Un groupe réhabilite une école à Treichville, dans le Sud d’Abidjan, à hauteur de 60 millions Fcfa

La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) et la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (SODECI), deux entreprises d’un même groupe, engagées avec la Fondation Eranove, ont remis jeudi les travaux de réhabilitation du groupe scolaire public Front lagunaire de Treichville (Sud d’Abidjan), d’une valeur de 60 millions Fcfa. »La CIE et la SODECI sont des entreprises citoyennes et nous considérons que la responsabilité citoyenne est un cheval de bataille important » du groupe, a déclaré son directeur général,  Ahmadou Bakayoko, justifiant ces travaux de réhabilitation. 

  

Cette réhabilitation intervient après le constat d’un état de dégradation « préoccupant » du groupe scolaire Front lagunaire de Treichville, a souligné M. Ahmadou Bakayoko.

Il a fait observer qu’en dépit de la pandémie de Covid-19, le groupe a tenu à faire cette réhabilitation, car l’éducation est un volet essentiel pour tout développement.

Le maire de Treichville, Albert Amichia, également ministre de la Ville, qui était présent lors de la remise des clés, a félicité ces deux sociétés, filiales du groupe Eranove dont la Fondation a exécuté le projet de réhabilitation.

M. Amichia dont la commune, de par ses efforts en matière d’éducation, affiche de bons résultats scolaires dans le District d’Abidjan, a promis de faire le pavage des voies d’accès à l’établissement. 

Le coût global des travaux de rénovation du groupe scolaire qui s’élève à 60 millions Fcfa, est supporté à hauteur de 50% par la CIE et 50% par la SODECI, a indiqué le secrétaire exécutif de la Fondation Eranove, Guy-Marc Aka.  

L’objet de la Fondation Eranove est de soutenir et de promouvoir, dans les pays d’implantation du groupe, en Afrique, des actions d’intérêt, a-t-il mentionné. 

Les travaux ont consisté à rénover l’extérieur et l’intérieur des quatre bâtiments du groupe scolaire, en faisant entre autres, l’étanchéité, l’électricité, les toilettes et la construction d’une clôture de herse avec l’installation d’un portail métallique pour sécuriser l’école. 

En complément des travaux, 100 tables-bancs dont 30 déjà livrés devraient être remis par la Fondation  au groupe scolaire pour aider à l’équipement des salles de classe qui n’en disposent plus.

Côte d’Ivoire: arrestation d’un officier de police pour racket de 5000 FCFA

Le capitaine D.S, un officier de la police ivoirienne en service au 3ème arrondissement d’Adjamé ( Nord d’Abidjan) a été arrêté et déféré devant le commissaire du gouvernement pour racket de la somme 5000 FCFA à un chauffeur de taxi, a appris APA jeudi de source officielle.

Selon une note d’information du Tribunal d’Abidjan, les faits remontent au 15 décembre 2019, où à la suite d’un contrôle de routine, le policier incriminé et ses hommes ont reproché au chauffeur de taxi de rouler avec un permis de conduire non valide. 

Une fois au poste de police, le chauffeur de taxi est interrogé par l’officier de police qui lui reproche l’invalidité de son permis de conduire et lui fait savoir qu’il devra payer la somme de 22 500 FCFA à titre de contravention.  

« Après plusieurs négociations, le chauffeur paie la somme de 5000 FCFA afin de récupérer son permis de conduire. Suite à cette manière frauduleuse d’agir, le chauffeur de taxi porte une plainte à l’inspection générale des services de police qui à son tour saisit le parquet militaire», explique le Tribunal militaire dans la note.

 Le parquet militaire a conclu en appelant les victimes de racket et d’escroquerie, d’agir comme l’a fait ce chauffeur de taxi répondant aux initiales de KM.

Lancement à Abidjan d’une plateforme digitale sur l’affichage publicitaire

Le groupe Varley Halls a lancé jeudi à Abidjan une plateforme digitale permettant aux annonceurs d’avoir en temps record les meilleurs espaces d’affichage publicitaire en Côte d’Ivoire.Cette plateforme, dénommée « Nymba » est une solution de digitalisation du processus d’achat d’espaces publicitaires, a indiqué l’administrateur de ce site web, Armel Koffi, lors d’une cérémonie de présentation du site web. 

Elle permet, dira-t-il, de choisir avec plus de pertinence les espaces publicitaires pour des campagnes mieux ciblées avec des données de trafic pour mesurer l’impact de sa communication.  

La plateforme, développée par de jeunes entrepreneurs Ivoiriens, est un outil mis à la disposition des annonceurs pour dématérialiser le processus d’achat d’espaces publicitaires.    

« J’ai noté d’énormes potentiels » offerts par ce site, a témoigné Mme Aline N’Dakon, pour qui cela apporte une plus-value dans la gestion des campagnes publicitaires.

Avec cette plateforme digitale, les annonceurs peuvent optimiser leur budget sur tout type de format d’affichage et avoir en temps réel des espaces disponibles depuis un navigateur.

« On paie sur cette plateforme l’espace publicitaire au même coût que les régies », a souligné M. Koffi, relevant que pour l’heure 10 régies sont intégrées sur une centaine que compte le pays.

Aujourd’hui, le groupe se positionne comme un pion essentiel du secteur. Il revendique avec le réseau des 10 régies affiliées 1.000 panneaux publicitaires à Abidjan.  

La transformation digitale du secteur avec l’avènement du numérique, donne depuis quelques décennies une visibilité aux entreprises et aux particuliers de manière intelligente. 

Partenariat entre MedUX et GVG en vue de booster la qualité des services de télécoms africains

Global Voice Group (GVG), une société spécialisée dans les solutions TIC et RegTech pour les États et les organismes de réglementation, et MedUX, une entreprise dédiée à la mesure, la supervision de l’expérience et la performance des réseaux de télécoms, ont signé mercredi un accord en vue de proposer des approches innovantes pour améliorer la qualité des services des opérateurs de Télécoms africains.L’objectif principal de ce partenariat pour ces deux entités est de proposer une approche innovante afin d’améliorer la qualité de service (QoS) et la qualité d’expérience (QoE) des marchés africains émergents dans lesquels GVG est déjà bien implanté depuis plus de 20 ans. 

Ce partenariat représente une étape décisive dans l’amélioration de la qualité de service sur le continent africain, grâce à un nouveau système d’exploitation Cloud. L’intérêt du système proposé est notamment sa capacité à être déployé rapidement et de manière dynamique.

Les deux sociétés fourniront conjointement leurs services aux autorités et régulateurs africains des télécoms afin d’améliorer la visibilité de la qualité des réseaux dans un secteur crucial pour le développement économique du continent. 

En Afrique subsaharienne, les technologies mobiles et les services associés ont généré 155 milliards de dollars (83 061 milliards de Fcfa) en 2019, ce qui représente 9% du PIB de la région et 3,8 millions d’emplois directs et indirects, selon les dernières données de la GSMA. 

