Le Mali candidat pour un siège au Conseil d’administration de l’UPU

Le Premier ministre malien, Choguel Maïga, a appelé mardi à Abidjan, à un soutien de la candidature de son pays pour siéger au Conseil d’administration de l’Union postale universelle (UPU).

« Afin de permettre à mon pays de mettre en œuvre, dans toute sa plénitude, l’ambition de l’Union postale universelle, j’ai l’honneur de solliciter votre soutient à la candidature du Mali pour siéger au Conseil d’administration de l’UPU », a déclaré M. Choguel Maïga.

Le Premier ministre malien Choguel Maïga s’exprimait à l’ouverture d’une conférence ministérielle. Présent depuis lundi au 27ème Congrès de l’UPU, il représente le président de la transition, le colonel Assimi Goïta.  

Le Mali est Invité par l’Etat de Côte d’Ivoire, pays hôte du 27e Congrès de l’UPU, prévu à Abidjan du 9 au 27 août 2021. M. Choguel Maïga a dit que « l’invitation adressée par le président ivoirien à Assimi Goita a été appréciée à sa juste valeur ». 

Son pays, ajoutera-t-il, est « fier et reconnaissant des efforts inlassables que le président Alassane Ouattara ne cesse de fournir quotidiennement pour que le Mali retrouve pleinement et entièrement sa place dans le concert des Nations ».  

« Malgré les défis sécuritaires et politiques auxquels est confronté mon pays, le Mali demeure fortement attaché à l’Union postale internationale et aux idéaux qu’il promeut dans le domaine de la coopération », a-t-il poursuivi.  

Il a assuré que l’action de son pays sera « maintenue et renforcée en faveur du renforcement du secteur postal afin d’apporter plus de solutions postales et des services de qualité au niveau mondial ». 

Les congressistes adopteront une nouvelle stratégie de la poste au plan mondial sur la période 2021-2024. M. Maïga souhaite que la stratégie d’Abidjan soit « globale, bénéfique à tous les Etats et porteuse de développement du secteur postal ». 

Ce 27e Congrès postal universel définira en outre les nouvelles règles sur les politiques d’envois postaux et des services financiers. Il se veut un espace de réflexion sur des modèles économiques liés à l’e-commerce et la logistique. 

Le thème de cette conférence ministérielle est « Covid-19 et secteur postal: Ce qui a changé, ce qui n’a pas changé et Ce qui doit changer ». Il appelle à un état des lieux de l’activité postale et une projection vers le futur. 

Zambie : Washington pour des élections dans le calme

Les Etats-Unis d’Amérique ont menacé d’imposer des sanctions contre ceux qui tenteront de perturber le bon déroulement des élections générales zambiennes du 12 août 2021.Ces sanctions concerneront des « restrictions de visa, des interdictions de voyager et des sanctions financières ».

Le chargé d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis à Lusaka, David Young, a déclaré que son gouvernement a, au fil des ans, soutenu la Commission électorale de Zambie et les organisations de la société civile dans la mise en place d’institutions démocratiques.

« Lorsque ces efforts pour soutenir la démocratie ne fonctionnent pas et que les droits de l’homme fondamentaux et les libertés démocratiques sont violés, les Etats-Unis peuvent appliquer et appliquent effectivement des restrictions de visas, des interdictions de voyage et des sanctions financières », a réagi, hier lundi, M. Young.

Il s’est dit préoccupé par les informations faisant état de violences et d’intimidations à l’approche des élections du 12 août, au cours desquelles les Zambiens doivent élire un président, des membres de l’Assemblée nationale et des conseillers municipaux.

Les médias locaux font état de violences présumées impliquant des partisans du Front patriotique (PF, au pouvoir) et de la principale formation politique de l’opposition, le Parti uni pour le développement national (UPND).

« Je tiens à préciser qu’il ne doit y avoir aucune intimidation des électeurs par des dirigeants de l’un ou l’autre parti », a affirmé le diplomate américain, exhortant la police et l’armée à « appliquer la loi de manière égale et humaine pour défendre la sécurité et le droit fondamental des citoyens zambiens à voter et à participer au processus démocratique, y compris les libertés fondamentales de parole et de réunion ».

