Le président zimbabwéen publie sa biographie

Dans ce livre rendu public ce jeudi, Emmerson Mnangagwa retrace sa vie et sa contribution au développement du pays.La biographie intitulée « Une vie de sacrifices-Biographie d’Emmerson Dambudzo Mnangagwa », a été écrite par l’économiste et ancien député de l’opposition, Eddie Cross.

S’exprimant lors de la cérémonie de lancement au palais présidentiel à Harare, Cross a déclaré être fasciné par le niveau de dévouement affiché par le leader zimbabwéen pour la libération et le développement de son pays.

Mnangagwa a été accompagné de la Première dame, Auxillia Mnangagwa, le Secrétaire en chef du président et du cabinet, Misheck Sibanda, de hauts fonctionnaires du gouvernement et de chefs d’entreprise.

Le livre retrace le rôle que Mnangagwa a joué dans la lutte de libération du Zimbabwe à partir des années 1960 et sa contribution après l’indépendance du pays en 1980.

Emmerson Mnangagwa est à la tête du pays depuis une transition assistée par l’armée qui a abouti à la destitution de l’ancien président, Robert Mugabe, en novembre 2017.

Avant son ascension au sommet de l’Etat, M. Mnangagwa a occupé plusieurs postes ministériels et gouvernementaux depuis 1980, notamment ceux de président de l’Assemblée nationale et de ministre du Renseignement.

Corne de l’Afrique : Ahmat Abdelkerim nommé DG de Bolloré

Le Tchadien a pris fonction au mois de juillet 2021 comme Directeur général du cluster Corne de l’Afrique de Bolloré Transport & Logistics.Ahmat Abdelkerim dirigera les activités de l’entreprise sur trois pays : Djibouti, Éthiopie et Érythrée. Il succède à Patrick Gerenthon qui a été appelé à d’autres fonctions au sein de Bolloré Transport & Logistics.

M. Abdelkerim est diplômé de Sup’Management au Maroc et titulaire d’un Master spécialisé en politiques et management du développement obtenu à Sciences Po Paris, informe l’entreprise.

En 20 ans de carrière au sein des différentes filiales de Bolloré Transport & Logistics, il a occupé plusieurs fonctions managériales avant d’être promu Directeur général de Bolloré Transport & Logistics Tchad en 2016.

Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Ahmat Abdelkerim supervisera le développement des activités logistiques de l’entreprise dans les pays du cluster et contribuera à renforcer sa présence en Afrique de l’Est.

Sa connaissance des métiers opérationnels, lui permettra de développer des solutions innovantes et agiles adaptées aux besoins de la clientèle locale et internationale.

« C’est une grande fierté pour moi de rejoindre les équipes du périmètre de la Corne de l’Afrique et de contribuer avec le soutien des collaborateurs au succès de Bolloré Transport & Logistics. Ensemble, nous allons continuer à développer les activités de l’entreprise en Afrique de l’Est et à offrir à nos clients des solutions compétitives en s’appuyant sur notre savoir-faire et notre connaissance des marchés », a déclaré Ahmat Abdelkerim.

Elections en Zambie : Ernest Bai Koroma dirige la mission de l’UA

L’ancien président de la Sierra Leone va diriger la mission d’observation électorale de l’Union africaine pour élections générales zambiennes de la semaine prochaine, a annoncé jeudi l’UA.Dans un communiqué, l’organe continental a déclaré que M. Koroma dirigerait la mission d’observation à court terme, qui a été approuvée par le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, et serait composée « d’anciens et d’actuels ambassadeurs africains accrédités en Éthiopie, de membres d’organes de gestion des élections en Afrique, de membres d’organisations de la société civile et d’experts électoraux indépendants ».

« L’objectif de la mission est de fournir une évaluation indépendante et impartiale de tous les aspects du processus électoral de 2021, y compris le cadre juridique, le contexte politique et la transparence et l’efficacité des préparatifs électoraux », a déclaré l’UA.

La mission devrait présenter ses conclusions préliminaires peu après la fin du scrutin, qui seraient suivies d’un rapport final plus détaillé comprenant des recommandations pour l’amélioration du processus électoral en Zambie.

Les Zambiens iront aux urnes pour élire un président, des membres de l’assemblée nationale et des conseillers municipaux lors d’une élection très attendue prévues le 12 août, qui devrait se jouer entre le Front patriotique au pouvoir et le Parti uni pour le développement national.

Tokyo 2020: le Burkinabè Zango décroche une médaille historique

Le triple sauteur Hugues Fabrice Zango a remporté jeudi 5 août à Tokyo la toute première médaille olympique de son pays.Historique ! L’athlète burkinabè de 28 ans a décroché jeudi en finale le bronze pour avoir réalisé un triple saut de 17 mètres 47. Il permet au Burkina Faso, qui fête en même temps ce jour le 61e anniversaire de son indépendance, de décrocher sa première médaille aux Jeux olympiques.

Après deux sauts moins réussis de 15 mètres 91 et 16 mètres 90, l’athlète s’est surpassé avec un saut à 17 m 31. Une performance qui lui permet de se hisser sur le podium. Même s’il est loin de son record d’Afrique en plein air (17 mètres 82), Zango réussit tout de même l’exploit d’accrocher une médaille olympique pour une première participation aux JO.

Il termine le concours derrière l’intouchable Portugais Pedro Pichardo (17 m 98) et le Chinois Yaming Zhu (17 m 57). Une nouvelle médaille qui vient s’ajouter au bronze décrochée aux Mondiaux de Doha (Qatar) en 2019.

« Ce n’est pas la médaille que je voulais », a-t-il réagi dans la foulée sur le site de L’Équipe. Mais il se dit « plutôt heureux pour le Burkina parce que c’est aujourd’hui le jour de la Fête de l’indépendance de mon pays et je gagne sa première médaille. C’est historique pour moi et pour mon pays. Le Burkina est très heureux, je pense qu’il va organiser une grande fête pour moi ».

Porte-drapeau de la délégation burkinabè, Hugues Fabrice Zango est un athlète atypique qui poursuit ses études en France. Thésard en génie électrique, il est depuis le 16 janvier 2021 le recordman mondial du triple saut masculin en salle avec une marque de 18,07 mètres réalisée lors d’un meeting à Aubière, une ville du centre de la France. L’ancien record (18,07 m), qui datait de 2011, était jusque-là détenu par son entraîneur Teddy Tamgho.

L’athlète burkinabè n’a cessé de progresser depuis ses débuts aux championnats d’Afrique 2016 de Durban (Afrique du Sud) où il avait remporté la médaille d’argent en portant son record personnel à 16,81 mètres. Deux ans plus tard, à Asaba au Nigeria, il connaît la consécration africaine avec la médaille d’or aux championnats d’Afrique avec un bond de 17,11 mètres.

A Tokyo, l’athlète regrette de ne pas avoir sauté à son meilleur niveau. « Ces Jeux ont été vraiment très compliqués pour moi. Je n’arrive pas vraiment à me l’expliquer parce que ce n’était pas un problème physique, ni mental, je n’avais pas de pression particulière, j’étais très motivé. J’ai eu des jours sans », a-t-il expliqué.

Santé, justice et politique à la Une des quotidiens sénégalais

Les journaux sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent d’une diversité de sujets allant de la santé à la politique sans oublier l’actualité judiciaire marquée par la convocation, hier, du docteur Babacar Niang à la Brigade de recherche de la Gendarmerie.« Tragique hausse », titre Le Quotidien avant de soutenir que « tout va mal » dans la gestion de la pandémie de la Covid-19. « C’est une journée noire avec un record de 29 décès dus à la pandémie. C’est un baromètre fiable pour mesurer la sévérité du variant Delta un contexte où une partie du personnel réclame le paiement des indemnités Covid-19 », écrit le journal.

Cela fait dire au journal Le Témoin que la « situation (devient) de plus en plus alarmante ». Face à la flambée des morts, « les Catholiques limitent l’accès aux cimetières, interdisent l’exposition mortuaire et les condoléances », informe WalfQuotidien.

