Maroc : Le ministre des AE reçoit son homologue gambien, porteur d’un message au Souverain marocain

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a reçu jeudi, son homologue gambien, Mamadou Tangara.Cette visite, qui intervient quelques mois seulement après son dernier voyage officiel au Maroc, a été l’occasion pour le ministre gambien de remettre à M. Bourita un message du Président gambien, M. Adama Barrow, adressé au Roi Mohammed VI, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Dans une déclaration à la presse à l’issue de cet entretien, M. Tangara a réitéré, le soutien « constant » de son pays à la marocanité du Sahara, tout en rappelant que la Gambie a été le premier pays à avoir ouvert une représentation diplomatique à Dakhla.

Depuis la visite du Roi Mohammed VI en Gambie en 2006, durant laquelle 8 accords ont été signés, les relations entre les deux pays ne cesse de se renforcer. Aujourd’hui, plus d’une dizaine d’accords régissent le cadre juridique entre les deux pays.

Attijariwafa bank et l’AMCI s’associent pour promouvoir l’excellence à l’échelle africaine

Le groupe Attijariwafa bank et l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI) ont décidé d’associer leurs initiatives dans le cadre d’un partenariat stratégique destiné à promouvoir l’excellence à l’échelle africaine.Ce rapprochement entre les deux institutions traduit leur volonté de contribuer activement à l’essor du continent à travers des actions structurantes orientées vers le développement des compétences des jeunes, leur éducation et leur insertion professionnelle.

Cette convention de partenariat s’inscrit pleinement dans la mise en œuvre des grands axes de la volonté royale qui prône la création de synergies autour de l’accompagnement de la jeunesse africaine qui constitue une richesse inestimable pour le continent.

Le groupe Attijariwafa bank et l’AMCI ont l’intime conviction que les entreprises africaines doivent appuyer la jeunesse en lui permettant de jouer pleinement son rôle comme un réel vecteur de développement et de croissance. C’est pourquoi, les deux établissements ont mis en place un agenda de collaboration qui leur permettra de structurer leurs actions communes autour de l’amélioration des capacités des jeunes.

Il s’agit du développement de l’insertion professionnelle des jeunes étudiants étrangers, boursiers de l’AMCI à travers des recrutements réalisés au sein du groupe Attijariwafa bank au Maroc pendant une durée allant de 12 à 36 mois, à l’issue de laquelle, les talents rejoignent les différentes filiales du Groupe en Afrique.

Cet agenda porte également sur l’accueil en stage des étudiants étrangers, boursiers de l’AMCI au sein du groupe Attijariwafa bank au Maroc et le développement de synergies autour de la plateforme « Morocco-Alumni » lancée en décembre 2019 par l’AMCI en coordination avec le ministère des Affaires étrangères afin de détecter des talents expérimentés à l’échelle continentale.

Il prévoit aussi la création d’une dynamique intellectuelle auprès des étudiants avec l’organisation d’ateliers d’accompagnement, conférences et tables rondes sur des thématiques d’actualité à l’échelle continentale.

Plusieurs actions sont également prévues dans le cadre de la convention de partenariat qui permettront au groupe Attijariwafa bank et à l’AMCI de créer une dynamique positive autour de la montée en compétences des jeunes et le développement de leurs aptitudes professionnelles.

La Côte d’Ivoire se dote d’un référentiel des emplois et des compétences

Cinq départements ministériels du gouvernement ivoirien ont reçu jeudi à Abidjan un « Référentiel des emplois et des compétences (REC) », un outil qui permettra une gestion moderne et efficace des ressources humaines de l’Etat de Côte d’Ivoire.

Il s’agit des ministères de la fonction publique, du plan et du développement, de la modernisation de l’administration et de l’innovation du service public, des mines et de l’énergie, et  celui du Commerce et de l’industrie.

Selon Adama Coulibaly, le ministre ivoirien de l’Economie et des finances qui représentait à cette rencontre le chef du gouvernement ivoirien, le Référentiel des emplois et des compétences ( REC) qui est un outil stratégique de gestion des ressources humaines de l’Etat, permettra d’optimiser la productivité et l’efficacité des ressources humaines dans le secteur public et parapublic.