Cette menace américaine intervient quelques jours après que le président Edgar Lungu a, selon de la presse, menacé d’arrêter le leader de l’UPND, Hakainde Hichilema, après l’élection.

« Nous demanderons des comptes à toute personne qui encourage la violence, sape les processus électoraux, adopte un comportement frauduleux ou corrompu, ou viole de toute autre manière les droits démocratiques et les fondements d’élections libres », a dit le chargé d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis à Lusaka, David Young.

Les élections devraient être une course à deux chevaux entre le PF et l’UPND dirigé par Hichilema, un homme d’affaires populairement connu sous le nom de « HH » qui avait perdu de justesse face à Lungu lors du dernier scrutin présidentiel de 2016.

Crise diplomatique entre l’Ethiopie et le Soudan

La tension est palpable entre l’Ethiopie et le Soudan qui a décidé de rappeler son ambassadeur.Khartoum a proposé sa médiation dans le conflit actuel entre les forces fédérales et rebelles éthiopiennes. Mais Addis-Abeba a rejeté cette offre provoquant le courroux des autorités soudanaises.

Le ministère soudanais des Affaires étrangères a déclaré dimanche qu’il avait « suivi les déclarations faites par de hauts responsables éthiopiens refusant l’aide du Soudan pour mettre fin au conflit sanglant du Tigré, invoquant un manque de neutralité et l’occupation de territoires éthiopiens par le Soudan ».

Il a qualifié ces déclarations d’« allégations sans fondement », ajoutant que « le Soudan a rappelé son ambassadeur en Ethiopie pour des consultations ».

Les relations entre l’Ethiopie et le Soudan se sont dégradées après que le Soudan a déployé des troupes sur les terres contestées d’al-Fashaqa, détenues par des agriculteurs éthiopiens depuis 1900.

Les responsables éthiopiens ont accusé le Soudan de profiter du conflit dans la région du Tigré pour pénétrer en territoire éthiopien. Ils ont demandé aux troupes soudanaises de regagner les positions qu’elles occupaient avant l’éclatement des combats au Tigré en novembre.

Les tensions frontalières surviennent à un moment où l’Ethiopie, le Soudan et l’Egypte tentent également de résoudre un conflit à trois concernant le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne.

Des informations circulant sur les médias sociaux indiquent que des soldats soudanais ont été capturés avec des combattants du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) dans la région éthiopienne d’Amhara.

RCA : renouvellement de l’embargo sur les armes

Le Conseil de sécurité a décidé de proroger d’un an l’embargo sur les armes imposé à la République centrafricaine (RCA).

 

En adoptant le 30 juillet dernier la résolution 2588 (2021) par 14 voix pour et une abstention (Chine), Le Conseil de sécurité a décidé de proroger d’un an l’embargo sur les armes imposé à la République centrafricaine (RCA). Mais pour la première fois, les autorités centrafricaines accusent la ministre des affaires étrangères de ne pas être à la hauteur de l’enjeu. Pourquoi ?

Selon la ministre centrafricaine des affaires étrangères Sylvie Baïpo TEMON, « cet embargo concède une faveur inestimable aux rebelles et mercenaires au détriment des autorités légitimes ».  Mais le conseil de sécurité, de son côté, a décidé de proroger d’un an l’embargo sur les armes imposé à la République centrafricaine (RCA), tout en créant une nouvelle dérogation pour les mortiers d’un certain calibre.   Officiellement, le gouvernement centrafricain, dans un communiqué de son porte-parole, a pris acte de la décision du conseil de sécurité. Mais en coulisse, tous les regards sont désormais tournés vers la ministre des affaires étrangères, accusée par la présidence de la République d’être inefficace face à cet enjeu.

« Si la ministre Sylvie Baïpo TEMON était une diplomate de carrière, je crois que l’histoire de cet embargo est derrière nous. Malheureusement non », s’alarme un proche du chef de l’État. D’après l’une de ses collègues du gouvernement, elle ne s’occupe que de ses affaires et non de la diplomatie.

