Côte d’Ivoire: le coût des accidents de la route estimés à 3% du PIB

Le coût économique des accidents de la circulation en Côte d’Ivoire est estimé à 3% du Produit intérieur brut (PIB) sur les cinq dernières années, selon le ministre ivoirien des Transports, Amadou Koné.

« Au cours des 5 dernières années, on a pu dénombrer en moyenne par an, plus de 12 000 accidents corporels, 1200 tués et plus de 21 000 blessés pour un coût économique estimé à 3% du PIB », a indiqué M. Amadou Koné, à l’ouverture d’un atelier sur la sécurité routière.

Cet atelier impliquant les acteurs du secteur des transports, intervient à la veille d’une grande campagne de sensibilisation sur la sécurité routière, qui devrait être lancée officiellement mardi par le Premier ministre ivoirien Patrick Achi.

Sur la période allant de 2013 à 2019, l’on observe un accroissement de 21% pour les accidents ; 37% pour les blessés et 79% pour les tués, a fait observer M. Amadou Koné, mentionnant que les piétons et les usagers des motos et tricycles représentent 60% des tués contre 40% pour les passagers des autres véhicules.

Concernant les causes, il a relevé faut que trois types de véhicules totalisent 72 % des décès. Les 2 et 3 roues sont responsables de 25% des tués, les véhicules particuliers 24% des tués, les minicars et autocars 23% des tués.

L’analyse des causes des accidents récents fait ressortir les zones les plus accidentogènes. Elles concernent quatre principaux tronçons, notamment les axes Abidjan-Ouangolodougou, Abidjan–Abengourou, Abidjan–Bonoua–Noé, Daloa-Bouaflé-Yamoussoukro.

Pour apporter une solution globale à toutes ces problématiques, le gouvernement ivoirien a mis en place un Plan stratégique élaboré pour 2021-2025, avec comme axes prioritaires l’amélioration du cadre institutionnel de gestion et de coordination de la sécurité routière.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’on enregistre chaque année dans le monde près 1,3 million de morts dans les accidents de la circulation routière et plus de 50 millions de blessés ou invalides en sus des pertes économiques.

La région africaine, avec seulement 2% du parc automobile mondial, enregistre un taux de décès de 26,6 pour 100 000 habitants alors que la moyenne mondiale se situe autour de 17,4%.

La Côte d’Ivoire, toujours selon l’OMS, enregistre chaque année un taux de 24 décès pour 100 000 habitants. Même si ce chiffre est en dessous de la moyenne africaine, la situation de la sécurité routière y demeure préoccupante.

Côte d’Ivoire: une réforme du BTS pour identifier les filières porteuses d’emploi

Une réforme du Brevet de technicien supérieur (BTS) est annoncée en Côte d’Ivoire pour identifier les filières porteuses d’emploi au niveau de ce diplôme.

L’information a été donnée, lundi, à Abidjan par le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara à la faveur du lancement des épreuves écrites de la session 2021 du BTS.

Selon le ministre Adama Diawara, cette réforme du BTS sera possible grâce à un financement de la Banque mondiale.

Cette réforme, a-t-il expliqué, «consistera à regarder le bassin de l’emploi pour savoir quelles sont les filières porteuses d’emploi au niveau du BTS ».  « Les filières qui ne sont pas porteuses d’emploi seront supprimées », a annoncé professeur Diawara.

« Nous sommes dans un processus d’adéquation formation-emploi pour faire en sorte que les diplômés puissent s’insérer facilement au niveau du marché de l’emploi », a poursuivi Adama Diawara, concluant que « dans ce cas, dans les filières porteuses d’emploi, nous allons revoir les curricula de commun accord avec le secteur privé ».

Quelque 56 750 candidats inscrits pour la session 2021 du Brevet de technicien supérieur (BTS) en Côte d’Ivoire ont débuté, lundi, les épreuves écrites de cet examen de l’enseignement supérieur dans 125 centres de composition à Abidjan et à l’intérieur du pays.

Selon les statistiques, cette session 2021 du BTS compte 41 239 candidats pour les dix filières tertiaires, soit 73% et 15 511 candidats pour les vingt-trois filières industrielles, soit 27%.

