Sahara : Qatar, Bahreïn et les Emirats arabes Unis soutiennent l’intervention du Maroc pour sécuriser l’axe routier d’El Guerguarate

Les Etats du Qatar, du Bahreïn et des Emirats Arabes Unis ont exprimé leur soutien à l’intervention des forces armées marocaines pour mettre en place un cordon de sécurité en vue d’assurer le flux des biens et des personnes à travers l’axe routier traversant la zone tampon de Guergarate.

Ainsi, l’Etat des Emirats arabes unis (EEAU) a exprimé sa « solidarité » et son « soutien » au Maroc dans son action visant à « mettre fin à l’incursion illégale (du polisario) dans la zone tampon de Guerguarate reliant le Maroc à la Mauritanie », selon le ministère émirati des Affaires étrangères, cité par l’agence de presse émiratie WAM, ajoutant que cette intervention a pour objectif de sécuriser les flux de marchandises et de personnes entre les deux pays voisins.

Le ministère émirati des affaires étrangères a également exprimé sa condamnation des provocations et pratiques « désespérées » et « inacceptables » qui ont eu lieu depuis le 21 octobre dernier et qui constituent « une violation flagrante des accords conclus et une menace réelle pour la sécurité et la stabilité dans la région ».

Et d’ajouter que l’EEAU renouvelle son soutien « continu » au Maroc dans toutes les mesures qu’il juge nécessaire pour défendre la sécurité de son territoire et de ses citoyens.

Pour sa part, l’État du Qatar a exprimé sa profonde « préoccupation » face à l’obstruction aux mouvements civils et commerciaux au poste-frontière d’El Guerguarate au Sahara et apporté son soutien aux mesures prises par le Royaume du Maroc pour mettre fin au blocage de la circulation civile et commerciale dans la zone tampon de Guerguarate.

Dans ce contexte, l’État du Qatar salue « les efforts du Secrétaire général des Nations Unies pour parvenir à une solution politique au conflit autour du Sahara qui n’a que trop duré », indique le ministère qatari des Affaires étrangères.

Aussi, l’État du Qatar renouvelle sa position ferme sur la résolution des différends par la voie le dialogue, de la diplomatie et des moyens pacifiques, appelant à faire preuve de la plus grande retenue.

De son côté, l’Etat du Bahreïn a exprimé son « soutien » et sa « solidarité » avec le Maroc dans la défense de sa souveraineté, de ses droits, et de la sécurité de son territoire et de ses citoyens dans la zone de Guerguarate, et ce dans le cadre de la souveraineté et de l’unité territoriale du Royaume, et conformément à la légalité internationale.

Le ministère bahreïni des Affaires étrangères a également exprimé sa ferme condamnation des hostilités menées par la milice du « polisario » et de ses dangereuses provocations au passage de Guerguarate au Sahara marocain, lesquelles constituent une « menace sérieuse pour le mouvement civil et commercial, et représentent une violation des accords militaires et une tentative de déstabilisation de la sécurité et de la stabilité dans la région ».

Sahara : le passage El Guerguerate entre le Maroc et la Mauritanie complétement sécurisé (FAR)

Le passage d’El Guerguerat entre le Maroc et la Mauritanie est à présent complètement sécurisé par la mise en place d’un cordon de sécurité par les Forces Armées Royales (FAR).« Conformément aux Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi, Chef Suprême et Chef d’Etat-Major Général des Forces Armées Royales, une opération a été menée le 13 novembre 2020, selon des règles d’engagement claires prescrivant d’éviter tout contact avec les personnes civiles », indique vendredi un communiqué un communiqué de l’Etat-Major Général des FAR.

Au cours de cette opération, la milice armée du polisario a ouvert le feu sur les Forces Armées Royales qui ont pour leur part riposté et obligé les miliciens à prendre la fuite, sans qu’aucun dégât humain ne soit enregistré, précise la même source, soulignant que cette opération fait suite au blocage par les miliciens du polisario de l’axe routier traversant cette zone reliant le Maroc et la Mauritanie.

« Après avoir pris connaissance de l’engagement des Forces Armées Royales, opéré en application des Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi, les miliciens du polisario ont volontairement incendié le camp de tentes qu’ils avaient érigé et pris la fuite à bord de Jeeps et de camions vers l’Est et vers le Sud, sous les yeux des observateurs de la MINURSO”, indique le communiqué.

« Le passage d’El Guerguerat est à présent complètement sécurisé par la mise en place d’un cordon de sécurité, assurant le flux des biens et des personnes à travers le passage entre les deux postes frontaliers », conclut le communiqué.

Ce matin, les forces armées marocaines ont mis en place un cordon de sécurité pour assurer le flux des biens et des personnes à travers l’axe routier traversant la zone tampon de Guergarate.

« Suite au blocage par une soixantaine de personnes encadrées par des miliciens armés du polisario, de l’axe routier traversant la zone tampon de Guerguarate reliant le Royaume du Maroc et la République Islamique de Mauritanie, et l’interdiction du droit de passage, les Forces Armées Royales procèdent à la mise en place d’un cordon de sécurité en vue de sécuriser le flux des biens et des personnes à travers cet axe », a indiqué un communiqué de l’état-major des Forces armées royales (FAR).

« Cette opération non offensive et sans aucune intention belliqueuse se déroule selon des règles d’engagement claires, prescrivant d’éviter tout contact avec des personnes civiles et de ne recourir à l’usage des armes qu’en cas de légitime défense », a précisé le communiqué.

Sahara : L’opération menée par les FAR s’est déroulée de manière « pacifique, sans accrochage ni menace pour la sécurité des civils » (MAE)

L’opération menée par les Forces Armées Royales ce vendredi matin, afin de restaurer la libre-circulation au passage d’El Guergarat, s’est déroulée de manière « pacifique, sans accrochage ni menace pour la sécurité des civils », souligne un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.Cette opération, visant à mettre un terme définitif aux agissements inacceptables du Polisario, intervient après avoir donné toute sa chance à une solution diplomatique à travers les bons offices des Nations Unies, ajoute la même source.

En 2016 et 2017, les contacts entre le Roi Mohammed VI et le Secrétaire Général des Nations Unies, M. Antonio Guterres, avaient permis un premier dénouement. Toutefois, le Polisario a poursuivi ses actes de provocation et d’intrusions illégales dans cette zone.

Après l’intrusion du 21 octobre 2020, et tout en soutenant l’action du Secrétaire Général, le Souverain avait affirmé dans une lettre à M. Guterres: « Le statu quo ne peut plus se prolonger. Si cette situation perdure, le Royaume du Maroc, dans le respect de ses attributions, en vertu de ses responsabilités et en parfaite conformité avec la légalité internationale, se réserve le droit d’agir, au moment et de la manière qu’il jugera nécessaire, afin de sauvegarder le statut de la zone, de rétablir la libre-circulation et de préserver la dignité des Marocains ».

« Le Maroc demeure fermement attaché à la préservation du cessez-le-feu. L’opération menée ce jour par les Forces Armées Royales vise précisément à consolider le cessez-le-feu en empêchant la récurrence de pareils actes graves et inadmissibles qui violent l’accord militaire et menacent la sécurité et la stabilité régionales », fait savoir le ministère.

Mali : un cadre de la mouvance jihadiste neutralisé

Les forces armées françaises ont mis hors d’état de nuire Bah ag Moussa, l’un des principaux adjoints d’Iyad ag Ghali, le leader du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (Gsim).Cible atteinte ! Dans un communiqué, Florence Parly, la ministre française des Armées, renseigne que « cette opération de haut niveau a engagé d’importants moyens de renseignement ainsi qu’un  dispositif d’interception composé d’hélicoptères et de troupes au sol ».