Cet instrument, a-t-il ajouté, contribuera à consolider les résultats des réformes engagées pour moderniser l’appareil administratif de notre pays.

 « La généralisation annoncée du déploiement du projet d’élaboration des référentiels des emplois et des compétences à tous les départements ministériels devrait offrir à l’ensemble de l’administration publique ivoirienne l’opportunité de perspectives encore plus heureuses », a estimé le représentant du premier ministre Hamed Bakayoko.

 Quant au général Issa Coulibaly, le ministre ivoirien de la Fonction publique, il a expliqué à son tour, que le REC est un outil  d’aide qui permet d’orienter les différentes prises de décisions.

« Il a également pour objectif d’apporter une dynamique nouvelle dans la gestion prévisionnelle des effectifs et dans l’élaboration de politiques de valorisation des ressources humaines de l’Etat en les rendant plus  cohérentes et plus rationnelles», a-t-il souligné.

De son avis, le REC présente de  «réels opportunités » pour l’ensemble des parties prenantes. Ainsi, a fait savoir, le général Coulibaly, pour l’agent de l’Etat, le REC  favorise une meilleure connaissance de son emploi et une meilleure appréciation de ses besoins de formation pour construire son parcours professionnel et mieux gérer sa carrière.

Pour le supérieur hiérarchique, a dit le ministre, le REC constitue un outil pertinent qui lui permet de mettre en place et élaborer des fiches de poste en vue d’une gestion efficace des ressources humaines sous sa responsabilité, d’instituer des entretiens annuels pour l’évaluation des performances de ses collaborateurs.

Le responsable des ressources humaines quant à lui, trouve dans le REC, un bréviaire pour déterminer les emplois nécessaires à la mise en œuvre des missions de l’Etat.  Pour l’Etat, a conclu M. Coulibaly, en termes de qualité et de transparence de sa fonction publique, le REC  permet une gestion plus efficace des finances publiques.

Le gouvernement ivoirien a initié plusieurs réformes dans le cadre de son Plan national de développement ( PND). Ainsi, l’un des objectifs majeurs du REC est de permettre à l’administration ivoirienne de disposer d’outils de référence qui contribueraient à une meilleure lisibilité des emplois de l’Etat et des compétences qui leur sont associées.

Niger : dernière ligne droite dans la course au palais

Mohamed Bazoum et Mahamane Ousmane, adversaires pour le second tour de l’élection présidentielle du 21 février, ont sillonné pendant une dizaine de jours le pays.Le verdict des urnes est proche. Dans trois jours, 7,4 millions de Nigériens, sur une population globale estimée à 24 millions, se prononceront pour départager le candidat du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya) et celui du Rassemblement Démocratique et Républicain (RDR Tchanji).

Bazoum, crédité au premier tour de 39,3 % des suffrages valablement exprimés contre 16,99 % pour Ousmane, a la faveur des pronostics. En valeur absolue, le dauphin du président sortant, Mahamadou Issoufou, a récolté plus d’un million de voix par rapport à son rival.

Si l’ancien ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a récemment affirmé que « le pouvoir est déjà entre nos mains », c’est en partie grâce au ralliement de Seïni Oumarou et d’Albabé Abouba.

Occupant respectivement la 3e et la 4e place au terme du premier acte, les leaders du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD Nassara) et du Mouvement Patriotique pour la République (MPR Jamhuriya) ont finalement adoubé le candidat du parti au pouvoir dont le slogan de campagne est « Ensemble, consolidons et avançons ».

En outre, d’autres recalés comme Oumarou Malam Alma du Rassemblement pour la Paix et le Progrès (RPP Farrilla) et Hassane Barazé Moussa de l’Alliance Nigérienne pour la Démocratie et le Progrès (ANDP Zaman Lahiya) ont demandé à leurs partisans de voter pour Mohamed Bazoum. Ce dernier, dès le premier tour, avait pu compter sur le soutien de Moctar Kassoum, le président du Congrès Pour la République (CPR Inganci).

C’est dire que l’ancien chef de l’Etat (1993-1996), Mahamane Ousmane, doit faire face à une redoutable machine de guerre électorale pour arracher un mandat de cinq ans à la tête du Niger. La campagne pour le second tour prend officiellement fin ce vendredi à minuit.