En solitaire, Le Soleil fait le focus sur la pathologie du nerf sciatique et alerte sur « une pathologie qui prend de l’ampleur. »

WalfQuotidien revient par ailleurs sur la convocation de Dr Babacar Niang à la Brigade de recherche de la Gendarmerie et affirme que le médecin « a passé l’examen de contrôle ». Le médecin-chef de la clinique privée Suma Assistance est poursuivi par le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, pour « propos diffamatoires, de nature à porter du discrédit sur les efforts déployés dans le cadre de la lutte contre la pandémie au Sénégal. »

Dr Niang avait en effet soutenu lors d’une émission radiophonique dont il était l’invité que « du matériel public destiné à la lutte contre la Covid-19 était vendu à des privés. »

Après son audition, le mis en cause, qui « aurait mis beaucoup dans ses accusations » est rentré chez lui, affirme L’Observateur.

Les journaux sénégalais se sont également intéressés au bras de fer judiciaire qui oppose le journaliste Madiambal Diagne et le magistrat Souleymane Téliko. A ce propos, Sud Quotidien soutient que « Madiambal Diagne +traque+ Téliko ». Dans les colonnes du Le Quotidien, l’Administrateur général du groupe Avenir communication déclare : « Téliko s’organise systématiquement pour ne pas recevoir la sommation interpellative. »

M. Diagne compte poursuivre Téliko devant la Chambre criminelle de la Cour suprême pour des accusations formulées contre lui par le magistrat à la barre, en juin dernier, au cours d’un procès en diffamation.

L’inscription des primo-votants sur les listes électorales, en vue des Locales fait la Une de Sud Quotidien. Ce dernier estime que « le consensus (est) le dernier recours » pour surmonter ce énième bras de fer entre le pouvoir et l’opposition.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les défis lancés aux chambres professionnelles et la planification des politiques publiques sont les principaux sujets traités par les éditorialistes des quotidiens parus jeudi.+L’Economiste+ écrit qu’« il faudra attendre les résultats des élections des chambres professionnelles qui auront lieu ce vendredi pour avoir une idée sur la cartographie politique du scrutin du 8 septembre prochain ».

L’assouplissement de la tutelle et le statut des Chambres ainsi que la réhabilitation du rôle des élus sont autant de revendications qui figurent dans les programmes des parties politiques durant cette campagne, fait savoir le quotidien, regrettant qu’une fois les élections passées, les partis rangent le programme électoral pour un prochain rendez-vous et les chambres retombent dans le train quotidien.

A cet effet, la publication appelle à inverser l’équation pour que les chambres professionnelles aient leur mot à dire dans tout ce qui a trait au monde économique et à l’investissement

“Si elles veulent peser sur les grands choix, les chambres professionnelles devront s’impliquer dans les conseils d’administration des universités car les besoins en matière de formation pour l’emploi se dessinent aussi à ce niveau”, conclut-il.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que quand le Maroc met en place des stratégies et des politiques sectorielles, elles sont souvent et naturellement dans des horizons lointains, soutenant que les prévisionnistes et autres experts de diverses disciplines sont presque tous unanimes sur le fait qu’il est devenu aujourd’hui impossible de planifier sur de longues durées.

Et comme il le fait depuis quelques années, ces politiques sont revisitées, modifiées, réajustées en cours de chemin au gré des nouveautés et des évolutions de l’environnement national et mondial, poursuit le journal, appelant à se projeter dans l’avenir même le plus proche pour anticiper les imprévus et d’y être préparé quand ils arriveront.

“C’est le seul moyen pour rester dans l’anticipation”, assure-t-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ croit savoir que la commission nationale consultative d’autorisation du vaccin anti-Covid-19 et la direction des médicaments et de la pharmacie au ministère de la Santé tiennent des réunions depuis mercredi pour étudier la question de l’autorisation d’urgence du vaccin Pfizer BioNTech.

L’étude porte sur les dossiers du produit, les normes de fabrication, de sécurité, de qualité et d’efficacité du vaccin, les résultats des essais précliniques et cliniques de la première phase à la quatrième, ainsi que la reconnaissance internationale de ce vaccin.

Et eu égard aux bons résultats de ce vaccin à l’échelle internationale, les autorités compétences devraient accorder l’autorisation d’utilisation d’urgence du vaccin Pfizer BioNTech, rapporte le quotidien. Cette autorisation, font savoir les sources du journal, permettra au Maroc de recevoir au cours de cette semaine un lot de 1,2 million de doses du vaccin Pfizer BioNTech.

Cette nouvelle commande renforcera le stock des vaccins et permettra au Maroc de se prémunir contre les risques d’approvisionnement en la matière. Ce nouvel arrivage va sans doute accélérer davantage la campagne de vaccination qui bat déjà son plein dans le pays et qui sera certainement élargie aux personnes âgées de plus de 18 ans.

Covid-19: une prise d’armes pour célébrer l’an 61 de l’indépendance ivoirienne

Une prise d’armes symbolique marquera les festivités du 61e anniversaire de l’indépendance de Côte d’Ivoire, « en raison de la résurgence des cas de Covid-19 » dans le pays, selon une note du protocole d’Etat.

« En raison de la résurgence des cas de Covid-19 signalée récemment par les autorités sanitaires, la cérémonie commémorative du 61e anniversaire de l’Indépendance de la République de Côte d’Ivoire consistera en une cérémonie symbolique de prise d’armes », indique la note.

La cérémonie de prise d’armes est prévue le samedi le 7 août 2021 à 11H00 GMT  (heure locale) sur l’esplanade du Palais de la présidence de la République, ajoute le texte.  

Liste des personnalités civiles et militaires conviées:  

1- M. le Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;

2- M. le Président de l’Assemblée Nationale ;

3- M. le Président du Sénat ;

4- M. le Président du Conseil Constitutionnel ;

5- Madame la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Diaspora ;

6- M. le Ministre d’Etat, Ministre de la Défense ;

7- M. le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural ;

8- M. le Ministre, Directeur de Cabinet du Président de la République ;

9- M. le Ministre, Secrétaire Général de la Présidence de la République ;

10- M. le Ministre auprès du Président de la République chargé des Relations avec les Institutions ;

11- M. le Ministre, Conseiller Spécial auprès du Président de la République ;

12- M. le Ministre, Conseiller Spécial auprès du Président de la République chargé des Affaires Politiques ;

13- M. le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité ;

14- M. le Général de Corps d’Armée, Chef d’État-major Général des Armées ;

15- M. le Général de Corps d’Armée, Commandant Supérieur de la Gendarmerie 

Nationale ;

16- M. l’Administrateur Général, Directeur Général de la Police Nationale ;

17- M. le Chef d’État-major Particulier du Président de la République ;

Et leurs adjoints.

Presse imprimée ivoirienne: chute de 10,53% des ventes

Les ventes de la presse imprimée ivoirienne, au deuxième trimestre 2021, se sont établies à 857 003 exemplaires contre 957 764 sur la même période en 2020, soit une chute de 10,53%.

Ces données statistiques de la structure de distribution Edipresse, ont été rendues publiques par l’Autorité nationale de la presse (ANP), le régulateur de la presse imprimée et numérique. 

« Les ventes au cours de cette période ont chuté en moyenne de 10,53%, passant de 957 764 exemplaires en 2020 à 857 003 exemplaires » au deuxième trimestre de l’année 2021, rapporte l’ANP. 

Quant à la vente journalière moyenne pour l’ensemble des quotidiens, elle s’est légèrement accrue, souligne l’ANP, évoquant « 14 937 exemplaires contre 14 553 exemplaires sur la même période en 2020, soit un gain de 2,7% ». 

Les statistiques du deuxième trimestre 2021 (avril – juin) transmises à l’ANP par la société de distribution Edipresse, ont été arrêtées à la date du 22 juillet 2021, sous réserve d’éventuels retours d’invendus et de réclamations, note le régulateur.

