Sénégal : les États-Unis soutiennent l’organisation du 9e Forum mondial de l’eau

Pour la réussite de l’événement, Washington apportera à Dakar son assistance technique en matière de coordination et de logistique.Le défi est immense ! C’est la première fois que le Forum mondial de l’eau se tient en Afrique subsaharienne. Du 21 au 26 mars 2022, la capitale sénégalaise va accueillir pas moins de 1000 participants représentant entre autres des États, institutions bilatérales et multilatérales, universités, organisations de la société civile et le secteur privé.

Dans cette perspective, les gouvernements des États-Unis et du Sénégal ont signé ce jeudi un protocole d’accord pour une bonne organisation du plus grand rendez-vous mondial consacré à la question de l’eau.

Washington, à travers l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID, sigle en anglais), vient ainsi se joindre aux autres bailleurs de fonds qui ont décidé de parrainer cette rencontre, en complément des quelques 24 millions de dollars engagés par le pays de la téranga (hospitalité, en langue wolof).

Ce Forum mondial de l’eau, dont le thème est « La sécurité de l’eau pour la paix et le développement », devrait contribuer à renforcer la capacité des Etats à répondre aux défis de l’eau et de l’assainissement. Organisé tous les trois ans depuis 1997, cet évènement est le plus important au niveau international à être dédié à l’eau. 

Le Forum mondial de l’eau est une plateforme unique permettant à la communauté internationale de l’eau et aux principaux décideurs de collaborer et de souscrire des engagements à long terme.

Sierra Leone : l’entraîneur de l’équipe nationale de foot menacé de mort

John Keister, qui doit dans les prochains jours publier sa liste définitive pour la Coupe d’Afrique des nations, serait la cible d’intimidations.La Sierra Leone, vingt-six ans après sa dernière participation, va signer son retour à la Coupe d’Afrique des nations. Visiblement, tous les moyens sont bons pour ne pas rater ce rendez-vous continental.

John Keister, le sélectionneur des Leone Stars, aurait reçu une menace de mort s’il ne retenait pas un joueur. Pour le moment, le nom de l’athlète n’a pas été divulgué. Le technicien va bientôt choisir, parmi les 40 joueurs présélectionnés le 20 décembre dernier, les 28 qui vont défendre les couleurs de la Sierra Leone.

Pour sa troisième qualification à la Can après 1994 et 1996, ce pays de l’Afrique de l’Ouest est logé dans le groupe E avec l’Algérie, la Côte d’Ivoire et la Guinée équatoriale. Les Leone Stars feront leur entrée en lice dans la compétition le 11 janvier 2022 face à l’Algérie, championne d’Afrique en titre.

Boycott présidentielle 2020: le Pdci « sans crainte » des procédures judiciaires

Le porte-parole du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), Soumaila Bredoumy, a déclaré mercredi que le parti répondra « sans crainte, ni peur » aux procédures judiciaires relatives aux exactions de la présidentielle de 2020.

« Le Pdci s’y rendra sans crainte ni peur de quelques procédures judiciaires que ce soit », a dit M. Soumaila Bredoumy, dans une déclaration du parti, en réaction à une conférence du procureur de la République qui évoquait de probables poursuites contre le chef du parti, Henri Konan Bédié. 

Le procureur de la République près le Tribunal de Première Instance d’Abidjan, Richard Adou, a fait état de faits  graves et d’actes criminels commis pendant les périodes pré et post électorales d’août à octobre dernier 2020, à l’occasion de l’élection présidentielle d’octobre 2020. 

L’autorité judiciaire a visiblement accusé les dirigeants des principaux partis politiques de l’opposition ivoirienne d’être les principaux responsables présumés des crimes commis pendant cette période. 

M. Richard Adou, a dans un élan réserve, énoncé la possibilité de poursuite contre l’ancien chef de l’Etat ivoirien Aimé Henri Konan Bédié, en sa qualité de chef de l’opposition, lors de la conférence de presse.

Pour le Pdci, l’article 54 de la loi numéro 2005-201 du 16 Juin 2005 portant statut d’ancien Président de la République, cité par le procureur « ne peut s’entendre que dans le cas où une élection régulière, conforme aux termes de la Constitution ivoirienne a pu se tenir ». 

Le Pdci estime qu’il y a eu une « violation fragrante de l’article 55 nouveau de la Constitution » et une « prétendue consultation qui est tout, sauf l’élection présidentielle du président de la Côte d’Ivoire qu’encadrent si fermement les dispositions constitutionnelles ».  

Ensuite, « l’on est en droit d’affirmer sans ambages que le troisième mandat et ses « supporters » sont les auteurs directs et indirects de la désobéissance civile, des exactions et violences qui ont suivi en octobre 2020 », a-t-il soutenu. 

Le 11 novembre 2020, M. Aimé Henri Konan Bedié a accepté une rencontre avec le chef de l’Etat, sur demande expresse des amis de la Côte d’Ivoire pour donner une chance au retour de la paix dans notre pays,  a-t -il rappelé. 

A la suite de cette rencontre, le président du Pdci a lancé le 9 décembre 2020 un appel solennel à l’apaisement et au renoncement définitif à la violence, pour rebâtir une nation sur la capacité collective des forces vives de réactiver ensemble les valeurs d’union et de paix par le dialogue.

« L’accalmie que connaît actuellement notre pays est le résultat de l’engagement du président du Pdci, soutenu par la volonté de paix et de démocratie à laquelle sont fermement attachés les leaders de l’opposition », a-t-il poursuivi. 

« C’est pourquoi, le Pdci prend à témoin la communauté nationale et la communauté internationale à aller à la table du dialogue véritable qui est susceptible d’effacer tous les germes de conflits et de palabres politiques qui minent la tranquillité des Ivoiriens et installent la Côte d’Ivoire dans la peur quotidienne de lendemains violents et fratricides », a-t-il conclu.  

Le rapport de l’Unité spéciale d’enquêté sur les exactions relatives à la présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, indique que les violences ont fait 85 morts et près de 500 blessés de août à novembre 2020. Il mentionne que 233 personnes ont été interpellées dans la procédure. 

Prix du thon: des mareyeurs appellent le gouvernement ivoirien à « revoir » la mesure

Le président des mareyeurs importateurs du port d’Abidjan, Touré Mamadou, a appelé mercredi le gouvernement à « revoir » la mesure de plafonnement du prix du Kg de thon, au risque de « tuer » les opérateurs, lors d’une conférence de presse.

Le gouvernement a « plafonné (le 22 décembre 2021) le prix du Kg du poisson garba (faux thon), toute taxe comprise, appliqué par les détaillants de « garbadrome » à 850 Fcfa dans le District autonome d’Abidjan et dans un rayon de 300 Km; et à 900 Fcfa au-delà ».  

« Supposons que l’armateur accepte de nous vendre à 400 F CFA le kg.  Pour sortir le poisson du port, le Kg nous revient au minimum 650 F CFA, alors d’où sort le plafonnement des prix ? Qui supporte la perte ? L’État va compenser ça comment ? », a lancé M. Touré.

Pour le président des mareyeurs importateurs, l’Etat devrait tenir compte des pertes consécutives à cette décision, qui selon lui est « une grave erreur » qui devrait être corrigée, c’est pourquoi les acteurs demandent au gouvernement de « revoir sa position ».

À ses côtés, M. Touré Mamadou, avait M. Patrick Zasso, un acteur du secteur, qui a martelé que « les frais de douanes et du port restent trop chers, voir impossibles », mentionnant que « le thon à lui seul a trois types de dédouanements », ce qui rend les choses plus difficiles pour ses opérateurs.

Cette décision du gouvernement intervient suite à l’affaire de pénurie de thon. Airon, un gros importateur a récemment déclaré, à en croire M. Zasso, qu' »il avait une pénurie de thon en Côte d’Ivoire alors que le moment ne s’y prêtait guère ». 

M. Touré a fait remarquer que « pour fixer un prix qui s’applique à tous, il aurait fallu associer tous les opérateurs », car le cours du « poisson est comme le dollar, c’est flexible, ça monte, ça descend,  quand il y a poisson, il y a son prix, quand il n’y a pas de poissons, il y a son prix ».

Il a fait observer que pour faire bouger un thonier ou un bateau, il faut dépenser 300 millions. En outre, ce sont les Français, les Chinois et les Coréens qui opèrent en mer pour approvisionner le marché ivoirien.

Le thon vendu en Côte d’Ivoire, indiquera-t-il, vient des Îles Seychelles, du Ghana, pays voisin à la Côte d’Ivoire ou du Sénégal. Une fois au port d’Abidjan, le thon subit « trois taxes » et si cette décision est maintenue il pourrait avoir une pénurie. 

Dans cet élan, le président des mareyeurs importateurs du port d’Abidjan, Touré Mamadou, a plaidé pour que l’Etat de Côte d’Ivoire « élimine les taxes sur le poisson thon » au risque de « nous arracher la filière », voire sortir les Ivoiriens de ce secteur. 

Les étudiants ivoiriens exhortés à éviter les anti-valeurs et « les raccourcis »

Face aux anti-valeurs constatés en milieu estudiantin, les étudiants ivoiriens ont été exhortés, le 12 décembre 2021, à éviter « les raccourcis », à l’occasion d’une « Journée d’accueil des nouveaux bacheliers », tenue à PK 18.

Cette journée, organisée par l’Union Fraternelle pour l’Action et la Bienfaisance (Ufab), une ONG ivoirienne, a célébré certains de ses membres à travers une cérémonie, autour du thème « Les secrets du succès de la vie estudiantine et professionnelle ». 

En sa qualité de parrain, M. Soiliho Grambouté, chef de Cabinet au ministère du Budget et du portefeuille de l’Etat, a invité les étudiants à s’attacher au travail et à éviter « les raccourcis » dans les études et dans la vie.

 « Formez-vous, améliorez vos compétences, soignez vos comportements, et évitez les raccourcis », a conseillé M. Soiliho Grambouté, indiquant que « la vie, c’est d’abord le temps. Et le temps nous appartient tous ». 

« Si vous travaillez et que vous avez les compétences, les opportunités viendront à vous », a ajouté le parrain, qui a mis son auditoire en garde, notamment les étudiants, contre le choix de la facilité qui conduit au « broutage », l’anarque sur Internet.  

