Décès de Moriba Magassouba: l’UJPLA salue la mémoire d’un journaliste panafricain

L’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA) a salué, dimanche, la mémoire du journaliste sénégalais Moriba Magassouba décédé la veille à Abidjan des suites d’une courte maladie.

« C’est avec une grande tristesse que l’Union des journalistes de la presse libre Africaine  (UJPLA) a appris le décès du journaliste sénégalais Moriba Magassouba le samedi 15 mai 2021 à Abidjan où il résidait depuis plusieurs années », écrit le président de l’UJPLA, l’Ivoirien Noël Yao dans un communiqué parvenu à APA.

« L’UJPLA salue la mémoire de cette figure emblématique de la presse africaine par ailleurs, historien et écrivain qui a fortement contribué à la formation de plusieurs jeunes journalistes », poursuit M. Yao, présentant les  «sincères condoléances » de son organisation à  la « famille biologique et professionnelle du défunt ».

Éminent journaliste issu de la 2e promotion du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI), l’école de journalisme de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Moriba Magassouba a, tour à tour, travaillé au journal Le Soleil du Sénégal, à l’Agence de presse panafricaine PanaPress dont il a été le Chef de Bureau à Abidjan, au magazine Africa international et à l’hebdomadaire Jeune Afrique.

Côte d’Ivoire: le taux de pénétration de l’Internet « supérieur à 65% » (officiel)

Le taux de pénétration de l’Internet en Côte d’Ivoire est « supérieur à 65% », a dit le ministre de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Adom, à l’occasion de l’édition 2021 de la Journée mondiale des télécommunications et de la société de l’information.

Le taux de pénétration de l’internet en Côte d’Ivoire est « supérieur à 65%, grâce aux réseaux mobiles avec les technologies 3G et 4G », a indiqué Roger Adom, dans une déclaration marquant la Journée mondiale des Télécoms et de la société de l’information célébrée chaque 17 mai.

Le ministre de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation a fait savoir que « le nombre d’abonnements aux réseaux mobiles a plus que doublé en moins de 10 ans, passant de 17 millions d’abonnés en 2011 à 37 millions en 2020 ». 

En outre, dira-t-il, « les prix moyens de la voix, du sms et de la data ont baissé d’au moins 80% entre 2011 et 2020. De plus, le taux d’inclusion financière est de 70% en 2018, grâce à une forte contribution des services financiers mobiles ». 

A l’instar des autres États du monde, la Côte d’Ivoire célèbre, ce lundi 17 mai, la Journée mondiale des Télécommunications et de la Société de l’information autour du thème retenu pour cette édition: « Accélérer la transformation numérique en ces temps difficiles ».  

« C’est pour nous l’occasion de réaffirmer l’engagement du gouvernement à faire des télécommunications/TIC un pilier de développement de notre pays », a assuré le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation.  

Il s’est félicité de ce thème qui revêt une importance particulière, quand on sait que la crise sanitaire de la pandémie de Covid-19 a provoqué un choc économique et social sans précédent dans l’histoire. 

Avec les stratégies développées et mises en œuvre dans ce contexte, la Côte d’Ivoire a gagné en maturité numérique, avec le projet e-Gouv qui permet d’accroître l’efficacité de l’administration publique et d’améliorer ses relations avec les usagers des services publics.  

La sécurité du cyberespace numérique du pays a été d’ailleurs renforcée par la mise en place d’un cadre juridique qui contribue à la lutte contre la cybercriminalité, la protection des données à caractère personnel et la sécurisation des transactions électroniques. 

Au plan technique, l’on note la création d’une Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC), d’une équipe de réponse aux incidents informatiques (CI-CERT), un site internet d’éducation et de protection des enfants en ligne et d’une plateforme centralisée d’authentification et de signature électronique.

La Côte d’Ivoire a réalisé une progression de six places au classement mondial annuel de l’UIT, passant du 15ème rang en 2011 au 9ème rang africain depuis le dernier classement IDI  2017, et se classant 3ème en Afrique de l’Ouest.  

Il faut relever que la célébration de l’édition 2021 se tient dans un contexte de Covid-19 qui a changé la façon de communiquer, de s’instruire ou de commercer, grâce à l’utilisation des télécommunications, ce qui a permis d’atténuer l’impact négatif de la pandémie sur les économies des pays les plus digitalisés. 

Le confinement, une mesure pour limiter le propagation de la Covid-19, a contraint des millions de personnes au télétravail, toute chose qui a été une aubaine pour les organisations publiques et privées qui l’ont développé permettant la continuité d’une grande partie de l’activité professionnelle à distance. 

Pour un écosystème numérique performant, la Côte d’Ivoire veut davantage développer un réseau d’accès à haut débit robuste avec des ressources humaines de qualité, une véritable expertise nationale en matière de TIC et un environnement légal et réglementaire propice à l’investissement et rassurant pour les utilisateurs.

Coupe de la CAF: Le Raja ramène un nul précieux de Johannesburg face à Orlando Pirates (1-1)

Le club marocain du Raja de Casablanca a arraché le nul (1-1) face à l’équipe sud-africaine d’Orlando Pirates, dimanche à Johannesburg, en quarts de finale aller de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF).Dès l’entame du match, les Verts rajaouis ont subi la pression de l’équipe adverse durant les dix premières minutes, avant de remettre les pendules à l’heure et contre-attaquer.

Il a fallu attendre la 38è minutes de jeu pour voir prendre l’avantage grâce à une réalisation de V. Pule qui a profité d’une erreur du milieu-défensif Abdeljalil Jbira et d’un mauvais alignement de la défense des Verts pour fusiller le goal.

En réaction, l’équipe du Raja s’est montrée plus dangereuse et a développé un jeu encore plus offensif pour égaliser, mais Ben Malango Ngita a raté un but tout fait à la 43è après un tir qui a frôlé la transversale.

Après avoir écoulé deux minutes de temps additionnel, l’arbitre kenyan G. Cheruiyot envoyait les deux équipes aux vestiaires sur un score de (1-0).

De retour des vestiaires, les Rajaouis ont réussi à créer plusieurs occasions, mais l’arbitre kenyan leur a refusé un penalty à la 48è pourtant bien mérité.

Toujours entreprenants, le Raja a réussi à égaliser à la 60è minutes par Ben Malango Ngita qui a profité d’une erreur de la défense des Sud-africains.

« Les joueurs ont livré une très belle prestation contre le club sud-africain, mais il faut garder les pieds sur terre et bien se préparer pour le match retour », a déclaré le coach du Raja de Casablanca, Lassad Chabbi lors d’une conférence de presse à l’issue du match.

Il a souligné également que face à une équipe connue pour ses qualités techniques et sa force physique, il fallait rester discipliné et réactif, précisant que sur le plan tactique, ses protégés ont réussi à garder le dessus.

