Maroc : Le ministre de l’énergie et des mines annonce sa contamination par la Covid-19

Le ministre de l’Energie, des Mines et de l’Environnement, Aziz Rabbah, a annoncé avoir été testé positif au coronavirus.Dans un communiqué, le ministre indique avoir effectué les analyses de dépistage du coronavirus (Covid-19), qui se sont révélées positives.

Le Maroc a enregistré un nouveau record de contamination ce jeudi avec 2.488 nouvelles contaminations recensées durant les dernières 24 heures, a annoncé le ministère de la Santé.

Ce nouveau chiffre porte à 94.504 le nombre total des cas déclarés dans le Royaume depuis l’apparition de la pandémie en mars dernier. Le taux d’incidence cumulé bondit ainsi à 260,2 pour 100.000 habitants, avec une prévalence de l’ordre de 6,9 pour 100.000 habitants au cours des dernières 24 heures.

RCA : la Chine offre des kits électoraux au gouvernement

La remise de ces kits a eu lieu le mardi 15 septembre au Palais de la Renaissance à Bangui, en présence des hautes autorités du pays et de la délégation chinoise.

En vue de garantir le bon déroulement du scrutin de fin d’année et de lutter contre la propagation du coronavirus en République Centrafricaine, la République Populaire de Chine a remis des matériels médicaux et électoraux au gouvernement centrafricain.

La République Centrafricaine abritera les élections groupées d’ici la fin de cette année. Mais dans un contexte sanitaire particulier où la pandémie de la maladie à Coronavirus fait rage dans le monde et en Centrafrique en particulier.

A cet effet, il faut qu’il y ait des moyens nécessaires pour la bonne marche de ce scrutin. C’est dans cette optique que la République Populaire de Chine, dans le cadre du renforcement des liens de fraternité, avait procédé à une remise d’équipements électoraux et aussi des matériels médicaux pour lutter contre la propagation de COVID-19 dans le pays pendant cette période cruciale.

Ce don chinois en matériels médicaux et électoraux intervient alors que la République Centrafricaine s’apprête à abriter d’ici 3 mois, les échéances électorales groupées dans un contexte particulier de crise sanitaire liée à la pandémie de Coronavirus.

RCA-Citoyenneté : le groupe de travail présente son rapport final au Chef de l’Etat

Le groupe de travail sur la citoyenneté a été reçu en audience par le Président de la République, Faustin Archange Touadera.

L’objectif de cette audience était de présenter leur rapport final sur la citoyenneté, la laïcité l’inclusion et la protection des minorités en République centrafricaine.

L’élaboration de ce travail de réflexion a été faite par un groupe constitué d’Experts, d’Universitaires, de Représentants des différentes organisations comme l’OFCA et de la Jeunesse. Pendant 60 jours, le travail portait sur quatre thématiques à savoir : la citoyenneté, la laïcité, l’inclusion et la protection des minorités.

Selon Jacques MBOSSO, médiateur de la République Centrafricaine : « Ce rapport est fait conformément aux recommandations de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation du 06 février 2019 en son annexe 2, qui confie ce travail de réflexion au Médiateur de la République et au Président de la Commission Nationale des Droits et des Libertés Fondamentales », a-t-il précisé.

Précisons que ces thématiques ont été également mentionnées lors des pourparlers de Khartoum, dont ils ont  été soulignés comme étant certaines causes de la crise militaro-politique, qu’a traversé la République Centrafricaine.

RCA : le processus électoral se poursuit

Les acteurs nationaux et internationaux du processus électoral, ont évalué les opérations d’enrôlement à trois mois et demi du 1er tour des scrutins prévu pour le 27 décembre 2020 selon le délai constitutionnel.

Cette évaluation des opérations d’enrôlement en cours, a eu lieu ce lundi 14 Septembre à la Primature, lors de la réunion du cadre de la concertation du comité stratégique d’appui au processus électoral en RCA.

La salle de conférence de la Primature a servi de cadre le lundi dernier, à une réunion de l’évaluation du processus électoral qui a été présidée par le Premier ministre et président dudit comité.

Pendant cette réunion, les paroles sont libérées par les différents acteurs dont l’ANE qui est l’organe en charge de l’organisation des élections en République centrafricaine et certains partenaires internationaux impliqués dans ce processus.

En faisant état des lieux de la situation du processus, le Vice-président de l’ANE, Bernard KPONGABA a précisé qu’en date du samedi 12 Septembre 2020, il y a eu  1 667 480 électeurs inscrits, en RCA. Pour lui, l’ensemble du territoire, à part la localité  d’Amdafock et dans certaines autres localités, compte tenu de l’insécurité dans certaines villes, telles que Besson, Niem-Yéléwa, Ngaoundaye et Ndassima.

