Afrique du Sud : les prix du carburant ajustés

Le mesure entre en vigueur à partir de ce mercredi.Il y aura une baisse de quatre cents du prix de l’essence, tandis que celui du diesel devrait augmenter de 22 cents, a annoncé le ministre des Ressources minérales et de l’Energie, Gwede Mantashe.

Les automobilistes devraient payer quatre cents de moins par litre pour l’essence 93 octane, un cent de moins par litre pour l’essence 95 octane et au moins 22 cents de plus par litre pour les deux catégories de diesel.

Le prix de gros de la paraffine d’éclairage devrait augmenter de 22 cents par litre, tandis celui de détail connaîtrait une hausse 43 cents par litre.

De son côté, le prix de détail du gaz domestique devrait diminuer de sept cents par kilogramme.

Résilience agricole: le Coraf pour une bonne gestion de l’eau

La sous-région ouest africaine peut développer une agriculture irriguée grâce aux eaux de pluie.Le déficit d’infrastructures adéquates pour retenir les eaux pluviales fait perdre à l’Afrique de l’Ouest d’importantes quantités de ce liquide précieux qui auraient servi à l’irrigation, selon le Directeur exécutif du Conseil Ouest et Centre africain pour la recherche et le développement agricoles (Coraf).

« Nous sommes en Afrique de l’Ouest à la convergence de beaucoup de paradoxes. Ce n’est pas l’eau qui manque. Elle tombe massivement et en peu de temps. Mais elle se perd aussitôt », a déclaré, pour s’en désoler, le Directeur exécutif du Coraf, Dr Abdou Tenkouano.

A l’en croire, « si nous améliorons notre capacité de rétention de cette eau, nous pouvons l’utiliser pendant une période plus longue pour irriguer et faire en sorte que cette irrigation se fasse toute l’année. Cela permettra d’occuper des milliers de jeunes à la quête d’emploi ».

M. Tenkouano présidait, ce mardi à Dakar, l’ouverture de la Concertation régionale pour redynamiser l’Alliance pour le développement de l’Agriculture Intelligente face au Climat (AIC) en Afrique de l’Ouest qui se tient dans la capitale sénégalaise du 05 au 07 octobre 2021.

L’atelier de Dialogue chercheurs-décideurs pour une agriculture intelligente face au climat en Afrique de l’Ouest, organisé par le Secrétariat Exécutif du Coraf le 7 décembre 2020, avait en effet noté un retard dans la mise en place des organes de l’Alliance et, par conséquent, dans la mise en œuvre du Cadre d’intervention.

Cet atelier a alors vivement recommandé la redynamisation de l’Alliance pour le lancement effectif du processus de développement de l’AIC en Afrique de l’Ouest.

Il est ainsi prévu au cours de cette rencontre une mise à niveau sur les deux instruments conçus à l’issue du Forum de haut niveau des acteurs de l’agriculture intelligente face au climat en Afrique de l’Ouest. Celui-ci s’est tenu à Bamako (Mali) du 15 au 18 juin 2015.

Ces deux outils sont le cadre d’intervention pour le développement de l’AIC dans le processus de mise en œuvre de la Politique agricole régionale de l’Afrique de l’Ouest (ECOWAP/PDDAA, sigle anglais) et l’alliance Ouest-africaine pour accompagner la mise en œuvre de ce Cadre d’intervention.

Par ailleurs, les acteurs procéderont à une réadaptation des dispositions du Cadre d’intervention pour le développement de l’AIC aux enjeux et défis actuels relatifs au climat. Cela inclut notamment la résilience des systèmes de production agro-sylvo-pastorale et halieutique (ASPH) face aux changements climatiques et la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur rural.

Et enfin, les dispositions de l’Alliance AIC Ouest-africaine seront réadaptées pour l’amélioration de l’efficacité, l’efficience et de l’impact de la mise en œuvre du Cadre d’intervention susvisé.

Santé et campagne de vaccination au menu des quotidiens marocains

La réforme du secteur de la santé et la question de l’administration d’une 3ème dose du vaccin anti-covid sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mardi.+Aujourd’hui Le Maroc+ souligne l’urgence d’une « réforme en profondeur » du secteur de la santé, qui devra inclure l’ensemble d’acteurs et d’organismes concernés « dans une démarche collective, avec une vision commune et partagée ».

La publication met en garde contre une réforme de la santé réduite à celle des structures sanitaires publiques, à la révision de textes régissant l’exercice de la médecine ou même le statut et les conditions du personnel médical, qu’il juge « fragmentée » et « parcellaire ».

Il estime que l’un des facteurs clés de la réussite réside dans la capacité de la réforme à faire fonctionner tous les acteurs, publics et privés, « dans un réel esprit de complémentarité et d’entraide nationale plus que de substitution ou de concurrence ».

Abordant l’administration d’une 3ème dose du vaccin anti-covid, qui suscite un vif débat sur son intérêt, +l’Opinion+ écrit que le démarrage le 04 octobre de cette opération pour les front-liners et les seniors, la seule catégorie ayant reçu les deux doses depuis au moins six mois, s’inscrit dans une tendance mondiale qui vise à répondre à la multiplication des variants.

Mais l’adoption d’une 3ème dose a éveillé des soupçons chez les sceptiques, dont les opinions sont de plus en plus corroborées par les manifestations contre l’adoption du pass vaccinal et l’annonce par certains pays de la levée de l’ensemble des restrictions liées à la pandémie.

Certains craignent le déclenchement d’un cycle perpétuel de vaccination avec des rappels annuels, voire semestriels, renforcé par l’adoption prochaine d’un passeport vaccinal, ajoute-t-il, soulignant l’importance majeure de renforcer la communication pour persuader « une opinion publique sur la défensive, surtout avec la prolifération des théories complotistes ».

Dans le même sillage , +Al Bayane+ indique que l’injection de la 3eme dose du vaccin anti-covid 19 est devenue une nécessité en vue de protéger les groupes à risque.

« Sur le plan médical et immunologique on sait que les personnes âgées, les porteurs de maladies chroniques affaiblissant l’immunité, sont moins bons répondeurs aux vaccinations en général par rapport aux jeunes et non malades », a expliqué le médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé, Dr Tayeb Hamdi dans une analyse, notant qu’avec l’émergence des variants, et essentiellement le variant Delta, l’efficacité vaccinale baisse, même si les personnes complètement vaccinées gardent à ce jour une très haute protection contre les formes graves et le décès.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que la ville de Marrakech abritera, les 28 et 29 novembre prochains, la 4ème édition du sommet des entreprises UE-Afrique (European Business Summit), un rendez-vous annuel dédié à la promotion et à la facilitation du commerce et des investissements entre les deux continents.

Le sommet, organisé par l’European Business, réunira des chefs d’entreprise influents, des décideurs et des experts pour répondre aux défis politiques les plus importants qui façonnent l’avenir commun des deux continents. Il sera centré en particulier autour de quatre thèmes principaux, à savoir «la chaîne de valeur de l’Afrique », «la transformation numérique », « l’innovation dans le domaine de la santé » et la «transition verte».

Zambie : le FMI préconise des « mesures urgentes » pour redresser l’économie

Pour l’institution financière, le nouveau gouvernement doit rétablir la stabilité budgétaire et maîtriser la dette du pays.Le Fonds Monétaire International (FMI) a recommandé hier lundi des réformes afin de « générer de la croissance ». Au plus vite, considère l’institution de Bretton Woods, le néo-président Hakainde Hichilema est appelé à agir en urgence.

« Compte tenu de l’environnement macroéconomique extrêmement difficile qui prévaut, la nouvelle administration doit prendre des mesures pour rétablir la viabilité tout en protégeant les personnes vulnérables et en créant une croissance plus inclusive », a déclaré Allison Holland, chef d’une mission virtuelle du FMI à Lusaka, la capitale zambienne.

Cette activité, organisée du 27 septembre au 1er octobre dernier, fait suite aux réunions entre le chef de l’Etat zambien et des responsables du FMI et de la Banque Mondiale en marge de l’Assemblée Générale des Nations Unies aux Etats-Unis. La Zambie voulait obtenir un programme de prêts pour l’aider à sortir de la crise.

L’année dernière, la pandémie de Covid-19 a terrassé ce pays de l’Afrique australe. Résultat, la Zambie a fait défaut sur sa dette souveraine. En clair, elle ne parvenait plus à rembourser ses échéances d’emprunts.

La dette de la Zambie est estimée à près de 13 milliards de dollars. La Chine, le premier créancier, détient un quart du passif. Les clauses de confidentialité qui verrouillent certains des accords passés avec l’empire du Milieu compliquent la tâche du FMI.