Dans le Top 10 des ventes, le journal pro-gouvernemental Fraternité Matin, occupe le premier rang avec une vente moyenne jour de 3 037 exemplaires pour une part du marché de 25,7%, suivi de Soir Info qui enregistre une vente moyenne jour de 1 964 pour une part de marché de 16,6%.

En troisième position, se classe Le Nouveau Réveil avec une vente moyenne jour de 1845 exemplaires pour une part du marché de 15,4%, devant Le Temps 1423 exemplaires vendus par jour pour une part du marché de 9,7%.

Le journal L’Inter, lui, connaît aussi des ventes au-dessus de 1.000 exemplaires. Avec une vente de 1167 exemplaires par jour pour une part du marché de 8,3%, est classé 5e. Le journal Le Quotidien d’Abidjan vend 804 exemplaires par jour pour une part du marché de 5%, devant Le Patriote, 602 exemplaires par jour pour une part du marché de 5%.

Notre Voie affiche une vente moyenne jour de 476 exemplaires par jour, devant Supersport, 249 exemplaires vendus en moyenne par jour. Le Mandat quotidien boucle le Top 10 de la presse imprimée avec 245 ventes par jour.

L’article 56 du régime juridique de la presse, du 27 décembre 2017, stipule que les distributeurs tiennent mensuellement à la disposition de l’autorité de régulation des chiffres de vente des journaux et écrits périodiques pour une diffusion trimestrielle.

Maroc/Covid-19 : Lancement du premier Smart Vaccinodrome intégré

Dans le cadre des efforts du Maroc en matière de gestion de la pandémie Covid 19, et afin d’accélérer le rythme du processus national de vaccination contre la Covid-19, le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, a présidé, l’inauguration du premier centre de vaccination numérique et intégré au Maroc.Situé dans la province de Nouaceur près de Casablanca, sur une superficie de 2.200 m2, ce Vaccinodrome numérique a pour objectif la vaccination de 3000 à 4000 personnes par jour, indique mercredi un communiqué du ministère de la Santé.

Il est à noter que ce centre permettra la digitalisation de l’ensemble du processus de vaccination à travers un système QR code qui permet la traçabilité des citoyens tout au long du circuit de vaccination.

De l’enregistrement, en passant par le dépistage, ainsi que le suivi du rythme du processus de vaccination au quotidien. De la sorte, ces données permettent une analyse du nombre de patients dépistés, vaccinés, et traiter, ainsi que la durée de chaque opération.

Ce centre présente également plusieurs caractéristiques qui en font un environnement totalement maîtrisé grâce à des capteurs intelligents qui permettent le contrôle de la chaîne du froid des vaccins, ainsi que la supervision, la gestion et l’analyse des données médicales, environnementales et logistiques.

La création de ce projet renforcera l’image du Royaume du Maroc en tant que modèle dans la gestion exemplaire de la pandémie de Covid-19 et de ses effets, et consolidera également l’ambition de notre pays d’atteindre une souveraineté sanitaire unique. en développant un système de santé plus intelligent et plus innovant, souligne le communiqué.

Ethiopie: suspension des activités d’organisations humanitaires

Le gouvernement éthiopien accuse ces humanitaires de violations des lois en vigueur dans le pays.Médecins Sans Frontières (MSF Hollande), le Conseil norvégien pour les réfugiés et la Fondation Al Maktoume sont les organisations dont les autorisations ont été suspendues pour trois mois.

L’agence éthiopienne pour les organisations de la société civile a déclaré que MSF Hollande et le Conseil norvégien pour les réfugiés ont diffusé des informations erronées dans les réseaux sociaux et sur d’autres plateformes, en dehors du mandat et de l’objectif pour lesquels elles ont été autorisées à opérer.

« Ces organisations ont également employé des ressortissants étrangers sans le permis de travail approprié du gouvernement éthiopien pendant plus de six mois », a fait remarquer l’agence.

Elle a ajouté MSF Hollande a importé et utilisé illégalement des équipements de radio satellite qui n’étaient pas autorisés par l’autorité compétente et les employés ont donc été appréhendés par les forces de sécurité pour avoir utilisé ces équipements à des fins illégales.

De son côté, la Fondation Al Maktoume est accusée de ne pas respecter le protocole sanitaire Covid-19 du ministère de l’Éducation et de gestion nébuleuse de son budget au détriment de l’école éthiopienne.

Universités ivoiriennes: démarrage des préinscriptions des bacheliers le 10 août

Les préinscriptions pour l’année académique 2021-2022 des nouveaux bacheliers, dans les grandes écoles, universités publiques et privées ivoiriennes, débutent le 10 août 2021 sur la plateforme www.orientationsup.net, selon une note officielle.

Cette opération qui démarre à partir du 10 août 2021 sur la plate-forme www.orientationsup.net « prend fin le 31 août, à minuit, délai de rigueur », précise le ministère ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

« Passé ce délai, les bacheliers non-préinscrits ne pourront pas être orientés », insiste le ministère ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, qui exhorte les bacheliers à procéder « personnellement » à leur préinscription, car il y va de leur avenir.   

L’inscription, mentionne le texte, se fait en premier lieu par le paiement des frais d’inscriptions avec les différents opérateurs mobiles, avant de renseigner la plateforme orientationsup.net pour faire son inscription en ligne.

Sur la plateforme, il est inscrit « une fois vos choix soumis vous n’aurez plus la possibilité de les modifier ! Si vous n’êtes pas prêt merci de revenir plus tard quand vous aurez décidé vos choix ». Un appel au bachelier à choisir les options d’orientation avant de commencer son inscription en ligne.

Pour la session 2021, 87 097 candidats ont été déclarés admis au BAC, soit un taux de réussite national de 29,24% contre 40,08% en 2020. Les résultats montrent que sur 133 166 filles présentes, 38 341 sont admises, soit 28,79% et sur 164 674 garçons, 48 756 ont obtenu leur sésame, soit 29,61%.

RCA: la Minusca renforce ses dispositifs sécuritaires à Mann

La force de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca) se déploie dans ce village situé à 470 km au nord-ouest de Bangui, pour protéger les civils contre les groupes armés.« Suite à l’attaque lancée par les éléments de 3R contre la position des FACA (Forces armées centrafricaines) en date du 31 juillet 2021 au village de Mann, la Force a aussitôt déployé une force d’intervention rapide, appuyée par une mission de reconnaissance aérienne », a déclaré ce mercredi à Bangui, le porte-parole de la force, le lieutenant-colonel Abdoul Aziz Fall.

S’exprimant au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la mission onusienne, M. Fall a indiqué que les patrouilles des Casques bleus à Mann ont d’abord assuré la protection des civils qui fuyaient les combats et ont ensuite soutenu les éléments des Forces armées centrafricaines dans la localité.

« Pour l’instant, le village de Mann n’est pas sous contrôle des éléments de 3R (Retour, réclamation, réconciliation) », a soutenu le lieutenant-colonel Fall, ajoutant que les Casques bleus continuent de renforcer les patrouilles dans la localité afin d’assurer la protection maximale des populations.

Par ailleurs, en réactions aux préoccupations des journalistes sur les allégations contre le contingent marocain de la Minusca à Obo (sud-est), dans leur implication dans les attaques du groupe armé de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), l’officier sénégalais a précisé que « n’eut été la riposte vigoureuse du détachement de Casques bleus, les conséquences de cette attaque auraient été plus tragiques. »

Il a par ailleurs dénoncé « ces fausses accusations, couplées à une campagne manifeste de dénigrement », s’agissant de la complicité des Casques bleus et des éléments armés lors de ces attaques.

De son côté, le Coordonnateur de la Division de communication stratégique et de l’information publique de la Mission, Théophane Kinda, faisant le point sur la situation des Droits de l’Homme dans le pays, a signalé que la Minusca a documenté 25 incidents ayant affecté au moins 42 victimes.