Suite à l’audition de la Cour Constitutionnelle, le numéro 2 de l’ANE, a dit comprendre les difficultés auxquelles l’organe faisait face. Il a confirmé que l’ANE a transmis au Chef du gouvernement un rapport à mi-parcours, en expliquant qu’il y a toujours la possibilité de respecter les délais constitutionnels.

« Certains aménagements vont être mis en place dans les missions envoyées à l’étranger, comme par exemple le doublement des agents tablettes pour permettre de finaliser les opérations », a-t-il dit.

« Les propositions de l’ANE pour combler le retard enregistre »

La question du retard enregistré dans le processus électoral n’est pas restée en marge de cette rencontre. L’Autorité Nationale des Elections (ANE) a fait plusieurs propositions comme par exemple, le raccourcissement du délai de réclamation et de contentieux pour leur permettre de terminer les opérations entamées.

Par ailleurs, l’ANE  a proposé la date du 8 octobre 2020 au lieu de celle du 27 septembre 2020, pour la convocation du corps électoral. Elle fait cela en rappelant que plusieurs aménagements avaient été nécessaires pour les scrutins de 2015.

Du côté des partenaires internationaux, Mathias Bertino Matondo, l’Ambassadeur, Représentant Spécial du Président de la Commission de l’Union Africaine, a, quant à lui, rappelé l’article 10.2 de la Charte Africaine de Démocratie, qui met le point sur le consensus. Il a rejeté en bloc toute idée de transition politique, et demande aux institutions de trouver un consensus pour aider l’ANE à rattraper le retard technique.

Le Premier ministre, Firmin Ngrébada, dans sa prise de parole, a salué la hausse notable des inscrits sur la liste électorale, et face à la question de la sécurité, le Chef du gouvernement a rappelé que le plan de sécurisation mis en place par la MINSUCA, sera traité au plus vite pour sécuriser les dernières localités restantes.

Ensuite, il a précisé que l’ANE a bien fait une proposition d’aménagement des délais pour terminer les opérations électorales, au niveau national et international.

Cette question d’aménagement et autres seraient traités en Conseil extraordinaire des ministres de ce mardi 15 septembre 2020. Les institutions vont voir comment faire ces aménagements afin que l’ANE puisse finir les opérations, en tenant compte des délais légaux et constitutionnels. Le Chef de gouvernement a enfin confirmé que son gouvernement va jouer sa partition en respectant l’indépendance de l’ANE.

Mali : la Cedeao ne cède pas devant la junte

La junte au pouvoir à Bamako depuis un mois doit renoncer à la direction de la transition politique selon la Cedeao.La Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) serre la vis. L’organisation régionale, dans le communiqué du mini-sommet tenu mardi 15 septembre au Ghana, a conditionné la fin des sanctions contre le Mali à la désignation de deux civils aux postes de président et de Premier ministre de la transition.

Au lendemain de cette réunion à huis clos à laquelle a participé le Conseil National pour le Salut du Peuple (CNSP), la junte militaire au pouvoir suite au renversement, le 18 août dernier, du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), a officiellement réagi mercredi lors d’une conférence de presse organisée à Kati, leur quartier général situé à une vingtaine de kilomètres de la capitale Bamako.

Le Colonel-Major Ismaël Wagué, porte-parole du CNSP, raconte les négociations avec les chefs d’État ouest-africains : « Nous avons demandé la levée ou l’allègement des sanctions. Il nous ont répondu qu’ils prendront une décision dès la mise en œuvre des mesures nécessaires ».

Le porte-parole de la junte de Bamako a précisé aussi que « nous avons clairement dit à la Cedeao que nous sommes au service du peuple. Étant donné que la majorité a parlé d’une transition militaire, nous avons suggéré que l’on puisse aller dans ce sens. Notre option avouée est d’être du côté de la majorité. La Cedeao a refusé. Nous ne pouvions pas décider sur place. Nous avons donc promis de revenir et discuter conformément à ce qui il y a dans la charte (de la transition) ».

Ce document de base, adopté au terme des « journées de concertation nationale », permet aussi bien à un civil qu’à un militaire de diriger la transition politique.

L’ultimatum de la Cedeao est arrivé à expiration mais la junte militaire prévoit d’entamer, « dès aujourd’hui, la mise en place d’un collège pour installer les organes et choisir les personnalités de la transition ».

La 24ème Assemblée générale sera « historique », selon le SG de l’OMT

La 24ème Assemblée générale de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) qu’accueillera Marrakech en 2021 sera « historique », a assuré, mercredi à Tbilissi, son Secrétaire général Zurab Pololikashvili.« La prochaine Assemblée Générale de l’OMT sera historique. Nous ferons tout notre mieux pour en faire l’un des évènements post-pandémie les plus réussis », a-t-il déclaré en marge des travaux de la 112ème session du Conseil exécutif de cette institution spécialisée des Nations Unies.