Ethiopie : Abiy Ahmed rempile pour un nouveau mandat

Le lauréat 2019 du prix Nobel de la paix va présider aux destinées de l’Éthiopie durant les cinq prochaines années.Abiy Ahmed a prêté serment, hier lundi, au Parlement qui se trouve à Addis-Abeba. Devant la présidente de l’Ethiopie, Sahle-Work Zewde, le Premier ministre s’est engagé « à assumer pleinement la responsabilité que le peuple (lui) a été confiée ».

En outre, il a promis discuter avec le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF, sigle en anglais) pour rétablir la paix. La réduction du coût de la vie figure aussi parmi ses priorités.

Des invités de marque dont le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, mais aussi ses homologues sud-soudanais, nigérian, kenyan, ougandais, djiboutien et somalien ont assisté à la cérémonie d’investiture.

En juin dernier, le Parti de la prospérité d’Abiy Ahmed a largement remporté les élections législatives pour s’adjuger 410 des 436 sièges de l’hémicycle.

La politique, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent principalement du bouillonnement de la marmite politique à trois mois des élections territoriales.Après moult reports, les élections locales devraient se tenir le 23 janvier 2022. Pour EnQuête, c’est « l’heure des techno-politiciens ». Il s’agit, explique ce journal, de ces « technocrates respectés devenus politiciens invétérés » qui vont à l’assaut des mairies avec l’objectif d’ « avoir une base pour asseoir (leur) légitimité aux côtés du président » Macky Sall.

Amadou Hott, ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, fait savoir Le Témoin, a été « plébiscité » à Yembeul Sud (banlieue dakaroise). Ce fils du terroir, ajoute ce quotidien, sera le candidat des tenants du pouvoir à la mairie.

Par contre, aux Parcelles Assainies, l’une des plus grandes communes de la capitale, les responsables de l’Alliance Pour la République (APR, au pouvoir) refusent la candidature de Moussa Sy, le maire sortant. Selon L’AS, « un boulevard s’ouvre (donc) pour Amadou Bâ », l’ancien ministre de l’Economie et des Finances.

A Keur Massar, souligne Le Soleil, plusieurs partis de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (Unis par le même espoir, en langue wolof) réclament une nouvelle équipe pour diriger la localité. Dans le quotidien national, ces formations politiques soutiennent que ceux qui président actuellement aux destinées de ce nouveau département sont « rejetés par les populations à cause de leur incapacité attestée ».

D’après WalfQuotidien, « (Yankhoba) Diattara (est) l’héritier désigné d’Idrissa Seck » pour la Présidence du Conseil départemental de Thiès (70 kilomètres à l’Est de Dakar). En tout cas, note ce journal, l’actuel ministre de l’Economie numérique et des Télécommunications coordonne les activités de Rewmi (Le pays, en langue wolof) dans le département.

A Tivaoune, cité religieuse de la région de Thiès, les langues se délient. Interviewée par Le Quotidien, Yéya Diallo, du Parti Socialiste (PS, mouvance présidentielle), affirme que le consensus trouvé par les apéristes autour des candidats dans la localité est « une comédie qui n’engage pas le PS ».

L’opposition se prépare également à la bataille. Dans Vox Populi, Thierno Aly Sy, Coordonnateur des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) à Mermoz et Sacré-Cœur (Dakar) déclare que la coalition : « Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple, en langue wolof) a été mise en place pour contrer l’hégémonie » de la coalition au pouvoir.

Sur un tout autre sujet, Sud Quotidien annonce que « le juge Demba Kandji prend fonction » à la Médiature de la République. Poursuivant, ce journal rapporte que « l’ancien premier président de la Cour d’appel de Dakar a été installé, hier lundi, dans ses nouvelles fonctions ».

Pour sa part, L’Observateur estime qu’ « un homme de l’ombre » est maintenant à la Médiature. Le juge Demba Kandji, relate ce quotidien, est dépeint comme un individu « humble et courtois », « rigoureux et professionnel ».

A 66 ans, Demba Kandji démarre, comme Médiateur de la République, un mandat de six ans non renouvelable et non révocable. Il remplace à ce poste Alioune Badara Cissé, décédé le 28 août dernier.

Grace Mugabe s’oppose à l’exhumation du corps de son mari

La veuve de Robert Mugabe a saisi la Haute Cour du Zimbabwe pour qu’elle statue sur une décision de justice ordonnant le déterrement du cercueil de l’ancien président.L’ex-Première dame engage la bataille contre le gouvernement qui planifie de déposer au Panthéon des Héros nationaux d’Harare, la capitale, les restes de Robert Mugabe. L’ancien homme fort du Zimbabwe est décédé le 6 septembre 2019 à l’âge de 95 ans dont 37 ans passés au pouvoir.

Au terme d’un bras de fer entre les autorités et la famille du défunt, Robert Mugabe a été inhumé à Kutama, son village situé à une centaine de kilomètres à l’Ouest d’Harare. Contre toute attente, un chef traditionnel de cette localité a estimé que l’enterrement de l’ex-chef de l’Etat ne s’est pas déroulé conformément aux rites locaux.

Ainsi, l’autorité coutumière a notamment ordonné à Grace Mugabe de s’acquitter d’une amende de cinq vaches et deux chèvres. Les enfants de l’ancien président ont contesté cette décision en vain.

Impôt ivoirien: 35 agents formés sur le Syscohada révisé

Un séminaire visant le renforcement des capacités des services de la direction générale des impôts de Côte d’Ivoire sur le Syscohada révisé, s’est ouvert lundi à Abidjan avec la formation de 35 agents.

Ce séminaire qui se déroule du 4 au 8 octobre 2021 concerne notamment 35 agents de la Direction générale des impôts (DGI) dont des vacataires enseignant la comptabilité en interne et des vérificateurs.

Il est organisé par le Projet d’appui à la gestion économique et financière (PAGEF), financé par la Banque africaine de développement (BAD), et vise la modernisation et une transparence dans la gestion des finances publiques.

Cette formation a pour but d’outiller les agents des impôts sur les nouvelles normes comptables et financières internationales, selon le directeur général adjoint des impôts, Mme M’Bahia Maférima Bamba, représentant le directeur général des impôts, M. Abou Sié.

En vue de vulgariser son système comptable Syscohada révisé, l’Ohada a procédé en mai 2017 à la formation des formateurs de Côte d’Ivoire. Deux cadres formés étaient chargés d’instruire les autres agents, mais dans un souci d’une plus large diffusion, ce séminaire a été initié. 

Elle s’est félicitée de ce que cela permettra aux agents d’être en phase avec les bonnes pratiques internationales, « un gage d’efficacité et d’efficience » des finances publiques et pour le développement de la Côte d’Ivoire.

Le directeur de Cabinet adjoint du ministère de l’Économie et des finances, Vassogbo Bamba, représentant le ministre, a fait savoir que le Syscohada révisé vient corriger des insuffisances.

Il a souligné que ce nouveau système comptable bien qu’ayant relevé les seuils d’assujettissement des entités à un système minimal de trésorerie, permet à celle-ci de disposer d’une comptabilité appropriée en fonction de leur chiffre d’Affaires, a -t -il fait observer.

En outre, il prend en compte les systèmes comptables des secteurs réglementés comme les entités qui exercent une certaine influence au sein d’un groupement pour lequel il concède des allègements comptables, a-t-il poursuivi.

Par ailleurs, ce nouveau système comptable fait obligation aux sociétés cotées en bourse ou procédant à des appels publics à l’épargne, selon les normes internationales « IFS », de respecter les standards internationaux.

Le coordonnateur national du Pagef, N’Galadjo Bamba, a précisé que ce projet d’appui institutionnel au gouvernement Ivoirien est d’un montant total de 15.968.353.380 francs CFA dont 13.455.895.880 F CFA financés par la BAD.

L’Etat ivoirien,  lui, contribue à hauteur de 2 512 457 500 de francs CFA de ce projet signé le 14 juillet 2017 et devenu opérationnel en novembre 2017. Il soutient essentiellement la mise en œuvre du schéma directeur de réformes des finances publiques (SDRFP) et le suivi-évaluation du Plan National de Développement.  

L’adoption par le Conseil des ministres de l’Ohada d’un nouvel acte uniforme des droits comptables et à l’information financière le 26 janvier 2017 a permis d’introduire ce nouveau dispositif comptable harmonisé comprenant le Syscohada révisé.

Côte d’Ivoire: les Guinéens invités à « un engagement sans équivoque »

L’ambassadeur de la Guinée en Côte d’Ivoire, Abdurahamane Sinkoun Camara, a exhorté lundi à Abidjan ses compatriotes à un « engagement total et sans équivoque » pour bâtir leur nation, lors d’une célébration de l’an 63 de l’indépendance du pays.