Ce partenariat permettra à MedUX de stimuler sa stratégie de développement sur le continent africain, en tirant partie des infrastructures déjà mises en œuvre par GVG pour rassembler, traiter et visualiser les informations sectorielles.  

Pour sa part, GVG vient renforcer l’engagement africain de la société aux fins de combler le fossé numérique et promouvoir la mise en place d’un marché numérique unique sur le continent, tout en contribuant à l’amélioration progressive de l’expérience des clients. 

« Après l’expansion de MedUX en Europe et en Amérique latine, nous allons déployer MedUX en Afrique, où les infrastructures télécoms seront cruciales pour le processus de numérisation, auquel nous souhaitons contribuer », a déclaré Luis Molina, PDG de MedUX.

Selon M. Luis Molina, « il n’y a pas de meilleur partenaire stratégique que Global Voice Group pour atteindre cet objectif », se disant « très heureux de ce projet conjoint » qui permettra, entre autre, de concevoir de nouveaux systèmes d’exploitation Cloud.   

« Ce partenariat est une étape naturelle de notre stratégie s’adressant au marché africain. Il nous permettra d’échanger des connaissances et de combiner les capacités des différentes équipes pour renforcer la qualité de nos services », a fait observer James Claude, PDG de Global Voice Group. 

« Le savoir-faire technique et les connaissances de MedUX en matière d’expérience client, associés à notre palmarès et à notre solide réseau d’infrastructures en Afrique, nous donnera la possibilité d’offrir une expérience unique et une excellente qualité grâce aux synergies réalisées », a assuré M. James Claude. 

Fondé en 1998, GVG est un fournisseur mondial de solutions TIC et RegTech, dont les principaux bureaux se trouvent en Espagne et en Afrique du Sud. Par le biais de l’analytique du Big Data, il aide les gouvernements et les autorités à réussir leur transformation numérique.

Formation professionnelle: la Côte d’Ivoire signe une convention de partenariat avec un institut européen

Le secrétariat d’État chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle (SE-ETFP), Brice Kouassi, a signé mercredi à Abidjan une convention avec l’Institut européen de la coopération et du développement (IECD) en vue d’améliorer l’employabilité des jeunes sur le marché de l’emploi en Côte d’Ivoire.Il s’agit d’une Convention cadre de partenariat (CCP) entre le secrétariat d’État chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle (SE-ETFP) et l’Institut européen de la coopération et du développement (IECD), scellée au Cabinet de M. Brice Kouassi.

 A cette occasion, il a été également signé une Convention d’exécution (CE) portant sur le projet « Graines d’Espérance » entre la Direction de l’Apprentissage et de l’Insertion Professionnelle (DAIP) et l’IECD Côte d’Ivoire. 

Pour la première Convention, Dr Brice Kouassi a paraphé le partenariat pour le SE-ETFP et M. Patrick Sekongo pour l’IECD. Quant à la seconde convention, elle a été signée par Nangalourou Tuo, au nom de la DAIP, et par Mme Céline Heitzmann, chef du projet « Graine d’Espérance ». 

Outre l’amélioration de l’employabilité des jeunes sur le marché de l’emploi, ces deux partenariats ont pour objectif de renforcer le dispositif de l’enseignement technique et professionnel en Côte d’Ivoire.  

Dans cet élan, le Centre de perfectionnement au métier de l’électricité et de la mécanique (CPMME) de Koumassi, commune située dans le Sud d’Abidjan, devrait bénéficier d’une réhabilitation de son plateau technique. 

Ces conventions cadre viennent par ailleurs renforcer la dynamique de partenariat à laquelle Dr Brice Kouassi affirme accorder « une grande importance » et qui vise à améliorer l’image et la perception de la formation professionnelle. 

M. Kouassi compte agir dans la vision du président de la République, Alassane Ouattara, qui lors de son discours d’investiture le 14 décembre 2020 a déclaré : « Nous allons multiplier, sur l’étendue du territoire national, les Centres de Formation Professionnelle afin d’offrir une seconde chance à nos jeunes sortis trop tôt du système scolaire, mais désireux d’apprendre un métier ou de se diriger vers l’auto-emploi. » 

Ce partenariat avec l’IECD devrait permettre de faciliter la mise en relation de toutes les structures sous tutelle de l’ETFP travaillant sur les mêmes thématiques que l’IECD-CI, ce qui explique cet engagement du secrétariat d’État à jouer pleinement sa partition.  Plusieurs responsables de l’ETFP et acteurs du secteur privé ont pris part à la cérémonie.

Téléphonie: la Côte d’Ivoire lance officiellement le passage des numéros de 8 à 10 chiffres

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique et de la poste, Mamadou Sanogo, a lancé mercredi officiellement le passage des numéros de téléphone mobile et fixe, de 8 à 10 chiffres, dont l’entrée en vigueur est prévue le 31 janvier 2021.Le basculement se fera le dimanche 31 janvier 2021, à zéro heure, une date arrêtée en concertation avec les exploitants de réseaux de téléphonie,  maîtres-d’oeuvre de cette opération, a indiqué M. Mamadou Sanogo, lors d’une conférence de presse.

« Néanmoins, l’ARTCI (le régulateur) examine avec les opérateurs une possibilité de coexistence des deux plans pendant un certain délai d’adaptation pour les usagers déjà habitués aux 8 chiffres », a assuré le ministre de l’Économie numérique et de la poste.

Ce lancement ouvre la campagne de communication sur le nouveau plan de numérotation à 10 chiffres. Cette nouvelle numérotation permettra à l’ensemble des opérateurs de téléphonie de disposer d’une capacité de 10 milliards de numéros contre 49 millions, précédemment. 

Mis en œuvre dans la nuit du samedi 15 au dimanche 16 janvier 2000, le Plan national de numérotation à 8 chiffres affiche une durée de 20 ans. Le niveau de saturation de ce plan étant atteint, l’Etat ivoirien lance cette nouvelle numérotation de 10 chiffres.

Toutefois, l’opération ne concerne que les numéros de téléphonie mobile et fixe. Quant aux services d’urgence, d’assistance, aux services spéciaux et les services à valeur ajoutée dont la longueur est comprise entre trois et cinq chiffres, ils restent inchangés.

Pour les abonnés au mobile, les usagers devront ajouter le préfixe 07 devant les anciens numéros de l’opérateur Orange, 05 devant les anciens numéros de l’opérateur MTN et 01 devant les anciens numéros de l’opérateur Moov.

Concernant la téléphonie fixe, les usagers devront ajouter 21 devant les anciens numéros de l’opérateur Moov, 25 devant les anciens numéros de l’opérateur MTN et 27 devant les anciens numéros de l’opérateur Orange. 

