Nigeria : des assaillants libèrent plusieurs détenus

Au total, 240 prisonniers de la Medium Prison de Kabba, dans l’Etat de Kogi (centre-nord du Nigeria), se sont échappés, lorsque des inconnus armés ont attaqué ce centre pénitentiaire.Le porte-parole de l’administration pénitentiaire nigériane, Francis Enobore, a précisé que l’attaque a eu lieu hier dimanche vers minuit. Selon lui, de nombreux assaillants lourdement armés, sont arrivés à la prison et s’en sont pris aux gardes dans une violente fusillade avant que les prisonniers ne s’échappent.

Il a révélé que le contrôleur général du service correctionnel nigérian, Haliru Nababa, a ordonné l’activation immédiate d’une procédure de recapture et le lancement d’enquêtes détaillées sur cette attaque.

La prison de Kabba a été créée en 2008 et peut accueillir 200 détenus. Des attaques similaires avaient été menées dans deux prisons des Etats d’Imo et d’Edo et plus de 1.840 détenus s’étaient alors échappés.

Amnesty International s’inquiète des violences au Niger

Un rapport d’Amnesty International recense les exactions commises du 1er janvier au 29 juillet 2021 dans le Sud-Ouest du Niger.Dans un rapport publié ce lundi et reçu APA, l’ONG de défense des droits humains a révélé que de plus en plus d’enfants sont tués ou ciblés pour être recrutés par des groupes armés qui sévissent aux frontières du Niger avec le Mali et le Burkina Faso.

« En 2021, des groupes armés ont tué plus d’une soixantaine d’enfants dans la partie nigérienne de la zone des trois frontières. L’EIGS (État islamique au Grand Sahara), présent principalement à la frontière avec le Mali, semble être responsable de la plupart des massacres à grande échelle », a souligné Amnesty International.

En 2020, 397 civils sont morts à cause de l’insécurité. A Tillabéri, la situation « s’est fortement aggravée depuis le début de l’année 2021 », a fait savoir l’ONG. Dans son rapport de 64 pages, intitulé « Je n’ai plus rien, à part moi-même. Les répercussions croissantes du conflit sur les enfants dans la région de Tillabéri », illustre les « conséquences dévastatrices » qu’ont sur les enfants les affrontements dans ce pays sahélien, auxquels participent l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) et le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Gsim), affilié à Al-Qaïda.

L’ONG note que ces deux mouvements armés ont commis des « crimes de guerre » et d’autres atteintes aux droits humains notamment des homicides de civils et des attaques contre des écoles.

« Dans la région de Tillabéri, au Niger, une génération entière grandit entourée par la mort et la destruction. Des groupes armés ont attaqué à maintes reprises des écoles et des réserves de nourriture et ciblent des enfants lors de leur recrutement », a déclaré Matt Wells, Directeur adjoint du programme Réaction aux crises à Amnesty International.

« Il faut que l’État nigérien et ses partenaires internationaux prennent de toute urgence des mesures pour suivre et prévenir les atteintes et pour protéger les droits fondamentaux de toutes les personnes touchées par ce conflit meurtrier, en particulier les enfants », a-t-il soutenu.

Dans le cadre de son enquête, l’ONG dit s’être entretenue avec 119 personnes dont 22 enfants, trois jeunes adultes de 18 à 20 ans, ainsi que 36 parents ou autres personnes touchées par le conflit.

Il en résulte que « les autorités nigériennes ne protègent pas les civils ». Des témoins ont expliqué que, malgré leurs appels passés en urgence, il était fréquent que les Forces de défense et de sécurité (FDS) du Niger arrivent longtemps après la fin des homicides et des pillages, a rapporté Amnesty qui qualifie la situation dans ce pays de « conflit armé non international, compte tenu de l’intensité des violences et du degré d’organisation de l’EIGS et du Gsim ».

Par ailleurs, Amnesty International affirme que de nombreux enfants ayant assisté à des attaques meurtrières dans leur village subissent des traumatismes. Dans certaines zones, les femmes et les filles n’ont plus le droit de mener des activités en dehors du foyer et risquent d’être enlevées ou mariées de force à des combattants, a ajouté l’ONG des droits de l’Homme.

En 2012, le conflit qui a éclaté au Mali s’est propagé ensuite à deux pays voisins : le Burkina et le Niger. Des groupes armés se disputent le contrôle des zones frontalières et affrontent fréquemment l’armée nigérienne ainsi que les forces d’autres pays, notamment le Tchad, le Mali, le Burkina et la France.

Selon les estimations, 13,2 millions de personnes au total auront besoin d’une aide humanitaire en 2021 et le nombre de personnes déplacées s’élève à 1,9 million.

Covid-19 : la Bdeac prête 15 milliards F CFA à la Centrafrique

La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac) veut aider la Centrafrique à renforcer son système sanitaire pour mieux lutter contre le nouveau coronavirus.Depuis le début de la pandémie, la RCA n’a officiellement déploré que 100 décès. Même elle tient tout de même à renforcer ses moyens de riposte. C’est dans ce sens que Félix Moloua, ministre centrafricain de l’Economie, du Plan et de la Coopération internationale et Fortunato Ofa Mbo Nchama, président de la Bdeac, ont procédé ce lundi au siège de la banque à Brazzaville (Congo), à la signature de cet accord de prêt, rapporte un communiqué reçu à APA.

Ce montant « permettra au gouvernement centrafricain de contenir la pandémie, de garantir les conditions de vie de sa population et de renforcer son système sanitaire », détaille le document. Il ajoute que « ce projet vise à améliorer l’accès équitable de la population aux services de santé de qualité et à garantir la sécurité sanitaire en situation d’épidémie et post-épidémie ».

Par ailleurs, sa mise en œuvre « contribuera à appuyer la réhabilitation des infrastructures sanitaires existantes et à construire de nouvelles structures hospitalières afin de couvrir les besoins » dans ce domaine en RCA, un pays en proie aux conflits armés depuis la chute du président François Bozizé.

Soudan du Sud : le sort des diplomates, priorité du nouveau ministre des Affaires étrangères

Selon Mayiik Ayii Deng, les diplomates sud-soudanais sont devenus « moins performants » parce qu’ils n’ont pas été payés depuis deux ans.Le Soudan du Sud, dernier Etat africain indépendant, ne traite pas bien les employés de ses représentations diplomatiques à l’étranger. Lors de sa prise de fonction en remplacement de Béatrice Khamis, Mayiik Ayii Deng a promis de tout mettre en œuvre pour le paiement des arriérés de salaire.

Poursuivant, M. Deng a déploré « le non-paiement des cotisations et obligations du Soudan du Sud dans presque toutes les institutions multilatérales et les mauvaises conditions de travail au ministère des Affaires étrangères
et de la Coopération internationale ».

Devant le président Salva Kiir, le chef de la diplomatie sud-soudanaise a plaidé pour des « réformes » visant à rendre efficient « un ministère stratégique ». Le chef de l’Etat sud-soudanais a, pour sa part, promis de respecter les obligations financières du gouvernement envers ses travailleurs basés à l’étranger et d’autres organismes internationaux et régionaux.

Enfin, Mayiik Ayii Deng s’est engagé à améliorer les relations tendues avec la communauté internationale à cause de la lenteur de l’accord de paix revitalisé.

Covid-19 : assouplissement du confinement en Afrique du Sud

Les restrictions sur les mouvements de personnes et les rassemblements ont été atténuées par le président Cyril Ramaphosa grâce à la baisse constante des contaminations au cours des dernières semaines.Dans une allocution télévisée, dimanche soir, le chef de l’Etat sud-africain, Cyril Ramaphosa, a indiqué que « la semaine dernière, le nombre moyen de nouvelles infections quotidiennes est inférieur de 29 et 48 % à celui des deux semaines précédentes ».

Même si « la troisième vague n’est pas encore terminée », l’Afrique du Sud est passée au niveau 2 de confinement. Les nouvelles mesures entrent en vigueur ce lundi. Le couvre-feu s’étend de 23 heures (21 heures Temps Universel) à 4 heures du matin contre 22 heures et 4 heures auparavant.

Pour les rassemblements publics comme les mariages et les enterrements, un maximum de 250 personnes à l’intérieur et 500 personnes à l’extérieur sont autorisées à y assister. La limite était de 100 personnes. En outre, les établissements non essentiels, à savoir les restaurants, les bars et les salles de sport, devront désormais fermer à 22 heures au lieu de 21 heures. Du lundi au vendredi, la vente d’alcool à emporter est autorisée entre 10 heures et 18 heures.

