acteurs  du secteur vivrier en Côte d’Ivoire, revendique environ 400 000 membres.

Affi, libéré et mis sous contrôle judiciaire, se présentera aux législatives à Bongouanou (proche)

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Affi N’guessan, libéré par la justice et mis sous contrôle judiciaire, se présentera aux législatives de mars 2021 à Bongouanou (centre-est), selon son entourage.Joint au téléphone, Me Godé Dagbo, l’un des avocats de M. Affi Nguessan, a fait savoir qu’en dépit des poursuites à son encontre pour atteinte à l’autorité de l’Etat dans le cadre du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, il peut se présenter pour ces joutes électorales.Pour Me Godé Dagbo, le président du FPI, actuellement en liberté conditionnelle, est éligible parce que bénéficiant de la présomption d’innocence et n’a pas été encore été condamné.      M. Affi a remporté le siège de la circonscription de Bongouanou à l’issue des législatives de décembre 2016 avec 59,7% devant le candidat du Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), Assoumou Méa (39,18%).L’ancien Premier ministre ivoirien, Affi Nguessan, fait face à une fronde au sein du FPI, parti fondé par Laurent Gbagbo. Une frange du parti avait refusé de participer aux législatives passées. Mais, pour les prochaines législatives, l’opposition a décidé d’aller en rang serré avec une « stratégie commune ».Le gouvernement a adopté la date du 6 mars 2021 pour la tenue des prochaines législatives afin de respecter les dispositions de la Constitution. L’opposition demande un report de l’élection pour une meilleure organisation du scrutin.

Côte d’Ivoire: l’IGE veut promouvoir un « audit à forte valeur ajoutée »

L’Inspection générale d’Etat (IGE) de Côte d’Ivoire veut promouvoir un « audit à forte valeur ajoutée » avec des prérequis, a déclaré lundi à la presse Alexis Ibo, qui représentait l’inspecteur général d’État à un atelier.

M. Alexis Ibo s’exprimait en marge d’un atelier de formation des auditeurs et managers propriétaires des risques à la conduite d’une mission d’audit interne selon les normes IIA dans cinq ministères. 

L’ambition de l’IGE est de permettre aux auditeurs et managers d’acquérir des compétences pour pouvoir s’exercer à l’accomplissement des missions que suscitent les standards internationaux, grâce à des prérequis qui sont en train d’être mis en place. 

« L’audit qu’ils vont effectuer sera basé sur la quête d’une valeur ajoutée », a insisté M. Alexis Ibo, qui a rappelé qu’une première phase de cette formation a permis d’élaborer la cartographie des risques de cinq ministères.  

L’atelier,  organisé par le Projet d’appui à la gestion économique et financière (PAGEF), vise en outre  que « le système de contrôle soit à la hauteur des attentes du gouvernement au travers de la réforme générale des finances publiques », a-t-il fait observer.  

Le consultant Souleymane Séré, ayant assuré la formation, a soutenu qu’il faut des comités d’audit ministériels de mesure de risques et de contrôle interne avec des acteurs indépendants, ce qui cadre avec la législation qui exige des audits selon les normes internationales.   

L’audit, dira-t-il évalue les contrôles, la gouvernance (décisions, stratégies, supervision) selon le processus de management des risques (associés aux objectifs). Il comprend trois phases, la planification de la mission, la réalisation et la communication.  

La première phase du séminaire de formation des auditeurs et managers prioritaires de risques s’est tenue du 14 au 18 septembre 2020 pour le premier groupe et le second du 21 au 25 septembre 2020.

Vingt directions en raison de quatre par ministère ont pris par à cette formation qui avait pour but la finalisation des matrices de cartographie des risques des cinq ministères. Contrairement à la première phase, la présente session intègre cinq directions en raison d’une direction par ministère.  

Ces cinq ministères sont, le ministère des Affaires étrangères; le ministère de l’Économie numérique et de la poste, le ministère du Commerce et de l’industrie; le ministère de l’Environnement et du développement durable, et le ministère des Mines et de la géologie. 

Le coordonnateur adjoint du PAGEF, Victorien Déré, a indiqué que cette formation devrait permettre d’évaluer « la sincérité des comptes publics » en vue d’une gestion rationnelle dans la gestion des finances publiques. 

Le PAGEF est un projet d’appui institutionnel au gouvernement ivoirien. Il est doté d’un montant total 15,96 milliards Fcfa dont 13,45 milliards Fcfa financés par la Banque africaine de développement (BAD) et 2,51 milliards Fcfa par l’Etat de Côte d’Ivoire. 

Côte d’Ivoire : les victimes s’engagent pour la réconciliation nationale

Le Collectif des victimes des crises en Côte d’Ivoire ( CVCI) s’est engagé dimanche à Abidjan à « adhérer au processus de réconciliation » dans le pays, plaidant pour le respect de leurs « droits fondamentaux ».

« J’appelle  les victimes à la mobilisation et à adhérer au processus de réconciliation. En dépit de tout, nous les victimes voulons aller à la réconciliation, mais à condition de respecter nos droits fondamentaux », a affirmé Issiaka Diaby, le président de cette organisation dans une conférence de presse. 