M. Sanogo a relevé que les travaux de mise à niveau des réseaux des opérateurs se sont achevés le 31 octobre 2020, faisant savoir que « le compte à rebours a donc commencé », car le pays basculera définitivement à une numérotation de 10 chiffres dans un mois et demi.

Sur le plan des appels vers l’étranger et des réceptions d’appels internationaux, l’indicatif de la Côte d’Ivoire demeure le +225 ou 00225. Pour recevoir un appel de l’étranger, l’appelant devra composer le nouveau numéro à 10 chiffres de son correspondant précédé de l’indicatif +225.

En outre, les tarifs en vigueur des opérateurs ne seront pas impactés, selon l’ARTCI, qui mentionne que le changement de plan de numérotation n’impacte pas les dispositions contractuelles et les acquis des abonnés et clients des opérateurs de téléphonie. 

Le basculement est « totalement gratuit pour tous les abonnés » et ne donne pas lieu à des changements de profils des abonnés et des modifications des paramètres techniques utilisateurs (codes PIN, PUK, mot de passe et mobile Money…), avait assuré l’organe de régulation.   

L’ARTCI note que le basculement n’entraîne pas la perte des avantages en cours (crédit appel, data, bonus, compte mobile) et ne donne pas lieu à un changement de carte SIM. 

Pour les entreprises, elles devront mettre à jour leurs numéros mobiles, fixes et de fax sur toutes leurs papeteries, aux fins de ne pas enregistrer des perturbations dans leurs différentes communications. 

Aujourd’hui, la téléphonie mobile en Côte d’Ivoire enregistre 130% de taux de pénépénétration. Le secteur, lui, affiche un chiffre d’affaires de plus de 1000 milliards de Fcfa. 

Des écoliers ivoiriens reçoivent une «formation initiatique» à la fabrication du ciment

Les meilleurs écoliers des groupes scolaires Vridi 3, Chicago et cité du port, des établissements primaires situés au sud d’Abidjan, ont reçu une «formation initiatique» à la fabrication du ciment bélier produit par le cimentier Lafarge Holcim Côte d’Ivoire.Selon une note d’information transmise mercredi à APA, ces élèves âgés de 9 à 12 ans, ont eu l’occasion d’apprendre davantage sur la fabrication du ciment en compagnie de Oswald Toupé, le directeur de l’usine de ce cimentier.  

« Au cours d’une session, il leur a été  rappelé de prime abord que le Ciment Bélier existe depuis 1952 et est le ciment ayant servi à la construction de la plupart de nos édifices nationaux », précise la note.  Ainsi, ces écoliers ont pu visiter la salle de contrôle et échanger avec les techniciens.  

« Nous voulons promouvoir l’excellence scolaire, car l’éducation est un des axes majeurs de notre stratégie de développement durable. Il est important de pouvoir ouvrir nos portes et y accueillir les enfants, cela participe à leur éveil et leur ouvre le vaste champ des possibles pour entrevoir de brillantes carrières plus tard », a affirmé, pour sa part, Paul Aney, le responsable du développement durable au sein de cette entreprise.

 LafargeHolcim Côte d’Ivoire, filiale du groupe LafargeHolcim, leader mondial des matériaux de construction,   est   le   producteur   du   Ciment   Bélier.   Avec   plus   de   280   points   de   vente, cette entreprise assure la distribution du ciment Bélier et de 400 autres références produits à travers   son réseau   de franchises   Binastore.

Accord entre le gouvernement ivoirien et la FAO pour développer les chaînes de valeur du riz

Le ministre ivoirien de la Promotion de la riziculture Gaoussou Touré et le représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont signé mercredi à Abidjan un accord pour développer, au travers d’un projet, les chaînes de valeur du riz en Côte d’Ivoire.Ce projet intitulé « Renforcement de capacités et partage d’expériences pour le développement des chaînes de valeur du riz par le biais de la coopération Sud-Sud et triangulaire (CSST) », vise le partage de connaissances entre la République de Corée, les Philippines, la Tanzanie et la Côte d’Ivoire. 

D’un coût global de 1,27 million de dollars US soit 683,38 millions de Fcfa, il a pour objectif, selon le représentant de la FAO, Samy Gaiji, d’améliorer la capacité locale de production des pays bénéficiaires et de développer des chaînes de valeur du riz compétitives et inclusives.

Il vise en outre à apporter, au profit de la Côte d’Ivoire, un soutien à la Stratégie nationale de développement de la riziculture 2020-2030 (SNDR 2020-2030), et à renforcer les instituts de recherche et de formation sur le riz. 

Le projet vise également à former des formateurs chargés de diffuser les connaissances et l’expérience aux parties prenantes clés, notamment les petits exploitants agricoles en intégrant la dimension genre par l’intermédiaire d’une institution nationale désignée. 

En 2014, la République de Corée a engagé un projet quinquennal de coopération Sud-Sud qui a permis d’améliorer les chaînes de valeur du riz en Côte d’Ivoire. Mais, en dépit des activités réalisées, il reste des gaps à combler dans le secteur.

Le ministre ivoirien de la Promotion de la riziculture qui s’est réjoui de la signature de cet accord entre la FAO et l’Etat de Côte d’Ivoire, a relevé qu’il s’agit de faire des riziculteurs des agents économiques à part entière. 

L’objectif de son département ministériel, dira-t-il, est de permettre que les acteurs de la filière fassent « des affaires rentables, durables, fructueuses », car la riziculture en Côte d’Ivoire reste « traditionnelle avec moins de 0,5 ha ». Il projette de ce fait 5 ha pour chaque riziculteur. 

« Sur les superficies qui sont emblavées, il n’y a que 4% qui sont irriguées, or là où les pays ont réussi la riziculture dans le monde, on a réussi la maîtrise de l’eau », ce qui constitue un « enjeu capital », a-t-il ajouté.

Grâce à ce projet mis en oeuvre directement par la FAO sur une période de 36 mois, la Côte d’Ivoire bénéficiera d’une assistance des organisations rizicoles coréennes et internationales pour renforcer les capacités des experts nationaux, des instituts de recherche et de formation.

Dans le cadre de la  coopération technique pour le biennium 2020-2021, la FAO dégagera 150 000 dollars US (80,75 millions Fcfa) pour le financement d’un projet sur la revitalisation du système semencier du riz en Côte d’Ivoire.

Ce projet est « en cours de finalisation et sera opérationnel dans le premier trimestre de l’année 2021 », a annoncé le représentant de la FAO en Côte d’Ivoire, M. Samy Gaiji, assurant que son institution « restera attentive aux besoins d’assistance technique ». 

ODD: l’Afrique doit accroître les investissements (rapport)

Pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD), l’Afrique doit accroître les investissements, souligne un rapport de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).« Un défi central que l’Afrique doit relever pour réaliser les ODD et parvenir à un développement durable et inclusif consiste à mobiliser les investissements requis dans des secteurs clés tels que la santé, l’énergie, les transports, la construction, l’éducation et la fabrication », indique le rapport économique sur l’Afrique.