La neutralisation à Ménaka (nord-est) de Bah ag Moussa, « le 10 novembre en fin de journée », porte « un nouveau coup dur » aux mouvances affiliées à Al-Qaïda. Car cette figure du jihadisme dans le Sahel était, précise-t-elle, « le chef militaire du Rassemblement pour la victoire de l’Islam et des musulmans (Rvim) ».

Bah ag Moussa, « chargé de la formation des nouvelles recrues » des jihadistes au Mali, est considéré par la France comme le « responsable de plusieurs attaques contre les forces maliennes et internationales ».

De ce fait, c’est « un succès majeur » dans la lutte contre le terrorisme que la France et ses partenaires mènent dans cette partie de l’Afrique. Partant de là, Florence Parly adresse des félicitations aux « militaires français engagés dans cette opération, ainsi que tous ceux qui y ont contribué en matière de renseignement ».

Poursuivant, la ministre française des Armées réaffirme la détermination de son pays à frapper en plein cœur « ceux qui, au nom de leur idéologie mortifère, s’en prennent aux populations civiles et souhaitent déstabiliser les Etats de la région ».

Dans la zone dite des trois frontières, l’action militaire de la France a permis de diminuer « les capacités (de nuisance) de l’Etat islamique au Grand Sahara », se réjouit Paris. Une dynamique qui devrait se renforcer avec la « montée en puissance » des forces armées sahéliennes. En outre, la France compte sur le soutien de ses alliés internationaux, notamment européens, pour gagner la guerre contre les jihadistes.

Présidentielle ivoirienne: l’émir du Qatar félicite Ouattara pour sa réélection

L’émir de l’Etat du Qatar Cheikh Tamim Bin Hamad Al-Thani a adressé ses « cordiales félicitations» au président ivoirien Alassane Ouattara pour sa réélection pour un nouveau mandat à l’issue de l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier, a-t-on appris vendredi de source officielle.« Au nom du peuple du Qatar et en mon nom propre, je tiens à adresser nos cordiales félicitations à votre excellence à l’occasion de votre réélection à la présidence de la République de Côte d’Ivoire pour un nouveau mandat», indique un message de l’Emir Cheikh Tamim adressé à M. Ouattara et transmis vendredi à APA.

Poursuivant, il a souhaité que le  président ivoirien  continue le développement et le progrès du peuple de Côte d’Ivoire et œuvre pour « une amélioration accrue de la relation bilatérale entre nos deux pays dans les années à venir ».

Le Conseil constitutionnel ivoirien a confirmé lundi dernier la réélection du président ivoirien Alassane Ouattara au premier tour de l’élection présidentielle du 31 octobre dernier avec 94,27% des suffrages contre 1,99% pour son adversaire le candidat indépendant Kouadio Konan Bertin dit KKB.

Sahara : Le polisario fui la zone d’El Guerguerate et incendie ses tentes installées illégalement  

Après l’intervention des Forces Armées Royales marocaines (FAR) pour mettre en place un cordon de sécurité au niveau du poste frontalier d’El Guerguerate au Sahara, le polisario, en pleine débandade, a fui la zone et incendié derrière lui les tentes qu’il avait illégalement installées.Cette opération non offensive a évité tout contact avec des personnes civiles, comme l’a précisé le communiqué de l’Etat-Major des FAR.

Depuis le 20 octobre dernier, le « polisario » mène une action de blocage de la circulation civile et commerciale dans la zone tampon de Guerguerate, un acte illégal en flagrante violation des résolutions du Conseil de Sécurité et des appels du Secrétaire général à préserver la liberté de circulation civile et commerciale à Guerguerate.

Le Maroc fait montre de la plus grande retenue et du plus grand attachement à la légalité internationale, une attitude saluée par la Communauté international, à travers le Conseil de Sécurité de l’ONU.

Cette action de déstabilisation est menée par un groupe de 100 civils étroitement encadrés par des éléments militaires lourdement armés, y compris de véhicules dotés de porte-mitrailleuses et de moyens antiaériens, et s’est accompagnée de multiples provocations à l’égard des Forces armées royales, notamment au niveau du point de passage de la MINURSO situé à Mhairiz le 19 octobre 2020, ainsi que d’actes de destruction de la route reliant le poste-frontalier marocain de Guerguerate au poste-frontière mauritanien PK-55, au vu et au su de la Communauté internationale.

L’implication dans le bloc, de femmes et d’enfants démontre l’étendue de l’endoctrinement des populations civiles dans les camps de Tindouf contre le Maroc, un Etat souverain. Par ailleurs, le déploiement d’armements lourds et onéreux vient démentir le discours de victimisation de l’Algérie et du polisario » au sujet de la situation humanitaire des camps de Tindouf et confirmer ce que le Maroc a toujours expliqué le détournement à grande échelle d’aides humanitaires pour entretenir non seulement le niveau de vie luxueux des dirigeants du « polisario », mais aussi financer l’armement de ce groupe séparatiste dans une région sahélosaharienne hautement instable.

La mise en place de caches d’armes déguisées sous forme de tentes, au nombre de 22, et la présence d’éléments armés du « polisario » dans la zone tampon ne laissent aucun doute quant aux intentions réelles derrière ce blocage. L’ensemble de ces actions illégales est manifestement destiné à déstab.er la paix et la sécurité de la région.

Les multiples tentatives de médiation de la MINURSO ont non seulement échoué, mais ont également donné lieu à des actes gravissimes de menace et d’intimidation à l’endroit du personnel de la Mission.

Le blocage dans la zone tampon de Guerguerate est un acte de défiance flagrant à l’endroit des résolutions du Conseil de Sécurité, instance suprême des Nations Unies chargée du maintien de la paix et de sécurité internationale, qui a exprimé sa préoccupation quant à la présence du « polisario » dans la zone tampon, a exigé qu’il s’abstienne de tout acte susceptible de déstabiliser la situation ou de compromettre la reprise du processus politique, et qu’il se retire immédiatement de la zone tampon.

Il s’agit également d’un acte de mépris ouvert envers le Secrétaire général de l’ONU, qui a lancé trois appels pour la préservation de la liberté de circulation civile et commerciale à Guerguerate, dont le dernier en date fût réitéré le 21 octobre 2020.

Zimbabwe : Mnangagwa nie toute implication dans les scandales du secteur minier

Le président zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa, déclare n’avoir rien à voir avec le chaos qui secoue le secteur minier du pays, suite à des allégations selon lesquelles des proches de la Première famille seraient les piliers d’un système de contrebande et d’accaparement de mines.Dans une déclaration publiée jeudi soir, le porte-parole de Mnangagwa, George Charamba, a réprimandé les médias pour avoir prétendument colporté des « allégations malveillantes » liant le dirigeant zimbabwéen à un racket dans la contrebande de minerais hors du pays, ainsi que des conflits sur la propriété contestée des mines.

Charamba a rejeté un article dans l’édition de jeudi du NewsDay (privé) qui affirmait que l’un des neveux du président, Tarirai David Mnangagwa, était impliqué dans un différend sur la propriété d’une mine d’or.

 » Le Bureau et le Cabinet du Président continuent de suivre avec consternation ce qui constitue clairement une campagne médiatique soutenue par NewsDay et d’autres médias en ligne, contre Son Excellence le Président Mnangagwa, la Première Dame, Auxillia Mnangagwa et les enfants de la Première famille accusés dans des crimes et conflits présumés dans le secteur minier », a déclaré Charamba.