Ces épreuves écrites du BTS 2021 qui se déroulent dans 95 centres à Abidjan  contre 30 à l’intérieur du pays s’achèveront le jeudi 12 août prochain. Elles feront place aux épreuves pratiques prévues du lundi 16 au samedi 21 août prochain. Les premiers résultats d’admissibilité sont attendus le 23 septembre prochain.

En 2020, quelque 51 650 candidats inscrits ont pris part aux épreuves de cet examen qui a  enregistré un taux de réussite de 52,30% contre 58,69% en 2019, soit une régression de 6,39%.

Promotion aux Etats-Unis du potentiel du secteur aéronautique marocain auprès d’investisseurs américains

Le ministre marocain de l’Industrie, du Commerce et de l’Economie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy, a entamé ce lundi une visite de travail aux Etats-Unis visant à promouvoir le potentiel du secteur aéronautique marocain auprès d’investisseurs américains, rapporte un communiqué du ministère, parvenu à APA.Selon le communiqué, cette visite a pour objectif de faire connaitre les atouts de la plateforme industrielle nationale et, plus particulièrement, l’écosystème Boeing auprès des fournisseurs de l’avionneur américain dans la perspective de renforcer la supply-chain locale par l’implantation de nouveaux projets d’investissement.

Au programme de sa visite de travail, le ministre s’entretiendra avec le vice- Président exécutif de la Société Boeing et Président Directeur Général de la filiale Boeing Commercial Airplanes (BCA), M. Stanley A. Deal, sur les avancées de l’écosystème et les perspectives de sa propulsion.

Accompagné de représentants du Groupement des Industries Marocaines Aéronautiques et Spatiales (GIMAS) et de l’Agence Marocaine de Développement des Investissements et des Exportations (AMDIE), le ministre marocain tiendra, également, durant ce roadshow, une série de rencontres B2B avec des responsables de haut niveau représentant notamment des fournisseurs de Boeing dans les deux pôles aéronautiques américains de Seattle et Wichita, précise la même source.

Maroc : Mardi, 1er jour de la nouvelle année de l’Hégire 1443

La nouvelle année de l’Hégire 1443 au Maroc correspondra au mardi 10 août 2021, a annoncé, lundi soir, le ministère des Habous et des Affaires islamiques.Dans un communiqué, le ministère a confirmé l’observation du croissant lunaire du mois de Moharram au coucher du soleil du lundi 29 Dou El Hijja 1442 (correspondant au 09 août 2021).

De ce fait, le 1er Moharram de la nouvelle année de l’Hégire 1443 correspondra au mardi 10 août 2020, selon la même source.

L’année de l’Hégire est le système de numérotation des années utilisé dans le calendrier musulman. Dans ce système, l’année compte 354 ou 355 jours, et compte donc environ onze jours de moins qu’une année solaire.

Le premier jour de l’an 1 de l’Hégire correspond au 16 juillet 622, noté « 1er mouharram » tandis que l’Hégire aurait eu lieu, selon les traditionnistes musulmans, quelque deux mois plus tard, le 8 de rabï al Awal (22 septembre 622).

Gbagbo décide de créer « un nouvel instrument de lutte » politique

L’ex-président Laurent Gbagbo et des membres de son parti, le Front populaire ivoirien (FPI, opposition), ont décidé lundi de créer « un nouvel instrument de lutte » politique, au palais de la culture de Treichville.

M. Gbagbo avait à ses côtés des membres du FPI dont Simone Ehivet. Ils ont débattu de l’avenir de la formation politique, créée il y a des décennies, lors d’un Comité central extraordinaire au palais de la culture à Treichville, dans le Sud d’Abidjan.

Dans un communiqué final, le Comité central a annoncé « la création d’un nouvel instrument de lutte » politique et « la mise en place d’un comité de préparation du Congrès Constitutif ».

Interrogé en marge de la réunion du Comité central, Baudelaire Madou, secrétaire national chargé de la mobilisation des structures du FPI, dit que M. Gbagbo « en tant qu’ un visionnaire, a proposé de créer un nouvel instrument de combat ».