Le document rendu public récemment par la CEA révèle que les besoins en infrastructures du continent se chiffrent entre 130 et 170 milliards de dollars par an jusqu’en 2025, avec un déficit de financement annuel de 67,6 à 107,5 milliards de dollars.

Selon le rapport, 19,6 % des entreprises opérant en Afrique estiment que le manque de financements est un obstacle majeur à la conduite de leurs activités. Près d’un quart des petites entreprises l’ont cité comme un obstacle majeur, tout comme environ 13 % des grandes entreprises.

A propos de l’énergie, il souligne qu’environ 590 millions de personnes en Afrique n’ont pas accès à l’électricité, et pour ceux qui y ont accès, la qualité est généralement médiocre et la fiabilité inacceptable en comparaison à d’autres régions du monde.

Sur le plan environnemental, la CEA note que 18 à 30 milliards de dollars par an au cours des deux prochaines décennies sont nécessaires pour l’action climatique et l’adaptation au changement climatique en Afrique, des projets et investissements de près de 1 000 milliards de dollars étant prêts à être financés.

« Pour la (bonne) gouvernance, quelque 6,3 % des entreprises en Afrique ont mentionné la corruption comme un obstacle majeur à la conduite de leurs activités », indique le rapport.

Ouverture à Bassam d’un atelier pour former les journalistes sur les techniques de fact-checking

Un atelier de formation des journalistes sur la désinformation et les techniques de Fact-checking organisé par l’organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture ( UNESCO et ses partenaires, s’est ouvert mercredi à Grand-Bassam, une ville balnéaire au sud d’Abidjan, a constaté APA sur place.Sidi Tiémoko Touré, le ministre ivoirien de la Communication et des médias qui a présidé la cérémonie d’ouverture de ce séminaire, a regretté que pendant la campagne de l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier et  pendant le pic de la Covid-19 en Côte d’Ivoire,  « notre pays a été confronté au drame de la désinformation». 

Poursuivant, il a salué cette initiative de l’UNESCO contre la désinformation estimant que celle-ci cadre avec l’ambition de son département ministériel. Avant lui, Anne Lemaistre, la représentante de l’UNESCO à Abidjan, a déploré à son tour « qu’avec les réseaux sociaux, tout le monde s’improvise journaliste ». 

Selon elle, les conséquences de la désinformation sont nombreuses non seulement sur les populations, mais aussi sur les journalistes.  « La désinformation est l’un des premiers ennemis du journaliste professionnel. La vérification de l’information s’impose aujourd’hui avec acuité », a soutenu Mme Lemaistre. 

Par ailleurs, elle a précisé que cet atelier sera sanctionné par la mise en place d’un réseau régional de Fact-checking. Plusieurs communications dont, les techniques de fact-checking, les outils de vérification de l’information et l’anatomie des fake news, sont au menu de ce séminaire qui s’achèvera jeudi. 

Côte d’Ivoire : Michel Noufé désigné meilleur administrateur des services financiers de l’Etat

Michel Noufé, le directeur des moyens généraux du Trésor public ivoirien a été désigné grand lauréat du prix de l’interafricaine de Communication et de Sondage ( ICS) du Meilleur administrateur des services financiers des structures de l’Etat de Côte d’Ivoire, rapporte une note d’information transmise mardi à APA.

Selon cette note, M. Noufé a retenu l’attention du jury par ses qualités managériales et sa gestion rigoureuse et transparente  des deniers publics. 

 « Il ( le lauréat) a toujours su inculquer à ses collaborateurs les vertus du travail bien fait et la gestion  transparente des deniers publics », a soutenu Charles Sandé, le directeur Général de l’Interafricaine de Communication et de Sondage.

 Égrenant les qualités qui ont milité à la désignation du directeur des moyens généraux du Trésor public ivoirien, le jury a estimé qu’il est féru de travail et allie technicité, efficacité  et  humanisme  dans la conduite quotidienne de l’action administrative.  

Pour sa part, M. Noufé a dit sa gratitude à Jacques Konan Assahoré, le directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique  « qui a su impulser, à la suite de ses prédécesseurs,  un nouveau style de management au sein de notre institution, le Trésor public ». 

Concertation à Abidjan de 15 faîtières de la société civile de la Cedeao sur les enjeux de l’APE

Un atelier de concertation sur les enjeux de l’Accord de partenariat économique (APE), regroupant 15 plateformes de la société civile issues de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), s’est ouvert mardi à Abidjan.Ce premier atelier des Organisations de la société civile (OSC) notamment membres du Réseau des plateformes d’ONG d’Afrique de l’Ouest (Repaoc), se tient sur trois jours. Entamé la veille, il a été ouvert officiellement ce mardi et devrait s’achever mercredi.  

  

Il est organisé par la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) avec l’appui de ses partenaires, le Repaoc et le Groupe de recherche et d’échanges technologiques (GRET), des organisations qui accompagnent le projet sur le suivi citoyen de l’APE Intérimaire en Côte d’Ivoire.

Coordonnée par le Repaoc, la rencontre a  regroupé 20 participants dont 15 leaders de plateformes d’OSC issues de la Cedeao autour du thème : « Accord de partenariat économique UE/Afrique: analyses et observations des OSC d’Afrique de l’Ouest ». 

M. Guillaume Golebi, représentant le ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieurs, qui a ouvert l’atelier, a relevé que l’un des défis majeurs demeure l’harmonisation des différents régimes commerciaux en Afrique de l’Ouest en vue d’un régime unique.

La Côte d’Ivoire et l’Union européenne (UE) ont conclu un APE Intérimaire en attendant la mise en place de l’APE régional entre l’Afrique de l’Ouest et l’UE. Et ce, après que les négociations de l’APE régional n’ont pas abouti à une conclusion en fin 2017.

L’UE s’est en outre engagée à négocier des accords d’étape sur le bloc commerce des marchandises avec des sous-groupes ou des pays de la région ouest-africaine. La Côte d’Ivoire et le Ghana vont ainsi signer un APE Intérimaire (APEI) avec l’UE.

L’APEI de la Côte d’Ivoire est un accord de commerce et de développement. Depuis le 1er janvier 2008, cet APE donne libre accès à tout produit transformé ou non, originaire de la Côte d’Ivoire, au marché européen et britannique sans droit de douane.

En retour, la Côte d’Ivoire se devait de démanteler progressivement ses tarifs douaniers assortis d’une possibilité de suspension dès que l’APE régional, adopté par les chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao en juin 2014, est officiellement conclu.

M. Golebi a souligné que le démantèlement tarifaire prévu par l’Etat ivoirien pour le 1er janvier 2019 est entré en vigueur depuis le 6 décembre 2019 avec l’adoption de circulaires douanières portant sur une liste de 1.155 produits pour la première phase.