Zimbabwe : l’entraîneur de l’équipe nationale de foot limogé

Le Croate Zdravko Logarušić a été démis de ses fonctions par la Fédération zimbabwéenne de football (Zifa, sigle en anglais).Depuis sa nomination en janvier 2020, le sélectionneur des Warriors n’a remporté qu’un seul match sur 14 disputés. Le bilan de Zdravko Logarušić est de cinq nuls et huit défaites. Famélique ! Au terme d’une réunion de son Comité exécutif tenue dimanche, la Fédération zimbabwéenne de football (Zifa) et le technicien croate se sont séparés « à l’amiable ».

Les autres membres du staff technique ont également été remerciés. La Zifa a chargé son Comité de développement technique de chercher un entraîneur intérimaire. Histoire de diriger l’équipe nationale pour les prochaines rencontres des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022 en attendant le choix d’un coach titulaire. « Le processus est déjà lancé », à en croire Xolisani Gwesela, le porte-parole de la Zifa.

Economie, gestion communale et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment le partenariat UE-Afrique-Méditerranée, la gestion communale et la coupe du monde des clubs.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que grâce à son positionnement et ses différents atouts économiques, le Maroc devrait jouer un rôle central dans un futur partenariat UE-Afrique-Méditerranée.

Se référant au rapport intitulé « Le Corridor atlantique au sein d’un partenariat UE-Afrique- Méditerranée » de Policy Center for the New South, le quotidien rapporte que les auteurs, Tayeb Ghazi, économiste, et Fathallah Oualalou, ex-ministre de l’Economie et des Finances, appellent à un nouveau partenariat euro-méditerranéen-Afrique.

« Le renouveau du partenariat Euro-Méditerranée-Afrique devrait s’inscrire dans une logique de codéveloppement et de coproduction, car les problématiques de la jeunesse et de la société civile, de l’emploi, de l’intégration et de la transformation économique, préoccupent autant les unes que les autres », expliquent-ils. Pour eux, le Maroc jouerait un rôle central dans le corridor atlantique au sein de ce nouveau pacte.

Dans ce sens, ces experts mettent en avant le positionnement entrepris par le pays «à travers ses efforts considérables en matière de développement simultané de l’infrastructure de transport et de la base industrielle du Maroc», évoquant notamment le hub logistique mondial Tanger Med qui a un rôle clef dans les échanges commerciaux.

+Al Akhbar+ relève que pour la première fois dans l’histoire du Maroc, trois grandes villes devraient être dirigées par des femmes. C’est en tout cas ce que laissent penser les premiers échos des tractations en coulisse que mènent les partis qui ont remporté les élections communales et régionales.

Le journal rapporte que les villes de Casablanca, Marrakech et Rabat devraient voir des femmes prendre les rênes de leurs mairies. Dans la ville ocre, Fatima-Zahra Mansouri, du PAM, semble en effet bien partie pour être la prochaine maire, elle qui avait déjà présidé le Conseil communal entre 2009 et 2015.

Dans la capitale économique, les premiers pronostics donnent Nabila Rmili, du RNI, à la mairie. Cette dernière s’est fait connaître du grand public, en cette période de pandémie grâce, notamment, à son poste de Directrice régionale de la santé. Elle a également été vice-présidente du Conseil de la ville dans une précédente mandature. Toujours selon la publication, c’est Asmaa Rhlalou du RNI qui devrait diriger la mairie de Rabat. Elle a déjà géré le secrétariat du bureau de la Chambre des représentants lors de l’ancienne législature.

+Assabah+ indique les appels se sont multipliés au Maroc pour se porter candidat à l’organisation de la coupe du monde des clubs et de après l’annonce  Japon, pays organisateur, qu’il ne pourra pas accueillir la compétition cette année.

Plusieurs présidents de club ont suggéré à la Fédération royale marocaine de football (FRMF) d’étudier les retombées économiques et sportives liées à l’organisation de cette compétition au Maroc, et les proposer au nouveau gouvernement qui jugera de la pertinence de ce projet.

Cependant, le Maroc devra faire avec la concurrence de l’Egypte qui, après la décision de la Fédération japonaise de football, a dévoilé son intention de déposer sa candidature pour accueillir cette compétition, surtout que Al Ahly du Caire, vainqueur de la Ligue des Champions africaine, participera à cette édition, ainsi que le Zamalek en sa qualité de champion.

L’Afrique du Sud s’est également invitée dans ce dossier via le président de la Fédération d’Afrique du Sud de football association (SAFA), et actuel patron de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe,qui a déclaré que son pays est prêt à remplacer le Japon.

Politique et société au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus lundi à APA, traitent principalement des élections locales du 23 janvier 2022 et de l’affaire de trafic de passeports diplomatiques.A la Une du journal Le Soleil, le maire de Ziguinchor (Sud) et membre de la coalition présidentielle, Abdoulaye Baldé, note que « la majorité gagnera les Locales si » elle s’unit « autour de l’essentiel ».

Autre membre de la coalition au pouvoir, Aminata Fall « crache du feu sur l’opposition » dans Les Echos. « Nous ne pouvons pas laisser Dakar à une opposition immature, inconsciente, incapable et sans objectif ».

Vox Populi affirme de son côté que « les ego brûlent l’unité de l’opposition et ses chances » après la formation de trois blocs dans ses rangs pour affronter la majorité aux élections locales.

Toutefois, « il était illusoire de voir l’opposition se retrouver dans un seul cadre », selon Momar Diongue, journaliste et analyste politique. Il estime que « la coalition du PDS (des Wade) et de ses alliés (lui) paraît la plus forte, la plus cohérente ».

Sur ces coalitions électorales, WalfQuotidien titre : « Bienvenue dans les vraies fausses alliances ». A propos du déferrement des rappeurs et activistes Kilifeu et Simon de Y’en a marre, le journal note que ce mouvement citoyen se dirige « vers l’abîme » après des accusations de trafic de pièces de voyage. Le quotidien analyse ainsi le parcours « du Nouveau Type de Sénégalais (NTS, incarné par ce mouvement) au désaveu moral ».

L’Observateur fait des « révélations fracassantes sur le trafic de passeports » après s’être entretenu avec deux jeunes dames au cœur de cette affaire où sont cités des députés de la majorité et des membres du mouvement Y’en a marre.

EnQuête replonge dans les émeutes de mars dernier pour faire le point sur les exigences de l’opposition six mois après. Mais « c’est le statu quo », constate le journal. Les luttes démocratiques « ont laissé place aux batailles de positionnement » pour les Locales. De même, les familles des victimes « attendent encore un hypothétique dédommagement ».

Sur un autre sujet, Le Quotidien se fait l’écho du transfert des dépouilles de la famille Senghor dans le village natal du premier président du Sénégal. Le retour à Joal (Centre) est prévu le 20 décembre prochain, date d’anniversaire de sa disparition, informe le journal.

En football, Stades note que « des Diambars conquérants font plier (3-0) Wakriya AC » de Guinée. Ce match couperet joué dimanche à Thiès (70 kilomètres à l’Est de Dakar) comptait pour le premier tour préliminaire de la Coupe de la Confédération africaine de football.

Pendant ce temps, Cheikh Ahmadou Bamba Dieng, formé à l’Institut Diambars, basé à Saly, à 80 kilomètres de Dakar, avait fini de mettre l’Olympique de Marseille « à ses pieds ».

Le jeune prodige sénégalais, titularisé dans l’équipe phocéenne, a marqué les deux buts de la victoire sur le terrain de l’AS Monaco en Ligue 1 française. « Bamba Dieng, le nouvel +OM+ fort de Marseille », s’exclame déjà L’Observateur avant de revenir sur l’histoire de l’attaquant sénégalais de 21 ans.

Un web entrepreneur ivoirien développe des outils de rentabilité d’un média en ligne

Le web entrepreneur ivoirien, Karim Abdoul Aziz, a développé dimanche des outils de rentabilité d’un média en ligne, sur le Forum whatsApp Univers numérique.

La session, dénommée la Quinzaine du numérique, organisée par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci),  autour du thème « les secrets pour rentabiliser une entreprise de presse numérique » était à sa 16e édition.

Le secteur de la presse numérique en Côte d’Ivoire connaît des difficultés. La situation s’est accrue avec la crise sanitaire de Covid-19, mais les acteurs ont affiché de la résilience. 

 M. Abdoul Aziz a fait observer que la presse numérique présente de forts avantages, entre autre l’audience, un facteur qui intéresse les annonceurs et les entreprises dans leurs stratégies de communication.

Espace de diffusion rapide de l’information et souvent moins cher, les sites web offrent des surfaces multi média (Texte, Photo, Vidéo, Audio) pour véhiculer des messages sous plusieurs formats.

Concernant la rentabilité, M. Abdoul Aziz, fondateur de l’agence marketing digital L@Commerciale, a évoqué la diffusion en direct (Live), un contenu varié et original pour attirer les clics.

