Ukraine: le jeune Marocain emprisonné par une entité qui n’est reconnue ni par l’ONU ni par le Maroc

Le jeune marocain Brahim Saadoun, enrôlé dans l’armée Ukrainienne de sa propre volonté, se trouve actuellement emprisonné par une entité qui n’est reconnue ni par les Nations Unies ni par le Maroc, précisent des sources de l’ambassade du Royaume à Kiev.Selon les mêmes sources, Saadoun a été “capturé portant l’uniforme de l’armée de l’Etat d’Ukraine, en tant que membre d’une unité de la Marine ukrainienne”.

“Dans ses déclarations, l’intéressé a confirmé s’être enrôlé, de sa propre volonté, dans l’armée ukrainienne”, explique-t-on de même source, ajoutant qu’il a même indiqué disposer de la nationalité ukrainienne, “information qui a été, par ailleurs, confirmée par son père”.

UA: Le Maroc appelle à la mise en place d’un sous-comité rattaché au F15

La ministre marocaine de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah, a appelé, lundi à Rabat, à la mise en place d’un sous-comité rattaché au Comité des quinze ministres des Finances (F15) de l’Union africaine (UA), qui servirait de plateforme de réflexion sur les moyens de renforcer la performance du budget de l’organisation panafricaine.

 

² »Je souhaiterai soumettre l’idée de la mise en place d’un groupe de travail rattaché au Comité F15, qui servirait de plateforme de réflexion et de proposition sur les moyens de renforcer la performance du budget de l’UA et d’améliorer l’efficacité de ses dépenses », a-t-elle indiqué à l’ouverture des travaux de la réunion de haut niveau du comité F15.

Elle a, à cet effet, affirmé qu’un tel mécanisme de concertation, qui pourrait prendre la forme d’un sous-comité restreint, permettra, grâce à son agilité fonctionnelle et son mandat focalisé sur la performance budgétaire, de faire émerger des recommandations concrètes pour accompagner la Commission de l’UA dans la mise en place d’une véritable démarche de performance.

« Nos concitoyens africains appellent de leurs vœux une Union Africaine forte, dynamique et capable d’apporter des solutions tangibles aux différentes problématiques auxquelles font face les pays du continent », a-t-elle dit, relevant, dans ce sens, que la réalisation de cette aspiration « légitime » reste, néanmoins, tributaire de l’intensification des efforts de toutes les parties engagées dans le processus de réformes institutionnelles initiées par l’Union depuis 2016.

Rappelons que cette retraite constitue l’occasion pour le F15 et l’ensemble de ses membres de réitérer leur engagement en faveur des réformes enclenchées par la Décision de Kigali, visant à promouvoir une culture budgétaire et financière axée sur les principes de bonne gouvernance et de reddition des comptes au sein de l’Union, la responsable gouvernementale a salué les efforts déployés par la Commission de l’UA, qui ont permis des avancées notables dans la mise en œuvre des réformes institutionnelles dans ses composantes les plus importantes.

Organisée conjointement par le ministère de l’Économie et des Finances et l’UA, sous le thème « Au-delà de la pandémie de la Covid-19 et du conflit Ukrainien : Renforcer la résilience des économies africaines et la viabilité financière de l’Union Africaine », cette réunion se penche, entre autres, sur l’après Covid-19, la crise ukrainienne et le redressement économique, la viabilité financière de l’UA ainsi que sur la performance du F15.

La réunion connaît la participation, entre autres, des ministres des finances des États membres de l’UA constituant le Comité, du commissaire au développement économique, commerce, industrie et exploitation minière de l’UA, des experts des ministères des Finances du Comité, des représentants permanents, ainsi que des représentants de la Commission de l’UA et de l’Initiative africaine concertée sur la réforme budgétaire.

CAN-2023 : Le Maroc bat Liberia (2-0)

La sélection marocaine de football a battu son homologue du Liberia sur le score de 2 à 0, lundi à Casablanca, en match comptant pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations, qui aura lieu en Côte d’Ivoire en 2023.Lors de cette rencontre, décisive pour poinçonner leur ticket pour la phase finale, les Lions de l’Atlas ont fait l’essentiel en signant leur deuxième victoire d’affilée, après leur succès, jeudi dernier à Rabat, face à l’Afrique du Sud (2-1).