La deuxième phase du démantèlement tarifaire portant sur 1.150 produits, et prévue pour le 1er janvier 2021, a été également acté par le ministère chargé du Budget à travers une ordonnance du gouvernement ivoirien.

Le représentant du ministre a annoncé qu’un observatoire de l’APE sera mis en place au sein de la Commission nationale, invitant les acteurs à répondre favorablement aux convocations de ce groupe qui sera co-présidé par le secteur privé et l’administration ivoirienne. 

Le coordonnateur national de la Convention de la société civile ivoirienne, Mahamadou Kouma, a fait savoir que cet atelier a pour but de favoriser la concertation entre les OSC membres du Repaoc sur les politiques d’intégration régionales en vue d’une synergie d’actions. 

Cet atelier vise par ailleurs à analyser les opportunités et les contraintes de l’APE, et à partager les expériences de la Côte d’Ivoire et du Ghana sur les outils et les moyens de suivi des APE. 

Un atelier prévu mercredi à Bassam sur le suivi-comptable des biens de l’Etat de Côte d’Ivoire

La direction du patrimoine de L’Etat de Côte d’Ivoire ( DPE) organise mercredi prochain à Grand-Bassam, une ville balnéaire au sud d’Abidjan, un atelier sur la directive de l’Union économique et monétaire ouest-africaine ( UEMOA) portant mise en œuvre de la comptabilité-matières et dont l’un des objectifs est de dresser le suivi comptable de tous les biens meubles et immeubles de l’État , indique une note d’information transmise mardi à APA.

« Cet atelier porte sur le processus de mise en œuvre de la Comptabilité-matières en Côte d’Ivoire. Cette Directive de l’UEMOA a pour objet le recensement et le suivi comptable de tout bien meuble et immeuble, propriété ou possession de l’Etat, des Institutions, des collectivités décentralisées et des établissements publics nationaux », rapporte la note de la direction  du patrimoine de l’Etat, dirigée par Ali Sissoko.

Par ailleurs, elle permet, à tout moment, de disposer des informations sur les biens existants et leurs mouvements sous le double aspect de la quantité et de la valeur et permet le contrôle de l’utilisation qui en est faite. 

Ce séminaire qui concerne les gestionnaires du patrimoine et des membres du Comité de la comptabilité des matières, a précisé le texte, permettra de faire le point sur le processus de mise en œuvre de la comptabilité des matières qui se décline en quatre phases. 

 Au terme de cet atelier, il s’agira de disposer de toutes les informations relatives au processus de mise en œuvre de la comptabilité-matières.

La croissance économique de l’Afrique s’établit à 3,4% en 2019

L’économie africaine a connu une croissance de 3,4% l’année dernière, révèle un rapport de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).« L’Afrique est la région du monde qui affiche la deuxième plus forte croissance, estimée à 3,4 % en 20193 », informe l’édition 2020 du rapport économique sur l’Afrique rendu public ce mardi à Addis-Abeba (Ethiopie).

Toutefois, note le document, « la pandémie de Covid-19 aura pour effet de ralentir la croissance, la ramenant entre 1,8 % et -4,1 % en 2020 ».

« La croissance en Afrique devrait rebondir à 5 % en 2021, à la faveur d’une mise en œuvre efficace des mesures de riposte à la Covid-19 et de la reprise économique mondiale », prévoit la CEA.

Elle souligne qu’après de légères hausses en 2019, les prix de plus de 2/3 des matières premières africaines exportées ont chuté en 2020. Le prix du pétrole, qui représente 40 % des exportations africaines et 7,4 % du PIB du continent, s’est effondré de plus de 50 %, atteignant son plus bas niveau depuis 2003. Les prix des métaux ont chuté de 20 % et ceux du coton de 26 %.

Selon les projections de la CEA, la pandémie fera basculer 5 à 29 millions de personnes en dessous du seuil d’extrême pauvreté fixé à 1,90 dollar par jour, par rapport à un scénario de référence de la croissance africaine en 2020.

La crise sanitaire actuelle a de nombreux effets sociaux négatifs et l’Afrique est particulièrement vulnérable, du fait de la faiblesse des systèmes de santé, des conditions de vie difficiles et d’un accès limité aux services d’assainissement.

Les systèmes de santé africains sont plus fragiles que ceux du reste du monde, avec des nombres plus faibles de lits d’hôpitaux, d’unités de soins intensifs et de professionnels de la santé rapportés à la population. L’Afrique compte en moyenne 1,8 lit pour 1 000 habitants, contre 6 en France et 8,2 en Fédération de Russie.

Ouattara réaménage le gouvernement et nomme KKB ministre de la Réconciliation nationale

Le président ivoirien Alassane Ouattara a réaménagé mardi le gouvernement avec la nomination du candidat malheureux à la présidentielle du 31 octobre 2002, Kouadio Konan Bertin dit « KKB », comme ministre de la Réconciliation nationale et le général Vagondo Diomandé, en qualité de ministre de l’Intérieur et de la sécurité.

M. Ouattara a procédé à un « réaménagement du gouvernement », nommant sur proposition du Premier ministre, M. Kouadio Konan Bertin (KKB) comme ministre de la Réconciliation nationale, indique une note du secrétariat général de la présidence de la République. 

Le général Vagondo Diomandé, lui, a été nommé ministre de l’Intérieur et de la Sécurité. Il occupait précédemment le portefeuille du ministère de la Sécurité et de la Protection civile, en charge de l’administration du territoire. 

KKB est issu du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), qui l’a suspendu pour « indiscipline ». Ce dernier dont la candidature en interne a été rejetée par sa formation politique, s’est toutefois présenté au scrutin présidentiel du 31 octobre 2020.

Cette nomination intervient au lendemain de la prestation de serment de M. Ouattara pour un autre mandat contesté par l’opposition. Il l’avait annoncé dans son discours à l’investiture qu’il mettrait en place un ministère de la Réconciliation nationale. 

Des Marocains de Côte d’Ivoire saluent la reconnaissance par les USA de la souveraineté du Maroc sur le Sahara

L’Assemblée du Conseil des marocains résidents en Côte d’Ivoire (ACMRCI) s’est félicitée mardi dans un communiqué transmis à APA, de la décision des États-Unis de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.« Suite à la décision récente de reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara par les États-Unis d’Amérique, le Conseil des marocains résidents en Côte d’Ivoire a accueilli cette décision historique avec une grande joie et soulagement», indique le communiqué, estimant que cette décision est le fruit du travail diplomatique  « sage et visionnaire » mené par sa Majesté le roi Mohammed VI.

Dans le même élan, l’ACMRCI a loué la  «position stable» du royaume du Maroc sur la question palestinienne comme un enjeu central de sa politique étrangère, qui soutient une solution basée sur l’existence de deux États vivant Côte à côte dans la sécurité et la paix.

