Abidjan: Kandia Camara « déterminée » à développer la cité d’Abobo

Élue le 12 juillet 2021 première femme maire d’Abobo (Nord d’Abidjan), Kandia Camara a traduit vendredi sa reconnaissance aux conseillers municipaux, se disant « déterminée » à développer la cité. »Vous avez désigné Kandia Camara, elle est pleine de bonne volonté, déterminée, elle aime se battre mais, elle seule, ne peut pas relever les défis d’Abobo et développer Abobo, elle a besoin du soutien de toute la population », a-t-elle dit.

Devant les populations, elle a assure qu’elle ferait sa part, mais voudrais compter sur toutes les couches de la commune, se confiant entre autres aux chefs de communauté, aux guides religieux, aux organisations des femmes et des jeunes.  

« Je suis déterminée à faire en sorte que vous puissiez vivre dans de meilleures conditions », a-t-elle insisté, ajoutant avoir « beaucoup d’espoirs parce qu’ à Abobo, nous avons un homme qui est prêt à tout pour Abobo ». 

Cet homme, dira-t-elle, est le président Alassane Ouattara, qui l’a désigné pour être candidate au poste de maire d’Abobo. Il lui a d’ailleurs affirmé qu’ elle peut dire aux Abobolais qu’ ils peuvent compter sur lui.  

Le 12 juillet 2021, l’ensemble des membres du Conseil municipal s’est réuni et a unanimement porté son choix sur elle, tous les conseillers de toutes les tendances politiques.

La cheffe de la diplomatie ivoirienne, Kandia Camara, a exprimé sa reconnaissance et sa gratitude à tous les conseillers et toutes les conseillères, tout en faisant observer qu' »ici, le plus important, c’est la commune d’Abobo ».  

Mme Kandia Camara a rendu un hommage à feu le Premier ministre Hamed Bakayoko, le précédent maire d’Abobo qui a fait beaucoup de réalisations en si peu de temps. 

L’on pouvait entendre dans la foule « le golden boy », comme on le surnommait, alors qu’ elle témoignait de ses oeuvres. Le nouveau maire a rappelé qu’il a été mis en place un plan d’urgence pour Abobo, qui a commencé sous Hamed Bakayoko. 

Ce plan devrait permettre de doter la commune d’Abobo de routes, d’eau potable, d’électricité, de lycées, de centres de santé et de formation professionnelle ainsi que d’autres infrastructures d’intérêt public.   

« Nous demandons aux jeunes d’avoir des projets » ainsi qu’ aux femmes, se disant prête à les accompagner, avant de souhaiter aux populations une bonne fête de l’indépendance. 

Daouda Sidibé, président du Comité d’organisation, a renchéri en disant merci aux populations pour leur engagement et leur dévouement lors des élections législatives de mars 2021 qui ont vues le liste du Rhdp (pouvoir) remporter ces joutes électorales.  

Si cette liste conduite par Mme Kandia Camara, le maire, a « triomphé de façon brillante, c’est parce qu’elle était défendue par un directeur de campagne exceptionnel, un grand monsieur, un leader généreux, Hamed Bakayoko », a-t-il déclaré. 

Mme Kandia Camara a annoncé le concerto de l’indépendance à la place de la maire d’Abobo, où plus d’une cinquantaine d’artistes locaux et d’ailleurs presteront. Le pays célèbre ce samedi le 61e anniversaire de son indépendance. 

Covid-19 et fédération sénégalaise de foot au menu des quotidiens

La presse sénégalaise reçue, ce samedi à APA, met l’accent sur le bilan de la pandémie de coronavirus, fait hier par le ministère de la Santé et de l’Action sociale, et sur l’élection du président de la Fédération sénégalais de football (FSF) devant opposer le sortant, Me Augustin Senghor, à Mady Touré, dirigeant de Génération Foot.« Covid-19-Evolution inquiétante de la pandémie : Effets secondaires de la Tabaski », titre Le Quotidien, dénombrant un cumul de 99 morts en une semaine.

Dans ce journal, Dr Alioune Badara Ly, Directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (COUS) affirme : « Le nombre de cas a été multiplié par 9. On tourne autour de 90 à 100 lits par semaine ».

« Effets de la Tabaski : La santé sous haute tension », constate Walf Quotidien, à côté du quotidien national Le Soleil qui, parlant de l’évolution de l’épidémie de Covid-19 au Sénégal entre juin et juillet, révèle : « Les contaminations sont passées de 1.830 à 17.982 ».

Selon nos confrères, il y a aussi une hausse de 68% des décès, poussant l’Etat à commander 35 centrales d’oxygène à grande puissance.

« Le Sénégal face à la troisième vague du coronavirus : La barre des 15.000 cas actifs franchis », renchérit Libération.

Ce qui fait dire à L’As que « le virus poursuit son carnage » au Sénégal en tuant 60 personnes en trois jours.

« Hausse alarmante des cas graves, du nombre de morts, de contaminations, de lits occupés…Très cauchemardesque », poursuit Source A.

Pour Sud Quotidien, « l’Etat relooke sa stratégie » de gestion du Covid-19 en faisant revenir le point quotidien sur l’évolution de la pandémie, en rendant gratuit l’oxygène dans les structures privées…

Traitant de l’élection du président de la Fédération sénégalaise de football ce samedi 7 août 2021, Sud Quotidien écrit que « le Mahdy défie l’Auguste ».

« Me Senghor-Mady Touré : Balle de match ? », s’interroge Vox Populi, à côté du quotidien EnQuête qui écrit : « Augustin Senghor face à Mady Touré : A la croisée des ambitions ».

De son côté, Stades parle de « jour de verdict » entre Augustin Senghor et Mady Touré.

Maroc/Covid-19 : près de 15 millions de personnes vaccinées

Un total de 14.981.732 de personnes a reçu la première dose du vaccin contre la COVID-19, a indiqué vendredi le ministère marocain de la Santé dans son bulletin quotidien, précisant que 10.870.130 personnes se sont vu administrer la deuxième dose du vaccin.Alors que les opérations d’approvisionnement des vaccins anti-Covid vont bon train, le Maroc ambitionne d’immuniser plus de 30 millions d’habitants (66 millions de doses de vaccins commandées) de manière gratuite, en vue de réduire puis éliminer les cas de contamination et les décès dus à la pandémie du nouveau coronavirus, après l’élargissement de la vaccination aux 25 ans et plus.

Aujourd’hui, le Royaume a recensé 11.358 nouvelles infections en 24 heures, pour un total de 676.683 cas confirmés à la Covid-19, dont 10.163 décès (+76) et 598.958 personnes guéries (+8.916).

Ouattara salue la rencontre Gbagbo-Bédié à Daoukro

Le président ivoirien Alassane Ouattara a salué vendredi la rencontre entre les anciens chefs d’Etat Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié à Daoukro, dans le centre-est du pays, laissant entendre que cela participe à la cohésion nationale.

« Je salue la rencontre de mes deux frères à Daoukro », ville natale de Henri Konan Bédié, a dit M. Alassane Ouattara, dans une adresse à la Nation, à la veille de l’an 61 de l’indépendance de la Côte d’Ivoire.  

