La santé doit être « au cœur » du partenariat Afrique-Europe (Macky Sall)

Pour le chef de l’Etat sénégalais et président en exercice de l’Union Africaine (UA), « sans sécurité sanitaire, la relance économique est impossible ».La relance économique tant espérée par les dirigeants a des préalables. Et la plus importante, selon le président Macky Sall, est la sécurité sanitaire. S’exprimant dans une tribune publiée, ce jeudi, premier jour du sixième Sommet Union Européenne (UE)-Union Africaine (UA), qui se tient à Bruxelles (Belgique), il a fait savoir que la santé est l’un secteur crucial que doit prendre en compte le partenariat entre les deux continents.

« Sans sécurité sanitaire, la relance économique est impossible. La crise du Covid-19 le prouve, de même qu’elle a prouvé l’interdépendance entre nos deux continents », a soutenu Macky Sall, rappelant que la santé ne faisait pas partie, en 2017, des quatre domaines stratégiques considérés comme prioritaires à l’occasion du cinquième sommet entre l’UE et l’UA.

Le président en exercice de l’UA relève qu’entre-temps, la pandémie de Covid-19 « a dévasté le monde, nous rappelant une vérité que nous avions tendance à oublier : notre santé, clé de notre bien-être, est aussi le fondement de notre agenda de développement commun ». Il a ainsi invité les uns et les autres à ne pas reproduire « les mêmes erreurs ».

Par ailleurs, le président Macky Sall a rappelé que « de nombreux pays d’Afrique ont vu leur marge budgétaire se réduire et leurs efforts en matière de santé mis à mal ». Cela a durement affecté les programmes de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, trois épidémies qui freinent considérablement le développement de l’Afrique, a-t-il ajouté.

Partant de constat, Macky Sall a souligné la nécessité pour le partenariat UE-UA de reconnaître l’urgence de renforcer les systèmes de santé des pays africains et d’en faire un domaine d’investissement prioritaire. A l’en croire, cela permettra de concrétiser la relance et prémunir les économies des conséquences d’une future pandémie.

Pour le chef de l’Etat sénégalais, « ce sommet sera aussi celui qui changera, pour de bon, le paradigme de la coopération entre l’UE et l’Afrique, que nous souhaitons voir fondée sur une relation de partenariat entre pairs, sur la base d’objectifs partagés. » Selon lui, « la santé en est un ».

Macky Sall a appelé « l’Union européenne, ses Etats membres et la communauté internationale à renforcer sa collaboration avec le Fonds mondial et l’ensemble des organisations multilatérales de santé afin que nous puissions, ensemble, continuer à sauver des vies et préserver nos perspectives communes de développement équitable et durable ».

RCA : huit mercenaires russes tués dans un accident de la circulation

L’accident a eu lieu mercredi 16 février 2022, sur la route reliant Dongbaïkè  à Abba, dans la localité de la Nana-Mambéré.

 

Au moins 8 mercenaires russes sont morts dans un accident de la route survenu mercredi 16 février sur la route reliant la ville de Baboua à celle de « Abba », dans la préfecture de la Nana-Mambéré, au Nord-ouest de la République centrafricaine, a-t-on appris des sources sécuritaires locales.

Selon les mêmes sources, c’est le chauffeur qui aurait perdu le contrôle de son véhicule qui est allé s’écraser complètement dans un ravin au bord de la route, et 8 paramilitaires russes ont perdu la vie.

L’accident a eu lieu sur la route reliant Dongbaïkè  à Abba, dans la localité de la Nana-Mambéré.

Selon certains témoins, le véhicule des Russes avait quitté la ville de Baboua vers 12  heures pour aller à Abba. Mais en arrivant au croisement de Dongbaïkè, situé à 5 kilomètres de Baboua, le véhicule a quitté la route goudronnée reliant Baboua à Béloko pour  emprunter celle en latérite menant jusqu’à Abba. Mais en parcourant seulement 7 kilomètres sur la route de montagne communément appelée Dan-Ngaï, le conducteur a voulu dépasser une moto roulant au même sens, perd le contrôle de son engin et fait une chute de plusieurs mètres dans un ravin, provoquant ainsi la mort de tous les agents à bord ainsi que le conducteur qui est aussi un russe.