Dans une déclaration, le diplomate Sinkoun Camara a relevé la « grande mutation socio-politique » opérée en Guinée avec la prise du pouvoir par les forces de défense et de sécurité réunies au sein du Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD).

Il a ensuite dit « oui (à) un engagement total et sans équivoque de tous les fils et toutes les filles de la Guinée pour bâtir une nation forte, unie et prospère », exhortant les siens à « prendre une part active dans l’édification d’une Guinée émergente, Eldorado de l’Afrique ».

L’ambassadeur Sinkoun Camara a remercié vivement l’ensemble de la communauté guinéenne vivant en Côte d’Ivoire pour son soutien sans faille à l’ambassade, au personnel diplomatique, à lui-même et à sa famille. 

Le diplomate guinéen a également adressé ses « remerciements » au président ivoirien Alassane Ouattara, au gouvernement et au peuple de Côte d’Ivoire pour leur hospitalité et leur appui constant à la Guinée et aux Guinéens résidents en Côte d’Ivoire.

« Chers frères et sœurs, je vous encourage à la cohésion entre nous et à consolider l’amour de notre patrie, la Guinée », a-t-il lancé devant les coordonnateurs de la Haute Guinée, la Basse Guinée,  la Moyenne Guinée, la Guinée forestière et des membres du Conseil guinéen. 

Le vice-président de la coordination de la Moyenne Guinée, Diallo Yaya, s’est réjoui de la célébration du 63e anniversaire de l’indépendance du pays avec une représentation très importante de figures de la nation.

« Ce qui nous anime pour ce 63e anniversaire, c’est la joie (…) la fête s’est bien passée, on est très content », a-t-il dit, estimant que relativement à la situation socio-politique aujourd’hui « on est tellement content d’être libre dans notre pays », car « les Guinéens sont totalement unis ». 

Pour sa part, Gaston Teah, coordinateur de la Guinée forestière, s’est dit « très fier » de cette commémoration de l’an 63 de l’indépendance de la Guinée, priant Dieu pour que tout se passe bien au pays et qu’ il y ait « la cohésion nationale, que tout le monde s’entende et que la paix règne ».

Le diplomate guinéen a rendu un hommage aux illustres disparus, pionniers de l’indépendance du pays, notamment feu Ahmed Sékou Touré, en passant par Lansana Beavogui, Saifoulaye Diallo et Mafory Bangoura.

L’an 63 de la commémoration de l’indépendance de la Guinée a été célébré le 2 octobre 2021 à Conakry, en présence du chef de la junte, le colonel Mamady Doumbouya, qui a prêté serment le 1er octobre en qualité de chef de l’Etat.    

Marché titres publics Uemoa: la Côte d’Ivoire mobilise 1854 milliards Fcfa à fin août

L’Etat de Côte d’Ivoire, a dans le cadre des émissions de titres publics sur le l’Uemoa, mobilisé à fin août 2021, 1 853,8 milliards (soit 1854 milliards Fcfa) pour un montant émis de 1 602,6 milliards de FCFA.

Ces résultats, jugés « satisfaisants au niveau de la mobilisation  des recettes », ont été présentés par la direction générale du Trésor ivoirien, qui note des émissions de titres publics, à fin août 2021 de 1 853,8 milliards pour un montant émis de 1 602,6 milliards FCFA. 

Le marché des Titres publics de la zone l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) est l’unique marché régional par adjudication dédié exclusivement à la mobilisation des financements des Etats membres.

 Du 29 au 30 septembre 2021, la direction générale du Trésor et de la comptabilité publique a tenu sa revue de direction à mi-parcours au titre de l’année, présidée par M. Jacques Konan Assahoré, le directeur général.  

Cette rencontre s’est déroulée sous la forme d’une téléréunion, via l’applicatif Teams, du fait de la Covid-19. Au terme de deux jours de travaux, l’on note que le Système de Management de la Qualité du Trésor Public continue de répondre aux exigences de la norme ISO 9001 version 2015.

Concernant les bons et obligations du Trésor, sur un objectif annuel de 5 036 805 000 FCFA en 2021, l’on enregistre déjà environ 4 880 664 045 F CFA, au cours des huit mois passés, soit un taux de réalisation de 96,90%, largement au dessus de l’objectif partiel de 67%. 

Au titre des recettes non fiscales, sur un objectif de 33,172 milliards, il a été recouvré 48,928 milliards de FCFA. En outre, au 31 août 2021, le Plan d’actions des processus enregistre un taux de réalisation de 92,31% contre 86,6% au premier semestre 2020.  

Les acquis concernent également l’opérationnalisation des nouveaux moyens digitaux d’encaissement et de paiement, dénommés TrésorPay et TrésorMoney.

Pour les collectivités territoriales et Districts autonomes, le dispositif électronique est dénommé Net-Collect Services. Le directeur général a d’ailleurs invité ses services, notamment les comptables publics, à utiliser davantage ces outils digitaux. 

Il s’est aussi félicité de l’extension du nombre de guichets automatiques et de l’achèvement en cours de la plateforme d’ouverture en ligne des comptes à la banque des dépôts du Trésor public ivoirien.   

Insistant sur la mise en œuvre du Plan Stratégique de Développement (PSD, 2021-2025) du Trésor Public, bâti autour de la vision ‘’maintenir un niveau de performance soutenu, pour un Trésor Public en marche vers l’Excellence », M. Assahoré a souligné que cela vise la transformation digitale du Trésor. 

Cela, devrait en outre permettre la fourniture de prestations de qualité aux usagers/clients dans des délais plus réduits, grâce aux TICs, car, dira-t-il, « les usagers/clients sont nos vrais certificateurs ». 

Dans le cadre du renforcement de la transparence et de la gouvernance, le Trésor public a opéré la révision de son Code d’éthique et de déontologie, intégrant le référentiel de sanctions et procédé à la mise en place d’un dispositif de lutte contre la fraude et la corruption. 

Engagé dans une dynamique d’amélioration continue, le Trésor public entend poursuivre les efforts en vue de la mise en œuvre efficiente de tous ses chantiers majeurs, principalement le maintien du Certificat dont l’audit de suivi n° 2 est prévu au cours du dernier trimestre de l’année.

Casablanca Finance City toujours leader en Afrique (GFCI)

Casablanca Finance City, la place financière casablancaise, s’est maintenue à la 53e position mondiale dans la dernière édition du prestigieux classement établi par le Global Financial Centres Index (GFCI). Au niveau régional, Casablanca demeure la place financière la plus attractive du continent africain, devant Cap Town (62e), Johannesburg (64e), Maurice (73e), Kigali (94e) et Nairobi (98e).

 Dans la région MENA, la place financière de Casablanca se classe au 4e rang, derrière Dubaï (18e mondial), Abu Dahbi (36e) et Tel Aviv (49e), et devant Doha (68e), Bahreïn (71e) et Riyadh (101e).

Pour élaborer ce classement qui fait référence auprès des investisseurs internationaux, le Global Financial Centres Index évalue la compétitivité des places financières au niveau mondial en se basant sur une série de paramètres comme la qualité de leurs infrastructures, leur capital humain, leur climat des affaires, ou encore leur réputation.

Le Maroc va compter plus de 6 millions de personnes âgées en 2030 (HCP)

En 2021, près de 4,3 millions sont âgés de 60 ans et plus représentant 11,7% de la population marocaine, alors qu’ils n’étaient que 2,4 millions en 2004, soit 8% de la population totale, selon la note d’information du Haut Commissariat au Plan (HCP) publiée à l’occasion de la Journée mondiale des personnes âgées. Cet élan devrait se poursuivre dans les années à venir avec l’amélioration de l’espérance de vie et la chute de la fécondité. D’après les projections démographiques réalisées par le HCP, d’ici 2030, l’effectif des aînés de 60 ans et plus atteindrait un peu plus de six millions, soit une augmentation de 42% par rapport à 2021 et représenterait 15,4% de la population. 

Si actuellement un peu plus de la moitié (51%) des seniors sont des femmes, leur part atteindrait 52,2% en 2030 en raison de l’augmentation plus rapide de l’espérance de vie à la naissance chez le sexe féminin. L’effectif des personnes âgées va s’accroître plus rapidement en milieu urbain qu’en milieu rural.

Cette situation s’explique par l’exode rural. Ainsi, les personnes âgées en milieu urbain verront leur effectif se multiplier par 1,5 fois entre 2021 et 2030, passant de 2,8 millions en 2021 à près de 4,2 millions vers 2030. En revanche, en milieu rural, l’effectif des seniors va connaître une multiplication par un coefficient de 1,2 en passant au cours de la même période de 1,5 million à environ 1,8 million.