Par ailleurs, l’association a dénoncé les  « propos mensongers et les fausses rumeurs  » qui remettaient en cause la position franche et claire du royaume du Maroc sur la question palestinienne.

 L’ACMRCI présidée par Ouazzani Chahdi a conclu en confirmant son  « engagement permanent et inconditionnel » derrière le souverain chérifien, le Roi Mohammed VI dans ses  «décisions judicieuses, pour le progrès et la prospérité de notre royaume  ».

La semaine dernière, le président sortant américain Donald Trump a annoncé que les États Unis reconnaissent désormais la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.

Côte d’Ivoire: Ouattara annonce la création d’un ministère en charge de la réconciliation

Le président ivoirien Alassane Ouattara qui a prêté serment lundi pour un nouveau quinquennat dans le cadre de la troisième République, a annoncé la création d’un ministère en charge de la réconciliation nationale dans les « prochains jours » afin de consolider la cohésion sociale. M. Ouattara s’exprimait dans un discours à l’occasion d’une cérémonie solennelle de sa prestation de serment au palais présidentiel d’Abidjan.  

«  Afin de consolider davantage la cohésion nationale, j’envisage de créer un ministère en charge de la réconciliation nationale dans les prochains jours. Ce département ministériel aura pour mission de faire une évaluation de nos actions avec pour objectif le renforcement de la cohésion nationale et de la réconciliation des filles et des fils de notre cher Côte d’Ivoire  », a déclaré M. Ouattara devant plusieurs chefs d’Etat de la sous-région.

 Par ailleurs, le président ivoirien a dit avoir instruit son premier ministre afin de reprendre le dialogue politique avec les partis d’opposition  « pour mettre en œuvre les recommandations  de la CEDEAO relatives à la commission électorale indépendante dans la perspective de la tenue des élections législatives dans le courant du premier trimestre 2021». 

M. Ouattara à conclu son adresse en invitant les partis politiques ivoiriens  « à saisir cette nouvelle opportunité qui s’offre à tous pour aboutir à la décrispation du climat politique par le dialogue ».  Le président ivoirien Alassane Ouattara a prêté serment devant le Conseil constitutionnel dans une audience solennelle au palais présidentiel d’Abidjan.

 Cette cérémonie de prestation de serment qui s’est tenue en présence d’une dizaine de chefs d’Etat et plusieurs représentants d’institutions internationales, ouvre ainsi pour M. Ouattara, un nouveau mandat de cinq ans de le cadre de la troisième République ivoirienne. 

Côte d’Ivoire: «l’élection présidentielle de 2010 et celle de 2020 ne peuvent être comparées en droit » (Magistrat)

L’élection présidentielle ivoirienne de 2010 et celle du 31 octobre 2020 « ne peuvent être comparées en droit car elles ont été organisées dans des cadres juridiques totalement différents», a estimé lundi à Abidjan, le Magistrat hors-hiérarchie, par ailleurs président du Conseil constitutionnel ivoirien Mamadou Koné.« (…) Du haut de cette tribune me parviennent en écho les cris d’orfraie de ceux qui croient pouvoir évoquer une prétendue jurisprudence de 2010 pour apporter la contradiction sur ce point. A ceux-là, je voudrais rappeler que l’élection présidentielle de 2010 et celle de 2020 ne peuvent être comparées en droit car elles ont été organisées dans des cadres juridiques totalement différents», a soutenu M. Koné qui s’exprimait dans une adresse à l’occasion de la cérémonie solennelle de prestation de serment du président élu Alassane Ouattara pour un nouveau quinquennat à la tête de la Côte d’Ivoire.

Démontrant la différence du cadre juridique de ces deux élections (2010 et 2020), le juge constitutionnel ivoirien a expliqué que les acteurs politiques ivoiriens avait convenu en 2005 « en toute liberté et en toute responsabilité» de demander à l’organisation des Nations-Unies de certifier toutes les étapes du processus électoral de 2010 en Côte d’Ivoire.

L’ONU a ainsi créé un organe de certification qui était selon lui,  « hiérarchiquement au-dessus » de la juridiction constitutionnelle ivoirienne et à même de contester ces décisions. 

« S’agissant de l’élection du 31 octobre 2020,  la Côte d’Ivoire a renoué avec la normalité et l’ONU s’étant retirée avec tout son dispositif y compris l’organe de certification des élections. Dans cette normalité institutionnelle retrouvée, le conseil constitutionnel qui a recouvré tout son imperium n’a plus au-dessus de lui une structure pour contester ou remettre en cause ces décisions en particulier celles prises dans le cadre de ce scrutin», a insisté M. Koné. 

 « C’est pourquoi il n’est pas exact de dire qu’il existe en Côte d’Ivoire, une jurisprudence apparue en 2020. Au total, l’acceptation même à contre-cœur d’une décision du Conseil constitutionnel publiée au journal officiel n’est pas une option pour chacun de nous, mais plutôt une obligation pour nous tous», a exhorté M. Koné.

Le président ivoirien Alassane Ouattara a prêté serment pour un nouveau mandat de cinq ans à la tête de la Côte d’Ivoire. Cette cérémonie solennelle s’est tenue en présence d’une dizaine de chefs d’Etat africains et plusieurs représentants d’organisation internationales.

Les États-Unis reconnaissent la réélection de Alassane Ouattara (déclaration)

Washington reconnaît la réélection de Alassane Ouattara en tant que président de la République de Côte d’Ivoire et assure poursuivre l’étroite coopération bilatérale, selon une déclaration publiée lundi, à l’occasion de sa prestation de serment. »Les Etats-Unis d’Amérique reconnaissent la réélection de Alassane Ouattara en tant que président de la République de Côte d’Ivoire et sont heureux de poursuivre l’étroite coopération bilatérale à travers toute la gamme de nos valeurs et intérêts partagés », indique la déclaration.  

Le gouvernement américain « salue et encourage tous les efforts visant à promouvoir la réconciliation, l’inclusion, une large participation politique et le respect universel des normes démocratiques sans distinction d’affiliation de parti politique », souligne le texte.  

Il souhaite en outre que le processus démocratique se déroule dans le cadre du « respect des institutions de la République et des droits humains », dans un contexte où le pays connaît une fracture socio-politique liée à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. 

« Pendant que la Côte d’Ivoire va de l’avant, les Etats-Unis restent attachés à notre partenariat de plusieurs décennies en soutien à un avenir prospère, stable et démocratique et à l’approfondissement des liens ivoiro-américains », poursuit la déclaration.

Élu en 2010 puis en 2015, Alassane Ouattara a été élu le 31 octobre 2020 avec 94,27% des suffrages exprimés et un taux de participation de 53,90%. Il effectue, selon le Conseil constitutionnel, son premier mandat de la IIIe République. 