« Je pense que ça vient à point nommé parce que je pense que notre ancien camarade Affi Nguessan s’agrippe sur le Front populaire ivoirien pour nous créer tous les problèmes, or nous avons pour ambition de conquérir le pouvoir », a-t-il ajouté.

Le Comité Central exhorte les militants et sympathisants du parti et de M. Gbagbo « à s’inspirer de ce dépassement afin d’œuvrer à l’édification, dans la paix, d’une Côte d’Ivoire stable et prospère ».

Cette réunion du Comité central intervient suite à une convocation du secrétariat général, le Comité Central du Front Populaire Ivoirien (FPI), notamment en sa deuxième session extraordinaire de l’année 2021.

Le FPI connaît une dissension avec une frange dirigée par l’ancien Premier ministre Pascal Affi Nguessan en tant que président statutaire et une autre conduite par Assoa Adou qui considère M. Gbagbo comme le président du parti.

M. Affi a produit un communiqué à la suite de la convocation de ce Comité central pour insinuer qu’il est le président du FPI et que sa frange, seule, avait le droit de permettre une session du Comité central.

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo est le père du Front populaire ivoirien qu’il a créé avec des camarades de lutte politique. Son retrait de ce parti vise à isoler M. Affi, soulignent plusieurs observateurs.

RCA : l’ONU se dit «alarmée» par la situation des droits de l’Homme

Depuis décembre 2020, le pays est en proie à l’action de groupes armés coalisés qui ont tentés d’empêcher la dernière élection présidentielle.

 

Dans un rapport publié cette semaine, l’organisation internationale estime que « toutes les parties au conflit continuent de commettre des atrocités, alors que la situation sécuritaire se détériore, en particulier dans les provinces ».

526 cas de violations et d’abus des droits de l’homme et du droit international, pour au moins 1.221 victimes, dont des civils. Voilà le bilan tiré par l’ONU sur une période allant de juillet 2020 à juin 2021.

Exécutions sommaires et extrajudiciaires, actes de torture, arrestations et détentions arbitraires, ou encore violences sexuelles, ces infractions au droit international ont été commises, selon les auteurs du rapport, par toutes les parties du conflit, groupes armés comme forces de soutien au gouvernement central.

Selon la Minusca qui a participé à la rédaction de ce rapport, un peu plus de la moitié de ces exactions portent la marque de la CPC, la coalition rebelle, notamment pendant la période électorale.

Pour autant l’ONU pointe aussi du doigt, les Faca, les Forces armées centrafricaines et leurs alliés russes. Les instructeurs envoyés par Moscou auraient ainsi participé à des opérations de terrains en arrêtant des suspects et en commettant des traitements inhumains et des actes de torture sur certains d’entre eux.

Enfin, le rapport évoque aussi les groupes de sécurité privée affiliés à la Russie ; ceux ci auraient, de concert avec les FACA, participé aux graves violations du droit international en Centrafrique. En mars dernier, le Groupe de travail des Nations unies sur les mercenaires alertait sur une longue série de violations graves des droits de l’homme qui leur sont attribuées. Des informations « non vérifiées », a ensuite dénoncé Moscou

RCA/Rwanda : 4 nouveaux accords signés

Ces accords concernent les domaines de la défense, de l’exploitation minière, du transport et de l’économie.

 

La République Centrafricaine et le Rwanda ont signé quatre accords de coopération, à l’occasion de la visite d’État du président Faustin-Archange Touadera au Rwanda du 5 au 8 août courant, a annoncé, dans un communiqué, la présidence centrafricaine, lundi.

« Il s’agit d’un accord d’exploration en vue de l’exploitation minière ; d’un protocole sur le développement du transport ; d’un protocole d’entente relatif à l’appui à la mise en œuvre de la stratégie nationale de la réforme du secteur de sécurité dans le domaine de la défense en République et d’un protocole d’entente pour une coopération dans le domaine de la planification économique », a souligné la présidence centrafricaine.

Lors de cette visite, le président rwandais Paul Kagamé et le président Touadera ont animé une conférence de presse.

Le Président Touadera a exprimé ses remerciements à son hôte pour « les appuis multiformes » apportés à son pays dans leurs « efforts de recherche de la paix, de la sécurité et du relèvement économique ».