« La Minusca a observé une augmentation du nombre d’incidents et de victimes comparativement à la semaine précédente (11 incidents et 34 victimes) », a-t-il soutenu, précisant que les préfectures les plus touchées sont le Mbomou, l’Ouham-Pendé et le Bamingui-Bangoran.

« Les auteurs présumés des abus/violations documentés cette semaine sont les groupes armés avec 40% d’incidents. L’armée centrafricaine et les autres personnels de sécurité sont présumés auteurs de 60% d’incidents », a détaillé Théophane Kinda.

Le Coordonnateur de la Division de communication stratégique et de l’information publique a également fait part de la poursuite des opérations de désarmement des groupes armés, organisées par le gouvernement centrafricain à Bria, avec l’appui de la Minusca.

« A ce jour, 235 éléments et leaders de différents groupes armés dont le FPRC, l’UPC, le MPC et les Anti-Balakas y ont pris part, tandis que 103 armes, 10 grenades, 13 roquettes, 319 munitions ont été collectées. Après chaque opération, les concernés rentrent dans leurs familles », a fait savoir Théophane Kinda.

Dans le cadre de la restauration de l’autorité de l’Etat, Théophane Kinda a souligné que la Minusca a appuyé le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation et les bureaux hors-siège, dans la mise à jour de la présence des autorités administratives à leurs postes en juillet 2021.

« Il a été vérifié que 130 sur 174 préfets, sous-préfets, secrétaires généraux de préfectures et secrétaires généraux de sous-préfectures sont présents sur le terrain. Le niveau de déploiement des secrétaires de sous-préfectures reste faible avec seulement 42 présents sur 71 », a-t-il dit, ajoutant que la Minusca travaille avec le gouvernement sur le redéploiement des fonctionnaires et la question des fonctionnaires absents.

Covid-19: le ministre ivoirien de la Défense en confinement

Le ministre d’Etat, ministre de la Défense, M. Téné Birahima Ouattara, « sujet contact d’un cas positif à la Covid-19, s’est mis en confinement », selon une note officielle publiée mercredi.

Le mardi 3 août 2021, le ministre de la Défense, « sujet contact d’un cas positif », s’est mis en confinement conformément aux dispositions en vigueur », indique une note du ministère d’Etat, ministère de la Défense.

Cette annonce intervient au lendemain d’un communiqué de la présidence ivoirienne, indiquant que Alassane Ouattara s’est mis en « confinement » après avoir été en contact avec une personne déclarée positive à la Covid-19.

Le chef de l’Etat était également « en contact avec une personne déclarée positive à la Covid-19 ». Il a de ce fait décidé suivant les recommandations sanitaires en la matière et conformément aux dispositions gouvernementales, de se mettre en confinement.

Le président ivoirien a « exhorté les Ivoiriens et les populations vivant en Côte d’Ivoire à se faire vacciner, tout en continuant à respecter les mesures barrières visant à lutter contre cette pandémie ».

Cette situation a lieu à quelques jours de la célébration de la fête de l’indépendance de la Côte d’Ivoire.

Chery, premier vendeur de voitures en Chine

Le taux de croissance de Chery de janvier à mai a été de 91,3% en glissement annuel, se classant au premier rang des marques automobiles chinoises selon les statistiques publiées par l’Association chinoise des constructeurs automobiles (CAAM).De janvier à mai 2021, Chery a vendu 348 302 véhicules au total, en hausse de 84,2 % sur un an, informe le communiqué de la compagnie. Cela représente une croissance de 30,8% par rapport à la même période en 2019.

En ce qui concerne les exportations, le fabricant automobile a pu écouler 94.916 véhicules au total, soit une hausse de 154,5 % sur un an, et ses exportations annuelles devraient dépasser les 200.000 véhicules.

Parallèlement à la croissance des ventes sur le marché, l’influence de la marque Chery a également été reconnue à l’échelle mondiale. En Russie, Chery a remporté cinq fois le titre de « marque automobile chinoise la plus populaire » en raison de la solidité de ses produits et de son excellent service.

À ce jour, Chery compte plus de 200.000 utilisateurs en Russie, se classant au premier rang des marques automobiles chinoises. Au Brésil, le tout nouveau Tiger 8, lancé depuis seulement quatre mois, a été nommé « Meilleur SUV intermédiaire de l’année 2020 » par les médias brésiliens faisant autorité, battant à la fois le Ford Territory et le Jeep Compass.

A ce jour, Chery compte 1,8 million de propriétaires étrangers, se classant au premier rang pour le nombre de voitures particulières exportées de Chine pendant 18 années consécutives.

D’ici 2025, Chery, conformément à son plan d’action, « va atteindre » l’objectif stratégique « double 50 » d’exporter 500.000 véhicules et une valeur d’exportation de 5 milliards de dollars US.

Foot sénégalais : Djibril Wade élu président de la Ligue pro

Mouhamed Djibril Wade, dirigeant de club, a été élu mercredi à l’unanimité nouveau président de la Ligue sénégalaise de Football professionnel (LSFP) pour un mandat de quatre ans.Le président de Niarry-Tally Grand-Dakar Biscuiterie (NGB), club de l’élite reléguée cette année en Ligue 2, succède au président Saer Seck. Ce dernier avait décidé de ne pas se représenter au terme de ses deux mandats de quatre ans chacun. Seul candidat à sa succession, Mouhamed Djibril Wade a récolté les 29 voix des suffrages exprimés.

Il devient du coup le troisième président de la LSFP créée en 2009 et d’abord dirigée par Louis Lamotte, président du club ASSUR (National 1) et instigateur du « consensus » voulu autour de la candidature pour un quatrième mandat du président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Augustin Senghor.

Toujours en campagne, ce dernier a eu le temps de présider l’Assemblée Générale élective de la LSFP en compagnie du président sortant Saer Seck, sous la supervision du président de la Commission électorale Me Seydou Diagne. Le nouveau président de la Ligue pro devient par ailleurs le premier vice-président de la FSF.

Babacar Ndiaye, président de Teungueth FC, champion de Ligue 1 en titre, avait déclaré sa candidature à la présidence de cette instance avant de se retirer de la course au profit de Mouhamed Djibril Wade. Le jeune dirigeant explique dans un communiqué avoir pris cette décision « à la suite de plusieurs médiations » et « dans un souci de rassemblement (et) de rapprochement ».

M. Ndiaye s’est dit « soucieux de préserver les intérêts supérieurs du football sénégalais » et a souhaité que son geste soit compris « comme une volonté d’orienter le football vers le développement ».

De son côté, Mouhamed Djibril Wade avait déjà décliné dans son programme cinq axes prioritaires s’il arrive à la tête de la LSFP, une entité qui semble n’être professionnelle que de nom en raison des carences économiques des clubs et donc du championnat.

Ainsi d’après le site sportif Wiwsport, ces points portent sur une nouvelle gouvernance, le développement et la gestion des compétitions, la gestion financière et commerciale, le développement de la stratégie de marque et de communication et les partenariats institutionnels ainsi que les relations extérieures.

A la suite de la LSFP, la Fédération sénégalaise de football (FSF) tiendra son Assemblée Générale élective le 7 août prochain. Deux candidats sont en lice dont le sortant Augustin Senghor, premier vice-président de la Confédération africaine de football (CAF), qui postule pour un quatrième mandat malgré les critiques.

Son unique adversaire Mady Touré, président de Génération Foot qui a formé des internationaux comme Sadio Mané, a refusé de rejoindre le camp du « consensus », décidant de maintenir sa candidature à l’opposé de Saer Seck et Mbaye Diouf Dia.

Soudan du Sud : l’opposition se fissure

Une nouvelle crise secoue l’opposition du Soudan du Sud, dans un contexte d’attente d’un nouveau gouvernement.Cette fois-ci, il ne s’agit pas d’un conflit entre Riek Machar et le président Salva Kiir. Les deux hommes sont toujours à la tête du gouvernement d’union nationale de transition qui pourrait bien tenir bon, malgré quelques difficultés.

Le dernier désaccord politique en date oppose Machar à un général membre du Mouvement populaire de libération du Sud-Soudan (SPLM-IO, opposition).