Lancement à Abidjan d’un label Genre pour réduire les inégalités

La chaire UNESCO « Eau, femmes et pouvoir de décisions » ( CUEFPOD), a lancé officiellement jeudi à Abidjan, le Label Genre et compétitivité des entreprises ( GECE), une certification visant à renforcer la compétitivité des entreprises publiques et privées à travers la réduction des inégalités entre les hommes et les femmes.

« Le label GECE est la parfaite combinaison de deux notions que sont le genre et la compétitivité. Le genre est une approche,  une stratégie,  une manière de faire. Donc, une approche de développement qui consiste à identifier, à réduire, à corriger les inégalités sociales, politiques et économiques entre les hommes et les femmes pour un développement équitable», a expliqué la Conseillère du président Alassane Ouattara en charge du Genre,  Euphrasie Kouassi Yao, titulaire de la chaire UNESCO  « Eau, femmes et pouvoir de décisions (CUEFPOD) ».

Selon elle, le label GECE fait aussi référence à la compétitivité avec la mise en œuvre d’un ensemble d’outils de stratégie, de méthodologie et d’actions en vue de renforcer l’image de marque interne et externe ainsi que la marque employeur de l’entreprise.

 « Le label GECE va créer un environnement pour disposer les hommes et les femmes à affirmer davantage leur potentiel, à travailler mieux en équipe,  à améliorer leur rendement. Il va augmenter de manière significative la productivité interne de l’entreprise», a ajouté Mme Yao.

 Poursuivant, elle a souligné que ce label  « ne traite pas de questions seulement liées aux conditions de la femme. Il s’agit d’un instrument efficace pour construire une nouvelle entreprise dans  laquelle les hommes et les femmes peuvent s’épanouir pleinement».

Pour sa part, Olga Kouassi, la directrice du Bureau norme audit (BNA) a passé en revue dans un discours, le rôle, les objectifs et le processus d’obtention du label GECE. 

« Un  label permet  à l’organisme certifiée de se démarquer par rapport à son environnement et d’en tirer divers bénéfices. L’approche Genre est le nerf central du label GECE. Ce label ne vise pas une promotion exclusive de la femme,  c’est une stratégie de développement de l’entreprise qui vise à réduire les inégalités sociales, économiques et professionnelles entre les femmes et les hommes afin d’aboutir à un développement durable, équitable d’une entreprise», a fait savoir Mme Kouassi.

Par ailleurs, elle a indiqué que le processus d’obtention du Label GECE démarre par un diagnostic de l’entreprise candidate pour aboutir à l’audit d’évaluation. 

De son côté Faman Touré, le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire ( CCI-CI) a rappelé l’engagement de son institution à œuvrer pour la promotion du Genre.

Le Label GECE se veut une contribution de la chaire UNESCO  « Eau, femmes et pouvoir de décisions» à l’ambition du gouvernement ivoirien de renforcer la performance et la compétitivité du secteur privé.

RCA-Bozoum : les exactions des rebelles du CPC dénoncée par la population

Plus d’une centaine des personnes vivent dans la brousse depuis près d’une semaine, craignant des violences des rebelles de la CPC.

À Bozoum, plus d’une centaine des personnes vivent dans la brousse depuis près d’une semaine, craignant des violences des rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) qui continuent de se retrancher massivement dans la ville, a constaté sur place un journaliste du CNC.

Les rebelles de la coalition des patriotes pour le changement, chassés des villes de Yaloké, Bossemptélé, Baoro et Bouar   par les forces gouvernementales, se sont repliés dans la ville de Bozoum après leur fuite devant la puissance de frappe des forces loyalistes.  D’autres sont sortis à Bossangoa et Koui, mais sont repliés également à Bozoum depuis 72 heures. Mais face aux rumeurs d’une offensive des forces de l’ordre, ces rebelles réquisitionnent les motos des particuliers, et demandent aux populations locales une contribution de guerre. D’autres imposent des taxes illégales aux commerçants, suscitant la résistance de certains. Et pour les contraindre à obéir, ils n’hésitent plus à procéder à des tirs d’intimidation avec leur arme à feu, poussant une partie de la population à se réfugier dans la brousse.

