Guerre en Ukraine : pourquoi Dakar proteste contre Kiev

Le Sénégal a vite réagi après avoir vu dans les réseaux sociaux une publication de l’ambassade ukrainienne à Dakar appelant des personnes à venir s’engager militairement contre la Russie.Dans les relations internationales, le Sénégal tient à son principe de non alignement. Il n’est pas question pour les autorités de ce pays de prendre parti pour aucun des belligérants dans le conflit russo-ukrainien même si elles condamnent par principe l’invasion russe qui en est à son neuvième jour.

Cependant, l’ambassadeur ukrainien au Sénégal, Yurii Pyvovarov, a cru bon de lancer une campagne de recrutement de mercenaires depuis la capitale sénégalaise, cherchant des renforts pour venir en aide à ses compatriotes au front. Trente-six personnes auraient été enrôlées après un post publié par la page Facebook de cette ambassade qui couvre sept pays de l’Afrique de l’ouest. C’est une situation inconcevable pour Dakar, qui n’a pas caché son mécontentement et sa surprise.

Après avoir appris avec « étonnement », jeudi 3 mars, la publication « sur la page Facebook de l’ambassade de l’Ukraine à Dakar d’un appel aux citoyens étrangers à venir à l’aide » à ce pays, « à l’appui un formulaire d’inscription », le Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a « immédiatement » convoqué M. Pyvovarov « aux fins de vérification et d’authentification ». Ce dernier « a effectivement confirmé l’existence de l’appel et l’inscription de 36 candidats volontaires », selon le communiqué du ministère.

« Au regard de la gravité de tels faits, le ministère a officiellement notifié, au nom du gouvernement de la République du Sénégal, une note verbale de protestation condamnant fermement cette pratique qui constitue une violation flagrante de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, notamment en ce qui concerne l’obligation de respect des lois et règlements de l’État accréditaire », a-t-il signalé, avant d’inviter instamment l’ambassade « à retirer, immédiatement, l’appel sus-indiqué ».

Abstention du Sénégal à l’ONU

Dakar termine par préciser « que le recrutement de volontaires, mercenaires ou combattants étrangers sur le territoire sénégalais est illégal et passible des peines prévues par la loi ».

Au cours de cette semaine, l’Assemblée générale des Nations-Unies a adopté une résolution demandant à la Russie de cesser les combats et de retirer ses troupes de l’Ukraine. Si des pays, précisément cinq, se sont montrés hostiles à cette résolution, plusieurs autres, principalement des pays africains, ont tout simplement choisi de s’abstenir. C’est le cas du Sénégal. En Conseil des ministres, le président Macky Sall a expliqué cette position par l’adhésion du Sénégal au principe du non-alignement et du règlement pacifique des conflits.

Dans un entretien avec le site d’informations sénégalais Dakaractu, le diplomate ukrainien en poste à Dakar aurait bien aimé voir le Sénégal prendre ouvertement parti pour son pays, car pour lui, il y a un choix à faire entre le bien et le mal. Et dans le conflit qui oppose la Russie à son pays, Yurii Pyvovarov estime que c’est le Kremlin qui constitue l’axe du mal.

« Il y a un pays qui est attaqué d’une part et un autre qui tue des populations civiles », explique-t-il tout en espérant voir la position du Sénégal évoluer dans le sens de prendre fait et cause pour l’Ukraine.

Selon les derniers décomptes de l’ONU, plus de 1,2 million de personnes ont fui l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe qui a déjà fait des centaines de morts. Selon l’ONU, quatre millions de personnes pourraient vouloir quitter le pays pour échapper à la guerre.

Si des milliers d’Africains ont réussi à traverser la frontière ukrainienne, plusieurs autres sont pris au piège et cherchent par tous les moyens à fuir la guerre. Mais ils sont souvent victimes de « mauvais traitements », comme l’a récemment déploré l’Union africaine (UA).

Zimbabwe : les observateurs prêchent la paix avant les scrutins

Les observateurs électoraux locaux ont appelé à la tolérance à l’égard des opinions politiques divergentes, à un moment où le Zimbabwe se dirige vers des élections parlementaires partielles et locales marquées par la violence.Vingt-huit sièges de députés sont à pourvoir lors de ces élections partielles. Les élections partielles auront lieu le 26 mars 2022, tandis que des élections générales doivent à la fin de l’année 2023.