Il a exigé que les médias clarifient les faits avant de se précipiter pour publier les articles, en particulier en ce qui concerne les allégations selon lesquelles certaines personnes éminentes liées à la ZANU PF (parti au pouvoir) ont été accusées d’utiliser les noms de la Première famille pour échapper à l’arrestation.

« En outre, le Bureau exhorte les médias à s’abstenir de publier de telles allégations malveillantes qui sont désormais devenues une norme, tout à fait contraire aux normes et aux diktats du journalisme professionnel », a déclaré le responsable.

Les noms de membres de la Première famille sont apparus dans un certain nombre d’affaires très médiatisées de transactions illégales dans le secteur minier.

Dans une affaire récente concernant une tentative de contrebande d’or par l’ancienne Directrice générale de la Zimbabwe Football Association, Henrietta Rushwaya, l’une de ses complices a déclaré à la police que l’or appartenait à la femme de Mnangagwa.

La Première dame a cependant nié de telles allégations.

Sahara : Les forces armées marocaines sécurisent le flux des biens et des personnes à travers l’axe routier traversant Guergarate

Les forces armées marocaines ont mis en place un cordon de sécurité pour assurer le flux des biens et des personnes à travers l’axe routier traversant la zone tampon de Guergarate.« Suite au blocage par une soixantaine de personnes encadrées par des miliciens armés du polisario, de l’axe routier traversant la zone tampon de Guerguarate reliant le Royaume du Maroc et la République Islamique de Mauritanie, et l’interdiction du droit de passage, les Forces Armées Royales procèdent à la mise en place d’un cordon de sécurité en vue de sécuriser le flux des biens et des personnes à travers cet axe », indique un communiqué de l’état-major des Forces armées royales (FAR).

« Cette opération non offensive et sans aucune intention belliqueuse se déroule selon des règles d’engagement claires, prescrivant d’éviter tout contact avec des personnes civiles et de ne recourir à l’usage des armes qu’en cas de légitime défense », indique le communiqué.

Peu avant un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères a indiqué que face aux provocations graves et inacceptables auxquelles se sont adonnées les milices du « polisario » dans la zone tampon de Guergarate au Sahara marocain, « le Maroc a décidé d’agir, dans le respect de ses attributions, en vertu de ses devoirs et en parfaite conformité avec la légalité internationale ».

Réunion de haut niveau Maroc-Espagne le 17 décembre prochain à Rabat

Le chef de gouvernement marocain, Saad Eddine El Otmani s’est entretenu, jeudi, au téléphone avec son homologue espagnol Pedro Sanchez, au cours duquel les deux parties ont discuté de la préparation de la 12e réunion de haut niveau maroco-espagnole, prévue le 17 décembre prochain à Rabat, a annoncé la primature.Cette réunion de haut niveau, qui se tient dans ces conditions épidémiologiques difficiles et inquiétantes en raison de l’épidémie de la COVID-19, vise à renforcer et développer les relations bilatérales distinguées entre les deux pays, a ajouté la même source.

Les deux parties tiennent à organiser cette rencontre, malgré les circonstances de la pandémie, et ce en raison de son importance et compte tenu des résultats escomptés pour les deux pays, souligne-t-on.

La réunion de haut niveau Maroc-Espagne devrait contribuer à insuffler une forte impulsion aux accords signés entre les deux pays tout en donnant la priorité à la coopération économique bilatérale, notamment pour surmonter les répercussions économiques du coronavirus.

Elle sera également l’occasion de renforcer la coopération dans les domaines de l’industrie, du commerce, de la santé et de l’énergie, et pour faire face aux défis sécuritaires.

L’appel téléphonique a également été l’occasion de saluer la qualité des relations et de la coopération entre les deux pays voisins, et de confirmer le consensus entre les deux parties, marocaine et espagnole, sur les visions et orientations, et sur les priorités de la prochaine réunion de haut niveau, conclut la même source.

Jerry Rawlings, une icône politique africaine

Sur le continent noir, la mémoire de l’ancien président de la République du Ghana est unanimement saluée par la classe politique et les gouvernés.Dans l’histoire contemporaine de l’Afrique, Jerry Rawlings, tout comme Nelson Mandela ou Thomas Sankara, a laissé une empreinte indélébile sur les coeurs. Son action politique pour un Ghana démocratique et débarrassé du népotisme le place au tout premier rang des personnalités les plus respectées.

Selon le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, les « qualités exceptionnelles » de ce dirigeant hors-norme manqueront au continent. Car dans la forêt africaine, note l’ambassade des États-Unis d’Amérique au Ghana, « un grand arbre est tombé ».

L’opposant guinéen, Cellou Dalein Diallo, qui a eu un tête-à-tête en septembre dernier avec l’ex-président, retient « qu’il est resté profondément attaché à l’ancrage de la démocratie et de l’Etat de droit en Afrique ».

Sans l’ombre d’un doute, Jerry Rawlings était « un chantre de la bonne gouvernance » pour Mahamadou Issoufou, le président du Niger. Une vertu qui a permis à ce « patriote » de remettre son pays « sur le chemin de la croissance », d’après le chef de l’État burkinabè. Avec sa disparition, regrette Roch Marc Christian Kaboré, l’Afrique perd un panafricaniste et le Ghana un homme de conviction.

C’est la raison pour laquelle Akinwumi Adesina, le président de la Banque africaine de développement (Bad), témoigne que le défunt « a travaillé sans relâche et avec passion pour l’Afrique ».

Jerry Rawlings est né le 22 juin à Accra, la capitale du Ghana, d’un mariage mixte entre un Écossais et une autochtone. Après avoir mené deux putschs et dirigé le pays pendant plusieurs années, le capitaine d’aviation se retire de la scène politique au début de ce millénaire. Mais avant de tirer sa révérence, il élabore une Constitution qui limite à deux mandats successifs la fonction présidentielle.

Guergarate : Face aux provocations du polisario, le Maroc a décidé d’agir (MAE)

Face aux provocations graves et inacceptables auxquelles se sont adonnées les milices du « polisario » dans la zone tampon de Guergarate au Sahara marocain, « le Maroc a décidé d’agir, dans le respect de ses attributions, en vertu de ses devoirs et en parfaite conformité avec la légalité internationale », a indiqué vendredi un communiqué du ministère des Affaires étrangères.Après s’être astreint à la plus grande retenue, face aux provocations des milices du « polisario », « le Royaume du Maroc n’a eu d’autre choix que d’assumer ses responsabilités afin de mettre un terme à la situation de blocage générée par ces agissements et restaurer la libre circulation civile et commerciale », a souligné le ministère dans un communiqué.

Le « polisario » et ses milices, qui se sont introduits dans la zone depuis le 21 octobre 2020, y ont mené des actes de banditisme, bloqué la circulation des personnes et des biens sur cet axe routier et harcelé continuellement les Observateurs militaires de la Minurso, rappelle le ministère, relevant que ces agissements documentés constituent de véritables actes prémédités de déstabilisation qui altèrent le statut de la zone, violent les accords militaires et représentent une menace réelle à la pérennité du cessez-le-feu.

Ces actes sapent les chances de toute relance du processus politique souhaitée par la Communauté internationale, a martelé le ministère, notant que depuis 2016, le « polisario » a multiplié ces agissements dangereux et intolérables dans cette zone tampon, en violation des accords militaires, au mépris des rappels à l’ordre lancés par le Secrétaire Général de l’ONU et en transgression des résolutions du Conseil de Sécurité, notamment 2414 et 2440, qui ont enjoint au « polisario » de mettre fin à ces actes déstabilisateurs.