La première manche de cette rencontre a été peu convaincante en ce sens que le ballon était concentré en milieu de terrain avec un jeu médiocre et monotone des deux équipes.

De retour des vestiaires, la sélection marocaine a changé de tactique de jeu avec des pénétrations depuis le milieu de terrain ce qui a créé des brèches dans la défense adverse. Sur une passe vers l’attaquant Amine Harit, celui-ci a été fauché dans la surface de réparation. L’arbitre siffle penalty, transformé avec succès par Faiçal Fajr à la 55ème minute du jeu. Deux minutes plus tard, Youssef Nsairi trouve les filets après une passe décisive de virevoltant Azzedine Onahi.

Au terme de cette deuxième journée, le Maroc est leader de cette poule (6 points) qui ne comprend que trois équipes, après la suspension du Zimbabwe par la Fédération internationale de football (FIFA). L’Afrique du Sud et le Liberia n’ont que 0 point dans le compteur.

Emma Theofelus, lauréate du Prix 2022 de l’Onu sur la population

La vice-ministre namibienne de l’Information est récompensée par le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA, sigle en anglais) pour ses actions en faveur de la santé sexuelle et reproductive.Emma Theofelus est le plus jeune lauréat du prix individuel de l’Organisation des nations unies (Onu) sur la population depuis sa création en 1983. La Namibienne, qui est aussi parlementaire, s’est distinguée dans son pays et en Afrique australe à travers la défense de l’autonomisation des femmes et de la santé sexuelle et reproductive des adolescentes.

« Née en 1996, elle est l’une des plus jeunes ministres d’Afrique. Sa vision prenant en compte les préoccupations des jeunes femmes, ainsi que son expérience en tant que défenseure de la santé reproductive et sexuelle, lui permettent de s’adresser directement aux jeunes namibiens », a écrit l’Onu sur son site.

Cette année, le prix institutionnel a été décerné au Conseil national de la population et de la planification familiale d’Indonésie. BKKBN, le récipiendaire, est une agence gouvernementale chargée de formuler des politiques nationales et des initiatives de planification familiale.

Éliminatoires Can 2023 : le Nigeria écrase São Tomé-et-Príncipe (0 – 10)

Les Super Eagles n’ont fait qu’une bouchée de leurs adversaires grâce notamment à un quadruplé de leur avant-centre Victor Oshimen.C’est une victoire nette et sans bavure. Ce lundi, pour le compte de la 2e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations de football 2023, le Nigeria a corrigé la modeste équipe de São Tomé-et-Príncipe. Score final : 0 – 10.

Dans ce match, disputé à Agadir, au Maroc, pour cause de non homologation d’un stade à São Tomé-et-Príncipe, les Super Eagles ont survolé les débats. En première période, Victor Osimhen a ouvert la marque sur une passe de Moses Simon (9′).

Vingt minutes plus tard, l’attaquant de Naples (Serie A italienne) a rendu la pareille à l’ailier du FC Nantes (Ligue 1 française) qui a doublé la mise. Un autre joueur offensif, Terem Moffi, a permis au Nigeria de rentrer aux vestiaires avec trois buts d’écart.

Dans le second acte, São Tomé-et-Príncipe a coulé en concédant sept buts. Ceux-ci portent la signature de Victor Osimhen (48′, 65′ et 84′), d’Oghenekaro Etobo (55′), de Terem Moffi (60′), d’Ademola Lookman (63′) et d’Emmanuel Dennis ayant converti un pénalty dans le temps additionnel.

Ce deuxième succès des Super Eagles, en autant de journées dans ces qualifications, les place en tête du groupe A qu’ils partagent également avec la Guinée Bissau et la Sierra Leone.

Foot : Sylvain Gbohouo suspendu pour dopage

Le gardien de l’équipe nationale de Côte d’Ivoire, testé positif à la trimétazidine, sera éloigné des terrains pendant 18 mois.La Fédération internationale de football association (Fifa) a rendu sa décision ce lundi après plusieurs mois de procédure. En novembre 2021, Sylvain Gbohouo a été contrôlé à la trimétazidine face au Cameroun lors d’un match des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022.