Les 8 corps sont restés sur le lieu de l’accident durant plusieurs heures avant qu’un autre véhicule des Russes, venu depuis  la ville de Bouar vienne les ramasser. Même les passants, qui ont vu la carcasse du véhicule et les 8 corps en contrebas   de la route, n’ont pu rien faire.

Sénégal : une campagne plaide pour l’accès des femmes au foncier

Il est nécessaire de renforcer la volonté politique pour combler l’écart entre le droit foncier des femmes et la réalité sur le terrain, selon des organisations de la Société civile sénégalaise.Un plaidoyer coordonné dans le cadre d’une stratégie unificatrice est la pièce manquante dans le combat pour l’équité et l’égalité en matière d’accès au foncier au Sénégal. Pour inverser la tendance, l’Alliance nationale des femmes et foncier (ANFF) a initié une campagne visant à faciliter l’accès des femmes à la terre.

Dénommée « Stand for Her Land (S4HL) » et déroulée également en Ethiopie et en Ouganda, la campagne se veut « une solution à un modèle cohérent qui entrave la réalisation du droit foncier des femmes ».

« La campagne S4HL travaille par le biais d’un plaidoyer collectif, développé localement et dirigé localement, soutenu par le partage des capacités entre les acteurs aux niveaux mondial, national et local, pour s’assurer que la gouvernance, les réformes et les processus fonciers incluent, bénéficient aux femmes et son dirigés équipement par les femmes », expliquent ses initiateurs dans un document parvenu à APA.

« La Campagne Stand for Her Land (S4HL) permettra de réduire le gap entre le cadre normatif et les actions sur le terrain », a dit Amadou Kanouté, Directeur exécutif de l’Institut panafricain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement (Cicodev) qui coordonne la campagne au Sénégal.

Pour Yaram Fall, présidente du Collège des femmes du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR), « la campagne devra prioriser davantage les besoins des femmes rurales car beaucoup de barrières (culturelles…) entravent leur progression ».

De son côté, Berth Robert, Directrice du Centre pour le droit foncier des femmes qui appuie la campagne S4HL, l’initiative permettra d’attirer « l’attention de tout le monde sur la nécessité de comprendre que le respect des droits des femmes est essentiel pour le développement ».

Présidant officiellement le lancement de la campagne, ce vendredi 17 février à Dakar, Ndèye Safiétou Diop, responsable genre du ministre de l’Elevage et des Productions animales a promis l’accompagnement de l’Etat.

« Je vous assure de la main tendue de l’État du Sénégal pour ce plaidoyer afin que les femmes accèdent à la terre de manière concrète. La cause de la campagne Stand for Her Land est noble et sachez que ce que vous faites, vous le faites aussi pour l’État du Sénégal », a affirmé Mme Diop.

Droits de l’homme : un expert de l’ONU attendu au Soudan

La répression des manifestants se poursuit au Soudan depuis la prise du pouvoir par les militaires en octobre 2021.L’Organisation des Nations unies (ONU) veut évaluer la situation des droits de l’homme au Soudan. Pour ce faire, son expert en charge des droits de l’homme, Adama Dieng, commencera ce dimanche sa première visite officielle dans le pays, un mois après que la première visite a été reportée à la demande des autorités soudanaises.

Au cours de sa visite, qui se déroulera du 20 au 24 février 2022, M. Dieng rencontrera de hauts responsables du gouvernement soudanais, des représentants d’organisations de la société civile, des défenseurs des droits de l’homme, des responsables d’entités des Nations unies et des diplomates.

Le Sénégalais Adama Dieng a été désigné expert des Nations unies sur les droits de l’homme au Soudan par la Haute-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme en novembre 2021, conformément à la résolution S-32/1 du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, afin de surveiller la situation des droits de l’homme au Soudan depuis le coup d’État militaire du 25 octobre 2021.