Le Maroc avait immédiatement alerté et régulièrement informé de ces développements gravissimes, le Secrétaire Général de l’ONU et les hauts responsables onusiens, a poursuivi la même source, soulignant que le Maroc avait également pris à témoin les membres du Conseil de Sécurité et la Minurso, ainsi que plusieurs États voisins.

Et d’ajouter que le Royaume du Maroc a accordé tout le temps nécessaire aux bons offices du Secrétaire Général des Nations Unies et de la Minurso, afin d’amener le « polisario » à cesser ses actions déstabilisatrices et quitter la zone tampon de Guergerate.

Cependant, les appels de la Minurso et du Secrétaire Général de l’ONU, ainsi que les interventions de plusieurs membres du Conseil de Sécurité sont malheureusement restés vains, a déploré le ministère, soulignant que « le Maroc a donc décidé d’agir, dans le respect de ses attributions, en vertu de ses devoirs et en parfaite conformité avec la légalité internationale ».

Le « polisario » en assume, seul, l’entière responsabilité et les pleines conséquences, a conclu le ministère.

La réaction de Macky Sall à l’islamophobie alimente la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, ce vendredi à APA, traitent principalement de la sortie du président Macky Sall, hier à Paris (France), sur les discours islamophobes.« Le président Macky Sall au Forum de Paris sur la paix-Il faut accepter nos différences », titre le quotidien national Le Soleil.

Ce journal informe que le Chef de l’Etat a appelé, hier, au cours d’un panel à l’Elysée dans le cadre du Forum de Paris sur la paix, au respect des différences et des valeurs de chaque peuple, pour un meilleur vivre ensemble.

« Il faut que nous acceptions les différences pour aller ensemble vers ce que nous voulons bâtir en commun », a notamment dit Macky Sall dans des propos rapportés par Le Soleil.

« Discours islamophobe du président français-Macky Sall fait la leçon à Macron », titre de son côté L’As, estimant que le Chef de l’Etat de la France était sans doute mal à l’aise lors de la prise de parole de Macky Sall lors de ce forum.

Titrant sur « la réponse de Macky à Macron », Vox Populi note que le président sénégalais réagit depuis Paris au discours islamophobe de la France.

Dans ce journal, Macky Sall affirme : « Nous n’avons pas forcément les mêmes valeurs, mais on peut être ensemble. Je suis Africain, vous êtes Européen. On n’est pas les mêmes, on est différents, mais on peut partager certaines valeurs ».

« Propos sur l’islam-Macky corrige Macron », poursuit Le Quotidien.

« Forum de Paris-Macky s’en prend aux extrémistes », renchérit Les Echos, dans lequel journal, le président Sall déplore : « Trouver des gens dans une mosquée ou dans une église et mettre une bombe pour les tuer, on ne peut pas appeler cela l’islam. Le Prophète Mohammad (Psl), à Médine, a hébergé dans sa mosquée des gens qui étaient en quête d’une zone de prière. Nous voulons qu’il y ait de la tolérance vis-à-vis de l’islam tolérant ».

Poursuivant dans La Tribune, Macky Sall souligne que « l’islam est la première victime du terrorisme ».

Ce journal revient également sur le renouvellement, hier à Paris, des accords de pêche entre le Sénégal et l’Union européenne et s’exclame : « Le scandale de trop ! »

« Les pêcheurs affront la mort faute de poissons. Macky autorise l’Europe à pêcher 50.000 tonnes. Cinq ans de pillage de nos ressources halieutiques », explique La Tribune.

Pendant ce temps, Le Quotidien s’intéresse au rapport de rentabilité de l’Autoroute à péage et note que le concessionnaire « Eiffage roule l’Etat » car, la société augment ses charges pour diminuer ses bénéfices.

Walf Quotidien reste sur l’émigration clandestine, informant que « Macky avoue la responsabilité de son équipe ».

« Portés disparus-Révélations sur ces destins engloutis par l’océan. 154 migrants rapatriés en 48 heures », détaille Libération à sa Une.

Le Ghana en deuil national à compter de vendredi

Le chef de l’État ghanéen, Nana Akufo-Addo, a décrété un deuil national de sept jours en hommage à l’ancien président Jerry Rawlings décédé d’une courte maladie.Le Ghana a perdu, ce jeudi 12 novembre, l’un de ses plus illustres fils : Jerry Rawlings (1947-2020). En effet, ce dernier a placé l’ancienne Gold Coast sur la voie de la démocratie.

Un solide fondement qui tient toujours. C’est pourquoi la présidentielle de décembre prochain ne suscite aucune inquiétude dans une sous-région où les processus électoraux sont souvent émaillés de violences avec leur lot de morts.

Le Ghana fait exception. Et le président sortant, Nana Addo Akufo-Addo, souligne que le « monument » qui en est le principal artisan « s’est éteint ». Malgré l’enjeu de ce scrutin, le candidat du Parti National Patriotique (NPP) a donc suspendu sa campagne durant la période de recueillement.

Pour honorer la mémoire du défunt, l’actuel locataire de la Golden Jubilee House a également ordonné que « les drapeaux nationaux flottent à mi-mât dans toutes les régions du pays ».

La famille de Jerry Rawlings, le premier président de la 4e République, s’est rendue ce jeudi au palais présidentiel. Le gouvernement entend travailler « en étroite collaboration » avec elle pour organiser « des funérailles nationales ».

Maroc-Gambie: une convergence de vues à tous les niveaux (MAE gambien)

 Le Maroc et la Gambie partagent une convergence de vues à tous les niveaux, a affirmé, jeudi à Rabat, le ministre gambien des Affaires étrangères, Mamadou Tangara.Dans un point de presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, le responsable gambien a souligné que les deux pays se soutiennent mutuellement et de façon concrète dans l’ensemble des foras internationaux.

Pour sa part, M. Bourita a relevé qu’au-delà des liens historiques des deux pays et du soutien indéfectible et réciproque qui s’opère depuis leurs indépendances respectives, le Maroc et la Gambie partagent une convergence de vues totale au niveau de leur sous-région, ainsi que sur les questions d’ordre continental.

 « Notre relation est ancienne, mais toujours renouvelée notamment depuis la visite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI à Banjul », a-t-il soutenu, notant qu’après cette visite une dynamique s’est installée dans les relations bilatérales, avant d’être renforcée au lendemain de l’élection du Président gambien Adama Barrow, qui a « donné une forte impulsion à cette relation ».

« Nos relations sont basées sur un cadre juridique solide, fort d’une vingtaine d’accords, sur des échanges réguliers et sur une volonté de donner un contenu économique à nos rapports », a fait savoir le ministre marocain.

« La rencontre d’aujourd’hui nous a permis de nous mettre d’accord sur la tenue de troisième commission mixte à Banjul au début de l’année prochaine, et de lancer la préparation du prochain forum économique, en vue d’imprimer une plus forte impulsion à la dimension économique de ces relations », a-t-il encore ajouté.

 Les questions régionales et internationales ont également été à l’ordre du jour de ces entretiens, notamment la situation en Afrique de l’Ouest et en Afrique du Nord, avec une convergence parfaite des analyses et des points de vue, a dit M. Bourita.

 Lors de leur encontre, les deux responsables ont procédé à la signature d’un mémorandum d’entente de coopération dans le domaine de la formation diplomatique, ainsi que d’une déclaration commune d’intention sur la coopération dans le domaine de la Santé.

 Cette déclaration d’intention prévoit la consolidation de la coopération entre les deux pays dans le secteur de la santé et fixe les actions de coopération bilatérale à développer dans ce domaine. Ces actions s’articulent notamment autour du renforcement des capacités des professionnels de la santé dans différents domaines et sur le partage d’expertise.