Pour sa part, le coach de l’équipe sud-africaine, Josef Zinnbauer, n’a pas caché sa déception face à ce résultat qui donne l’avantage aux Aigles verts, notant que le but d’égalisation a pris ses joueurs par surprise.

« Nous avons créé plusieurs occasions pour marquer un autre but mais la touche finale nous a fait défaut », a-t-il dit, notant que ses joueurs doivent faire de leur mieux pour gagner le prochain match.

Avec ce résultat positif bien mérité, les Rajaouis ont ainsi conforté leur chance de se qualifier pour les demi-finales de la Coupe de la Confédération africaine de football.

La DG du FMI annonce 500 milliards FCFA à la Côte d’Ivoire

La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva a annoncé, dimanche à Paris, la mise à disposition de ressources additionnelles d’environ un milliard de dollars US (environ 500 milliards FCFA) à la Côte d’Ivoire.

Ces ressources additionnelles devraient permettre de contribuer à la relance économique et à la création d’emplois et de nouvelles opportunités en Côte d’Ivoire.

Mme Georgieva a fait cette annonce lors d’un entretien avec le président Alassane Ouattara qui est arrivé à Paris pour prendre part au Sommet sur le financement des économies africaines, prévu mardi.

L’entretien avec la directrice générale du FMI, Mme Kristalina Georgieva, a été l’occasion de passer en revue la coopération entre la Côte d’Ivoire et le Fonds monétaire international, rapporte la présidence ivoirienne dans une note d’information.

« Elle a, en outre, annoncé la mise à disposition de ressources additionnelles d’environ un milliard de dollars US à la Côte d’Ivoire afin de contribuer à la relance économique et à la création d’emplois et de nouvelles opportunités », explique cette note.

La patronne du FMI a salué « l’excellent travail accompli par le gouvernement ivoirien dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19, et a réitéré l’engagement de son institution à soutenir la Côte d’Ivoire dans sa relance économique ».

Par ailleurs, le président Alassane Ouattara a eu des échanges avec le directeur général des opérations de la Banque mondiale, M. Axel Van Trotsenburg. Ces échanges ont permis de faire le point des programmes de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire.

A ce propos, M.  Trotsenburg a salué l’excellente coopération entre son institution et la Côte d’Ivoire, et a réitéré la détermination de la Banque mondiale à accroître ses financements en faveur de notre pays.  Il a, en outre, souhaité un engagement plus fort de la communauté internationale en faveur du continent africain.

M. Axel Van Trotsenburg a également évoqué les négociations au niveau de l’Association internationale de développement (IDA), une institution de la Banque mondiale qui vise à réduire la pauvreté en accordant des prêts et des dons destinés à des programmes de nature à stimuler la croissance économique, à réduire les inégalités et à améliorer la vie des plus démunis.

 Il a souhaité l’augmentation des financements de cette institution en faveurs des pays africains. Pour terminer, le directeur général des opérations de la Banque mondiale a réaffirmé la disponibilité de son institution à continuer de soutenir la Côte d’Ivoire dans son développement.

Football: La finale de la ligue africaine des champions aura lieu au Maroc

Le Maroc abritera la finale de la ligue africaine des champions de football, prévue le 17 juin prochain, a indiqué un communiqué de la Confédération africaine de football (CAF) publié à l’issue de la réunion de son comité exécutif, tenue à Kigali au Rwanda.Le Comité exécutif de la CAF a aussi désigné le Bénin pour accueillir la Coupe de la Confédération de la CAF en 2021, tandis que l’Egypte a été plébiscité pour abriter la Ligue des Champions féminine de la CAF en 2021 et la Coupe d’Afrique des Nations U20 en 2023.

La Coupe d’Afrique des Nations U17 se tiendra en Algérie en 2023, alors que la Coupe d’Afrique des Nations de Beach Soccer aura lieu au Mozambique en 2022.

Le Comité Exécutif a également approuvé les décisions du Comité d’urgence relatives au report des éliminatoires africaines de la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022 qui devaient se jouer en juin 2021.

Les rencontres des éliminatoires se tiendront désormais durant les fenêtres internationales de septembre, octobre et novembre 2021, ainsi que de mars 2022.

Pour rappel, le Wydad de Casablanca (WAC) est le seul représentant du Maroc dans la ligue africaine des champions de football. Qualifiés pour le stade des quarts de finale, le WAC a ramené un nul précieux, vendredi, face au Mouloudia d’Alger, malgré les erreurs arbitrales qui ont entaché ce derby maghrébin.

Interdiction meeting du FPI: Damana Pickass dénonce une « machination »

Damana Pickass, vice-président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), a dénoncé samedi une « machination » à la suite de l’interdiction par le préfet d’Abidjan du meeting du parti à Port-Bouët relatif au retour de Laurent Gbagbo.

« A l’analyse des faits, tout ceci relève d’une machination savamment orchestrée à l’effet d’empêcher la tenue du meeting de la paix et de la réconciliation nationale », a déclaré M. Damana Pickass, lors d’un point de presse. 

Ce meeting, en faveur de la paix et de la réconciliation nationale était prévu se tenir le samedi 15 mai 2021 au stade de Gonzagueville, à Port-Bouët, cité balnéaire dans le Sud d’Abidjan. Et ce, dans l’optique du retour de Laurent Gbagbo. 

M. Damana Pickass, rentré récemment d’exil du Ghana, après 10 ans, est le président de la Commission mobilisation du Grand-Abidjan pour le retour de l’ex-président Laurent Gbagbo.  

Selon M. Damana, le maire de Port-Bouët, a autorisé le meeting, mais « contre toute attente, le préfet du Département d’Abidjan a interdit le meeting » de la paix et de la réconciliation nationale pour le retour de Gbagbo par arrêté le 14 mai 2021. 

« Cette interdiction a été notifiée au Secrétaire général de la Fédération FPI de Port-Bouët, le vendredi 14 mai 2021 à 23 heures 48 minutes par Whatsap », a fait observer M. Damana.

Citant le texte d’interdiction, il a dit que « cette décision prise dans l’urgence, selon l’arrêté (du préfet du Département d’Abidjan) serait dans le but d’éviter des risques d’affrontements et de troubles à l’ordre public ».

« Dans les préparatifs de ce meeting, des individus se réclamant d’une association de victimes et prétextant détenir une autorisation d’occupation du même site à la même date et à la même heure, se sont présentés sur les lieux de la manifestation, dans la nuit du vendredi 14 mai 2021 aux environs de 20 heures », a-t-il ajouté.

 Poursuivant, il a déclaré qu’ils avaient « des intentions manifestes de saccager les installations en cours ». En outre, « invités par la police, à présenter ladite autorisation, ces derniers ont été incapables de le faire. Ils ont donc été évacués des lieux par les forces de l’ordre ». 

