CEI centrale ivoirienne: deux commissaires dont Doumbia Major ont prêté serment

Deux personnalités ivoiriennes, notamment Doumbia Soumaila dit « Doumbia Major » et Siaka Bamba, nommées à la Commission électorale indépendante (CEI) centrale, ont prêté vendredi serment devant la Cour du Conseil constitutionnel.

La session de prestation de serment a été officiée par Jacqueline Oble, conseiller au sein de l’institution, assurant l’intérim du président du Conseil constitutionnel, Mamadou Koné, qui était « absent ». 

Les deux impétrants ont juré de respecter la Constitution et le Code électoral selon une formule sacramentaire, s’engageant à agir dans l’antre de la loi, devant la Cour du Conseil constitutionnel ivoirien.   

Sur proposition de la CEI, le gouvernement a donné son accord, le 20 décembre 2021, en vue de la nomination de Doumbia Soumaïla dit Doumbia Major, président du Renouveau démocratique en qualité de membre de la Commission centrale de la CEI.

M. Doumbia Major remplace Mme Lagou Adjoua Henriette, « démissionnaire ». Selon le porte-parole de la CEI,  Emile Ebrotié, elle a rendu sa démission afin de se présenter comme candidate aux élections législatives du 6 mars 2021. 

Mme Henriette Lagou, la présidente de Renouveau pour la Paix et la Concorde (RPC-PAIX), était membre de la Commission centrale à la CEI pour le compte de « GP-PAIX/AID et UMPP » (opposition). Elle avait prêté serment le 27 septembre 2019.

Quant à Siaka Bamba, il représente le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition) à la Commission centrale de la CEI. Il n’avait pu prêter serment en septembre 2020 devant le Conseil constitutionnel à la suite d’un refus de sa formation politique.

Mme Jacqueline Oble leur a donné acte du serment qu’ils ont prêté, en les renvoyant à leur fonction. Elle a souligné que M. Doumbia Major, lui, achève le mandat de Henriette Lagou, tandis que M. Bamba vient compléter le nombre de Commissaires centraux. 

L’opposant ivoirien Toikeusse Mabri testé positif à la Covid-19

Le président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI, opposition), Abdallah Albert Toikeusse Mabri qui a récemment regagné la Côte d’Ivoire après deux mois de clandestinité, a annoncé vendredi avoir été positif à la Covid-19.

« Je suis au regret de vous annoncer que je viens d’être testé positif à la Covid-19… Je vous invite à respecter les gestes barrières pour vous protéger et protéger les autres », a écrit M. Mabri sur son compte officiel Facebook. Depuis quelques semaines, l’on note une résurgence de cas de Covid-19 en Côte d’Ivoire dont l’épicentre de la maladie reste Abidjan, la capitale économique ivoirienne. 

A la date du 28 janvier 2021, la Côte d’Ivoire comptait 27 694 cas confirmés de Covid-19 dont 25 542 personnes guéries, 151 décès et 2001 cas actifs.

RCA : le rebelle Abakar Sabone sous le coup d’un mandat d’arrêt

Les autorités souhaitent aujourd’hui le poursuivre pour « des infractions commises entre décembre 2020 et janvier 2021 ».

Abakar Sabone, l’un des porte-parole de la rébellion CPC, est sous le coup d’un mandat d’arrêt international émis par la justice centrafricaine. Ancien conseiller spécial de Michel Djotodia du temps de l’ex-Séléka, il est rentré en Centrafrique en 2019, après un long exil au Tchad.

Ce n’est pas l’un des principaux chefs rebelles de la CPC. Son mouvement, fondé il y a un an, n’est d’ailleurs pas signataire de l’accord de Kamba Kotta, acte de naissance de la coalition. Mais il en est l’un des porte-paroles et l’une des figures les plus médiatiques, habitué aux déclarations tonitruantes sur les réseaux sociaux. « Ce n’est pas un petit bout de papier signé par un procureur qui va nous empêcher de poursuivre la lutte », régissait-il encore hier soir au sujet du mandat d’arrêt émis contre lui ce 25 janvier.

Il faut dire qu’à 55 ans, Abakar Sabone, né à Carnot, s’est forgé une longue expérience dans diverses rébellions, au gré des soubresauts que connait son pays. Actif aux côtés de François Bozizé lors de son coup d’État de mars 2003, il est son dernier ministre du Tourisme, avant de rejoindre le camp adverse : la Séléka de Michel Djotodia qui en fait son conseiller spécial. À cette époque, il défraye la chronique en proposant une partition de la Centrafrique.

Exilé au Tchad pendant de longues années, il prend part aux négociations de l’accord de Khartoum pour le FPRC de Noureddine Adam, puis quitte ce mouvement. Selon le mandat d’arrêt émis contre lui, il est accusé d’incitation à la désobéissance et au refus de payer l’impôt. Un mandat émis dans le cadre de l’instruction en cours contre Thierry Savonarole, un cadre du KNK, le parti de l’ex-président Bozizé, arrêté en janvier.