Maroc : Près de 24 millions de personnes vont bénéficier de la campagne de vaccination contre la Covid-19

Près de 24 millions de Marocains vont bénéficier de la campagne de vaccination entre novembre et avril prochain, rapporte le quotidien +Al Ahdath Al Maghribia+ dans son numéro à paraitre vendredi.Selon le quotidien, le vaccin qui sera administré lors de cette opération, du moins lors sa première phase, est celui développé par le laboratoire chinois Sinopharm CNBG. Un vaccin pour lequel le Maroc participe à des essais cliniques depuis septembre dernier. Ces essais devraient prendre fin le 15 novembre prochain, selon le cahier des charges signé le 20 août dernier par les deux parties.

Pour rappel, 600 volontaires sains, hommes et femmes, ont été concernés par ces essais cliniques, selon une méthode en double aveugle. En effet, 300 volontaires ont reçu le vaccin, tandis que les 300 autres se sont vu injecter un placebo. Ni les volontaires, ni même les volontaires, ne savaient qui avait reçu quoi.

D’après les premiers résultats des essais cliniques, aucun volontaire n’a contracté une réaction négative. Seules des douleurs passagères liées à l’injection du vaccin ont été constatées.

Toujours selon la même source, le système immunitaire des volontaires âgés de plus de 60 ans a pris plus de temps à se renforcer, tandis que les patients âgés de moins de 60 ans ont pu développer des anticorps pour empêcher le virus d’infecter les cellules hôtes et de se répliquer.

A noter que l’administration de ce genre de vaccin se déroule en double inoculation, qui nécessite deux injections du même vaccin, où le virus est inactivé, à intervalle de 21 jours.

Le Maroc, pays très touché par la pandémie de la COVID-19, s’apprête à lancer dans les semaines à venir une campagne massive de vaccination contre le coronavirus, un ennemi invisible qui ne cesse de faire des ravages parmi la population tant en termes de décès qu’en termes de contamination et de complications sanitaires qui y sont liées.

Cette campagne, qui sera lancée sur hautes orientations du Roi Mohammed VI, dénote de l’implication effective royale pour réussir cette opération de grande envergure tout en mettant en œuvre tous les moyens sanitaires, logistiques et techniques nécessaires.

Certes, cette opération, de vaccination massive constitue une nouvelle anticipation royale contre la pandémie de coronavirus, et va servir de riposte efficace visant à mettre fin à l’étape critique que la pandémie a enregistrée au Maroc, pays qui a recensé ce jeudi un record de contamination avec 6.195 nouveaux cas portant le bilan à 276.821 cas confirmés et 4.570 morts depuis l’apparition du premier cas dans le Royaume le 2 mars dernier.

Éliminatoires CAN 2021: la Côte d’Ivoire bat Madagascar (2-1) et se relance dans le groupe K

La sélection nationale ivoirienne de football a battu son homologue de Madagascar ( 2-1) jeudi soir au stade olympique Alassane Ouattara d’Anyama-Ebimpé au Nord d’Abidjan dans un match joué à huit-clos et comptant pour la troisième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations ( CAN 2021) prévue au Cameroun.Après une première mi-temps relativement équilibrée entre les deux équipes, les Eléphants de Côte d’Ivoire ont ouvert le score (1-0)  à l’entame de la seconde période (47ème)  grâce à leur attaquant vedette Yao Kouassi Gervais dit  Gervinho.

 Les hommes du sélectionneur ivoirien Patrice Beaumelle bien inspirés en ce début de deuxième mi-temps, corsent l’addition (2-0) à la 54è mn sur un but inscrit par Sébastien Haller bien servi par son coéquipier Max Alain Gradel.

Malgré ces deux réalisations des ivoiriens, les malgaches déterminés à revenir au score, multiplient les offensives et réduisent le score (2-1) sur un but inscrit par Paulin Voavy à la 59è mn.

Les  Barrea de Madagascar, de plus en plus offensifs après ce but, harcèlent la défense ivoirienne, mais restent, malheureusement, maladroits devant les buts de Sylvain Gohouo, le portier des Eléphants.

Finalement, c’est sur ce score de (2-1) à l’avantage des ivoiriens que l’arbitre tunisien Haytem Guirat met fin à la confrontation. Ivoiriens et Malgaches seront opposés le 17 novembre prochain à Toamasina (Madagascar) dans un match comptant pour  la quatrième journée  de ces éliminatoires. Avec ce score, les Eléphants se relancent dans le groupe K de cette compétition.

Mali : le président de la transition en tournée

Le chef de l’État, Bah N’daw, entame ce jeudi 12 novembre un périple qui le conduira au Ghana, au Togo, au Sénégal et en Guinée Bissau.Investi le 25 septembre dernier, l’officier à la retraite effectue son premier déplacement officiel. Zeïni Moulaye, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale et Alhamdou Ag Ilyene, ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration africaine font partie de la délégation présidentielle.

À son départ à l’Aéroport International Modibo Keïta-Senou de Bamako, Bah N’daw a été accompagné par le vice-président, Colonel Assimi Goïta, le Premier ministre, Moctar Ouane et les membres du gouvernement.

Blé Goudé salue la rencontre Bédié-Ouattara et appelle à un dialogue national inclusif

Le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep), Blé Goudé salue le tête-à-tête entre Henri Konan Bédié, président des plateformes de l’opposition, et Alassane Ouattara, sur la crise liée à la présidentielle, mais appelle à un dialogue national inclusif. »Le Cojep, fidèle à sa ligne politique et à la philosophie de dialogue, salue dans le principe, la rencontre entre les présidents Alassane Ouatrara et Henri Konan Bédié », écrit sur sa page Facebook M. Blé Goudé depuis La Haye, où il attend une libération définitive par la Cour pénale internationale (CPI) dans le cadre du procès lié à la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011.                            

Il a félicité M. Bédié pour avoir répondu favorablement à l’appel du président Alassane Ouatrara, qui au soir de la proclamation de sa réélection par le Conseil constitutionnel, a tendu la main à M. Bédié pour un « dialogue franc et sincère » sur la crise liée à la  présidentielle du 31 octobre 2020.  

Le Cojep « considère cette rencontre comme une prise de contact en prélude au dialogue national inclusif » que le parti et son leader n’ont  cessé d’appeler de tous leurs voeux.

Pour cette formation, ce dialogue devra être le cadre formel pour poser les problèmes fondamentaux, les débattre afin d’y apporter des solutions durables. 

Concernant la crise post-électorale de 2010-2011, le Cojep appelle toujours à la libération des « prisonniers politiques, civils comme militaires » et au retour des exilés avec à leur tête Laurent Gbagbo, Guillaume Soro et l’ex-maire du Plateau Akossi Benjo. 

Le Cojep à l’instar de l’opposition, demande « la refonte de la Commission électorale et du Conseil constitutionnel (et) l’audit de la liste électorale ».

Le parti de M. Blé Goudé estime que cela permettra de doter la Côte d’Ivoire  d' »une constitution qui traverse le temps sans manipulation au gré des intérêts des partis au pouvoir ». 

Renouvelant sa confiance à M. Bédié, le Cojep a invité le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) à  obtenir la libération des leaders de l’opposition incarcérés, Pascal Affi Nguessan, Maurice Kacou Guikahué et des autres responsables de l’opposition.

Il a en outre exhorté le gouvernement à procéder à l’annulation des poursuites judiciaires qui pèsent contre eux, et de la levée des blocus devant leurs résidences, gages d’un environnement propice à un dialogue « franc et sincère ».    