Le vote a été boycotté par les candidats Affi Nguessan, président du Front populaire ivoirien (FPI) et Henri Konan Bédié, chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci). Ils estiment que les conditions n’étaient pas réunies pour un scrutin crédible. 

Présidence ivoirienne: Ouattara prête serment en présence de 13 chefs d’Etat

Elu à la présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, Alassane Ouattara a prêté serment lundi au palais de la présidence de la République à Abidjan-Plateau, pour un nouveau mandat de 5 ans en présence de 13 chefs d’Etat.M. Ouattara a prêté serment devant le Conseil constitutionnel conformément aux dispositions légales. La main gauche posée sur la Constitution et la main droite levée, il s’est engagé à garantir la loi fondamentale. 

« Vous étiez éligible et aujourd’hui, vous êtes élu », a déclaré le président du Conseil constitutionnel, Mamadou Koné, soulignant la décision de l’institution. L’opposition, elle, estime que M. Ouattara effectue un troisième mandat en violation de la Constitution.

Pour le Conseil constitutionnel, la loi fondamentale de 2016 consacre la troisième République. De ce fait, M. Alassane Ouattara, président sortant, exerce son premier mandat de cette troisième République. 

Le vote a été boycotté par les candidats Affi Nguessan, président du Front populaire ivoirien (FPI) et Henri Konan Bédié, chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci). Ils ont estimé que les conditions n’étaient pas réunies pour un scrutin crédible.  

« Le peuple de Côte a fait un choix (…) de la démocratie, de la paix et de la stabilité,  en dépit de toutes les entraves de leur droit de vote », a déclaré le président Alassane Ouattara, dans un discours après sa prestation de serment. 

La prestation de serment a eu lieu en présence de la Première dame, Dominique Ouattara, du Premier ministre Hamed Bakayoko, de l’ancien président français Nicolas Sarkozy et du ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.

Treize chefs d’Etat africains, notamment celui du Togo, du Burkina Faso, du Congo, du Niger, du Sénégal,  du Ghana, du Bénin, du Libéria, de la Sierra Léone, de l’Éthiopie, de la Mauritanie, de la Guinée-Bissau et du Mali, ont participé à cette investiture.

En outre, étaient présents Ernest Bai Koroma, l’ancien président de la Sierra Léone, le vice-président de l’Angola et Goodluck Jonathan, ancien président de la République fédérale du Nigeria, ainsi que des représentants d’organismes internationaux, bilatéraux et régionaux.

Élu en 2010 puis en 2015, Alassane Ouattara a été élu le 31 octobre 2020 avec 94,27% des suffrages exprimés et un taux de participation de 53,90%. Il effectue, selon le Conseil constitutionnel, son premier mandat quinquennal de la IIIe République. 

Education: le gouvernement ivoirien prendra en charge les frais COGES à compter de janvier 2021 (Ouattara)

Le gouvernement ivoirien et les collectivités locales prendront en charge à partir de janvier 2021, les frais des Comité de gestion des établissements scolaires ( COGES) jusque-là supportés par les parents d’élèves et objet de contestation dans les écoles du pays.L’annonce a été faite lundi par le président ivoirien Alassane Ouattara dans un discours solennel après sa prestation de serment pour un nouveau quinquennat à la tête de la Côte d’Ivoire. 

« J’ai décidé qu’à compter de janvier 2021, le gouvernement et les collectivités locales prendront en charge les frais des comité de gestion des établissements scolaires ( COGES) qui  sont jusque-là supportés par les parents d’élèves dans le primaire et le secondaire», s’est engagé M. Ouattara devant un parterre de personnalités.  

« La priorité de notre action sera centrée sur l’éducation, la formation et l’emploi des jeunes. Je réaffirme mon engagement en faveur de l’école obligatoire et la gratuité de l’école publique pour les enfants de 6 à 16 ans», a indiqué le chef de l’exécutif ivoirien estimant que « l’éducation est un droit inaliénable pour tous les enfants de notre pays».

Poursuivant, M. Ouattara qui entame ainsi un nouveau mandat à la tête de son pays, a passé en revue les actions prioritaires de son plan d’actions pour les cinq années à venir.  « La corruption entraîne une mauvaise utilisation des fonds publics. Les cas de corruption seront réprimés», a-t-il assuré.

M. Ouattara a été réélu pour un nouveau mandat à la tête de la Côte d’Ivoire à l’issue  du premier tour de l’élection présidentielle du 31 octobre dernier avec 94,27 % des suffrages contre 1,99 % pour son adversaire Kouadio Konan Bertin dit KKB.

Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan, les deux autres candidats de l’opposition ont boycotté ce scrutin qui a enregistré un taux de participation de 53,90 %.

Côte d’Ivoire: Soungalo Cissé élu président de l’association des contrôleurs aériens

Les organes statutaires de l’Association professionnelle des contrôleurs aériens en Côte d’Ivoire (APCACI) ont été renouvelés samedi à Abidjan, lors d’une Assemblée générale élective, qui a porté Soungalo Cissé à la présidence de l’organisation.M. Soungalo Cissé, seul candidat au poste de président, a été élu avec 30 voix sur 31 votants, à l’issue d’une Assemblée générale de l’APCACI dans les locaux de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), à Abidjan. 

Il succède à Wickel Yannick Elidjé, en poste depuis 2018. Élu pour un mandat de trois ans, M. Cissé compte « repositionner le métier de contrôleur aérien » en Côte d’Ivoire et faire le plaidoyer pour une « revalorisation » de leur rémunération afin que ce métier puisse retenir ceux qui l’embrassent. 

M. Allou Amalaman a été élu trésorier général. En outre, un commissaire aux comptes et son adjoint ont été élus lors de cette Assemblée générale élective. Cependant, le poste de secrétaire général n’a pas été pourvu pour défaut de candidature. 

Cette Assemblée générale a vu la participation de la hiérarchie de l’Autorité nationale de l’aviation civile (ANAC), de l’ASECNA de la SODEXAM, société d’Etat chargée de gérer les services de contrôle de la circulation aérienne, de sécurité incendie et de la météorologie aéronautique. 

Les contrôleurs aériens représentent un maillon essentiel dans la gestion du trafic aérien. Ils sont les aiguilleurs du ciel et grâce à eux, tous les avions peuvent atterrir et partir du pays en toute sécurité.

Le défi majeur de ce secteur, en croire Mme Sandrine Gnassou, sous-directrice de la circulation aérienne et des télécommunications aéronautiques, représentant le directeur général de l’ANAC, Sinaly Silué, est de « moderniser » les outils de gestion du trafic aérien. 

Outre le radar, « l’ASECNA est en train de mettre en œuvre de nouveaux systèmes de surveillance basés sur les satellites », a souligné Mme Gnassou, craignant que la pandémie de la Covid-19 joue sur les résultats attendus. 

