Post-Covid-19 : vers un nouveau partenariat UA-UE

Les dirigeants africains et européens ont appelé à des efforts communs pour faire face aux défis liés à la Covid-19.L’Union africaine (UA) et l’Union européenne (UE) veulent renforcer et approfondir leur coopération dans la lutte contre la pandémie du nouveau coronavirus et de ses conséquences. La vice-présidente de la Commission de l’UA, Monique Nsanzabaganwa, a déclaré, ce lundi 25 octobre à Kigali, que « depuis l’apparition de la Covid-19, le monde tel que nous le connaissons a rapidement changé, avec des conséquences considérables que nous essayons encore de déterminer ».

« Je tiens à souligner l’importance de notre partenariat avec l’Union européenne pour la trajectoire de développement de notre continent, en particulier dans le contexte de la pandémie de Covid-19 », a-t-elle dit, au cours d’un sommet UA-UE.

« En effet, a ajouté Mme Nsanzabaganwa, l’Afrique aura besoin de tout le soutien nécessaire de la part de ses partenaires et alliés les plus proches pour rebondir et mieux avancer après les conséquences néfastes causées par la pandémie de Covid-19 ».

Ainsi, le partenariat UA-UE devrait principalement promouvoir les investissements dans les infrastructures, l’industrie manufacturière et la diversification des exportations, et il devrait soutenir l’Afrique dans la quatrième révolution industrielle.

Au plan politique, la partie africaine demande des solutions structurelles à la question de la migration et de la mobilité, qui est un sujet de discorde dans le partenariat depuis plusieurs années.

L’UA demande l’expansion des voies légales pour la mobilité et la migration de la main-d’œuvre africaine, en particulier dans les secteurs des affaires et de l’éducation. La question des transferts de fonds et des investissements de la diaspora, impactés par la pandémie, reste également une préoccupation majeure.

Covid au Sénégal : réception de 336.000 doses du vaccin Johnson & Johnson

Ce don est « le plus important » reçu d’un seul coup de la part d’un pays, se félicite l’Ambassade des États-Unis au Sénégal.Depuis le début de sa campagne de vaccination, le Sénégal a administré 1.282.393 doses. Les Etats-Unis, tout comme d’autres pays développés, lui ont offert des lots de vaccins. Le dernier en date, réceptionné hier jeudi grâce au mécanisme Covax, porte à 638.000 le nombre de doses fournies par le pays de l’oncle Sam.

Dans un communiqué, parvenu vendredi à APA, l’Ambassade des USA au Sénégal déclare que les vaccins Johnson & Johnson à injection unique ont pour « seul but de sauver des vies ».

Pour lutter contre le nouveau coronavirus, les États-Unis ont pris l’engagement de fournir 1,1 milliard de doses de vaccin au monde. A ce jour, « plus de 192 millions de doses ont été livrées par Washington à plus de 100 pays », souligne le document.

Le pass vaccinal sera invalide si le délai de la 2e et la 3e dose est dépassé (ministre)

Le pass vaccinal, qui devient obligatoire dès ce jeudi au Maroc, sera délivré dès l’injection de la 1ère dose du vaccin anti-Covid. Mais il sera considéré comme invalide si la deuxième dose n’est pas prise après 21 ou 28 jours et la troisième après six mois, a déclaré Khalid Aït Taleb à des médias nationaux.« Le pass vaccinal comprend la première dose et la deuxième, mais il indiquera aussi la troisième », a-t-il expliqué. Cette dernière « doit se faire six mois après la deuxième dose. Si le délai de six mois est dépassé et que la personne concernée ne fait pas la troisième dose, son pass vaccinal ne sera plus valide », a alerté M. Aït Taleb.

Le pass vaccinal représente la fiche descriptive du protocole de vaccination de son détenteur. « C’est un document sanitaire mais aussi une disposition qui intègre l’arsenal des mesures préventives contre la pandémie de nouveau coronavirus », a indiqué le ministre, expliquant que cette mesure de prévention sanitaire doit être déployée dans tous les espaces auxquels les citoyens peuvent accéder. « C’est ainsi qu’on arrivera à se protéger contre le risque d’apparition de foyers épidémiques », a-t-il ajouté.

Reconnaissant l’amélioration de la situation épidémiologique au Maroc, M. Aït Taleb insiste sur l’obligation de maintenir un niveau élevé de vigilance, notamment en prenant en compte la recrudescence des cas covid dans plusieurs autres pays du monde, notamment en Europe. « L’expérience nous a appris que nous devons agir vite et par anticipation », a-t-il insisté. Et d’ajouter que si l’intervalle entre les vagues épidémiques se rétrécit, cela risque d’engendre des niveaux élevés de contaminations..

Covid-19 : le Maroc suspend les vols vers l’Allemagne, les Pays-Bas et le Royaume-Uni

Le Maroc a décidé de suspendre les vols en direction de l’Allemagne, des Pays-Bas et du Royaume-Uni.L’annonce a été faite par l’Office marocain des Aéroports sur son compte Twitter. Les vols seront suspendus à partir de ce mercredi 20 octobre à 23h59 et ce jusqu’à nouvel ordre, ajoute la même source.

Cette décision est justifiée par l’apparition d’un nouveau sous-variant du très contagieux Delta notamment au Royaume Uni.

Confronté à une hausse des contaminations au COVID-19, le gouvernement britannique, a indiqué mardi « surveiller de très près » un nouveau sous-variant se propageant dans le pays, sans qu’il soit établi en l’état s’il est plus contagieux.

Ce variant « AY4.2 » est un sous-variant du très contagieux Delta apparu initialement en Inde et qui avait provoqué une reprise de l’épidémie en fin de printemps et début d’été.

L’émergence de ce nouveau variant malgré la très forte contagiosité du Delta ayant tendance à écarter les nouvelles souches fait craindre une transmissibilité encore plus forte.

Elle survient alors que le Royaume-Uni, qui déplore près de 139.000 morts du Covid-19, se trouve confronté à un nombre croissant de cas positifs, dépassant désormais 40.000 chaque jour, soit un taux d’incidence bien plus élevé que dans le reste de l’Europe.

Maroc : Le pass vaccinal obligatoire dès jeudi

Le gouvernement a décidé d’adopter, à partir de jeudi prochain, une nouvelle approche préventive basée sur le « pass vaccinal » en tant que document agréé par les autorités sanitaires et ce, conformément aux dispositions juridiques relatives à la gestion de l’état d’urgence sanitaire. »Dans le cadre du renforcement du développement positif que connaît la campagne nationale de vaccination, tout en prenant en considération la baisse progressive du nombre d’infections par le coronavirus grâce aux mesures prises par les autorités publiques, et conformément aux recommandations du comité scientifique et technique, le gouvernement a décidé d’adopter, à partir du jeudi 21 octobre, une nouvelle approche préventive, basée sur le pass vaccinal, en tant que document agréé par les autorités sanitaires et ce à travers une série de mesures », indique un communiqué du gouvernement.

Ces mesures, précise-t-il, concernent l’autorisation des personnes à se déplacer entre les préfectures et les provinces, à travers les moyens de transport privés ou publics, à condition de présenter exclusivement le « pass vaccinal », l’adoption de ce « pass » comme document de voyage à l’étranger et l’annulation de l’autorisation de déplacement délivrée par les autorités locales compétentes.