« Elle multiplie des voyages touristiques à l’étranger sans se préoccuper de son travail », a-t-elle ajouté.

Côte d’Ivoire: Affi indexe Gbagbo d’avoir choisi « la rupture »

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Affi Nguessan, reproche à Laurent Gbagbo d’avoir face à sa volonté de dialogue en vue de l’unité du parti, choisi « la rupture et la division », dans un note.

« A l’issue d’une rencontre avec ses sympathisants ce lundi 9 août 2021, M. Laurent Gbagbo vient d’annoncer qu’il abandonne la bataille inopportune et destructrice qu’il mène depuis 7 ans contre le Fpi et qu’il « va créer un autre parti avec le même contenu » », a a réagi M. Affi. 

« En réponse à ma demande d’audience, à ma volonté de dialogue en vue de l’unité du Fpi, Laurent Gbagbo a choisi la rupture et la division »,  a ajouté le président statutaire du FPI, parti fondé par M. Gbagbo. 

Pour lui, M. Gbagbo « enterre l’espoir » qu’avaient leurs militants, leurs électeurs, leurs sympathisants, en l’unité de la gauche et en la réconciliation de leur famille politique. 

De ce fait, « il endosse de manière assumée devant nos compatriotes et devant l’histoire la responsabilité du schisme qui marque désormais l’épopée du Fpi », a-t-il martelé. 

Et pourtant, rapportera-t-il, « ses visites et ses embrassades avec ses tourmenteurs d’hier avaient laissé penser qu’il était véritablement le chaînon manquant de la réconciliation nationale et qu’il aurait à cœur d’œuvrer à l’unité de notre parti ». 

« Cette décision, dictée essentiellement par la soif de pouvoir et la volonté de revanche, constitue un défi à notre force de caractère, à nos convictions idéologiques et à notre maturité politique », a-t-il estimé.  

« Pour ma part, j’assure les militants et sympathisants du Fpi, l’opinion nationale et internationale de ma ferme volonté de poursuivre ma mission pour la renaissance du parti en vue de la reconquête du pouvoir en 2025 », a fait savoir M. Affi.  

Le président du FPI a assuré qu’il continuerai de se battre pour les valeurs de démocratie et de progrès qu’ils ont autrefois partagées, concluant ses propos par le slogan « hauts les Cœurs, la lutte continue ! ».

M. Gbagbo et des membres du FPI dont Simone Ehivet ont décidé lundi de créer « un nouveau instrument de lutte » politique à l’issue d’un Comité central, au palais de la culture d’Abidjan. 

Selon des militants ayant pris part à ce Comité central, cette décision intervient parce que M. Affi s »agrippe » au FPI. 

Sénégal : décès du khalife des Layènes et celui de Thiénaba

Seydina Abdoulahi Thiaw Lahi (95 ans), khalife des Layènes et Serigne Abdou Rahim Seck (81 ans) khalife Thiénaba, ont tiré leur révérence dans la soirée du lundi 9 août 2021.Au Sénégal, le 1er jour de l’année 1443 de l’hégire marquant le début du nouvel an musulman, a été endeuillé par le rappel à Dieu de deux grandes figures religieuses.

En effet, le Khalife des Layènes intronisé en 2001, s’est éteint dans la nuit du lundi 9 août vers 21 heures. Il a passé 20 ans à la tête du khalifat après avoir succédé à Mame Alassane Thiaw Lahi.

Le défunt khalife, dont les apparitions publiques étaient devenues très rares, a été inhumé dans l’intimité familiale la nuit dernière à Cambérène, aux côtés de son père Seydina Issa Rouhou Laye (1876-1949), premier khalife du fondateur de la confrérie des Layènes, Seydina Limamou Laye (1843-1909).

Mamadou Makhtar Laye, fils de Seydina Mandione Laye, deuxième khalife de Seydina Limamou Laye, est intronisé nouveau khalife de cette confrérie dont les principales capitales spirituelles se trouvent dans la capitale sénégalaise, Dakar, notamment dans les communes de Yoff, Cambéréne et Ngor, considérées comme des villages lébous (ethnie constituée de pêcheurs).