Cet engagement du CVCI intervient quelques jours après sa rencontre avec le premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko.  Selon M. Diaby, à l’issue de cet entretien, le chef du gouvernement ivoirien  « a répondu favorablement à nos préoccupations et nous a promis que les victimes seront au cœur du processus de réconciliation».

  Poursuivant M. Diaby a dit également l’engagement de son organisation à « agir de façon citoyenne » pour exclure définitivement les va-t-en-guerre de la classe politique ivoirienne qu’il qualifie de  « génération violente ».  « On va se mobiliser pour lutter contre les acteurs de violence en Côte d’Ivoire », a-t-il assuré. 

« Mobilisez-vous,  nous allons nous accaparer le processus de réconciliation  », a insisté M. Diaby auprès des membres de son organisation. Dans la foulée, M. Diaby a réaffirmé l’opposition du CVCI au retour en Côte d’Ivoire de l’ex- président ivoirien Laurent Gbagbo en liberté conditionnelle en Belgique estimant que la procédure à l’encontre de celui-ci est encore pendante devant la Cour pénale internationale ( CPI).  

« M. Gbagbo a le droit le rentrer en Côte d’Ivoire, mais nous aussi avons le droit à la justice », a soutenu M. Diaby.  Les conclusions du dialogue politique entre le gouvernement, l’opposition et la société civile, conduit par le Premier ministre Hamed Bakayoko participent depuis quelques jours à la décrispation de la situation socio-politique du pays.

Retour à Abidjan de l’opposant ivoirien Toikeusse Mabri après deux mois d’exil

Le président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI), Dr Albert Toikeusse Mabri a regagné, Abidjan samedi, après deux mois d’exil suite à la crise post-électorale née de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.Selon une source proche de l’UDPCI, M. Mabri qui est rentré en fin de matinée en compagnie de son épouse par voie aérienne a reçu à sa résidence la direction de son parti.

« Al Hamdoulilah. C’est avec plaisir que mon épouse et moi avons reçu ce matin à notre résidence la direction de l’UDPCI. Ensemble nous relèverons tous les défis », a écrit M. Mabri sur son compte officiel Facebook après cette rencontre.

Le 06 novembre dernier, le procureur de la République, Adou Richard Christophe avait annoncé que MM. Albert Toikeusse Mabri et Pascal Affi N’Guessan, tous deux membres de l’ex-Conseil national de transition (CNT), un organe dit de transition créé par l’opposition ivoirienne, sont  « activement recherchés » dans le cadre d’une enquête ouverte par la justice ivoirienne pour complot contre l’autorité de l’État et l’intégrité du territoire national.

 Depuis lors, M. Mabri est resté introuvable et n’avait pas fait d’apparition publique. Certaines sources l’annonçaient au Ghana, quand d’autres indiquaient qu’il se trouvait en Europe.  

Quant à M. Affi, il a été arrêté dans la nuit du 06 novembre dernier pour atteinte à la sûreté de l’Etat et remis en liberté conditionnelle le 30 décembre dernier.

Les conclusions du dialogue politique entre le gouvernement, l’opposition et la société civile, conduit par le Premier ministre Hamed Bakayoko participent depuis quelques jours à la décrispation de la situation socio-politique du pays.

Niger: l’UJPLA appelle à faire « cesser sans délai » les actions contre Moussa Aksar

L’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA) appelle les autorités nigériennes à faire « cesser sans délai les actions » visant le journaliste Moussa Aksar dans l’affaire de malversation financière au ministère de la Défense, dans un communiqué publié samedi.

« L’UJPLA en appelle à la sérénité des autorités nigériennes et à leur attachement à la liberté de la presse, en faisant cesser sans délai toutes les actions contre Moussa Aksar », rapporte un communiqué de l’organisation, signé depuis Dakar par son porte-parole, Souleymane Thiam. 

Le journaliste nigérien Moussa Aksar, le directeur de publication de « L’Evenement », est reconnu par tous ses pairs sur le continent. Il préside la Cellule Norbert Zongo pour le journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest (CENOZO). 

Pour l’UJPLA, Moussa Aksar qui travaillait dans le cadre d’une enquête mondiale des « FinCEN Files » dont la CENOZO assurait le lead en Afrique, « subit des pressions depuis que son enquête a mis au grand jour des malversations financières au ministère nigérien de la Défense ».   

L’organisation qui suit de très près la situation du journaliste Moussa Aksar, convoqué le vendredi 8 janvier 2021 par la justice nigérienne suite à la plainte d’un citoyen nigérien établi à Bruxelles, assure qu’elle ne saurait rester sans réaction face à cette requête. 

Moussa Aksar est connu pour son engagement contre la mauvaise gouvernance. Pour ce faire, l’UJPLA clame qu’elle ne saurait le laisser être « le bouc émissaire ou la victime vite trouvée dans une situation dont les vrais fautifs sont à rechercher et identifier ailleurs ».    

L’UJPLA  dont l’objet est de « défendre la liberté et la sécurité physique, morale, matérielle, sociale, économique, culturelle, politique, démocratique et les intérêts des journalistes » est dirigée par l’Ivoirien Noël Yao.