M. Ouattara a dit avoir dans le cadre du raffermissement de la réconciliation, poursuivi le dialogue, lui-même avec son aîné Henri Konan Bédié le 11 novembre 2020 et plus récemment avec M. Laurent Gbagbo le 27 juillet 2021. 

« C’est le lieu de réaffirmer mon attachement au dialogue constructif qui permet d’apaiser davantage notre pays et d’aller de l’avant pour son développement dans un souci de paix et de cohésion nationale », a-t-il déclaré.  

Il a soutenu avoir d’ailleurs instruit le gouvernement de poursuivre le dialogue politique pour créer les conditions d’une participation beaucoup plus importante dans la vie politique nationale dans le respect des institutions de la République.  

Faisant un état de la nation, il a mentionné qu’au plan politique, la Côte d’Ivoire sort d’un cycle électoral complet avec l’organisation de l’élection présidentielle d’octobre 2020 et des législatives de mars 2021.  

Ce processus électoral, insistera-t-il, a fait l’objet d’un dialogue inclusif avec l’ensemble des acteurs politiques et ceux de la société civile, ayant abouti à un « consensus national autour des conditions d’élections justes, transparentes et démocratique ».  

Mais, en  dépit des efforts déployés par les différentes parties prenantes au dialogue, l’élection présidentielle à malheureusement été entachée d’incidents suite à l’appel de certainses responsables de l’opposition à la désobéissance civile.  

A la veille du 61e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, M. Ouattara a gracié plus de 3.000 détenus dont neuf personnes condamnées pour des infractions lors de l’élection présidentielle d’octobre 2020.  

Côte d’Ivoire: réaménagements dans des directions de sociétés publiques

Des réaménagements ont été opérés dans plusieurs directions de sociétés d’Etat, où l’on enregistre des départs de directeurs généraux et de nouvelles nominations.Suite à un Conseil d’administration extraordinaire, vendredi, les membres ont désigné M. Vamissa Bamba en qualité de directeur général la structure pétrolière Petroci-Holding, en remplacement de Ibrahima Diaby.

M. Vamissa Bamba était précédemment directeur général par intérim à CI-11. Il aura à ses côtés M. Georges Kam Sié, le directeur de l’ingénierie et de la logistique, nommé directeur général adjoint en charge de l’exploration, de la production et des opérations techniques.

Selon une note d’information signée par le président du Conseil d’administration, Joachim Beugré, les différentes passation de charges se feront le lundi 9 août 2021. 

Au Port autonome d’Abidjan, le Conseil d’administration a procédé en sa session de jeudi à la nomination de Mme Coulibaly épouse Okou Djénéba Gon au poste de directeur général adjoint. Elle occupait le poste de directeur commercial, marketing et de la communication. 

Vaccin anti-Covid : Le Maroc plaide pour un accès équitable

A l’heure où la proposition de l’OMS d’appliquer un moratoire sur les rappels de vaccin anti-Covid fait des remous, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a profité de son intervention au Forum international sur la coopération en matière de vaccination pour insister sur l’accès équitable et abordable aux vaccins anti-Covid. »L’accès universel et abordable aux vaccins reste la seule voie pour une stratégie équitable de sortie de la crise sanitaire », a indiqué Nasser Bourita.

Le responsable marocain s’est également arrêté sur la campagne de vaccination au Maroc. «La campagne nationale de vaccination, à laquelle les citoyens répondent massivement se déroule de manière efficace et remarquable », s’est-il félicité, notant que ces progrès satisfaisants reposent en grande partie sur le vaccin développé par l’entreprise chinoise Sinopharm.

Par ailleurs, Bourita s’est interrogé sur les raisons pour lesquelles ce vaccin n’est pas reconnu par certains Etats. « L’approbation de l’Organisation mondiale de la santé et l’absence d’effets indésirables graves du vaccin, sont autant de facteurs qui nous laissent sceptiques quant à sa remise en cause par certains acteurs », a fait valoir le ministre marocain, ajoutant qu’ «une telle position, qui relève plus du domaine politique que scientifique, ne fait que creuser un nouveau fossé Nord-Sud ».

Le Maroc a résolument choisi de s’associer avec l’entreprise chinoise Sinopharm pour créer une unité industrielle de production de vaccins, a poursuivi le ministre. Mais au-delà de l’objectif national légitime de la souveraineté sanitaire et de l’autosuffisance, cette initiative se veut aussi une réponse aux besoins vitaux des pays en voie de développement, en particulier en Afrique, où l’accès aux vaccins est aussi faible qu’inacceptable.

Mais au-delà du manque d’effets secondaires, le Maroc a aussi opté pour le vaccin chinois pour des raisons de coûts. « A ce jour, le vaccin cultivé sur cellules Vero est l’un des vaccins les plus équitablement accessibles. Il est basé sur une technologie efficace, il pose peu de contraintes logistiques et son prix reste à la portée des pays en développement », a souligné le ministre marocain.

Maroc : Les autorités mettent en garde contre les piqûres de scorpions

Les autorités marocaines ont mis en garde, vendredi, contre le risque des piqûres de scorpions et morsures de serpents durant la saison estivale, particulièrement pour les enfants.Dans un communiqué, le ministère de la Santé recommande aux citoyens de ne pas mettre les mains dans les fosses, de ne pas s’asseoir dans les lieux herbeux et à côté des roches, de ne pas ramasser de bois de chauffage la nuit et de ne pas se promener dans des endroits suspects.

En cas de piqûre, il est recommandé de transférer le blessé aux urgences de l’hôpital le plus proche, car tout retard dans la prise en charge a des conséquences négatives et réduit l’efficacité de l’intervention thérapeutique.

Et de noter que le recours à des méthodes de traitement traditionnelles, telles que l’aspiration, la succion ou la cautérisation de la zone de la piqûre ou de la morsure, et l’usage de produits chimiques ou d’herbes, entraînent souvent de graves complications. Pour toute urgence, il faut appeler le Centre national de contrôle antipoison et de pharmacovigilance au numéro économique 0801000180, affirme-t-on.

Le Maroc enregistre annuellement plus de 25.000 cas d’empoisonnement par piqûres de scorpions, et environ 350 cas d’empoisonnement par morsures de serpents, précise-t-on.

La stratégie nationale pour contrecarrer ces risques a permis de baisser le taux de mortalité lié aux piqûres de scorpion, qui est passé de 2,37% en 1999 à 0,16% en 2019. La stratégie nationale a permis également, une baisse significative du pourcentage de décès dus aux morsures de serpents passé de 44,3% en 2015 à 2% en 2019.

Les hôpitaux des zones les plus touchées ont reçu le matériel médical et les médicaments nécessaires pour faire face au phénomène, assure le communiqué, rappelant que le sérum anti-scorpion n’est plus utilisé en raison de son inefficacité thérapeutique.

An 61 d’indépendance: Ouattara gracie plus de 3 000 détenus

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a déclaré vendredi avoir gracié plus de 3.000 détenus, dans un discours à la Nation, à la veille du 61e anniversaire de l’indépendance du pays.