« Le peuple centrafricain veut s’inspirer du modèle économique réussi au Rwanda mais aussi de l’exemple réussi de résilience de la réconciliation nationale et du vivre ensemble », a-t-il indiqué, avant d’inviter les investisseurs rwandais à investir massivement dans son pays, selon le communiqué de la présidence centrafricaine.

Le président Kagamé, dans son intervention, a affirmé que le Rwanda était dans son rôle et se devait d’apporter sa contribution à la résolution du problème.

« Bien qu’il s’agisse d’un problème que nous nous sommes tous réunis pour résoudre, le Rwanda et la République centrafricaine ont également la possibilité de travailler ensemble dans différents autres domaines, en soutenant davantage la paix et la sécurité, ainsi que le développement », a déclaré Paul Kagamé d’après le communiqué de la présidence.

Il y a moins de quatre mois, Rwandair, la compagnie aérienne rwandaise, annonçait une nouvelle desserte de Bangui sur la ligne Bangui – Kinshasa – Bangui qui pouvait être élargie à une ligne Bangui – Brazzaville – Kigali.

« Après son entrée fulgurante dans l’espace aérien centrafricain depuis quatre mois, le nouveau mémorandum d’entente que les deux pays viennent de signer dans le domaine des transports, permettra à la compagnie Rwandair d’entamer une nouvelle desserte entre Bangui-Kigali; Bangui – Kinshasa; Bangui- Brazzaville-Kigali. C’est le désenclavement de la RCA qui est l’enjeu de ce nouvel accord dans le domaine des transports », a annoncé la présidence centrafricaine.

Depuis 2013, alors que la RCA est en crise, le Rwanda n’a pas hésité à déployer des milliers de soldats en Centrafrique, sous mandat de l’ONU, pour aider le pays à assurer son intégrité et à repousser les groupes rebelles qui sèment la terreur dans plusieurs régions.

Le Rwanda est le troisième contributeur au maintien de la paix en RCA avec plus de 3 000 soldats déployés dans différentes parties du pays depuis 2014.

Près de 750 Casques bleus rwandais supplémentaires seront présents en Centrafrique pour renforcer la mission des Nations Unies. La semaine dernière, 300 d’entre eux étaient déjà arrivés à Bangui.

Ouverture officielle du 27e Congrès de l’UPU à Abidjan

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a procédé lundi à l’ouverture des travaux du 27e Congrès de l’Union postale universelle (UPU), qui devrait consacrer « la Stratégie d’Abidjan » et le renouvellement des instances dirigeantes de l’organisation.

Cette « Stratégie d’Abidjan » doit tirer les leçons de la crise sanitaire de Covid-19 qui a impacté le secteur postal et plombé les économies à travers le monde, a dit M. Patrick Achi, relevant que cela exige « un réajustement » des services aux citoyens, aux administrations et aux entreprises.

Le secteur postal ne saurait se concevoir à l’ère du numérique sans une digitalisation des services, a-t-il ajouté, soutenant que le digital sera le moyen de réduire la fracture postale et de garantir la pérennité du secteur dans un monde où le digital est devenu le mode de vie permanent.

Le directeur général du Bureau international de l’UPU, Bishar Hussein Abdirahman, qui achève son second mandat à la tête de l’organisation, s’est félicité de ce que des changements notables ont lieu dans les services postaux via le digital dans l’ensemble des pays membres.

Selon le président du 27e Congrès de l’UPU, l’Ivoirien Coty Diakité, cette session qui se déroulera sur trois semaines, verra le renouvellement des équipes dirigeantes de l’Union, la réforme applicable aux pays membres et l’intégration de nouveaux produits. 

M. Coty Diakité a exhorté les membres à privilégier le consensus afin que les résolutions soient faciles à adopter. Cette session se tient dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19, qui a conduit à la tenue du congrès dans un format hybride, en présidentiel et par visioconférence.

L’Union postale universelle, basée à Berne, en Suisse, a été créée en 1874. Elle a tenu sa première session en Afrique en 1934 en Égypte. La Côte d’Ivoire est le deuxième pays à abriter ce congrès sur le continent. La stratégie d’Abidjan va gouverner l’Union postale universelle durant les quatre prochaines années. 