Dans la foulée de cette grande perte, on apprend le décès du khalife de Thiénaba, Serigne Abdou Rahim Seck au Maroc.

Le 8ème Khalife de Amary Ndack Seck, intronisé en juin 2020, suite au rappel à Dieu de Serigne Cheikh Ahmad Tidiane Seck, n’a passé que quatorze mois à la tête du khalifat. Serigne Assane Seck (78 ans), frère cadet du défunt, a été désigné comme le nouveau khalife de Thiénaba, un arrondissement situé dans la région de Thiès (70 kilomètres de la capitale) et connu comme étant un haut lieu de la confrérie tidjane.

Nigeria : arrivée d’un navire américain pour une opération anti-piraterie

L’USS Herschel Woody Williams, le premier navire de guerre affecté en permanence à l’Afrique, est arrivé à Lagos samedi dans le cadre du soutien du gouvernement américain à la lutte contre la piraterie dans le golfe de Guinée.La Consule générale des Etats-Unis à Lagos, Claire Pierangelo, a confié aux journalistes à Lagos que « les visites de navires comme celles-ci démontrent clairement le dévouement continu des Etats-Unis envers nos partenaires du golfe de Guinée qui s’efforcent d’assurer la sécurité de leurs ressources, de leur économie et de leur population ».

Selon un responsable américain, le Nigeria et d’autres pays d’Afrique de l’ouest perdent environ 800.000 tonnes de poissons par an, ce qui représente un revenu brut d’environ deux milliards de dollars, en raison des activités illégales des navires tant étrangers que nationaux.

« Cela prive la région de vastes protéines de fruits de mer. Les eaux nigérianes se trouvent au centre du golfe de Guinée, une vaste étendue de l’océan Atlantique qui s’étend du Sénégal à l’Angola », a déclaré Pierangelo samedi, selon le journal local nigérian Ships and Ports.

« Nous sommes ici pour former et travailler avec la marine nigériane sur la lutte contre la piraterie, les tactiques, les techniques et les procédures », a déclaré le capitaine Chad Graham du Herschel Woody Williams.

Les investissements et les dons des Etats-Unis à l’armée nigériane s’élèvent à plus de 559 millions de dollars, dont une partie concerne les transferts de garde-côtes rebaptisés NNS Okpabana et NNS Thunder.

L’épidémie de la Covid-19 et les restrictions ont entraîné une flambée des niveaux de piraterie, bien que cela ait ralenti cette année et devrait s’atténuer davantage avec la reprise des économies, a déclaré M. Graham.

Le golfe de Guinée est considéré comme la région du monde la plus dangereuse pour les marins, puisqu’il a été le théâtre de presque tous les enlèvements en mer ces dernières années.

Sénégal: Covid-19 et nécrologie font la Une des quotidiens

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, alerte sur le ravage du variant Delta chez les enfants et le rappel à Dieu des khalifes généraux de deux confréries islamiques soufies.« Quatre enfants emportés par la Covid-19, un bébé de 8 mois infecté », barre à sa Une Les Echos, soulignant que « l’une des révélations de cette 3ème vague, c’est que le variant Delta s’attaque à toutes les catégories d’âge, mais semble avoir un penchant pour les jeunes. […] Le virus mutant n’épargne pas non plus les enfants ». 

Selon nos confrères, sur les 15 cas graves hospitalisés à l’hôpital Albert Royer, 4 décès dus au Covid-19 ont déjà été enregistrés. Cela pousse L’AS à arborer ce titre : « Le Delta décime la population infantile. » « Attention ! Delta tue des enfants », renchérit Tribune.

Après les jeunes qui sont les plus touchés par le variant Delta, la pédiatrie enregistre également une augmentation très importante des cas de Covid-19, note Lii Quotidien. 

Face à cette flambée des cas chez les enfants, Vox Populi relaie « les inquiétudes » du Pr Ousmane Ndiaye, chef de service pédiatrie à Albert Royer qui suggère ceci : « Puisqu’il n’y a pas encore de vaccins pour les moins de 18 ans, il faudra renforcer les mesures barrières pour les enfants. »

Les différents journaux annoncent par ailleurs l’autorisation de vaccination pour les femmes enceintes et celles allaitantes. Toutefois, précise Le Quotidien citant l’Association des gynécologues-obstétriciens, il faut « éviter autant que possible le premier trimestre » de la grossesse. 