M. Ouattara a dit avoir « procédé à la signature d’un décret accordant une remise gracieuse de peines à 3.000 condamnés », précisant qu’il s’agit de détenus dont la peine restant à exécuter est inférieur ou égal à un an. 

« Cette mesure ne concerne pas les personnes condamnées pour des crimes de sang », a fait savoir le chef de l’Etat Alassane Ouattara.    

« Je note la mise sous contrôle judiciaire ou en liberté provisoire par des juridictions compétentes de 69 inculpés détenus suite aux événements survenu à l’occasion de l’élection présidentielle d’octobre 2020 », a-t-il dit. 

 Il a relevé avoir également procédé ce vendredi 6 août 2021, à la « signature d’un décret accordant la grâce à neuf personnes condamnées pour des infractions commises à l’occasion de ces mêmes événements ».  

L’examen de la situation d’autres personnes encore détenus se poursuit, a-t-il rassuré. L’ancien président Laurent Gbagbo avait plaidé pour la libération des prisonniers de la crise postélectorale de 2010-2011, mais ces détenus devront encore attendre.    

Le président ivoirien a insisté dans son son discours sur « la nécessité de renforcer la cohésion sociale en vue de consolider l’atmosphère de paix » dans le pays.  

« Je me réjouis de toutes les initiatives visant à l’apaisement », a-t-il poursuivi, affirmant qu’il ne ménagerait aucun effort pour cela mais « dans le respect de la loi et des institutions » de la République. 

Médecine: 5 étudiants ivoiriens retenus à deux concours d’un laboratoire

Cinq étudiants en faculté de médecine en Côte d’Ivoire, présélectionnés vendredi à l’issue d’un concours de communication scientifique et un concours d’éloquence, devraient être connus le 13 août 2021 à Abidjan.

Selon M. Abdou Diaby, superviseur pays du laboratoire Dafra Pharma, initiateur de ces concours, il y aura pour la communication scientifique, deux étudiants retenus, tandis que pour le concours d’éloquence, trois étudiants devraient être dévoilés le 13 août prochain, lors d’une soirée.     

Les trois étudiants retenus pour le concours d’éloquence, indiquera-t-il, vont « prester » le 13 août 2021, lors d’une soirée au cours de laquelle l’ensemble des lauréats de ces deux compétitions seront récompensés.

Le professeur Emmanuel Konan, chef du département de chirurgie et spécialité chirurgicale à l’UFR  des sciences médicales d’Abidjan, le président du jury de la présélection, a fait observer qu’ils ont été « émerveillés de constater » que les étudiants se sont bien prêtés à ces exercices. 

Le concours d’éloquence avait pour but de faire un plaidoyer sur la prévention de la pandémie de Covid-19, tandis que la communication scientifique, portait sur le thème « Santé maternelle: enjeux et perspectives en 2021 ».  

Quant au professeur Alphonsine Kouassi, vice-doyenne, chargée de la pédagogie à l’UFR des sciences médicales, elle s’est dite « impressionnée » des messages qu’ils ont rendu et du travail abattu par ces étudiants.   

Le concours d’éloquence a concerné les étudiants en médecine, de niveau licence 1 et Master. Cependant, le concours de la communication scientifique ciblait les étudiants de niveaux allant du Master au doctorat 1 et 2. 

Covid : le Togo reçoit le vaccin Johnson & Johnson made in Africa

La livraison d’un lot de 118.000 doses, hier jeudi, fait du Togo le tout premier pays du continent noir à acquérir le vaccin américain produit en Afrique du Sud.Dans un monde « covidé », les pays riches ont fait main basse sur les vaccins au détriment des nations pauvres. À ce jour, l’Afrique n’a reçu que 91 millions de doses de vaccin anti-Covid. Environ 24 millions d’Africains sont entièrement vaccinés, soit à peine 1,7 % de la population globale.

Pour satisfaire dans les meilleurs délais les besoins du continent, une unité de fabrication de vaccins a été installée en Afrique du Sud. D’ici la fin de l’année en cours, l’objectif des dirigeants africains est de vacciner complètement 30 % de la population.

L’Etat du Togo, par le biais de la Plateforme africaine de fournitures médicales (AMSP), a obtenu une partie de sa commande de quatre millions de doses du vaccin Johnson & Johnson pour un coût de plus de 16 milliards F CFA.

Faure Gnassingbé, le président togolais, a salué « l’arrivée rapide » de ce vaccin à dose unique conservable à une température comprise entre 2 et 8 degrés, non sans inviter ses concitoyens « à se faire vacciner massivement pour endiguer la maladie ».

De son côté, Victoire Tomégah-Dogbé, le Premier ministre, a souligné que « tout le monde pourra avoir accès  » aux vaccins parce qu’ils seront déployées, dans les jours à venir, sur l’ensemble du territoire national.

Depuis mars 2021, 834.620 doses de vaccin ont été acheminées au Togo grâce à l’initiative Covax, l’Union Africaine et la Chine. En tout, la première dose a été administrée à 337.820 personnes (4,2 % de la population) et 158.310 individus pour la seconde.

Cameroun/Nigeria : vers la démarcation de la frontière

L’Organisation des Nations unies a salué le travail accompli conjointement par les deux pays et leur attachement renouvelé à la résolution pacifique de leur différend frontalier.« Le travail entrepris par la Commission Mixte Cameroun-Nigeria (CMCN) est exemplaire. J’encourage les deux délégations à redoubler d’effort pour finaliser le processus de démarcation (de la frontière), gage de stabilité sous-régionale », a déclaré Mahamat Annadif.

Le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS, sigle anglais) s’exprimait, hier jeudi 5 août, au terme d’une mission de travail de quatre jours durant laquelle il s’est rendu à Abuja (Nigeria) et à Yaoundé (Cameroun).

En sa qualité de président de la Commission Mixte Cameroun-Nigeria (CMCN), M. Annadif a soutenu que « la démarcation doit être une opportunité pour un programme de développement qui prend en compte les besoins, et améliore les conditions de vie des populations concernées ».

Il a également insisté sur la nécessité d’accompagner les populations vivant des deux côtés de la frontière et à consolider la confiance entre elles. Ce faisant, Mahamat Annadif a réaffirmé le soutien de l’ONU aux deux pays, et s’est réjoui de l’acceptation par les deux délégations de la tenue d’une réunion de la CMCN qui sera organisée en novembre prochain afin d’examiner les points en suspens et finaliser le projet de démarcation.

Créée en novembre 2001 par le Secrétaire général des Nations unies à la demande des présidents Paul Biya du Cameroun et Olusegun Obasanjo du Nigeria, la CMCN facilite la mise en œuvre de l’Arrêt de la Cour internationale de justice (CIJ) du 10 octobre 2002 sur le différend frontalier opposant le Cameroun et le Nigeria.

Côte d’Ivoire: libération du directeur de Cabinet de Bédié

Narcisse N’Dri, le directeur de Cabinet du président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), Henri Konan Bédié, a été libéré vendredi avec « quatre autre » détenus, selon sa formation politique.

« Il a été libéré ce matin, lui et quatre autres », a indiqué une source au sein du Pdci. Une libération qui intervient à la veille de la célébration du 61e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, dont les festivités seront marquées par une prise d’armes symbolique en raison de la Covid-19. 