La rencontre entre M. Bédié et Ouattara intervient dans un contexte de crise postélectorale particulièrement tendue. L’opposition qui juge la candidature de M. Ouattara d’anticonstitutionnelle, clame  ne pas reconnaître son élection.     

Le Cojep réaffirme toutefois qu' »aucun sacrifice n’est de trop  pour garantir la paix et la stabilité sociale (et) aucune ambition ne saurait être au-dessus de l’intérêt du peuple de Côte d’Ivoire et de la vie de tous les Ivoiriens ».  

Une rencontre entre le chef de l’Etat Alassane Ouattara et M. Bédié, président des plates-formes de l’opposition politique  ivoirienne, a eu lieu  mercredi à l’hôtel du Golf d’Abidjan. Un échange qui a « brisé le mur de glace ».

Ouattara et KKB tirent les « leçons » du scrutin présidentiel ivoirien

Le candidat indépendant malheureux à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier, Kouadio Konan Bertin dit KKB a affirmé jeudi à l’issue d’une rencontre avec le président ivoirien réélu Alassane Ouattara que « nous nous sommes retrouvés pour tirer les leçons » du scrutin présidentiel.« Nous sortons  d’une élection présidentielle. Les deux candidats, sur invitation du président élu, nous nous retrouvons donc pour tirer les leçons de ces élections. Je voudrais dire à tous les ivoiriens que la politique est un art qui s’exerce avec élégance. C’est aussi un jeu et il n’y a pas de jeu au monde qui se solde par deux vainqueurs», a expliqué KKB à la presse au sortir de cette audience avec M. Ouattara au palais présidentiel d’Abidjan.

Selon lui, « il y a un temps pour la belligérance et il y a un temps pour aller à la paix».  Poursuivant, il s’est félicité de la dernière adresse à la nation du président Alassane Ouattara, estimant que celui-ci est disposé à aller à la paix et au dialogue.

« Je pense que le temps de la paix a sonné. Et si le premier responsable de la nation lui-même est disposé à y aller, il faut que nous tous,  nous lui emboitons le pas», a invité KKB.

Quatre candidats étaient officiellement en lice pour la présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier. Il s’agit de Alassane Ouattara, Kouadio Konan Bertin ( KKB), Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan. Les deux derniers cités ont appelé au boycott de cette élection, estimant que les conditions n’étaient pas réunies pour un scrutin crédible.

Lundi dernier, le Conseil constitutionnel ivoirien a confirmé la réélection du président sortant Alassane Ouattara à la présidentielle ivoirienne avec 94,27% des suffrages contre 1,99% pour adversaire Kouadio Konan Bertin. Ce scrutin a enregistré un taux de participation de 53,90%.

M. Ouattara et le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) Henri Konan Bédié ont renoué le fil du dialogue, mercredi, à Abidjan.

Af’Sud: deuil national de cinq jours pour les victimes de la Covid-19

Le président Cyril Ramaphosa a décrété un deuil national de cinq jours à la fin du mois de novembre pour les victimes de la pandémie de Covid-19 qui a fait à ce jour, plus de 20.000 morts dans le pays depuis mars dernier.Dans une allocution à la nation, mercredi soir, Ramaphosa a annoncé que son Cabinet a décidé que la nation observer cinq jours de deuil pour les victimes de la Covid-19 du 25 au 29 novembre.

« Nous laisserons le drapeau national en berne dans tout le pays de 6 heures (04h00 GMT) à 18 heures du mercredi 25 novembre au dimanche 29 novembre », a-t-il déclaré.

L’Afrique du Sud a enregistré à ce jour 742.394 cas de coronavirus, dont 92% se sont rétablis, tandis que 20.011 ont succombé au virus.

Ramaphosa a appelé tous les Sud-Africains à porter des brassards noirs ou d’autres signes de deuil pendant les cinq jours « pour signifier notre respect pour ceux qui sont partis ».

« Nous appelons tous les Sud-Africains à manifester leur solidarité et à le faire en souvenir de nos compatriotes et de nos femmes, en reconnaissance du chagrin que nous partageons en tant que nation, et comme une affirmation de notre détermination à vaincre cette maladie dévastatrice », a-t-il poursuivi.

La période de deuil coïncidera avec le début des 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre qui sont commémorés du 25 novembre au 10 décembre chaque année.

La SADC lance un appel régional contre les criquets

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a lancé un appel régional d’assistance de 20 millions de dollars américains dans ses efforts pour contrôler une invasion de criquets pèlerins qui a ravagé les cultures dans certaines parties de la région.L’appel, qui a été lancé virtuellement par le ministre de l’Agriculture du Mozambique, Celso Correia, hier mercredi, et le Secrétaire exécutif de la SADC, Stergomena Lawrence Tax, fait suite à la menace persistante posée par les criquets qui ont envahi la région depuis le début de cette année.

Correia a déclaré que les fonds seraient utilisés, entre autres, pour faciliter la coopération transfrontalière afin de répondre efficacement à l’attaque acridienne, renforcer les capacités de préparation dans la région et faciliter la surveillance au sol, la cartographie et l’alerte précoce pour une action préventive.

« Puis-je donc appeler nos partenaires à soutenir pleinement cet effort en vue de lutter contre cette invasion qui pourrait s’étendre non seulement à tous les Etats membres de la SADC, mais migrer à travers d’autres régions avec des conséquences désastreuses pour la sécurité alimentaire du continent africain », a indiqué le ministre.

Le premier foyer de criquets a été signalé en février 2020 et a touché l’Afrique du Sud, le Botswana, l’ESwatini, le Malawi, le Mozambique, la Namibie, la Tanzanie et la Zambie.

A l’époque, les Etats membres touchés étaient en mesure de contrôler les essaims, mais il y a eu une résurgence des criquets en mai 2020, qui a affecté l’Angola, le Botswana, la Namibie, la Zambie et le Zimbabwe.

Correia a expliqué que la propagation accrue des essaims de criquets constituait une menace sérieuse pour les cultures d’été et que cela obligeait la SADC à agir d’urgence de manière coordonnée pour faire face à cette menace.

Il a ajouté que les ressources actuellement disponibles auprès des Etats membres et d’autres partenaires tels que l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) n’étaient plus suffisantes pour contenir l’épidémie, d’où la nécessité d’un appel régional.

Tax a déclaré que l’attaque de criquets migrateurs africains constituait un sérieux obstacle à la production et à la productivité agricoles, et pouvait augmenter l’insécurité alimentaire, en particulier avec la situation de sécurité alimentaire régionale déjà précaire causée par des cycles de sécheresse persistante et l’impact de la pandémie de Covid-19.

« Les effets combinés de la Covid-19 et de l’invasion acridienne sont susceptibles d’accentuer la vulnérabilité aux conditions météorologiques extrêmes, entre autres défis rencontrés dans la région », a conclu Tax.

Ghana : décès de l’ancien président Jerry Rawlings

Le père de la démocratie ghanéenne est mort ce jeudi, à l’âge de 73 ans, à l’hôpital universitaire Korle-Bu d’Accra.Sur la toile, le Ghana et l’Afrique toute entière pleurent un dirigeant modèle. « L’homme qui a mis sur orbite le nouveau Ghana. Le pays de l’Afrique de l’ouest qui a les institutions démocratiques les plus robustes. Ces réformes qu’il a impulsées l’ont désormais immortalisé. Un grand baobab africain est tombé », a réagi sur Twitter  Alioune Tine, fondateur du think-tank Afrikajom Center basé à Dakar (Sénégal).