Le conférencier, Daouda Ballo, a également invité les étudiants au travail et à s’éloigner des anti-valeurs. Pour lui, ils devront avoir des modèles et des personnes qui les inspirent sur le chemin du bien. Car, aujourd’hui il y a « trop d’anti-valeurs que les jeunes copient ».  

Selon M. Ballo, le chef du Service Actes et Sigfae au ministère de la Fonction publique, l’étudiant doit avoir un objectif d’étude pour se donner des chances de succès. Et, pour atteindre ses objectifs, il doit avoir comme référence des personnes qui ont réussi dans leurs études.  

Il a toutefois prévenu que le succès ne viendra pas sans difficultés. Mais, « on ne fuit pas, on affronte la difficulté et on travaille pour s’en sortir. Les difficultés ne doivent pas être l’objectif, il faut les surmonter ».   

Poursuivant, le conférencier a mis les étudiants en garde contre les dérives du monde universitaire avec la mauvaise gestion de la liberté que ce milieu leur offre, tout en les invitant à se conformer aux enseignements de l’islam qui prône les valeurs.  

 « Vous ne devez pas être là où on casse, là où on triche », a-t-il insisté. De son côté, le président exécutif de l’Ufab-ONG, Inza Bamba, a exhorté l’assistance à prendre comme modèles, le parrain et le conférencier dont les « parcours sont motivants ».

« Ils sont une source de motivation pour nous, les plus jeunes. Tant par leur acharnement au travail, leur résilience face à l’épreuve, que leur statut professionnel aujourd’hui « , a-t-il justifié. 

L’Organisation non gouvernementale Ufa intervient dans le domaine social, notamment la santé et l’éducation en accompagnant ses membres dans les études, afin de cultiver les valeurs du mérite et de l’excellence. 

Abidjan abrite la Convention mondiale du cajou du 16 au 18 février 2022

Abidjan abrite du 16 au 18 février 2022, la 7e édition de la Convention mondiale (World cashew convention, WCC), couplée avec la 4e édition des Journées nationales des exportateurs de cajou de Côte d’Ivoire (JNEC-CI).

L’annonce a été faite, jeudi, sur les bords de la lagune Ebrié, par M. Issa Traoré, le secrétaire général adjoint de l’Association des exportateurs de cajou de Côte d’Ivoire  (AEC-CI), lors d’un point de presse, en présence de certains acteurs de la filière anacarde.

Ce symposium international vise à débattre des problématiques de la filière anacarde en Côte d’Ivoire et dans le monde autour du thème: « Soutenir la croissance du secteur de la noix de cajou en Afrique grâce à la transformation de la production et à l’exportation de la noix de cajou brute ».

Prévu du 16 au 18 février 2022, sur la route de l’aéroport d’Abidjan, les organisateurs attendent plus de 2000 participants, une cinquantaine d’entreprises qui exposeront leurs produits, 25 experts, sachants, chercheurs et panélistes. 

Comme pour les trois premières éditions des JNEC-CI, et au titre de son volet social, ce symposium sera aussi marqué par la décision de construction d’une école primaire dans une localité de la zone de production de la noix de cajou en Côte d’Ivoire, a-t-il dit.

Cet évènement sera organisé par le Bureau exécutif de l’Association des exportateurs de cajou de Côte d’Ivoire, en collaboration avec la World cashew convention qui a décidé d’honorer la Côte d’Ivoire pour la seconde fois en abritant la 7e édition de cette conférence mondiale.

Le Commissariat général du symposium, s’inscrivant dans la politique gouvernementale de la transformation locale, avait mobilisé en épilogue à la Convention, 75 chefs d’entreprises et investisseurs issus du secteur mondial de la transformation de la noix de cajou. 

Après sa première délocalisation, en terre africaine en Côte d’Ivoire pour la 6e édition du 12 au 14 février 2020, Abidjan accueille la 7e édition. La rencontre de 2020 avait enregistré une participation de plus de 2500 personnes venues de 37 pays. 

Ghana : alerte à la bombe au principal aéroport du pays

Une alerte à la bombe a été déclenchée à l’aéroport international de Kotoka, au Ghana, où des agents de sécurité ont été appelés pour s’occuper d’un sac laissé sans surveillance dans le hall d’arrivée du terminal 3, a rapporté la presse locale jeudi.The Graphic rapporte que l’unité chargée du dépôt de munitions de la base des forces armées ghanéennes a été appelée mardi pour retirer le sac suspect qui était là depuis des heures et qui a été aperçu vers 21 heures.

Des témoins présents à l’aéroport de Kotoka au moment de la découverte ont déclaré que l’on craignait que le sac ne contienne une bombe. La Ghana Airport Company Limited (GACL) a déclaré que le sac, apparemment inoffensif, avait été emporté pour être examiné de plus près.

« L’unité de dépôt de munitions de la base des forces armées ghanéennes est immédiatement intervenue pour procéder à une évaluation préliminaire du sac et de son contenu ». Le sac a ensuite été emporté pour des enquêtes plus approfondies, dont les résultats seront rendus publics, a déclaré GACL.

« La direction de GACL souhaite présenter ses excuses pour les perturbations survenues dans le processus de facilitation des arrivées pendant cette période et assure les voyageurs de son engagement à assurer leur sécurité dans nos aéroports », a conclu le communiqué.

Variants Delta et Omicron : l’OMS redoute un « tsunami de cas »

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) tire la sonnette d’alarme sur l’état de la pandémie de Covid-19 dans le monde.La cohabitation des variants Delta et Omicron causera un « tsunami de cas » selon l’OMS, qui note un record de contaminations dans le monde à cause du variant Omicron. En effet, les effets combinés des deux variants ont entraîné une augmentation de 11 % des cas d’infections dans le monde en l’espace d’une semaine, note l’Oms.

« Je suis très inquiet à l’idée qu’Omicron, qui est plus contagieux et qui circule en même temps que Delta, mène à un tsunami de cas », a affirmé le directeur général lors d’une conférence de presse virtuelle. Cela ajouterait « une immense pression sur les travailleurs de la santé, déjà épuisés, et sur les systèmes de santé, qui sont au bord de l’effondrement », a prévenu le directeur général de l’Oms Tedros Adhanom Ghebreyesus

Avec 72% de nouveaux décès, l’Afrique est le continent le plus touché devant l’Asie avec 9% et la région des Amériques avec 7%. Par contre l’Europe et la Région de la Méditerranée orientale ont connu à l’inverse une baisse de 12 et 7% de l’incidence de décès.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, cela s’explique par le fait que 92 des 194 États membres ont raté leur cible de vacciner 40 % de leur population avant fin 2021. Une situation qui a favorisé la propagation de Delta et Omicron avec leurs lots de conséquences. Ce faisant, Tedros Adhanom Ghebreyesus exhorte tous les pays à prendre comme résolution du Nouvel An de vacciner 70 % de leur population d’ici juillet 2022.

Si les cas d’infections ont explosé ces dernières jours, l’OMS rassure que le nombre de décès est en constante baisse dans le monde depuis trois semaines. Beaucoup plus contagieux mais moins virulent, Omicron détecté pour la première fois en Afrique du sud fin novembre, pourrait curieusement être un remède contre Delta et atténuer à terme la pandémie.

Selon un résultat préliminaire réalisé en Afrique du Sud par l’équipe du virologue Alex Sigal, de l’Institut de recherche sur la santé de Durban, « les anticorps produits lors d’une infection par le variant Omicron du Sars-CoV-2 protégeraient ensuite contre le Delta ». L’étude publiée sur le site de l’Institut demande encore à être validée selon le New York Times qui précise que « les personnes qui se sont remises d’une infection par le variant Omicron du coronavirus pourraient être capables de se défendre contre des infections ultérieures comme le variant Delta. »

Air Sénégal et Locales 2022 au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur le nouvel avion reçu par la compagnie Air Sénégal et les élections locales du 23 janvier 2022.« Le Sénégal acquiert un 9ème appareil », indique le quotidien national Le Soleil, soulignant que l’avion, en leasing, est le premier d’un programme de huit appareils. Pour le président Macky Sall, « Air Sénégal conforte son envol ».

Le Quotidien note par ailleurs un « Sall air de mise en garde » du chef de l’Etat sur la qualité du service de la compagnie aérienne nationale. « La ponctualité des vols et la qualité du service doivent être de mise », a-t-il dit au directeur général d’Air Sénégal.

En politique, EnQuête dresse un portrait croisé de Soham Wardini et Barthélémy Dias, deux candidats au poste de maire de Dakar. Le journal compare leur tempérament à « la glace et le feu ».

Soham a servi pendant 27 ans dans l’enseignement avant de s’engager en politique et remplacer Khalifa Sall suite à sa révocation à la tête de la mairie de la capitale sénégalaise. De son côté, le fils de l’ancien ministre Jean-Paul Dias « a donné un nouveau souffle au PS (Parti Socialiste) et gravi très vite les échelons… à force de coups d’éclat », souligne le quotidien privé.

Walf Quotidien se fait l’écho du rejet des recours de l’opposition par la Cour Suprême sur certaines de ses listes pour les prochaines élections locales. Pour le journal, elle « abat sa dernière carte » par une saisine de la Cedeao.

Sur un autre sujet, le même journal informe que « Macky vire son chef de protocole » là où L’Observateur souligne que « Macky revoit sa formule » dans son adresse à la nation. Le journal du Groupe Futurs Médias, livrant « les contours de son discours de nouvel an »,  note que le chef de l’Etat ne fera « pas de face-à-face avec la presse ».

Si « le Président a promulgué la loi réhabilitant le poste de Premier ministre », il donne « rendez-vous après les Locales pour parler du PM, de l’UA et de son mandat », précise L’Observateur.

En football, Stades livre le contenu de son entretien sur la CAN 2021, qui s’ouvre dans moins de deux semaines au Cameroun, avec Omar Daf, ancien international sénégalais et actuel coach de Sochaux, en Ligue 2 française. « L’absence d’Ismaila Sarr serait une grosse perte », a  reconnu l’ancien coach adjoint des Lions sur l’indisponibilité du joueur de Watford (Premier League) pour cause de blessure.

Toutefois, l’ancien défenseur latéral de la Génération 2002 donne des gages puisqu’« on a un groupe de qualité et un coach qui travaille bien ».