La Banque de l’UE soutient le secteur privé africain

L’institution financière va débloquer 62 millions d’euros pour accompagner les entreprises privées touchées par la crise sanitaire de la Covid-19.L’investissement dans le secteur privé en Afrique, comme partout ailleurs dans le monde, est indispensable pour remédier aux conséquences de la crise sanitaire et enclencher une croissance durable. Les fonds de la Banque européenne d’investissement (BEI) promis en marge du Sommet Union européenne-Union africaine (17-18 février à Bruxelles) permettront de financer six initiatives d’investissement à fort impact en faveur du secteur privé.

Il s’agit entre autres de l’accélération de l’investissement dans les jeunes pousses du secteur technologique d’Afrique, la garantie de l’accès au financement des populations éloignées et fragiles et le soutien au financement du secteur privé avec les principales banques africaines locales.

RCA-assassinat du général Zakaria Damane : des démissions enregistrées au sein du FPRC

L’assassinat du général Zakaria Damane dévoile le vrai visage du régime de Touadera. Les groupes armés se réorganisent. Les ex-combattants désarmés réfléchissent sur leur avenir. Selon ces ex-combattants du FPRC, il est temps de voir la politique machiavélique et génocidaire du Président Touadera en face.

Monsieur le président du FPRC

Objet : Lettre de démission

En dépit de la signature de l’APPR-RCA suivi automatiquement du crime organisé contre la  population de la Région du Nord-est par les alliés du président Touadera d’une part et l’avènement  de la CPC d’autre part, le FPRC a été profondément divisé en deux factions. Une faction Nouredine Adam qui a quitté l’APPR-RCA pour se rallier à la CPC et la faction de Osta Ali restée fidèle et  redevenue finalement esclave de l’APPR-RCA et j’ai été mouillé dans la même calebasse avec Osta  Ali.

Dans le souci de voir la paix, la justice et la démocratie briller dans notre pays, nous avons refusé  d’intégrer la CPC. Nous avons accepté et honoré notre engagement aux processus que je vais citer  parmi tant d’autres :

– Libre organisation des élections transparentes dans toute son intégralité en 2021 à Bria,  Birao et Ndélé ;

– Adhésion au processus du DDR puis désarmement et démobilisation de nos éléments etc.

Mais en contrepartie nous continuons de subir le même traitement que les membres de la CPC de  la part du Gouvernement. Enlèvements, tortures, exécutions sommaires et extra-judiciaires,  profanations des corps, décapitations, confiscations des cadavres.

Bavures, utilisations d’engins  explosifs, trafics d’organes humains, destructions des boutiques et des lieux de culte. Nos femmes,  nos sœurs, nos mamans se font violer en notre présence devant leurs enfants, une humiliation  démesurée que nous n’avions jamais observée.

Au lieu de donner des indications claires dans  l’application normal de l’accord de Khartoum, Touadera préfère manipuler à sa guise notre propre  représentant au sein du Gouvernement dans le but de rester éternellement au pouvoir.

Comment  expliquer que les personnes proposées dans le gouvernement par Nouredine Adam et Ali Darassa sont  encore ministres alors que leurs patrons ont déjà rallié la CPC ? c’est terminé. Nous avons trop  longtemps obéi aux mensonges et escroqueries politiques de Touadera qui a roulé le peuple  Centrafricain dans la farine on dirait que celui-ci n’a pas de cerveau pour réfléchir et comprendre.

En bref, ayant surestimée la force de ses dieux Wagner, Touadera a parcouru le tableau de toutes  sortes de crimes que l’humanité n’a pas connue encore jusqu’à inventer sa propre MODELISATION de crimes contre le peuple centrafricain sans être inquiété. A-t-il appris les Mathématiques dans  le but de trouver une formule susceptible d’exterminer le peuple Centrafricain sur son sol ?

Pourquoi le sang des Centrafricains versés chaque jour et la soumission que notre pays subit ne le  touche pas au cœur ? Est-il un extra-terrestre ou bien a-t- il un sang différent de celui de ces  femmes, de ces enfants Centrafricains ?