Afrique du Sud : le port du hijab autorisé dans l’armé

Le combat contre une de ses militaires qui porte le hijab s’est terminée par la reddition des Forces armées sud-africaines (SANDF) devant la major Fatima Isaacs qui a insisté pour porter sa coiffe en servant son pays.Pendant trois ans, la SANDF et Mme Isaacs se sont battus avant qu’un tribunal militaire n’ordonne à l’armée de lui permettre de porter son hijab sous sa casquette tout en portant le treillis de l’armée.

Malgré la décision rendue en sa faveur en janvier 2020, la SANDF n’a pas modifié son code vestimentaire, insistant sur le fait que la concernée devait choisir entre la SANDF et sa tenue culturelle.

Ayant été entraînée de base à ne pas se rendre facilement à l’ennemi, la major portant le hijab a amené les autorités militaires devant le tribunal de l’égalité du pays avec l’aide de l’ONG Legal Resource Centre.

Cependant, avant que l’audience ne puisse être entendue par le Tribunal de l’égalité, la SANDF a décidé de hisser le drapeau blanc plutôt que d’affronter Isaacs devant une autre cour, dans ce qui s’avérait être un exercice gênant et futile.

Ce vendredi, la SANDF a annoncé avoir modifié sa politique vestimentaire pour permettre aux femmes musulmanes de porter le foulard sous leur uniforme.

« La réglementation vestimentaire de la SANDF a été mise à jour pour permettre le port du foulard par les femmes musulmanes conformément aux dispositions de la réglementation vestimentaire », a déclaré le porte-parole de la SANDF, Mafi Mgobozi.

Cette annonce met enfin fin à une bataille de trois ans entre la SANDF et la major Isaacs.

Le Centre de ressources juridiques a déclaré avoir déposé « un avis de retrait » auprès du Tribunal de l’égalité sur l’affaire suite à l’annonce de la SANDF.

RD Congo : Sylvestre Ilunga jette l’éponge

Le Premier ministre congolais a remis, ce vendredi 29 janvier, sa démission au chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi.Sylvestre Ilunga Ilunkamba rend le tablier après « avoir tiré les conséquences de l’évolution de la situation politique actuelle », annonce la Présidence de la République congolaise dans un communiqué. Soit deux jours après sa destitution par le Bureau d’âge de l’Assemblée nationale.

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En effet, la motion de censure contre le Premier ministre, proche de l’ancien président Joseph Kabila, a recueilli 367 voix favorables sur 377 votants. Dans le but de s’affranchir de son prédécesseur, Félix Tshisekedi s’est donné les moyens de contrôler l’hémicycle.

Pour ce faire, il a nommé le Sénateur Modeste Bahati Lukwebo au poste d’Informateur pendant une durée de 30 jours. Ce dernier dont la mission a débuté le 31 décembre 2020 a transmis, hier jeudi, son rapport au chef de l’Etat.

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Félix Tshisekedi a désormais les coudées franches pour mener à bien son programme de campagne. Car « 24 regroupements et un élu indépendant, soit 391 députés (lui sont) favorables » en confirmant leur appartenance à « l’Union Sacrée de la Nation », la nouvelle mouvance présidentielle.

RCA : plus de 200.000 personnes déplacées en moins de 2 mois (ONU)

Plus de 200.000 centrafricains ont fui le pays en moins de deux mois en raison des violences électorales et l’offensive des groupes armés, a indiqué vendredi l’ONU.

Selon le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), quelque 92.000 réfugiés sont arrivés en République démocratique du Congo (RDC), d’après les autorités locales, et quelque 13.240 autres ont fui au Cameroun, au Tchad et au Congo depuis le lancement en décembre d’une offensive de groupes armés visant la capitale Bangui.

Soit plus de 105.000 au total, un chiffre nettement plus élevé que les plus de 30.000 signalés par le HCR le 8 janvier. Par ailleurs, a-t-il indiqué, quelque 100.000 personnes restent déplacées à l’intérieur de la Centrafrique, selon des chiffres compilés par le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (Ocha).

Réunis en coalition, les groupes armés ont lancé une offensive sur la capitale Bangui avant la tenue des élections présidentielle et législatives. Pour faire face à la menace, le gouvernement a décrété l’état d’urgence pour 15 jours sur l’ensemble du pays.

Hausse de la production industrielle au Sénégal

En novembre 2020, la production industrielle a progressé de 16,1% au Sénégal comparativement à celle du même mois de 2019.L’augmentation de la production industrielle est imputable au relèvement notamment de l’activité de production du papier et du carton, travaux d’impression et reproduction d’enregistrement, des produits du raffinage et de la cokéfaction ainsi que de l’agro-alimentaire.