Les fonctionnaires, les employés et les usagers des administrations sont également tenus de fournir le « pass vaccinal » pour accéder aux administrations publiques, semi-publiques et privées, ajoute la même source, indiquant qu’il est nécessaire de présenter ce « pass » pour accéder aussi aux établissements hôteliers et touristiques, aux restaurants, aux cafés, aux espaces fermés, aux commerces, aux salles de sport et hammams.

Tous les responsables des secteurs public et privé se doivent de veiller à l’application saine de toutes ces mesures, sous leur responsabilité juridique directe, poursuit le communiqué.

Rappelant que les autres mesures préventives déjà instaurées restent en vigueur, le gouvernement appelle les non-vaccinés à recevoir leur deux doses de vaccin dans les plus brefs délais et les personnes vaccinées depuis plus de six mois à prendre la troisième dose en vue de renforcer leur immunité.

À ce propos, les citoyens et citoyennes ayant reçu les deux doses du vaccin doivent télécharger le « pass vaccinal » sur le site web dédié à la campagne nationale de vaccination contre la Covid-19 sur le lien « www.liqahcorona.ma ».

Ils peuvent également le demander au niveau des annexes administratives proches de leur lieu de résidence au cas où ils ne parviennent pas à le télécharger dudit site, conclut la même source.

Vaccins anti-Covid: le Sénégal réceptionne de nouvelles doses

Le Portugal vient d’offrir au pays de la Teranga près de trois cent mille doses additionnelles de vaccins contre la pandémie du nouveau coronavirus.La coopération entre Dakar et Lisbonne se renforce. Le Portugal vient en effet d’octroyer au Sénégal, par le biais du mécanisme Covax, 298.700 doses de vaccins AstraZeneca. Le liquide précieux a été réceptionné au dépôt du Programme élargi de vaccination (PEV) à Dakar, en présence du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr et du Secrétaire d’État aux Affaires étrangères et à la Coopération du Portugal, Francisco André, et des partenaires de Covax, telles que l’OMS et l’UNICEF.

Ces nouvelles doses de vaccins arrivent au moment où plusieurs célébrités et des influenceurs africains ont signé et partagé une lettre ouverte appelant les dirigeants des pays riches à honorer leurs promesses de fournir des doses d’urgence pour le continent noir.

Le Portugal rejoint ainsi la liste des pays qui soutiennent l’accès équitable aux vaccins en mobilisant des doses additionnelles pour le Sénégal.

« Le Sénégal est le premier pays, au-delà des partenaires traditionnels de la coopération Portugaise, à recevoir des vaccins du Portugal. Cette livraison de 298.700 doses du vaccin AstraZeneca, dans le cadre de l’initiative Covax, permettra au Sénégal d’avancer sur le processus de vaccination. Il reflète les liens très forts entre nos deux peuples », a déclaré M. Francisco André lors de la cérémonie de réception.

La facilité Covax est un mécanisme de solidarité internationale mis en place au profit des pays à revenu faible et intermédiaire afin de leur assurer un accès équitable aux vaccins pour lutter contre la pandémie de la Covid-19. A travers ce mécanisme, le Sénégal a déjà reçu plusieurs lots de vaccins des États-Unis, de la France, de la Chine, du Royaume-Uni, de la Belgique et maintenant du Portugal.

Cette nouvelle livraison de doses renforcera la disponibilité des vaccins dans le pays et permettra en conséquence d’intensifier les efforts actuels de vaccination. A la date du 17 octobre 2021, quelque 1.279.885 personnes ont été vaccinées au Sénégal.

« Les vaccins nous permettent de nous rassembler, côte à côte – dans les écoles, les communautés et les lieux de culte. Ils sont le meilleur espoir que nous ayons pour mettre fin à la pandémie de Covid-19 » a pour sa part soutenu le Représentant Adjoint de l’UNICEF au Sénégal Georges Gonzales.

En tant que partenaire clé de Covax, l’UNICEF dirige l’achat et la livraison des vaccins, ainsi que la préparation des pays à recevoir les vaccins et endiguer la pandémie.

L’agence onusienne travaille ainsi avec le Gouvernement pour renforcer et préparer les chaînes d’approvisionnement dans le pays, former les agents de santé et renforcer la confiance dans les vaccins en s’engageant avec les communautés et lutter contre la désinformation et d’autres obstacles.

Covid-19 : l’Afrique du Sud veut vacciner les jeunes

L’Afrique du Sud utilise les vaccins unidose de Johnson & Johnson et de Pfizer.Au total, 103 millions de Sud-Africains adultes sont entièrement vaccinés contre la Covid-19. Le pays d’Afrique australe va lancer, mercredi 20 octobre, la vaccination des enfants âgés de 12 à 17 ans dans le cadre de l’intensification de la lutte contre la pandémie, a annoncé ce vendredi le ministre de la Santé, Joe Phaahla.

« Nous sommes maintenant prêts à commencer la vaccination pour ce groupe de jeunes âgés de 12 à 17 ans, en utilisant une dose unique du vaccin Pfizer pour le moment », a ajouté M. Phaahla lors d’un point de presse sur le programme national de vaccination qui a été lancé en février dernier.

Le ministre a expliqué que le Cabinet présidentiel a approuvé cette décision après avoir reçu cette semaine une recommandation du Comité consultatif ministériel sur les vaccins anti-Covid-19.

« Cette recommandation a également été soutenue par les ministres provinciaux de la santé lorsque que nous avons rencontrés mardi dernier lors de notre réunion statutaire du Conseil national de la santé », a-t-il indiqué.

Selon le Directeur général par intérim du ministère de la Santé, Nicholas Crisp, le pays compte six millions de jeunes dans les écoles secondaires.

Afrique/Covid-19: six infections sur sept non détectées (OMS)

Huit pays africains participent à une initiative de dépistage communautaire du nouveau coronavirus.Entre le début de la pandémie jusqu’au 10 octobre dernier, les pays africains ont enregistré plus de 70 millions de tests de la Covid-19, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Dans une nouvelle évaluation, l’agence onusienne montre que seulement 14,2 % des infections dues par la maladie sont détectées sur le continent, ce qui équivaut à une personne infectée sur sept.

Pour inverser cette tendance et freiner la transmission du virus, le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique a annoncé, jeudi 14 octobre, une nouvelle initiative visant à améliorer le dépistage communautaire de la Covid-19 dans huit pays. Le programme vise à fournir des tests de diagnostic rapide à plus de sept millions de personnes au cours de l’année à venir au Burundi, au Congo, en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Mozambique, en République démocratique du Congo, au Sénégal et en Zambie.

Pour son analyse, l’OMS a utilisé le calculateur de la Covid-19 mis au point par l’initiative Resolve to Save Lives, qui évalue les infections en fonction du nombre de cas et de décès notifiés et d’un taux de létalité de l’infection fondé sur des études en population. Il en ressort qu’au 10 octobre 2021, le nombre cumulé de cas d’infection par la Covid-19 était estimé à 59 millions en Afrique, un chiffre sept fois plus élevé que les plus de huit millions de cas officiellement notifiés.