Niger : des experts africains se penchent sur le climat et sécurité

La première édition de la Conférence Internationale de Niamey sur le Climat en Afrique et la Sécurité Humaine (CICAS) a permis de dégager des solutions immédiates aux effets néfastes du changement climatique sur le continent.S’exprimant lundi à l’ouverture des travaux au Centre d’Études et de Recherche sur le Climat en Afrique et la Sécurité Humaine (CERCASH), l’ancien ministre nigérien de la Justice, Marou Amadou a plaidé pour la sauvegarde des patrimoines hydriques du continent.

« La cause majeure de l’irrédentisme, des rebellions armés, des meurtres et de ces assassinats de nos forces de défense et de sécurité, c’est le climat », a martelé l’ancien Garde des Sceaux du Niger. Il estime que l’Afrique et sa diaspora sont les « victimes innocentes » du changement climatique qui menace d’engloutir les fleuves, les lacs et les mares qui se trouvent sur le continent.

« Nos fleuves, rivières et lacs sont menacés d’asséchement par la désertification, d’ensablement par les dunes », a alerté le président du CERCASH qui éviter que le sort réservé au Lac Tchad ne guette le Djoliba du Niger. Il préconise la plantation d’arbres de la Guinée jusqu’au Nigeria, l’érection de murs en béton sur les rives pour protéger le fleuve Niger en faveur des générations actuelles et futures.

Le lien entre la pauvreté et l’insécurité étant très étroit, il reconnait que le changement climatique reste la cause majeure des rebellions armés, des meurtres et de ces assassinats « de nos forces de défense et de sécurité », la circulation des armes légères et de petits calibres, la radicalisation des jeunes, la prolifération des groupes armés, etc. à travers le continent.

Le vice-recteur de l’Université Abdou Moumouni (UAM), Pr Rabani Adamou, qui a présidé le lancement des travaux a souligné que les pays africains sont les plus vulnérables au changement climatique alors qu’ils sont moins pollueurs ou presque pas.

« Quand vous prenez le mécanisme du réchauffement climatique qui résulte de l’émission du gaz à effet de serre dans notre environnement ; ce gaz provient du mécanisme d’industrialisation, or les pays industrialisés ne sont pas en Afrique », a indiqué le Pr Adamou.

Le Professeur Gueu Denis, enseignant chercheur à l’université Felix Houphouët Boigny, a, pour sa part, souligné que le continent est confronté à un dilemme de développement et d’insécurité totale. « Le changement climatique et la sécurité humaine avec tout ce que nous connaissons comme la criminalité environnementale et la sécurité humaine déterminent la survie de notre continent », a-ajouté le doyen de l’institut national de criminologie d’Abidjan.
Les travaux de deux jours axés sur le thème « Crise climatique et sécurité humaine en Afrique : quels engagements et quels partenariats stratégiques » réunissent quelque 150 participants venus d’Afrique.

D’autres thématiques sont au menu des réflexions, notamment Efficacité des institutions : contrôle de l’administration publique et responsabilité du gouvernement républicain ; Décentralisation, Démocratie à la base et développement local ; Intégration africaine ; Environnement et écologie : souveraineté énergétique et alimentaire ; Interdépendance et inclusion économique, et développement durable ; Culture et contrôle des ressources naturelles et renaissance africaine.

Niger : huit ex-génocidaires rwandais expulsés

Ces civils et militaires avaient sept jours, à compter de la notification de l’arrêté du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation daté du 27 décembre, pour quitter le territoire nigérien.Ils ne sont pas restés longtemps au Niger. Huit ex-génocidaires rwandais avaient trouvé refuge, il y a moins de deux mois dans ce pays sahélien, grâce au Mécanisme international des Nations Unies.

Hamadou Adamou Souley, le ministre nigérien de l’Intérieur et de la Décentralisation, a prononcé, lundi dernier, leur expulsion définitive. Les personnes concernées par cette mesure ont été condamnées ou acquittées par le Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR) pour leur rôle dans le génocide de 1994 contre les Tutsis.

Il s’agit de Protais Zigiranyirazo, de François Nzuwonemeye, d’Innocent Sagahutu, d’Alphonse Nteziryayo, de Tharcisse Muvunyi, d’André Ntagerura, d’Anatole Nsengiyumva et de Prosper Mugiraneza.

Auparavant, les huit Rwandais étaient retenus à Arusha, en Tanzanie, où se trouvait le siège officiel du TPIR. Le Rwanda a récemment demandé des comptes aux Nations Unies par rapport à leur transfèrement.

Début décembre, Valentine Rugwabiza, la Représentante permanente du Rwanda auprès des Nations Unies, a affirmé que son pays n’avait pas été informé de cette décision. Poursuivant, la diplomate a déclaré qu’il existe des preuves tangibles selon lesquelles certains des huit individus ont mené des activités pour déstabiliser la région des Grands Lacs.

Un géant feu d’artifice annoncé à Abidjan

Un géant feu d’artifice pour créer un spectacle lumineux dans le ciel de la capitale économique ivoirienne est annoncé à Abidjan dans la nuit de vendredi pour marquer le passage au nouvel an 2022.

Ce spectacle sera offert à partir de 22h00, heure locale et Gmt par le District autonome d’Abidjan dirigé par le ministre-gouverneur Robert Beugré Mambé, au palais de la culture de Treichville, dans le Sud d’Abidjan.

Pour mieux profiter du spectacle haut en couleurs, les visiteurs  pourront se poster sur les deux berges de la lagune, les côtés Plateau ou Treichville.

« On aura également une belle vue au palais de la culture en restant avec les hôtes officiels du ministre-gouverneur Robert Beugré Mambé, le maitre d’œuvre de l’évènement », explique une note d’information du Comité d’organisation de cet évènement qui sera retransmis en directe à la télévision nationale première chaîne de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI 1).

Cette année encore, le feu d’artifice pyromédique est placé sous le parrainage de Mme Dominique Ouattara, Première dame de Côte d’Ivoire.

Le District autonome d’Abidjan proposera également un show orchestré par Mulukuku DJ dans une ambiance festive de maquis géants avant l’explosion, les crépitements et les détonations dans le ciel.

Un programme pour susciter des vocations scientifiques chez les filles en Côte d’Ivoire

Girls in STEM, un programme visant à favoriser la diversité des genres dans les sciences et à développer les carrières des femmes dans la technologie, a été organisé mi-décembre 2021 en Côte d’Ivoire.

Organisé par GE (NYSE) et Junior Achievement Ivory Coast, Girls in STEM se veut une plateforme destinée à une centaine de collégiennes et lycéennes pour les informer sur les carrières dans le domaine des sciences.

Le programme veut aussi susciter des vocations chez les jeunes filles dans la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STEM, pour Science, Technology, Engineering and Mathematics).

Un atelier a été mis en place dans le cadre de l’engagement de GE Gas Power en faveur de l’inclusion et de la diversité, avec pour objectif d’inspirer la génération à venir de femmes ingénieures et chercheuses.

L’objectif étant de faire naître des vocations chez les jeunes filles et de les encourager à envisager une carrière scientifique.

Le programme Girls in STEM a été notamment conçu non seulement pour changer la manière dont les carrières scientifiques sont perçues, mais également pour développer la présence des femmes dans ce domaine.

Dans le cadre de cet événement, différentes sessions d’information, de mentorat et d’échange sur les carrières scientifiques ont été animées par des personnalités reconnues dans le domaine scientifique en Côte d’Ivoire.

Des visites ont également été organisées sur des sites en rapport avec le sujet du programme, entre autres, la centrale électrique Azito à Yopougon, le Centre de simulation GE à Bingerville et la centrale électrique CIPREL à Vridi.

Selon la Banque mondiale et le Global Gender Gap Index 2020 (Rapport mondial sur l’écart entre les femmes et les hommes) du World Economic Forum (WEF), les femmes sont moins nombreuses que les hommes à décrocher un diplôme scientifique dans la plupart des pays.

En dépit des efforts déployés pour développer la participation des femmes dans de nombreuses disciplines, elles restent toujours minoritaires dans les carrières scientifiques.

Cela, d’après les experts, constitue un frein à la résolution des problèmes de développement complexes auxquels le continent africain fait face. Car, une participation accrue des femmes dans le monde professionnel est un facteur important de développement et de croissance économique pour un pays.

Des recherches révèlent par ailleurs lien significatif entre la croissance du Produit intérieur brut (PIB) d’un pays et le taux d’activité professionnelle des femmes.

« Pour favoriser l’inclusion économique et réduire les écarts entre les hommes et les femmes, les entreprises, les écoles, ainsi que les institutions et les agences gouvernementales concernées, doivent lancer de nouveaux programmes et accélérer les efforts en cours pour attirer davantage de femmes vers les carrières scientifiques », a déclaré Elisee Sezan, PDG de la division Gas Power de GE en Afrique subsaharienne.

Pour lui, « ces efforts doivent être menés de manière précoce, par exemple en encourageant les jeunes filles à choisir des matières scientifiques à l’école et à envisager de poursuivre leurs études supérieures dans ce domaine ».

Quant à Muriel Banny M’Bow, présidente du Conseil d’administration de Junior Achievement en Côte d’Ivoire, elle s’est dite « ravie de travailler en partenariat avec GE Gas Power pour cet événement Girls in STEM, qui s’inscrit parfaitement dans notre mission visant à préparer les professionnels de demain en accompagnant les étudiants dans le choix de leurs futures carrières ».

« Réduire les inégalités hommes-femmes dans les carrières scientifiques en encourageant les jeunes filles et les femmes à s’orienter vers ces domaines est un élément fondamental pour favoriser l’innovation », a-t-elle poursuivi.

Junior Achievement (JA) prépare les jeunes Africains à la main-d’œuvre du 21e siècle en leur inculquant des compétences entrepreneuriales, une préparation au travail et des connaissances financières.

GE, lui, est une figure historique et un pionnier dans le secteur de l’énergie en Côte d’Ivoire. Il collabore avec diverses institutions pour former de futurs ingénieurs et promouvoir la place de la femme dans le domaine de la technologie.

Ce programme a été mis en place dans le cadre de l’engagement de GE Gas Power en matière d’inclusion et de diversité.