Pour l’heure, les habitants de Bozoum demandent au gouvernement de déployer très rapidement des forces loyalistes dans la ville afin de chasser ces rebelles de leur ville.

Rappelons que les rebelles ont incendié également le pont de Bambalou, situé sur l’axe Bossemptélé. Ils craignent que les forces gouvernementales utilisent cet axe pour venir à Bozoum les combattre.

RCA : des détonations d’armes lourdes et légères ont retenti à Gamboula

La ville de Gamboula, chef-lieu de la sous-préfecture de la préfecture de la Mambéré-Kadéï, a été secouée ce jeudi matin par des détonations d’armes automatiques des rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC).

Selon quelques habitants, les tirs ont débuté  ce jeudi vers quatre heures du matin pour se calmer deux heures plus tard, suscitant la panique au sein de la population. On ignore les raisons  de ces détonations d’armes lourdes et légères, mais certaines sources proches des rebelles disent qu’ils seraient informés de l’arrivée des gardes présidentiels dans la ville de Berberati, et disent prêts à les attendre pour les combats.

Rappelons que les rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) avaient érigé de barricade sur le corridor Kenzo – Berberati au niveau du village Nassoulé, situé à  une dizaine de kilomètres de Gamboula sur l’axe Berberati.

Leur objectif, asphyxier la ville de Berberati aux produits de premières nécessité.

« Les rebelles ont dit que c’est Berberati qui ravitaille Bangui.  C’est-à-dire  que les camions achètent des vivres ici  à Kenzo et ramènent à Berberati, et les gens de Bangui viennent s’approvisionner à Berberati  pour ravitailler Bangui. Ce qui fait que quand ils ont barré la route de Bangui – Béloko,  ça n’inquiète pas trop le gouvernement. Donc il faudrait également arrêter la route de Kenzo – Berberati afin de bien asphyxier la capitale Bangui », témoigne un commerçant de Berberati.

Zimbabwe: le VP Chiwenga premier vacciné contre la Covid-19

Le vice-président du Zimbabwe, Constantino Chiwenga, est devenu la première personne à être vaccinée contre la Covid-19 dans le pays.Chiwenga, qui est également ministre de la Santé, a pris l’injection à l’hôpital Wilkins de Harare pour les maladies infectieuses au début d’une campagne de vaccination qui devrait permettre de vacciner plus de 60% de la population du Zimbabwe au cours des prochains mois.

Le pays a reçu cette semaine 200.000 doses du vaccin Sinopharm de la Chine et attend dans les prochaines semaines, plusieurs autres doses du géant asiatique et d’autres pays.

La première phase du programme de vaccination implique l’inoculation d’environ 50.000 agents de santé et des milliers d’autres agents de première ligne à haut risque, tels que le personnel de sécurité et les agents aux points d’entrée.

La phase cible également les personnes âgées et les groupes vulnérables, selon la ministre de l’Information, Monica Mutsvangwa.

Ces derniers seraient suivis par des chargés de cours des collèges et universités et des enseignants, dans le cadre de la deuxième phase du programme de vaccination, tandis que le reste de la population serait pris en charge dans la phase finale.

L’objectif est de vacciner 22% de la population dans le cadre de la première phase, suivi de 18,4% dans la phase deux et de 18,4% dans la phase finale, « représentant ainsi sur un taux de vaccination de près de 60% de la population », a annoncé Mutsvangwa en début de semaine.

Le TPLF détruit le réseau électrique du Tigré

Une panne de courant s’est produite au Tigré après que des rebelles du Front de libération du peuple rebelle du Tigré (TPLF) ont détruit, ce jeudi, le réseau électrique de l’Etat, a indiqué l’Ethiopian Electric Power (EEP, publique).La panne d’électricité est le résultat d’attaques délibérées contre un grand réseau électrique qui fournit du courant à plusieurs villes, dont Alamata, Mehoni et Mekelle, a déclaré l’EEP dans un communiqué.