Selon lui, on peut rentabiliser un site de trois manières, à savoir le référencement, le placement de produits et les partenariats. Mais, la grande innovation est le placement de produits.

Le placement des produits,  expliquera-t-il, est la publicité dans une vidéo et ceci est « très rentable », toutefois pour être efficace il faut aussi faire la promotion des plateformes du média afin d’attirer les lecteurs. 

En outre, pour rentabiliser son interface, il avance qu’il faut proposer de la visibilité sur sa plateforme, réaliser du contenu payant pour des entrepreneurs de la diaspora ou encore réaliser des capsules vidéos avec du placement de produits. 

Il conseille par ailleurs aux web entrepreneurs de monétiser leur page Facebook pour y avoir de la publicité, de monétiser leur chaîne tube et bien référencer leur site web.

Il y a beaucoup de possibilités d’avoir du revenu pour les médias numériques qui, en croire M. Aziz Abdoul, sont de formidables alternatives pour les Petites et moyennes entreprises (PME) et les Petites moyennes industries (PMI) qui n’ont pas de gros moyens publicitaires.

Avec les TIC l’espoir renaît pour les entreprises de presse dont plusieurs parmi elles ont intégré Internet dans leur stratégie; toutefois, leur modèle économique n’est pas encore stabilisé et bien lisible, avertit-il. 

Abdoul Aziz soutient qu’on peut choisir l’option d’être un média numérique spécialisé en notes vocales animées. D’ailleurs, le reportage vidéo avec à l’intérieur le passage du Logo d’une entreprise ou la transition publicitaire est rentable.

Pour Aziz Abdoul Internet offre des opportunités extraordinaires pour la presse et pour les journalistes, car les populations sont de plus en plus connectées et la manière de s’informer a changé les habitudes de consommation.

« Aujourd’hui presque tout se fait avec le smartphone et le défi (pour les médias en ligne) est d’y apporter de l’information crédible, vraie, rapidement et via des contenus de qualité », fait-il observer.

La présence d’entreprises de presse en ligne rentables permettra non seulement de lutter contre le fléau des fake news, mais aussi et surtout de donner au journaliste sa place dans l’écosystème des médias digitaux, poursuit-il. 

« N’oublions pas qu’aujourd’hui, les journalistes et les médias sont fortement menacés par la floraison de cyberactivistes et autres qui ont accès aux sources et qui diffusent aussi l’information », relève M. Aziz Abdoul.

Aujourd’hui, l’accès aux contenus est à 90 % gratuit et la mise en ligne permet de diffuser instantanément l’information. Parmi les médias numériques ivoiriens à succès, Abidjan.net est incontestablement le pionnier et l’exemple de réussite.

 Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir l’écosystème de la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Gbagbo en voyage privé en Europe pour « une dizaine de jours »

L’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, a quitté dimanche Abidjan pour se rendre en Europe, où il effectuera un séjour privé d' »une dizaine de jours », annonce son porte-parole Koné Katinan, dans un communiqué.

M. Gbagbo effectue ce « voyage en Europe à compter du dimanche 12 septembre 2021 pour un séjour d’une dizaine de jours », note M. Koné, précisant qu' »il s’agit d’un voyage pour des motifs exclusivement privés ».

Ce voyage hors du pays est le deuxième après le retour de M. Gbagbo en Côte d’Ivoire, le 17 juin 2021. Il s’était rendu à Kinshasa, en République Démocratique du  Congo (RDC) du vendredi  02 juillet  2021 au  jeudi 8 juillet 2021.

L’ancien chef d’Etat a été acquitté le 31 mars 2021 par la Cour pénale internationale (CPI) à la suite d’un procès dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences postelectorales ivoiriennes de 2010 à 2011. 

En détention à la prison de Scheveningen   à La Haye, M. Gbagbo a passé dix ans dans les geôles. Ses voyages visent à adresser des remerciements à des soutiens durant son à séjour carcéral.

Côte d’Ivoire: don de kits et bons scolaires d’une organisation marocaine à 85 élèves

L’Assemblée du Conseil des Marocains résidents en Côte d’Ivoire (ACMRCI) a remis dimanche à Abidjan des bons d’achat et kits scolaires à 85 élèves, à l’occasion de la rentrée scolaire 2021-2022 qui s’ouvre officiellement lundi.

La remise des kits et bons d’achat qui a eu lieu à la salle Kodjo Ebouclé du Palais de la Culture de Treichville, une cité cosmopolite dans le Sud d’Abidjan, a été rehaussée par la présence de l’ambassadeur du Royaume du Maroc, Abdelmalek Kettani. 

Selon le président-fondateur de l’Assemblée du Conseil des Marocains résidents en Côte d’Ivoire (ACMRCI), Ouazzani Chahdi, « 85 enfants au total » ont bénéficié de cet accompagnement scolaire contre 138 l’année précédente. 

  

Ce sont des bons d’achat scolaires et des sacs d’école qui ont été distribués, a indiqué le président de l’ACMRCI, soulignant que ceux qui ont obtenu le BAC, ont eu un gros lot, notamment un appareil avec des baffes.

« Nous sommes à la 5e édition et chaque année, à la même période, on fait cette cérémonie pour récompenser les jeunes qui ont eu le BAC et le BEPC », a-t-il ajouté, faisant savoir que cette année deux étudiants ont reçu des récompenses.  

Conformément à la promesse de l’association, l’année passée, « on est parti à l’université pour chercher quelques étudiants pour voir comment on peut les aider », a-t-il relevé, mentionnant qu’au niveau universitaire, « on a eu deux étudiantes, meilleures de leur promotion ».   

« On a essayé de contacter aussi le jeune qui a eu la meilleure moyenne au BAC en Côte d’Ivoire, mais on n’a pas pu le contacter, ni lui ni ses parents », a dit M. Ouazzani Chahdi, appelant l’intéressé à contacter l’organisation. 

L’ambassadeur du Royaume chérifien, Abdelmalek Kettani, a déclaré à la presse que c’est toujours pour lui « un plaisir et un bonheur de partager avec la communauté marocaine en Côte d’Ivoire sous l’égide de l’Assemblée des Marocains résidents en Côte d’Ivoire » cet instant.     

Le diplomate marocain a félicité l’organisation qui, soulignera-t-il, « travaille bien ». Et, aujourd’hui, remet encore le couvert en donnant « une occasion pour célébrer l’excellence des jeunes Marocains, des Maroco-Ivoiriens, des Ivoiriens amis et frères ».  

Il s’est réjoui d’être à cette célébration qui s’est tenue « dans la symbiose, dans l’amitié, dans la fraternité pour encourager des jeunes non seulement à avoir de meilleurs résultats, mais aussi  reconnaître les élèves méritants ».    

L’ACMRCI a offert ces dons en collaboration avec la Fondation Hassan II pour les Marocains résident à l’étranger. L’organisation, au travers de cet appui, veut célébrer la culture de l’excellence, encourager les lauréats et aider les parents d’élèves.    

Le Club Agro s’engage à accompagner « Côte d’Ivoire Vision 2030 »

Le Club Agro Côte d’Ivoire, regroupant des acteurs français des secteurs agricoles et agro-alimentaires privés, s’engage à accompagner le programme de développement « Côte d’Ivoire Vision 2030 », lors d’une réunion de rentrée à Abidjan.

La réunion de rentrée du Club Agro qui s’est tenue le 08 septembre 2021 dans les locaux de la Société de culture bananière (SCB), au Plateau, a rassemblé une vingtaine d’acteurs économiques, institutionnels et associatifs français présents dans le secteur agro-alimentaire ivoirien. 

La rencontre a été animée par Dominique Malézieux, directeur général de la  SCB et président du Club Agro, ainsi que par Jean-Pierre Chomienne, conseiller pour les affaires agricoles en Afrique de l’Ouest à l’ambassade de France en Côte d’Ivoire. 

Le Club s’est donné pour « mission d’accompagner » le président de la République de Côte d’Ivoire M. Alassane Ouattara et son Premier ministre M. Patrick Achi, dans la mise en œuvre du programme « Côte d’Ivoire Vision 2030 ». 

Quatre commissions dédiées (emploi et formation ; chaîne de valeur ; développement durable et résilience ; environnement des affaires) devraient rendre une feuille de route de leurs activités, de leurs engagements et des recommandations au gouvernement d’ici l’année prochaine. 

 M. Chomienne a présenté les six thématiques prioritaires identifiées par le ministère de l’Agriculture et le président français, à savoir que l’Afrique devrait être un des axes de développement majeurs de la coopération agricole française dans les années à venir. 