Lancement à Abidjan de l’Institut de formation politique Amadou Gon Coulibaly

L’Institut de formation politique Amadou Gon Coulibaly d’Abidjan (IFP- AGC), une école à vocation sous-régionale destinée
à former les futures élites politiques, a été officiellement lancé vendredi à Abidjan en présence du président ivoirien Alassane Ouattara et de plusieurs personnalités, notamment les anciens premiers ministres Jean-Pierre Raffarin ( France), Boubèye Maïga (Mali), Sidya Touré
( Guinée) et l’ex-président malgache Hery Rajaonarimampianina.

Cet Institut qui porte le nom de l’ex-premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly a été créé, selon ses promoteurs, pour perpétuer les valeurs incarnées par celui-ci et contribuer à la formation des jeunes dans le domaine politique ou associatif. De l’avis de Mamadou Touré, le ministre ivoirien de la promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, par ailleurs, président du Conseil d’administration de cet institut, le déficit de connaissance ou d’éducation politique ou associative des jeunes les expose à une instrumentalisation. 

Poursuivant, il a expliqué que l’IFP-AGC développera deux grands types de formation au profit de plusieurs centaines de jeunes par an. La première sous la forme de séminaires, de 192 heures sur six mois, qui s’adressera à de jeunes militants des partis politiques et de la société civile de 16 à 35 ans. Le second type de formation, a expliqué, M. Touré, est destiné au grand public avec des conférences, des colloques…

  « L’Institut de formation politique Amadou Gon Coulibaly sera, à n’en pas douter, un des acteurs majeurs du nouveau modèle social dont notre pays est en train de se doter, fidèle à sa tradition, d’hospitalité, de vivre ensemble et de paix », a soutenu M. Touré.   

« (…) Nous voulons nous aussi relever le défi de la formation des meilleurs élites politiques  pour poursuivre notre œuvre de développement nationale », a dit à son tour, le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République ivoirienne Patrick Achi qui s’exprimait au nom du président ivoirien Alassane Ouattara. 

Par ailleurs, il a rappelé longuement les qualités professionnelles et morales de feu Amadou Gon Coulibaly.  « Amadou Gon se dédiait entièrement à la Côte d’Ivoire. Il était un leader naturel et un combattant politique », a indiqué M. Achi réitérant la gratitude de M. Ouattara aux partenaires internationaux de cet institut de formation politique. 

Avant lui, Jean-Pierre Raffarin, l’ancien premier ministre français a estimé que  « que créer une école, c’est semer de la liberté ».  «Gon Coulibaly reste l’exemple d’un homme d’Etat. Retenons ses directives. Je suis là pour m’engager comme partenaire de cette initiative », a fait savoir M. Raffarin appelant les jeunes à s’éloigner de la violence. 

 « La violence est une impasse. La violence bloque le progrès et crée la misère», a-t-il déploré.  « A travers cet institut, nos jeunes doivent mieux appréhender l’avenir », a ajouté de son côté Hery Rajaonarimampianina , l’ex-président malgache. 

L’ex-premier ivoirien Amadou Gon Coulibaly est décédé le 08 juillet dernier à Abidjan à l’âge de 61 ans alors qu’il était le candidat désigné du Rassemblement des Houphoüetistes pour la démocratie et la paix ( RHDP), le parti d’Alassane Ouattara, à l’élection présidentielle ivoirienne d’octobre 2020.

Normalisation FIF: la FIFA « s’installera d’ici la semaine prochaine » (ministre)

La FIFA « s’installera d’ici la semaine prochaine » à Abidjan dans le cadre de la normalisation de la Fédération ivoirienne de football (FIF), a indiqué jeudi le ministre du Sport, Paulin Danho.

« La FIFA a commencé à s’installer et s’installera dans quelques heures, d’ici la semaine prochaine, pour prendre la gestion au quotidien » de la FIF, a dit M. Paulin Danho, face aux acteurs du secteur du football ivoirien.

Cette rencontre intervient après une audience entre le ministre ivoirien du Sport et le Comité directeur de la Fédération ivoirienne de football, il y a quelques jours. 

Sans ambages, M. Paulin Danho a martelé que cette situation est « regrettable et pénalisante », ironisant que « quand il n’y a pas de fissure dans un mur, le cafard ne peut pas rentrer dans là maison ».  

La FIFA a décidé de mettre sous normalisation la FIF à la suite d’un blocage dans le processus électoral devant instaurer de nouveaux dirigeants de l’organisation. Et ce, après une requête en référé de la FIF auprès du Tribunal arbitral du sport  (TAS). 

Ensuite, la FIF a saisi le Tribunal arbitral du sport pour demander l’annulation de la mesure de la FIFA pour poursuivre le processus électoral controversé.

L’une des conséquences de la normalisation est que le Comité exécutif de la FIF « n’existe plus », a fait savoir M. Danho, précisant que « seulement les élus sont suspendus » mais les agents restent en place.

Le Comité de normalisation a un délai de un an, allant jusqu’au 31 décembre 2021. Le ministre du Sport a souhaité que « malgré tout, cette normalisation soit éphémère et profitable » pour le pays. Surtout, dira-t-il, que cette normalisation soit « efficace pour qu’on ait un retour à la normalité » de la Fédération ivoirienne de football.

Il a fait observer qu’une administration provisoire se met en place. Toutefois, le gouvernement nourrit l’ambition de sortir le secteur du sport de l’informel et en faire une véritable industrie.  