« Nous tenons à rappeler à toutes fins utiles que l’association, dont l’arrêté préfectoral fait allusion, a eu à manifester publiquement au Plateau, devant le Palais de Justice le lundi 10 mai 2021, en toute quiétude », a-t-il laissé entendre. 

Deux meetings de mobilisation, pour la paix et la réconciliation nationale, ont été programmés le 15 mai 2021 à 14 heures au stade de Gonzagueville et le dimanche 16 mai 2021 à 14 heures à la place Kadjo Amangoua de Bonoua. 

« Dans le même élan de décrispation de l’atmosphère sociale », M. Damana annonce avoir décidé, « malgré toutes les autorisations administratives obtenues par le Fédéral FPI de Bonoua, de reporter, à une date ultérieure, le meeting prévu le dimanche 16 mai 2021 à la place Kadjo Amangoua de Bonoua ».

Le 31 mars 2021, l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a été acquitté définitivement par la Cour Pénale Internationale avec son co-accusé Charles Blé Goudé. Dans le cadre de son retour en Côte d’Ivoire, des structures d’accueil ont été mises en place.

Décès à Abidjan du journaliste sénégalais Moriba Magassouba

Le journaliste sénégalais Moriba Magassouba est décédé, samedi à Abidjan, des suites d’une courte maladie.

Selon une source proche de la famille, « le journaliste, historien et écrivain Moriba Magassouba est décédé ce samedi à Abidjan des suites d’une courte maladie». Il résidait à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, depuis plusieurs années. 

Issu de la 2e promotion du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI), l’école de journalisme de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Moriba Magassouba a notamment travaillé au journal Le Soleil du Sénégal, à l’agence de presse panafricaine PanaPress dont il a été le Chef de Bureau à Abidjan, au magazine Africa international et à l’hebdomadaire Jeune Afrique.

« Alassane Ouattara, la passion du devoir », est la récente œuvre littéraire de Moriba Magassouba sortie en début de cette année.

 Dans ce livre de 350 pages, l’auteur retrace le parcours de l’actuel président ivoirien, Alassane Ouattara qui a su gravir les échelons de la vie pour se hisser à la plus haute marche de la vie politique de son pays, la Côte d’Ivoire.  Moriba Magassouba est également  l’auteur du livre « L’Islam au Sénégal : demain les mollahs ? ».

Les raisons de la hausse du prix du ciment en Côte d’Ivoire (enquête)

Les prix du ciment en Côte d’Ivoire connaissent une hausse due au renchérissement des frais d’expédition et de déchargement des matières pemières, et des coupures électriques que traverse le pays, selon une enquête menée par APA.

Le ciment, dans sa composition, comprend le calcaire (80%) et l’argile (20%), broyés et cuits à très haute température pour obtenir le clinker, la principale matière première, qui est ensuite broyée avec des ajouts chimiques. 

D’après l’enquête de terrain menée, cette hausse résulte d’un relèvement sur le marché international du prix du clinker dont la tonne de cette principale matière première utilisée pour la fabrication du ciment a « augmenté de 10 euros », soit 6.559 Fcfa. 

Un négociant du clinker, ayant requis l’anonymat, rapporte qu’il y a en outre « une augmentation des coûts des transports internationaux liés à la pandémie de Covid-19 », ce qui grève les frais d’expédition et de déchargement des matières premières. 

Et d’ajouter, le Port autonome d’Abidjan fait face en ce moment à des « retards de livraison de marchandises » liés aux facteurs de transport et de déchargement des matières premières, toute chose qui créé une pression financière « répercutée directement sur le prix du ciment ».    

La troisième raison, elle, est liée à la « coupure générale du courant qui touche quelque 146 entreprises en Côte d’Ivoire qui sont diminuées au tiers de leurs productions ». Le « rationnement » de l’électricité affecte fortement les sociétés de cimenterie.  

Impacts 

Selon une source opérant dans le secteur, le cimentier « Lafarge qui produit 6.000 tonnes jour (avant la crise énergétique), se retrouve aujourd’hui avec 1.800 tonnes par semaine ». Ce qui réduit considérablement son niveau de production. 

Le marché ivoirien, de ce fait, connaît un approvisionnement insuffisant en dépit de l’existence de plusieurs usines de ciment. Par ailleurs, le pays dépend fortement de l’importation de la matière première. 

Le relèvement du prix du ciment impacte fortement les particuliers et les entreprises engagées dans des projets de construction, car cette situation vient créer un dépassement de leurs devis prévisionnels et des délais de livraison.  

Fort de cette situation, le cimentier Prestige ciment Côte d’Ivoire, avait annoncé à ses distributeurs une hausse de 7.000 Fcfa TTC (Toutes taxes comprises) par tonne, dès le 1er mai 2021, du fait que « le coût de production global du ciment est devenu très élevé ».

Avant le 11 mai 2021, date de plafonnement des prix du ciment par le ministère ivoirien du Commerce et de l’industrie, la tonne de ciment à Abidjan était cédée à 90.000 Fcfa voire 100.000 Fcfa contre « 65.000 Fcfa il y a un mois », confie Sidibé Siaka, un détaillant. 

Plafonnement du prix 

Interpellé sur l’envolé des prix, le ministère du Commerce et de l’industrie, a dans le cadre de la crise énergétique, arrêté les prix maxima du ciment sur toute l’étendue du territoire pour assurer un approvisionnement régulier du marché.

Le ciment de type CPJ 32.5, à la sortie d’usine a été fixé à 73.000 Fcfa TTC la tonne contre 80.000 Fcfa TTC au prix de détail pour Abidjan/San Pedro (Sud-Ouest) et les villes environnantes dans un rayon de 300 Km. Au-delà de 300 Km, le prix au détail est fixé à 95.000 Fcfa. 

Pour le ciment de type CPJ 42.5, le prix sortie usine est de 75.000 Fcfa TTC la tonne contre 90.000 Fcfa TTC le prix de détail pour Abidjan/San Pedro et les villes environnantes dans un rayon de 300 Km. Au-delà de 300 Km, le prix au détail revient à 95.000 Fcfa.

L’arrêt de prix maxima « aura un impact au niveau du producteur », toutefois l’Etat devra être vigilant parce qu' »après vous avez des redistributeurs qui ne vont pas respecter la chaîne de prix » dans ce contexte de pénurie de ciment, fait observer un acteur de la filière. 

Maroc : retour dimanche à l’horaire GMT+1

Le Maroc va repasser à l’heure GMT+1 dans la nuit de samedi à dimanche 16 mai, a annoncé le ministère de l’Economie, des finances et de la réforme de l’administration.Ce fuseau horaire (GMT+1), est maintenu par le Maroc tout au long de l’année, sauf pour la période de Ramadan.

Selon l’Exécutif, qui a décidé le maintien du fuseau horaire GMT +1 en 2018, le but étant de « maintenir l’heure d’été en vigueur actuellement afin d’éviter les changements opérés à maintes reprises durant l’année et leurs répercussions à plusieurs niveaux ».