Des représentants de la Fondation Avril en déplacement à Abidjan, dont son président M. Gérard Tubéry, ont été les invités d’honneur de cette réunion. Ils ont présenté leurs actions en Afrique de l’Ouest et leurs projets avec la Côte d’Ivoire concernant le  développement des filières protéines. 

Le Club avait déjà échangé,  il y a quelques mois à Abidjan, avec le ministre de l’Agriculture Kobenan Kouassi Adjoumani et le ministre délégué chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité français, Frank Riester, à l’occasion d’une rencontre officielle le 2 juin 2021.  

Les deux ministres avaient alors exprimé leur soutien au développement du Club Agro, qui devrait permettre de créer de nombreuses opportunités pour les entreprises et institutions agricoles françaises et ivoiriennes. 

Le Club Agro français, créé en Côte d’Ivoire est animé par l’ambassade de France en collaboration avec Business France. Il rassemble les acteurs français des secteurs agricoles et agro-alimentaires privés (PME, ETI, grands groupes, CCIFCI). 

Il comprend également des entités publiques et parapubliques (ambassade, Business France, AFD, Cirad, IRD, ONG) présents en Côte d’Ivoire, ayant un courant d’Affaires avec la Côte d’Ivoire ou intéressés par ce marché.

Côte d’Ivoire: dénombrement de la population du 1er au 21 novembre 2021

Le ministre ivoirien du Plan et du développement, Kaba Nialé, a annoncé vendredi à Yamoussoukro le dénombrement de la population, en Côte d’Ivoire, du 1er au 21 novembre 2021.Mme Kaba Nialé a annoncé cette opération, lors du lancement officiel du dénombrement du recensement de la population 2021 avec le corps préfectoral, devant un parterre de personnalités dont des rois et chefs traditionnels. 

Cette cérémonie se tient après l’installation des Comités locaux de recensement, en février 2019, et vise à informer le corps préfectoral, la population entière, la presse, ainsi que les partenaires techniques et financiers, de la réalisation effective du dénombrement de la population du 1er au 21 novembre 2021, sur toute l’étendue du territoire national, a précisé Mme Kaba Nialé.

Le dénombrement se déclinera en trois principales activités, à savoir le recrutement du personnel de terrain, la formation du personnel de terrain et la collecte des données, a souligné le ministre du Plan et du développement. 

Il mobilisera environ 40.000 agents de terrains qui seront chargés durant 21 jours de sillonner tous les campements, hameaux et villages afin de collecter les données sur l’ensemble de la population, a-t-elle relevé. 

Le processus de recrutement de ce personnel a été lancé le 10 août 2021 lors d’une conférence de presse animée par Mme Kaba Nialé et le ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique, Mamadou Touré. Il est prévu s’achever le 21 septembre 2021. 

 Au total, ce sont 38.971 jeunes qui seront formés localement par le Bureau technique permanent du recensement (BTPR) avec l’appui de l’Agence emploi jeune.

A l’issue de la formation, 28.346 seront recrutés et affectés dans les différentes zones de dénombrement, aire de travail d’un agent recenseur comme agents recenseurs et 7.087 comme chefs d’équipe, encadrés par 400 superviseurs et 36 coordonnateurs régionaux.

Pour garantir la qualité des données collectées, le gouvernement ivoirien, à travers l’appui des Partenaires techniques et financiers, a mis à la disposition du projet 37.700 tablettes et accessoires.

Ce recensement de la population (RP 2021) est le cinquième que la Côte d’Ivoire organise et fait suite au quatrième recensement qui s’est déroulé en 2014. Il a été institué par un décret en août 2018 et comprend un Conseil national du recensement (CNR) présidé par le Premier ministre.

Il comprend également un Comité technique du recensement (CTR) présidé par le ministère du Plan et du développement et un Bureau technique permanent du recensement (BTPR), organe d’exécution technique logé à l’Institut national de la statistique. 

Le Recensement général de la population et de l’habitat est une opération de dénombrement de la population qui vise à recueillir des données démographiques, sociales et économiques sur toute la population vivant sur le territoire national, qu’elle soit ivoirienne ou étrangère.

Deux camionneurs marocains tués par des hommes armés au Mali

Deux camionneurs marocains ont été tués et un autre a été blessé, samedi au Mali, par des hommes armés, selon l’ambassade du Maroc à Bamako, ajoutant qu’un quatrième chauffeur a survécu à cette attaque.L’incident a eu lieu au niveau de la commune de Didiéni, située à environ 300 Km de Bamako, lorsque les chauffeurs marocains se dirigeaient vers la capitale malienne à bord de camions transportant des marchandises, avant qu’ils ne soient attaqués par balles par un groupe d’éléments armés qui se cachaient derrière les arbres au bord de la route, indique-t-on de même source.

Le chauffeur blessé, dont l’état de santé ne suscite pas d’inquiétude, a été transféré vers un hôpital local pour recevoir les soins nécessaires.

Selon des témoins, les assaillants étaient cagoulés, portaient des gilets pare-balles et disposaient d’appareils de communication sans fil. Après avoir commis leur crime, ils ont quitté les lieux sans voler le moindre objet des victimes.

Côte d’Ivoire: la FAO va soutenir la filière du cacao biologique

Pour promouvoir une production de cacao sans déforestation et réduire les émissions de gaz à effet de serre, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), s’engage à soutenir la filière du cacao biologique en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao.Il s’agit d’une « assistance technique (qui) sera fournie par la FAO pour soutenir la création de deux nouvelles coopératives de producteurs de cacao biologique dans les régions du Sud Comoé et de l’Agnéby-Tiassa (Sud), a dit samedi M. Zoungrana Mahama, représentant du représentant résident en Côte d’Ivoire.

M. Zoungrana Mahana s’exprimait à l’occasion de la célébration locale de la Journée internationale des coopératives  (JICOOP), à l’auditorium de l’immeuble de la Caistab, à Abidjan-Plateau.  

Selon M. Zoungrana, cela s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Promouvoir une production de cacao sans déforestation pour réduire les émissions de gaz à effet de serre en Côte d’Ivoire (PROMIRE) ».  

En appui aux coopératives et aux petits exploitants agricoles, dira-t-il, plusieurs projets sont en cours d’exécution, notamment le Projet d’appui à l’autonomisation des personnes vulnérables, femmes et jeunes dans le District des montagnes.

Ce projet devrait permettre la fourniture de trois unités de transformation de manioc en attiéké et de trois entrepôts de production à trois groupements agricoles dont une coopérative, ainsi que la fourniture de deux unités de transformation du riz et deux entrepôts à deux autres coopératives.  

La FAO et l’Alliance internationale des coopératives (ICA) ont renouvelé en 2014 leur partenariat dans le cadre de la promotion du Mouvement coopératif, ouvrant ainsi la voie aux initiatives visant à faire bénéficier les petits exploitants agricoles et les petits agriculteurs familiaux des pays en développement d’un modèle économique viable, qui associe objectifs sociaux et économiques, au service du développement inclusif.

Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural, Kobenan  Kouassi Adjoumani, a salué les actions de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) au profit des coopératives agricoles. 

Le thème de l’édition 2021 de cette journée est « Reconstruire en mieux ensemble »,  des termes qui interpellent tous les gouvernants à continuer leurs actions de promotion et de développement au profit des organisations coopératives qui demeurent des outils de création d’emplois et de mieux-être des populations face à la pandémie de Covid 19.

« La Covid-19 a dévasté presque toutes nos productions et a anéanti aussi nos coopératives. Aujourd’hui, plus que jamais, au moment où nous sommes en train de nous remettre, il y a lieu que nous nous mettions ensemble », a déclaré M. Adjoumani Kouassi.  

Il faut « se mettre ensemble pour être efficace, parce que quand on est uni, on peut faire du bon travail », a lancé le ministre Adjoumani Kouassi, soutenant que « si ces personnes disposent de grands moyens, elles vont faire des érudits ». 

L’Etat de Côte d’Ivoire a mis les moyens à la disposition du ministère dans le cadre de la Covid-19 pour soutenir les sociétés coopératives, à travers les producteurs, les intrants qu’ on donne à travers le matériel agricole, a-t-il fait savoir.

M. Adjoumani a relevé que l’Etat ivoirien table aujourd’hui sur la transformation,  car les agroindustries sont importantes pour l’équilibre de l’agriculture pour permettre aussi qu’il y ait une plus-value de ce que le pays produit.  

L’un des principaux enjeux fixés par les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies est l’élimination de la faim d’ici à 2030. L’organisation veut amener les exploitants agricoles à être résilients et produire davantage. 

Plus de 90% des exploitations agricoles sont gérées par un individu ou une famille. Elles produisent environ 80% de la nourriture mondiale et occupent 70 à 80% des terres agricoles. 