La presse sénégalaise prolonge son voyage à bord du Ter

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent principalement des questions autour de la pertinence du Train express régional (Ter) et d’affaires judiciaires.Deux jours après le lancement de l’exploitation commerciale du Train express régional (Ter), EnQuête se fait l’écho « des promesses et des doutes ». Dans ce journal, Mountaga Sy, le Directeur Général de l’Agence pour la promotion des investissements et grands travaux (Apix), déclare que « les études de rentabilité économique de ce projet sont chiffrés à 19 % ».

Toujours dans EnQuête, Mame Fall, spécialiste des matériels roulants et systèmes à l’Apix, soutient que « tous les pays se sont développés autour des ouvrages ferroviaires : Ter, métro et RER… », mais pour l’économiste Mansour Samb, « la solution pour désengorger Dakar, c’est de créer d’autres pôles économiques ».

Pour sa part, Le Soleil informe que les habitants de Rufisque, l’un des quatre départements de Dakar, « jubilent » avec la mise en circulation du Ter. Au contraire, les taximen voient l’arrivée de ce train à la pointe de la technologie d’un mauvais œil : « (Il) risque de porter un sacré coup à (notre) business. Avec les embouteillages sur les routes, la majorité des clients vont se ruer sur le Ter », explique un chauffeur dans le quotidien national.

Les tarifs du Train express régional varient de 500 à 1500 F CFA pour la classe économique et un prix fixe de 2500 F CFA s’applique à la première classe. À en croire Amadou Hott, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, cité par WalfQuotidien, « le Ter, c’est comme l’autoroute à péage. Si vous avez un peu plus de temps et que vous n’êtes pas prêt à dépenser un peu plus d’argent, vous pouvez prendre les autres modes de transport ».

Sur un tout autre sujet, L’Observateur annonce que « les six magistrats, qui étaient à l’origine du blocage du fonctionnement de la Justice à Kaolack (Centre), seront traduits (aujourd’hui) devant le Conseil de discipline supérieur de la magistrature ».

Sous le titre « Les 6 magistrats face à leur destin », Le Quotidien rappelle que « la Cour d’appel de Kaolack avait été secouée, il y a quelques mois, par la gestion du dossier opposant l’homme d’affaires Aly Roze à la Banque Atlantique ».

Dans Sud Quotidien, le patron de presse Madiambal Diagne, même s’il a confirmé sa plainte contre le magistrat Souleymane Téliko pour « diffamation, injures publiques et dénonciations calomnieuses », ne réclame que « le franc symbolique ».

En sports, Kalidou Koulibaly, capitaine de l’équipe nationale de football du Sénégal dit dans Stades espérer « être prêt (physiquement) pour le premier match » des Lions en Coupe d’Afrique des nations. Ce sera le 10 janvier prochain face au Zimbabwe. Le défenseur central de Naples, en Serie A italienne, revient de blessure.

La société civile ivoirienne juge « positives » les actions du C2D

La Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) juge « positives » les actions sur les terrain du Projet du Contrat de désendettement et de développement (C2D), signé entre l’Etat de Côte d’Ivoire et la France.

La CSCI mène des enquêtes sociologiques de satisfaction et même de perception et « la perception des populations pour ce que nous avons mené jusqu’à ce jour est positive », a déclaré mardi à la presse M. Mahamadou Kouma, le coordonnateur national de l’organisation. 

Il s’exprimait en marge du 4e Forum de restitution nationale du suivi indépendant aux parties prenantes. Ce forum intervient dans le cadre du Projet de suivi indépendant et participatif du Contrat de désendettement et de développement (C2D).    

« Concernant les infrastructures, les populations estiment qu’elles répondent effectivement à leur besoin, quelque chose d’essentiel, c’est pourquoi nous sommes entre les bénéficiaires des projets et les gouvernants » pour faire le suivi des actions, a dit M. Mahamadou Kouma.  

L’organisation s’interroge  en ces termes « est-ce que leurs besoins sont forcément les écoles, et c’est cela que nous faisons remonter et les projets qui sont définis s’efforcent de répondre à ces exigences », a-t-il soutenu.  

M. Mamadou Ouattara, secrétaire du C2D, représentant la coordinatrice du secrétariat technique du C2D, chargé des projets et infrastructures de développement urbain et d’assainissement, s’est félicité de ce suivi indépendant visant à optimiser les projets. 

Depuis décembre 2012, le Contrat de développement et de désendettement a été signé entre la Côte d’Ivoire et la France pour le financement de projets de développement et de lutte contre la pauvreté au bénéfice des populations ivoiriennes.

Afin de s’assurer que le choix de ces projets répond aux besoins des populations et que les résultats attendus sont atteints, les textes du C2D ont prévu que la société civile soit membre du Comité d’orientation et de suivi du C2D et du Comité technique. 

En outre, la société civile, à travers la CSCI assure le rôle d’observateur indépendant du C2D, ce qui lui confère la tâche spécifique d’assurer le suivi citoyen des activités du programme, indépendamment des acteurs de mise en oeuvre du projet. 

Cette mission nécessite toutefois une technique assez pointue. La Convention de la société civile ivoirienne participe, avec ses experts, à toutes les étapes du processus du C2D, depuis l’identification jusqu’à la mise en oeuvre des projets.

Au plan opérationnel, il s’agit de collecter des résultats obtenus sur le terrain, de procéder à la mesure et à l’analyse objective, la pertinence, l’efficacité et l’impact des projets mis en oeuvre, au regard des besoins réels des populations et faire des recommandations avisées.

Ces actions participent à la transparence et à l’équité, a fait savoir M. Ouattara,  indiquant que de 2012 à 2020, deux contrats du C2D ont été signés pour un montant d’environ 1151 milliards Fcfa en vue de l’exécution de nombreux projets de lutte contre la pauvreté dans divers domaines. 

Les projets touchent, entre autres, l’éducation, l’emploi,  la santé, l’agriculture, le développement rural, le développement urbain, eau et assainissement, infrastructures et transports, justice et la réinsertion des militaires démobilisés. 

En vue de consolider et d’étendre ses acquis, et de prendre en compte de nouveaux besoins avec de nouveaux secteurs, dont la gouvernance financière, l’industrie créative et culturelle, Paris et Abidjan ont signé le 3e contrat C2D en octobre 2021 pour un montant d’environ 751 milliards Fcfa.  

Ce 4e forum a regroupé les représentants de l’administration,  des partenaires au développement, des collectivités territoriales, du secteur privé, des organes et coordinations régionales de la CSCI et des organisations de la société civile. 

Côte d’Ivoire: la pêche artisanale soumise à une licence

La loi en vigueur sur le secteur de la pêche et de l’aquaculture, en Côte d’Ivoire, contraint les acteurs de la pêche artisanale à l’obtention préalable d’une licence de pêche.

Ce dispositif est généralement ignoré par les acteurs du secteur. Pour amener les acteurs de la pêche artisanale à tirer profit dans le strict respect de la loi numéro 2016-554 du 26 juillet 2016 relative à la pêche et à l’aquaculture, des séances de sensibilisation ont été faites.

Et ce, à l’initiative de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à travers son projet Initiative Pêche Côtière en Afrique de l’Ouest (IPC-AO) en collaboration avec  le  Ministère des Ressources animales et halieutiques (MIRAH).

Une séance de sensibilisation sur la nouvelle loi 2016-554 du 26 juillet 2016  qui régit le secteur de la pêche et de l’aquaculture a été ainsi organisée à l’intention d’une trentaine de transformatrices et de mareyeuses exerçant au débarcadère Mohamed VI de Locodjoro, à Abidjan.

La loi de 2016 est constituée de cinq titres, de quatorze chapitres et de cent vingt-et-un articles. Cette nouvelle disposition légale, en son article 38, contraint les acteurs de la pêche artisanale à l’obtention préalable d’une licence de pêche.

L’article 30, en outre, dispose que les produits de pêches transformés ou non sont soumis aux règles de contrôles sanitaire et vétérinaire. Cependant, l’article 32, lui met l’accent sur les activités de capture et de commercialisation qui sont soumis à certification.

Selon Armand Zegbeu, coordonnateur du projet IPC-AO, cette séance d’information et de sensibilisation vise à mieux faire connaitre des acteurs de la pêche artisanale, la loi qui régit ce secteur.

« La loi de 2016 vient pallier les insuffisances et les limites de la loi numéro 86-478 du 1 er juillet 1986 relative à la pêche. Il était important pour nous de mieux la vulgariser et la diffuser. (Car) Passée l’étape de la sensibilisation, la loi sera appliquée dans toute sa rigueur », a-t-il insisté.

Les sociétés coopératives en activité au débarcadère de Locodjoro par la voix Marie Gisèle Kra, secrétaire générale de la coopérative des mareyeuses et transformatrice des produits halieutiques d’Abidjan, se sont félicitées de cette sensibilisation.

« Cette sensibilisation est la bienvenue car de nombreux acteurs de notre milieu ignorent l’existence d’une loi qui règlemente notre secteur d’activité. Nous souhaitons que l’accent soit mis sur les pêcheurs qui pour la plupart se comportent comme des hors la loi », a-t-elle dit.

Mme Anne Dago, première vice-présidente de la coopérative des mareyeuses et transformatrice des produits halieutiques de Côte d’Ivoire, a salué la vulgarisation de la loi relative à la pêche et à l’aquaculture, invitant les autorités compétentes à ériger le débarcadère de Locodjoro comme « l’unique point de débarquement des produits de la pêche artisanale d’Abidjan ».

Au terme de la sensibilisation, des cache-nez et un dispositif de lavage des mains acquis par le projet IPC –AO ont été offerts aux communautés et acteurs du secteur de la pêche exerçant sur le site du débarcadère de Locodjoro. L’objectif étant de freiner l’avancée de la pandémie de Covid-19.

Après l’étape de Locodjoro, le cap sera mis sur les sites de Zimbabwé, un quartier dans le Sud d’Abidjan, et de Sassandra (Sud-ouest ivoirien) en vue de sensibiliser les acteurs de la pêche artisanale de ces localités.

Remise de diplômes à Abidjan à 107 élèves en sécurité sociale

Cent sept (107) élèves en sécurité sociale dont 92 Ivoiriens formés au Centre ivoirien de formation des cadres de sécurité sociale (CIFOCSS) ont reçu mardi à Abidjan leurs diplômes, lors d’une cérémonie.