Les deux hommes se disputent la présidence de l’opposition, qui présente toutes les caractéristiques d’une scission en son sein.

Le général de corps d’armée, Simon Gatwech Dual affirme être le nouveau chef du SPLM-IO, accusant Machar d’avoir trahi la promesse faite au mouvement lorsqu’il a signé un nouvel accord de gouvernement d’unité avec Kiir il y a près de deux ans.

Dual était apparu lors d’une récente réunion de la principale opposition en mode très combatif, exigeant que Machar soit écarté en tant que vice-président du gouvernement de transition.

Les relations entre Machar et Dual se sont envenimées depuis que le premier a limogé le second, alors qu’il était chef de l’aile militaire du mouvement.

Les partisans de Machar ont qualifié de grotesque la tentative de Dual de l’évincer.

Le désaccord entre les deux hommes fait craindre une fâcheuse conséquence sur le gouvernement et un danger pour la mise en œuvre de l’accord de paix de 2018.

Selon certains analystes, cette situation pourrait être particulièrement difficile étant donné que le temps presse pour la mise en œuvre dudit accord.

Le Soudan du Sud a fêté les dix ans de son indépendance en juillet 2011.

Maroc: Le Parlement européen salue le message royal de réconciliation avec l’Algérie

Le président de la Délégation pour les relations avec les pays du Maghreb au Parlement européen, Andrea Cozzolino, a souligné que le message du Roi Mohammed VI lancé dans son  discours à l’occasion du 22ème anniversaire de la Fête du trône, est un « un geste d’ouverture très important » qui vise à « surmonter les tensions historiques » entre le Maroc et l’Algérie.Sur sa page Facebook officielle, l’eurodéputé italien, également membre de la sous-commission des droits de l’Homme et de la commission des Affaires étrangères du Parlement européen, a relevé que « dans le discours à la nation pour célébrer la fête du trône, le Roi du Maroc Mohammed VI a de nouveau déploré explicitement les tensions avec l’Algérie voisine en réaffirmant son invitation à rouvrir les frontières terrestres entre les deux États nord-africains fermées depuis 1994 ».

« Il s’agit d’un geste d’ouverture très important, particulièrement en ces temps difficiles liés à la pandémie, qui vise à surmonter les tensions historiques entre les deux pays », a-t-il écrit. 

https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=352935386291761&id=100047259064929

« En tant que président de la délégation du Maghreb au Parlement européen, je ne peux que saluer ce message, dans l’espoir qu’il s’agisse d’un premier pas vers une détente des relations entre ces deux grands peuples et qu’il conduira à l’avenir à la réalisation d’une véritable union du Maghreb arabe », a-t-il souligné.

Pour rappel, le Souverain marocain n’a eu de cesse d’adresser des invitations similaires à l’Algérie pour la réouverture des frontières illustrant l’esprit de la main tendue et de la bonne volonté constante du Maroc et sa profonde conviction dans la notion de fraternité entre les peuples marocain et algérien.

Il a rappelé en effet dans son discours qu’”aucune logique ne peut expliquer la situation actuelle, d’autant plus que les raisons qui ont conduit à la fermeture des frontières sont totalement dépassées”.

Afrique du Sud : hausse des prix du carburant

Les consommateurs sud-africains doivent débourser sept cents rands supplémentaires pour un litre de carburant.Le ministère des Ressources minérales et de l’Energie a annoncé, ce mercredi, que les deux qualités de 95 (ULP et LRP) et 93 (ULP et LRP) ont connu une hausse.

Ce qui signifie qu’un litre de 95 ULP dans la province de Gauteng, qui coûte actuellement 1,24 USD le litre, est passé à 1,31 USD. Au même moment, le prix du diesel (0,05 % de soufre) a augmenté de quatre cents par litre, tandis que le prix du diesel (0,005 % de soufre) a augmenté de trois cents par litre.

Le prix en gros du pétrole lampant a augmenté de deux cents. Le prix en détail du pétrole lampant a augmenté de sept cents, tandis que le prix de détail maximal du GPLAS a augmenté de 22 cents par kg.

Cette hausse des prix s’explique, selon le ministère des Ressources minérales et de l’Energie, par une augmentation des cours mondiaux moyens de l’essence, du diesel et du pétrole lampant.

Covid-19 au Sénégal : nouveau record de décès

Le Sénégal a enregistré vingt-neuf morts dus à la Covid-19 au cours des dernières vingt-quatre heures, a annoncé mercredi le ministère de la Santé.La troisième vague de Covid-19 frappe de plein fouet la population sénégalaise en raison des effets dévastateurs du variant Delta. Ce mardi 3 août, le pays a enregistré 29 décès. Un chiffre record dans le bilan quotidien du ministère de la Santé et de l’Action sociale depuis le début de la pandémie au Sénégal.

Le précédent record de décès (20), enregistré dimanche dernier, n’a donc pas tenu longtemps. Plusieurs observateurs sous-estiment toutefois ces chiffres puisque beaucoup de malades ne se signalent pas auprès des structures sanitaires.

Ces derniers jours, des gestionnaires de cimetières dakarois ont soulevé dans la presse locale une hausse inhabituelle des inhumations sans préciser une quelconque corrélation avec la maladie.

A la date du 3 août 2021, les autorités sanitaires ont comptabilisé 1423 décès liés au coronavirus. Paradoxalement, c’est au moment où les cas de contaminations ont connu une légère baisse que les décès ont connu un pic.

Depuis l’apparition du premier cas positif dans le pays le 2 mars dernier, 65.422 cas de contaminations ont été recensés contre 48.812 guéris et 14.286 sous traitement.

La campagne de vaccination, démarrée le 23 février 2021, a connu des débuts timides avant de s’accélérer ces derniers jours avec l’augmentation de décès.

A ce jour, 900.914 personnes ont été vaccinées dans le cadre de la stratégie nationale qui vise neuf millions de Sénégalais, en vue d’atteindre l’immunité collective.

Politique et santé dominent la Une des quotidiens marocains

La main tendue par le Maroc à l’Algérie et la situation sanitaire sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Opinion+ écrit la main tendue par le Roi Mohammed VI au nom de l’ensemble du peuple marocain à nos voisins de l’Est est un appel sincère à fixer le cap vers un avenir mutuellement profitable à deux pays « jumeaux » que tout devrait rassembler, plutôt que dissembler.

L’intention du Maroc est bonne et découle des valeurs pacifistes et de bon voisinage auxquelles le Royaume en sa qualité d’Etat-Nation s’est toujours astreint, soutient le journal, notant qu’“il s’agit aussi d’une vision pragmatique des choses qui fait ressortir l’utilité d’une véritable intégration régionale comme préalable indispensable à toute volonté de développement rapide et pérenne”.

“Le monde est désormais témoin et la communauté internationale sait précisément où se trouve la sagesse”, observe-t-il.

Abordant la souveraineté sanitaire, +Al Bayane+ souligne que le Maroc se déploie à rude épreuve pour enrayer la pandémie et parvenir à l’immunité collective au plus vite, par l’appropriation de l’industrie vaccinale.

Aux yeux de le quotidien, la souveraineté de la santé est une condition sine qua none à la promotion et la prospérité de l’élément humain. “Elle se hisse aussi en priorité absolue, aux côtés de l’éducation, l’emploi et la culture”, assure l’auteur de l’article.

“Le Covid-19 aura alors servi de leçon pour que l’on s’en rende compte et s’y mette à cœur afin de contenir le fléau”, estime-t-il, appelant à se ressaisir en vue de pérenniser la santé pour tous et toutes, en termes de structures sanitaires fiables, de ressources humaines édifiantes et de suffisance médicamenteuse à la portée des couches sociales démunies.