Plus de 200 cas de Covid-19 enregistrés en 24 h en Côte d’Ivoire

La Côte d’Ivoire a enregistré jeudi 210 nouveaux cas de Covid-19 sur 4077 échantillons prélevés, soit 5,2% de cas positifs, 89 guéris et 0 décès, a annoncé le ministère ivoirien de la santé et de l’hygiène publique dans un communiqué.

Depuis quelques temps, l’on note une résurgence de cas de Covid-19 dans le pays. En effet, depuis le début de l’année 2021, la Côte d’Ivoire a enregistré près de 700 nouveaux cas de Covid-19 avec une hausse quotidienne de ces cas.

Selon le ministère de la santé et de l’hygiène publique qui appelle les populations au  respect des mesures-barrières contre cette maladie, 95% des nouveaux cas sont localisés à Abidjan qui demeure l’épicentre de la maladie dans le pays. A ce jour, la Côte d’Ivoire compte 23173 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 22301 personnes guéries, 138 décès et 734 cas actifs.

Des discussions pour intégrer le « chômage partiel » dans le Code du travail ivoirien

Des discussions entre le secteur privé et le gouvernement ivoirien sont en cours en vue d’intégrer le « chômage partiel » dans le Code du travail, a fait savoir jeudi le ministre ivoirien de l’Economie et des finances, Adama Coulibaly, lors d’une rencontre avec des chefs d’entreprise.

M. Adama Coulibaly, le président du Comité technique de concertation Etat/secteur privé, a dans un discours, relevé que « le projet d’ordonnance de révision du Code du travail qui devrait intégrer le chômage partiel est en cours de discussion avec les partenaires sociaux ».

Cette notion de chômage partiel intervient dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19, qui a impacté la trésorerie de certaines entreprises qui se sont trouvées dans l’incapacité d’assurer des charges sociales et d’imposition.

Plusieurs entreprises, au plus fort de la crise sanitaire de Covid-19, ont mis en chômage des employés, souvent sans accompagnement. Ce dispositif vient établir des mesures afin que les travailleurs ne soient pas lésés dans des situations de crise.

Outre ce facteur, le ministre ivoirien de l’Economie et des finances, et le ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo, ont, avec les chefs d’entreprise, fait un examen de la matrice des préoccupations du secteur privé, notamment des PME.

Certaines des préoccupations dans la matrice des PME ont déjà été résolues ou prises en compte dans les dispositions légales et règlementaires en vigueur, ou soit inscrites dans l’agenda de réformes et des mesures des ministères à soumettre au gouvernement, a-t-il assuré.

Il s’agit, entre autres, des dispositifs d’assouplissement du travail tels que la flexibilité et la retraite incitative, des mesures d’incitation à l’embauche telles que les crédits d’impôts, la détaxation des œuvres d’art exonérées de TVA, a-t-il énuméré.

M. Coulibaly a également mentionné l’octroi au secteur privé pharmaceutique des exonérations fiscales et douanières accordées à la Nouvelle pharmacie de la santé publique, dans le cadre de la Couverture maladie universelle (CMU) à travers l’annexe fiscale 2021.

Les avantages au secteur privé ressortent par ailleurs l’instauration de régimes spécifiques aux PME en matière de fiscalité de porte, de fiscalité intérieure et d’investissement ; la facilitation du paiement en ligne des impôts, et l’accès des PME au financement.

Le gouvernement envisage d’accélérer, au profit des PME, la mise en œuvre du Programme Phoenix dont le bilan à mi-parcours d’exécution fait état de 41 mesures sur 50 en cours d’exécution avec pour fait majeur la création et le fonctionnement de l’Agence Côte d’Ivoire PME.

L’agenda des mesures de réformes des départements ministériels ivoiriens portent, entre autres, le projet de l’observatoire des PME prêt à être soumis au gouvernement et les projets de textes sur la réglementation du Télétravail, en cours d’élaboration.

« Nous indiquerons la suite de l’agenda pour la restitution de nos travaux à M. le Premier ministre, président du Conseil de concertation en vue de sa prochaine rencontre avec les PME », a dit le ministre de l’Economie et des finances, Adama Coulibaly.

Covid-19/Fake news: l’OIF octroie un financement au Repprelci

L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), a dans le cadre de la phase 2 de son dispositif de soutien exceptionnel aux structures francophones de vérification des faits mis en place dans le cadre de la pandémie de Covid-19, octroyé une aide financière au Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), la faîtière de la presse numérique, rapporte jeudi une note d’information transmise à APA.

Selon un protocole d' »entente » relatif à l’octroi de cette aide financière de 1,9 million Fcfa (3.000 euros), dans le cadre de la phase 2 du dispositif de soutien exceptionnel aux structures francophones de vérification des faits, ce fonds est également destiné à promouvoir, entre autres, » l’égalité entre les femmes et les hommes » ainsi que les valeurs soutenues par l’OIF.  

Le Repprelci a été sélectionné à l’issue d’un appel à candidatures lancé par l’OIF en novembre 2020 dans ce cadre. La faîtière qui regroupe plus de 80 sites d’information et plus de 500 acteurs, a jusqu’au plus tard le 30 octobre 2021 pour produire les résultats escomptés.