Cette remise de parchemins couronne la scolarité 2020-2021, et consacre la sortie officielle de la 21e promotion des cadres moyens, la 17e promotion des contrôleurs d’exploitation, la 12è promotion des contrôleurs en prévention et la 25e promotion des techniciens en sécurité sociale. 

Selon le directeur de l’Institut de formation aux métiers de la sécurité sociale (IM2S), Alla Koua, ce sont au total 107 élèves formés au CIFOCSS issus de cinq institutions, à savoir CNPS Côte d’Ivoire, CGRAE Côte d’Ivoire, CNSS Guinée, CNSS Centrafrique et INPS Mali. 

Pour les cadres moyens de la sécurité sociale (21e promotion), l’on a 33 récipiendaires, 11 contrôleurs d’exploitation  (17e promotion), sept contrôleurs en prévention (12e promotion) et 56 techniciens en sécurité sociale (25e promotion). 

Au niveau des institutions de prévoyance sociale, le CIFOCSS a formé pour cette année 2021 quatre élèves de la CNSS de Centrafrique, cinq élèves de la CNSS de Guinée, six élèves de l’INPS du Mali,  27 élèves de la CGRAE Côte d’Ivoire et 65 élèves de la CNPS de Côte d’Ivoire.

L’IM2S a pour mission la formation initiale du personnel des organismes africains de sécurité sociale. Il comprend le CIFOCSS et le Centre de perfectionnement. En partenariat avec 19 pays et 29 organismes de sécurité sociale, le CIFOCSS a formé à ce jour 1906 élèves.    

M. Jean-Jacques Kanga,  directeur de Cabinet, représentant le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, a salué les instances dirigeantes de la Caisse nationale de prévoyance sociale  (CNPS) pour ces formations visant à atteindre les objectifs de performance. 

Pour sa part, M. Issouf Bakayoko, conseiller technique chargé de la gestion administrative, représentant le directeur général de la CNPS Côte d’Ivoire, a indiqué que la CNPS compte renforcé la formation qui est « la clé de la réussite et de la performance ».

Le major des cadres moyens (21e promotion) est Mme Wilson Sabine Amon, celui des contrôleurs d’exploitation (17e promotion) Pierre Claver Kouassi; Bénédicte Kouassi Akabla major des contrôleurs en prévention et Adou Fiacre Kouadio, major des techniciens en sécurité sociale.

Le porte-parole des récipiendaires, Bénédicte Kouassi Akabla, a traduit les remerciements des diplômés à l’endroit de l’institution de formation, du corps enseignant, des États ainsi que des parents et amis qui les ont soutenu tout le long de ce parcours.

A travers cette formation qualifiante, ces institutions de prévoyance sociale veulent répondre aux attentes des assurés sociaux. La cérémonie, tenue au Palais de la culture de Treichville, était placée sous la présidence du ministre ivoirien de l’Emploi et de la Protection sociale.    

Présidentielle gambienne : la Cour suprême déboute Darboe

La Cour suprême gambienne a rejeté la requête du Parti démocratique uni (UDP, opposition) contestant la victoire du président Adama Barrow à l’élection présidentielle du 4 décembre, a appris APA mardi.La requête de l’opposant Ousainou Darboe (73 ans), candidat de l’UDP (sigle en anglais, parti démocratique uni) déposée une semaine après l’élection d’Adama Barrow, a été rejetée par la Cour suprême mardi matin. L’UDP accusait le NPP (sigle en anglais, parti national du peuple) de Barrow d’avoir « omis de se conformer à la règle 11 de la loi sur les pétitions électorales, qui stipule que toute personne ou institution faisant l’objet d’une requête doit recevoir un avis ».

La Cour a déclaré que l’UDP, en tant que requérant dans cette affaire, n’avait pas adressé de courrier à M. Barrow, l’une des principales parties à l’affaire. La Cour suprême a décidé qu’à cause de ce manquement, l’UDP devait payer 100 000 Dalasi au président Adama Barrow en tant que partie à l’affaire qui contestait sa réélection à la présidence.  L’UDP n’a pas encore réagi à cette décision

Adama Barrow (56 ans) a remporté le scrutin du 4 décembre dès le premier tour avec 53 % des voix des voix loin devant l’opposant historique Ousainou Darboe qui avait récolté 27,7 % des suffrages. Cinq ans plus tôt, Barrow avait obtenu une victoire électorale surprise devant Yahya Jammeh, mettant fin à 21 ans de règne de l’enfant de Kanilaï, exilé depuis sa chute en Guinée équatoriale.

L’OIT récompensée à Abidjan pour la qualité de son appui au patronat ivoirien

Le Bureau pays de l’Organisation internationale du travail (OIT) à Abidjan a été élu meilleur partenaire 2021 de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, patronat ivoirien).

Le prix a été remis le mercredi 22 décembre 2021 au siège du patronat ivoirien au Plateau, à Frédéric Lapeyre, le Directeur du Bureau pays de l’OIT pour la Côte d’Ivoire, le Benin, le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Togo, rapporte une note d’information transmise à APA, mardi.

Cette récompense à l’OIT s’explique par la qualité de l’appui qu’elle a apporté à la CGECI et aux associations professionnelles membres.  « Nous avons bénéficié beaucoup de l’appui de l’OIT aussi bien en termes de renforcement de capacité qu’en terme de formation, de diffusion d’information », a expliqué Stéphane Aka Anghui, Directeur exécutif de la CGECI.

« L’OIT choisit régulièrement la CGECI et la Côte d’Ivoire comme pays pilote de certaines études qui nous permettent d’avoir des informations sur le marché du travail, sur les salaires, sur les violences et harcèlement sur le lieu du travail », a-t-il ajouté.

Selon M. Aka Anghui, il y a beaucoup de sujets sur lesquels l’OIT et la CGECI travaillent. Pour toutes ces raisons, a-t-il conclu, « nous voulons modestement dire que nous apprécions cette sollicitude que l’OIT a envers notre organisation. Nous l’avons récompensée parce qu’elle nous appuie beaucoup ».

Au nom de l’OIT, Frédéric Lapeyre s’est dit honoré d’avoir reçu ce prix de la CGECI du meilleur partenaire 2021. « Nous travaillons ensemble depuis des années pour l’amélioration du monde du travail et de l’environnement des entreprises en Côte d’Ivoire et la CGECI est un acteur incontournable en Côte d’Ivoire pour atteindre ces objectifs », a indiqué le haut fonctionnaire onusien.

Selon M. Lapeyre, la collaboration entre l’OIT et la CGECI va continuer « sur les questions essentielles notamment la création d’emploi des jeunes, l’apprentissage, la promotion d’un environnement favorable à des entreprises durables créatrices d’emplois productifs, moteur de la création de richesses et de l’amélioration des conditions de vie et de travail des populations ».

Foot ivoirien: le CN-FIF présente les nouveaux statuts et le code électoral

Le Comité de normalisation de la Fédération Ivoirienne de Football (CN-FIF) a entamé lundi une séance d’explication des nouveaux statuts et du nouveau code électoral de l’organisation.

Ces nouveaux  statuts et le Code électoral de la FIF ont été présentés aux clubs de Ligue 1 et aux Groupements d’intérêt, qui selon l’agenda étaient au rendez-vous, ce lundi 27 décembre 2021 au siège de la fédération.

Le professeur agrégé de droit public et de sciences politiques, Martin Bléou, membre du CN-FIF, a expliqué les différentes lignes des statuts et du Code électoral, apportant les éclaircissements nécessaires lors d’échanges qui ont duré plus de 4 heures.

Les clubs de Ligue 2 seront entretenus le mercredi 29 décembre 2021 à partir de 15H. Ceux de la division 3 sont conviés le 3 janvier 2022 et seront scindés en deux groupes, annonce le Comité de normalisation de la FIF.

Pour les Ligues régionales et Districts, les séances sont prévues à Yamoussoukro à une date ultérieure. Le CN-FIF avait promis, le 18 décembre 2021, de tenir des séances d’explication des textes des statuts et du Code électoral, lors d’une rencontre d’information.

Au regard du calendrier des différentes rencontres avec les clubs et organisations du secteur du football ivoirien, les élections des nouveaux dirigeants de la FIF auront lieu dans le courant de l’année 2022 si l’Assemblée générale entérine ces dispositifs réglementaires.  

La presse sénégalaise embarque dans le Ter

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, se font l’écho du lancement de l’exploitation commerciale du Train express régional (Ter) qui relie Dakar à Diamniadio.« Le Ter, enfin sur les rails » après « plusieurs reports décriés par les citoyens et des politiques », s’exclame Sud Quotidien. Ce journal souligne que le Train express régional est « l’un des projets phares de l’actuel régime ».

Pour Le Soleil, « c’est une aube nouvelle qui se lève » au Sénégal. À en croire le quotidien national, « quelques visiteurs et des journalistes ont voyagé, hier, de Dakar à Diamniadio par le Ter. À l’intérieur d’une rame de 180 sièges et d’une capacité de 500 places, les voyageurs se sont délectés du confort, du calme et de l’efficacité ».

Le Sénégal est devenu une « ter des possibles » selon Le Quotidien. Dans les colonnes de ce journal, le président Macky Sall déclare qu’ « on ne peut rien faire de grand si l’on voit toujours petit ».

Dans WalfQuotidien, le chef de l’Etat « met en garde » ses concitoyens contre les mauvaises habitudes : « C’est un investissement lourd et complexe dans sa réalisation et son fonctionnement. J’engage fermement tous les services concernés à veiller rigoureusement à la sécurité, à la sûreté et à la maintenance des installations, des équipements et des trains ».

Le Train express régional est censé fluidifier la circulation à Dakar où les embouteillages sont légion sur les routes. C’est pourquoi, afin de montrer l’exemple, le président Macky Sall a invité, dans EnQuête, ses ministres à prendre le Ter, non sans s’engager à emprunter ce moyen de transport lors de ses prochaines visites à Diamniadio.

De son côté, L’Observateur estime que le Sénégal démarre un « voyage en Ter méconnu ». En outre, ce journal s’intéresse à Aminata Mansour Sène, celle qui a eu l’insigne honneur de conduire le train inaugural. Après des études littéraires, Aminata Mansour Sène a notamment travaillé dans la communication avant de rejoindre la Société d’exploitation du Ter (Seter).