Dans ce cadre, il a précisé que la rencontre de Marrakech sera l’occasion de discuter de l’avenir du secteur touristique durement touché par la crise sanitaire, invitant tous les États membres de l’organisation ainsi que le secteur privé à y répondre présent.

Le Secrétaire général de l’OMT a également souligné que le Maroc est « une excellente destination » à promouvoir et « un modèle » dans le secteur du tourisme, mettant en avant la grande expérience du Royaume dans le domaine, ainsi que ses infrastructures.

Pour rappel, le Maroc a été désigné comme pays hôte de la 24ème Assemblée générale de l’OMT lors de la précédente rencontre tenue en septembre dernier à Saint-Pétersbourg, en Russie, par l’obtention de 76 voix sur 107 votes, contre 15 pour les Philippines et 13 pour le Kenya.

La Marine royale marocaine interpelle 186 candidats à la migration irrégulière à majorité des Subsahariens

Des garde-côtes de la Marine royale ont arraisonné, la nuit du 15 au 16 septembre, en Méditerranée et en Atlantique, des embarcations de fortune avec à leurs bords 186 candidats à la migration irrégulière, à majorité des Subsahariens.Les migrants ont tous été acheminés sains et saufs vers les différents ports du Royaume, après avoir reçu les soins nécessaires à bord des garde-côtes de la Marine royale, souligne une source militaire.

Dans le même temps, d’autres garde-côtes ont arraisonné, en Méditerranée, un voilier, deux jet-skis et un go-fast, utilisés dans le trafic de stupéfiants.

Cette opération a permis l’arrestation des trafiquants, dont trois Espagnols et deux Marocains, et la saisie d’environ une tonne de résine de cannabis, fait savoir la source.

Les trafiquants, les moyens nautiques et la cargaison, ont été remis à la gendarmerie royale pour les procédures judiciaires en vigueur.

Lancement de la 3è édition de handi marathon d’Abidjan pour les personnes en situation de handicap

La troisième édition de handi marathon d’Abidjan, une compétition dédiée aux personnes en situation de handicap et aux personnes du 3è âge, prévue le 27 septembre prochain dans la capitale économique ivoirienne, a été lancée mercredi à Abidjan.Cette course qui vise à valoriser les personnes en situation de handicap a pour thème cette année : «Modeste dans la victoire, mais sans rancœur dans la défaite».

« C’est un marathon qui est dédié aux personnes en situation de handicap et aux personnes du 3è âge. Cette 3è édition est difficile car nous la faisons en période de la Covid-19 et dans un contexte politique tendu », a indiqué dans une conférence de lancement, Danielle Adahi Bikpo, la présidente du comité d’organisation.

 Par ailleurs, elle a expliqué que l’une des innovations de cette édition, est le « village de handi marathon» avec un volet éducatif et un autre artistique. Ce marathon, a également précisé Mme Adahi, se fera en trois parcours, notamment les  parcours du 11 kilomètres, du 5 kilomètres et du  2 kilomètres.

«Le parcours du 11 km est destiné aux personnes en situation de handicap intellectuel et auditif. Le 5 km est prévu pour les personnes handicapées en fauteuil et le 2 km les personnes de petites tailles », a-t-elle ajouté, soulignant que les personnes du troisième âge feront de la marche.

Poursuivant, Mme Adahi a fait savoir que les personnes valides peuvent participer à cette compétition, mais ne seront pas récompensées. 

« Le sport est un cadre d’inclusion des personnes handicapées. Ce marathon est un cadre  qui met en valeur les personnes en situation de handicap », a soutenu, pour sa part, Yacouba Koné, au nom de la coordination des associations des personnes handicapées de Côte d’Ivoire.

Quant à Koffi Kouassi Mathurin, le président de la fédération des associations des fonctionnaires et agents de l’État à la retraite, il a plaidé pour la pérennité de ce marathon.

Le handi marathon d’Abidjan est une course qui entend mettre en valeur les personnes en situation de handicap et les personnes du troisième âge. Quelque 54 médailles et une récompense financière seront distribuées à l’issue de cette troisième édition qui se tiendra au palais des sports de Treichville dans le sud d’Abidjan.

Procès corruption IAAF : Lamine Diack et son fils condamnés

Six prévenus dont le Sénégalais Lamine Diack, 87 ans, ont été condamnés mercredi 16 septembre par un tribunal à Paris dans l’affaire de corruption présumée sur fond de dopage d’athlètes russes.Le verdict est enfin tombé après plus de cinq années d’attente. Placé sous contrôle judiciaire depuis 2015 en France, Lamine Diack est condamné à quatre ans de prison, dont deux avec sursis, pour son implication dans un réseau de corruption dont l’objectif était de cacher des cas de dopage en Russie. 