M. Narcisse Pierre N’Dri a été libéré avec Félix Ange Ndakpli, selon cette source interne au Parti démocratique de Côte d’Ivoire, ex-allié au pouvoir. 

Le Pdci avait à l’occasion d’une cérémonie de lancement des journées de solidarité et de recueillement du Pdci, le 29 avril 2021, appelé à la libération de tous les prisonniers, en insistant sur Narcisse Ndri, Alexis Amichia, Ange Ndakpli. 

Ces personnes libérées avaient été incarcérées lors de la crise postélectorale née du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020. Leur libération intervient après celle de plusieurs autres dont des leaders de l’opposition ivoirienne. 

Covid/Vaccin : l’Af’Sud veut injecter un million de doses par jour

L’annonce est faite ce vendredi par le tout-nouveau ministre de la Santé, Joe Phaahla, lors d’une rencontre avec la presse.Il a souligné que pour atteindre l’objectif d’un million de doses de vaccin quotidiennement, l’Afrique du Sud est en train de déployer de plus en plus de moyens, notamment dans les petites villes et les zones rurales.

« Nous avons également choisi des pharmacies comme lieux de vaccination », a indiqué Joe Phaahla.

Il s’est dit satisfait du fait que le gouvernement ait pu à ce jour, vacciner plus de 8,3 millions de personnes dans le pays.

« Avec l’aide des pharmacies privées, le gouvernement s’efforce d’administrer un million de vaccins tous les trois jours », a-t-il répété, précisant que le pays vaccinait 200.000 personnes par jour auparavant.

Joe Phaahla a été nommé, hier jeudi 5 août 2021, ministre de la Santé, en remplacement de Zweli Mkhize qui a été suspendu suite à un scandale financier relatif à l’attribution irrégulière d’un contrat à une société appartenant à certains hauts fonctionnaires du son ministère.

Tokyo 2020 : Cheptegei, champion olympique du 5 000 m

Après avoir loupé l’or sur 10.000 mètres, l’Ougandais Joshua Kiprui Cheptegei triomphe sur 5000 mètres aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020.Le vice-champion olympique sur 10 000m s’est imposé en finale devant le Canadien Mohammed Ahmed et l’Américain Paul Chelimo offrant ainsi à l’Ouganda sa deuxième médaille d’or dans ces Jeux après celle de Peruth Chemutai sur 3 000m steeple.

Joshua Cheptegei était le grand favori de la finale du 5 000m ce vendredi à Tokyo. A l’arrivée, il a offert à son pays sa toute première médaille d’or sur cette distance.

Le détenteur du record du monde en 12’35 »36 depuis l’été 2020 n’a pas fléchi menant de bout en bout cette course. En finale du 10 000m, il avait été devancé d’un cheveu par l’Éthiopien Selemon Barega et avait dû se contenter de la médaille d’argent.

Cette fois, Joshua Cheptegei n’a laissé aucune chance à ses rivaux. Il a coupé la ligne d’arrivée en 12’58 »15, devant le Canadien Mohammed Ahmed et l’Américain Paul Chelimo. 

Après le doublé de l’athlète britannique d’origine somalienne Mohamed Farah aux JO de Londres en 2012 et Rio en 2016, l’Afrique retrouve l’or sur cette distance.

La journée a été faste pour le continent africain, puisque la Kényane Faith Kipyegon a conservé son titre olympique sur 1500 mètres, établissant un nouveau record olympique en 3’53 »11.

Foot sénégalais : un Malien pour superviser l’AG de la FSF

La Confédération africaine de football (CAF) a désigné le dirigeant sportif malien pour superviser l’assemblée générale élective de la Fédération sénégalaise de football (FSF), prévue samedi 7 août à Dakar.La CAF n’a pas cherché loin pour trouver un superviseur au scrutin à la tête de l’instance du football sénégalais. Mamoutou Touré dit Bavieux, président de la Fédération malienne de football (Femafoot), a été choisi pour cette mission, selon l’Agence de presse sénégalaise.

Devenu membre du Comité exécutif de la CAF depuis le 12 mars dernier, M. Touré fait également partie des représentants africains à la FIFA.

L’AG élective de la FSF aura lieu ce samedi et le président sortant Augustin Senghor, qui dirige l’entité depuis 2009, sera opposé au président de Génération Foot, Mady Touré. Déjà candidat en 2013, ce dernier mène une campagne féroce contre son adversaire qu’il accuse de s’être dédit.

Me Augustin Senghor avait promis en 2007 qu’il ne se représenterait pas après son troisième mandat. Mais il estime aujourd’hui que sa candidature est portée par les acteurs dont Louis Lamotte, ancien président de la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP).

Ce dernier pilote en effet le comité chargé du consensus qui n’a pas réussi à convaincre Mady Touré de retirer sa candidature au profit de Me Senghor, par ailleurs premier vice-président de la CAF. Mady Touré présente un programme qui prône le « le Renouveau du football sénégalais ».

Quatre candidats au départ, Mbaye Diouf Dia (ancien chargé des petites catégories) et Saër Seck (ex-patron de la LSFP) avaient accepté de se ranger derrière le président sortant. Mais M. Seck, ancien premier vice-président de la Fédération, a par la suite décidé de jeter l’éponge en s’écartant des instances dirigeantes pour se consacrer à l’institut Diambars, le centre de formation qu’il dirige à Saly-Portudal, sur la Petite-Côte sénégalaise.

Ethiopie : l’offensive du TPLF entraîne 300.000 déplacés

Cette offensive des troupes du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) touche les régions d’Afar et d’Amhara dans le nord du pays.Cette vague de déplacés s’explique par l’incursion des combattants du TPLF dans les régions d’Afar et d’Amhara (nord du pays) selon le gouvernement fédéral.

Selon plusieurs habitants, les rebelles tigréens ont pris jeudi, le contrôle de Lalibela, dans la région d’Ahmara. Un site classé au patrimoine de l’UNESCO où se trouvent plus de 12 églises creusées dans la roche (creusées dans le sol) et construites au 12ème siècle.

Un site qui renferme le « testament de la civilisation éthiopienne » et dont les Etats-Unis demandent la préservation.

Devant la presse, le Secrétaire à l’information de la Primature, Billene Seyoum, a déclaré que les forces rebelles ont bloqué les voies d’acheminement de l’aide de l’Afar à Djibouti avant d’en imputer la responsabilité au gouvernement éthiopien.

Cette avancée des rebelles du TPFL souligne l’autorité gouvernemental, a entrainé la mort de plusieurs civils et provoqué le déplacement de plus de 300.000 civils, principalement des agriculteurs.

Malgré l’aggravation de la situation dans les régions voisines, le gouvernement fédéral n’a pas encore mis fin au cessez-le-feu humanitaire unilatéral qu’il a déclaré à la fin du mois de juin 2021.

Selon M. Billene, le gouvernement s’est attaché à garantir un accès sans entrave à la région du Tigré pour l’acheminement de l’aide humanitaire. Pendant ce temps, le TPLF mène une campagne médiatique de tromperie sur la situation dans le nord.