En sports, Stades note « un grand chamboulement » dans la préparation de l’équipe nationale du Sénégal sur la route de la Coupe d’Afrique des nations de football.

Ce quotidien informe que le stage, qui devait se tenir au Rwanda du 31 décembre 2021 au 6 janvier 2022, a été annulé par la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) à cause de l’accord entre la Fédération internationale de football association (Fifa) et la Confédération africaine de football (Caf) consistant « à laisser aux clubs européens en compétition la possibilité de disposer de leurs joueurs convoqués (pour la Can) jusqu’au 3 janvier 2022 ».

Boycott présidentielle ivoirienne de 2020: Bédié est « justiciable »

L’ancien chef d’Etat ivoirien, Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition) « justiciable » pourrait être visé par des poursuites judiciaires dans l’affaire du boycott de la présidentielle ivoirienne d’octobre 2020.

M. Bédié a « ardemment appelé la population ivoirienne à se mobiliser pour des manifestations » ainsi qu’à la « désobéissance civile et au boycott actif », a déclaré face à la presse, le procureur de la République de Côte d’Ivoire, Adou Richard, au palais de justice, à Abidjan-Plateau.

« Cette désobéissance civile et ce boycott actif visaient, selon les initiateurs, à empêcher par tous les moyens, la tenue du processus électoral », a soutenu M. Adou Richard, lors d’une conférence de presse. 

À la suite du « boycott actif », le procureur a fait observer que l’opposition a annoncé la mise en place d’un organe de transition dénommé Conseil national de transition (CNT), devant se substituer aux institutions républicaines légalement établies.

Consécutivement à ces actes, il y a eu des actions atteinte aux personnes et aux biens publics que privés, constitutifs d’infractions graves à la loi pénale, ont été commis dans plusieurs localités du pays, a-t-il ajouté.

Les violences relatives à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, ont fait officiellement 85 morts et près de 500 blessés en Côte d’Ivoire, entre août et novembre 2020, a indiqué le procureur de la République. 

Pour investiguer sur ces faits et apporter une réponse judiciaire, le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a par décret, créé le 25 novembre 2020 une Unité spéciale d’enquête sur les événements survenus à l’occasion de la présidentielle du 31 octobre 2020.

Selon l’enquête, les actes de violences ont été commis dans le District d’Abidjan et dans huit régions: Sud-Comoé (Bonoua), Grands Ponts (Dabou), Lôh-Djiboua (Divo), Iffou (Daoukro), Moronou (Bonvouanou, M’Batto), Bélier (Toumodi), Lacs (Yamoussoukro) et l’Indenié-Djuablin (Abengourou, Niablé). 

« A ce jour, 233 personnes impliquées à divers degrés dans ces infractions graves ont été interpellées dans le pays et 40 autres ayant été formellement identifiés sont activement recherchés pour avoir participé à ces évènements », a-t-il dit.

La grande majorité de ces personnes, dont le président du Front populaire ivoirien (FPI), Affi Nguessan et Kakou Guikahué, secrétaire exécutif en chef du Pdci, a bénéficié d’une mise en liberté provisoire ou a été placée sous contrôle judiciaire. 

« Seules 11 personnes sont toujours détenues préventivement. Il s’agit notamment des personnes présumées avoir commis des crimes crapuleux comme la décapitation du jeune Nguessan Koffi Toussaint à Daoukro, et le meurtre de l’adjudant Sanogo Seydou, atteint par balles à la tête, ainsi que des auteurs présumés des meurtres perpétrés à Dabou », a-t-il poursuivi. 

« Toutes les personnes dont la culpabilité pourrait être retenue au cours des procès à venir, subiront toutes, la rigueur de la loi pénale, l’objectif étant de lutter contre l’impunité des auteurs des infractions graves commises, surtout à chaque période électorale », a-t-il prévenu.

Certains leaders politiques de l’opposition sont accusés d’avoir financé et armé des populations pour empêcher l’élection présidentielle du 31 octobre 2021. Les juges d’instruction étant en train de boucler leurs investigations, dévoileront les personnes inculpées en vue du jugement. 

Concernant M. Bédié, ancien président de la République, le procureur de la République a démontré qu’ il est « justiciable », dans ce contexte comme tout citoyen et pourrait être poursuivi pour son rôle dans ces actes de violences selon la décision des juges d’instruction. 

Relativement aux poursuites engagées contre les anciens présidents de la République, chefs de gouvernement et anciens ministres, le procureur a précisé que « lorsque les faits reprochés à ces personnalités ont été commis à l’occasion où pendant les élections, il n’y a plus de procédure spéciales ».

De ce fait, « les textes qui s’appliquent sont le code électoral, le code pénal et le code de procédures pénales », a-t-il souligné, mentionnant qu' »à partir de ce moment les juges d’instruction sont saisis et nous attendons tous qu’ils finissent leurs informations judiciaires pour savoir les personnes contre qui il sera retenu des charges, alors, sans exclusive, elles seront présentées au tribunal ». 

Le procureur a, par ailleurs, fait remarquer que cette conférence de presse qui intervient au moment de la reprise du dialogue politique ivoirien, est une « coïncidence », car il « n’est pas un acteur politique » et il pose des actes conformément à la loi.  

Foot: 3,4 milliards Fcfa alloués aux Éléphants pour la CAN 2021

Le budget de préparation et de participation des Éléphants à la CAN de football 2021, au Cameroun, s’élève à 3,43 milliards Fcfa sur un montant global de 4,23 milliards Fcfa alloué par l’Etat ivoirien pour la compétition.

L’état financier a été détaillé, lundi à Abidjan, par le directeur de la communication, de l’information et de la documentation du ministère de la Promotion des Sports et du développement de l’économie sportive, Mme Lydie Yao, lors d’un point de presse.  

Le budget de la compétition, estimé à s’élève à 4 237 653 034 F CFA, est « entièrement financé par le chapitre 640 du budget 2022 de l’Office national des Sports (ONS) », a précisé Mme Lydie Yao.  

La « préparation et la participation de la sélection (ivoirienne à la CAN de football 2021 au Cameroun est de) 3 434 513 034 F CFA », a-t-elle indiqué, ajoutant que le budget pour le « suivi et la représentation du ministère en charge des sports est de 225 055 000 F CFA ».,

La prise en charge des officiels de l’Office National des Sports pour le suivi est e 290 085 000 F CFA, alors que la participation du Comité National de Soutien aux éléphants (CNSE) s’élève à 288 000 000 F CFA. 

« Il est important de souligner qu’il s’agit d’une prévision budgétaire et non d’une dépense. Ce budget s’exécutera au fil de la progression de nos représentants dans la compétition », a souligné Mme Lydie Yao. 

La Côte d’Ivoire s’est qualifiée pour les phases finales de la Coupe d’Afrique des Nations de Football, qui se dérouleront, du 09 Janvier au 06 Février 2022 au Cameroun.

La préparation de l’équipe nationale est prévue à Djeddah en Arabie Saoudite du 27 décembre 2021 au 06 janvier 2022.

La délégation officielle Ivoirienne à cette Coupe d’Afrique des nations est constituée de 150 personnes. Elle sera conduite par le Ministre de la Promotion des Sports et du Développement de l’Economie Sportive. 

Il est prévu une délégation sportive de 49 personnes (28 joueurs,15 encadreurs, 6 membres du comité de normalisation de la FIF); une délégation ONS/DGS de 17 personnes; une délégation COCAN de 24 personnes; une délégation CNSE de 50 personnes et une délégation du ministère de 10 personnes.,

Ce budget vise à « doter notre sélection nationale de tous les appuis et moyens financiers devant concourir à un bon niveau de performance de nos représentants et à la victoire finale le 6 février 2022 », a-t-elle soutenu.

L’Etat de Côte d’Ivoire, en finançant la préparation physique, technique, médicale, etc… des joueurs et des encadreurs ainsi que leur motivation par des primes conséquentes d’étape, joue sa partition sans lésiner sur aucun moyen.

« Cependant, ces primes, même si elles sont importantes, seront insuffisantes pour ramener la coupe en Côte d’Ivoire si le soutien des Ivoiriens venait à faire défaut aux Eléphants, car il s’agit d’une compétition et le rôle des supporters n’est pas à négliger », a-t-elle dit. 

« Il faut donc une unité totale, un bloc national solide autour d’eux afin de créer une atmosphère de sérénité et une ambiance de soutien rassemblé tout au long de leur parcours quoi qu’il arrive. Nous devons demeurer unis et solidaires », a-t-elle lancé.

La Côte d’Ivoire a été retenue pour abriter la Coupe d’Afrique des Nations de football de 2021 (CAN 2021) après celle de 1984. Cette attribution de cet évènement sportif continental a été reportée pour 2023.  

L’ambassadeur de l’Arabie Saoudite aux côtés des enfants de l’orphelinat de Bingerville

L’ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite près la République de Côte d’Ivoire, M. Abdullah Bin Hamad Al- Subaie, était aux côtés des enfants de l’orphelinat de Bingerville, à l’Est d’Abidjan, à l’occasion d’une cérémonie de distribution de cadeaux du nouvel an grégorien, 2022.

M. Abdullah Bin Hamad Al- Subaie s’est dit « honoré et heureux de faire partie des participants à la cérémonie de distribution des cadeaux du nouvel an 2022, pour les enfants de l’orphelinat de Bingerville, sous le parrainage de l’Association paix et unité en Afrique ». 

Pour le diplomate saoudien, « la charité fait partie de la religion islamique ». De ce fait, « un musulman offre bonté et aide à toutes personnes en besoin, qu’elles soient proches ou lointaines, musulmans ou non musulmans ». 

L’islam exhorte toujours les musulmans à payer l’aumône et à collecter des dons pour tous ceux qui en ont besoin, c’est pourquoi le gouvernement du Royaume d’Arabie saoudite, sous le leadership du serviteur des deux Saintes Mosquées, le Roi Salman bin Abdulaziz Al Saud et le Prince Héritier Mohammed bin Salman bin Abdulaziz Al Saud, s’y attèle. 