Le président du Repprelci, Lassina Sermé a salué cet appui de l’OIF, promettant que son organisation mettra tout en œuvre pour respecter ses engagements et atteindre les objectifs.

La faîtière a initié depuis le 16 mars 2020 une campagne de sensibilisation et de lutte contre les fake news sur la Covid-19 avec la mise en place de sa plateforme numérique ivoirecheck.com, en direction des médias numériques, des utilisateurs de réseaux sociaux et des blogueurs. Et ce, pour corriger les fausses nouvelles, qui souvent mettent le feu au poudre. 

Les dispositions de la Charte de la Francophonie prévoient que l’OIF qui a pour objectif d’aider à l’instauration et au développement de la démocratie, à la prévention, à la gestion et au règlement des conflits, apporte un soutien à l’Etat de droit et aux droits de l’Homme.  

A travers la campagne de lutte contre la Covid-19, la faîtière des acteurs des médias numériques en Côte d’Ivoire, a joué un rôle de premier plan dans la vérification des informations durant l’élection présidentielle d’octobre 2020.  Ce projet devrait permettre au Repprelci de promouvoir l’égalité homme-femme.

Pour les prochaines législatives ivoiriennes, la loi requiert que les partis politiques donnent l’opportunité aux femmes de briguer ces postes électifs à hauteur de 30%. Le Repprelci trouve ici une matière pour soutenir l’égalité homme-femme.  

Créé en 2006, le Repprelci regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Astou Koné élue présidente de la mutuelle du personnel d’Al-Bayane

La journaliste Astou Koné a été élue jeudi à Abidjan, présidente de la Mutuelle du personnel d’Al-Bayane (MUPA), un Groupe audiovisuel islamique en Côte d’Ivoire, pour un mandat de deux ans en remplacement de Koïta Makalou.

Sur 96 inscrits pour 92 votants, rapporte une note d’information transmise à APA, la nouvelle présidente  a obtenu 38 voix soit 39,5% contre 34 voix pour Diao Daouda (34,5%) et 19 voix (19,7%) pour Abdul Hakim Hoduloye.

Après son élection, Mme Koné a appelé ses confrères à l’union et au travail afin de maintenir le positionnement du Groupe Al-Bayane dans l’espace audiovisuel ivoirien et africain.

 Par ailleurs, elle a exhorté les mutualistes à tout mettre en œuvre pour la consolidation de la fraternité et le renforcement de la cohésion au sein du Groupe pour la réalisation des projets majeurs inscrits au programme de la nouvelle équipe.

La nouvelle présidente de la MUPA devrait être investie la semaine prochaine dans ses nouvelles fonctions.

Le Groupe audiovisuel islamique  Al-Bayane existe depuis le 11 novembre 2001 dans le paysage audiovisuel ivoirien avec d’abord la radio Al-Bayane et ensuite la télévision Al-Bayane qui a démarré ses programmes en mai 2020.

Quant à la Mutuelle du personnel d’Al Bayane ( MUPA), elle a été créée en 2017 avec pour premier président Koïta Makalou qui est l’actuel directeur des programmes de la télévision Al-Bayane.

Le retour de Gbagbo est maintenant une question de semaines (Assoa)

Le retour en Côte d’Ivoire de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, en liberté conditionnelle en Belgique, « est maintenant une question de semaines », a révélé jeudi à Abidjan, Assoa Adou, le secrétaire général du Front populaire ivoirien ( FPI) tendance baptisée Gbagbo ou rien (GOR).

« Gbagbo arrive. Maintenant, son retour est une question de semaines. C’est une très grande victoire. Pour nous, sa présence est absolument nécessaire », a affirmé M. Assoa lors du lancement officiel de 33 missions d’information et de mobilisation de son parti dans toutes les régions de Côte d’Ivoire en vue de préparer ce retour de M. Gbagbo dans le pays et également mobiliser les militants pour les élections législatives du 06 mars prochain.

 Cette annonce du retour imminent de M. Gbagbo en Côte d’Ivoire intervient au lendemain d’une rencontre entre M. Assoa et le premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko avec qui il dit avoir discuté des dispositions pratiques du retour de l’ex-président.

 Selon le secrétaire général du  « FPI- GOR», ces 33 missions qui seront déployées dans le pays jusqu’au 10 janvier prochain, ont un double objectif. Le premier qu’il qualifie de  « nécessité absolue  », est le retour en Côte d’Ivoire de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo. Il s’agira ainsi pour ces délégations de mobiliser les militants de l’intérieur du pays en vue de faire du retour de M. Gbagbo en Côte d’Ivoire une  « cause nationale ».

Poursuivant, il a indiqué que le deuxième objectif assigné à ces missions de son parti, est de mobiliser ses militants pour le scrutin législatif de mars prochain auquel le  «FPI GOR » entend participer.  « Les députés ont un pouvoir très grand. C’est pourquoi il faut qu’on fasse tout pour avoir des députés même dans ces conditions difficiles. Il faut qu’on se batte pour avoir des députés  », a-t-il insisté.

Par ailleurs, M. Assoa dont le parti est membre d’une plateforme politique avec le Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI, ex-allié au pouvoir) a fait savoir que les deux partis PDCI-FPI)  «évoluent vers une campagne commune » pour ces élections législatives à venir.