Afrique du Sud : Ramaphosa remanie à fond son gouvernement

Le président sud-africain a supprimé jeudi soir le ministère de la Sécurité de l’Etat, annonçant du coup un important remaniement touchant dix postes ministériels.Cyril Ramaphosa fait le ménage. Après les émeutes de juillet consécutives à l’arrestation de son prédécesseur Jacob Zuma, il vient d’opérer d’importants changements dans son gouvernement. L’une des mesures phares est la suppression du ministère de la Sécurité de l’Etat et le rattachement des Services de renseignement à la présidence.

Le chef de l’Etat sud-africain entend ainsi resserrer son emprise sur le groupe en charge de la sécurité du pays après les troubles civils du mois dernier. Il a dans ce cadre relevé de leurs fonctions Ayanda Dlodlo, ministre du Renseignement et Nosiviwe Mapisa-Nqakula, ministre de la Défense.

Cette dernière a récemment fait les gros titres lorsqu’elle a contredit Ramaphosa qui avait qualifié les troubles d’« insurrection ratée ». Mme Mapisa-Nqakula avait affirmé alors aux journalistes qu’il n’y avait aucune preuve d’une insurrection. Elle est remplacée dans le nouveau gouvernement par la présidente de l’Assemblée nationale, Thandi Modise.

« Il s’agit de faire en sorte que les services de renseignement nationaux et étrangers du pays permettent plus efficacement au président d’exercer sa responsabilité de préserver la sécurité et l’intégrité de la nation », a déclaré M. Ramaphosa.

Les Services de renseignement sud-africains sont accusés notamment d’avoir fait preuve de lenteur pour alerter l’Exécutif au sujet des événements qui ont conduit aux troubles dévastateurs de juillet dernier. Ils ont fait plus de 300 morts et entraîné des actes de pillage et de vandalisme à l’égard de commerces.

Cyril Ramaphosa a aussi accepté les démissions de Zweli Mkhize, ministre de la Santé et de Tito Mboweni, ministre des Finances. Celui-ci, remplacé par Enoch Godongwana, avait formulé « une demande de longue date » de quitter ses fonctions, selon le chef de l’Etat.

Le départ du ministre de la Santé Zweli Mkhize, suspendu depuis le début de juin du gouvernement, est lié aux accusations de malversations. Il est visé par une enquête pour corruption, en compagnie de deux de ses proches au ministère, dans le cadre d’un contrat public pour lutter contre la Covid-19. L’ancien vice-ministre de la Santé, Joe Phaahla, est promu à son poste.

En outre, le président Ramaphosa, auquel beaucoup reprochaient l’inertie après les derniers événements vécus par le pays, a réaménagé plusieurs ministères. Les départements des Etablissements humains, de l’Eau et de l’Assainissement sont désormais séparés.

Côte d’Ivoire: un bus électrique va relier Yopougon à Bingerville

Le ministère ivoirien des Transports prépare actuellement un appel d’offre en vue de la mise en oeuvre d’un projet de « Bus rapid transit (BRT) », un bus électrique devant relier Yopougon à Bingerville, une ligne qui s’étend de l’Ouest à l’Est d’Abidjan.

Ce projet est conduit par un Comité de suivi et de pilotage du Projet de mobilité urbaine d’Abidjan (PMUA), qui a tenu jeudi une session dans les locaux du Cabinet du ministère des Transports afin de réajuster le Plan de travail et le budget annuel (PTBA). 

Il intervient dans le cadre du Projet de mobilité urbaine d’Abidjan (PMUA) qui est à sa première année d’exécution depuis sa mise en vigueur le 13 février 2020. Dix-huit activités sur 37 prévus dans le PTBA avaient été entamés, mais les 19 autres n’avaient pas connu un début d’exécution.

Un peu plus de 18 mois après la première session, le Comité de suivi et de pilotage tient cette séance pour « réviser ses objectifs et avoir un PTBA qui soit calé en fonction » des contraintes budgétaires et de la réalisation des délais.   

Le Comité avait soutenu qu’un coup d’accélérateur devrait être mis en oeuvre au niveau des différentes composantes techniques. Et ce, afin d’être dans les délais de travaux programmés au profit des populations. 

Le projet bénéficie de l’appui de la Banque mondiale, qui lors de sa dernière mission a relevé que l’avancement des activités étaient « globalement satisfaisant malgré quelques contraintes majeures qui ont agi sur les délais ».  

Les activités connaissent une « bonne progression » selon le Comité de suivi dont les spécialistes travaillent avec diligence pour lancer l’appel d’offre des travaux du Corridor du « bus rapid transit » ainsi que le recrutement de l’opérateur qui aura la charge d’exploiter ce BRT. 

Ce projet dont certaines études préparatoires sont terminées, consiste par ailleurs à « renforcer » la Société des Transports abidjanais (SOTRA, publique), à professionnaliser le transport artisanal et à développer le capital humain.  

Quelques modifications devraient avoir lieu, selon le Comité qui mentionne que ce projet prévoit une flotte de 2.000 taxis et 1.000 « gbakas (mini-cars) ». Une « révision » de la convention de la SOTRA est aussi envisagée pour l’adapter à l’avènement du BRT et du métro d’Abidjan. 

La finalisation du Projet du bus électrique et le recrutement du Conseil en transaction relatif au partenariat public privé sont en cours. Le Comité assure être avancé sur le Code du projet, les études de base et les études techniques en vue de soutenir le projet. 

M. Romain Kouakou, directeur général de l’Autorité de la mobilité urbaine d’Abidjan et coordonnateur du PMUA, a indiqué  à la presse que les objectifs prévoyaient un budget de 11,6 milliards Fcfa dans le budget de pilotage 2021.

Il a insinué que le projet vient de démarrer et en 2022, les grands travaux devraient être engagés d’où le budget a connu une baisse d’environ 6 milliards Fcfa parce que des études clés seront reportées en 2022, mais « cela n’enlève en rien la progression » du PMUA. 

Le Projet de mobilité urbaine d’Abidjan a également en charge le suivi et le pilotage du Projet du Métro d’Abidjan. La dernière session du Comité de suivi et de pilotage du PMUA s’est tenue le 20 novembre 2020. 

Afrique du Sud : Jacob Zuma hospitalisé

L’ancien président sud-africain en détention au centre correctionnel d’Estcourt dans le KwaZulu-Natal, a été admis à l’hôpital.Zuma, âgé de 79 ans purge une peine de quinze mois de prison pour « outrage à la justice » qui enquêtait sur la corruption à grande échelle pendant ses neuf années au pouvoir (2009-2018). Il s’était rendu le 8 juillet dernier à la police après sa condamnation le 29 juin dernier par la justice sud-africaine.

« En tant qu’ancien président, les besoins en soins de santé de M. Jacob Zuma nécessitent l’intervention des services de santé militaires sud-africains », a indiqué ce vendredi le ministère des Services correctionnels.

« Cela a été le cas depuis son admission au centre correctionnel d’Estcourt. Une observation de routine a conduit à l’hospitalisation de M. Zuma », a ajouté le ministre qui n’a pas précisé la durée de cette hospitalisation.