Toutefois, le recul de la production des autres industries manufacturières, des produits métallurgiques et de fonderie ainsi que celui des industries extractives a atténué la hausse de la production industrielle.

La production totale au cours des onze premiers mois de 2020 s’est relevée de 0,3% relativement à celle de la période correspondante de 2019, informe le site de l’Agence National de la Statistique et de la Démographie, visité ce vendredi à APA.

Rwanda: levée des restrictions de l’UE sur les voyages non essentiels

Le Conseil de l’Union européenne (UE) a classé jeudi le Rwanda parmi les pays dont les voyageurs non essentiels sont autorisés à entrer dans les pays membres de l’UE.Parmi les critères sur lesquels un pays doit figurer sur la liste, on peut citer la situation épidémiologique et les mesures de confinement dans ce pays. La liste est revue et mise à jour toutes les deux semaines.

Outre le Rwanda, des pays comme l’Australie, la Nouvelle-Zélande, Singapour, la Corée du Sud et la Thaïlande, entre autres, ont également reçu le feu vert pour se rendre dans les pays membres de l’UE.

Bien que le Conseil recommande aux pays membres de l’UE de supprimer progressivement les voyages non essentiels vers les pays énumérés, les pays membres restent responsables de la mise en œuvre ou non de la recommandation.

Cependant, selon le Conseil, un Etat membre ne devrait pas décider de lever les restrictions de voyage pour les pays tiers non répertoriés, avant d’en avoir discuté de manière coordonnée.

En attendant, le Rwanda s’est classé jeudi 6ème parmi les pays qui ont le mieux géré l’épidémie de Covid-19, selon une nouvelle analyse.

L’indice de performance Covid, du Lowy Institute, un groupe de réflexion basé en Australie, a classé 98 pays et a révélé que des populations plus petites et des institutions capables étaient les facteurs les plus importants dans la gestion de la pandémie mondiale.

Le Rwanda est le seul pays africain parmi les dix premiers, les autres pays de la liste étant la Thaïlande, Chypre, l’Islande et l’Australie.

Quatre personnes tuées dans un accident de la circulation à Bouaflé

Une collision entre un mini-car de transport et un véhicule de particulier a fait 28 victimes vendredi à 00h19 ( heure locale et GMT) sur la route de Bouaflé au niveau du village Abouakouassikro faisant 28 victimes dont 04 décès certains.

L’information a été donnée par le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) dans une note d’information. Selon les pompiers, le bilan définitif de cet accident est de 28 victimes dont 04 décès certains. 

Les 24 blessés de ce drame, souligne le GSPM, ont été évacués au Centre hospitalier régional (CHR) et à l’hôpital St Joseph Moscati de Yamoussoukro. L’année 2020 s’est achevée en Côte d’Ivoire avec un total de 31 361 interventions des sapeurs-pompiers qui ont recensé 32 234 victimes dont 1097 décès.

Af’Sud : Hommage de Ramaphosa à Sibongile Khumalo

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa, a rendu hommage à la musicienne de jazz et d’opéra Sibongile Khumalo, pour son militantisme en faveur des droits humains, en particulier dans la défense des droits des artistes et des femmes du pays.Rendant hommage ce venedredi à Khumalo, décédée jeudi à l’âge de 63 ans, Ramaphosa a déclaré que le décès de la très populaire musicienne était « un moment de grande tristesse pour nous tous qui avons été fascinés et émus par la puissance, la sensualité et l’improvisation de la voix unique de Khumalo ».

« Non seulement elle était une voix incontestable sur les scènes de concerts à travers notre pays et dans le monde, mais elle était une voix de plaidoyer pour les arts du spectacle, pour les droits et la place des femmes dans notre société, et pour les droits de l’homme en général », a déclaré Ramaphosa.

Il a indiqué qu’en tant que professeur de musique, Khumalo était aussi « une voix d’instruction et d’inspiration pour les nouvelles générations d’artistes qui ont eu le privilège d’apprendre d’une interprète qui était à l’apogée de sa carrière.»

La ministre de la Culture, Nathi Mthethwa, a décrit Khumalo comme « un ambassadeur de notre héritage » et « un génie musical » qui a enchanté divers publics partout en Afrique du Sud et au-delà.

« Khumalo était une maestro musicale qui s’est donnée pour objectif de raconter l’histoire de notre peuple à travers la musique. Elle a laissé un héritage qui restera à jamais dans les annales de l’histoire », a poursuivi Mthethwa.

Khumalo, récipiendaire de la plus haute distinction culturelle du pays de l’Ordre d’Ikhamanga en 2008, était titulaire de doctorats honorifiques de l’Université de Rhodes, de l’Université d’Afrique du Sud et de l’Université de Zululand.