« En raison de la présence d’une substance interdite dans son échantillon, le joueur a violé l’article 6 du règlement antidopage de la Fifa et l’article 17 du Code disciplinaire de la Fifa », a expliqué l’instance faîtière dans un communiqué.

A la demande de son sélectionneur de l’époque Patrice Beaumelle, le portier de Wolkite City, en Ethiopie, avait pris ce médicament pour traiter des troubles de la vue. Mais la trimétazidine, utilisée aussi pour des maux du cœur, est classée dans la catégorie des stimulants par l’Agence mondiale antidopage (Ama).

D’ailleurs, une suspension provisoire a privé Sylvain Gbohouo d’une participation à la Coupe d’Afrique des nations 2021. Pourtant, le vainqueur de cette compétition en 2015, aujourd’hui âgé de 33 ans, devait être le titulaire dans les buts des Éléphants.

Mali : le mandat de la Minusma en discussion à l’Onu

Le Conseil de sécurité de l’Organisation des nations unies (Onu) examine, ce lundi 13 juin, la prolongation du séjour des Casques bleus dans ce pays sahélien confronté au jihadisme.Le mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) expire ce 30 juin. Il avait été allongé d’une année supplémentaire à la faveur de la résolution 2584 adopté à l’unanimité par les membres du Conseil de sécurité des Nations Unies.

Actuellement, la question du maintien ou non de la Minusma, mise en place le 25 avril 2013, pour appuyer le processus politique et effectuer des tâches sécuritaires au Mali, se pose avec acuité. Car la France n’est plus en odeur de sainteté dans ce pays dirigé par une junte. Ces derniers mois, les relations entre Bamako et Paris se sont dégradées. Le Conseil de sécurité des Nations Unies va se prononcer par vote le 29 juin prochain.

L’Africa CEO Forum 2022 s’ouvre sur fond de crise ukrainienne

Le « Davos africain », démarré ce lundi à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, est placé sous le sceau de la résilience du continent noir.« Souveraineté, croissance verte et transformation industrielle : les nouvelles routes de la prospérité africaine », c’est le thème de l’édition 2022 de l’Africa CEO Forum. Les 13 et 14 juin 2022, le rôle moteur que doit jouer le secteur privé dans le développement de l’Afrique à travers la production et la transformation locale des produits de première nécessité sera au cœur des débats.  

A la cérémonie d’ouverture, Alassane Ouattara, président du pays hôte de l’évènement majeur dans l’agenda économique de l’Afrique, a exprimé ses inquiétudes face à l’enlisement de la guerre entre la Russie et l’Ukraine.

« Nous sommes préoccupés par le ralentissement de la croissance mondiale et le problème de disponibilité de certains produits pour l’Afrique tels que le blé et les engrais, mais aussi par la poussée inflationniste alimentée par l’augmentation des prix du carburant », a déclaré le chef de l’Etat ivoirien.

Devant un parterre de personnalités du monde des affaires et de la politique, M. Ouattara a indiqué que l’inflation est passée 3 à 6,4 % au premier trimestre 2022 dans l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).

Cela, a-t-il regretté, a entraîné une baisse du pouvoir d’achat des populations ainsi que des problèmes dans l’utilisation de l’épargne et de l’emprunt des capitaux étrangers. Face à cette situation, les banques centrales, a souligné le président ivoirien, sont confrontées à un dilemme : vivre avec l’inflation élevée ou augmenter les taux directeurs pour maîtriser l’augmentation des prix. 

Pour l’instant, la seconde option est prise dans l’espace communautaire ouest-africain. Au Nigeria, la banque centrale a haussé ses taux de 150 points de base, 450 points de base pour celle du Ghana et 25 points de base pour la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao).