Jusqu’à présent, la détection de la Covid-19 en Afrique a porté essentiellement sur les personnes qui se présentent dans les établissements de santé avec des symptômes, en plus des tests de dépistage réalisés sur les voyageurs internationaux qui arrivent aux points d’entrée ou qui en partent, ce qui entraîne une sous-notification à grande échelle compte tenu du pourcentage élevé de cas asymptomatiques sur le continent.

« Avec un nombre limité de tests, nous continuons d’ignorer la situation réelle qui prévaut dans beaucoup trop de communautés en Afrique. En effet, la majorité des tests de dépistage sont effectués sur des personnes qui présentent des symptômes de la Covid-19, mais les sujets asymptomatiques sont à l’origine d’une grande partie de la transmission de la maladie. Ce que nous voyons pourrait donc n’être que la pointe de l’iceberg », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique au cours d’une conférence de presse virtuelle.

Elle a ajouté que le nombre de tests a augmenté en Afrique, mais cette initiative communautaire propose une approche radicalement nouvelle qui devrait aider à accroître considérablement les taux de détection. « Un nombre accru de tests signifie un isolement rapide des sujets infectés, une diminution de la transmission et un nombre accru de vies sauvées grâce à des actions ciblées », a conclu Dr Matshidiso Moeti.

Pour donner le coup d’envoi de la mise en œuvre de l’initiative de dépistage communautaire, l’OMS a décaissé 1,8 million de dollars qui seront utilisés dans les huit pays concernés.

Cette initiative utilisera une « stratégie d’intervention en anneau » qui a été déployée avec succès pour la première fois lors de l’éradication de la variole au cours de la seconde moitié du 20e siècle afin de vacciner les personnes les plus susceptibles d’être infectées et qui a été reconduite lors des récentes flambées épidémiques de maladie à virus Ebola qui ont sévi en Afrique de l’Ouest et en République démocratique du Congo.

L’approche d’intervention en anneau ciblera les personnes qui vivent à l’intérieur d’un cercle de 100 mètres de rayon autour de chaque nouveau cas confirmé afin d’empêcher la propagation de la maladie.

En outre, chaque ménage situé dans un rayon de 100 mètres recevra des kits d’hygiène comprenant des masques de protection et des flacons de solution hydroalcoolique. Toute personne testée positive sera évaluée sur la gravité de son état afin de déterminer si elle doit recevoir des soins à domicile ou être transférée dans des centres de traitement désignés contre la Covid-19.

Covid-19 en Afrique du Sud : l’état d’urgence prolongé

L’Afrique du Sud a prolongé jusqu’au 15 novembre 2021 l’état d’urgence sanitaire.Selon la ministre de la Gouvernance coopérative et des affaires traditionnelles, Nkosazana Dlamini-Zuma, le gouvernement a approuvé la décision de prolonger l’état d’urgence d’un mois après avoir consulté les parties prenantes concernées, y compris les experts médicaux.

« La prolongation tient compte de la nécessité de continuer à observer toutes les interventions non pharmaceutiques contre le Covid-19, et d’augmenter les vaccinations dans le cadre des mesures d’urgence prises pour atténuer son impact », a déclaré Mme Dlamini-Zuma.

Elle a ajouté que le gouvernement restait déterminé à sauver des vies et à faire en sorte que davantage de personnes soient vaccinées, car c’est le seul moyen de reprendre l’activité économique en toute sécurité et de revenir à une vie normale.

Le président Cyril Ramaphosa a récemment déclaré qu’il aimerait « pouvoir dire que l’état d’urgence est terminé, mais nous sommes guidés par la science. Et la science de la pandémie et le comité consultatif nous déconseillent une réouverture totale ».

Maroc: Les cas positifs de Covid-19 enregistrent une tendance baissière

Les cas positifs de Covid-19 enregistrent une tendance baissière pour la neuvième semaine consécutive dans toutes les régions du Royaume, a annoncé mardi le ministère de la Santé.Présentant le bilan bi-mensuel de la situation épidémiologique (28 septembre/11 octobre), le chef de la division des maladies transmissibles, Abdelkrim Meziane Bellefquih, a précise que les contaminations sont passées de 10.000 cas hebdomadaires, il y a deux semaines, à moins de 4.000 la semaine dernière.

Cette tendance, qui s’est nettement confirmée durant la quinzaine écoulée, est signalée dans toutes les régions du Royaume. Aussi, le taux de reproduction du virus (R0) a continué de reculer pour se situer à 0.8, de même que le taux de positivité qui est passé de 8 à 4,5% durant la même période.

La même tendance a été observée au niveau du nombre de cas actifs, qui sont passés de 17.000 à moins de 7.000 cas en date du lundi 11 octobre, soit une baisse de 60%.

Les cas sévères ou graves ont chuté de 40% avec 692 patients à la même date, contre 1.148 il y a deux semaines. Par conséquent, le taux d’occupation des lits de réanimation Covid-19 est de l’ordre de 12%, contre 21% le 28 septembre.

Le nombre des malades placés sous intubation a connu une baisse significative de 21% durant les deux dernières semaines, tandis que la courbe hebdomadaire des décès a enregistré un net fléchissement pour la septième semaine de suite (118 décès contre 172 décès, soit une baisse de 31,4%).

Par ailleurs, M. Bellefquih a souligné que les cas sévères d’infection à la Covid-19 touchent particulièrement les personnes âgées, les personnes atteintes de maladies graves ou d’obésité ainsi que les femmes enceintes, poursuivant que les contaminations chez les personnes vaccinées interviennent généralement au bout de 6 mois après les injections du vaccin.

Covid-19 : Londres retire 23 pays africains de sa liste rouge

Le Zimbabwe bénéficie de cette décision du gouvernement du Royaume-Uni.Les voyageurs provenant de 54 pays figurant sur la liste rouge britannique dans le cadre de la lutte contre le nouveau coronavirus étaient tenus de rester en quarantaine dans un hôtel agréé à leurs frais pendant dix jours.

Dans un avis publié hier jeudi, le Secrétaire d’Etat britannique aux Transports, Grant Shapps, a annoncé le retrait de 47 destinations de la liste rouge à partir du 11 octobre 2021 « et qu’il ne resterait plus que sept pays et territoires ».

« Les mesures annoncées aujourd’hui marquent la prochaine étape alors que nous continuons à ouvrir les voyages et à assurer la stabilité pour les passagers et l’industrie, tout en restant sur la bonne voie pour garder les voyages ouverts pour de bon », a déclaré Shapps.

Les 23 pays africains retirés de la liste sont l’Angola, le Botswana, le Burundi, le Cap-Vert, la République démocratique du Congo, l’Erythrée, eSwatini, l’Ethiopie, le Lesotho, le Malawi, le Mozambique, la Namibie, le Rwanda, les Seychelles, la Sierra Leone, la Somalie, l’Afrique du Sud, le Soudan, la Tanzanie, la Tunisie, l’Ouganda, la Zambie et le Zimbabwe.

Les autres pays à retirer de la liste rouge sont pour la plupart situés en Asie et en Amérique du Sud. Parmi eux, on peut citer l’Afghanistan, le Brésil, l’Indonésie, le Myanmar, la Thaïlande et l’Uruguay.