Au Parlement, le chef de gouvernement, Saad Eddine El Otmani, avait assuré que le passage à GMT+1 permettrait d’économiser 240 millions de dirhams de facture énergétique.

Ouattara à Paris pour le sommet sur le financement des économies africaines

Le président ivoirien Alassane Ouattara a quitté Abidjan, samedi, pour Paris (France) où il prendra part au sommet sur le financement des économies africaines.

Selon la présidence ivoirienne, ce sommet vise à mettre en place un soutien financier massif aux économies africaines durement éprouvées par la pandémie de Covid-19, et à poser les bases d’un nouveau cycle de croissance sur le continent.

La question de la restructuration des dettes des pays africains sera également abordée au cours de cette rencontre.

En marge de ce sommet, le chef de l’Etat ivoirien aura des entretiens avec ses homologues et plusieurs personnalités.

Interdiction à Abidjan de deux manifestations simultanées du FPI et des victimes

Le préfet d’Abidjan Adama Doumbia a pris un arrêté portant interdiction de deux réunions simultanées du Front populaire ivoirien (FPI) et du Collectif des victimes en Côte d’Ivoire prévues ce samedi au stade au stade de Gonzagueville dans le sud de la capitale économique ivoirienne, évoquant des «risques d’affrontements et de trouble à l’ordre public ».

 « Considérant que les deux réunions sont programmées pour se tenir sur le même site, le même jour et aux mêmes heures, considérant les risques d’affrontements et trouble à l’ordre public, la réunion du Collectif des victimes en Côte d’Ivoire prévue le samedi 15 mai 2021 au stade de Gonzagueville est interdite », stipule l’arrêté.

Le meeting de  « mobilisation pour le retour de Laurent Gbagbo »  organisé au stade de Gonzagueville, commune de Port-Bouët, le samedi 15 mai 2021 est également interdit, selon le préfet d’Abidjan.

L’administrateur civil a par ailleurs, précisé à l’article 3 de cet arrêté que  « tout contrevenant à ces interdictions est passible des sanctions prévues par la législation en vigueur  ».

Côte d’Ivoire: démarrage du concours du CAFOP 2021 avec 55 000 candidats

La ministre ivoirienne de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné a lancé samedi à Abidjan le Concours du CAFOP (Centre d’animation et de formations pédagogiques) session 2021 qui met en compétition plus de 55 000 candidats.

« Il y a un peu plus de 55 000 candidats pour 5 000 places. Seul le mérite devrait pouvoir nous aider à distinguer les candidats », a déclaré Mme Mariatou Koné à la suite d’une visite des centres du Lycée moderne de Treichville et du Lycée classique d’Abidjan.

Sur plus de 55 000 candidats enregistrés pour le concours de CAFOP session 2021, l’on dénombre 27 000 femmes, a fait savoir la ministre, indiquant que tous les candidats sont répartis dans 113 centres à travers le pays.

« C’est par le travail que les candidats seront admis (…) Peu importe le statut social des parents », a-t-elle lancé, estimant que « quand on a bien travaillé à ce concours, c’est-à-dire qu’ on a eu le maximum de points, on devrait réussir ». 

« Beaucoup de candidats à l’approche du concours, au lieu de se concentrer sur les matières requises à l’épreuves, cherchent des parrains. Je ne vous dis pas, moi-même en tant que ministre, le nombre d’appels que j’ai reçu hier », a révélé le ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation. 

Pour Mme Mariatou Koné, « seul le travail paie ». Et il n’est pas question de faire du favoritisme à des candidats, car « ce sont eux qui vont former les enfants; il n’y a pas de mauvais élèves, il y a de mauvais enseignants ». 

« Si on a de bons enseignants, des enseignants responsables, les enfants devront bien travailler à l’école », a-t-elle poursuivi, rappelant que les résultats des épreuves écrites tenues ce jour sont attendus pour le mois de juillet.

Suite à une question d’un journaliste, elle a répondu qu’il y aura des réformes du concours du CAFOP, mais dans le cadre des états généraux de l’éducation annoncés, où « chaque Ivoirien sa s’exprimer sur ce qu’ il souhaite voir changer dans le système éducatif ».

Covid-19 : l’Afrique du Sud redoute une troisième vague

Le pays a enregistré plus 3.000 cas de Covid-19 en une seule journée, selon le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.Sur 42.073 tests effectués au cours des dernières 24 heures, 3.221 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 7,7%, a précisé M. Mkhize. Cela porte le nombre de cas confirmés à 1.605.252 dont 55.012 décès depuis le début de la pandémie en mars 2020. 

« Si la nouvelle courbe des cas confirmés est inquiétante, le pays n’a pas encore franchi le seuil national d’une nouvelle vague », a rassuré le ministre de la Santé.

 « Nous voulons assurer aux Sud-Africains que nous n’avons pas encore atteint la troisième vague. Cependant, nous sommes en danger. Nous devons donc faire preuve d’une vigilance accrue en tant que pays », a déclaré Mkhize. 

Cependant, l’institut sud-africain des maladies transmissibles (NICD) a estimé que la récente augmentation rapide du pourcentage de tests positifs pour la Covid-19 et la moyenne mobile sur sept jours des cas confirmés au niveau national constituaient une source d’inquiétude.

Le directeur exécutif par intérim du NICD, Adrian Puren, a prévenu que si la trajectoire ascendante des nouveaux cas se poursuivait, l’Afrique du Sud allait probablement franchir le seuil d’une nouvelle vague dans les semaines à venir. 

M. Puren a appelé les Sud-Africains à mettre rapidement en œuvre l’application « méticuleuse » de la distanciation sociale et à adhérer à des mesures autres que pharmaceutiques, ce qui, selon lui, permettrait de réduire les transmissions actuelles et de retarder la troisième vague. 

A ce jour, l’Afrique du Sud a vacciné 455.169 professionnels de la santé sur un objectif de 1,5 million de personnes. L’objectif final est de vacciner 46 millions de Sud-Africains afin d’atteindre une immunité collective permettant de ralentir la pandémie.

LDC : Le Wydad de Casablanca ramène un nul précieux face au Mouloudia d’Alger (1-1)

Le club marocain du Wydad de Casablanca (WAC) a ramené, vendredi, un nul précieux face au Mouloudia d’Alger (1-1) en match comptant pour les quarts de finale aller de la Ligue des champions.Le WAC a ouvert la marque à la 65ème minute du jeu par le biais de Yahya Jabrane pour le WAC, alors que Miloud Rebiai a inscrit le but d’égalisation à la 83e minute pour le Mouloudia d’Alger.

Le match retour est prévu pour le 22 mai au Complexe Mohammed V de Casablanca.