Le Groupe Bolloré a tenu son sixième marathon

Le Marathon Day s’est déroulé cette année du 23 au 30 septembre dans un format à la fois digital et physique.Les collaborateurs de l’entreprise dans le monde entier se sont rassemblés avec un même objectif : parcourir le plus grand nombre de kilomètres en marchant, courant, en pédalant ou en dansant.

Au final, rapporte un communiqué du Groupe Bolloré, 12.267 participants issus de 91 pays ont relevé le défi aux quatre coins du globe et ont parcouru tous ensemble 334.357 kilomètres.

Cette année encore, des dons ont été remis à des associations de soutien à la jeunesse et aux populations vulnérables dans les pays ayant réussi à mobiliser le plus grand nombre de participants au prorata de leurs effectifs. En 2020, la mobilisation des collaborateurs avait permis de soutenir dix projets d’associations locales dans les domaines de l’éducation et de l’autonomisation de la jeunesse.

« Le Marathon Day est devenu au fil des ans, un véritable rendez-vous pour nos collaborateurs du monde entier. Malgré les contraintes liées à la situation sanitaire dans nos différents pays d’implantation, nous avons souhaité maintenir notre course solidaire. En digitalisant l’expérience, nous avons réunis plus de 12 000 collaborateurs, dans 91 pays pour parcourir ensemble 334 357 kilomètres. Je suis fier de cet engagement massif qui reflète leur générosité et fait écho à nos valeurs », a déclaré́ Cyrille Bolloré́, Président-directeur général du Groupe Bolloré.

Créé en 2016 à l’initiative de Cyrille Bolloré, le Marathon Day réunit chaque année au mois de septembre l’ensemble des collaborateurs du Groupe Bolloré à travers le monde.

Afrique : 900 millions de dollars pour les entreprises tournées vers l’innovation

Development Partners International (DPI), qui se présente comme l’un des leaders du capital-investissement au service de l’Afrique, a mobilisé cet argent dans le cadre d’une levée de fonds.Le résultat de l’opération financière menée par le Fonds African Development Partners III (ADP III), indique un communiqué reçu lundi à APA, dépasse l’ « objectif de 800 millions de dollars » que s’était fixé Development Partners International (DPI).

Si l’on y ajoute 250 millions de dollars de capital de co-investissement dédié, le fonds s’élève alors à 1,15 milliard de dollars US. Un montant censé être injecté dans l’économie du continent noir. Cet engagement, se félicite la source, place « ADP III comme l’un des plus grands fonds dédiés à l’investissement de capitaux mondiaux en Afrique ».

Le document précise qu’ « ADP III investira dans des entreprises bien établies et en pleine expansion opérant dans des secteurs qui profitent de la croissance rapide de la classe moyenne africaine et de la transformation digitale du continent ».

DPI a obtenu des capitaux d’un large éventail de fonds de pension et de fonds souverains de premier plan, d’institutions de financement du développement, de fonds de dotation et de fondations, de compagnies d’assurance, de gestionnaires d’actifs et d’investisseurs d’impact.

Au total, ces investisseurs internationaux proviennent de 20 pays répartis entre l’Amérique du Nord, l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique. A travers la récente levée de fonds, Development Partners International « a pu accueillir plus de 25 nouveaux investisseurs dans sa base », souligne le communiqué.

Poursuivant, DPI promet de s’assurer, grâce à son système exclusif de gestion, que « les investissements répondent tous aux normes les plus élevées en matière d’impact et de respect des normes environnementales, sociales et de gouvernance ».

En outre, leur impact doit être « conforme à dix des Objectifs de Développement Durable des Nations Unies ». Selon Runa Alam, cofondatrice et Directrice Générale de DPI, « l’Afrique reste une destination d’investissement attrayante, avec des tendances démographiques positives, une adoption croissante des nouvelles technologies et une augmentation importante de la consommation et des dépenses des entreprises ».

Pour sa part, Joanne Yoo, Managing Director chez DPI, déclare : « Le fort soutien dont bénéficie ADP III confirme notre orientation stratégique, notre approche créative et notre discipline d’investissement. Nous sommes reconnaissants de la confiance que nos investisseurs ont placée dans DPI, et nous sommes convaincus que notre équipe talentueuse continuera à générer des rendements compétitifs et un impact positif sur le continent ».

À ce jour, ADP III a réalisé quatre investissements à savoir Channel VAS, un leader mondial de la Fintech fournissant des services bancaires mobiles, SICAM, le leader de la transformation de tomates en Tunisie, Kelix Bio, une plateforme biopharmaceutique élargissant l’accès aux médicaments génériques de spécialité en Afrique et MNT-Halan, une Fintech égyptienne ayant créée l’un des plus grands écosystème Fintech d’Égypte.

Development Partners International, conclut la source, bénéficie actuellement d’un important pipeline d’opportunités d’investissement sur le continent, axé sur des secteurs clés de l’économie africaine tels que les services financiers, la santé, l’agro-industrie, l’éducation et les infrastructures digitales et les télécommunications.

Kalkidan Gezahegne bat le record du monde du 10.000 km

L’athlète bahreïnie, d’origine éthiopienne, s’est imposée sur cette distance lors des « Giants Geneva », en Suisse, en 29 minutes et 38 secondes.gée de 30 ans, Kalkidan Gezahegne a amélioré de cinq secondes, hier dimanche, le record du monde du 10.000 kilomètres sur route établi par la Kenyane Joyciline Jepkosgei à Prague (République Tchèque) en 2017.

A Genève, la coureuse a bouclé la moitié du parcours en 14 minutes et 46 secondes. A cet instant-là, Kalkidan Gezahegne avait cinq secondes d’avance sur les Kenyanes Celliphine Chespol et Agnes Tirop.

Au fil du temps, la Bahreïnie a pu creuser sur ses concurrentes et se lancer dans une échappée solitaire. Kalkidan Gezahegne a avalé les kilomètres restantes 14 minutes et 51 secondes pour remporter l’épreuve. Agnes Tirop (30 minutes et 20 secondes) et Celliphine Chespol (30 minutes et 28 secondes) complètent le podium.

Selon World Athletics, c’était seulement la quatrième course sur route pour Kalkidan Gezahegne, médaillée d’argent aux Jeux Olympiques de Tokyo.

Zimbabwe : un parti d’opposition milite pour le report des élections générales

Le Mouvement pour le changement démocratique-Tsvangirai (MDC-T, sigle en anglais) estime que les scrutins seraient une « perte de temps et de ressources » sans des réformes préalables.Les élections générales devraient avoir lieu en 2023 au Zimbabwe. D’ici là, le Mouvement pour le changement démocratique-Tsvangirai (MDC-T) propose la tenue d’un « dialogue » de l’opposition avec le président Emmerson Mnangagwa.

S’exprimant ce lundi dans le journal privé NewsDay, Morgen Komichi, le président national de cette formation politique, a déclaré qu’ « il serait stupide pour les Zimbabwéens de participer à une élection dont le résultat est connu d’avance ».

Le parti de Douglas Mwonzora considère que le Zimbabwe doit tourner la page de « deux décennies caractérisées par des conflits électoraux, de contestations judiciaires et des appels à une intervention régionale et internationale ».

Pour le MDC-T, fondé par Morgan Tsvangirai, « il serait déraisonnable pour les Zimbabwéens de penser que les choses vont s’arranger d’elles-mêmes ». Dans le pays, certains accusent le MDC-T de jouer le jeu du ZANU PF, au pouvoir, consistant à reporter les joutes électorales de 2023.

Sénégal : « Les archives de la vie » se dévoilent

Ecrit par Khalifa Touré, cet essai, offrant un trousseau de clés philosophique, historique et politique pour comprendre le monde, vient de paraître aux éditions L’Harmattan Sénégal.« Les archives de la vie », c’est avant tout « un regard littéraire sur le monde ». Cet ouvrage à multiples entrées porte la griffe de Khalifa Touré. Professeur de Lettres, l’auteur a, trois années durant, signé des chroniques dans un quotidien dakarois en y abordant des questions d’actualité.

Cette expérience a conduit M. Touré à partager sa lecture des évènements planétaires dans un livre : « Les archives de la vie ». Chaque élément constitutif de l’intitulé du bouquin est une fenêtre sur le monde : « archives », « regard littéraire », « vie » et « monde ».

L’ouvrage, composé de quatre parties, constitue une recomposition, par souci de méthode et de rationalité, de textes dont la production n’était à l’origine commandée que par l’actualité.

Dans « Les archives de la vie », Khalifa Touré, grâce à une « écriture en mouvement », présente au lecteur un texte documenté et daté. Ce critique littéraire et cinéma convoque de nombreux penseurs dans sa réflexion sur les « grandes valeurs de l’humanisme ». Une mosaïque qui donne à voir le monde contemporain.