Le Maroc s’apprête à injecter une 3ème dose de vaccin anti-Covid

Une troisième dose du vaccin anti covid-19 sera administrée dans le cadre de la campagne nationale de vaccination, a annoncé vendredi le ministère de la Santé. »Suivant les recommandations du comité scientifique national et les recommandations scientifiques internationales, une troisième dose du vaccin anti covid-19 sera administrée dans le cadre de la campagne nationale de vaccination, qui connait depuis son démarrage une dynamique positive et une large interaction des citoyens », affirme un communiqué du ministère.

Les démarches et modalités de vaccination à la troisième dose, ainsi que les catégories ciblées, seront communiquées ultérieurement, explique le ministère.

Vu l’importance de renforcer l’immunité chez l’ensemble des Marocains et étrangers résidant au Maroc et afin qu’ils se protègent eux-mêmes et protègent leurs familles de la contamination, ils sont appelés à adhérer à cette opération, souligne la même source.

Le ministère appelle tout le monde à respecter les consignes des autorités sanitaires publiques et à continuer à observer d’une manière stricte les mesures préventives avant et après la vaccination, afin de contribuer à l’effort national visant à endiguer ce virus au Maroc et à progresser vers l’immunité collective.

La Sierra Leone stoppe la progression de la Covid-19

Le ralentissement de la pandémie est noté en septembre 2021 dans plusieurs régions de ce pays d’Afrique occidentale.Le pourcentage d’infections à la Covid-19 enregistrées mensuellement en Sierra Leone est passé de 1,3% en août à 0,4% en septembre, avec zéro décès en un mois. Ce qui a incité les autorités à alléger plusieurs mesures de restrictions mises en place pour prévenir et combattre le nouveau coronavirus, notamment le couvre-feu et la distanciation physique dans les lieux de culte et les transports publics.

Par ailleurs, l’Afrique a suivi la même tendance mondiale de baisse du nombre d’infections et de décès dus à la Covid-19.

Les infections mensuelles mondiales sont passées de 8,5% en août à 6,9% en septembre. De même, le nombre de décès est passé de 6,2% en août à 5,5% en septembre.

Au 30 septembre 2021, la maladie a infecté plus de 234 millions de personnes et fait près de cinq millions de victimes dans le monde. Le mois d’avril 2021 (9,6%) a enregistré la plus sévère vague de Covid-19, suivi de décembre 2020 (8,6%) et d’août 2021 (8,5%).

Le Maroc allège les mesures de restrictions liées au Covid19

En dépit de l’allègement des mesures de restrictions, les
règles générales d’hygiène et de prévention restent obligatoires au Maroc.Le gouvernement a décidé, ce jeudi, l’allègement des mesures restrictives sanitaires à compter du 1er octobre compte tenu de l’amélioration progressive de la tendance des contaminations au Covid-19 et au vu de la grande amélioration que connait la campagne de vaccination.
Selon un communiqué, ces mesures, prises sur la base des recommandations de la Commission scientifique et technique, portent sur l’interdiction des déplacements nocturnes au niveau national de 23H00 à 05H00, l’autorisation des déplacements des personnes entre les préfectures et provinces, à condition de présenter un Pass vaccinal ou une autorisation administrative de déplacement délivrée par les autorités territoriales compétentes.

Il s’agit également de la fermeture à 23H00 des commerces, restaurants et cafés, à condition de ne pas dépasser 50 pc de leur capacité d’accueil.

Ces mesures limitent à 75% la capacité des transports publics, outre la permission de l’organisation de rassemblements et d’activités dans les espaces ouverts et fermés de moins de 50 personnes, avec l’obligation d’obtenir une autorisation des autorités locales en cas de dépassement de ce nombre.

Les salles de bain et salles de sport sont également autorisées à reprendre leurs activités dans la limite de 50% de leur capacité, outre le maintien de toutes les autres mesures restrictives précédemment décidées dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire.

Pour que la mise en œuvre de ces différentes mesures réussisse, le gouvernement appelle tous les citoyens à poursuivre leur plein engagement et le strict respect de toutes les mesures de restrictions annoncées, notamment la distanciation physique, les règles générales d’hygiène et le port obligatoire du masque de protection, conclut le communiqué.

Covid/Vaccination: quinze pays africains atteignent les 10 %

L’Afrique travaille à rattraper son retard en matière de vaccination contre le nouveau coronavirus.L’objectif mondial consistant à entièrement vacciner 10 % de la population de chaque pays avant le 30 septembre a été fixé en mai par l’Assemblée mondiale de la Santé, l’organe décisionnel suprême de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) chargé de définir les politiques de santé. Près de 90 % des pays à revenu élevé ont déjà atteint cet objectif.

Les Seychelles et Maurice ont entièrement vacciné plus de 60 % de leurs populations et le Maroc a entièrement vacciné 48 % de sa population. La Tunisie, les Comores et Cabo Verde ont entièrement vacciné plus de 20 % de leurs populations. La majorité des pays africains qui ont atteint l’objectif fixé par l’Assemblée mondiale de la Santé ont des populations relativement réduites et 40 % de ces pays sont des petits États insulaires en développement.

Tous ces pays ont bénéficié d’un approvisionnement suffisant en vaccins et nombre d’entre eux ont pu accéder à des doses provenant de sources différentes, en plus des doses reçues par le canal du Covax, la plateforme mondiale visant à garantir un accès équitable aux vaccins. La moitié des 52 pays africains qui ont reçu des doses de vaccins anti-Covid-19 n’ont entièrement vacciné que 2 % ou moins de leurs populations.

« Les données les plus récentes montrent des gains limités, et beaucoup reste à faire pour atteindre l’objectif fixé par l’OMS, à savoir vacciner complètement 40 % de la population avant la fin de cette année. Les expéditions augmentent, mais l’opacité des plans de distribution reste la principale difficulté à surmonter pour que l’Afrique atteigne l’objectif », a souligné le Dr Richard Mihigo, coordonnateur du programme vaccination et développement des vaccins au Bureau régional de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique.

S’exprimait ce jeudi lors d’une conférence de presse virtuelle, il a souligné que neuf pays africains, parmi lesquels l’Afrique du Sud, le Maroc et la Tunisie, avaient déjà atteint l’objectif de 10 % au début du mois de septembre et six autres pays ont atteint l’objectif au cours de ce mois grâce à l’augmentation des livraisons de vaccins.

Vingt-trois millions de doses de vaccins contre la Covid-19 sont arrivées en Afrique en septembre, dix fois plus qu’en juin dernier. Pourtant, seuls 60 millions d’Africains sont entièrement vaccinés et seulement 2 % des plus de six milliards de doses de vaccins administrées dans le monde l’ont été sur le continent.

Le Covax travaille avec les donateurs, d’une part pour déterminer les pays qui sont en mesure d’absorber de grandes quantités de doses de vaccins et de les acheminer, et d’autre part pour renforcer son appui aux pays qui ne disposent pas d’autres sources d’approvisionnement en vaccins.

L’OMS a soutenu 19 pays africains pour qu’ils puissent réaliser des examens de l’action en cours, qui analysent tous les aspects de leurs campagnes de vaccination et font des recommandations d’amélioration. Les examens montrent que l’incertitude autour des livraisons a constitué un obstacle majeur pour de nombreux pays.