Le TPLF en déroute avait détruit le même réseau électrique en novembre 2020 alors que les troupes fédérales avançaient vers la capitale de l’Etat, Mekelle, la dernière destination pour mettre fin à ce que le gouvernement a décrit comme une « opération d’application de la loi » dans l’Etat.

L’EEP a déclaré qu’il était en train de réparer le réseau électrique endommagé pour restaurer le service d’électricité dans le Tigré.

La semaine dernière, l’EEP a déclaré que le TPLF avait causé plus de 240 millions de Birr de dommages sur les infrastructures électriques dans l’Etat régional du Tigré pendant l’opération pour le retour de la loi et de l’ordre.

Nouveau cadre de coopération entre le Sénégal et l’USAID

Ce nouveau programme d’un montant de six cent millions de dollars US, soit plus de 325,8 milliards F CFA, est constitué de quatre conventions de financement, sous forme de dons.Cet accord de coopération quinquennal constitue la contribution de l’USAID à la mise en œuvre du PAP 2A, notamment dans les réformes clés entreprises par le gouvernement, a fait savoir le ministre sénégalais de l’Economie, Amadou Hott.

Le PAP 2A est le Plan d’action prioritaire 2 ajusté et accéléré du Plan Sénégal Émergent (PSE) pour la relance de l’économie, post Covid-19.

Ce nouveau cadre de coopération 2020-2025 développe une nouvelle approche appelée « Le parcours vers l’autonomie ». Il s’articule autour de trois axes, à savoir : une croissance économique inclusive et durable ; un capital humain amélioré ; et une efficacité et redevabilité du gouvernement accrues.

A en croire M. Hott, le dernier cadre de coopération entre le Sénégal et les Etats-Unis qui s’étendait sur la période 2015-2020 pour une enveloppe d’environ 232,9 milliards FCFA, s’intégrait harmonieusement aux axes stratégiques du PSE.

« C’est dans ce même esprit d’alignement (…) que cette Nouvelle Stratégie Pays 2020-2025 est parfaitement arrimée au PAP
2A », s’est réjoui le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération.

S’agissant des axes d’intervention du nouveau cadre de coopération, Amadou Hott a indiqué que le programme « Croissance économique durable et inclusive » concerne principalement les secteurs de l’agriculture et de la pêche. Les interventions prévues permettront d’accélérer les réformes relatives à l’eau en milieu rural afin de faciliter l’insertion des opérateurs privés dans la chaîne de distribution et de gestion.

En outre, ajoute-t-il, grâce à ce programme, d’autres réformes importantes dans les secteurs de l’agriculture, de la pêche et de la justice commerciale pourraient également être réalisées.

Quant au « Programme Capital humain amélioré », il vise à accompagner la mise en œuvre d’importantes réformes dans les secteurs de l’éducation et de la santé.

Enfin, le programme « Efficacité et redevabilité du Gouvernement accrues » interviendra pour accompagner les réformes visant à consolider l’approfondissement de nos politiques de décentralisation.

Amadou Hott a profité de l’occasion pour « féliciter l’USAID pour son engagement à poursuivre le recours au financement direct appelé +financement G2G+ dans le cadre de l’exécution de notre programme de coopération ».

« L’utilisation de ce mécanisme permet l’alignement de votre assistance aux priorités nationales, la réduction des coûts de transactions et la pérennisation des résultats », a-t-il souligné.

Le nouveau cadre de coopération coïncide avec la célébration du 60ème anniversaire du partenariat entre Dakar et Washington. Dans ce « contexte particulièrement difficile », Amadou Hott a demandé au directeur de l’USAID, Peter Trenchard, d’être leur interprète, auprès des autorités américaines, pour leur exprimer la profonde gratitude du Gouvernement du Sénégal pour les efforts constamment déployés afin de soutenir la mise en œuvre du PSE.

Pour le directeur de l’USAID, les nouveaux accords quinquennaux bilatéraux permettront de mettre en œuvre la nouvelle stratégie, en étroite collaboration avec votre gouvernement et les populations.

Un esprit de consultation et de collaboration accrues dans nos activités de conception, de suivi et d’évaluation qui cherche également à renforcer les capacités du Sénégal à s’adapter aux chocs socio-économiques exacerbés par la pandémie de Covid-19.