Les petits exploitants agricoles sont en partie regroupés au sein des coopératives. Partant de ce constat, la FAO considère que les coopératives sont un acteur clé dans l’effort d’élimination de la faim avant 2030.

Durant la crise de la Covid-19, les coopératives de production et de commercialisation ont joué un rôle crucial pour maintenir les chaînes d’approvisionnement en biens et services essentiels.

Décès de Banny: Ouattara rend hommage à un « ami et frère »

Le président ivoirien Alassane Ouattara a adressé dans une note ses condoléances à la suite du décès à Paris de l’ancien Premier ministre Charles Konan Banny, exprimant avoir perdu un « ami et frère ». »J’ai appris avec tristesse le décès de mon ami et frère Charles Konan Banny, ancien Premier ministre, ancien président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), et ancien gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) », a écrit M. Ouattara. 

Le chef de l’Etat ivoirien a rendu « hommage à un grand serviteur de l’Etat, une personnalité politique de premier plan dont la contribution à la réconciliation nationale a été importante ».  

« Je présente mes condoléances les plus attristées à son épouse, à ses enfants, à sa famille ainsi qu’à tous ses proches », a-t-il ajouté. 

De son côté, l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, a également adressé ses condoléances à la famille de M. Charles Konan Banny, décédé vendredi à Paris et à Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), formation politique dans laquelle son ex-collaborateur militait. 

« C’est avec une vive émotion que j ai reçu, ce jour même, l’annonce du décès brutal du Premier ministre Charles Konan Banny », a déclaré M. Laurent Gbagbo dans une note rendue publique, samedi par son Cabinet. 

En ces « terribles circonstances », écrit-il, « mes premières pensées vont à l’endroit de son épouse déjà durement éprouvée par plusieurs deuils familiaux il y a seulement quelques temps ». Un deuil qui vient intensifier sa douleur, celle des enfants et de tous les  membres de la famille.  

« Je partage entièrement leur peine et je m’associe à leur deuil. Je leur présente mes sincères condoléances. J’adresse également mes condoléances au président Henri Konan Bédié et à la grande famille du Pdci », poursuit-il.  

M. Gbagbo, dans cette note, salue en outre un « grand commis de l’Etat » qui a été aussi son proche collaborateur en tant que Premier ministre. Ce dernier lui avait été imposé comme chef du gouvernement en décembre 2005, dans un contexte de crise militaro-politique. 

L’ancien Premier ministre ivoirien, Charles Konan Banny, également ancien gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), avait été évacué pour des soins à Paris, où il est mort des suites de la Covid-19. 

Représentation fulgurante de la marocaine Rajaa Kasabni au FEMUA 13

La chanteuse marocaine, Rajaa Kasabni, a affiché vendredi une représentation fulgurante, à la deuxième soirée de concerts de la 13e édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA).

« Bonjour Abidjan, I love you », a lancé l’artiste marocaine à l’entame de sa prestation. Devant un public abidjanais jovial, Rajaa Kasabni a égrainé des titres, dans un parfait accord. 

C’est sa première fois de donner un concert sur une scène du FEMUA et de fouler le sol ivoirien. En cette période de crise sanitaire de Covid-19, elle a exhorté tout le monde à se faire vacciner pour renforcer son système immunitaire. 

Des ressortissants marocains ont effectué le déplacement pour écouter sa voix suave, auréolée de succès. L’on pouvait apercevoir l’ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani ou encore l’humoriste Oualas. 

« Je suis énormément émue », a déclaré Rajaa, affirmant que le public ivoirien « à une oreille musicale incroyable ». Pour elle, le FEMUA 13 est « magnifique » car il a réussi à rassembler les pays. 

Rajaa Kasabni a une forte côte de popularité dans le monde arabe, surtout au Liban. La star marocaine fut la lauréate de l’émission de téléréalité libanaise X-Factor. 

Cette deuxième soirée de concert a été entamée par le groupe chrétien ivoirien Eden, avant l’intervention de Rajaa. A la suite de la star marocaine, a presté la Sud Africaine Zahara dans des titres enlevés. 

Ensuite, se produira Mala Rodriguez de l’Espagne. Le Sénégalais Pape Diouf, dont le pays est l’invité d’honneur au FEMUA 13, a enflammé le public qui s’est délecté de notes rythmées et cadencées. 

Le groupe Magic Diesel, qui fait du Zouglou, un rythme musical très prisé en Côte d’Ivoire, a bouclé les prestations au petit matin, dans la ferveur et une ambiance électrique. 

La 13e édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA) s’est ouverte mardi à Abidjan autour du thème « Alliance Afrique-Europe: paix et développement ». Elle s’achève le 12 septembre 2021. 

Dès icônes de la musique européenne et africaine ont été invitées pour ce festival. Une vingtaine d’artistes sont arrivés pour ce festival musical, entre autres, Kofi Olomidé, David Carreira (Portugal) et Vegedream (France).

La presse marocaine décrypte le scrutin du 8 septembre

La presse marocaine parue ce samedi consacre de larges commentaires aux élections législatives, communales et régionales qui se sont déroulées le 8 septembre.+Challenge+ constate si certains observateurs craignaient l’impact de la Covid sur la participation aux élections du 8 septembre, « c’est l’inverse qui s’est produit », le taux de participation ayant augmenté de manière significative.

Dans les régions du Sud, les Sahraouis se sont massivement déplacés, ridiculisant les assertions algériennes et confirmant leur attachement au Maroc, estime l’hebdomadaire.

D’autre part, le Maroc est vainqueur, parce que les femmes et les jeunes sont présents en nombre parmi les élus et que ces forces vives vont renforcer l’édification démocratique, ajoute-t-il, appelant toutefois la nouvelle coalition à « nous proposer un gouvernement cohérent, qui dépasse les enjeux partisans et s’attache à un programme gouvernemental qui répond aux besoins du pays ».

Pour +Finances News Hebdo+, si le PJD a été classé en bas de tableau, ces élections ont donné « une victoire écrasante » à trois partis : le RNI, le PAM et le PI.

Ces trois partis bénéficiant de la majorité des sièges au sein du parlement prédisent l’avènement d’un gouvernement qui a une empreinte et du poids dans le milieu économique et le monde des affaires, note-t-il.

De même, ces élections ont également « donné gagnant un parti qui a été au gouvernement pendant 14 ans, un parti très au fait des dossiers et des réformes engagées », fait savoir le journal, soulignant que ce parti aura « la possibilité de relancer et d’activer des dossiers dormants pendant des années ».

De son côté, +La Vie Eco+ écrit qu’au-delà des résultats des uns et des autres au terme de ce scrutin, ce 8 septembre est « incontestablement” un jour où le Maroc a réalisé plusieurs victoires sur différents tableaux.

A voir la multitude de réactions officielles à l’échelle mondiale, qui ont loué et félicité le Maroc pour sa prestation avant, pendant et après le jour du scrutin, « il est incontestable que le 8 septembre contribuera grandement au rayonnement » du Royaume, qui se présente comme étant « l’expérience de démocratie la plus vue dans la région et de la rive sud de la Méditerranée », estime l’hebdomadaire.

Ces marques de reconnaissance se traduiront « naturellement » à l’avenir en « capital crédibilité », qui pourra se convertir en attractivité économique, estime-t-il.

+L’Opinion+ fait remarquer que les résultats des élections du 8 septembre ne laissent personne indifférent. Même les plus lucides n’auraient pas pu imaginer que le PJD puisse tomber aussi bas avec 13 sièges seulement, contre 125 en 2016. Un score stupéfiant, dérisoire et humiliant pour la formation de Saâd Dine El Othmani, dont les dirigeants n’ont pas digéré cette « défaite cuisante », décriant des « résultats incompréhensibles », avant de présenter leur démission collective.

Malgré tout, le nouveau quadrillage politique reste le résultat d’un vote de rupture, un vote-sanction contre les politiques dépassées du passé. Et au dépit ambiant des précédentes élections, s’est substitué un vote engagé, par colère ou par espoir de changement, c’est selon, qui augure de lendemains prometteurs pour notre renaissante démocratie, écrit le quotidien.

Covid-19: report du gala de la Fondation Children of Africa en mars 2022

La Fondation Children of Africa, dont la présidente est la Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, annonce le report de son gala pour mars 2022, en raison de l’accroissement des cas de Covid-19.

« En raison de la situation actuelle dans le monde et en Côte d’Ivoire, nous vous informons que le gala de la Fondation Children of Africa est reporté au vendredi 11 mars 2022 », indique un communiqué de presse transmis à APA, samedi. Cette édition était initialement prévue le 15 octobre 2021. 