Dans la tactique machiavélique d’obtenir notre colère et  profité de la force de ses mercenaires russes Touadera a planifié et assassiné DAMANE Zakaria  malgré qu’il n’ait pas armé ou est le respect de Droit International Humanitaire ? quel est le rôle de la justice ? Tout ceci dans le seul but d’éradiquer tous les accords par la violence. Nous avons  vu ce piège et ils ont également obtenu notre colère aujourd’hui. C’est ce que cherche Touadera justement. Mais on verra qui sera le 1er à avaler les conséquences de son piège.

Fort de ce qui précède, nous les combattants du FPRC sommes retrouvés à la croisée des chemins entre le Wagner et la CPC, par conséquent je viens par la présente annoncer non seulement ma  DÉMISSION au poste du Coordonnateur politique Secteur Est du FPRC mais également notre retrait total et sans équivoque dudit mouvement.

En attendant la justice nous sommes prêts pour témoigner des crimes organisés contre la  population de Birao ayant conduit à l’arrestation comme bouc émissaire de certains de nos frères responsables des familles alors que les coupables roulent librement dans les voitures climatisées à Bangui.

Je vous informe donc dans le même temps de mon ralliement sans faille au PRNC sous  l’autorité de son président fondateur M. Gregaza Nourd le seul à même capable de défendre les intérêts de la Centrafrique et de son peuple en intégralité.

Fait à Bria, le 16 / 02 / 2022

Pour le Coordonnateur FPRC Sortant

Tourkach

Le retrait de Barkhane et de Takuba du Mali à la Une en Afrique

L’officialisation du retrait des forces françaises et européennes du territoire malien est le sujet le plus traité dans les médias africains consultés jeudi par APA.« Lutte contre le terrorisme: la France et ses alliés annoncent leur +retrait coordonné+ du Mali », titre Wakatsera. Le quotidien burkinabè souligne que « la France, ses alliés européens et le Canada ont confirmé, dans une déclaration conjointe, le retrait de Barkhane et la force Takuba du Mali, à la suite de la dégradation des relations des autorités de ce pays avec la France ».

Malijet affirme aussi que « la France et ses partenaires européens se retirent militairement du Mali ». Cette décision fait suite à « la dégradation des relations avec la junte à Bamako ». « Les conditions politiques, opérationnelles et juridiques ne sont plus réunies » et les pays ont décidé « le retrait coordonné » du Mali, tout en assurant de leur « volonté de rester engagés dans la région » du Sahel en proie à la contagion djihadiste, ajoute le site malien, citant une déclaration conjointe.

Le Monde Afrique revient sur l’« histoire d’une rupture » entre la France et le Mali à travers la force Barkhane. « C’est une fin sans gloire pour une intervention armée entamée de manière euphorique et qui s’achève, neuf ans plus tard, sur fond de crise entre le Mali et la France, deux pays qui se crurent, le temps des premières victoires, liés par une amitié indéfectible et se retrouvent aujourd’hui dos à dos », souligne le site français.

Le Sénégalais Macky Sall, qui a assisté à la prise de ces décisions à Paris en tant que président en exercice de l’Union Africaine (UA), a noté qu’il « faut désormais centrer la coopération sur l’action et le résultat », parlant des relations Union Européenne et Union Africaine dans Le Soleil.

Sur un autre sujet, L’Observateur se demande si le président sénégalais est « pêcheur ou pécheur politique » suite au récent « débauchage » de l’opposant Bamba Fall dans la coalition présidentielle. Le journal sénégalais rappelle « les mauvaises expériences avec Idrissa Seck, Banda Diop, Moussa Sy ».

Walf Quotidien souligne de son côté que ces débauchages s’expliquent pour Macky Sall par la volonté de mettre « le cap sur les Législatives » prévues en juillet prochain.