En outre, il a souligné que les candidatures définitives de son parti seront arrêtées de concert avec son allié, le PDCI.

« Cette campagne que nous allons commencer est très importante. Allons-y aux élections pour gagner la majorité à l’assemblée nationale », a-t-il exhorté. L’élection des députés à l’assemblée nationale de Côte d’Ivoire est prévue le 06 mars prochain. Les candidatures pour cette élection sont reçues par la Commission électorale indépendante ( CEI) sur la période du 04 au 20 janvier 2020.

L’opposition ivoirienne ira aux législatives «en rang serré»

La Coalition des plateformes et partis politiques de l’opposition ivoirienne ira aux élections législatives de mars 2021 « en rang serré » avec une «stratégie commune », a annoncé jeudi son porte-parole, Armand Ouégnin, lors d’une conférence de presse.

« La Coalition des plateformes et partis politiques de l’opposition voudrais vous annoncer aujourd’hui, de façon solennelle, qu’elle participera aux élections législatives de mars 2021 », a déclaré M. Armand Ouégnin, lors d’une conférence de presse à Abidjan.

Elle ira « en rang serré avec une stratégie commune impliquant tous ses acteurs pour faire barrage au projet du Rhdp (pouvoir) qui vise à confisquer tous les pouvoirs », a ajouté M. Ouégnin, président de la plateforme EDS dont le référent politique est Laurent Gbagbo.

M. Armand Ouégnin avait à ses côtés d’autres représentants de partis de l’opposition. Le représentant du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), Niamkey Koffi, a souligné qu’en allant « en bloc », cela permet d’éviter la déperdition.

Le leader du parti politique La nouvelle Côte d’Ivoire, Gnamien Konan, a fait observer qu' »il y aura un seul candidat par siège pour le compte de l’opposition », tout en insistant qu’il n’y aura pas de candidat indépendant chez l’opposition.

M. Niamkey a laissé entendre que « le meilleur par circonscription » sera retenu comme candidat de l’opposition. Et ce, pour maximiser leur chance de victoire;  toutefois cette stratégie devra être peaufinée en vue de trouver un consensus dans la pratique.

Pour le président de La nouvelle Côte d’Ivoire, il n’est pas question que l’opposition concède le pouvoir législatif au Rhdp qui a remporté la présidentielle du 31 octobre 2020. Il estime qu’ils ont « perdu une bataille (électorale), mais pas la guerre ».

« Nous devons gagner pour la Côte d’Ivoire, pour chacun de vous », a lancé M. Niamkey à l’endroit de quelques militants présents, tout en souhaitant que le jeu électoral se fasse dans la transparence.

La Coalition des plateformes et partis de l’opposition souhaite par ailleurs un « report des élections législatives » pour permettre d’asseoir toute l’organisation nécessaire à la tenue du scrutin dans un environnement apaisé.

L’opposition a accepté d’aller à ces joutes électorales à l’issue de la troisième phase du dialogue politique avec le gouvernement et la société civile qui a permis d’édicter des actions pour des législatives inclusives.  

Ouattara à Accra pour la prestation de serment de Nana Akufo-Addo

Le président ivoirien Alassane Ouattara a quitté Abidjan jeudi pour Accra où il participera à la cérémonie solennelle de prestation de serment du président Nana Akufo-Addo, annonce la présidence ivoirienne, précisant que M. Ouattara regagnera Abidjan cet après-midi.

Agé de 76 ans, Nana Akufo-Addo a été réélu le mercredi 9 décembre dernier avec 51,59% des voix à l’issue d’un scrutin très serré face à son rival historique John Mahama, chef de l’opposition arrivé second. M. Mahama a contesté ces résultats.

Côte d’Ivoire: le Conseil des ministres désormais bimensuel

Le Conseil des ministres en Côte d’Ivoire se tiendra désormais de façon bimensuelle, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres.

Ce « réaménagement du travail gouvernemental », d’ailleurs sollicité par le Premier ministre, Hamed Bakayoko, a été « agréé par le président de la République », a précisé M. Sidi Touré, lors d’un point de presse à la présidence.

« Ainsi, désormais, le Conseil des ministres se réalisera de façon bimensuelle», a déclaré M. Sidi Touré, annonçant le prochain Conseil des ministres pour le 20 janvier 2021 et le suivant le 3 février 2021. Jusque-là, ce Conseil des ministres se tenait de façon hebdomadaire.  

Pour « gagner davantage en rigueur et en efficacité », M. Hamed Bakayoko, a expliqué que le gouvernement veut « travailler à réduire les délais de traitement des dossiers, en particulier les passations des marchés, les délais d’ordonnancement et de paiement ».

« Nous devons tout mettre en œuvre pour lever tous les blocages administratifs au dénouement des dossiers (..) Notre réponse aux préoccupations de nos compatriotes doit être rapide, claire, efficace et concrète », a-t-il lancé à l’endroit des ministres.

A cet égard, le Premier ministre a suggéré « la tenue chaque quinzaine d’un Conseil de gouvernement consacré au suivi des dossiers importants en instance, je voudrais dire en souffrance », a-t-il dit, ajoutant que « les travaux de ce Conseil seront présentés en Conseil des ministres pour décision ».