Cette décision, explique la Fondation, a été « motivée pour préserver la santé de tous », espérant que cette nouvelle date conviendra à ses invités.  Toutefois, toutes les réservations et contributions effectuées restent valables pour le prochain gala. Ce nouveau report constitue le deuxième du genre, depuis la survenue de la crise sanitaire à coronavirus. 

La Côte d’Ivoire connaît sa troisième vague de la Covid-19 depuis le mois de juillet 2021. Au cours du mois d’août 2021, le ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a enregistré 112 décès avec plus de 5000 nouvelles contaminations.

Le gala de bienfaisance de la Fondation Children of Africa vise à collecter des fonds pour aider les enfants sur le continent, notamment dans le domaine de la santé, de l’éducation et du social. 

Politique et faits divers au menu de la presse sénégalaise

L’actualité politique alimentée par divers sujets et l’affaire du trafic de passeports diplomatiques et de visas impliquant des députés et des membres du mouvement « Y en a marre » font la Une des quotidiens sénégalais reçus ce samedi à APA. »Le président d’Agir critique les opposants: Thierno Bocoum se démarque et peint en noir les coalitions », rapporte Vox Populi, dans lequel journal, l’opposant affirme: « Aucune coalition n’a pour finalité de défendre les intérêts de la population ».

« Mise en place  (de la coalition) Yewwi Askan Wi: Bocoum casse Sonko et Khalifa. Ils ont brisé l’entente sur laquelle nous travaillions tous », écrit Les Échos.

Traitant de la formation de grandes coalitions de l’opposition, Le Quotidien parle de « l’autre duel des locales » car il y aura une « équation des alliances au niveau des mairies ».

« Opposition: La guerre des places. Le positionnement casse l’unité », renchérit Walf Quotidien, là où Sud Quotidien note: « Quatre coalitions à l’assaut des locales de 2022: Jeu de dupes ».

Pendant ce temps, L’As revient sur l’affaire d’escroquerie aux visas et aux passeports diplomatiques et informe que « Simon et Kilifeu (membres de Y en a marre) déférés au Parquet lundi ».

« Affaire Kilifeu-Thiat interrogé à la DIC hier puis libéré », renseigne Libération qui fait aussi état de 2e retour de Parquet pour Condé, l’associé des députés Boubacar Biaye et Mamadou Sall, cités dans une autre affaire de trafic de passeports diplomatiques.

À propos de cette affaire de trafic de passeports diplomatiques, Les Échos souligne que « Kilifeu et Simon Kouka tombent, Thiat s’ en sort ».

Pour L’Observateur, « Thiat (a été) auditionné par la DIC pour une histoire de vol de voiture. Les liens avec Thierno Diallo, le bourreau de Kilifeu ».

« Argent, sexe, drogue…dans la jet-set dakaroise: Le flirt avec les frasques », tite Le Soleil.

Cinq personnes tuées dans le crash d’un MI-24 de l’armée ivoirienne

Cinq personnes à bord d’un hélicoptère d’attaque MI-24 de l’armée ivoirienne, ont été tuées dans un crash survenu dans la nuit de jeudi à vendredi, lors d’une mission de reconnaissance sur la ligne frontalière nord.

« Dans la nuit du jeudi 09 au vendredi 10 septembre 2021, un hélicoptère d’attaque MI-24 de l’armée ivoirienne, en mission de reconnaissance sur la ligne frontalière nord, a perdu tout contact avec la station de contrôle », indique un communiqué de l’Etat-major général des armées. 

Les recherches entreprises ont permis, plus tard, de localiser l’aéronef qui s’est écrasé à deux kilomètres au nord de la localité de Togolokaye, dans le département de Téhini, dans le nord ivoirien.

« Les cinq occupants ont tous péri dans cet accident », mentionne le communiqué, qui souligne qu’une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de ce drame.

La Côte d’Ivoire fait face à des attaques terroristes dans l’extrême nord du pays. Selon des données de l’État-major général des armées, depuis 2020, trois soldats ivoiriens ont été tués à Kafolo et Kolobougou et cinq à Tougbo et Togolokaye.

Côte d’Ivoire: Solange Amichia nommée directeur général du Cepici

L’experte en banque, Solange Amichia, est nommée au poste de directeur général du Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (Cepici), selon un décret signé le 8 septembre 2021 par le président Alassane Ouattara.

Mme Solange Amichia assurait la fonction de directeur général adjoint du Cepici depuis février 2014. Elle succède à ce poste, Emmanuel Essis Esmel, l’actuel ministre de l’Investissement et du développement du secteur privé.    

Avant de rejoindre le Cepici, Solange Amichia avait réalisé la majorité de sa carrière à l’international, notamment en France puis au Etats-Unis. Elle fut senior vice-présidente dans la Banque d’investissement de la Société Générale (SGCIB) à New-York jusqu’en 2013. 

Mme Solange Amichia totalise plus de 20 ans d’expériences dans les métiers de la banque d’investissement. Depuis 2016, elle coordonne pour le compte de la présidence de la République, l’organisation de plusieurs forums et sommets en Côte d’Ivoire.

Sous ses auspices, ont été réalisés entre autres l’Africa CEO Forum, Mo Ibrahim Governance weekend, le Sommet régional Women entrepreneur and finance Initiative (WE-FI) et le congrès de l’Union Postale Universelle (UPU).

Une manager de trempe, Solange Amichia est diplômée de l’E.D.C Business School de Paris en 1983, avec une spécialisation en gestion des PME. Elle a une parfaite connaissance des défis du secteur privé.  

 « Je tiens à remercier le président de la République, Alassane Ouattara pour sa confiance qui m’honore. J’aurais à cœur de poursuivre la mission qu’il a lui-même initiée en créant le Centre de Promotion des Investissements en Côte d’Ivoire, en 1993 », a-t-elle déclaré. 

Le nouveau directeur général du Cepici a salué le travail « formidable » abattu par le ministre Essis Esmel, qui a fortement développé et donné de la visibilité au Cepici, lui permettant de devenir l’institution que l’on connait aujourd’hui.

« Je m’engage à honorer la mission qui m’a été confiée, en mettant à profit mon expérience dans les écosystèmes de la promotion de l’investissement privé, et à accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre du nouveau PND 2021-2025 », a promis Mme Solange Amichia. 

Créé en 1993 et restructuré en septembre 2012 par un décret qui en fait, le Guichet unique de l’investissement en Côte d’Ivoire, le Cepici est l’outil gouvernemental de promotion des investissements privés. 

 Le Guichet unique de l’investissement en Côte d’Ivoire coordonne l’ensemble des initiatives et des actions en matière de promotion des investissements et de développement du secteur privé dans le pays.

Maroc : Le Roi Mohammed VI nomme Aziz Akhannouch nouveau chef du gouvernement

Le Roi Mohammed VI a reçu ce vendredi à Fès, le président du Rassemblement national des indépendant (RNI) Aziz Akhannouch, qui l’a nommé Chef du gouvernement.M. Akhannouch a été chargé par le souverain, conformément à l’article 47 de la Constitution, de former le nouveau gouvernement.

A l’issue du scrutin législatif du 8 septembre, le RNI a décroché 102 sièges au Parlement, arrivant en tête d’une course électorale qui été marquée par un échec retentissant du Parti de la Justice et du Développement (PJD).

Le parti de référentiel islamique n’a remporté que 13 sièges parlementaires, perdant 90 % de ses élus.

Le président du RNI doit désormais engager des tractations en vue de former une coalition gouvernementale.

BTS 2021 en Côte d’Ivoire: un taux de réussite de 46,80% enregistré

Un taux de réussite global de 46,80% a été enregistré à la session 2021 de l’examen du Brevet de technicien supérieur (BTS) en Côte d’Ivoire contre 52,93 % pour la session 2020, soit une régression de 6,13%.

Ces résultats officiels d’admissibilité ont été donnés, vendredi après-midi, par le directeur des examens et des concours du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Dr Fofana Al Hassane.  « On note, pour cette session 2021, un taux de réussite global de 46,80% contre 52,93 % pour la session 2020, soit une régression de 6,13% », a déclaré Dr Fofana.

Selon lui, sur 56 750 candidats inscrits, 54 535 étaient présents, soit un taux de 96 % lors des compositions. « 25 525 candidats ont été déclarés admissibles, soit un taux d’admissibilité de 46,80% en 2021 », a-t-il annoncé en faisant la répartition des admis par spécialité.

Ainsi, dans la filière industrielle, les résultats affichent 7 931 admissibles sur 14 927 candidats présents, soit un taux de réussite de 53,13 %, tandis que dans la filière tertiaire, l’on enregistre 17 594 admissibles sur 39 608 candidats présents, soit un taux de réussite de 44,42%.

« Les mesures de sécurité mises en place par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique ainsi que par tous les services en charge de l’organisation BTS 2020 ont permis le déroulement des épreuves sans incident », s’est félicité le directeur des examens et des concours.