Le nombre de cas de Covid-19 en Afrique a diminué de 35 %, passant à un peu plus de 74 000 cas en une semaine à la date du 26 septembre 2021. Près de 1800 décès ont été notifiés dans 34 pays africains sur la même période. Le variant Delta a été répertorié dans 39 pays africains. Le variant Alpha a été détecté dans 45 pays et le variant Bêta est présent dans 40 pays.

« Malgré la baisse du nombre de cas, nous devons rester vigilants et continuer à respecter les mesures de santé publique et de sécurité qui ont fait leurs preuves et dont nous savons qu’elles sauvent des vies, comme le port du masque, le lavage régulier des mains et la distanciation sociale, en particulier dans la mesure où les taux de vaccination restent bas », a déclaré le Dr Mihigo.

L’extrême pauvreté guette 39 millions d’Africains d’ici 2021 (étude)

La Covid-19, les conflits et le changement climatique ont été identifiés comme les facteurs de risque pour les communautés les plus vulnérables lors de la 4e édition du Forum pour la résilience en Afrique.Ouvert mardi dernier, le Forum pour la résilience en Afrique prend fin ce jeudi. L’évènement phare de la Banque africaine de développement (Bad) a réuni par visioconférence les gouvernements, la société civile, le secteur privé et les partenaires internationaux.

Durant les échanges, Amadou Hott, le ministre sénégalais de l’Économie, de la Planification et de la Coopération, a présenté « plusieurs réussites de son pays » dans la voie du développement : « Le Sénégal a adopté un cadre juridique prévoyant des partenariats public-privé souples et sûrs. La crise (de la Covid-19) nous rappelle la nécessité de réagencer nos priorités, de renforcer la protection sociale de nos populations et d’établir un développement plus endogène ».

Akinwumi Adesina, le président de la Bad, « a mis en évidence les travaux entrepris par l’institution en faveur des financements climatiques et de projets verts majeurs, dont le programme d’énergie solaire Desert to Power doté de 20 milliards de dollars pour fournir de l’énergie propre à 250 millions de personnes dans 11 pays du Sahel ».

Dans son allocution, le Nigérian a constaté que « dans toute l’Afrique, les dépenses croissantes en matière de défense et de sécurité prennent de plus en plus la place du financement du développement des services essentiels, tels que l’éducation, la santé, l’eau, l’assainissement et les logements abordables ».

A en croire M. Adesina, ce choix des gouvernants « compromet la résilience nécessaire dans le long terme qui permet de mieux rebondir » alors que « les défis multiformes de cette pandémie, l’insécurité et le changement climatique continuent d’avoir un impact particulièrement fort sur les jeunes hommes, les femmes et les enfants ». 

À l’avenir, a affirmé le président de la Bad, la Banque travaillera en étroite collaboration avec ses pays membres régionaux sur le dossier des obligations indexées sur la sécurité dans le but de traiter les causes profondes de l’insécurité et de protéger les investissements ainsi que les moyens de subsistance.

Pour sa part, Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Union africaine (UA), a soutenu que « la richesse des ressources naturelles et la solidarité historique du continent pourraient jeter les bases de sa résilience » à condition de tirer les enseignements de la crise sanitaire mondiale qui a mis à nu « les vulnérabilités » de l’Afrique qui a plus que jamais besoin d’ « une nouvelle vision ».

A travers le Forum de cette année, la Banque africaine de développement vise la dissémination de sa toute nouvelle stratégie en matière de lutte contre la fragilité et de renforcement de la résilience en Afrique pour la période 2022-2026.

Covid-19/Vaccination : la Mauritanie sur la bonne voie

Nouakchott a atteint l’objectif global fixé pour fin septembre 2021 en vaccinant entièrement 13 % de sa population contre la pandémie du nouveau coronavirus.Les défis étaient énormes. Mais l’objectif a été atteint. La Mauritanie a entièrement vacciné 13 % de sa population contre la Covid-19, soit 569.587 personnes complètement vaccinées. En tout, 1.118.158 doses ont été administrées sur une population totale de 4,27 millions.

La Mauritanie entre ainsi dans le cercle restreint des pays africains (12 au total) ayant atteint le but d’inoculer le liquide précieux à au moins 10 % de sa population.

Ce défi a été surmonté à travers la conduite de trois campagnes de vaccination, le déploiement et la formation d’agents de vaccination par le ministère de la Santé, appuyés par l’OMS, dans les districts (moughattas) du pays.

A cela s’ajoute l’augmentation des points de vaccinations au niveau des centres de santé, des points d’entrée et autres lieux très fréquentés, particulièrement dans les zones à forte densité de population. Cela a permis d’atteindre un rythme de 30.000 de personnes vaccinées par jour en pleine troisième vague.

L’élargissement progressif de la population ciblée au-delà des groupes prioritaires ainsi que l’implication publique de personnalités gouvernementales ont contribué à augmenter la demande en vaccination de la part des Mauritaniens. Le pays a bénéficié de dons d’États à travers le Mécanisme Covax.

De plus, pour répondre aux défis d’approvisionnement ponctuels, un plaidoyer conjoint de la part du ministre de la Santé, Sidi Mohamed Lamine Zehaf et l’OMS a permis d’inscrire la Mauritanie sur la liste des pays prioritaires des livraisons additionnelles à travers Covax pour recevoir les vaccins AstraZeneca pour les personnes en attente d’une deuxième dose.

Jusqu’à présent, la Mauritanie a reçu 1.630.890 doses de vaccins, dont 993.750 du Mécanisme Covax, 108.000 du Fonds africain pour l’acquisition des vaccins (AVAT) des Centres de contrôle des maladies (CDC Afrique), et 637.140 provenant d’accord bilatéraux.

« Je félicite le gouvernement de Mauritanie et ses partenaires pour leur engagement à protéger sa population contre les formes graves de la maladie et du risque de décès », a déclaré le Dr Patrick Kaboré, Représentant de l’OMS en dans ce pays.

Les objectifs mondiaux ont été fixés afin d’atteindre des jalons importants dans le déploiement du vaccin anti-Covid-19 par les pays. Avec 10 % de la population vaccinée, la maladie, les formes graves et les décès seront freinés. Pour 40 %, les populations prioritaires comme les travailleurs de la santé, les personnes âgées et celles présentant des comorbidités seront protégées. Et si 70% de la population est vaccinée, les sociétés et les économies s’ouvriront de nouveau.

Des pénuries de vaccins pénalisantes entre avril et juillet ont provoqué une incertitude et une insécurité d’approvisionnement pour les pays, impactant ainsi sur leur stratégie vaccinale. Des difficultés opérationnelles et une certaine réticence à se faire vacciner font que seulement 50 millions de personnes en Afrique, soit 3,6 % de la population du continent, ont été entièrement vaccinées contre la Covid-19.

Malgré les difficultés, beaucoup de pays ont adopté des stratégies innovantes et flexibles de livraison des vaccins dans le but de vacciner le maximum de personnes.