+Aujourd’hui le Maroc+ relève que le Maroc est entré dans la phase de transmission communautaire depuis cinq à six semaines, comme le confirment les indicateurs épidémiologiques. Un pic est attendu dans les tout prochains jours, a fait savoir le chef de la division des maladies transmissibles, Abdelkrim Meziane Bellefquih, au cours de la présentation du bilan bimensuel sur l’évolution de la situation de Covid-19. « Les nouveaux cas ont progressé de 133% durant la période allant du 20 juillet au 2 août, au cours de laquelle on a enregistré à deux reprises des bilans quotidiens record frôlant la barre des 10.000 cas », a-t-il détaillé. Le taux de reproduction du virus s’est aggravé pour la sixième semaine consécutive, s’établissant à 1,47%, un taux deux fois supérieur à l’objectif fixé par le Plan national de veille et de riposte à l’infection par le Coronavirus, qui est de 0,7%. Le taux de positivité est passé de 10,7% à 20,38% durant cette période.

Gabon: le FMI débloque 306 milliards FCFA

Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) approuve un prêt de 306 milliards FCFA sur une période de trois ans pour la République gabonaise.Le Gabon est fortement impacté par la chute du cours de ses matières premières et la Covid-19. Voilà pourquoi le président Ali Bongo Ondimba a nommé en décembre 2020 une ministre de l’Economie et de la Relance dans le gouvernement de la Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda. Le chef de l’Etat les a reçus lundi en compagnie du Représentant-Résident du FMI, Marcos Poplawski Ribeiro, pour parler de l’avenir.

Selon la présidence de la République, les échanges ont été l’occasion de faire un point de situation du programme de facilité élargie de crédit triennal pour 2021- 2023 en faveur du pays pour un montant de 306 milliards de Francs CFA, approuvé par le Conseil d’Administration du FMI.

« Ce financement est un soutien de l’institution financière au Gabon pour la lutte contre la Covid-19 ; la lutte contre le changement climatique ; les actions mises en œuvre dans le cadre de la décennie de la femme et des droits humains ainsi que la diversification de l’économie gabonaise et du Plan d’Accélération de la Transformation (PAT) », explique la même source.

Dans ce programme de prêt, « 126 (milliards FCFA) vont être décaissés en cette première année. Avec trois objectifs : continuer le travail de riposte sanitaire, économique et sociale à la Covid-19. Le deuxième, relancer l’économie gabonaise réduisant la dette. Puis réduire la pauvreté », a souligné pour sa part le représentant du FMI.

Déjà, le Gabon et le FMI avaient conclu un premier accord triennal de prêt en juin 2017. L’enveloppe de 354 milliards FCFA était destinée à la relance de l’économie. Mais ce fut un « échec », d’après l’économiste gabonais Mays Mouissi qui estime sur RFI que le nouvel accord n’est pas opportun.

« En 2017, au début du premier programme, la dette du Gabon était de l’ordre de 4000 milliards, et à la fin du programme elle est passée à 7000 milliards. Les comptes de la République gabonaise sont toujours en déséquilibre et l’accroissement des recettes publiques n’a jamais été réalisé », a-t-il souligné.

Avant le surgissement de la pandémie qui a contaminé plus de 25.000 personnes dont 164 décès dans le pays, l’économie gabonaise allait « mieux », note Jeune Afrique. Selon les prévisions du FMI, il était prévu en 2019 le redressement de la croissance quasi nulle de 2017 (0,5 %) et de 2018 (0,8 %). Malgré les difficultés, une source gouvernementale rappelle qu’elle a atteint 2,8% en 2020.

RCA : la Minusca condamne un assaut contre des civils

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca) estime que l’attaque de Mann, village situé à 470 km au Nord-Ouest de Bangui, « constitue une violation grave du droit international humanitaire ».Le 31 juillet dernier, à l’aube, « des éléments armés, prétendument affiliés aux 3R (Retour, Réclamation, Réhabilitation), ont lancé une attaque contre la position des Forces armées centrafricaines (Faca) », indique un communiqué de la Minusca reçu mercredi à APA.

Aussitôt informée, la mission onusienne a déployé sur les lieux « une force d’intervention rapide, appuyée par une mission de reconnaissance aérienne ». Par cette stratégie, elle « a immédiatement assuré la protection des civils dès son arrivée en les exfiltrant des zones d’affrontements, avant de repousser les combattants armés hors du village ».

Toutefois, l’attaque « a malheureusement fait sept morts et provoqué plusieurs blessés au sein de la population de Mann ». D’après la Minusca, les assaillants pourraient être poursuivis pour « crimes de guerre ».

Dans le document, elle a présenté ses condoléances aux familles des victimes et souhaité un prompt rétablissement aux blessés. Conformément à son mandat, la Minusca « a renforcé le dispositif sécuritaire dans la zone en liaison avec la partie nationale ».

La mission onusienne, qui entend ménager aucun effort pour faire cesser ces attaques et lutter contre l’impunité, se tient disponible pour soutenir toute enquête destinée à déterminer les responsabilités et à traduire leurs auteurs devant la justice.

L’insécurité routière émeut la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent principalement d’un violent accident de la route ayant coûté la vie à une dizaine de personnes dans le Nord du pays.Vox Populi indique qu’il s’agit d’ « une collision entre un car Ndiaga Ndiaye et un minibus ». L’accident « a fait 14 morts et des dizaines de blessés » sur l’axe Ndioum-Guédé. Le ministère des Transports, cité par ce journal, déclare qu’ « au regard du choc, l’un des deux conducteurs a eu à somnoler au volant et s’est retrouvé en sens inverse. Et les véhicules étaient en surcharge vu le nombre de victimes ».

Le drame s’est produit vers « 6 heures du matin » d’après Les Echos. L’Observateur renseigne que « l’écrasante majorité des victimes sont domiciliés au village d’Agnam Goly (région de Matam). D’étroits liens de parenté unissent la plupart ». Demi-frère de l’un des deux conducteurs décédés, Mamadou Dieng estime que « si l’autre chauffeur n’avait pas quitté sa voie pour le surprendre, il serait aujourd’hui en vie. Il faut donc que l’Etat organise le secteur des transports. Nous ne pouvons plus continuer à compter les morts ».

Les routes sénégalaises sont mortelles. Le Soleil rapporte que « de janvier à juillet 2021, 1836 accidents ont été enregistrés au Sénégal ». Dans le quotidien national, El Hadj Malick Niang, Commandant de la Compagnie de circulation du Commissariat central de Dakar, affirme que « 8 sur 10 morts » constatées lors des interventions de la Gendarmerie après des accidents sont « liées aux deux-roues ».

En tout cas, Mansour Faye, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement a évoqué, selon Le Soleil, « une batterie de mesures » pour lutter contre l’insécurité routière. Il s’exprimait, hier à Dakar, à la cérémonie d’ouverture d’un atelier portant sur ce thème.

Dans un tweet exploité par Libération, le président Macky Sall a présenté « (ses) condoléances aux familles des personnes décédées et (souhaité) un prompt rétablissement aux blessés ».

En politique, le chef de l’Etat « FRN (lisez freine) l’opposition », annonce Le Quotidien. En effet, précise ce journal, Macky Sall, président de l’Alliance Pour la République (APR, au pouvoir), a donné des instructions aux responsables de son parti consistant à « appuyer ceux qui ne disposent pas de la pièce d’identité nécessaire à leur inscription sur les listes électorales ».

Pourtant, signale Le Quotidien, le Front de Résistance Nationale (FRN, opposition) avait proposé le 30 juillet dernier une simplification de la procédure d’inscription par « une mesure transitoire exceptionnelle ». Objectif, permettre aux primo-votants de s’inscrire sur les listes électorales en présentant un extrait de naissance ou un certificat de résidence.

À en croire WalfQuotidien, « l’opposition investit la toile ». Dans ses colonnes, ce journal fait savoir que « les opposants, bloqués par la crise sanitaire avec ses restrictions qui les empêchent de mener un travail de terrain dans le cadre de la révision exceptionnelle des listes électorales », sont présents sur Internet « pour atteindre particulièrement les primo-votants ».