Signature à Abidjan d’un accord pour l’accès au crédit agricole

Le ministère ivoirien de la promotion de la riziculture a signé mercredi à Abidjan un protocole d’accord avec Callivoire, une société qui fournit des solutions agricoles, en vue de faciliter le crédit agricole aux riziculteurs ivoiriens et contribuer in fine à l’autosuffisance en riz de la Côte d’Ivoire avant 2025.

« L’un des problèmes importants de la riziculture, c’était que les agriculteurs n’avaient pas accès au crédit. Aujourd’hui avec les différents accords que nous venons de signer et avec celui d’aujourd’hui, nous avons l’assurance que cette société nous ( les riziculteurs) fera des  crédits pour qu’on paie à la récolte», a dit Gaoussou Touré, le ministre ivoirien de la promotion de la riziculture après la signature de cet accord. 

Par ailleurs, il a indiqué qu’au-delà de l’approvisionnement  en intrants, cette convention permettra également d’encadrer les riziculteurs ivoiriens. 

 « Tout ceci est vraiment bénéfique pour l’ensemble de la chaîne des valeurs y compris les consommateurs. Parce que nous voulons assurer aux consommateurs, du riz local de très bonne qualité », a soutenu M. Touré  ajoutant que  « nous nous employons à faire en sorte que le riz produit en Côte d’Ivoire n’ ai rien à envier aux autres riz». 

Auparavant, il a insisté que le défi de son département ministériel est de passer d’une riziculture traditionnelle à une riziculture moderne. Avant lui, Messotigui Diomandé, le directeur général de Callivoire, a réaffirmé l’engagement de sa société à aider la Côte d’Ivoire à relever le défi de l’autosuffisance en riz et à être l’un des lus grands exportateurs africains de riz.  

« Concrètement pour nous ça va être des investissements de semences en Côte d’Ivoire  avec la formation des  riziculteurs », a poursuivi M. Diomandé, soulignant qu’il s’agira également avec cet accord, de fournir des intrants et des solutions agricoles. 

Poursuivant, il a indiqué que sa société fournira aussi des programmes de formation sur les méthodes de culture intensive de riz et donnera des solutions de traitement post-récoltes  afin d’améliorer la conservation des stocks et réduire les pertes qui représentent actuellement environ 40% de la production. 

En mars dernier, la Côte d’Ivoire a adopté une stratégie nationale de développement de la riziculture ( SNDR) 2020-2030. Cette stratégie vise entre autres comme objectifs, d’assurer l’autosuffisance en riz de bonne qualité avant 2025 et faire de la Côte d’Ivoire l’un des plus grands exportateurs de riz à l’horizon 2030.

Covid-19: la Côte d’Ivoire prévoit une campagne de vaccination mi-février

Le gouvernement ivoirien envisage une campagne de vaccination contre la Covid-19 dès le 15 février 2021 avec 200 000 doses et visant notamment une cible de 100 000 personnes vulnérables, a indiqué mercredi son porte-parole, Sidi Touré, après un Conseil des ministres.

« Le Conseil a instruit le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique ainsi que l’ensemble des ministres concernés à l’effet de prendre toutes les mesures idoines en vue d’acquérir dans un premier temps 200 000 doses de vaccins », a dit M. Sidi Touré.

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, a souligné que cette opération vise « une population cible estimée à 100 000 personnes vulnérables ou exposées afin de démarrer la campagne de vaccination dès le 15 février 2021 ».  

Dans l’optique de renforcer la lutte contre la pandémie de la Covid-19, la Côte d’Ivoire a adhéré au mécanisme de financement Covax de Gavi afin d’accélérer la production et de réserver des vaccins contre la Covid-19

Le pays a, en outre, mis en place une stratégie devant permettre à toutes les franges de la population d’avoir accès à des masques de protection de qualité, notamment des masques lavables certifiés qui devraient être déployés dans les officines de pharmacie.

Les populations pourront avoir accès à ces masques avec « une contribution de 1.000 Fcfa pour un paquet de trois masques par mois et par personnes », a fait savoir le porte-parole du gouvernement, Sidi Touré.

Depuis trois mois, la Côte d’Ivoire enregistre un taux de positivité de Covid-19 inférieur à 5% qui est le seuil en dessous duquel il est permis de déclarer que l’épidémie est sous contrôle. Cependant, ces dernières semaines, le pays connaît une augmentation du nombre de cas de la maladie.

Le ministère de la Santé a enregistré du 29 décembre 2020 au 4 janvier 2021, 624 nouveaux cas positifs avec un taux moyen de positivité de 6,3%, au-dessus de 5%. Et durant cette période, « nous avons déploré 5 décès », a relevé M. Sidi.

Cette tendance à l’augmentation du nombre de cas observés ces derniers jours seraient liés notamment à l’arrivée de vacanciers venant d’Europe, aux rassemblements des fêtes de fin d’année et au non-respect du port de masque et des autres mesures barrières, a-t-il poursuivi.

La Côte d’Ivoire,  à la date du 5 janvier 2021, comptait 22 855 cas confirmés de Covid-19 et 138 décès, soit 0,6%. Le nombre total de guéris s’est établi à 22 153, soit 97% du taux de guérison, tandis que le nombre de cas actifs a atteint 564.