Le centre correctionnel d’Estcourt est un établissement de catégorie moyenne B, qui accueille des détenus jeunes et adultes, le centre dispose d’une section hospitalière.

Sénégal : politique, éducation et Covid-19 à la Une

Les journaux sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent d’une diversité de sujets en lien avec la politique et l’éducation sans oublier l’actualité relative à la pandémie du Coronavirus.« Fin de mandat pour Alioune Badara Cissé » à la tête de la Médiature de la République, annonce Le Témoin, précisant que l’avocat « a terminé hier son unique mandat de 6 ans ».

Le journal rappelle que l’ancien ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur avait été nommé par décret présidentiel à la tête de l’institution le 05 août 2015 pour veiller au bon fonctionnement des administrations de l’Etat, des collectivités locales, des établissements publics et tout autre organisme investi de mission de service public.

Sous le titre « ABC, la fin du +musèlement+ », WalfQuotidien soutient qu’« après la fin de ses fonctions de médiateur de la République qui l’empêchait de faire de la politique, ABC va reprendre du service certainement en se traçant sa propre voie, loin de Macky Sall dont il n’acceptera pas un troisième mandat. »

« ABC out, Demba Kandji arrive », arbore à sa Une Vox Populi arguant que « plus rien ne s’oppose à l’ouverture des portes de la Médiature (au magistrat) ». Le quotidien estime que le président de la République à l’occasion de rectifier le tir après avoir échoué à le nommer en mai 2020 en butant sur l’inamovibilité du médiateur sortant.

La fraude constatée lors du Bac de cette année préoccupe les quotidiens sénégalais. Le Témoin qui consacre tout un dossier à ce fléau révèle que « plus de 100 élèves (ont été) pris en flagrant délit lors du Bac 2021. »

Selon nos confrères, « la triche (est devenu) un sport national (car) au-delà des candidats du Baccalauréat pris la main dans le sac, les cas de fraude à l’identité, usurpation de fonctions, fausses identités pullulent dans notre société. »

SudQuotidien informe que ça « surchauffe dans le Supérieur ». A l’Université Alioune Diop de Bambey (centre), les étudiants ont investi la rue pour de meilleures conditions de travail. Alors qu’à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (nord), les étudiants ont décrété 24h renouvelables de cessation de toutes activités pédagogiques, signale le journal.

Le même quotidien s’intéresse par ailleurs à l’inscription des primo-votants via la carte d’identité Cédéao et écrit : « l’Etat +convoqué+ à la Cour suprême ». « Relevant que la conditionnalité de cette inscription subordonnée à la Carte d’identité Cédéao viole le droit fondamental de vote, le mouvement Frapp a introduit un recours devant la Cour suprême », écrivent nos confrères.

Seydou Guèye, ministre coordonnateur de la Communication à la Présidence de la République, fait la Une du journal Le Quotidien. L’ancien porte-parole du gouvernement s’exprime sur la plainte contre Dr Babacar Niang et affirme qu’« il faut que cette affaire soit tirée au clair. »

Dr Babacar Niang, parlant de la Crise sanitaire du Covid-19 dans les médias, avait déploré le trafic dans la gestion du matériel des Centres de traitement des épidémies (Cte). A l’en croire, ce matériel public destiné à la lutte contre le coronavirus a été vendu à des établissements privés. Suffisant alors pour que le ministre de la Santé lui serve une plainte afin de s’expliquer sur ses allégations.

Dans sa parution du jour, Le Soleil explique « ce qu’il faut comprendre des vaccins anti-Covid-19 » et liste les bienfaits entre protection contre les cas graves et baisse de la virulence du virus.

Technologie, économie et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi s’intéressent à la contribution marocaine dans la construction d’un télescope sous-marin géant, la contre-performance de la bourse de Casablanca en 2020 et l’ouverture de la vaccination aux personnes allergiques et aux femmes allaitantes et enceintes.+L’Economiste+ fait avoir que le Maroc participe actuellement à la construction d’un télescope sous-marin géant, nommé « KM3Net », relevant que ce projet va positionner le pays de façon visible dans cet effort international.

En attendant l’achèvement de ce télescope inédit en 2025, ce programme est une belle opportunité pour la formation des jeunes Marocains aux nouvelles technologies, poursuit le quotidien, notant qu’il permet ainsi aux compétences marocaines de contribuer au progrès de la science moderne et au développement du savoir.

“L’enjeu est capital dans une économie globalisée où la création de la richesse s’effectue via l’investissement dans la matière grise”, soutient-il.

Abordant la contre-performance de la bourse de Casablanca en 2020, +Aujourd’hui le Maroc+ souligne que la place a drainé à peine 3 milliards de DH de levées de fonds en actions et connu une seule nouvelle introduction d’un volume de 600 millions de DH, relevant que ces chiffres ne représentent pratiquement rien comparés aux financements bancaires.

Les besoins en financements de l’économie et des entreprises que ce soit pour leur fonctionnement ou pour l’investissement sont à des niveaux que les banques à elles seules ne peuvent pas y répondre en totalité, estime l’éditorialiste, ajoutant que la Bourse de Casablanca n’arrive toujours pas à séduire la communauté des affaires.

Il est incompréhensible qu’un siècle plus tard, la Bourse de Casablanca créée en 1929, n’arrive toujours pas à se connecter à son environnement économique naturel…, observe-t-il.

+Le Matin+ cite un communiqué du ministère de la Santé qui a annoncé que la campagne de vaccination anti Covid-19 est désormais ouverte aux personnes souffrant d’allergies, aux femmes allaitantes et aux femmes enceintes dès le quatrième mois de grossesse.

Cette décision est prise sur la base des dernières données scientifiques internationales et des recommandations du Comité scientifique national de la vaccination, selon lesquelles les femmes allaitantes et les femmes enceintes dès le quatrième mois de grossesse peuvent accéder au vaccin anti Covid-19, affirme le ministère.

Sortie officielle de 118 étudiants de l’école de statistiques d’Abidjan

Cent dix-huit étudiants de l’École nationale supérieure de statistiques et de l’économie appliquée (ENSEA) d’Abidjan ont reçu jeudi leurs parchemins dans l’élan des festivités des 60 ans de l’établissement.

Ces étudiants, issus de la promotion 2021, ont choisi comme parrain le Premier ministre ivoirien Patrick Achi, qui à cette occasion, a procédé à l’inauguration d’un bâtiment dédié à la recherche.

Hugues Kouadio, le directeur de l’ENSEA, a fait savoir qu' »avec la mise en oeuvre de la rénovation pégadogique d’ici deux ans, avec la sortie des dernières promotions AD et ITS, les formations traditionnelles se résumeront en deux filières ».

Il s’agit des filières d’ingénieurs statisticiens économistes et une nouvelle filière de niveau BAC+3 appelée analyste statisticien, a précisé M. Kouadio, notant qu’à ces formations s’ajouteront quatre filières de niveau Master dont la statistique agricole.

Le ministre du Plan et du développement, Kaba Nialé, a plaidé pour la construction d’une résidence universitaire sur le campus auprès du Premier ministre qui a marqué son accord. 