La politique en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent essentiellement du choc des ambitions dans la mouvance présidentielle et dans l’opposition à trois mois des élections locales.L’AS se fait l’écho de la « mésentente » dans la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar (Unis par le même espoir, en langue wolof). Les alliés, rapporte ce journal, ne s’entendent pas sur le choix des candidats dans certaines localités comme Yeumbeul Sud, Pikine (région de Dakar) et Tivaoune (région de Thiès).

Par contre, à Ndioum (Nord), « une marée humaine investit Cheikh Oumar Anne », remarque Vox Populi. Candidat à sa propre succession, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation s’est engagé à œuvrer pour le développement de sa ville.

Le spectre de la division plane aussi sur la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple, en langue wolof). Pour la mairie de Dakar, indique Sud Quotidien, Barthélémy Diaz a réitéré sa candidature alors que des tractations seraient en cours pour consolider Soham Wardini, l’actuel édile de la capitale qui avait poursuivi le mandat de Khalifa Ababacar Sall emprisonné dans le cadre de l’affaire de la Caisse d’avance.

Pour sa part, WalfQuotidien affirme que « Macky (Sall) lance la conquête du Sud » en perspective du scrutin du 23 janvier 2022.  En effet, indique ce journal, le Casa Sports, qui a remporté, samedi dernier, la Coupe du Sénégal aux dépens de Diambars, est allé au Palais pour présenter le trophée au président de la République. A en croire ce journal, l’objectif du chef de file de la mouvance présidentielle est de contester le leadership en Casamance de l’opposant Ousmane Sonko.

En tout cas, le Casa Sports a été « honoré » par Macky Sall, souligne Le Quotidien, non sans préciser que le chef de l’Etat, pour la 60e édition de la finale de la Coupe du Sénégal, a remis 30 millions F CFA au vainqueur et 20 millions F CFA au perdant.

Dans les colonnes de L’Observateur, un supporter du club casamançais a déclaré qu’ils se sont rendus au Palais pour montrer au locataire « leur amour et leur reconnaissance ». Toute une région « retrouve la joie de gagner », mentionne Le Soleil. Le quotidien national explique que le Casa Sports remporte la Coupe du Sénégal « dix ans après son dernier sacre » dans l’épreuve.

Interrogé par Stades, Joseph Koto, sélectionneur de l’équipe nationale des moins de 23 ans et des locaux, soutient que Diambars, dont la plupart des joueurs sont de « petites tailles », a été mangé sur le plan physique par son adversaire.

Sur un tout autre sujet, Libération annonce qu’Ousmane Sonko « a introduit deux requêtes devant le juge du 2e cabinet assurant l’intérim du défunt doyen des juges, Samba Sall ». Les demandes de l’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines, accusé de viols répétitifs sous la menace d’une arme à feu par une employée d’un salon de massage dakarois, portent sur « la délivrance d’une copie du dossier de la procédure et de l’audition au fond et une mainlevée du contrôle judiciaire ».

Enfin, sous le titre « La rançon de la négligence », EnQuête fait savoir que l’effondrement d’immeubles à Fann Bel-Air et à Guédiawaye (région de Dakar) a fait « six morts et quatorze blessés ».

Côte d’Ivoire: la mairie de Bouaké adopte 40 projets d’un coût de 1,7 milliard Fcfa

Le Conseil municipal de Bouaké (centre ivoirien) a adopté samedi, son programme triennal 2022-2024, qui prévoit entre autres, l’exécution de quarante opérations de développement d’un coût global de 1,760 milliard de francs CFA.

L’annonce a été faite par le conseiller Ettien William Aldo, à l’issue de la 3è session de l’année 2021 du conseil municipal de Bouaké, la métropole du centre ivoirien. Onze points étaient inscrits au menu de cette 3è session 2021 qui s’est tenue à la salle des mariages de la mairie.  

« Au niveau des opérations, nous avons maintenant 40 opérations qui cumulent à près de 1,760 milliard de francs Cfa », a révélé à la presse, le porte-parole du conseil municipal, Ettien William Aldo, au sortir de quatre heures de délibération.    

Pour l’année 2022, a-t-il expliqué, « on a 39 actions qui vont coûter 562 832 000  F Cfa. En 2023, on aura 16 opérations d’un montant de 605 339 000 de F Cfa. Quant à l’année 2024, elle va brasser 8 opérations qui coûteront environ 590,4 millions de F Cfa. Avec tout ceci, Bouaké se dote d’un budget encore plus réaliste ».

« C’est un Conseil très spécial qui nous projette dans l’exercice 2022, l’adoption du programme triennal 2022, 2023, 2024. Le Conseil a donné son quitus à l’adoption du programme triennal 2022 à 2024 », a indiqué dans la foulée, le conseiller Aldo.

Ce programme triennal « se subdivise en 51 actions d’un montant global de 564 millions de francs Cfa. De toutes ces actions, nous avons trois actions novatrices qui mettent Bouaké en face de certaines responsabilités. Désormais, la commune a en charge les COGES et nous avons mis un financement conséquent », a-t-il souligné. 

Le 2ème point de la session a permis de délibérer sur l’appui que la municipalité apportera dans le cadre du projet « Bouaké ville durable ». Ce projet qui bénéficie d’un financement de prés de 2 milliards de francs CFA des partenaires au développement entend faire  « rentrer Bouaké dans l’ère des villes durables ».        

« Il y a une quotte part que nous devons apporter à ce projet », a souligné Ettien Aldo, ajoutant que l’autre point novateur, c’est l’appui financier que la commune a décidé d’apporter au projet « Les Mémoires de la ville de Bouaké ».  

« Notre cité est la 2ème ville du pays, il y a eu des sommités qui y ont vécu et qui ont marqué la vie de la nation ivoirienne. La fondation des Mémoires de la ville de Bouaké a été mise en place, le Conseil a décidé d’en faire une affaire collective en apportant l’appui nécessaire pour immortaliser nos différentes mémoires », a-t-il fait observer.   

Il s’est ensuite intéressé aux grands chantiers en cours à Bouaké, dans la deuxième ville du pays. A ce sujet, il a noté que le Grand Marché de Bouaké (GMB) « est en roue libre » avec « les constructions qui se poursuivent ».  

« La livraison des premiers bâtiments est prévue pour 24 mois », a-t-il précisé, certifiant que toutes les étapes sont respectées à la lettre.                                                                                   

« Nous avons approché l’opérateur pour que ce délai de 24 mois soit raccourci. Ce ne serait pas mauvais d’essayer d’aller vite parce que la population est impatiente et nous sommes totalement d’avis avec elle », a par la suite indiqué le porte-parole du Conseil municipal de Bouaké.

Concernant les projets PIDUCAS (hôtel de ville, stade de Yaoundé, aménagement de l’autoroute A3…), cofinancés avec la Banque mondiale, M. Aldo a dit que le Conseil table sur 21 mois pour tout boucler et les mettre à la disposition de la population.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Des cimetières bondés, la fin des régies autonomes, hausse du déficit commercial, voici les principaux titres développés par la presse marocaine parue ce lundi. +L’Economiste+ s’interroge si le Maroc manquera-t-il bientôt de cimetières pour enterrer ses morts? La question peut en surprendre plus d’un, mais elle est d’une actualité brûlante. Elle a d’ailleurs été posée lors de l’une des dernières séances hebdomadaires de la Chambre des représentants (Xe législature (2016-2021)), écrit le quotidien.

Les cimetières au Maroc font face à plusieurs contraintes, principalement dans les grands pôles urbains et les anciennes médinas. Parmi ces contraintes, il faut signaler le nombre limité de ces sites, l’étroitesse de leur superficie, leur ancienneté et la saturation de leur capacité maximale. L’aménagement et la gestion des cimetières font partie des compétences des conseils communaux, rappelle le journal.

+Al Bayane+ relève que le déficit commercial du Maroc s’est établi à 136,54 milliards de dirhams (1 euro=10,4 DH) à fin août 2021, en hausse de 22,3% par rapport à la même période de l’année 2020.

Au titre des huit premiers mois de cette année, les exportations se sont situées à 201,15 milliards DH, soit le plus haut niveau atteint durant la même période au cours des cinq dernières années, en hausse de 23,8% par rapport à fin aout 2020, selon l’Office des changes. En parallèle, les importations ont augmenté de 23,2% à 337,69 milliards DH, ajoute la même source.

+Al Yaoum Al Maghribi+ fait savoir que l’opération d’injection de la 3ème dose du vaccin anti-covid 19 débutera lundi 04 octobre, a annoncé dimanche le ministère de la santé.