L’autre derby maghrébin de ces quarts de finale de la Ligue des champions mettra aux prises samedi les Algériens de CR Belouizdad aux Tunisiens de l’Espérance Tunis.

Le Maroc envoie une aide d’urgence au profit des Palestiniens

Le Roi Mohammed VI, président du Comité Al-Qods, a donné, vendredi, ses instructions pour l’envoi d’une aide humanitaire d’urgence au profit de la population palestinienne en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.Constituée de 40 tonnes, cette aide humanitaire est composée de produits alimentaires de première nécessité, de médicaments de soins d’urgence et de couvertures. L’aide humanitaire sera cheminée par des avions des Forces Armées Royales.

Cette décision royale s’inscrit dans le cadre du « soutien continu du Royaume à la cause palestinienne juste et sa solidarité permanente avec le peuple palestinien.

Le Maroc avait dénoncé, dans les termes les plus fermes, les violences perpétrées dans les territoires palestiniens occupés, et dont la poursuite ne mène qu’à creuser le fossé, renforcer les rancœurs et éloigner d’autant les chances de paix dans la région.

Le Royaume, qui place la cause palestinienne au sommet de ses préoccupations, reste fidèle à son attachement à la réalisation de la solution des deux Etats, vivant côte-à-côte dans la paix et la sécurité, passant par la création d’un Etat palestinien dans les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem Est pour capitale.

Yves Zogbo nommé président du Comité de normalisation de l’Africa sports d’Abidjan

Le célèbre animateur Yves Zogbo Junior a été nommé nouveau président du Comité de normalisation de l’Africa sports d’Abidjan, l’un des plus grands clubs de football de la capitale économique ivoirienne qui connaît un bicéphalisme à sa tête depuis quelques années.

L’information a été donnée vendredi par la Fédération ivoirienne de football ( FIF).  M. Zogbo dirigera une équipe de cinq personnes dont la mission principale de réunifier le club « Vert et Rouge  » devrait s’achever le 31 août prochain.

Ce Comité de normalisation est composé de quatre membres à savoir Guillaume Zé, Alain Gouamené, Anna Dié, Noël Yapi et du secrétaire général Assemien Yapi.

 L’Africa sports d’Abidjan, l’un des mythique clubs ivoiriens de football est en proie à des querelles intestines avec deux présidents, notamment Vagba Alexis et Bahi Antoine qui se disputent la gestion du Club.

C’est fin avril dernier que le comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football ( CN-FIF) a décidé de mettre l’Africa sports d’Abidjan sous normalisation pour aider ce club à régler la crise qu’il traverse.

Côte d’Ivoire: Alain Lobognon démissionne du parti MVCI à l’approche de son procès

L’ancien ministre ivoirien des Sports, Alain Lobognon, a démissionné du Mouvement pour la promotion des valeurs nouvelles en Côte d’Ivoire (MVCI), un parti proche de Guillaume Soro, à l’approche de son procès pour atteinte à la sûreté de l’Etat, a rapporté vendredi son porte-parole Jean Paul Beugrefoh.

« Par courrier en date du 13 mai 2021, adressé au Dr Louis Ouattara, secrétaire général du MVCI, l’ex-ministre des Sports, Alain Lobognon a rendu sa démission de toutes les instances de ce parti auquel il était lié politiquement », écrit M. Jean Paul Beugrefoh.

Selon M. Beugrefoh, porte-parole de Alain Lobognon, « prisonnier politique », il a « décidé de mettre fin à son engagement au sein du MVCI pour une volonté personnelle de disposer de sa totale liberté, au moment où va s’ouvrir le procès devant le tribunal criminel d’Abidjan ». 

M. Lobognon, ex-député de Fresco (Sud- Ouest), « comparaîtra en compagnie des autres prévenus arrêtés le 23 décembre 2019″, mentionne le communiqué qui ajoute qu' »il entend ainsi comparaître en homme politique affublé d’aucune appartenance politique ». 

L’ex-ministre qui a « partagé joie et plaisir de militer aux côtés de plusieurs amis, frères et camarades pour l’engagement commun en faveur de valeurs nouvelles en Côte d’Ivoire quitte le MVCI le cœur léger, sans regret, ni rancœurs », conclut le communiqué.

La Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples avait ordonné le 22 avril 2020 à l’Etat de Côte d’Ivoire de surseoir à l’exécution du mandat de dépôt contre Guillaume Soro et ceux décernés à ses proches ainsi que leur mise en liberté provisoire, dans un arrêt.

Dans l’arrêt, la Cour demandait à l’Etat de Côte d’Ivoire de « surseoir à l’exécution des mandats de dépôts » décernés contre des pro-Soro comprenant des parlementaires: Alain Lobognon, Camara Loukimane, Kanigui Soro, Yao Soumaila, Soumahoro Kando, Kamaraté Souleymane.

Pour les avocats de la Cote d’Ivoire, les mesures provisoires sollicitées par la Cour excèdent largement le champ des mesures provisoires et sont de nature à « entraver le fonctionnement normal de la justice nationale ». 

Un mandat d’arrêt a été émis à l’encontre de M. Guillaume Soro en décembre 2019. Le 23 et le 24 décembre de cette même année, ses proches ont été arrêtés et placés en détention préventive dans différents centres de détention à Abidjan et d’autres villes du pays.

 

Côte d’Ivoire: une part belle aux meilleurs élèves dans les affectations

Les affectations en ligne des élèves admis en classe de 6e en Côte d’Ivoire sont désormais prévues sur 24h pour les meilleurs admis au CEPE avec 153 points et plus (au moins 18/20 de moyenne), et trois semaines pour ceux ayant obtenu 85 à 152 points.

Il s’agit d’une « affectation préférentielle » au profit de ceux qui ont au moins 18/20 de moyenne, a dit le Directeur de l’orientation et des bourses (DOB), Jérôme Ayekoé, lors du lancement de la campagne des affectations en ligne des élèves admis en 6e pour la rentrée scolaire 2021-2022. 

La Direction des orientations et des bourses a lancé vendredi cette campagne au Lycée Sainte-Marie de Cocody, dans l’Est d’Abidjan, notamment prévue du 14 mai au 5 juin 2021 « dans la perspective d’améliorer le pourcentage d’élèves affectés en ligne ».

La rencontre a réuni des délégations de la communauté éducative dans les directions régionales et départementales. A l’attention des parents, M. Jérôme Ayekoé, a insisté que l’affectation en ligne de l’élève est réservée aux tuteurs et aux géniteurs de l’enfant. 

Selon M. Jérôme Ayekoé, les parents des élèves ayant obtenu au moins 153 points, auront la latitude de faire le premier jour (de 23h59 au lendemain 23h30), l’affectation de leurs enfants. Et le jour suivant, et ce sur trois semaines, les autres admis au CEPE feront leur affectation. 