Côte d’Ivoire: 52 418 candidats concernés par la 2e session du CAFOP 2021

Pour la deuxième phase « exceptionnelle » du concours d’entrée dans les Centres d’animation et de formation pédagogiques (CAFOP) session 2021, en Côte d’Ivoire, 52 418 candidats non déclarés admissibles sont concernés par ce test qui s’ouvre jeudi. »Ce jeudi 05 août 2021, 52 418 candidats non déclarés admissibles à la suite des épreuves écrites du samedi 15 mai dernier au concours direct d’entrée dans les CAFOP-IA (Instituteur adjoint), session 2021, auront une nouvelle chance de reprendre la compétition », indique une note de la direction des examens et concours (DECO).   

La première session de ce concours a été ouverte le 1er mars 2021 avec pour objectif de sélectionner 5.000 candidats répondant aux critères définis selon des arrêtés interministériels. 

Le concours se déroule en deux étapes et chacune est sanctionnée par une délibération : les épreuves écrites d’admissibilité et le Test psychotechnique pour l’admission définitive.

Les compositions écrites, elles, ont eu lieu le samedi 15 mai dernier. Les résultats d’admissibilité ont été publiés, conformément au calendrier, le vendredi 16 juillet 2021.

Seulement 3 000 candidats qui remplissaient les conditions réglementaires d’admissibilité ont été retenus. Selon la DECO, l’admissibilité au concours d’entrée dans les CAFOP est prononcée sur la base de conditions.

La DECO révèle que la candidat doit avoir obtenu une moyenne supérieure ou égale à douze sur vingt (12/20) sur l’ensemble des notes des épreuves écrites et n’avoir obtenu aucune note inférieure à huit sur vingt (08/20).

Selon l’articles 4, le jury peut sélectionner les meilleurs si le nombre de candidats remplissant les conditions fixées à l’article 3 excède le nombre de places à pourvoir sélectionner par ordre de mérite les candidats ayant obtenu une moyenne supérieure ou égale à dix sur vingt  (10/20), 

Si le nombre de candidats remplissant les conditions fixées à l’article 3 est en deçà du nombre de places à pourvoir, « au moins 2000 postes couraient le risque de demeurer vacants au sortir de la session 2021 », prévient la DECO. 

Le ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, a décidé d’offrir une seconde chance aux candidats non admissibles, afin de compléter le quota à sélectionner pour la phase 2 du concours et de s’inscrire dans la perspective de combler le besoin de recrutement de 5000 stagiaires pour les CAFOP.

Le calendrier de déroulement initialement publié et en cours d’exécution a donc été réaménagé. Le jeudi 5 août 2021, se tiennent les épreuves écrites : Mathématiques (coef 1, 8h10h), Français  (coef 3, 10h30 – 12h30) et culture générale  (coef 2, 14h30-15h30). 

Le mardi 31 août 2021, seront proclamés les résultats d’admissibilité du second tour exceptionnel des épreuves écrites. De ce fait, les admis rejoindront les premiers sélectionnés pour le test psychotechnique du mardi 7 septembre. 

Les résultats d’admission définitive au concours direct d’entrée dans les CAFOP au titre des instituteurs adjoints, session 2021, seront proclamés le samedi 09 octobre, clôturant ainsi définitivement la session 2021. 

Cette deuxième phase exceptionnelle des épreuves écrites vise surtout à offrir à chacun des candidats concernés, dans l’équité et la transparence, une opportunité de rattrapage en satisfaisant pleinement les conditions d’admissibilité, conclut la DECO.

Maroc/Covid-19 : Le pic attendu dans les tout prochains jours (ministère)

L’ensemble des indicateurs épidémiologiques confirme l’entrée du Maroc dans la phase de transmission communautaire depuis cinq à six semaines, avec un pic attendu « dans les tout prochains jours », a indiqué, mardi, le ministère de la Santé dans son bilan bimensuel sur l’évolution de la situation de Covid-19.Le Maroc se trouve « dans une phase progressive de la courbe épidémiologique qui pourrait atteindre le pic dans les tout prochains jours », a fait savoir le chef de la division des maladies transmissibles, Abdelkrim Meziane Bellefquih, au cours de la présentation du bilan.

Les nouveaux cas ont progressé de 133% durant la période allant du 20 juillet au 02 août, au cours de laquelle on a enregistré à deux reprises des bilans quotidiens record frôlant la barre des 10.000 cas, a-t-il expliqué.

Selon le responsable sanitaire, le taux de reproduction du virus s’est aggravé pour la sixième semaine consécutive, s’établissant à 1,47, un taux deux fois supérieur à l’objectif fixé par le Plan national de veille et de riposte à l’infection par le Coronavirus, qui est de 0,7.

De même, le taux de positivité est passé de 10,7% à 20,38% durant cette période. Le taux le plus élevé a été signalé dans la région Guelmim-Oued Noun (39%) et le plus bas à Fès-Meknès (4%).

Les cas positifs enregistrés jusqu’au 02 août se sont élevés à 633.923, soit un taux d’incidence cumulée de 1.739 pour 100.000 habitants, alors que le nombre des décès s’est établi à 9.885 cas, soit un taux de létalité de 1,6%, contre un taux mondial de 2,1%.

Les cas actifs ont également connu une augmentation inquiétante, passant de 15.253 à 54.586 en date du lundi 2 août 2021 (+257%). Les nouveaux cas critiques aux soins intensifs ont suivi la même tendance haussière, s’élevant à 860 cas contre 413, il y a deux semaines (+108%).

Le nombre de tests hebdomadaires continue d’enregistrer une hausse significative, passant de 140.000 à plus de 250.000 la dernière semaine, soit une moyenne quotidienne de 35.000. De ce fait, le Maroc a franchi la barre des 7 millions de tests effectués.

Les nombres des patients intubés et des décès ont progressé respectivement de 22% et de 75% durant les deux dernières semaines, a poursuivi M. Bellefquih, qui a exhorté les citoyens à bien se préparer pour faire face à cette situation, éviter de nouvelles pertes humaines et « mettre le système de santé à l’abri d’une épreuve dont on ignore l’issue ».

Affaire Pegasus : Le Maroc dépose une demande d’injonction à l’encontre de la société « Süddeutsche Zeitung GmbH »

Le Maroc, représenté par son ambassadeur à Berlin, Mme Zohour Alaoui, a déposé, lundi en Allemagne, une demande d’injonction à l’encontre de la société d’édition de journaux « Süddeutsche Zeitung GmbH », pour « allégations mensongères dans le cadre d’un reportage sur l’utilisation présumée du logiciel espion Pegasus par le Royaume du Maroc », rapporte mardi la presse marocaineSelon la requête, « Süddeutsche Zeitung GmbH avait allégué dans plusieurs reportages, en partie sous forme de faits établis et en partie sous forme de soupçons, que le Royaume du Maroc avait déployé le logiciel d’espionnage dit Pegasus et l’avait utilisé pour espionner et mettre sur écoute les téléphones portables de nombreux politiciens, journalistes et autres personnes », souligne l’ambassade du Maroc à Berlin dans un communiqué.

Le Royaume du Maroc, qui dément fermement ces allégations, n’a jamais acquis et n’a donc jamais utilisé le logiciel espion Pegasus, tient à préciser la même source.

Cette action en Allemagne intervient après les procédures en diffamation déjà engagées par le Maroc en France contre Amnesty International, Forbidden Stories, Le Monde, Mediapart et Radio France.

En effet, le Maroc avait lancé, le 22 juillet dernier, une première procédure en diffamation contre Amnesty International et Forbidden Stories, les deux organisations à l’origine des accusations du Maroc d’infiltration des téléphones de plusieurs personnalités publiques nationales et étrangères à travers le logiciel Pegasus.

Le 28 juillet dernier, le Maroc avait introduit auprès de la justice française de nouvelles citations directes en diffamation contre le quotidien Le Monde et son directeur Jérôme Fenoglio, le site d’information Mediapart et son patron Edwy Plenel, et Radio France.