L’opération concernera dans une première étape les personnes ayant reçu les deux premières doses depuis au moins 6 mois, précise le ministère dans un communiqué sur les modalités et les démarches de vaccination à la troisième dose, notant que cette décision a été prise sur la base des recommandations du comité scientifique national et des recommandations scientifiques internationales.

+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le compte à rebours commence pour les futures sociétés régionales d’eau et d’électricité. Les responsables multiplient les réunions, notamment avec les partenaires sociaux, pour préparer le terrain à la création de ces nouvelles entités.

Selon le quotidien, les premières devraient voir le jour très bientôt dans trois mois. Pour aller plus vite, les autorités compétentes vont agir par étape. Autrement, quatre sociétés régionales devraient voir le jour dans des régions pilotes dans une première phase, notamment la région de Casablanca.

Banque Atlantique élue 1ère banque ivoirienne de financement du commerce

Banque Atlantique, filiale du groupe marocain BCP (Banque centrale populaire), a été élue meilleure banque de financement du commerce en Côte d’Ivoire en 2020, selon la revue anglaise GTR+ Africa 2021, indique une note de l’établissement.

Cette distinction vient récompenser les performances de la banque, pleinement investie dans l’accompagnement des entreprises en Côte d’Ivoire, ainsi que le secteur des matières premières, de la supply chain et de la fintech.  

Soutenu par le groupe BCP, l’établissement bancaire a en dépit de la pandémie de Covid-19 donné corps aux valeurs du Groupe, à savoir l’innovation, la proximité, la performance et la citoyenneté.

GTR+ Africa, revue financière anglaise dédiée à la finance, diffuse chaque année les principales évolutions et tendances de l’activité Trade. Les prix 2020 ont été attribués aux institutions qui se sont distinguées dans l’appui aux entreprises face aux effets délétères de la Covid-19. 

Filière riz: la FAO renforce l’expertise des acteurs ivoiriens pour une autosuffisance

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) renforce l’expertise des acteurs de la filière riz en Côte d’Ivoire, à travers un partage d’expériences avec la Tanzanie et les Philippines grâce à l’appui de la République de Corée.

Ce partage d’expériences s’est opéré via un atelier organisé par la FAO, dans l’optique d’intensifier les bonnes pratiques entre la Côte d’Ivoire, la Tanzanie et les Philippines grâce à un soutien de la République de Corée.  

La FAO a réuni notamment les principaux acteurs de la chaîne de valeur du riz, tels que les représentants établis d’institutions gouvernementales, d’universités, d’instituts de recherche, du secteur privé de la Côte d’Ivoire, de la Tanzanie, des Philippines et de la République de Corée.  

Cela devrait permettre l’élaboration de politiques en vue de parvenir à une production intensive de riz amélioré dans ces trois pays (Côte d’Ivoire, Tanzanie, Philippines) avec l’approche de systèmes alimentaires durables. 

Cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet de la FAO financé par la République de Corée, intitulé « Développement des capacités et partage d’expériences pour les chaînes de valeur du riz par le biais de la coopération Sud-Sud et triangulaire ». 

Ce projet FAO de Coopération Sud-Sud et Triangulaire (CSST), financé par le Ministère de l’Agriculture, de l’alimentation et des affaires rurales de la République de Corée (MAFRA), cible ces trois pays, à savoir la Tanzanie, la Côte d’Ivoire et la République des Philippines.  Il est mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Durant cet atelier organisé par la FAO, la République de Corée a partagé avec les participants, son expérience dans la réalisation de son autosuffisance en riz. 

L’atelier a aussi permis de mettre en évidence, les forces et les expériences uniques acquises dans les secteurs rizicoles de la République de Corée et partager ces expertises avec ces trois pays cibles, en tenant compte de l’approche des systèmes alimentaires durables.

Le ministère d’Etat, ministère de l’Agriculture et du développement rural de Côte d’Ivoire, représenté par M. René N’Guettia, directeur de Cabinet adjoint, s’est félicité de cette initiative. 

« L’opportunité que nous offre la Coopération Sud-Sud et Triangulaire à travers le projet de renforcement de capacités et de partage d’expériences pour le développement des chaînes de valeur du riz est importante » pour développer la filière riz, a souligné M. N’Guettia.   

C’est pourquoi, dira-t-il, l’Etat ivoirien veut « tirer profit du présent projet afin de contribuer et faciliter l’atteinte des objectifs » du pays, à savoir parvenir à l’autosuffisance en riz à travers la mise en œuvre de la stratégie Nationale de Développement de la Riziculture 2020-2030. 

Le secrétaire général de l’Interprofession de la filière riz de Côte d’Ivoire, Issa Touré, a pour sa part salué la République de Corée pour cette séance de partage d’expérience qui a permis aux acteurs de la filière riz de Côte d’Ivoire de s’inspirer et de capitaliser les bonnes pratiques. 

Il a par ailleurs adressé un plaidoyer au gouvernement ivoirien en vue de soutenir la filière riz. Selon lui, « les producteurs au niveau local peuvent satisfaire la demande nationale en riz. Ils pourront y parvenir à travers un appui de l’État aux acteurs principaux de la chaîne ». 

La FAO a joué un rôle de pionnier dans la promotion de la Coopération Sud-Sud et Triangulaire (CSST), et plus de 370 millions de dollars ont déjà été investis dans des projets et activités connexes au cours des deux dernières décennies.

Le représentant de la FAO, Samy Gaiji, a insisté sur les capacités importantes de la Côte d’Ivoire à retrouver son autosuffisance en riz comme ce fut le cas encore en 1976 et cet objectif pourra être atteint au travers d’une série d’actions conjuguées. 

Ces actions vont de l’approvisionnement en semences améliorées, des engrais mais aussi la technicité, l’expertise requise pour une meilleure gestion de l’irrigation. Il a déclaré que « la coopération sud-sud et triangulaire est un de nos atouts clés pour contribuer à cet objectif ».  

L’introduction dans des pays de nouvelles technologies et expertises par le biais de la CSST a contribué à la réalisation de l’Objectif du Développement Durable 2 qui est d’éliminer la faim, d’assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir une agriculture durable.

Décès à Abidjan de Anoman Brou Félix, pionnier de la musique Akyé

L’artiste ivoirien Anoman Brou Félix, virtuose de la guitare et pionnier de la musique Akyé (Sud), est décédé samedi à Abidjan à l’âge de 86 ans, indique une note du ministère de la Culture, de l’industrie des arts et du spectacle.

« En ces douloureuses circonstances, j’adresse mes sincères condoléances à la famille de l’illustre disparu. Je partage l’émotion et la peine de la grande famille artistique et culturelle », écrit la ministre Harlette Badou N’Guessan Kouamé.

Natif d’Adzopé, une localité du Sud ivoirien, Anoman Brouh Félix devient orphelin à l’âge de 11 ans. Il décide de faire la musique et apprend à jouer à la guitare, la basse et à la batterie, puis intègre divers groupes où il développe ses talents avant de sortir des opus.  

École ivoirienne: une fondation veut mobiliser des repas pour 50 cantines

La Fondation AWI, basée en Côte d’Ivoire, envisage de mobiliser 1,2 million de repas au profit de 50 cantines scolaires, durant l’année scolaire 2021-2022.L’objectif de la Fondation AWI, est d’offrir 1,2 million de repas à 10.000 élèves de l’enseignement primaire public, à travers la Côte d’Ivoire, pendant 120 jours, pour l’année scolaire 2021-2022. 

La Fondation AWI entend soutenir 50 cantines scolaires à l’échelle nationale, en accord avec la direction des cantines scolaires. Une information donnée le 1er octobre 2021, lors du lancement du projet « Ma cantine, je parraine un repas ».

Le projet « Ma cantine, je parraine un repas chaud » est une initiative de la Fondation AWI qui a pris forme depuis octobre 2019 sur la base d’une convention signée avec le ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation.

Le chef du projet « Ma cantine, je parraine un repas », Fofana Lossoungo, épouse Méité a présenté le bilan des activités de la Fondation sur ce volet, lors d’une conférence de presse.   

Selon elle, 20 cantines scolaires situées à Touba (nord-ouest) et Adzopé (Sud), ont reçu des vivres, alors que 3889 élèves ont bénéficié de 75 jours de repas et 12 groupements de femmes ont reçu un soutien. 

Elle a relevé des difficultés dans le cadre de l’exécution du projet, à savoir, le manque d’appropriation par les entreprises et les communautés, la crise de confiance de populations sur ce type de projet ainsi que la pandémie de Covid-19. 