Covid-19 : près de neuf millions de cas en Afrique

La pandémie du nouveau coronavirus continue sa progression en Afrique.Les cas confirmés de Covid-19 sur le continent africain ont atteint 8.190.601 à la date du jeudi 23 septembre 2021. Le variant Delta est la souche dominante, renseigne le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa/CDC).

L’Afrique du Sud, le Maroc, la Tunisie, l’Éthiopie et la Libye figurent parmi les pays qui comptent le plus de cas sur le continent.

L’Afrique du Sud a enregistré le plus grand nombre de cas de Covid-19 en Afrique avec 2.889.298 cas, tandis que le pays d’Afrique du Nord, le Maroc, a signalé 923.924 cas.

En termes de nombre de cas, l’Afrique australe est la région la plus touchée, suivie par les parties nord et est du continent, tandis que l’Afrique centrale est la région la moins touchée du continent, selon le CDC.

L’agence de santé spécialisée de l’Union africaine indique que le nombre de décès dus à la pandémie sur le continent s’élève à 207.594. À ce jour, quelque 7.552.684 patients sont guéris de la maladie.

Covid-19 : l’Afrique a besoin de sept fois plus d’expéditions de vaccins (OMS)

L’acheminement de vaccins anti-Covid-19 vers l’Afrique doit passer de 20 millions de doses par mois à 150 millions de doses en moyenne sur la même période pour que le continent puisse vacciner 70 % de sa population d’ici septembre 2022, souligne l’OMS.L’Afrique pourra-t-elle atteindre l’objectif de vacciner 70% de sa population ? Pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS), cela est bien possible. Mais à condition que les expéditions actuelles de vaccins contre la pandémie vers le continent noir soient multipliée par sept.

C’est pourquoi, la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti, a déclaré, jeudi, lors d’une conférence de presse virtuelle, que les promesses de dons du liquide précieux doivent être livrées « sans perte de temps.»

« Les actes en disent plus que les paroles et les pays africains ont besoin de dates de livraisons claires pour pouvoir planifier correctement. Nous avons aussi besoin de structures robustes pour nous assurer que toutes les promesses formulées sont tenues », a martelé Dr Moeti.

Si la responsable onusienne insiste sur la nécessité d’accélérer les livraisons, c’est parce que « seul un tiers des vaccins que les pays riches ont promis de partager avec l’Afrique d’ici la fin de 2021 a été reçu. »

Par ailleurs, souligne l’organisme onusien en charge de la santé, le Mécanisme Covax, une plateforme mondiale conçue pour offrir un accès équitable aux vaccins contre la Covid-19, a été contrainte de réduire de 25 % ses livraisons à l’Afrique prévues pour cette année. Cela est dû aux pénuries d’approvisionnement et d’interdiction d’exportations.

En outre, l’OMS s’inquiète d’un regain de la pandémie avec les voyages et les célébrations de fin d’année qui approchent à grand pas. Et sans une vaccination à grande échelle et d’autres mesures de prévention, prévient-elle, « la quatrième vague sur le continent risque d’être la plus brutale de toutes jusqu’à présent. »

A cela s’ajoute, selon l’Organisation mondiale de la santé, le fait que plus le déploiement des vaccins est retardé, plus le risque est grand que des défis supplémentaires émergent, tels que les variants, la réticence à la vaccination, des lacunes opérationnelles et d’autres menaces.

Alors que la troisième vague de COVID-19 en Afrique continue de refluer, 108 000 nouveaux cas ont été signalés et plus de 3000 vies ont été perdues en une semaine à la date du 19 septembre. Il y a désormais près de 8,2 millions de cas de COVID-19 enregistrés sur le continent. Le variant Delta a été identifié dans 38 pays africains. Le variant Alpha a été détecté dans 45 pays et le bêta dans 40.

Covid-19: le Japon et le PNUD appuient la riposte du Nigeria

Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le gouvernement japonais ont remis trois ambulances au Centre nigérian de contrôle des maladies (NCDC) pour lutter contre la pandémie de Covid-19.Les véhicules, qui seront distribués aux États prioritaires présentant des taux d’infection élevés, vont être utilisés pour assurer la prestation efficace de soins de santé et pour mieux préparer le système de santé du pays à répondre aux prochaines crises sanitaires.

L’ambassadeur du Japon, Matsunaga Kazuyoshi, le Directeur général du NCDC, Chikwe Ihekweazu, et le Représentant résident du PNUD au Nigeria, Mohamed Yahya, ont assisté à la cérémonie officielle de remise des ambulances, hier mardi.

La remise des ambulances, précise le NCDC, s’inscrit dans le cadre du projet « Soutenir une réponse inclusive et multisectorielle au Covid-19 », une contribution de 3.394.286 dollars du PNUD/Nigeria et du gouvernement japonais, qui a servi à l’achat de fournitures et d’équipements médicaux pour aider à la réponse sanitaire. Le don permettra aussi l’assistance aux besoins socio-économiques, y compris la rémunération en espèces du travail et le soutien aux petites et moyennes entreprises et le soutien aux évaluations d’impact pour établir des stratégies post Covid-19 au Nigeria.

« La pandémie de Covid-19 nous a montré, dans notre monde interdépendant, que personne n’est en sécurité sans les autres. Votre problème est mon problème. C’est pourquoi le Japon accorde une priorité absolue à l’élargissement et à l’approfondissement de son soutien à la lutte contre le Covid-19. Il en va de même au Nigeria et nous continuerons à coopérer avec les entreprises japonaises, les autres pays donateurs et nos précieux partenaires », a déclaré l’ambassadeur nippon, Matsunaga Kazuyoshi.

Le Directeur général NCDC, Chikwe Ihekweazu a, pour sa part, affirmé que « le succès de notre travail au NCDC dépend de la disponibilité de systèmes fonctionnels pour assurer la sécurité sanitaire aux niveaux national et sous-national ».

« Nous sommes reconnaissants au PNUD et au gouvernement du Japon pour les dons généreux d’ambulances qui soutiennent notre travail. Cette pandémie nous a mis à rude épreuve, mais elle a également permis de clarifier ce que nous devons faire pour assurer notre avenir », a-t-il ajouté.

« Le Covid-19 a exercé une pression insoutenable sur le système de santé au Nigeria. Cela a finalement eu un impact sur les efforts de réponse à travers le pays. Pour s’assurer que personne n’est laissé pour compte, ces véhicules, équipés pour fournir des soins médicaux d’urgence conformément aux normes internationales, se rendront dans les zones sensibles afin de garantir que les communautés atteignent les établissements de santé en toute sécurité et reçoivent une assistance médicale de qualité à temps », a dit Mohamed Yahya, Représentant résident du PNUD au Nigeria.

Il a félicité le gouvernement du Japon pour son rôle actif dans l’aide apportée au gouvernement du Nigéria pour soutenir la réponse contre le Covid-19.

« Nous sommes extrêmement reconnaissants au gouvernement japonais pour sa contribution au système de santé, pour son aide à la reprise du travail et pour l’aide apportée aux personnes vulnérables touchées par cette pandémie », a-t-il conclu.