L’affectation en ligne se fait via le téléphone mobile. Le parent devra disposer du matricule de l’enfant, envoyer DOB au 9991 et suivre les instructions de l’opérateur de téléphonie mobile de son choix. 

« Cette année, pour tenir compte des observations des parents d’élèves », l’affectation en ligne sera consacrée pour la première journée aux excellents et à partir de la deuxième journée à ceux ayant obtenu au moins 85 points, a-t-il relevé. 

En 2019 et 2020, la DOB a réalisé respectivement des taux d‘exécution de 85% et de 90%. L’année précédente, 10h après le démarrage, 300 000 élèves ont pu être affectés en ligne.

« Malgré ces résultats, nous devons maintenir nos efforts car il y a encore, environ 10% des élèves, au plan national, qui ont échappé à l’affectation en ligne », a fait observer M. Ayekoé. 

Dans la DREN (Direction régionale de l’Éducation nationale) d’Abidjan1, qui a servi de pilote au projet d’affectation en ligne, ce taux est de 14, 38%, soit 2967 élèves sur 20.636 admis. 

Les années antérieures les affectations en ligne des élèves admis au CEPE se faisait pour tous, dès l’ouverture du processus d’affectation. Certains parents avaient critiqué le processus, souhaitant une exception pour les élèves excellents.  

Entrée en vigueur de la modification de l’accord de libre-échange Maroc-Turquie

La modification de l’accord de libre-échange (ALE) entre le Maroc et la Turquie est entrée en vigueur après sa publication au Bulletin officiel du Royaume.Cet amendement fait partie du projet de loi n° 54.20, que le Maroc et la Turquie ont signé à Rabat le 24 août dernier.

Le nouveau texte vise à imposer des droits de douane, pour une période de cinq ans, sur certains produits industriels turcs énumérés dans l’accord. L’objectif de la mesure est « d’atteindre 90% de la valeur des produits de la nation la plus favorisée ».

Le Maroc et la Turquie ont signé un accord de libre-échange en 2004. L’accord est entré en vigueur en 2006.

L’accord a suscité une controverse au Maroc. La balance commerciale du pays nord-africain avec la Turquie est largement déficitaire depuis 2006.

En 2019, le gouvernement marocain a partagé les préoccupations concernant l’ALE avec la Turquie, arguant que l’accord avait eu un impact négatif sur l’économie marocaine.

L’année dernière, le ministre marocain de l’Industrie Moulay Hafid Elalamy avait déclaré que l’accord de libre-échange avec la Turquie avait entraîné un déficit de 1,2 milliard de dollars pour le Maroc.

Côte d’Ivoire : promotion du métier de statisticien auprès de la gent féminine

Quinze jeunes filles de la Côte d’Ivoire, du Bénin, du Cameroun et du Burkina Faso admises au concours d’entrée à l’Ecole nationale de statistique et d’économie appliquée (ENSEA) d’Abidjan ont reçu chacune, vendredi, un ordinateur au cours d’une cérémonie présidée par Nialé Kaba, la ministre ivoirienne du Plan et du développement.

Ces 15  lauréates ont été admises aux filières de formation d’ingénieur statisticien économiste et d’ingénieur de travaux statistiques. Cette initiative qui est à sa quatrième édition, s’inscrit dans le cadre de la sensibilisation et la promotion de l’équité et du genre dans la formation statistique.

Selon la ministre Nialé Kaba, le concours d’entrée dans les filières d’ingénieur statisticien économiste et d’ingénieur des travaux statistiques de l’ENSEA est très sélectif d’où le mérite de ces jeunes filles. Elle a salué, par ailleurs,  leur « travail et leur engagement personnel » dans la recherche de l’excellence.

 « Je voudrais les féliciter et les encourager à persévérer dans l’effort parce que le succès est au bout de l’effort », a estimé la ministre du Plan et du développement qui est la première femme ingénieure statisticienne en Côte d’Ivoire.

Avant elle, Dr Hugues Kouadio, le directeur général de l’ENSEA a indiqué que l’ambition de son établissement est de porter la proportion des filles, qui est de 20%  dans son effectif actuel, à 30%.

C’est pourquoi, il dit être conscient de ce que « des efforts restent à faire ». «  L’ordinateur est un outil indispensable à notre formation. Il nous permettra de travailler aisément. Nous sommes plus qu’honorées par la reconnaissance de nos efforts », a dit à son tour, Olivia Adou, au nom des 15 récipiendaires.

Poursuivant, elle a appelé les jeunes filles à se lancer dans la formation scientifique, surtout dans le métier de statisticien. Depuis sa création en 1961, l’ENSEA a formé plus de 4000 statisticiens pour les pays africains.

Sénégal: un organe pour la sécurité des usagers de l’électricité

Le Comité pour la sécurité des usagers de l’électricité (COSSUEL) va délivrer les visas des attestations de conformité des installations électriques selon les normes en vigueur, particulièrement la norme SN01 001.C’est un nouvel organisme pour la protection des populations contre les risques d’accident électrique que l’Etat du Sénégal vient d’agréer. A travers le COSSUEL, Dakar veut renforcer la protection des usagers contre les risques d’accident électrique et sauvegarder ainsi la sécurité des personnes et des biens, informe une note parvenue ce vendredi à APA.

Et pour ce faire, le COSSUEL a déjà initié un vaste programme de formation dédié aux installateurs privés avant la délivrance de l’agrément, souligne le document. De même, poursuit ce dernier, une campagne nationale de communication, d’information et de sensibilisation envers tous les acteurs sera déroulée concomitamment.

Avant la généralisation du projet, il est également prévu trois phases tests : une phase préparatoire allant du 03 mai au 09 juin, une phase pilote du 09 juin au 09 juillet et une phase d’évaluation qui débutera le 12 pour finir le 24 juillet.

Au Sénégal, l’énergie électrique ne doit être fournie que dans des installations en conformité avec les règles et normes en vigueur. Un contrôle de conformité préalable devient dès lors nécessaire. Il permet de s’assurer de manière certaine que l’installation électrique à alimenter répond bien aux règles de sécurité. D’où la création du COSSUEL.

Mali : la Minusma condamne les amputations de civils à Gao

L’Organisation des Nations unies affirme que ces actes rappellent les horreurs qui ont marqué la crise de 2012 et devraient interpeller tous les acteurs de la lutte contre l’impunité au Mali.La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) exprime ses vives préoccupations concernant des cas d’amputation, survenus le 2 mai dernier, de mains et de pieds d’au moins trois civils. Ces derniers sont présumés coupeurs de route, capturés par des membres présumés du Groupe Etat Islamique au Grand Sahara dans le village de Tin-Hama, dans le cercle d’Ansongo, sis dans la région de Gao.

