RCA-Santé : la politique de gratuité des soins en évolution

Le gouvernement depuis quelques années est à pied d’œuvre pour permettre que ceci ne soit pas seulement un slogan mais puisse jouir d’une forte effectivité.

 

C’est l’un des points sur lesquels le président de la République est revenu dans son adresse à la nation le 31 décembre dernier. Car en effet, le développement d’une nation demande aussi un accès aux soins de ses concitoyens. C’est sans doute ce qui a motivé le chef de l’Etat comme il a lui-même indiqué de procéder depuis 2016 à l’augmentation des agents de santé. En 2023, 2 478 cadres de la santé ont été recrutés, dont 122 médecins, tous déployés dans les provinces, portant ainsi le nombre de médecins dans l’arrière-pays à 122 en 2023 contre 27 en 2016. « Chaque Sous-préfecture compte aujourd’hui, au moins, un médecin. Au total, l’effectif global des fonctionnaires et agents de l’Etat de la Santé a connu une embellie, allant de 1.814 en 2016 à 3.028 en 2023. » a laissé entendre Faustin Archange Touadera.

Bien que le personnel de santé est à l’œuvre, le défi qui se présente pour le population est au niveau du coût de frais. Ce dernier constitue très souvent une source d’appauvrissement quand trop élevé surtout dans un pays comme la RCA qui fait face un certain nombre de réalités conjoncturelles. C’est la raison pour laquelle, la président de la République a instruit qu’il soit revu à la baisse et qu’on arrive à une politique de gratuité.

« La mise en œuvre de cette politique de la gratuité ciblée a permis à 82.341 femmes enceintes de bénéficier d’un accouchement assisté par un personnel qualifié ; à 1.368.465 enfants âgés de zéro à 5 ans et à plus de 10.000 personnes survivantes de violences basées sur le genre de recevoir des soins gratuits. Afin de permettre l’accroissement de l’accès aux soins gratuits à un plus grand nombre de personnes vulnérables, j’ai instruit le Ministre chargé de la Santé de veiller à ce que les examens biologiques, qui sont encore payants, deviennent gratuits pour les femmes enceintes, les femmes victimes des violences basées sur le genre et les enfants âgés de zéro à 5 ans. »