Sénégal : levée des restrictions d’entrée pour les ressortissants de l’UE

Les citoyens des États membres de l’Union européenne peuvent désormais voyager à destination du Sénégal sans conditions particulières, avec toutefois, l’exigence d’un test PCR négatif de moins de 05 jours.Cette nouvelle disposition abroge et remplace la circulaire no 1215 MTTA/SG du 14 juillet 2020. Celle-ci exigeait des voyageurs européens, de se faire délivrer, par la représentation diplomatique sénégalaise au niveau du pays de départ, une Autorisation spéciale d’embarquer (ASE) ou de justifier d’un motif impérieux pour se rendre au Sénégal.

Après une troisième vague plus virulente que les deux premières, le Sénégal enregistre ces derniers jours une tendance baissière continue, au vu de la situation actuelle de la pandémie de Covid-19.

Le protocole sanitaire en vigueur exige cependant le respect strict des gestes barrières, notamment le port du masque, le lavage des mains et le respect de la distanciation sociale dans les lieux publics.

Covid-19: huit millions de Sud-Africains entièrement vaccinés

L’Afrisue du Sud a atteint ce taux de personnes vaccinées suite aux 154.199 vaccins administrés hier lundi, selon le ministère de la Santé.Ces chiffres signifient que ce pays d’Afrique australe a dépassé la barre des 16 millions de doses de Covid-19 administrées depuis le début du programme de vaccination en février 2021 avec le vaccin à dose unique de Johnson & Johnson et celui à deux doses de Pfizer. 

L’Institut national des maladies transmissibles (NICD) a signalé 1.504 nouveaux cas de Covid-19 et 42 décès dus à la maladie au cours des dernières 24 heures. Cette évolution porte le total cumulé des cas de Covid-19 à 2.884.134 et à 86.216 décès, a indiqué le NICD. 

« La flambée actuelle des infections au Covid-19 semble montrer des signes d’une tendance baissière durable », a poursuivi l’institut de santé publique. 

Les données montrent que 112 patients ont été admis à l’hôpital hier lundi, ce qui porte à 8.474 le nombre de personnes prises en charge actuellement dans les établissements de santé du pays.

Covid-19 : il manque à l’Afrique 470 millions de doses de vaccins

Cette insuffisance de vaccins intervient alors que le continent a franchi cette semaine la barre des huit millions d’infections, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).L’Afrique se retrouve ainsi face à un déficit de presque 500 millions de doses de vaccins à un moment crucial de la lutte contre la pandémie. A ce rythme, elle ne pourra pas atteindre l’objectif mondial fixé pour la fin de l’année, à savoir vacciner entièrement 40 % de sa population, relève un communiqué de l’agence onusienne parvenu vendredi à APA.

Au même moment, l’OMS affirme que le Mécanisme Covax est contraint de réduire ses expéditions de vaccins destinées à l’Afrique d’environ 150 millions de doses. En outre, environ 95 millions de doses supplémentaires devraient être réceptionnées en Afrique, au cours du mois de septembre, par le canal de cette initiative internationale chargée de garantir au monde entier l’accès aux vaccins d’importance vitale contre la pandémie.

Si leur livraison est effective, cela « constituera la plus grosse expédition jamais reçue sur le continent en l’espace d’un mois ». Cependant, malgré la reprise des expéditions, l’Afrique n’a pu vacciner que 50 millions de personnes, soit 3,6 % de sa population, a souligné l’OMS.

« Les interdictions d’exportation et l’accumulation de vaccins entravent l’approvisionnement de l’Afrique en vaccins. Tant que les pays riches s’emploieront à écarter le COVAX du marché, l’Afrique ne pourra pas atteindre ses objectifs de vaccination. Les immenses disparités en matière d’équité d’accès aux vaccins sont loin d’être comblées aussi rapidement qu’il le faut. Il est temps que les pays producteurs de vaccins passent à l’action et aident à protéger les personnes les plus vulnérables », a appelé Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

En outre, le Mécanisme Covax a demandé aux pays qui disposent de stocks suffisants de vaccins de « céder leur place dans la file d’attente pour les livraisons ». « Les fabricants doivent livrer les vaccins au Covax selon des engagements fermes et les pays dont les campagnes de vaccination sont très avancées doivent accroître et accélérer les dons, tout en veillant à ce que les doses soient disponibles en quantités plus importantes et plus prévisibles, avec des durées de conservation plus longues », a-t-il ajouté.

Environ 2 % des près de six milliards de doses administrées dans le monde entier l’ont été en Afrique. L’Union européenne et le Royaume-Uni ont vacciné plus de 60 % de leurs populations et les pays à revenu élevé ont administré 48 fois plus de doses par personne que les pays à faible revenu.

RCA : signature d’un accord de prêt de 15 milliards FCFA

Cette enveloppe octroyée au gouvernement centrafricain servira à renforcer le système sanitaire national et la lutte contre le coronavirus.

 

La Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC), vient d’accorder un prêt de 15 milliards FCFA à la Centrafrique. Cet argent est dédié au renforcement des systèmes sanitaires nationaux ainsi qu’à la lutte contre la pandémie à coronavirus (covid-19). L’accord de prêt a été signé lundi 13 septembre à Brazzaville par le président de la BDEAC, Fortunato-Ofa Mbo Nchama, et le ministre d’Etat chargé de l’économie en République centrafricaine (RCA), Felix Moloua.

Il s’agit avec cette enveloppe de 15 milliards FCFA, d’améliorer l’accès équitable de la population aux services de santé de qualité et à garantir la sécurité sanitaire en situation d’épidémie et post-épidémie.

Selon Fortunato-Ofa Mbo Nchama, président de la BDEAC, cet appui permettra la réhabilitation des structures sanitaires existantes et la construction de nouvelles structures hospitalières afin de couvrir l’immense territoire centrafricain et offrir à la population un accès équitable à une offre sanitaire de qualité.

« Contribuer au renforcement de la prise en charge sanitaire de la population, c’est maintenir en bon état de fonctionnement le principal outil de production de la richesse nationale. Cet accord de prêt, en appui à la RCA, symbolise une relance d’une coopération plus soutenue entre la BDEAC et la Centrafrique. Aujourd’hui, le gouvernement centrafricain peut être rassuré de la disponibilité de sa banque de développement à lui octroyer des ressources aux meilleures conditions financières possibles », a indiqué Fortunato-Ofa Mbo Nchama.

Pour le ministre des Finances et du Budget de la RCA, Hervé Ndoba, ce prêt sera principalement et essentiellement utilisé dans le compte du renforcement des infrastructures sanitaires nationales afin d’améliorer l’accès à une meilleure santé pour l’ensemble de la population. « La République centrafricaine a, pendant plusieurs années, été dans l’incapacité d’investir massivement dans les infrastructures sanitaires compte tenu des nombreuses crises que nous avons connues. Cet appui nous permettra de mieux renforcer notre système sanitaire », a-t-il expliqué.

Maroc : Plus de 20 millions de primo-vaccinés

Le Maroc a franchi, ce lundi, la barre des 20 millions de personnes primo-vaccinées, a annoncé le ministère de la Santé.Ainsi, le nombre de personnes ayant reçu la première dose des vaccins anti-Covid atteint 20.154.375, alors que 16.667.989 ont eu leurs deux doses, selon le bulletin quotidien du ministère.