Guinée : grève des chauffeurs du transport en commun

Les conducteurs de taxis et de minibus protestent contre le maintien du coût du transport, malgré la hausse du prix du carburant.Difficile de trouver un moyen de transport en commun aujourd’hui à Conakry. Et pour cause, les conducteurs de taxis de la capitale guinéenne, ont entamé ce lundi une grève de 24 heures pour protester contre le maintien des tarifs de transport, malgré une hausse de 22% des prix du carburant.

« Les conducteurs de taxis et de minibus ont appelé à cette grève de 24 heures afin de faire plier le gouvernement et le syndicat des transports sur leurs mesures de maintien du transport à son prix initial, malgré l’augmentation du prix du carburant de 2000 francs guinéens », a indiqué Moussa Camara, un conducteur de taxi interrogé par « aconakry.com ».

Le 3 août, le gouvernement avait procédé à un réajustement du prix du carburant passant de 9000 francs guinéens (0,92 dollar US) le litre à la pompe à 11 000 (1,2 dollars US). Dans la foulée, un accord avait été scellé entre le gouvernement et le syndicat des transports pour le maintien des tarifs.

Ainsi, à la faveur de la suppression des barrages non conventionnels et de la suspension des tracasseries policières sur la route, les syndicats de transporteurs avaient convenu du maintien des tarifs.

Cette mesure est en vigueur dans les gares routières que les conducteurs de taxis ont toutefois déserté depuis lors pour les artères principales de la ville avec des tarifs revus à la hausse. Le tarif pour un tronçon est alors passé de 1500 francs (0,15 dollar US) à 2000 francs guinéens (0,20 dollar US) par passager.

Les injonctions des syndicats de transports n’ont donc été d’aucun effet sur les conducteurs de taxis qui exigent l’augmentation des tarifs.

« Les routes sont mauvaises, les policiers nous fatiguent, nous perdons aussi trop de carburant dans les embouteillages. Comment alors nous demander de ne pas augmenter le transport alors que tout a augmenté sur le marché », a argué le conducteur Moussa Camara, assurant qu’un plan d’action est en cours pour contraindre les autorités à revoir la mesure.

Guinée : l’opposant Abdoulaye Bah renvoyé en prison

L’administration pénitentiaire accuse l’opposant d’avoir violé « les termes et conditions » de sa liberté conditionnelle pour des raisons de santé.La liberté n’aura été que de courte durée pour Abdoulaye Bah. En effet, trois semaines après avoir bénéficié d’une liberté conditionnelle pour des raisons de santé, l’ancien président de la délégation spéciale de Kindia (ouest) vient à nouveau de rejoindre ce lundi la prison centrale de Conakry, la capitale.

Le responsable national chargé du marketing politique et de l’animation de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) « s’est livré à des appels à la désobéissance civile et des atteintes aux Institutions de la République », lit-on dans le communiqué signé du directeur national l’administration pénitentiaire et de la réinsertion, Charles Victor Maka.

Selon certains médias, Abdoulaye Bah aurait rappelé dans cette vidéo que Cellou Dalein Diallo, leader de l’UFDG, a bel et bien été élu président de la Guinée lors de la présidentielle du 21 octobre 2020 et que ce dernier ne peut pas reconnaître Alpha Condé comme chef de l’État.

Pour l’UFDG, le retour en prison d’un « cadre indomptable et incorruptible » de ce parti ne vise qu’à « affaiblir » cette formation politique. Car Abdoulaye Bah « n’a violé aucune mesure » qui lui était imposée par les autorités.

Dans une vidéo postée dimanche sur Facebook, « il (Abdoulaye Bah) a réitéré sa détermination à défendre les valeurs pour lesquelles se bat l’UFDG », a indiqué le responsable de la cellule de communication du parti, Joachim Baba Millimouno, réfutant en bloc les raisons de cette nouvelle incarcération du natif de Kindia (centre).

Arrêté en début novembre de l’année dernière, Abdoulaye Bah avait bénéficié, le 16 juillet dernier, avec certains cadres de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), d’une liberté semi-surveillée pour des raisons de santé.