Le Réseau de soutien électoral du Zimbabwe (ZESN) a exhorté les partis politiques et les autres acteurs électoraux à favoriser la paix avant les élections partielles.

« Le réseau est profondément préoccupé par la récente vague de violence entre les partis et à l’intérieur des partis, qui entache la crédibilité des processus électoraux », a déclaré le ZESN, un organisme qui chapeaute des organisations locales impliquées dans les questions électorales.

Cette déclaration fait suite aux affrontements du week-end dernier entre les partisans de la ZANU PF, le parti au pouvoir, et ceux de la principale coalition d’opposition, la Citizens Coalition for Change, anciennement appelée « Movement for Democratic Change » (MDC) Alliance.

Plusieurs personnes ont été tuées au cours de ces escarmouches qui se sont produites lors de rassemblements de campagne dans le centre du Zimbabwe.

Selon le ZESN, ces affrontements violents risquent de nuire à la participation des femmes et des personnes handicapées à l’exercice d’inscription des électeurs en cours.

« Le ZESN appelle les partis politiques à adopter les points de vue divergents et à promouvoir la paix dans le pays, ainsi qu’à mettre en place des mécanismes qui favorisent la participation des femmes aux processus électoraux ».

A la Une, la protestation de Dakar contre le recrutement de mercenaires par Kiev

L’évolution des positions sur l’invasion de la Russie en Ukraine continue d’intéresser les médias africains consultés vendredi par APA, avec cette fois la sortie musclée des autorités sénégalaises pour s’insurger contre le recrutement de mercenaires à Dakar par l’ambassadeur ukrainien.

Au Sénégal, la ministre des Affaires étrangères « Aissata Tall Sall savonne l’ambassadeur ukrainien » après avoir lancé une campagne de « recrutement de mercenaires sur le sol sénégalais » pour venir en aide à son pays dans la guerre contre la Russie, informe L’AS.

Le Quotidien note que « Dakar désarme l’ambassadeur d’Ukraine » là où Vox Populi indique que « l’Ukraine recrute des mercenaires à Dakar » après avoir été « malmenée par la Russie ». Le diplomate ukrainien accrédité dans la capitale sénégalaise « confirme et parle de 36 volontaires déjà » engagés, selon le quotidien sénégalais qui note que ce dernier a été « rappelé à l’ordre » par Dakar.

L’invasion russe en Ukraine est à son neuvième jour et Mourya indique que « l’UA doit passer à l’action (…) face aux souffrances des Africains ». Le journal nigérien note que « l’Union africaine ne doit pas s’arrêter aux condamnations classiques sans effets concrets. L’organisation africaine doit même pouvoir mettre en place un dispositif qui prendra en charge tous les Africains qui veulent partir, au lieu de laisser chaque pays se débrouiller pour organiser la sortie de ses ressortissants. Car, il y a des pays qui ne se font pas entendre, simplement parce qu’ils n’ont pas les moyens d’assurer le départ de leurs ressortissants qui veulent partir de l’Ukraine ».

Le Monde Afrique note qu’en raison de cette guerre, « l’approvisionnement en blé inquiète » au Moyen-Orient et en Afrique. « Très dépendants de la Russie et de l’Ukraine, l’Algérie, l’Egypte, le Liban, la Syrie ou le Yémen craignent des pénuries de céréales après les arrêts de livraison et l’augmentation importante des prix », souligne le quotidien français.

Jeune Afrique se demande de son côté « pourquoi le Maroc n’a pas participé au vote de l’ONU sur l’Ukraine ». Le royaume fait partie des douze pays qui n’ont pas participé au vote de la résolution des Nations unies condamnant l’invasion de l’Ukraine par la Russie. « Dans la foulée, la diplomatie marocaine a publié un communiqué pour évoquer son absence, sans réellement fournir d’explication. Une décision +souveraine+ du Maroc, qui +ne saurait faire l’objet d’aucune interprétation par rapport à sa position de principe concernant la situation entre la Fédération de Russie et l’Ukraine+ », selon le quotidien français spécialisé sur le continent.