M. Patrick Achi a félicité les 118 diplômés, notamment 41 Ingénieurs Statisticiens Economistes (32e promotion), 39 Ingénieurs des Travaux Statistiques (43e promotion) et 38 Adjoints Techniques de la Statistique (60e promotion).

Pascal Adou, porte-parole des étudiants de la promotion 2021, a remercié le Premier ministre qui a offert sa personnalité comme boussole et leurs enseignants qui leur ont imposé une « dictature » dans leur formation. 

Depuis 2005, l’ENSEA fait partie des Centres d’Excellence Régionaux de l’UEMOA. Elle a également été distinguée Centre d’Excellence en Afrique par la Banque Mondiale depuis 2015.

L’école avec sa vocation régionale très affirmée a également obtenu le prix de l’administration la plus moderne décerné par le président de la République de Côte d’Ivoire en 2017.

Son champ de recrutement des élèves, autrefois limité aux pays francophones s’est étendu depuis 2008 à l’espace anglophone avec des élèves provenant de l’Afrique du Sud et du Libéria qui effectuent leur formation en langue française et aussi à l’espace lusophone avec des élèves de la Guinée Equatoriale.

 Pendant ces 60 ans d’existence, l’école a formé plus de 4 000 statisticiens africains, issus de 27 nationalités. L’effectif de cette année scolaire est de 317 élèves qui proviennent de 17 pays africains. 

La présidente de l’UE Ursula Von Der Leyen marraine du FEMUA 13

La présidente de la Commission de l’Union européenne (UE), l’Allemande Ursula Von Der Leyen, est la marraine de la 13e édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA) qui se déroulera du 7 au 12 septembre 2021.

Cette 13e édition du FEMUA a pour thème « Alliance Afrique-Europe: paix et développement », a indiqué jeudi à Abidjan le commissaire général de l’événement, A’Salfo, le lead vocal du groupe ivoirien Magic System, lors d’une cérémonie de lancement.

Après le Burkina Faso, pays invité d’honneur à l’édition précédente, le Sénégal a été désigné comme pays invité pour le FEMUA 13. A cet effet, une délégation sénégalaise est venue à Abidjan pour participer au lancement de ce festival panafricain.

Dans les semaines à venir, le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall devrait rencontrer les magiciens. Les Sénégalais promettent apporter une touche culturelle au FEMUA en faisant danser la Côte d’Ivoire aux rythmes du Sénégal.

L’ambassadeur de l’UE en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchmann, s’est réjoui de ce festival qui vient relancer les activités culturelles freinées par la pandémie de Covid-19, assurant que l’organisation va accompagner cet événement qui réunira des artistes Européens et Africains.

Une vingtaine d’artistes Africains et Européens sont à l’affiche, entre autres, Koffi Olomidé, Pape Diouf, Vegedream, Zahara, Zaz, Young Ace, Floby, Celine Bonza (prix découverte Rfi), Daphné, Soum Bill, Kajeem, Ariel Sheney, Mathey, Dj Mix 1er, Magic Diesel, Eden.

Le FEMUA 13 se déroulera à Abidjan et dans la ville historique de Grand-Bassam, patrimoine mondial de l’Unesco, située à 40 Km au Sud-est d’Abidjan. C’est la commune choisie cette année dans le cadre de la décentralisation du festival.

Pour le volet social, cette année, les magiciens comptent offrir deux écoles, notamment à Vavoua (Ouest ivoirien) et à Kouadiokouma à Tanda (Est). Plusieurs conférences et panels de haut niveau vont meubler les activités ainsi qu’ un match de gala entre l’Afrique et l’Europe.

Les festivités du FEMUA 13 ont été lancées à Marcory, dans le Sud d’Abidjan, où les quatre magiciens sont partis du quartier Anoumabo, qui les a vu grandir s’impulser sous les projecteurs à l’international avec le titre « premier gaou ». 

Covid-19 : 4 décès et 243 nouveaux cas en Côte d’Ivoire

Le ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a enregistré, jeudi, 243 nouveaux cas de Covid-19 sur 3 915 échantillons prélevés soit 6,2 % de cas positifs, 68 guéris et 4 décès.

A la date du 5 août 2021, « la Côte d’Ivoire compte donc 50 893 cas confirmés dont 49 710 personnes guéries, 338 décès et 845 cas actifs », rapporte un communiqué de ce ministère qui précise que « le nombre total d’échantillons est de 802 020 ».

« Le 4 août, 17 796 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées soit un total de 1 117 143 doses administrées avec l’ajout des 841 doses administrées non comptabilisées le 3 août », poursuit le texte, ajoutant que le ministre de la Santé « invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination». Dans le pays, la vaccination contre la     Covid-19 est gratuite et volontaire.

 La Côte d’Ivoire connaît depuis quelques semaines un regain de cette pandémie, obligeant les autorités à limiter les festivités officielles marquant la célébration de l’an 61 de l’indépendance de la Côte d’Ivoire à une symbolique prise d’armes sur l’esplanade du palais présidentiel, le samedi prochain. La Côte d’Ivoire a acquis son indépendance le 07 août 1960.

Bédié appelle Ouattara à ouvrir « un dialogue politique inclusif »

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), Henri Konan Bédié, appelle le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara à ouvrir « un dialogue politique inclusif », dans une lettre adressée au président de la République.

Dans cette lettre, M. Bédié rappelle que le mercredi 11 novembre 2020, au cours d’une rencontre après la « grave crise » postélectorale d’octobre, « la décision commune avait été prise pour l’ouverture d’un dialogue politique inclusif pour la réconciliation et la paix ».

« Je vous demande de prendre par une volonté politique forte, le leadership du processus de réconciliation nationale, par la libération générale des prisonniers des crises sociales que nous avons subies », a lancé M. Bédié.  

Selon le chef du Pdci, « l’évolution de la situation socio politique (du pays) montre que le moment est venu de se parler et de se réconcilier ». En outre, la célébration de la fête de l’indépendance, le 7 août, « offre le cadre idéal pour se surpasser dans le sens du pardon ».

Il s’est félicité de la rencontre, le 27 juillet 2021, entre l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et le chef de l’Etat Alassane Ouattara, dans le cadre d’une « décrispation de la vie politique » en Côte d’Ivoire. 

M. Bédié qui indique avoir lancé, début juillet à Daoukro (centre-est), sa ville natale, lors d’une visite de M. Laurent Gbagbo, un appel au pardon, à l’oubli des offenses, à la maîtrise des douleurs et des souffrances, s’est dit disposé à mettre toute sa force au profit de la réconciliation. 

Maroc : Record de contamination avec 12.039 nouveaux cas en 24h

Le Maroc a enregistré, jeudi, 12.039 nouveaux cas d’infection au Covid-19 au cours des dernières 24 heures, a annoncé le ministère de la Santé.Ce nouveau bilan porte à 665.325 le nombre de contaminations dans le Royaume depuis le premier cas signalé le 2 mars et à 590.042 celui des personnes totalement rétablies, soit un taux de guérison de 88,7%, a précisé le ministère dans son bulletin quotidien.

Le nombre de décès est passé à 10.087, avec 72 nouveaux décès enregistrés au cours des dernières 24 heures, soit un taux de létalité de 1,5%, selon la même source.