Un autre défi à relever à travers ce projet, est celui de l’autonomisation des femmes. La présidente du Conseil d’administration de la Fondation AWI, Mariam Fadiga Fofana, a déclaré que « la Fondation mettra un accent particulier sur la satisfaction des commandes des cantines en produits et denrées alimentaires par les Groupements des femmes et contribuera à l’autonomisation de milliers de femmes ». 

La présidente du Conseil d’administration de la Fondation AWI a également lancé un appel aux partenaires financiers et techniques, aux entreprises et aux groupements de femmes, afin de soutenir ce projet et en être des ambassadeurs. 

Le représentant de la direction des cantines scolaires, Savané Yaya a tenu à encourager et féliciter la Fondation AWI pour toutes les actions menées en faveur des enfants de Côte d’Ivoire.

« Je ne peux que dire merci à la Fondation AWI, avec ses partenaires et les femmes, pour ce qu’elle fait. Nous avons essayé de relever tous les points qui touchent à la cantine scolaire. Avec du recul, chacun doit réfléchir et dire ce qu’il peut apporter parce qu’il reste beaucoup à faire », a-t-il affirmé.    

Cette activité a été marquée par la présence du Programme alimentaire mondial (PAM), de l’Uvicoci, du SE-CONNAPE, et d’organisations de femmes transformatrices de produits.   

La Côte d’Ivoire compte depuis  2020, 5594 cantines sur l’ensemble du territoire. Le projet « Ma cantine, je parraine un repas » a été lancé en janvier 2020 à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI). 

Accusation de viol contre KKB: la plaignante, auditionnée, a exhibé « un passeport ivoirien »

Une jeune dame, qui accuse de viol le ministre ivoirien de la Réconciliation et de la cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin dit « KKB », a été auditionnée une première fois à la brigarde de recherche de la gendarmerie avec « un passeport ivoirien », selon la Ligue ivoirienne des droits des femmes.

Sur les réseaux sociaux, où cette affaire est abondamment relayée, l’on peut lire que cette dame, une artiste musicienne, est ivoiro-camerounais. La présidente La Ligue ivoirienne des droits des femmes, Meganne Boho, a exigé samedi face à la presse une « enquête » judiciaire. 

La ligue demande qu’il y ait une enquête et que la procédure soit suivie pour « faire la lumière » sur cet acte de viol présumé impliquant une personnalité de haut rang, a déclaré Meganne Boho, soulignant que « l’issue peut être positive ou négative ». 

« On ne rejette pas la parole » de la plaignante, il revient au procureur de permettre que cela soit élucidé via une enquête, a insisté Meganne Boho, mentionnant que la ligue ivoirienne des droits des femmes « accompagne sa démarche ». 

« Elle un passeport ivoirien » qu’elle a présenté lors de son audition, il y a quelques jours, a indiqué Meganne Boho. Au cours de cette édition, à la section de la brigade de recherche, la plaignante avait à ses côtés son « conjoint ». 

La plaignante, « indigente », n’a jusque-là pas d’avocat pour défaut de règlement de ses honoraires,  a fait savoir la présidente de l’organisation de défense des droits des femmes, relevant qu’un avocat qui était sur le dossier a du se désister pour cette raison.  

Son passeport et celui de son conjoint ont été « pris à la brigade de recherche de la gendarmerie », a rapporté de son coté Désirée Dénéo, la secrétaire générale de la ligue ivoirienne des droits des femmes, qui a rapporté qu’on leur a fait comprendre que « c’est par mesure de sécurité ».

« Le fait que la plaignante et son conjoint sont privés de leur titre d’identité, nous pensons que c’est un préjudice, on ne peut pas admettre que dans un État de droit, sans raison apparente », on retienne un document d’identité, s’est insurgée Carelle Goli, responsable juridique de la ligue.

Sur la toile, des internautes disent que la plaignante demande comme dommage 150 à 200 millions Fcfa. Pour Désirée Dénéo qui a échangé avec elle, « c’est archi faux, en aucun moment elle a demandé une compensation financière ».

« C’est une information qui est sortie des laboratoires des cyberactivistes » proches d’une entité politique, a dit Désirée Dénéo, secrétaire générale de la ligue ivoirienne des droits des femmes, sans autre précision.  

Ses attentes, « c’est que justice soit faite, mais aussi quelque part que le préjudice soit réparé parce qu’elle subit des pressions morales et a (la plaignante a) dû quitter le quartier qu’elle habite parce qu’elle est stigmatisée », a-t-elle poursuivi.  

La plaignante accuse le ministre KKB de l’avoir violée et il y a six mois que le présumé acte de viol a eu lieu. La loi en Côte d’Ivoire donne 10 ans de prescription pour pouvoir porter plainte contre une personne sur un acte de viol. 

Le ministre ivoirien de la Réconciliation nationale, Bertin Kouadio Konan, qui a indiqué lors d’une émission sur la RTI 1, la télévision publique, que l’affaire était en justice, a également porté plainte pour « chantage » et « diffamation ». 

Politique et diplomatie s’imposent au menu de la presse hebdomadaire

Les enjeux de la formation du nouveau gouvernement et la question de la réduction du nombre de visas français accordés aux Marocains sont les principaux sujets traités par  la presse hebdomadaire marocaine parue ce samedi.+Finances News Hebdo+, qui aborde les enjeux de la constitution du nouveau gouvernement, écrit que le nouveau gouvernement va prendre les rênes du pays dans un contexte « moins contraignant », puisque, quoiqu’il n’y ait pas une dynamique de reprise soutenue, l’économie nationale retrouve peu à peu des couleurs, et ce, à la faveur de la bonne tenue du secteur agricole et de l’orientation favorable des activités non agricoles.

Toutefois, « il faudra vite se mettre au boulot », car les urgences du Maroc ne sauraient souffrir d' »aucun temps de latence », d’autant plus que les priorités du Royaume sont d’ores et déjà connues et identifiées: déploiement du plan de relance de 120 Mds de DH, opérationnalisation du fonds Mohammed VI pour l’investissement, généralisation de la protection sociale et accélération de la réforme du système éducatif, entre autres, relève l’éditorialiste.

Le tout devant s’inscrire dans de « nouveaux postulats et doctrines de développement », en lien avec le nouveau modèle de développement, « un chantier ambitieux impulsé par le Souverain, qui pose les fondements du Maroc de demain par le biais d’une inflexion majeure dans la politique économique et sociale du Royaume », ajoute-t-il.

+Maroc Hebdo+, qui revient sur la réduction du nombre de visas français accordés aux Marocains, dénonce un « ton hautain et méprisant » par lequel cette décision a été annoncée, soulignant que ce ton « est inapproprié dans le monde diplomatique sauf quand on se considère une nation supérieure ».

« Le Maroc est un pays souverain. Et les Marocains ne sont pas une race inférieure », fait remarquer le jorunal.

En mélangeant les cartes de l’immigration clandestine et de la coopération consulaire, « l’Hexagone a voulu frapper fort, non pas par la pertinence du sujet, mais par la manière », ajoute-t-il.

Même son de cloche chez +Challenge+, qui écrit que l’argument avancé pour justifier la réduction du nombre de visas, à savoir la non délivrance par le Maroc de suffisamment de pass consulaires à ceux qui ont été condamnés à une obligation de quitter le territoire français, n’est pas du tout probant.

Car, en plus de formalités sanitaires imposées par la pandémie, « la vérité, c’est qu’on ne peut pas délivrer un pass consulaire à quelqu’un qui n’a aucune pièce d’identité prouvant qu’il est Marocain », réplique l’hebdomadaire.

Et bien que le Maroc semble « harcelé de toutes parts », la diplomatie marocaine « ne cède pas à l’émotion », car elle est « une diplomatie avec une doctrine affirmée, qui ne cède rien sur l’intégrité territoriale, qui œuvre pour la paix et la coopération », ajoute-t-il.

Politique, faits divers et sport à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais de ce samedi traitent d’une diversité de sujets dominés par la politique, les faits de société et le sport. »Pds-Jotna-Crd : Une alliance, 100 ambitions », titre Walf Quotidien, informant qu’à la Médina, à Dakar, le maire « Bamba Fall perd sur tous les tableaux » aux élections locales du 23 janvier 2022.

Pour L’As, « longtemps en hibernation, l’état-major +apériste+ (partisans de l’Apr, au pouvoir) sort du bois pour défendre son patron ».

« Entretien avec le député et Sg du Ppc : Seydou en campagne », lit-on à la Une du Quotidien, dans lequel journal, le patron du Parti pour le progrès et la citoyenneté (mouvance présidentielle) affirme : »Qu’on me sorte, de tous ceux qui veulent diriger la ville de Rufisque, un qui a la même parcours que moi. Me dire de réserver le poste de maire de Rufisque à l’Apr mettra fin à notre compagnonnage ».