Au Mali, Maliweb note que l’offensive de l’Armée malienne a enregistré « 3 bases terroristes démantelés, en février, dans le centre du pays ». Les Forces Armées Maliennes renseignent qu’elles « continuent de consolider les acquis opérationnels face à des terroristes de plus en plus fébriles ». Cependant, les terroristes disposent des capacités de nuisance reposant désormais sur la pose des Engins Explosifs Improvisés (EEI), les tirs indirects et récemment des civils pris comme boucliers humains, souligne le site malien, citant un communiqué de l’armée nationale.

Par ailleurs, « la montée en puissance de l’armée (malienne) fait craindre une multiplication des bavures », souligne le quotidien français Le Monde Afrique. « Alors que l’opération française +Barkhane+ se retire, les soldats maliens, forts de l’appui militaire de la Russie, se montrent plus offensifs dans le centre et le sud du pays », constate le journal.

Maroc : Un crâne fossile de crocodile datant de 56 millions d’années présenté à Rabat

Un crâne fossile de crocodile datant de 56 millions d’années, extrait du Royaume de manière illicite et restitué par les autorités américaines en février 2022, a été présenté jeudi lors d’une cérémonie, en présence du ministre marocain de la Jeunesse, de la culture et de la communication, Mohamed Mehdi Bensaid et des représentants des ambassades étrangères au Maroc.

Cette cérémonie organisée, au parc zoologique de Rabat, a été également l’occasion de présenter des fossiles paléontologiques rapatriés au Maroc après avoir été extraits du pays de manière illicite.

Le crâne fossile du Crocodilus phosphaticus a été retrouvé par le Bureau fédéral des investigations des Etats-Unis d’Amérique dans une ferme appartenant à un archéologue amateur américain dans l’Etat d’Indiana en 2014, aux côtés de 7.000 autres artefacts. Cette restitution s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention de l’UNESCO de 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert de la propriété illicite des biens culturels.

Elle entre également dans le cadre de la coopération entre le Maroc et les Etats-Unis d’Amérique, notamment le Mémorandum d’entente pour la préservation du patrimoine culturel marocain, signé le 14 janvier 2021 à Rabat.

Aux côtés de ce fossile, d’autres artefacts ont été présentés, saisis sur le territoire français entre 2005 et 2006 et restitués au Maroc le 5 janvier 2021, grâce aux efforts du Royaume et de la France ainsi que la coopération des autorités compétentes des deux pays.

« Nous nous retrouvons aujourd’hui ici, au zoo de Rabat, à l’occasion de cette cérémonie pour rappeler à ceux qui font de l’Histoire des Peuples et des espèces un marché lucratif, que nous sommes attachés, auprès de nos partenaires, à ce que l’Histoire reste un bien commun de l’humanité, et qu’il nous revient, en tant que responsables, de veiller sur cet indispensable devoir de mémoire », a indiqué le ministre marocain dans une allocution prononcée à cette occasion.

Et d’ajouter que « ce fossile qui a traversé les siècles protégés dans la roche marocaine peut désormais y retourner et nous contera son Histoire, et nous livrera plusieurs de ses secrets ».

M. Bensaid a exprimé sa détermination à prévenir toutes « les atteintes faites à notre patrimoine, que ce soit à travers la spoliation des biens historiques, ou de l’Histoire elle-même par les uns ou les autres, à des fins politiques ou pécuniaires, il ne saurait être question de rester sans agir ».

Selon lui, la sécurité du patrimoine national et la lutte contre le trafic illicite des biens culturels marocains constituent un enjeu prioritaire de la politique culturelle « que nous menons et notre rencontre aujourd’hui en est un témoin clé ».

De son côté, la conseillère culturelle à l’Ambassade de France, Clélia Chevrier Kolačko, a relevé que cette opération reflète la volonté commune des autorités marocaines et françaises de lutter fermement contre le trafic illicite des biens culturels.

Pour sa part, la conseillère aux Affaires publiques à l’Ambassade US, Kathleen Eagen, a souligné l’engagement des Etats-Unis d’Amérique à appliquer le mémorandum d’entente signé entre les deux pays pour la préservation du patrimoine culturel marocain, se disant « heureuse de voir le crâne fossile du Crocodilus phosphaticus revenir à sa terre d’origine après avoir été présenté lors d’une cérémonie à l’Ambassade du Maroc à Washington ».