Aujourd’hui, un total de 917 nouveaux cas d’infection au coronavirus et de 4.451 guérisons a été enregistré au cours des dernières 24 heures, portant le bilan à 905.564 cas de contamination depuis le premier cas signalé au Maroc en mars 2020, tandis que les guérisons sont passées à 862.106, soit un taux de guérison de 95,2%.

Quant aux décès, leur nombre total atteint 13.618 (létalité 1,5%), avec 72 nouveaux cas enregistrés.

Au total, le Maroc compte 29.840 cas actifs, tandis que les cas sévères ou critiques ont atteint 1.764, dont 917 placés sous respiration artificielle. Par ailleurs, le taux d’occupation des lits de réanimation s’établit à 33,7%.

Covid-19 : la Bdeac prête 15 milliards F CFA à la Centrafrique

La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac) veut aider la Centrafrique à renforcer son système sanitaire pour mieux lutter contre le nouveau coronavirus.Depuis le début de la pandémie, la RCA n’a officiellement déploré que 100 décès. Même elle tient tout de même à renforcer ses moyens de riposte. C’est dans ce sens que Félix Moloua, ministre centrafricain de l’Economie, du Plan et de la Coopération internationale et Fortunato Ofa Mbo Nchama, président de la Bdeac, ont procédé ce lundi au siège de la banque à Brazzaville (Congo), à la signature de cet accord de prêt, rapporte un communiqué reçu à APA.

Ce montant « permettra au gouvernement centrafricain de contenir la pandémie, de garantir les conditions de vie de sa population et de renforcer son système sanitaire », détaille le document. Il ajoute que « ce projet vise à améliorer l’accès équitable de la population aux services de santé de qualité et à garantir la sécurité sanitaire en situation d’épidémie et post-épidémie ».

Par ailleurs, sa mise en œuvre « contribuera à appuyer la réhabilitation des infrastructures sanitaires existantes et à construire de nouvelles structures hospitalières afin de couvrir les besoins » dans ce domaine en RCA, un pays en proie aux conflits armés depuis la chute du président François Bozizé.

Covid-19 : assouplissement du confinement en Afrique du Sud

Les restrictions sur les mouvements de personnes et les rassemblements ont été atténuées par le président Cyril Ramaphosa grâce à la baisse constante des contaminations au cours des dernières semaines.Dans une allocution télévisée, dimanche soir, le chef de l’Etat sud-africain, Cyril Ramaphosa, a indiqué que « la semaine dernière, le nombre moyen de nouvelles infections quotidiennes est inférieur de 29 et 48 % à celui des deux semaines précédentes ».

Même si « la troisième vague n’est pas encore terminée », l’Afrique du Sud est passée au niveau 2 de confinement. Les nouvelles mesures entrent en vigueur ce lundi. Le couvre-feu s’étend de 23 heures (21 heures Temps Universel) à 4 heures du matin contre 22 heures et 4 heures auparavant.

Pour les rassemblements publics comme les mariages et les enterrements, un maximum de 250 personnes à l’intérieur et 500 personnes à l’extérieur sont autorisées à y assister. La limite était de 100 personnes. En outre, les établissements non essentiels, à savoir les restaurants, les bars et les salles de sport, devront désormais fermer à 22 heures au lieu de 21 heures. Du lundi au vendredi, la vente d’alcool à emporter est autorisée entre 10 heures et 18 heures.

La Bad finance la relance post-Covid du Botswana

La Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un prêt de 137 millions de dollars US pour soutenir le redressement économique du Botswana après la crise de la Covid-19, a appris APA ce vendredi.Leila Mokadem, la Directrice générale du bureau régional de développement et de prestation de services de la Bad pour l’Afrique australe, a déclaré que les fonds accordés dans le cadre du programme de soutien à la relance économique du Botswana, seraient utilisés pour mettre en œuvre des réformes multisectorielles visant à accroître l’efficacité des dépenses, à créer des emplois et à stimuler une croissance inclusive dans le pays.

Elle a révélé que le programme de soutien à la relance économique du Botswana comporte trois volets, dont le premier est axé sur le renforcement de la mobilisation des ressources intérieures et l’atténuation des risques budgétaires afin d’améliorer les performances macroéconomiques et de créer un espace budgétaire pour les dépenses de protection sociale.

Les autres composantes sont axées sur le soutien à l’agriculture et à l’industrie dirigées par le secteur privé, afin de stimuler la productivité et la valeur ajoutée, et d’accroître les possibilités d’emplois, ainsi que sur l’offre de services de développement commercial aux micros et petites entreprises afin de promouvoir la protection sociale et l’égalité des sexes.

« La Banque africaine de développement apporte son soutien aux réformes visant à renforcer l’agriculture dirigée par le secteur privé et la transformation du secteur industriel », a ajouté Mokadem citée dans un communiqué.

Selon elle, la valeur ajoutée de l’agriculture peut « servir de tremplin pour l’industrialisation et la création d’emplois au Botswana ».

Covid-19 : les variants prolongent la 3e vague en Afrique

Les contaminations connaissent une « très forte tendance à la baisse » mais la circulation active des variants, en particulier Delta, allonge la phase critique de la troisième vague sur le continent noir.La semaine dernière, les infections ont diminué de près d’un quart, soit 23 % d’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). « C’est la plus forte chute en l’espace de huit semaines depuis le pic de juillet », a affirmé, ce vendredi, Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Toutefois, les nombreux variants du virus originel localisés en Afrique sont « préoccupants » pour cette spécialiste en Santé publique. A en croire Matshidiso Moeti, il est essentiel de savoir quels mutants circulent et où.

Car seules les réponses à ces questions permettent, a-t-elle indiqué, d’ « élaborer des opérations de riposte efficaces ». La Botswanaise a informé, en outre, que « c’est la raison pour laquelle, avec SANBI (Institut national sud-africain de bioinformatique), l’OMS en Afrique lance un nouveau Centre régional d’excellence pour la surveillance génomique au Cap ».

Le centre, a précisé Matshidiso Moeti, aidera à développer le séquençage et la bioinformatique sur le continent pour la Covid-19 et d’autres maladies. Selon la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, la troisième vague a démontré que les variants peuvent « contrecarrer les efforts de contrôle de la pandémie ». De ce fait, « les pays doivent intensifier la surveillance parce que sans informations sur les génomes, les variants peuvent se propager sans être détectés ».

Covid-19 : l’Ethiopie confirme la présence du variant Delta

Les cas du variant Delta de la Covid-19 détectés se propagent à un taux beaucoup plus élevé, a annoncé, ce mardi, la ministre de la Santé, Mme Lia Tadesse.S’exprimant lors d’un point de presse, elle a déclaré que le nombre des nouvelles infections au coronavirus a augmenté rapidement et a tué de nombreuses personnes au cours des dernières semaines.

« Le nombre de patients atteints de la Covid-19 dans les unités de soins intensifs a également augmenté à un rythme inquiétant », a ajouté la ministre, exhortant du coup ses compatriotes à respecter les mesures prises pour endiguer la pandémie.

À ce jour, plus de 313.000 personnes ont contracté la maladie en Ethiopie qui a fait 4.700 sont décès.

« Le variant Delta continue de se propager en Afrique, car la couverture vaccinale sur le continent reste faible », a dit pour sa part, John Nkengasong, responsable des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies, à Johannesburg.