L’humoriste Joël assure rever le défi de deux spectacles à Abidjan

L’humoriste ivoirien Joël promet « communier » avec ses fans le 29 août 2021, lors de deux représentations au palais de la culture d’Abidjan, un défi qu’il compte relever avec certains de ses paires.

« On a décidé de faire ce spectacle dans une salle de 1500 places et deux fois, c’est quelque peu prétentieux, mais les challenges, il faut les relever. Et c’est ça l’humour en Côte d’Ivoire, on a besoin de challenge », a déclaré Joël, lors d’une conférence de presse.

Le challenge sera le remplissage de la salle. La première représentation débute à 15h00 GMT  (heure locale) et la seconde à 20h autour du thème « on est déjà né », une scène au cours de laquelle l’humoriste va ménager sa « tchiza (copine) » et sa femme. 

Zain Monzer, le metteur en scène, a déclaré que « le spectacle s’annonce haut en couleur avec une scène en light ». Au-delà de l’aspect humoristique, il s’agira de montrer la force de caractère des Ivoiriens qui sont résilients face à des situations de la vie.  

Le Magnifique, un célèbre humoriste ivoirien, qui assurait la maîtrise de cérémonie lors de cette conférence de presse, a dit dans un brin d’humour que « le reste est dan la main de Dieu et dans le travail ». 

Joël pourra aussi compter sur ses parrains Bamba Bakary et Gbi de fer. Parlant de Gbi de fer, il a révélé que ce pionnier dans l’art du théâtre et de l’humour en Côte d’Ivoire, l’a « beaucoup influencé pour cette carrière ». 

Tourisme: la Côte d’Ivoire, pays hôte de la JMT 2021, lance les festivités

La Côte d’Ivoire, pays hôte de la Journée mondiale du tourisme (JMT) 2021, a lancé officiellement mardi les festivités, qui auront lieu le 27 septembre prochain autour du thème « Le tourisme pour une croissance inclusive ».

Le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, qui a procédé au lancement de la 41e JMT, a également lancé à cette occasion « La Quinzaine touristique », un événement local prévu du 7 au 22 septembre 2021, sur « six circuits touristiques ». 

« Nous saluons l’initiative d’abriter la 41e JMT en terre ivoirienne pour sonner l’heure de la relance touristique avec une volonté affichée du président de la République et du gouvernement pour donner un élan nouveau à notre tourisme », a dit M. Siandou Fofana. 

Des expositions permettront par ailleurs de meubler ces grands moments que la Côte d’Ivoire espère faire « graver dans les anales de l’Organisation mondiale du tourisme »,  a fait savoir le ministre ivoirien du Tourisme.  

Au cours de cette cérémonie de lancement, le ministre ivoirien du Tourisme a remis un chèque au lauréat du concours national de création de la mascotte pour cet événement mondial. Il a été remporté par Calixte Ange Kouyo. Cette mascotte se prénomme « N’Zassaa ». 

« Je voudrais interpeller toute la jeunesse ivoirienne qu’ensemble, nous ayons à créer nos propres jeux et espaces de loisirs afin de ne pas être seulement consommateurs des loisirs virtuels et numériques, venus du monde de l’Occident », a lancé M. Siandou Fofana.    

Outre le concours de la mascotte et des slogans, « nous lançons le concours des startups dans le domaine de notre activité parce que nous ne pouvons pas continuer de subir le sort que nous imposent certaines multinationales », a-t-il poursuivi.    

Avec la Covid-19, les pertes cumulées dans le secteur touristique, au plan mondial, tournent autour de 80% des chiffres d’Affaires des activités des acteurs du tourisme, ce qui représente un peu plus de 4.000 milliards de dollars, selon l’OMT.  

En Côte d’Ivoire, grâce à l’action du gouvernement, le pays a su minimiser et contenir la situation de la pandémie de Covid-19, au point que les pertes se situent « autour de 58,5% » dans les activités du secteur privé, a fait observer M. Siandou Fofana.  

Maigre bilan pour la Côte d’Ivoire aux JO Tokyo 2021

La Côte d’Ivoire a bouclé sa participation à la 32è édition des Jeux olympiques (JO) officiellement ouverte le 23 juillet dernier à Tokyo, dans la capitale japonaise.

L’équipe ivoirienne rentrera donc à Abidjan avec dans sa besace l’unique médaille de bronze glanée par la taekwondo-in Ruth Marie Christelle Gbagbi.

La plus grosse déception de ces jeux de Tokyo est pourtant venue de cette même discipline sportive. Grand favori pour une médaille d’or pour la Côte d’Ivoire, Cheick Sallah Cissé, le médaillé olympique à Rio 2016 a été éliminé en 8è de finale dès son 1er combat au Makuhari Hall.

Toujours dans la même discipline, Seydou Gbané a d’abord réussi à détrôner le vice-champion olympique des plus de 80 kg, le Nigérien Abdoul Razak Issoufou Alfaga en 8è de finale avant de se faire éliminer pour la suite de la compétition.

 Quant à la cadette de ce groupe notamment Aminata Charlène Traoré (22 ans), elle est tombé au pied du podium en se faisant battre en match de classement pour la 3è place.

Trente et un athlètes ivoiriens étaient en lice pour cette olympiade de Tokyo. Le plus fort contingent, c’est-à-dire les 21 Eléphants footballeurs ont été défaits en quarts de finale par l’équipe de l’Espagne. Tout 1er athlète à qualifier la Côte d’Ivoire en aviron à une phase des JO, le rameur N’Dri Franck n’a pas réussi à dépasser la serie des repêchages pour les quarts de finale du skiff hommes.

Tout juste après lui, ce sont deux autres athlètes qui ont suivi. Il s’agit de la nageuse Talita Te Flan qui a calé en série du 400 m nage libre et la judokate Zouleiha Abzetta Dabonné, tombée quant à elle dès les 16è de finale.

Derniers espoirs de la Côte d’Ivoire pour d’autres chances de médailles, les sprinteurs n’ont pas eu les foulées nécessaires pour accomplir cet exploit. Muriel Ahouré a été éliminée en demi-finale du 100 m féminin, quand son compatriote Arthur Cissé se faisait battre aussi en demi-finale du 100 m messieurs.

Toute dernière chance de l’équipe ivoirienne, Marie-Josée Ta Lou a finalement perdu ses finales du 100 et du 200 m, arrivant respectivement au 4è et au 5è rang.

Foot : Issa Hayatou épinglé dans l’affaire Lagardère Sports

La chambre de jugement de la Commission d’Éthique indépendante de la Fédération internationale de football association (Fifa) a déclaré, ce mardi, que l’ancien président de la Confédération africaine de football (Caf) « a manqué à son devoir de loyauté » dans le cadre de cette fonction.Discret depuis son éviction de la présidence de l’instance faîtière du foot africain, Issa Hayatou est « reconnu coupable d’infraction à l’article 15 (Devoir de loyauté) de la dernière édition
du Code d’éthique de la Fifa ».

La chambre de jugement du tribunal interne de la Fifa a indiqué dans sa décision que le Camerounais a signé, au nom de la Caf, « un contrat contraire aux principes concurrentiels avec Lagardère Sports ».

Toujours selon cette juridiction basée à Zurich (Suisse), l’acte juridique « a eu des répercussions désastreuses pour la Caf, à la fois d’un point de vue financier (10,7 millions d’euros) et de son image ».

La chambre de jugement de la Commission d’Éthique indépendante, se fondant sur les informations fournies par la chambre d’instruction, a ainsi infligé à l’ex-président de la Caf « une suspension d’un an de toute activité relative au football (administrative, sportive et autre) aux niveaux national et international ». Une sanction assortie d’une amende de 27.897 euros.

Issa Hayatou a fait l’objet d’une enquête sur « (ces) agissements en tant que président de la Caf, notamment son implication dans les négociations, la finalisation et la signature du protocole d’accord et du contrat concernant la commercialisation par la société Lagardère Sports des droits médias et marketing des compétitions organisées par la Caf entre 2014 et 2017 ».