Côte d’Ivoire: le taux des droits d’accise sur le tabac porté à 46%

Le taux des droits d’accise sur le tabac, en Côte d’Ivoire, a connu une augmentation d’un point, portant l’imposition sur les produits du tabac à 46%, au titre de l’annexe fiscale 2021.

« On a un taux de taxe sur le tabac qui sera fixé à 46% à compter de l’entrée en vigueur de l’annexe fiscale 2021″, a indiqué l’experte fiscaliste Annick Kopoin, ajoutant que le relèvement du droit d’accise va passer de 38% à 39% ». Ce taux applicable au tabac sera porté à 46% avec la taxe pour la lutte contre le sida et celle pour le développement du sport.

En réalité, expliquera-t-elle, devant des responsables d’entreprises, au siège du Patronat ivoirien, à Abidjan, qu' »en plus des droits d’accises, il y a des taxes annexes (notamment) une taxe pour la lutte contre le sida et une taxe pour le développement du sport ». 

Avant l’annexe fiscale 2015, le pays avait des taux différenciés en fonction des types de tabac. Mais, à partir de 2015, le gouvernement va instituer « un taux unique de 35% » qui va par la suite connaître un relèvement appliqué au tabac. 

Depuis l’annexe fiscale 2018, le relèvement du taux des droits d’accise sur le tabac est de 1 point. L’annexe fiscale 2021, qui ne va pas déroger à cette règle, va enregistrer un relèvement du droit d’accise de 38% à 39%. 

Ce taux est encore éloigné des normes communautaires de l’Uemoa. En décembre 2017, une directive de l’organisation avait modifié le maximum du taux des droits d’accises que les États membres pouvaient instituer sur le tabac, oscillant entre 50% et 150%.

Le droit d’accise est une taxe sur la consommation appliquée sur les produits considérés comme des produits de luxe. Une directive communautaire prévoit une liste de produits pour lesquels les États peuvent instituer des droits d’accises.

Côte d’Ivoire: « pas de changement de prix du pain » (Haut Patronat boulangerie-pâtisserie)

Le Président du Conseil d’administration du Haut Patronat de la boulangerie et de la pâtisserie de Côte d’Ivoire (HPBP-CI), Amadou Koulibaly, désigné mercredi à Abidjan par « consensus » par ses paires, a assuré qu' »il n’y aura pas de changement de prix ».

Des échos font état d’une hausse du coût de la baguette de pain, mais « ce que je puis dire pour l’heure, cette augmentation annoncée n’est pas réelle. (Et) il n’y aura pas de changement de prix », a déclaré à la presse M. Amadou Koulibaly, le tout premier président du HPBP-CI.

« Le prix du pain reste à 150 Fcfa et lorsqu’il y aura un changement, ce sera à la suite de négociations avec le gouvernement et toutes les parties prenantes », a-t-il ajouté alors que sur les réseaux sociaux l’information enfle sur l’annonce d’une hausse du prix du pain par des acteurs du secteur.

Les meuniers, selon plusieurs sources, envisagent d’augmenter de 1.000 Fcfa le sac de 50 Kg de farine de blé à partir du 15 janvier 2021. Ce qui devrait faire passer le sac de 50 Kg de 19.000 Fcfa à 20.000 Fcfa et partant, les boulangers pourraient répercuter la différence sur la baguette de pain.    

Le président du Haut Patronat de la boulangerie et de la pâtisserie de Côte d’Ivoire, a rassuré qu’il y a un certain nombre de produits qui font l’objet de réglementation et le pain en fait partie. De ce fait, « l’initiative de l’augmentation du prix n’est pas une initiative personnelle ».  

Certes, les meuniers sont tenus de rentabiliser leurs affaires, mais ils sont des « partenaires », a dit M. Amadou Koulibaly, espérant trouver une solution avec ces acteurs chargés d’approvisionner le marché en blé, pour « le bonheur des Ivoiriens ».

Il a admis que « la norme sur le pain date de très longtemps et la farine était à 11.000 Fcfa, mais aujourd’hui, la farine est à 19.000 Fcfa » le sac de 50 Kg, estimant qu' »il est clair que les anciennes normes méritent d’être revisitées ».

« Nous allons saisir les organes pour pouvoir procéder au changement de ces normes », a-t-il poursuivi, tout en faisant savoir que le Haut Patronat de la boulangerie et de la pâtisserie concerne les propriétaires ou gérants libres de boulangeries.

En outre, dira-t-il, le Haut Patronat est « au-dessus de toutes les autres organisations » du secteur et prévoit engager des discussions avec l’ensemble des acteurs pour arriver à un terrain d’entente sur la question de la hausse des cours du blé, principalement importé de l’Europe, où sévit actuellement la Covid-19.

M. Amadou Koulibaly a pour vice-président M. Tio Salifou. Tous deux ont été « élus à l’unanimité » par 21 délégués régionaux pour une durée de 4 ans renouvelable une fois. Le Conseil, au plan statutaire, comprend 32 délégués régionaux, mais seulement 21 délégations régionales ont été pourvues.  

« C’est le travail qui commence maintenant » après l’assise du Haut Patronat de la boulangerie et de la pâtisserie, a lancé M. Koulibaly qui a engagé l’ensemble des acteurs du secteur à prendre en main son destin.