Jerry Rawlings, ancien lieutenant de l’armée de l’air, s’était fait connaître du grand public grâce au coup d’État manqué de mai 1979. Arrêté et libéré quelques semaines plus tard, ce métis reprend les armes en juin de la même année. Cette fois-ci, il balaie le régime du président Fred Akuffo et dirige le pays jusqu’en septembre avant de rendre le pouvoir à Hilla Limann.

Intransigeant sur la bonne gouvernance, le militaire n’hésite pas à renverser, en décembre 1981, Hilla Limann accusé de corruption. Jerry Rawlings prend alors les rênes du Ghana en étant à la tête de la direction du Conseil provisoire de la défense nationale.

En 1992, le putschiste démissionne de l’armée et fonde le National Democratic Congress. Dans la foulée, il remporte l’élection présidentielle puis est réélu pour un second mandat en 1996.  Jerry Rawlings serait mort à cause du nouveau coronavirus.

L’Ethiopie accuse les forces du Tigré de « génocide » éthnique

Le gouvernement éthiopien a accusé jeudi les troupes du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) en déroute, d’avoir massacré des centaines d’habitants de l’ethnie Amhara dans la ville de Mycadra, dans la région occidentale du Tigré.La force spéciale et la milice du TPLF auraient commis des crimes éthniques après avoir perdu le contrôle de la ville d’Humera et de son aéroport face à l’avancée des troupes fédérales éthiopiennes. Certains médias sociaux estiment à plus de 500 le nombre de victimes dues au conflit. Des images troublantes montrant prétendument des corps des victimes sont largement diffusées sur les réseaux sociaux.

Ce nettoyage éthnique commis par la milice du TPLF n’a pas été largement rapporté, mais les dirigeants du Mouvement national d’Amhara ont déclaré que cela pouvait être dû à la haine, au désespoir ou pour encourager des attaques contre les Tigréens à l’extérieur de la région du Tigré.

Le nouveau chef de l’Etat régional d’Amhara, Agegnehu Tesahger, a publié mardi soir un communiqué sur ces meurtres. « Nous nous attendons à ce que le gouvernement fédéral divulgue les détails. Les forces du TPLF ont commis un génocide sur les habitants de l’ethnie Amhara à Mykadri », a-t-il martelé.

La branche régionale d’Amhara du Parti de la prospérité a publié une déclaration qui semble confirmer les informations faisant état de massacres à Mykadra. Le parti estime que les auteurs de ces meurtres devraient comparaître devant la Cour pénale internationale. La branche régionale du parti a également déclaré que ces crimes visaient à déclencher une guerre civile en Ethiopie.

Dans un Tweet publié jeudi, le Premier ministre Abiy Ahmed a déclaré : « Le soleil se couche pour la junte [TPLF] ».

Maroc : MEDI1TV se dote d’une plateforme numérique participative et citoyenne

La chaîne d’information en continu MEDI1TV, dans un communiqué parvenu ce jeudi à APA, annonce avoir lancé « eReporTV », un nouveau média permettant aux citoyens de partager l’information via la plateforme collaborative « eReporTV.com ».Grâce à cet outil, tout citoyen témoin d’un événement ou d’une actualité particulière, qu’il a documenté en filmant ou en prenant des photos « amateur », peut se connecter à « eReporTV.com » pour partager son contenu sur MEDI1TV, en précisant son identité, le lieu, la date et le type d’évènement en question, explique la note.

L’intégralité des contenus envoyés par les eReporters « amateurs » et publiés sur ce nouveau média seront sélectionnés, vérifiés et traités par la rédaction de MEDI1TV, avant publication.

Par un acte volontaire et participatif, les citoyens pourront ainsi relayer l’information sur MEDI1TV et rejoindre la communauté eReporTV. Ils contribueront également à informer tout en luttant contre les Fakenews, conclut le communiqué.

Santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi s’intéressent à nombre de sujets notamment les cliniques privées et la performance économique.+Al Bayane+ relève qu’au moment où on ne cesse de faire montre de solidarité et de civisme pour l’allègement des effets de la crise sanitaire, certaines cliniques privées arnaquent sans scrupule les patients, à travers des abus tarifaires hallucinants.

Bien évidemment, on ne saurait mettre ces établissements de santé dans le même panier, puisque d’autres sont en phase des exigences déontologiques, nuance l’auteur, ajoutant qu’il est frappant de constater qu’une bonne partie de ces cliniques profitent de l’état de panique et de désarroi dans lequel s’ébattent les malades souffrant de coronavirus pour les contraindre à régler en liquide des factures exorbitantes.

« Les services de contrôle de l’Etat sont alors appelés à se secouer pour mettre un terme aux excès de ces lobbys arnaqueurs dont les dérapages infâmes font aujourd’hui objet d’indignation, d’écœurement et de révolte de la part des populations, en cette phase de malheurs de santé », insiste-t-il.

Pour sa part, +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la performance économique se mesure également et de plus en plus en termes de temps, notant que la réactivité et la célérité constituent des éléments qui font la différence dans une compétition.

Cette semaine, rappelle le journal, 17 projets se concrétisent à travers des conventions et ce, grâce à l’initiative novatrice lancée récemment par le ministère de l’industrie consistant en une banque de projets dans plusieurs secteurs ouverts aux investisseurs et opérateurs marocains.

Ainsi, près de 900 millions DH d’investissement et plus de 3.000 emplois directs à la clé ont été créés, poursuit-t-il, soulignant qu’en passant rapidement de l’idée à la réalisation puis à la concrétisation, le concept gagne aussi en crédibilité.

C’est valable dans le business, pour les opérateurs économiques mais aussi pour les responsables des politiques publiques et de manière générale pour tout un pays, estime le quotidien, relevant que la rapidité dans la prise de décision peut être déterminante.

Le Nigeria signe son acte d’adhésion à la Zlecaf

Le gouvernement nigérian a ratifié son adhésion à la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), a déclaré son Ministre de l’information et de la culture, Alhaji Lai Mohammed.Le ministre a confié mercredi aux journalistes à Abuja que la décision avait été prise lors de la réunion hebdomadaire du Conseil exécutif fédéral présidée par le président Muhammadu Buhari. Il a expliqué qu’avec cette ratification, le Nigeria avait agi avant même la date limite du 5 décembre 2020 fixée pour que tous les pays ratifient leur adhésion.

« Le Ministre de l’industrie, du commerce et de l’investissement a présenté aujourd’hui (mercredi) une note demandant au Conseil exécutif fédéral de ratifier l’adhésion du Nigeria à la Zone de libre-échange continentale africaine. « Vous vous souvenez que le 7 juillet 2019, le Nigeria a signé l’accord de la Zlecaf à Niamey lors de la 12ème Session extraordinaire de l’Assemblée de l’Union africaine (UA). Et d’ajouter: « La date d’entrée en vigueur aurait dû être juillet 2020, mais en raison de la pandémie, elle a été reportée au 1er janvier 2021, et tous les Etats membres ont eu jusqu’au 5 décembre pour ratifier l’accord.

« C’est précisément ce que le Nigeria a fait aujourd’hui. Le Conseil exécutif fédéral a approuvé la ratification de l’adhésion à la Zone de libre-échange continentale africaine. Elle a été ratifiée et en tant que tel, nous avons battu la date limite du 5 décembre. En effet, nous espérons que d’ici le 1er janvier 2021, l’accord entrera en vigueur », a déclaré jeudi le ministre, cité par les médias locaux.

La Zlecaf été créée par 54 des 55 Etats membres de l’Union africaine. Elle a comme principaux objectifs, la création d’un marché continental unique pour les biens et services, avec la libre circulation des hommes d’affaires et des investissements, et l’accélération de la mise en place de l’Union douanière continentale.