Dans cet élan, le Royaume d’Arabie Saoudite apporte soutien et appui aux individus et aux pays frères sur la base de sa conviction et de sa vision en tant que membre actif de la communauté internationale et en tant que cœur battant du monde islamique.

Son aide a inclu de nombreux pays en voie de développement et ses ponts caritatifs sont toujours étendus par des dons humanitaires continus, a fait savoir l’ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite près la République de Côte d’Ivoire, M. Abdullah Bin Hamad Al- Subaie. 

Partant du rôle humanitaire et pionnier du Royaume auprès de la communauté internationale à travers le monde et sentant l’importance de ce rôle influent dans l’atténuation des souffrances humaines pour mener une vie digne, le Royaume a pris l’initiative de créer le Centre Roi Salman pour les secours et l’Action Humanitaire, pour être un centre international dédié aux secours et aux actions humanitaires.

Le centre s’appuie dans son travail sur les principes des nobles objectifs humanitaires basés sur l’aide aux nécessiteux et le soulagement des affligés partout dans le monde. En outre, le gouvernement du Royaume a créé le Fonds saoudien pour le développement pour devenir le principal canal par lequel le gouvernement saoudien présente son aide au développement. 

A travers la Ligue Islamique Mondiale, le Royaume d’Arabie Saoudite vise à clarifier la vérité de la religion islamique, qui appelle à la modération et rejette l’extrémisme et combat le terrorisme sous toutes ses formes, a-t-il poursuivi. 

Le diplomate saoudien a souhaité à tous une nouvelle année pleine de bonté, de réconfort, de paix et de stabilité, et que le monde se débarrasse de l’épidémie de Coronavirus et de ses variantes, avec la solidarité, la coopération et les mesures barrières pour empêcher sa propagation.

Le Sénégal dans l’ère des transports de masse

Le président Macky Sall lance, ce lundi 27 décembre, l’exploitation commerciale du Train express régional (Ter) censé transporter chaque jour pas moins de 115.000 voyageurs dans sa première phase.C’est un grand jour pour le Sénégal. Jamais depuis son indépendance, le pays n’avait mené à terme un projet ferroviaire. Pour le chef de l’Etat Macky Sall, le Train express régional (Ter) « porte l’ambition de progrès, de bien-être et de modernité ».

Le Ter, arrimé sur les rails du Plan Sénégal Emergent (PSE), est « le fruit d’un montage financier innovant sur la base d’un crédit à taux concessionnel de 2 % étalé sur 25 ans », indique un dossier de presse reçu à APA.

Son coût est estimé à 780 milliards F CFA hors taxes dont 76 milliards pour la libération des emprises et 10 milliards d’accompagnement pour les projets sociaux. La Banque islamique de développement (Bid, 197 milliards F CFA), la Banque africaine de développement (Bad, 120 milliards F CFA), France Total (196,6 milliards F CFA), l’Agence française de Développement (AFD, 65 milliards F CFA), le Trésor public (53,6 milliards F CFA), l’appui budgétaire (65 milliards F CFA), la Banque publique d’investissement (Bpifrance, 13 milliards F CFA) ont participé au projet dont le financement a été complété par l’Etat du Sénégal.

Train bimodal

Le Train express régional fonctionne à l’électricité et à la thermique. Circulant sur deux voies standards et une voie métrique de 36 kilomètres pour chacune, « il est doté d’une vitesse de 160 kilomètres par heure ».

Au total, quatorze localités seront desservies entre la Gare de Dakar et celle de Diamniadio pour un trajet de 45 minutes. Les tarifs sont fixés à 500 F CFA (Dakar-Thiaroye), 1000 F CFA (Dakar-Rufisque), 1500 F CFA (Dakar-Diamniadio) et 2500 F CFA pour la première classe. Sept jours sur sept, un train de quatre wagons, pour une capacité maximale de 565 passagers, s’ébranlera toutes les 20 minutes de 5 heures du matin à 22 heures.

Tous les voyageurs bénéficieront d’une climatisation, à quoi s’ajoute le Wifi, des tablettes de pose d’ordinateur, des liseuses et prises de 220 volts pour les voyageurs de la première classe. Dans la deuxième phase du Ter, 19 kilomètres de voies supplémentaires seront construites pour relier Diamniadio à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) en fin 2023. À terme, le train sifflera également à Mbour et Thiès (Ouest).

Impact local

Les quinze rames du Train express régional sont sorties des usines du groupe français Alstom. Durant les travaux de ce méga projet, démarré il y a cinq ans, « 8500 Sénégalais ont travaillé dans la phase de construction du tracé et 2000 employés indirects pour les services annexes et hors trafic ».

L’Etat a contracté avec des sociétés sénégalaises et plusieurs Petites et Moyennes Entreprises locales sont intervenues notamment dans le cadre de sous-traitances et de la fourniture de matériaux et leur transport. Une sélection rigoureuse, consécutive à une mise en compétition de 68.500 curriculum-vitae, a permis de recruter 1000 employés directs pour l’exploitation du Ter, d’après le gouvernement.

Toutes les infrastructures du Ter appartiennent à l’Etat du Sénégal qui a confié la gestion à la Société nationale de gestion du patrimoine du Train express régional (Senter). Celle-ci a sous-traité l’exploitation et la maintenance à la Société d’exploitation du Ter (Seter). Ce contrat couvre « une durée permettant un transfert effectif de compétences », renseigne le document. L’Etat sénégalais est actionnaire à 34 % au capital de la Seter et à 100 % dans celui de la Senter.

Désengorger Dakar

La capitale concentre, sur 0,3 % du territoire national, le cinquième des 17 millions de Sénégalais et la quasi-totalité des activités économiques du pays. À Dakar, selon une récente étude rapportée par le Bureau d’information gouvernementale (Big), « les embouteillages coûtent annuellement à la ville 99,7 milliards CFA, soit 152 millions d’euros ».

De l’avis du chef de l’Etat, Macky Sall, les Sénégalais « méritent de voyager dans le confort et la sécurité, en maitrisant leur temps avec un système de transport de masse répondant aux meilleurs standards internationaux ».

Le Ter, « premier du genre en Afrique de l’Ouest », va créer selon le successeur d’Abdoulaye Wade « de nouvelles activités génératrices de revenus dans les haltes et les gares et renforcer la vocation des pôles de développement comme Diamniadio, la zone économique de Diass, le nouvel Aéroport International Blaise Diagne et les localités environnantes ».

La presse sénégalaise roule sur le Ter

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, font la part belle au lancement du Train express régional (Ter) reliant Dakar à Diamniadio.Le Soleil informe que « ce lundi 27 décembre marque le début de l’exploitation du Train express régional (Ter) ». Dans le quotidien national, une citoyenne déclare que « l’arrivée du Ter est une bonne chose (car) quitter la banlieue pour le centre-ville est très compliqué surtout en début de semaine ».

« Le Ter (sera) enfin sur les rails » après « mille et un reports de sa mise en service », s’exclame Vox Populi. Ce journal renseigne que « pour la première phase (de l’exploitation), le Ter pourra transporter chaque jour pas moins de 115.000 voyageurs. Il y aura un train toutes les 20 minutes de 5 heures du matin à 22 heures ».

Sud Quotidien explique, pour sa part, que le « coût officiel (du Ter) est de 780 milliards F CFA hors taxes dont 76 milliards pour la libération des emprises et 10 milliards pour les projets sociaux ».  Ce journal indique que les voyageurs « devront débourser entre 500 et 2500 F CFA selon la destination et la classe ».

De l’avis de WalfQuotidien, c’est une « revanche à vive allure » de Macky Sall parce que le projet a beaucoup été critiqué par l’opposition. D’ailleurs, note ce journal, la vidéo, dans laquelle Ousmane Sonko disait que le Ter ne roulera jamais, est devenue virale.

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien annonce que la coalition Benno Bokk Yakaar (Unis par le même espoir, en langue wolof) « impose sa loi » en rejetant la proposition de loi pour la criminalisation de l’homosexualité. Celle-ci, rappelle ce journal, a été déposée la semaine dernière par une dizaine de députés.

Aymérou Gningue, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, considère que « la loi en vigueur est sans équivoque » là où Alioune Souaré, l’un des initiateurs de la proposition de loi, estime qu’« elle ne prévoit pas le délit d’homosexualité », rapporte Le Quotidien.

En sports, Stades présente les 27 Lions qui vont défendre les couleurs du Sénégal à la 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations de football. Il y a « 11 habitués et 16 novices prêts à conquérir l’Afrique », souligne ce quotidien.

De son côté, Record s’intéresse à la libération des joueurs avec une décision de la Fédération internationale de football association (Fifa) qui autorise les clubs européens à retenir leurs internationaux africains jusqu’au 3 janvier 2022. Résultat, « Sadio Mané, Edouard Mendy, Nampalys Mendy et Cheikhou Kouyaté ne seront pas à Dakar pour la remise du drapeau national prévue jeudi prochain », regrette ce journal.

Côte d’Ivoire: 213 médailles décernées au championnat des arts martiaux chinois

Deux cent treize médailles ont été attribuées à des athlètes ivoiriens, à la 13e édition de la « Coupe de Côte d’Ivoire Séniors » et du « Championnat espoir », tenue à Abidjan mi-décembre 2021, sous l’égide de la Fédération ivoirienne des arts martiaux chinois (FIAMC).

Les compétitions se sont déroulées notamment les 18 et 19 décembre 2021 au Palais des sports de Treichville, dans le Sud d’Abidjan. La première journée était consacrée à la Coupe de Côte d’Ivoire chez les hommes et dames âgés de 16 à 40 ans. 

Les différents tableaux de compétition indiquaient les disciplines du tao lu à mains nues, armes courtes, armes longues et de sanda. Trente clubs étaient inscrits avec 50 équipes, dont 30 équipes sanda et 20 équipes tao lu. 

Le club du lotus de cristal d’Attécoubé, a chez les dames, été déclaré vainqueur de la Coupe de Côte d’Ivoire en tao lu et le club AIWA itaidochi Abobo, dans la discipline Sanda. Chez les hommes, le vainqueur en sanda est le club Black panthers de la Zone 4 et en tao lu, le club lotus de cristal. 