Elle a, en outre, estimé que l’engagement américain que dénote cette restitution renseigne sur la « coopération étroite entre nos deux gouvernements ».

La Bad conçoit une stratégie pour les infrastructures de santé

La Banque africaine de développement (Bad) entend mettre le paquet pour améliorer la santé sur le continent.Pour la première fois de son histoire, le Groupe de la Banque africaine de développement (Bad) consacre un programme au développement des infrastructures de santé.

Le Conseil d’administration de l’institution financière, réuni le 23 février dernier à Abidjan (Côte d’Ivoire), a approuvé une Stratégie pour des infrastructures sanitaires de qualité en Afrique pour la période 2022-2030.

Ce document, explique un communiqué de la Bad, a été élaboré en réponse à un appel lancé par les gouverneurs de la Banque pour permettre à l’institution d’ancrer son rôle dans la lutte contre les déficits d’infrastructures sanitaires en Afrique mis en évidence par la pandémie de Covid-19.

« La stratégie est axée sur trois catégories d’infrastructures de santé qui tiennent compte de l’avantage comparatif de la Bad, ce qui offre à celle-ci la flexibilité nécessaire pour répondre aux différents besoins des pays africains », détaille la source.

En outre, trois objectifs « transversaux » sont poursuivis. Il s’agit de l’amélioration de la connectivité à Internet et aux technologies de la communication afin de renforcer les systèmes d’information sur la santé et soutenir l’innovation, de la promotion de la collaboration régionale et l’harmonisation des politiques et des réglementations en matière de santé et d’un dialogue portant sur les politiques ainsi qu’une assistance technique.

« Nous devons donner espoir aux populations pauvres et vulnérables en faisant en sorte que chaque Africaine et chaque Africain, quel que soit son niveau de revenu, ait accès à des soins de santé de qualité, une assurance maladie et une protection sociale », a déclaré Dr Akinwumi A. Adesina, le président du Groupe de la Banque africaine de développement.

Selon l’institution financière, son plan a déjà reçu un appui massif au cours d’une série de consultations, notamment avec les ministres de la Santé des 54 États du continent, les partenaires de développement et les organisations de la société civile.

Éboulement meurtrier sur un site aurifère en Guinée

Au moins dix-huit personnes ont perdu la vie dans une mine artisanale de Gaoual à plus de 380 km au nord-ouest de la capitale, Conakry.La commune de Kounsitel continue de dénombrer ses morts 48 heures après qu’un glissement de terrain a surpris des orpailleurs dans une mine clandestine. Cette dernière avait été récemment fermée par les autorités, mais l’activité s’y poursuivait.

Selon le ministre porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, « des dispositions ont été prises
par les forces de défense et de sécurité dans les localités pour accélérer la recherche des personnes éventuelles qui seraient dans le trou ».

Les accidents meurtriers sur des sites aurifères sont fréquents en Guinée. En mai 2021, au moins 15 personnes avaient péri dans une mine d’or exploitée illégalement près de Siguiri, dans le nord-est du pays.

Sénégal : gratuité des médicaments anticancéreux

Le ministère de la Santé et de l’Action sociale met tous les acteurs face à leurs responsabilités pour « le respect scrupuleux de cette directive présidentielle ».Depuis le 1er octobre 2019, la chimiothérapie pour les cancers du sein et du col de l’utérus sous toutes ses formes est gratuite au Sénégal. Cette décision du président Macky Sall vise à « faciliter la prise en charge des patients conformément aux orientations d’équité dans la mise en œuvre de la politique de santé du pays », souligne un communiqué reçu ce jeudi à APA.

Pour soulager davantage les femmes qui souffrent de ces pathologies, « les médicaments anticancéreux sont (désormais) disponibles et accessibles gratuitement dans toutes les structures dispensant la chimiothérapie », précise le ministère de la Santé et de l’Action sociale.

Il s’agit de l’Hôpital Aristide Le Dantec, de l’Hôpital Principal, de l’Hôpital Fann, du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS), de l’Hôpital Général Idrissa Pouye, de l’Hôpital Dalal Jaam (Dakar), de l’Hôpital régional de Thiès (Ouest) et de l’Hôpital régional de Fatick (Centre).