La presse sénégalaise met la rentrée scolaire à l’épreuve du coronavirus

La rentrée de classes 2020-2021, ce 12 novembre, dans un contexte de pandémie de Covid-19, est largement commentée par les quotidiens sénégalais parvenus ce jeudi à APA.« Rentrée des classes 2020-2021-La grande épreuve », titre Sud Quotidien, informant que 4 millions d’élèves et 97.000 enseignants de retour, après 7 mois de « vacances forcées ».

Selon ce journal, la « Covid-19, (est) toujours en embuscade », faisant du « respect de la distanciation physique, une gageure face au déficit de tables-bancs ».

« Des parents d’élèves en proie au chantage de certaines écoles privées » qui exigent le paiement de la scolarité de trois mois non étudiés, poursuit Sud Quotidien.

« Rentrée scolaire 2020-2021-A l’épreuve de la Covid-19 », renchérit EnQuête, qui rappelle qu’aujourd’hui, 4 millions d’élèves et 97.000 enseignants reprennent le chemin des écoles.

De l’avis de nos confrères, l’Etat a mis en place un protocole sanitaire qui sera amputé de la distanciation sociale. Mais Mouhamadou Moustapha Diagne, Directeur de la formation au ministère de l’Education rassure : « Nous prévoyons de livrer plus de 300 mille tables-bancs ».

Ces propos de M. Diagne ne rassurent pas L’As qui note l’inquiétude des enseignants, acteurs et parents d’élèves pour cette rentrée scolaire à cause de la présence du virus.

Toutes choses qui poussent Walf Quotidien à titrer : « Rentrée des classes-La banlieue (dakaroise, en proie aux inondations) à rude école ».

« Alors que l’école ouvre ses portes ce jeudi 12 novembre, plusieurs établissements scolaires ne sont prêts à accueillir les élèves dans la banlieue de Dakar. A Keur-Massar, seules quatre écoles sur 91 sont praticables, malgré les assurances du Sous-préfet des Niayes », rapporte Walf Quotidien.

Pendant ce temps, Le Soleil renseigne que « l’Etat a recruté 2975 enseignants » et que pour lutter contre la Covid-19 en milieu scolaire, « un protocole dynamique (est) prévu ».

L’émigration clandestine se maintient à la Une de Vox Populi qui revient sur le bilan mensuel de la police, révélant « 1537 migrants et 29 convoyeurs arrêtés en octobre » entre Saint-Louis, Bargny, Rufisque, Soumbédioune et Mbour.

Le Quotidien traite du changement de direction à la Société africaine de raffinage (Sar) et indique que « Macky veut une gestion raffinée ». Pour ce faire, il souligne que « Mme Marème Ndoye Decreane remplace Serigne Mboup ».

Le match Sénégal-Guinée Bissau (2-0) d’hier dans le cadre des éliminatoires de la Can 2022 intéresse également les quotidiens.

Pour L’Observateur, il s’agit d’ « une victoire et des déchets », à côté de L’As qui estime que « les Lions gagnent sans convaincre ».

Mais Vox Populi retient que « les Lions assurent l’essentiel en attendant la bataille (match retour de dimanche prochain) de Bissau » et précise : « 20è but en sélection-Sadio Mané égale Bocandé.

« Sénégal-Guinée Bissau-Les Lions assurent le service minimum », poursuit Walf Quotidien.

Maroc : la marine royale avorte une opération de trafic de près de 2 tonnes de résine de cannabis en Méditerranée

Un navire-garde-côtes de la marine royale marocaine en patrouille en Méditerranée a mis en échec, mercredi, une opération de trafic de stupéfiant en interceptant une embarcation chargée de drogue au large de Jebha (nord), indique une source militaire.Cette opération s’est soldée par l’arrestation de deux Marocains et la saisie de 54 ballots de résine de cannabis d’un poids total d’environ deux tonnes, selon la même source.

La cargaison, le matériel saisi et les trafiquants ont été acheminés vers le port de Marina-Smir en Méditerranée et remis à la gendarmerie royale pour les procédures judiciaires d’usage, ajoute-t-on.

En terre ou en mer, les saisies de drogue se sont multipliées au Maroc, ces derniers mois, dans un contexte marqué par l’état d’urgence sanitaire décrété dans le pays depuis le 20 mars dernier et prolongé jusqu’au 10 décembre prochain.

Mardi, les services sécuritaires de la ville d’Assilah, au nord du Royaume, ont saisi plus de deux tonnes de résine de cannabis et arrêté un individu pour son lien présumé avec un réseau criminel actif dans le trafic de drogue et de psychotropes.

En 2019, environ 179 tonnes de résine de cannabis ont été saisies au Maroc, selon un bilan officiel.

Le Roi Mohammed VI adresse un message de condoléances et de compassion suite au décès de l’ancien président malien

Le Roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances et de compassion au président de transition de la République du Mali, Bah N’Daw, suite au décès de l’ancien président de la République du Mali, Amadou Toumani Touré.Dans ce message, le Roi affirme avoir appris avec émotion la nouvelle du décès de l’ancien président de la République du Mali, Amadou Toumani Touré.

En cette douloureuse circonstance, le Souverain exprime au président N’Daw, aux membres de la famille du défunt et au peuple malien frère, ses sincères condoléances et sa profonde compassion. 

Le Roi rend également un hommage particulier au défunt et à son action soutenue au service des intérêts et du progrès du Mali.

L’ancien président malien Amadou Toumani Touré, renversé par un coup d’État en 2012, est décédé dans la nuit de lundi à mardi en Turquie, où il avait été évacué pour raisons sanitaires.

L’ex-président malien avait subi une opération du cœur à Bamako avant d’être évacué en Turquie.

Côte d’Ivoire: 85 morts et 484 blessés dans les violences électorales (Officiel)

Les violences électorales survenues dans plusieurs localités ivoiriennes depuis le 10 août dernier ont fait 85 morts, 484 blessés, 225 personnes interpellées, 176 inculpées et 45 placées sous mandat de dépôt, selon le bilan dressé mercredi à Abidjan par Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara.« Le bilan que nous tirons avec compassion et regret fait état de 85 morts dont 34 avant l’élection présidentielle, 20 pendant l’élection et 31 personnes décédées après les élections. Vous noterez aussi 484 blessés dont certains éléments des forces de défense et de sécurité», a fait savoir M. Touré à l’issue de ce Conseil des ministres, le premier après la réélection de M.Ouattara pour un nouveau mandat.

Pour l’essentiel, a-t-il ajouté, « les localités impactées sont Dabou,  Divo, Daoukro, Yamoussoukro, Bongouanou et Toumodi. 225 personnes ont été interpellées, 176 inculpées et 45 placées sous mandat de dépôt ».

Selon M. Touré qui est également le ministre de la Communication et des médias, ces manifestations « organisées par certaines formations politiques de l’opposition » avaient pour dessein de paralyser totalement le pays et étaient caractérisées par des violents affrontements intercommunautaires.

Il a conclu en assurant que le gouvernement a pris des mesures pour contenir ces manifestations et rétablir l’ordre public.

Depuis septembre dernier, l’opposition ivoirienne a lancé un mot d’ordre de désobéissance civile qui a conduit également à sa non-participation à l’élection présidentielle du 31 octobre dernier.

Ce scrutin présidentiel qui a été émaillé par quelques incidents dans certaines localités ivoiriennes s’est soldé par la victoire du président sortant Alassane Ouattara avec 94,27% des voix contre pour 1,99% pour son adversaire, le candidat indépendant Kouadio Konan Bertin dit KKB.