« Les candidats disposent de trois jours, à compter du samedi 11 septembre 2021, pour introduire leurs réclamations. Pour ce faire, ils devront éditer leur relevé de notes en ligne uniquement sur le site www.examensbts.net et faire leur réclamation sur le même site », a-t-il poursuivi, concluant que les résultats pourront être consultés à partir de 18h00 sur la plateforme www.examensbts.net.

Les épreuves écrites de cette session se sont déroulées du lundi 09 au jeudi 12 août 2021 dans 125 centres de composition sur toute l’étendue du territoire nationale. Les épreuves pratiques sont intervenues du lundi 16 au samedi 21 août 2021.

Décès à Paris de Charles Konan Banny, ex-gouverneur de la Bceao

L’ancien Premier ministre ivoirien, Charles Konan Banny, ex-gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), est décédé vendredi à Paris des suites de la Covid-19, selon des sources concordantes.

L’ancien Premier ministre ivoirien, malade depuis quelques semaines, avait été évacué à Paris pour des soins. Il a plongé dans le coma pendant plusieurs heures avant de tirer sa référence, ce vendredi.

Économiste de formation, Charles Konan Banny débute en 1976 sa carrière de banquier  à la Bceao. Dix ans plus tard, il devient directeur national de la Banque centrale pour la Côte d’Ivoire.

 M. Banny devient officiellement gouverneur de la Bceao le 1er janvier 1994. Il était auparavant gouverneur par intérim de l’institution de 1990 à 1993, après que Alassane Ouattara, a été nommé Premier ministre Ivoirien sous l’ère de feu Félix Houphouët-Boigny.

Il était  aux commandes de la Bceao jusqu’en 2005. À la suite de la crise politico-militaire dans son pays, il est nommé Premier ministre de Côte d’Ivoire le 4 décembre 2005 et demeurera à ce poste jusqu’au 29 mars 2007.

L’ancien Premier ministre Charles Konan Banny a été le président de la « Commission pour le dialogue, la vérité et la réconciliation » en Côte d’Ivoire de septembre 2011 à décembre 2014.

Lancement de Huawei ICT compétition Côte Ivoire 2021-2022

L’édition 2021-2022 de Huawei ICT competition Côte d’Ivoire a été lancée jeudi à l’Ecole supérieure africaine des technologies de l’information et de la communication (ESATIC), une école de référence régionale, située dans le Sud d’Abidjan, en présence de plusieurs membres du gouvernement ivoirien.

Le ministre de l’Economie numérique, des Télécommunications et de l’Innovation, Félix Roger Adom, parrain de cet événement qui offre aux étudiants des opportunités de formation et d’emploi dans le domaine des TIC, a salué cette initiative.

Dans son allocution, M. Adom a souligné la proportion importante que les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont en train de prendre en matière d’emploi en Côte d’Ivoire. 

« Aujourd’hui, le digital fait partie de nos vies », a-t-il indiqué en égrenant les efforts du gouvernement pour le développement des TIC sur l’ensemble du territoire national.  

A ce propos, Félix Roger Adom a cité les infrastructures numériques, les services numériques, les services financiers, la cybersécurité, , l’innovation, l’environnement des affaires et les compétences.

De son côté, le ministre ivoirien de l’Emploi et de la protection sociale, Me Adama Kamara, s’est félicité de cette compétition sur les TIC qui renforce le dispositif de développement de l’employabilité et de l’entrepreneuriat.

« C’est à juste titre que notre ministère a accueilli avec grand intérêt le projet Huawei ICT Competition porté par Huawei Technologies, dont les services sont utilisés dans plus de 170 pays et régions, a-t-il déclaré.

En collaboration avec l’ESATIC, l’ISTC-Polytechnique, l’INP-HB, l’ITES, l’HETEC, l’IUA, l’Université Felix Houphouët-Boigny, ce programme de formation d’étudiants spécialisés dans les Télécommunications/TIC est effectif depuis 2019.

« Former les jeunes est le meilleur investissement qu’un pays puisse faire, surtout dans le secteur du numérique dont les enjeux futurs et actuels commandent d’avoir une expertise locale », a ajouté M. Adama Kamara.

« Le pays compte sur vous. Cette opportunité qui vous a été offerte, gratifie vos efforts et vous invite à cultiver l’excellence », a lancé le ministre de l’Emploi, qui a salué le programme d’immersion dans cette firme de renommée mondiale.

Cette immersion des meilleurs étudiants offre un apprentissage à la culture de l’innovation et aux valeurs essentielles de la vie professionnelle et entrepreneuriale, à savoir la probité, l’organisation, la rigueur et la flexibilité, a-t-il relevé.

Pour sa part, M. Etienne Liu, président de Huawei Afrique de l’Ouest, a expliqué que la motivation première de l’entreprise qui est d' »encadrer les talents en améliorant leurs conditions d’étude par la mise à disposition de matériel informatique et de formations théoriques et pratiques ».

L’objectif de Huawei ICT Competition est de permettre à ces jeunes talents d’être plus compétitifs sur le marché de l’emploi et aussi de pleinement contribuer au développement de leur pays, a-t-il souligné.

Huawei ICT Competition est une compétition initiée dans le but de développer les talents dans l’industrie des TIC, de contribuer à l’éclosion d’un écosystème solide et durable, soutenir l’intégration de l’industrie et l’éducation.

La compétition a lieu dans plusieurs pays du monde avec à la clé une finale mondiale, a relevé M. Etienne Liu, indiquant qu’elle est ouverte aux étudiants des universités et grandes écoles de Côte d’Ivoire.

« Cette année, après la finale nationale, il y aura une compétition sous-régionale qui opposera les lauréats de la Côte d’Ivoire a ceux de la Guinée, du Burkina Faso et du Bénin, et les vainqueurs participeront à la finale régionale », a-t-il fait savoir.

Cette compétition permet par ailleurs aux étudiants d’acquérir des connaissances additionnelles à celles obtenues en classe et aussi de leur inculquer un esprit de compétition dans un environnement international.

Elle donne aussi la chance aux lauréats de voir les portes de Huawei s’ouvrir à eux. Huawei ICT Competition fait partie des programmes développés par Huawei pour améliorer la formation des jeunes talents.

En mars 2021, un protocole d’accord a été signé avec le Ministère ivoirien de l’Economie numérique des télécommunications et de l’innovation, au cours duquel Huawei a pris l’engagement de former 5000 jeunes ivoiriens à l’horizon 2025.

« Cette mission se fera grâce à nos programmes intitulés Huawei ICT Academy, Huawei ICT Competition, Graine de l’Avenir et Huawei Certification », a-t-il poursuivi dans son allocution.

Toutes ces actions menées par Huawei sont dans le but de booster la transformation digitale en Côte d’Ivoire, afin de soutenir l’action du gouvernement Ivoirien dans son élan de développement numérique.

« J’exhorte fortement les étudiants Ivoiriens à s’inscrire et participer à cette compétition et je fais une mention spéciale aux jeunes filles afin qu’elles y participent massivement », a-t-il lancé.

La première édition de Huawei ICT Competition en Côte d’Ivoire a débuté en Janvier 2020, et a vu la participation de plus de 1280 étudiants issus de 25 établissements. Elle a pris fin le 26 février 2020, par un examen tenu à l’ESATIC.

 Au total, 69 finalistes issus de 9 établissements répartis en 23 équipes ont participé à cet examen, au terme duquel trois équipes issues de l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB), de l’Institut de technologies et de spécialités (ITES) et de l’Ecole supérieure africaine des technologies de l’information et de la communication (ESATIC) ont été déclarées vainqueurs.

L’examen a porté sur le routage IP et commutation, Wireless Local Area Network et Sécurité. L’équipe de l’INP-HB a participé à la finale mondiale où elle s’est classée à la troisième place.

La Bad finance la relance post-Covid du Botswana

La Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un prêt de 137 millions de dollars US pour soutenir le redressement économique du Botswana après la crise de la Covid-19, a appris APA ce vendredi.Leila Mokadem, la Directrice générale du bureau régional de développement et de prestation de services de la Bad pour l’Afrique australe, a déclaré que les fonds accordés dans le cadre du programme de soutien à la relance économique du Botswana, seraient utilisés pour mettre en œuvre des réformes multisectorielles visant à accroître l’efficacité des dépenses, à créer des emplois et à stimuler une croissance inclusive dans le pays.

Elle a révélé que le programme de soutien à la relance économique du Botswana comporte trois volets, dont le premier est axé sur le renforcement de la mobilisation des ressources intérieures et l’atténuation des risques budgétaires afin d’améliorer les performances macroéconomiques et de créer un espace budgétaire pour les dépenses de protection sociale.