La seconde journée, elle, était consacrée au championnat espoir des enfants de 4 à 15 ans, en tao lu, sanshu et sanda. La Coupe de Côte d’Ivoire est une compétition par équipe qui se fait généralement avec les séniors, dont l’âge varie de 16 à 40 ans.

Au total, plus de 415 athlètes ont pris part à ce championnat avec la participation de 70 clubs dont 10 clubs de l’intérieur et 60 clubs dans le Grand Abidjan. Les trois premiers de chaque catégorie et de chaque tableau ont été médaillés, soit 213 médailles distribuées. 

« La Coupe de Côte d’Ivoire, on a voulu l’organiser absolument, parce qu’il y a eu le championnat national, pour compléter la saison avec une coupe au niveau des séniors », a fait savoir le président de la FIAMC, Méïté Siaka.  

Il s’est félicité de ce que les jeunes ont fait « montre de dextérité » et d’une qualité de jeu, estimant qu' »il y a une évolution des combattants » et « des graines qu’on peut préparer pour le championnat d’Afrique ».

« La fédération mondiale, à cause de la Covid-19, n’a pas voulu faire le championnat du monde, cependant, au plan national, nous avons fait une bonne campagne », avec le championnat national à Kani (nord), du 30 au 31 octobre 2021, la Coupe de Côte d’Ivoire le 18 décembre et le championnat espoir le 19 décembre 2021, a déclaré M. Méïté Siaka, se disant « satisfait ».    

La 13e édition de la Coupe Côte d’Ivoire et le Championnat espoir des enfants de 4 à 15 ans, ont connu un franc succès. C’est dans une ambiance de fête que la saison 2021 de la Fédération ivoirienne des arts martiaux chinois (FIAMC) a été clôturée. 

Déploiement de Wagner au Mali: le «démenti formel» de Bamako

Le Mali a démenti tout déploiement des mercenaires russes du Groupe Wagner sur son territoire.Les autorités de la transition malienne ont  « apporté un démenti formel à ces allégations sur un prétendu déploiement des éléments d’une société de sécurité privée », dans un communiqué publié vendredi soir.

Face aux accusations de la France et de plusieurs pays de l’Union européenne sur la présence des « mercenaires de Wagner » sur le sol malien, Bamako « exige que des preuves lui soient apportées par des sources indépendantes ». 

Le Mali « tient à préciser qu’au même titre que la mission européenne de formation [EUTM] des formateurs russes sont présents au Mali dans le cadre du renforcement des capacités opérationnelles des forces de défense et de sécurité nationales ».

Partant de là, le pouvoir malien veut être « jugé sur des actes plutôt que sur des rumeurs » selon le porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye Maiga par ailleurs ministre de l’administration territoriale. Ce dernier précise avec fermeté que « l’Etat malien n’est engagé que dans un partenariat d’Etat à Etat avec la Fédération de Russie, son partenaire historique ».

Cette sortie du gouvernement malien, est une réponse aux réactions de plusieurs pays occidentaux, dont la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni et le Canada sur l’arrivée « de mercenaires de Wagner sur le territoire malien » depuis la fin du mois de novembre. 

Dans un communiqué, ces pays européens ont dénoncé « l’implication du gouvernement de la Fédération de Russie dans la fourniture d’un soutien matériel au déploiement du Groupe Wagner au Mali ». L’Europe des 27 demande à la Russie de se « comporter de manière responsable et constructive dans la région ». 

De son côté, Moscou se défend et soutient que sa présence dans le Sahel s’explique pour des « raisons sécuritaires ». Dans une récente sortie médiatique, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a indiqué que c’est parce que « le gouvernement français a décidé de réduire la mission Barkhane » que les autorités maliennes ont fait appel aux forces russes.

Lancement à Abidjan de la fête des lumières

La fête des lumières dénommée «Abidjan perle de lumières» a été lancée, jeudi, dans la capitale économique ivoirienne en présence de la première dame Dominique Ouattara autour du thème, de la « solidarité et de l’union ».

A cette occasion, le ministre-gouverneur du District autonome d’Abidjan, Robert Beugré Mambé, a dévoilé les grandes lignes de cette fête des lumières qui durera du 23 décembre au 31 janvier 2022.

 «Abidjan Ville Lumière a fini par s’imposer depuis quelques années, comme un évènement culturel national de haute portée internationale, faisant de la Côte d’Ivoire et particulièrement d’Abidjan, le lieu rêvé pour passer d’agréables fêtes de fin d’année », a soutenu Robert Beugré Mambé.

Ce jeudi 23 décembre, tout a démarré au Parc urbain Dominique Ouattara, site de lancement officiel des illuminations 2021. Le palais de la culture de Treichville, servira de lieu où partira le feu d’artifice du 31 décembre 2021. L’espace canal aux bois à Treichville et le Grand carrefour de Koumassi seront aussi le siège des belles lumières savamment montées par le District d’Abidjan et ses partenaires.

Enfin, les ronds-points et autres espaces importants de la ville d’Abidjan recevront tous leurs parts d’illuminations. Ce sont entre autres la Place de la République, le carrefour de la cathédrale Saint-Paul et l’hôtel du District au Plateau, les ponts De Gaulle et Houphouët-Boigny, les carrefours Saint-Jean et Riviera 2 à Cocody, l’esplanade du Pont HKB, la Place Akwaba et le jardin de l’aéroport à Port-Bouët, le Rond-Point d’Abobo, le Boulevard Alassane Ouattara (de Siporex à Kouté-Palais de Justice) et le carrefour Jacqueville à Yopougon.

Depuis plus de dix ans, ‘’Abidjan Ville Lumière », éclaire l’identité de la capitale économique ivoirienne, renforce la promotion et la valorisation de sa destination et consolide la cohésion au sein de ses populations. L’évènement est parrainé par la première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara.

« Cette année encore, Abidjan retrouve  son merveilleux décor lumineux.(…) Des milliers de petites étincelles qui, unies dans un harmonieux scintillement, mêlent leur beauté les unes aux autres, pour créer la plus belle des magies, celle de la solidarité. En étant solidaires ces petites ampoules, deviennent plus rayonnantes, plus belles et plus puissantes » a déclaré Mme Ouattara.

 « Aussi, le thème retenu cette année pour ces illuminations à savoir +Côte d’Ivoire solidaire et unie+ est tout à fait à propos et nous incite à garder à l’esprit ces valeurs cardinales à savoir la solidarité et l’unité pour notre Pays», a poursuivi la Première dame.

 « Je suis heureuse que cette édition d’Abidjan Ville Lumière se déroule sous le thème de la solidarité et de l’union. Lorsque nous sommes unis, nous assurons à notre belle Côte d’Ivoire un magnifique rayonnement. Ma joie est encore plus grande par le fait que ces illuminations apportent des moments de retrouvailles à de nombreuses familles », a conclu Dominique Ouattara.

Dans le beau parc multifonctionnel qui porte son nom et bâti sur une superficie de 11 000 m², Mme Ouattara et ses hôtes ont procédé à la mise sous tension des illuminations de la première ville de Côte d’Ivoire. L’évènement festif s’est déroulé devant de nombreuses personnalités politiques, religieuses et coutumières du pays.

A Kakota, dans le nord-est ivoirien, l’accès à l’eau potable reste un calvaire

A Kakota, un village de la sous-préfecture de Doropo, dans le nord-est ivoirien, l’accès à l’eau potable reste un calvaire pour les femmes et les filles pour approvisionner les ménages.Dans ce village de la Région du Bounkani, l’approvisionnement en eau est une bataille quotidienne livrée par les populations. Et en première ligne du combat, se trouvent les femmes et les jeunes filles.

C’est très tôt le matin, vers 6 heures pour certaines ou même 5h pour d’autres, que les femmes du village prennent d’assaut l’une des rares pompes du village. A l’aurore, s’installe déjà une longue fil d’attente pour se procurer ce précieux liquide.  

« Malgré l’heure à laquelle vous serez debout, vous viendrez toujours trouver des personnes », affirme Hounlidiana Hien, très excédée. Très tôt, ce samedi matin, elle s’est rendue vers 7 h à la pompe où elle a trouvé une longue file, et a aussitôt rebroussé chemin.

Dame Kounonna Palé, elle, par contre, s’est montrée plus téméraire. Après plusieurs heures de patience à la pompe, elle réussit à repartir avec une cuvette d’eau, dont la quantité ne répond pas à ses attentes. 

Quelque peu déçue, Kounonna, rapporte être à cette source d’eau communautaire depuis 6h et demi. Elle fait observer qu’il est maintenant 9h, avant de s’interroger « à quelle heure, je vais finir mes travaux ménagers pour ensuite aller au champ ? ».  

Visiblement pensive, elle était à se demander s’il fallait oui ou non aller au champ vue l’heure tardive et le soleil qui s’élève, éblouissant, de plus en plus dans le ciel. Un moment où les paysans ont déjà pris leur quartier au champ. 

Dans ce parcours du combattant Zebda Alizéta a eu plus de chance. Elle a réussi à remplir sa barrique d’eau et quelques cuvettes. Mais pour cela, il a fallu qu’elle soit sur pied depuis 5 h pour la corvée d’eau. 

Aidée en cela par ses sœurs, « il va falloir recommencer demain le même scénario », appréhende-t-elle. Non loin de la pompe, l’école primaire du village rencontre les mêmes difficultés d’approvisionnement en eau.

 A la pompe, « pour avoir de l’eau, tout le monde fait le rang », signale Attebe Dago, le directeur de l’école, confiant que souvent les gens font preuve de compréhension afin qu’on puisse donner à boire aux enfants à la cantine. 

Le village de Kakota abrite deux pompes hydrauliques, mais la première pompe est installée très loin, presqu’en dehors de l’espace habitable où peu de personnes y vont à cause de l’éloignement, indique Ouattara Daouda. 

Selon lui, la pompe en plein village ne suffit plus à elle seule pour combler les besoins en eau des habitants, estimés à plus de 500 âmes, « il faut encore plus de pompes, au moins trois autres à raison d’une par quartier pour satisfaire toute la population ».  

Ce combat quotidien pour l’approvisionnent en eau à Kakota, notamment pour les femmes n’est pas sans conséquence. Ces grandes cultivatrices de riz, de haricot et d’arrachides consacrent désormais peu de temps aux activités champêtres, leur principale source de revenus.