Cancer : plus de 1.000 femmes attendues à un dépistage à Abidjan

La Jeune chambre internationale (JCI, Abidjan Ivoire) annonce l’organisation du 11 au 12 mars 2022, d’un dépistage gratuit du cancer du sein et du col de l’utérus, visant plus de 1 000 femmes à l’hôpital général et au médico scolaire de Treichville.« Plus de 1 000 femmes sont attendues du 11 au 12 mars 2022 dans la commune de Treichville à 08 heures précisément à l’hôpital général et au médico scolaire pour un dépistage gratuit », indique une note de l’organisation.

La JCI Abidjan Ivoire qui organise cette séance de dépistage en collaboration avec l’ONG Hope Life, annonce cette grande campagne de sensibilisation et de dépistage gratuit pour faire barrière à ces maux.

Tueurs silencieux, les cancers du sein et du col de l’utérus sont une véritable hécatombe humaine au sein des communautés, poursuit la note, qui mentionne que « le cancer tue et l’ignorance en est un facteur prépondérant ».

Selon l’OMS, dans la région africaine, la charge du cancer devrait passer à plus de 1 million de cas de 2018 à plus de 2 millions en 2040 si rien n’est fait. La Côte d’Ivoire envisage, d’ici à 2025, d’investir 20 milliards Fcfa pour rendre accessible le traitement aux patients souffrant de cancer.

Candidature en 2025 : « Je ne suis pas à la recherche d’un job à 80 ans » (Ouattara)

Le président Alassane Ouattara s’est exprimé sur une probable candidature à la présidentielle ivoirienne en 2025 écartant la possibilité de briguer un nouveau mandat.Dans une interview sur France 24, Alassane Ouattara a écarté une candidature en 2025 donnant la priorité à la jeune génération qui doit à ses yeux prendre le relais en Côte d’Ivoire. « Je ne suis pas à la recherche d’un job à 80 ans. Je souhaite que les Ivoiriens choisissent en 2025 quelqu’un de plus jeune que moi et mes prédécesseurs ».

Répondant à la position de Laurent Gbagbo de s’opposer au projet de loi qui instaure une limitation de l’âge des candidats à la prochaine présidentielle, Alassane Ouattara est formel « Laurent Gbagbo, ce n’est pas la République ».

Le Président ivoirien élu en 2011 et réélu en 2015 et 2020, a précisé toutefois qu’il a des « relations fraternelles » avec ses aîné Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo citant comme exemple leurs échanges récurrents sur les questions de la Réconciliation Nationale.

« L’anti-terrorisme au Sahel ne saurait être la seule affaire des pays africains » (Macky Sall)

Le combat contre les groupes jihadistes au Sahel ne saurait être la seule affaire des pays africains », a estimé à Paris le président sénégalais Macky Sall, réagissant à l’annonce du retrait du Mali des forces françaises et européennes.« Nous comprenons cette décision » a déclaré Macky Sall  ce jeudi matin dans une conférence de presse commune avec le président Emmanuel Macron, Nana Akufo-Addo, president en exercise delà Cedeao et Charles Michel, président du Conseil européen. 

Le president sénégalais qui assure la présidence tournante de l’Union africaine, a soutenu que « la lutte contre le terrorisme au Sahel ne saurait être la seule affaire des pays africains ».

Macky Sall s’est réjoui par ailleurs de la décision de la France de l’Union européenne d’accompagner les pays du Sahel et du Golfe de Guinée en proie au jihadisme. « Nous sommes heureux que l’engagement ait été renouvelé de rester dans la région et de réarticuler le dispositif », a-t-il dit en ce sens.

Emmanuel Macron a soutenu ce jeudi à Paris lors d’une conférence de presse commune avec l’UE, la Cedeao et l’UA que les forces militaires françaises Barkhane et européennes Takuba vont quitter définitivement le territoire malien lors d’un « retrait coordonné ».

Une décision qui vient entériner les mesures arrêtées mercredi soir lors d’un dîner de travail à l’Élysée réunissant plusieurs dirigeants européens et des pays du G5 Sahel, de la Cedeao et l’UA.