« Ces développements rappellent les horreurs qui ont marqué la crise de 2012 et devraient interpeller tous les acteurs de lutte contre l’impunité au Mali. « Je condamne fermement ces actes ignobles. De tels châtiments corporels exécutés par des groupes armés en dehors de tout cadre légal sont de graves atteintes aux droits de l’homme, y compris le droit de tout être humain à un procès juste et équitable devant un tribunal régulièrement constitué. Ces abus sont notamment punis par le droit malien », a déclaré le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies au Mali (RSSG) et Chef de la Minusma, ElGhassim Wane.

Tout en œuvrant à renforcer la lutte contre l’impunité sous toutes ses formes auprès des autorités maliennes, la Minusma rappelle que les atteintes à l’intégrité physique ainsi que les traitements cruels, inhumains et dégradants ne constituent en aucun cas une solution acceptable au regard du droit international et ne sont pas des actes constructifs pour la justice et la paix.

« Je réitère la disponibilité de la MINUSMA à soutenir les enquêtes en cours des autorités maliennes pour combattre l’impunité et veiller à ce que les auteurs de ces actes soient traduits devant la justice », a conclu M. WANE.

La Minusma rappelle que conformément à son mandat, mène actuellement une série d’enquêtes sur ces faits et allégations de graves atteintes aux droits de l’homme et poursuit ses efforts de protection des civils en déployant d’importants moyens sécuritaires dans les zones concernées pour renforcer la protection des populations.

Covid-19 : l’Ethiopie dépasse le million de personnes vaccinées

Plus de 1,3 million de personnes sont vaccinées contre la Covid-19 en Ethiopie, a révélé le ministère de la Santé.Ce pays d’Afrique de l’Est connaît une tendance baissière des infections au nouveau coronavirus. La ministre de la santé, Lia Tadesse justifie cela par la vaccination à grande masse. Au total, 1,3 million personnes vivant dans ce pays ont reçu leur dose de vaccin.

« Les vaccins contre la Covid-19 ont été administrés dans toutes les régions du pays », a-t-elle dit, sans préciser les noms des vaccins administrés par le gouvernement d’Addis-Abeba.

Toutefois, Mme Tadesse s’est réjouie du fait que la majorité de la population a accepté le vaccin contre le nouveau coronavirus.

A son avis, il y a également le respect des mesures barrières dans le pays. « Des résultats louables sont observés en ce qui concerne l’utilisation de masques et la distanciation sociale », a fait remarquer la ministre éthiopienne de la santé.

A ce jour, l’Ethiopie comptabilise 264.960 cas de Covid-19 dont 215.734 guéris et 3.951 décédés.

Sénégal : 551 détenus graciés à l’occasion de la Korité

La décision prise par le Chef de l’Etat, Macky Sall, concerne des prisonniers définitivement condamnés par les tribunaux sénégalais.Selon le ministère de la justice, les personnes graciées sont des délinquants primaires et des détenus qui présentent des gages de resocialisation. Il ajoute que ceux qui ont bénéficié du pardon du président de la République sont aussi ceux âgés de plus de 65 ans, gravement malades et des mineurs.

À la date du 1er mars 2021, la population carcérale du Sénégal était estimée à 11.139 détenus.

Une ONG invite Ouattara et Bédié au « dialogue » pour une « stabilité » du pays

La Plate-forme pour l’engagement citoyen de Côte d’Ivoire (PEC-CI) a invité jeudi au « dialogue » le chef de l’Etat Aĺassane Ouattara et Henri Konan Bédié en vue d’une « stabilité » du pays, dans une déclaration.

La PEC-CI demande à M. Ouattara « d’accepter la main tendue du doyen d’âge de la politique ivoirienne, Henri Konan Bédié à travers le dialogue national inclusif, seul gage d’une paix durable et pour la stabilité » du pays, indique la déclaration.

Cette plateforme qui regroupe 35 organisations de la société civile appelle à « la libération sans condition de tous les prisonniers politiques, militaires et de la société civile depuis la crise post-électorale de 2010 jusqu’à nos jours ».

Elle demande en outre au chef de l’Etat de « mettre tout en œuvre » afin que Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, qui ont été définitivement acquittés de tous les crimes par la Cour pénale internationale (CPI) puissent rentrer en Côte d’Ivoire. 

Pour la Plate-forme pour l’engagement citoyen de Côte d’Ivoire, ils constituent « la clé essentielle de la réconciliation nationale tant recherchée » de même « le retour effectif de toutes les filles et de tous les fils encore en exil sans exception ».

Le Comité exécutif de la PEC-CI et ses 35 organisations de la société civile demande à M. Ouattara « d’associer toutes les forces de la Nation à la gestion du pays à travers la mise en place d’un Gouvernement de large ouverture ».

Selon le Comité exécutif et ces organisations de la société civile ivoirienne, cela devrait permettre de « trouver ensemble des solutions idoines aux nombreux problèmes qui minent notre société ces dernières années ». 

« Nous invitons M. Ouattara à privilégier la voie du dialogue, du pardon en mettant tout en œuvre au nom du père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne, feu Félix Houphouët-Boigny afin de reprendre sans délais le dialogue direct et franc entamé » avec M. Bédié, poursuit le texte.

 Et ce, « en associant tous les partis politiques y compris la société civile significative, afin de préserver l’unité Nationale garant d’une paix durable, car tous les regards sont tournés vers eux ».  

Le Plateforme invite « tous les acteurs politiques ivoiriens sans exceptions à éviter les prises de positions de va-t’en guerre, afin de garantir l’avenir de la jeunesse ivoirienne, dont plus de 80% croupissent sous le poids de la misère », note la déclaration. 

La PEC-CI demande au chef de l’Etat « d’accepter de faire le sacrifice suprême en signant un décret pour une loi d’amnistie pour libérer tous les prisonniers politiques », mentionne la déclaration. 

L’organisation estime que cet acte pourrait « atténuer le climat socio-politique » qui de son point de vue « reste non favorable à la réconciliation de toutes les filles et de tous les fils » de la Côte Ivoire.

Crise énergétique: l’Etat ivoirien plafonne les prix du ciment

Le ministère ivoirien du Commerce et de l’industrie, a dans le cadre de la crise énergétique que traverse le pays, fixé les prix maxima de la tonne du ciment sur toute l’étendue du territoire.

Selon un communiqué, signé du ministre du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba, le prix sortie usine du ciment CPJ 32.5 est de 73.000 TTC la tonne. 

Le prix de détail du ciment CPJ 32.5, lui, a été fixé à 80.000 Fcfa TTC/tonne à Abidjan et San-Pedro puis les villes environnantes dans un rayon de 300 Km. Au-delà de 300 Km le coût est fixé à 95.000 Fcfa. 

Quant au ciment CPJ 42.5, le prix maxima de la tonne revient à 75.000 Fcfa TTC au sortie de l’usine. Pour le prix de détail à Abidjan, San-Pedro et les villes de 300 Km, le prix est de  90.000 Fcfa contre 95.000 Fcfa TTC au-delà de 300 Km. 