Traitant du sommet Afrique-France, EnQuête révèle « Le choc des élites africaines ». « Exit le sommet France-Afrique, place au sommet Afrique-France dans sa formule innovante », note Le journal.

Pendant ce temps, Les Échos met l’accent sur l’enquête sur l’emploi, la rémunération et les heures de travail  (EERH) de l’ANSD qui montre une « grande disparité sur les rémunérations » au Sénégal.

« 40% de la rémunération versée à 20% des effectis permanents. Les ouvriers, qui représentent 48,7% des effectifs, ne reçoivent que 20,7% de la masse salariale. 74,5% des permanents dans le secteur moderne sont des hommes », détaille Les Échos.

« Révélation des aînés: 50% des ménages sont gérés par des retraités », rapporte Walf Quotidien.

« D’un contrôle de police au tiroir de la morgue : L’affaire Cheikh Niass (émigré décédé en prison quelques jours après sa mise sous mandat de dépôt) emporte le commissaire de Wakhinane. La version sur PV de l’agent de police verbalisateur de Cheikh Niass. L’échange houleux, la vidéo et les propos jugés offensant contre la police sénégalaise », explique L’Observateur en première page. 

Au même moment, Vox Populi renseigne sur ce drame nocturne à Ouest-Foire, à Dakar, où « un jeune homme  (a été) poignardé à mort » hier soir. Nos confrères précisent que le meurtrier s’est enfui à bord de sa voiture.

À Kédougou, Source A informe que « les populations ne dorment plus du sommeil du juste à cause d’une lionne » qui, à chaque fois qu’une moto ou un véhicule passe, sort de son trou et poursuit les passant.

À sa Une, Le Soleil s’intéresse au « Xalam, 52 ans après » et fait un « retour sur la légende ».

« Football: Coupe du Sénégal-Macky Sall remet 50 millions f cfa aux finalistes (Casa Sport-Diambars), note Le Soleil.

« Mondial 2022 (Q): Liste contre Namibie-Cissé opte pour la continuité. Retour de Diao Keïta. Matarou et Sima zappés. Bouna Sarr et Bamba dans le bain », indique Record à sa Une.

« Cissé feinte la polémique et convoque Bamba Dieng », rapporte L’As.

De son côté, Stades parle de « choc sous haute tension » à propos du match Liverpool/City en premier league.

Maroc : Les délégations du dialogue inter-libyen appellent au soutien de l’opération électorale dans le pays

Les délégations de la Chambre des représentants et du Haut Conseil d’État libyens ont appelé, vendredi à Rabat, la communauté internationale à soutenir l’opération électorale devant se tenir le 24 décembre prochain, conformément à des lois consensuelles et sur la base des résultats du dialogue politique inter-libyen.Dans un communiqué conjoint publié à l’issue des travaux de leur réunion consultative au sujet de la loi électorale, les deux parties ont exhorté la communauté internationale à veiller à garantir le respect des résultats de ces échéances à travers l’envoi d’observateurs internationaux pour en assurer le bon déroulement.

La réunion consultative tenue à Rabat et qui avait pour objectif de s’accorder sur l’organisation des élections présidentielle et législatives du 24 décembre 2021, s’est déroulée dans des « conditions d’amitié et de fraternité et dans un climat de consensus et de compromis entre les partenaires d’un même pays », a souligné le communiqué lu par le représentant de la Chambre des représentants, Al Hadi Seghir, lors d’une conférence de presse conjointe avec le deuxième vice-président du Haut Conseil d’État, Omar Bouchah.

Cette rencontre traduit l’importance de la prochaine opération électorale et la nécessité « d’outrepasser les différends actuels » pour mener la Libye vers « une étape durable et stable », mais aussi la conviction quant à l’esprit de consensus qui règne entre la Chambre des représentants et le Haut Conseil d’État libyens, consacré par l’accord politique conclu à Skhirat le 17 décembre 2015, selon la même source.

Par ailleurs, le communiqué a salué le soutien et l’appui du Maroc au peuple libyen pour atteindre la sécurité et la stabilité dans ce pays, ainsi que « l’accueil chaleureux » du Royaume, tout en remerciant l’ambassadeur américain en Libye, Richard Norland, pour son accompagnement de cette réunion.

Cette réunion consultative libyenne au sujet de la loi électorale a été marquée par la présence de membres de la Mission d’appui des Nations unies en Libye (MANUL), a-t-on fait savoir. Durant cette rencontre de deux jours, tenue à huis clos, les deux parties ont discuté des points en suspens concernant l’organisation des élections présidentielle et législatives, censées se tenir en Libye le 24 décembre prochain et qui constituent une étape cruciale pour sortir le pays de la crise qu’il traverse.

L’accueil par le Maroc de cette réunion intervient après une série de rounds de dialogue libyen tenus dans le Royaume et marqués notamment par l’accord sur le mécanisme d’accession aux sept postes de souveraineté prévus dans l’article 15 de l’Accord politique libyen conclu en 2015 à Skhirat.

Le Maroc s’apprête à injecter une 3ème dose de vaccin anti-Covid

Une troisième dose du vaccin anti covid-19 sera administrée dans le cadre de la campagne nationale de vaccination, a annoncé vendredi le ministère de la Santé. »Suivant les recommandations du comité scientifique national et les recommandations scientifiques internationales, une troisième dose du vaccin anti covid-19 sera administrée dans le cadre de la campagne nationale de vaccination, qui connait depuis son démarrage une dynamique positive et une large interaction des citoyens », affirme un communiqué du ministère.

Les démarches et modalités de vaccination à la troisième dose, ainsi que les catégories ciblées, seront communiquées ultérieurement, explique le ministère.

Vu l’importance de renforcer l’immunité chez l’ensemble des Marocains et étrangers résidant au Maroc et afin qu’ils se protègent eux-mêmes et protègent leurs familles de la contamination, ils sont appelés à adhérer à cette opération, souligne la même source.

Le ministère appelle tout le monde à respecter les consignes des autorités sanitaires publiques et à continuer à observer d’une manière stricte les mesures préventives avant et après la vaccination, afin de contribuer à l’effort national visant à endiguer ce virus au Maroc et à progresser vers l’immunité collective.

Trésor ivoirien: remboursement des cautions des législatives de 2021

Le trésor ivoirien annonce le remboursement des cautions électorales aux législatives de 2021 pour les candidats ayant obtenu 5% du suffrage exprimé et ceux dont le dossier de candidature a été rejeté, dans un communiqué.

Dans le communiqué produit par la direction générale du Trésor et de la compatibilité publique, la structure publique souligne que le remboursement de la caution électorale est requis par l’article 24 du Code électoral ivoirien.

Le trésor, de ce fait, invite les candidats concernés à se présenter « à partir du 11 octobre 2021 à la trésorerie générale d’Abidjan centre (munis d’une demande de remboursement adressée par la Commission électorale indépendante, l’orignal de la quittance de paiement et une photocopie de la CNI) ». 

Les élections législatives ivoiriennes de 2021 sont les plus ouvertes et inclusives depuis 26 ans, en raison de la participation de tous les grands partis politiques, ce qui a élevé le niveau de compétition de ces joutes électorales.  

Depuis 1995, il n’y a pas d’élection législative qui a mis autant en compétition tous les partis politique. À ce scrutin, étaient présents le parti de Alassane Ouattara, de Laurent Gbagbo et de Henri Konan Bédié, chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-parti unique).    

En 2000, des candidatures ont été rejetées ce qui avait conduit au retrait de certains partis, tel le Rassemblement des républicains (Rdr) dirigé par Alassane Ouattara. Il avait ordonné que ses partisans ne prennent pas part au scrutin, estimant que l’élection n’était pas ouverte. 

Au lendemain de la grave crise postélectorale de 2010-2011, Alassane Ouattara accède au pouvoir, suite à une alliance avec le Pdci. Le Front populaire ivoirien  (FPI, opposition), le parti de Gbagbo boycotte les législatives ainsi que celles de 2016.

Le paysage politique a changé. Le Pdci qui avait refusé d’intégrer le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, la coalition au pouvoir), présidé par M. Ouattara s’est rapproché du FPI, une stratégie visant la conquête du pouvoir d’Etat.  

En dépit du boycott électoral de l’opposition lors de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, tous les partis de l’opposition ont à la faveur du dialogue entre le gouvernement et l’opposition, pris part à ces élections législatives,  remportées majoritairement par le Rhdp (pouvoir). 

Pour ces élections législatives, plus de 1200 candidatures ont été retenues après les contentieux portés devant le Conseil constitutionnel pour 255 sièges pourvus à l’Assemblée nationale au terme du scrutin qui s’est déroulé dans les 205 circonscriptions du pays.