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Guinée : l’opposant Abdoulaye Bah renvoyé en prison

L'administration pénitentiaire accuse l'opposant d'avoir violé « les termes et conditions » de sa liberté conditionnelle pour des raisons de…

L’administration pénitentiaire accuse l’opposant d’avoir violé « les termes et conditions » de sa liberté conditionnelle pour des raisons de santé.La liberté n’aura été que de courte durée pour Abdoulaye Bah. En effet, trois semaines après avoir bénéficié d’une liberté conditionnelle pour des raisons de santé, l’ancien président de la délégation spéciale de Kindia (ouest) vient à nouveau de rejoindre ce lundi la prison centrale de Conakry, la capitale.

Le responsable national chargé du marketing politique et de l’animation de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) « s’est livré à des appels à la désobéissance civile et des atteintes aux Institutions de la République », lit-on dans le communiqué signé du directeur national l’administration pénitentiaire et de la réinsertion, Charles Victor Maka.

Selon certains médias, Abdoulaye Bah aurait rappelé dans cette vidéo que Cellou Dalein Diallo, leader de l’UFDG, a bel et bien été élu président de la Guinée lors de la présidentielle du 21 octobre 2020 et que ce dernier ne peut pas reconnaître Alpha Condé comme chef de l’État.

Pour l’UFDG, le retour en prison d’un « cadre indomptable et incorruptible » de ce parti ne vise qu’à « affaiblir » cette formation politique. Car Abdoulaye Bah « n’a violé aucune mesure » qui lui était imposée par les autorités.

Dans une vidéo postée dimanche sur Facebook, « il (Abdoulaye Bah) a réitéré sa détermination à défendre les valeurs pour lesquelles se bat l’UFDG », a indiqué le responsable de la cellule de communication du parti, Joachim Baba Millimouno, réfutant en bloc les raisons de cette nouvelle incarcération du natif de Kindia (centre).

Arrêté en début novembre de l’année dernière, Abdoulaye Bah avait bénéficié, le 16 juillet dernier, avec certains cadres de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), d’une liberté semi-surveillée pour des raisons de santé.


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