Dans la même veine, poursuit le journal, l’Association sénégalaise des gynécologues-obstétriciens préconise de privilégier, « compte tenu de leur mode d’action, les vaccins à Arnm ou ceux utilisant des vecteurs viraux. »

Sous le titre « Le Sénégal pleure Serigne Abdoulaye Thiaw Laye et Serigne Abdou Rahim Seck », Tribune annonce les disparitions de ces deux leaders religieux dans la nuit d’hier. Selon Vox Populi, le premier a passé 20 ans à la tête de la communauté layène là où le second n’aura fait que 14 mois à la tête de la famille religieuse de Thiénaba. 

Sur un tout autre sujet, WalfQuotidien fait état d’une « pénurie de sucre dans la capitale » et soutient que « les acteurs se renvoient la balle ». Dans les colonnes du journal, Oumar Diallo, le directeur du commerce intérieur rassure : « Le sucre est disponible, mais on constate des lenteurs dans la livraison. »

La présence à la fois de la Covid-19, de la grippe et du paludisme a mis « les pharmacies sous haute tension » selon Le Soleil qui note que « la forte demande a créé une pénurie de certains médicaments, selon un pharmacien. »

Guinée : premier cas du virus de Marburg en Afrique de l’Ouest

La Guinée a enregistré le tout premier cas de virus de Marburg, une maladie hautement dangereuse qui provoque une fièvre hémorragique.La Guinée qui vient de vaincre Ebola, doit désormais faire face à un autre virus bien plus dangereux. En effet, les autorités sanitaires guinéennes ont confirmé lundi un cas de maladie à virus Marburg dans la préfecture de Guéckédou (sud).

C’est la première fois que Marburg ou marburgvirus (en référence à la ville allemande où il est apparu pour la première fois en Europe), est identifiée dans le pays, et en Afrique de l’Ouest, souligne l’Organisation mondiale de la Santé (Oms).

Des échantillons prélevés sur un patient décédé et testés par un laboratoire de terrain à Guéckédou ainsi que par le laboratoire national de la fièvre hémorragique de Guinée, se sont révélés positifs pour le virus de Marburg. Une analyse plus poussée par l’Institut Pasteur du Sénégal a confirmé le résultat.

Le patient avait cherché à se faire soigner dans une clinique locale de la localité de Koundou à Guéckédou, où une équipe d’enquête médicale avait été dépêchée pour sonder l’aggravation de ses symptômes.

« Nous applaudissons la vigilance et l’action d’enquête rapide des agents de santé guinéens. Le potentiel de propagation du virus de Marburg signifie que nous devons l’arrêter net », a déclaré le Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) pour l’Afrique.

« Nous travaillons avec les autorités sanitaires pour mettre en œuvre une réponse rapide qui s’appuie sur l’expérience et l’expertise passées de la Guinée dans la gestion d’Ebola, qui se transmet de manière similaire », a fait savoir Mme Moeti.

Marburg appartient en effet à la même famille du virus qui cause Ebola. Et Marburg a été détecté moins de deux mois après que la Guinée a déclaré la fin d’une épidémie d’Ebola qui a éclaté plus tôt cette année.

Selon l’Oms, des efforts sont en cours pour retrouver les personnes qui auraient pu être en contact avec le patient. Une première équipe de 10 experts de l’Oms, comprenant des épidémiologistes et des socio-anthropologues, est sur le terrain pour aider à enquêter sur le cas et aider les autorités sanitaires nationales à intensifier rapidement la réponse d’urgence, y compris l’évaluation des risques, la surveillance des maladies, la mobilisation communautaire, les tests, les soins cliniques, la prévention des infections ainsi que le soutien logistique.