Comparativement, l’inflation est de l’ordre de 5 % dans l’Union Européenne (UE) et de 8,3 % en avril dernier aux Etats-Unis. Un niveau qui n’avait jamais été atteint depuis 40 ans au pays de l’oncle Sam. Alors que l’Afrique tourne peu à peu la page de la Covid-19, Alassane Ouattara entend capter des financements durant l’Africa CEO Forum pour son Plan National de Développement (PND) de la Côte d’Ivoire sur la période 2021-2025 évalué à 59.000 milliards F CFA dont les trois quarts sont attendus du secteur privé.

RCA : l’étude sur la modification du Code minier se poursuit

Une réunion sur la modification du Code minier centrafricain s’est déroulée le 09 juin 2022. Elle a regroupé le ministre des Mines et de la Géologie, des chefs de missions, et des diplomates.

Le Comité technique de réflexion sur la révision du Code minier s’est retrouvé pour une quatrième réunion de travail. Les échanges ont été conduits par le ministre des Mines et de la Géologie, Rufin Bénam Beltoungou. Les échanges visaient à présenter les modifications substantielles apportées au projet du Code minier centrafricain. Egalement les avancés sur la mise en œuvre du processus de Kimberley. Ceci après 13 ans d’expérimentation de la Loi N°009.005 du 29 avril 2009, portant Code minier de la République centrafricaine

Le comité a aussi discuté de la mise en place des institutions qui interviennent dans le cadre du processus d’exploitation et de la vente de diamant pour que certaines certifications soient faites, afin d’éviter la fraude.

Le ministre des Mines et de la Géologie, Ruphin Benam Beltoungou explique que :  « dans le cadre cette relecture, il y a la suppression du bonus de signature qui est un paiement prévu pour tous les demandeurs de titre minier dans la phase de recherche. Mais, il est plutôt prévu dans le cadre de la phase d’exploitation. Il y a également une autorisation d’exploitation artisanale pour permettre à l’Etat de contrôler l’activité. Nous avons réduit la fiscalité pour la mettre aux normes des autres pays dans la bonne pratique internationale».

Pour lui : «le processus de Kimberly, est un organe technique qui ne peut pas gérer les questions de groupes armés. Car, la sécurité d’un pays appartient à un Etat. Et donc, par le concours de la Minusca, avec les alliés du pays. Le gouvernement est à pied d’œuvre afin de rétablir la sécurité sur toute l’étendue du territoire. Le processus de Kimberley, dès lors qu’il constate qu’il y a des groupes armés dans un site minier, il suspend cette zone-là. On ne peut plus exporter de diamant venant de cette zone à l’international. Donc, le processus de Kimberley n’a pas de lien avec les groupes armés

RCA : le substitut du procureur Bassem Chawky a prêté serment de la Cour pénale spéciale

La cérémonie de prestation de serment s’est déroulée en présence du président de la république, Faustain Archange Touadéra, le 10 juin 2022, à la Cour de cassation de Bangui.

 

Le président du Conseil de la magistrature, Pr Faustin Archange Touadera, a présidé dans la salle de la Cour de cassation, l’audience solennelle de prestation de serment du substitut du procureur de la Cour pénale spéciale, le magistrat Bassem Chawky, de nationalité Egyptienne.

Cette traditionnelle prestation de serment avant toute prise de fonctions est prévue par les dispositions de la Loi organique de la Cour Pénale Spéciale.

« Selon l’article 25 de cette loi, avant leur entrée en fonction d’un juge international atteste à leur soumission à la règle déontologique professionnelle imposée aux juges nationaux en prêtant le serment prévu par la loi organique de la Cour de cassation de la République centrafricaine ».

Nanti de diplômes en droit et doté de plusieurs années d’expériences, Bassem Chawky a occupé de nombreux postes de responsabilité dans la sphère judiciaire égyptienne avant d’être nommé substitut international à la Cour pénale spéciale.

Rappelons que la Cour pénale spéciale a été créée par la Loi n°15.3 du 3 juin 2015. Elle a pour mission de réprimer « les actes de génocide, les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre commis sur le territoire de la république centrafricaine depuis le 1er janvier 2003 ».

La présence du Président Touadera à cette cérémonie témoigne de sa ferme volonté de soutenir les juridictions nationales et la Cour pénale spéciale qui est déjà dans la lutte contre l’impunité.