Afrique : de nouveaux fonds dédiés aux startups

Microsoft vient d’annoncer un financement potentiel de 500 millions de dollars en partenariat avec des investisseurs en capital-risque pour soutenir les jeunes entreprises africaines.Les petits poucets africains bénéficient de plus en plus de la confiance des investisseurs. Dans un communiqué diffusé ce jeudi, la multinationale américaine Microsoft a fait savoir qu’elle apportera un demi milliards de dollars aux entrepreneurs du continent. Ce fonds permettra de soutenir 10 mille start-ups au cours des cinq prochaines années.

Le lancement de l’initiative est prévu en même temps que le Microsoft Startups Founders Hub. Ce dernier est un centre en libre-service qui fournit aux PME/PMI une très large palette de ressources comme l’accès à des formations spécifiques, ainsi que de nombreux outils tels que Microsoft Azure et GitHub, et de l’assistance.

Par ailleurs, Microsoft prévoit de signer de nouveaux partenariats avec des accélérateurs et des incubateurs pour fournir aux startups un accès aux marchés, des compétences techniques et des financements. La priorité sera donnée aux sociétés ayant une portée mondiale et des bases régionales solides.

Flux financiers illicites: l’Afrique perd 150 milliards $/an

Le Groupe de haut niveau de l’UA sur les flux financiers illicites a examiné les résultats obtenus en matière de recouvrement des avoirs volés aux Etats membres.L’argent illicite circule à flots en Afrique. Selon l’Union africaine (UA), les pays africains perdent jusqu’à 150 milliards de dollars par an en raison des flux financiers illicites, principalement à cause de l’évasion fiscale et de la mauvaise tarification du commerce et des services par les sociétés multinationales.

Pour remédier à ce problème, le sommet des dirigeants de l’UA de 2020 avait adopté une position africaine commune sur le recouvrement des avoirs (CAPAR, sigle anglais) afin d’aider les pays membres, au niveau continental, à récupérer leurs avoirs volés.

Les dirigeants avaient également chargé le Panel de haut niveau, présidé par l’ancien président sud-africain, Thabo Mbeki, de faciliter le recouvrement des avoirs.

La semaine dernière, le Panel a passé en revue les réalisations en matière de recouvrement des avoirs volés, en engageant les membres de son groupe de travail sur la mise en œuvre du CAPAR.

« Certains pays africains ont réussi à récupérer certains de leurs avoirs volés auprès de juridictions étrangères, notamment l’Ethiopie, le Nigeria et le Mali », a déclaré l’UA après la réunion d’examen, soulignant que d’autres sont à différents stades du processus de recouvrement.

La réunion du groupe d’experts a également examiné d’autres actions visant à aider les Etats membres de l’UA à récupérer leurs avoirs volés auprès de juridictions étrangères.

Il s’agit notamment de l’élaboration de cadres juridiques et techniques nationaux et continentaux pour négocier la restitution des avoirs africains.

Les avoirs concernent les produits de la corruption, l’évasion fiscale, les enrichissements illicites et les artefacts, consignés dans des juridictions étrangères.

Namibie : un accord d’exploration pétrolière avec le Qatar

La compagnie pétrolière nationale de Namibie a convenu de travailler avec QatarEnergy dans l’exploration et la production de pétrole.L’accord définit le cadre de coopération entre NAMCOR et QatarEnergy afin de soutenir et de développer un secteur pétrolier et gazier en amont durable en Namibie. Le document offre aussi des possibilités de formation et de développement des employés de la société namibienne dans les compétences industrielles.

Les deux entreprises ont également convenu de travailler ensemble sur des opportunités d’investissement d’intérêt mutuel dans les secteurs pétrolier et gazier.

L’accord a été signé, ce jeudi 03 mars à Doha, au Qatar, par Immanuel Mulunga, Directeur général de NAMCOR, et Khalid Mohammed Al Hitmi, vice-président exécutif de QatarEnergy chargé du développement et de l’exploration du sous-sol.

Le ministre namibien des Mines et de l’Energie, Tom Alweendo, a assisté à la cérémonie de signature, en compagnie de son homologue qatari Saad Sherida Al Kaabi, qui est également président et directeur général de QatarEnergy.