La surveillance transfrontalière est également renforcée pour détecter rapidement tout cas, les pays voisins étant en alerte. Les systèmes de contrôle d’Ebola en place en Guinée et dans les pays voisins s’avèrent essentiels à la réponse d’urgence au virus de Marburg.

Marburg est transmis aux humains par les chauves-souris frugivores et se propage parmi les humains par contact direct avec les fluides corporels des personnes, des surfaces et des matériaux infectés.

La maladie débute brutalement, avec une forte fièvre, des maux de tête sévères et un malaise. De nombreux patients développent des signes hémorragiques sévères dans les sept jours. Les taux de létalité ont varié de 24 % à 88 % lors des épidémies passées, en fonction de la souche virale et de la prise en charge des cas.

Bien qu’il n’y ait pas de vaccins ou de traitements antiviraux approuvés pour traiter le virus, les soins de soutien – réhydratation avec des fluides oraux ou intraveineux – et le traitement de symptômes spécifiques améliorent la survie. Une gamme de traitements potentiels, y compris les produits sanguins, les thérapies immunitaires et les thérapies médicamenteuses, sont en cours d’évaluation.

En Afrique, des flambées épidémiques et des cas sporadiques ont été signalés en Angola, en République démocratique du Congo, au Kenya, en Afrique du Sud et en Ouganda.

Economie et santé s’imposent au menu des quotidiens marocains

Le développement du secteur aéronautique, la recrudescence des cas d’infection à la Covid-19 et la croissance économique sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mardi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que « c’était une marque de reconnaissance, quand le leader mondial de l’aéronautique Boeing a décidé, il y a quelques années, de faire du Maroc l’une de ses plateformes industrielles mondiales ».

« C’était aussi et en même temps une sorte de certificat, un label, attestant du savoir-faire de l’industrie aéronautique et des compétences marocaines », soutient le journal, notant que dans l’aéronautique comme dans d’autres secteurs tels que l’automobile, l’électronique, l’offshoring, les retours d’expériences des leaders mondiaux et leurs témoignages sont la meilleure carte de visite du Maroc.

A l’image de la tournée actuelle du ministre de l’industrie aux USA, la fidélisation de ces prescripteurs précieux passe aussi par des initiatives qui les valorisent dans leur propre marché, souligne-t-il, appelant à vulgariser leurs expériences auprès de nouveaux et autres prospects intéressants.

Abordant la recrudescence des cas d’infection à la Covid-19, +L’Opinion+ souligne que depuis le début du mois de juillet, le Maroc est pris de court par une 4ème vague de la pandémie, portée par ce variant dont le traitement requiert une hospitalisation doublement plus intense que l’Alpha.

Les maux de la pression sur le système de santé se font largement ressentir à Casablanca et Marrakech où les lits de réanimation sont presque saturés, poursuit la publication, relevant qu’au niveau de Tanger, le taux d’occupation des services de soins intensifs dépasse les 54%.

Selon le quotidien, la responsabilité est partagée et la fédération des efforts est une condition sine qua non pour sortir de la crise. « Nos valeurs de civisme et de patriotisme sont donc à l’épreuve », observe-t-il.

+Al Massae+ rapporte que les pharmaciens revendiquent la vente des tests rapides et la participation à la vaccination. Ils ont écrit à Khalid Ait Taleb, ministre de la Santé, lui demandant de leur permettre de dispenser des tests rapides antigéniques et de les associer au processus de vaccination dans les pharmacies afin de renforcer les efforts de lutte contre la propagation du coronavirus.

Tout en faisant remarquer que les tests rapides ne remplacent pas les tests PCR, les pharmaciens estiment que le fait d’effectuer ce genre de tests dans les officines leur permettrait sans doute de prêter leur concours aux efforts de lutte contre cette pandémie, indique le journal.

+Al Yaoum Al Maghribi+ se fait l’écho du rapport de Global Data, une société internationale de conseil et d’analyse de données, qui a souligné que le Maroc, « qui progresse à des pas de géant », figure en tête des cinq économies qui connaîtront les taux de croissance les plus rapides en Afrique en 2021.

Global Data table sur une croissance de 5,19% pour le Royaume, soit le taux le plus élevé à l’échelle continentale en 2021.