Dans le communiqué, le ministre du Commerce et de l’industrie rassure que « toutes les dispositions sont prises avec les industriels pour assurer l’approvisionnement du marché ». 

« Le non-respect des prix indiqués expose les contrevenants à des sanctions prévues par la réglementation », conclut le communiqué.

Les sociétés de production de ciment ont augmenté ces derniers jours le prix du ciment, évoquant entre autre les coupures électriques, ce qui a entraîné une flambée des prix sur le marché ivoirien.  

Le Maroc célèbre jeudi l’Aid-el-Fitr

Le Maroc célébrera jeudi l’Aid-el-Fitr, annonce mercredi un communiqué du ministère des habous et des affaires islamiques.Cette fête, qui intervient après 29 jours de jeûne à l’occasion du mois de Ramadan, connait des rassemblements conviviaux et des visites familiales pour se féliciter de la venue de l’Aid. Cette tradition ne sera pas consacrée cette année tout comme l’année précédente. Et pour cause, les mesures préventives pour faire face à la pandémie de la Covid-19

Pour éviter une nouvelle vague de contamination notamment en cette période de l’Aid-El Fitr, le gouvernement marocain a décidé, ce mercredi, de maintenir toutes les mesures de prévention qui étaient en vigueur au Maroc avant le mois de Ramadan.

Selon le chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, aucun changement n’est à l’ordre du jour concernant les différentes mesures restrictives mises en place par les autorités dans le cadre de la lutte contre la propagation de la pandémie, qu’il s’agisse du couvre-feu nocturne de 20h à 6h ou des restrictions des déplacements entre les villes.

Maroc : le Roi Mohammed VI gracie 810 personnes

A l’occasion de l’Aïd el-Fitr, le Roi Mohammed VI a accordé sa grâce à 810 personnes, dont certaines sont en détention et d’autres en liberté, condamnées par différents tribunaux du Royaume, indique mercredi un communiqué du ministère de la Justice.Les bénéficiaires de la grâce royale qui sont en détention sont au nombre de 606 détenus se répartissant comme suit, alors que ceux en liberté sont au nombre de 204 personnes.

Parmi les bénéficiaires de la grâce royale figurent 12 détenus qui ont été condamnés dans des affaires d’extrémisme et de terrorisme ayant participé à la 7e édition du programme « réconciliation ».

Selon le communiqué, « cette bienveillance royale intervient en réponse aux demandes de grâce que ces détenus soumettent au Souverain, après avoir officiellement annoncé leur rejet de toute forme d’extrémisme et de terrorisme, ainsi que leur ferme attachement aux constantes et aux sacralités de la nation et aux institutions nationales.

Et en considération des circonstances familiales et humaines des personnes condamnées dans le cadre des évènements de la région d’Al Hoceïma, et en concrétisation de la volonté royale dans toutes les occasions, le Souverain a octroyé sa grâce royale à 17 détenus sur le reliquat de la peine d’emprisonnement, a fait savoir la même source.

Le Maroc s’engage à soutenir le renforcement et le développement des capacités humaines du Libéria

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a renouvelé l’engagement du Maroc à soutenir le renforcement et le développement des capacités humaines du Libéria par l’octroi de bourses d’études et autres formations professionnelles.Lors d’un entretien, mercredi en mode visioconférence, avec son homologue libérien, Dee-Maxwell Saah Kemayah Sr., le ministre marocain a ajouté que le Royaume envisage ainsi d’approfondir cette relation d’exception dans le cadre du programme de relance « Liberia Vision 2030 ».

Il a, en outre, indiqué qu’il s’est mis d’accord avec son homologue libérien pour développer davantage les relations bilatérales, notamment à travers une mission pour la coopération sectorielle qui se rendra à Monrovia, dès que les conditions sanitaires le permettraient, afin de préparer la prochaine session de la Commission Mixte.

Par ailleurs, M. Bourita a réitéré les remerciements du Maroc au Libéria pour son appui constant et ferme à l’intégrité territoriale du Maroc, notamment, par ses positions claires en faveur du Sahara marocain, dans les instances régionales et internationales et par ses actions sur le terrain, concrétisées par l’ouverture d’un Consulat Général du Libéria, à Dakhla en mars 2020, et le soutien exprimé à l’action du Maroc après la libération du passage au poste frontière d’El Guergarat entre le Maroc et la Mauritanie.

M. Dee-Maxwell Saah Kemayah Sr. n’a pas manqué à cet effet, de renouveler le soutien de son pays à une solution politique négociée, consensuelle et définitive du différend autour du Sahara marocain, réitérant ainsi la nécessité de respecter la décision 693, adoptée au niveau des Chefs d’Etat africains, au Sommet de l’Union africaine de Nouakchott, en juillet 2018, qui a réaffirmé l’exclusivité des Nations Unies en tant que cadre de recherche d’une solution politique, mutuellement acceptable, réaliste, pragmatique et durable à la question du Sahara.

Les deux ministres se sont, par ailleurs, engagés à une meilleure coordination de leurs actions et à un soutien mutuel constant dans les instances régionales et internationales, pour la défense de leurs intérêts respectifs et pour œuvrer ensemble en faveur du développement, de la paix et de la stabilité du continent africain.

Sur cette base, les deux parties ont convenu d’appuyer, de manière concertée et mutuelle, les candidatures marocaines et libériennes au niveau des instances régionales et internationales, et d’instruire leurs Représentants Permanents à New York, Genève et l’Union Africaine afin de coordonner leurs actions et décisions concernant les sujets d’intérêt commun.

A ce titre, M. Dee-Maxwell Saah Kemayah Sr. a exprimé le soutien inconditionnel du Libéria à la candidature du Maroc au poste de Commissaire de la Commission de l’Union Africaine dans les domaines de l’Education, de la Science, la Technologie et l’Innovation.

Casablanca : Réouverture du plus grand parc urbain en Afrique

Le parc de la Ligue arabe à Casablanca a rouvert ses portes au public, mercredi, après des travaux de réhabilitation, pour un coût global estimé à près de 100 millions DH, a indiqué à APA le 1er vice-président du Conseil communal de Casablanca, Abdessamad Haiker.Considéré comme le plus grand parc urbain d’Afrique arabe une superficie de 30 hectares, le parc de la Ligue arabe a fait l’objet des travaux de réhabilitation qui s’inscrivent dans le cadre de la préservation de son patrimoine naturel qui remonte au début du 20ème siècle, dans le respect des normes modernes relatives à la protection de l’environnement et des infrastructures de divertissement.

Tous les espaces du parc ont été réaménagés, avec la création d’un parcours sportif, de manèges, de cafés, de kiosques et de sanitaires, entre autres. Ce parc est considéré comme un des importants sites de la ville, représentant un des espaces historiques de la capitale les plus prisés de la population locale et de visiteurs en quête de détente et de divertissement.