Le ministère relève par ailleurs que le total des cas sévères et critiques est de 1.472, dont 423 enregistrés ces dernières 24 heures. Le nombre de patients sous intubation est 51, alors que le taux d’occupation des lits de réanimation s’élève à 41,2%.

Pour ce qui est de la campagne de vaccination, un total de 14.809.114 personnes ont reçu, à ce jour, la première dose du vaccin contre la COVID-19, alors que 10.733.482 personnes se sont vu administrer la deuxième dose, souligne-t-on de même source.

Maroc : La vaccination ouverte aux personnes souffrant d’allergies et aux femmes enceintes

La campagne de vaccination anti-Covid-19 est désormais ouverte aux personnes souffrant d’allergies, aux femmes allaitantes et aux femmes enceintes dès le quatrième mois de grossesse, a annoncé jeudi un communiqué du ministère de la Santé.Cette décision est prise sur la base des dernières données scientifiques internationales et des recommandations du Comité scientifique national de la vaccination, selon lesquelles les femmes allaitantes et les femmes enceintes dès le quatrième mois de grossesse peuvent accéder au vaccin anti-Covid-19, a affirmé le ministère.

De même, le Comité scientifique en charge de la stratégie nationale de vaccination contre le Covid-19 a levé les contre-indications au vaccin pour les personnes souffrant de problèmes allergiques, sauf pour les chocs anaphylactiques sévères (par exemple, œdème de Quincke), précise la même source.

Le ministère a appelé toutes les catégories ciblées à continuer leur engagement dans ce grand chantier national, dans le but de parvenir à une immunité collective, insistant sur la nécessité de continuer à respecter les mesures de prévention avant, pendant et après la vaccination.

Affaire Pegasus/Maroc: Pas de preuves fournies par « Forbidden Stories » et « Amnesty International »

L’avocat du Maroc dans l’affaire Pegasus, Me Olivier Baratelli, a affirmé que « Forbidden Stories » et « Amnesty International » n’ont pas réussi à produire, après le délai fixé de 10 jours, de preuve de leurs accusations à l’encontre du Maroc. »Le délai de 10 jours dans lequel Amnesty et Forbidden pouvaient prouver ce qu’ils affirmaient est expiré. Ils n’ont rien sorti. La situation est ubuesque. Cela démontre ce que j’ai appelé depuis le premier jour être une supercherie », a souligné l’avocat français dans une interview exclusive, mercredi, à CNEWS.

Cela est un premier fait d’actualité concernant cette affaire. Le second fait est que « nous avons saisi la justice française, et que le Maroc a parallèlement saisi la justice allemande et espagnole », a indiqué Me Baratelli qui a annoncé qu’il allait « remettre au procureur de la République de Paris, un rapport d’expertise informatique réalisé par un collège d’experts (…) qui vont exclure toute utilisation par le Maroc » du logiciel espion Pegasus.

Selon Me Baratelli, « forcément, le Maroc a des détracteurs sur la scène internationale. Le Maroc est leader dans la lutte internationale contre le terrorisme. Le Maroc, qui est un ami de toujours de la France, a beaucoup aidé à déjouer des attentats sur le territoire français. Cela peut déplaire à certains. C’est ce que nous avons demandé à la justice française d’éclairer pour savoir qui pourrait être derrière (cette affaire) et savoir qui pourrait être derrière cette manipulation ».

Burkina : 30 morts dans une attaque près du Niger

Dambam, Gudba et Tokabangou, trois villages situés au Nord du pays, ont été attaqués le mercredi 4 août par des groupes armés terroristes.Une série infernale ! 30 décès, c’est le bilan officiel d’un nouvel assaut au Burkina Faso. Dans un communiqué daté du 5 août, Aimé Barthélémy Simporé, le ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants, renseigne que les assaillants ont tué « onze civils », emporté « du bétail » et incendié « des concessions ».

Pour voler au secours des populations en détresse, « une unité du détachement militaire de Markoye (Nord), avec des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), a été immédiatement déployée », indique le document.

Leur face-à-face avec les jihadistes, dans les environs de Tokabangou, a été sanglant : « 15 militaires et 4 VDP décédés et plus d’une dizaine de terroristes neutralisés » selon le Colonel-major Simporé.

Actuellement, « la zone est sous contrôle des unités militaires et la contre-offensive pour retrouver les assaillants se poursuit avec des moyens aériens et terrestres », annonce le ministre burkinabè de la Défense nationale et des Anciens combattants.

Mali : dissolution du CNT, la Cour suprême renvoie son délibéré

La Cour suprême du Mali annonce le renvoi au 2 septembre prochain du délibéré sur le recours déposé par le M5-RFP contre la nomination des membres du Conseil National de Transition (CNT).Le temps de la justice n’est pas celui des hommes, dit l’adage. Le Mouvement du 5 juin et rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP) qui avait, en janvier dernier, déposé un recours pour la dissolution du CNT l’a appris à ses dépens.

Après avoir grandement contribué à la chute d’Ibrahim Boubacar Keïta, le 18 août 2020, les responsables de cette force du changement, composée de partis politiques et d’organisations de la société civile, avaient fustigé la mise en place de cet organe, appelé à exercer la fonction législative durant les dix-huit mois de transition.

La pomme de discorde résidait dans la composition des 121 membres du Conseil national de transition. Elle leur attribuait huit sièges contre onze pour les partis politiques et vingt-deux pour les militaires. Une répartition des postes qui violait, selon eux, le principe d’égalité entre les citoyens.

Devant tout cela, le mouvement populaire, dont certains des membres siègent malgré tout au CNT, continuait de considérer cet organe législatif comme une institution « illégale et illégitime ». Mais entre janvier, période où le recours a été déposé à la Cour suprême, et aujourd’hui, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts.

Le colonel Assimi Goïta, devenu officiellement nouvel homme fort du Mali depuis le 7 juin dernier, a fait du M5-RFP un interlocuteur de premier plan. Cela s’est matérialisé dès son investiture par le choix du docteur Choguel Kokalla Maiga, figure de premier plan du M5-RFP, pour occuper le poste de Premier ministre. Ce dernier a d’ailleurs présenté lundi 2 août son plan d’actions gouvernementales devant les membres du CNT, qui l’ont ensuite plébiscité.

Un partenariat « stratégique » suivi de plusieurs débauchages de personnalités du mouvement dont l’imam Oumarou Diarra, membre du nouveau gouvernement, qui estime que le M5-RFP a terminé sa mission.

Ainsi, la nouvelle alliance entre les militaires au pouvoir semble refroidir l’ardeur que le mouvement contestataire faisait preuve lors du dépôt de sa lettre de protestation. Et en repoussant son délibéré, la plus haute juridiction ne veut-elle pas aménager une porte de sortie au M5-RFP, fissuré en interne sur la suite à donner à ce recours ?

« On ne peut pas demander la dissolution du Comité national de la transition et continuer de discuter avec eux », fustigeaient certains ex-responsables du M5-RFP comme Sy Kadiatou Sow, Mountaga Tall et Cheick Oumar Cissoko. Ces derniers ont décidé de quitter le mouvement pour rejoindre l’opposition.