L’ancien président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), entre 1999 et 2015, était jugé parmi six accusés qui auraient permis de retarder, à partir de fin 2011, des procédures disciplinaires à l’encontre d’athlètes russes soupçonnés de dopage sanguin, dont certains avaient été sacrés aux Jeux olympiques 2012 avant d’être déchus.

Reconnu coupable par le tribunal de Paris, l’icône du sport sénégalais écope par ailleurs d’une amende de 500.000 euros, soit environ 330 millions FCFA.

Resté à Dakar et ayant refusé de comparaître au procès, son fils Papa Massata Diack, 55 ans, ex-consultant en marketing de l’IAAF, est condamné à cinq ans de prison ferme et un million d’euros d’amende, soit la plus lourde peine. La justice française maintient en outre le mandat d’arrêt international émis à son encontre.

Au Sénégal, son avocat Moussa Sarr a annoncé qu’il va interjeter appel contre cette décision de la première instance. « C’est une condamnation injuste parce que les règles d’un procès équitable n’ont pas été respectées. On n’a pas permis à mon client de prendre part au procès afin de se défendre », a déclaré Me Sarr sur le site du groupe Emedia.

Des peines de prison ont été également prononcées contre quatre autres protagonistes : deux ans avec sursis et 140.000 euros d’amende pour l’ancien chef de l’antidopage à l’IAAF Gabriel Dollé, et trois ans de prison dont deux avec sursis et 100.000 euros d’amende pour l’avocat Habib Cissé qui conseillait Lamine Diack. 

S’agissant des deux responsables russes jugés en leur absence, l’ancien président de la fédération nationale d’athlétisme Valentin Balakhnitchev et l’ancien entraîneur Alexeï Melnikov, ils ont été respectivement condamnés à trois et deux ans de prison ferme, avec maintien du mandat d’arrêt à leur encontre.

Mali : La CEDEAO donne 18 mois à la junte pour achever la transition politique

L’Autorité des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a donné aux militaires maliens 18 mois maximum à compter du 15 septembre 2020 pour achever le programme de transition politique.Le communiqué publié à l’issue du mini-sommet entre huit chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO et les membres du Comité national pour le salut du peuple (CNSP), mardi à Aburi, au Ghana par la Commission de la CEDEAO, a déclaré : « Une fois qu’une transition dirigée un civil est mise en place, l’instance sous-régionale  accompagnera pleinement la République du Mali vers le rétablissement de l’ordre constitutionnel, conformément aux protocoles pertinents de l’organisation.

« En ce qui concerne les sanctions, conformément aux décisions de l’Autorité des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, ces sanctions seront levées immédiatement lorsque le président de transition et le Premier ministre seront effectivement désignés ».

Le communiqué indique que le mini-sommet a pris note de la présentation par le CNSP des résultats du forum consultatif national sur l’architecture de la transition politique et a déclaré que « cette transition politique sera dirigée par un civil, conformément aux décisions de l’Autorité de la CEDEAO. A cet égard, aussi bien le Président que le Premier Ministre de la transition seront des civils pendant toute la période. La nomination de ces deux personnalités clés se fera immédiatement.

« Le vice-président de transition prévu dans la Charte de transition ne remplacera en aucun cas le président de transition. Le CNSP sera dissous dès que la transition civile sera mise en place.

Selon le même communiqué, les chefs d’Etat et de gouvernement ont exprimé leur gratitude au Dr Goodluck Ebele Jonathan, ancien président de la République fédérale du Nigeria et médiateur de la CEDEAO sur la crise politique au Mali et l’ont encouragé à poursuivre ses efforts de médiation et à accompagner l’Administration transitoire dirigée par un civil pour assurer un retour rapide à l’ordre constitutionnel au Mali.

Il a également été demandé au Médiateur d’entreprendre une mission à Bamako dans un délai d’une semaine pour évaluer l’état de mise en œuvre des mesures ci-dessus.

Le mini-sommet a rappelé la décision de l’Autorité sur le Comité de suivi, composé du Médiateur, du Président du Conseil des Ministres, du Président de la Commission de la CEDEAO et des Représentants de l’Union africaine et des Nations Unies au Mali et a appelé à sa mise en place rapide.

Le mini-sommet a également appelé toutes les parties prenantes maliennes à travailler ensemble pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel au Mali.

Les chefs d’Etat et de gouvernement ont également exprimé leur gratitude au président Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, et président de l’Autorité des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), pour avoir organisé la rencontre.