Les autres composantes sont axées sur le soutien à l’agriculture et à l’industrie dirigées par le secteur privé, afin de stimuler la productivité et la valeur ajoutée, et d’accroître les possibilités d’emplois, ainsi que sur l’offre de services de développement commercial aux micros et petites entreprises afin de promouvoir la protection sociale et l’égalité des sexes.

« La Banque africaine de développement apporte son soutien aux réformes visant à renforcer l’agriculture dirigée par le secteur privé et la transformation du secteur industriel », a ajouté Mokadem citée dans un communiqué.

Selon elle, la valeur ajoutée de l’agriculture peut « servir de tremplin pour l’industrialisation et la création d’emplois au Botswana ».

Sénégal/Elections : Me Wade lance une nouvelle coalition

Une deuxième coalition de l’opposition comprenant le Parti démocratique sénégalais (PDS) de l’ex-président Abdoulaye Wade a été lancée jeudi 9 septembre à Dakar.Les jeux d’alliance continuent en perspective des élections locales de janvier 2022. L’opposition, qui n’est pas parvenue à s’unir autour d’un bloc, vient d’assister à la naissance d’une deuxième coalition en son sein. Elle est composée de plusieurs mouvements et partis dont le PDS des Wade, l’une des principales formations d’opposition au Sénégal.

On y retrouve également Bokk Gis Gis de l’ancien maire de Dakar, Pape Diop, l’AJ-PADS du député Mamadou Diop, surnommé ‘’Decroix », et Jotna, qui a porté en 2019 la candidature d’Ousmane Sonko à la présidentielle où il a fini troisième avec plus de 15% des voix. L’ancien ministre de l’Energie Thierno Alassane Sall et l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye l’ont aussi rejointe.

En outre, cette nouvelle coalition n’a pas encore fait connaître son nom, ses couleurs encore moins son logo. Mais le communiqué qui a sanctionné la rencontre des parties prenantes explique qu’il s’agit d’une « coalition électorale fondée sur le réalisme, la transparence, l’équité et l’intérêt supérieur des citoyens ».

Pour les élections départementales et municipales du 23 janvier 2022, elle « présentera des listes de candidats dans tous les départements, villes et communes de l’étendue du territoire national ».

Le 2 septembre dernier, Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Serigne Moustapha Sy avaient lancé officiellement la grande coalition « Yewwi Askan Wi », libérer le peuple en wolof. Cette première coalition de l’opposition est composée d’une vingtaine de formations politiques.

Des leaders de cette deuxième coalition s’en étaient démarqués. Le PDS d’Abdoulaye Wade et de son fils Karim, exilé depuis 2016 au Qatar, avait notamment dénoncé les « jeux de l’ombre » et « subterfuges inutiles » des initiateurs de « Yewwi Askan Wi ».

Bougane Guèye, homme politique et promoteur du groupe de presse Dmedia, a quitté dernièrement cette alliance pour finalement adhérer dans la deuxième. Son départ a été provoqué après des désaccords avec Ousmane Sonko et Cie sur les couleurs et le logo de la coalition.

Toutefois, ces démarcations vont fragiliser l’opposition. Elle « montre l’incapacité à dépasser les contradictions entre les leaders, les égos, les ambitions personnelles et les intérêts particuliers », note Moussa Diaw, professeur de sciences politiques à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (nord).

En réalité, ce ne sont « pas de petites formations qui vont régler le problème. Ces partis ont des leaders médiatiques, mais ils leur manquent une base et ils n’ont pas montré une capacité de mobilisation », explique-t-il.

Par ailleurs, Jean-Charles Biagui, son homologue de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, souligne que Pastef d’Ousmane Sonko, le Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) du chef religieux Moustapha Sy et Taxawu Senegal de Khalifa Sall « sont probablement les trois (partis ou mouvements) les plus significatifs de l’opposition si on y ajoute le PDS ». Ces formations politiques ont participé aux dernières élections et mesurent ainsi les enjeux.

Rwanda : un opposant arrêté pour viol présumé

L’ancien directeur de la rédaction du journal « The Chronicles », Dr Christopher Kayumba, qui a récemment lancé un parti politique d’opposition après avoir été libéré de prison, est accusé de viol sur une fille.Le Bureau d’enquête du Rwanda (RIB) a confirmé l’arrestation du Dr Christopher Kayumba après une longue enquête sur les viols et tentatives de viols dont il est accusé par différentes personnes.

Les accusations selon lesquelles Kayumba a agressé sexuellement l’une de ses étudiantes quand il était maître de conférences à l’école de journalisme et de communication de l’université du Rwanda ont été rendues publiques en mars dernier.

Cela a incité la police judiciaire à ouvrir une enquête sur ce viol présumé.

Suite aux allégations portées contre le Dr Kayumba en mars, il a été convoqué par la justice pour répondre aux accusations.

Le porte-parole du RIB, Dr Thierry Murangira, a expliqué que l’enquête s’est poursuivie alors qu’il n’était pas en détention « parce que, à ce moment-là, il n’y avait pas de preuves suffisantes ».

« C’est une procédure. Les enquêtes ont continué, car des preuves et des témoignages ont été recueillis. Et les conclusions des enquêtes montrent actuellement des raisons suffisantes de croire qu’il a commis les infractions. Par conséquent, l’enquêteur a décidé de le placer en détention provisoire », a-t-il déclaré.

Il a ajouté que l’enquêteur est autorisé par la loi à placer une personne en détention, en tenant compte d’autres circonstances liées à la conduite et au comportement du suspect, à la catégorie et à la gravité de l’infraction.

Expliquant pourquoi les victimes présumées d’agressions sexuelles ont mis du temps à porter plainte contre le suspect, Murangira a déclaré que cela pouvait être dû à différentes raisons, notamment les menaces de l’accusé, la peur de la stigmatisation sociale, entre autres.

Une ancienne étudiante de l’Université du Rwanda a récemment fait une sortie pour affirmer que son professeur de l’époque, Dr Christopher Kayumba, l’a agressée et a tenté de la forcer à avoir une relation sexuelle dans sa maison.

« Il m’a tiré et poussé sur le canapé en essayant de me forcer à coucher avec lui », a accusé un ami de l’étudiante dans un message sur Twitter, citant la présumée victime.

Apparemment, la dame a réussi à s’échapper à l’emprise de Kayumba, mais elle a déclaré que c’était « une éternité de torture émotionnelle et psychologique ».

Pour sa part, le Dr Kayumba a nié en bloc ces allégations. « Ce n’est pas vrai, et cette dame qui a tweeté ces allégations est payée pour faire de la propagande, rien d’autre », s’est-il défendu.

Les kinésithérapeutes ivoiriens célèbrent leur journée

Les festivités liées à la 14e Journée mondiale de la kinésithérapie se sont ouvertes vendredi, au niveau national, à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne, notamment à l’hôpital catholique Saint Moscatti.

Ces festivités qui se tiennent du 10 au 11 septembre 2021 avec la participation de 140 masseurs-kinésithérapeutes et médecins, sont organisées par l’Association ivoirienne des masseurs-kinésithérapeutes (AIMK), qui compte promouvoir à cette occasion la profession de la kinésithérapie. 

« La profession de la kinésithérapie est peu connue sur le continent, notamment en Côte d’Ivoire », a expliqué à APA, le président de l’Association ivoirienne des masseurs-kinésithérapeutes, Soualio Diabagaté, soulignant que « l’enjeu de ces assises de Yamoussoukro est de faire la promotion de la kinésithérapie, méconnue dans le pays ».

«Nous voulons vulgariser et faire connaître au maximum cette profession », a insisté M. Diabagaté, ajoutant qu’ «aujourd’hui c’est une thérapie incontournable surtout avec des pathologies naissantes telles que les  AVC, les douleurs rhumatologiques et neurologiques ». 

Les kinésithérapeutes sont généralement aperçus auprès des sportifs de haut niveau et des personnes aisées pour des séances de massage.   

Souvent prescrits aux patients dans le cadre de la réadaptation fonctionnelle, ils assurent la prise en charge des personnes atteintes d’un handicap ou d’une incapacité physique, dans le but d’en minimiser les conséquences physiques ou psychologiques.

Au cours de la session, ils aborderont des thématiques telles la prescription des matelas orthopédiques, la neurophysiologie de la douleur, la kinésithérapie et ses champs d’application, la prise en charge kinésithérapique de la gonarthrose.   

Le thème de la 14e Journée mondiale de la kinésithérapie est « Intérêt de la kinésithérapie dans la réadaptation d’un syndrome post Covid-19 ». La pandémie de Covid-19 met en mal leur activité, ce qui leur exige une couverture vaccinale pour opérer sans risque majeur.