La Côte d’Ivoire, toutefois, est « à la pointe de la technologie et a l’un des meilleurs taux de conformité avec la réglementation internationale au niveau de l’Afrique », a-t-elle assuré,  avant d’ajouter que le pays se trouve dans le top 10 et a tous les atouts pour réussir les prochains défis.  

Selon Mme Joceline Aby épouse Djia, chargée du contrôle en route à l’ASECNA, à Abidjan, le dernier investissement de l’organisation continentale est de pouvoir fournir les services de la circulation aérienne avec la technologie ADS-B satellitaire.

La technologie ADS-B satellitaire (Automatic Dependant Surveillance-Broadcasting) est un mode de navigation par satellite qui permet de gérer le trafic au sol et en vol en région océanique et continentale éloignée. Elle permet également de disposer d’un visuel nécessaire et des informations détaillées de l’ensemble du trafic aérien. 

« On a cet équipement que l’ASECNA a acquis et que nous sommes en train de domestiquer et maîtriser pour une bonne utilisation afin que les usagers (compagnies aériennes) soient satisfaits », a-t-elle poursuivi. 

Le président sortant, Yannick Elidjé a félicité M. Cissé, membre du bureau exécutif précédent, pour sa « brillante élection ». Il s’est dit convaincu que « son sens de dévotion » lui permettra de mobiliser les contrôleurs aériens pour réussir sa mission.  

Les contrôleurs de la circulation aérienne sont estimés à plus d’une soixantaine en Côte d’Ivoire. A Abidjan, l’on dénombre 43 contrôleurs aériens, à San-Pedro 7, Bouaké 6 et Yamoussoukro 6. 

Les entreprises de presse en ligne de plus en plus structurées en Côte d’Ivoire

Le secteur de la presse en ligne en Côte d’Ivoire connaît un boom avec des entreprises de plus en plus structurées, mais qui demeurent confrontées à un défi de rentabilité.

Au nombre d’une dizaine, régulièrement enregistrées il y a deux ans, les entreprises de presse en ligne en Côte d’Ivoire, sont aujourd’hui estimées à une quarantaine.     

M. Lassina Sermé, le président du Réseau des professionnels de la presse en ligne de  Côte d’Ivoire  (Repprelci), s’est dit mercredi impressionné par la structuration de quatre médias en ligne visités.

Il a visité notamment les médias OperaNews, un portail permettant la distribution de l’information, handicaptv.net, AfrikMag et Innovimpact Group.

Avec les différents managers de ces structures, le président du Repprelci, la faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire, a échangé sur le modèle économique, un facteur déterminant pour le succès de son business.

Partageant la vision sur le cadre institutionnel et le développement de la presse numérique en Côte d’Ivoire, ils ont admis qu’un accompagnement de l’Etat favorisera l’employabilité et des entreprises viables.

M. Sermé a appelé à une « fiscalité spécifique » de la presse numérique en Côte d’Ivoire afin de garantir l’évolution de l’écosystème de la production média sur les supports digitaux. 

L’objectif de la faîtière, dira-t-il, est de permettre le déploiement de leviers institutionnels et élargir les opportunités en vue d’investissements innovants dans le secteur. 

Depuis décembre 2017, le dernier  régime juridique de la presse en Côte d’Ivoire, prend en compte les entreprises de presse numérique.

Seulement, l’absence d’un décret d’application ne permet pas aux médias numériques de soumissionner auprès du Fonds de soutien de la presse (Fsdp) qui accompagne directement la presse privée.   

Le président du Repprelci a annoncé le projet d’une étude sur l’impact de la publicité digitale. Et ce, pour amener les managers du secteur à, outre la pub programmatique,  générer des ressources financières via leurs plateformes. 

M. Sermé a par ailleurs encouragé les adhérents du Repprelci à postuler pour le Prix Alfred Dan Moussa du meilleur journaliste pour la promotion de la paix et de l’intégration dans l’espace Cedeao.

Il a également présenté la seconde distinction de l’organisation dénommée Prix Samba Koné pour la meilleure entreprise de presse numérique.

La cérémonie de distinction est prévue le 19 décembre 2020 à Abidjan, à l’occasion d’un dîner gala qui consacrera la reconnaissance du mérite des acteurs du secteur.

Côte d’Ivoire: un opérateur de téléphonie lance la 4.5 G

Un opérateur de téléphonie, a lancé vendredi la 4.5 G, la quatrième génération des standards de la téléphonie mobile, au cours d’une cérémonie dans la capitale économique ivoirienne, Abidjan.

Selon M. Djibril Ouattara, le Directeur général de MTN Côte d’Ivoire, cette entreprise a fait « 40 milliards d’investissements » en cette année 2020 parmi lesquels, la 4.5 G qui vise à offrir aux populations une meilleure expérience client en matière d’Internet.

Il a assuré que cette innovation se poursuivra afin d’impacter les différentes communautés en zone urbaine et rurale. Avec cette nouvelle offre, l’opérateur veut se mettre en avant-garde de la technologie dans le secteur. 

Sur le réseau de MTN, l’un des trois opérateurs de téléphonie en Côte d’Ivoire, l’utilisation de l’Internet est de 65% avec « une minorité de 25% des abonnés ». Un défi que l’entreprise compte relever afin de booster ce taux via la rapidité des offres Internet.

La performance de la 4.5 G devrait permettre aux utilisateurs d’Internet d’avoir un débit plus rapide. Désormais, les consommateurs pourront mettre 22 secondes pour télécharger 15 minutes de vidéo. 

L’absence du vice-président n’a aucune incidence juridique sur l’investiture de Ouattara (Prof. Julien Bourbon)

La prestation de serment du président élu de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, prévue le 14 décembre 2020, se fera en l’absence du vice-président, mais cela n’a aucune incidence juridique sur la validité de son serment, soutient Julien Bourbon, professeur de droit public à l’Université Paris saclay, dans un entretien à APA.

Q: Depuis quelques jours, est née une question sur la validité de la cérémonie d’investiture du président élu de la République de Côte d’Ivoire. En tant que spécialiste constitutionnel pouvez-vous nous en dire plus sur le sens politique et institutionnel de cette cérémonie ?

R: Au-delà de son aspect formel et légal, cette cérémonie d’investiture symbolise le moment où le président élu, émanation de la souveraineté populaire, prête serment devant les corps constitués, garant de la continuité des institutions. 

La Constitution en vigueur ne prévoit pour le vice-président, dans le cadre de la cérémonie d’investiture, qu’un rôle secondaire et sans incidence juridique. L’article 58 stipule que « le vice-président de la République assiste à la cérémonie de prestation de serment ». 

Q: Que pensez-vous de la polémique autour de l’invalidité supposée de cette cérémonie ?  

R: L’article 58 mentionne que le vice-président assiste à la cérémonie de prestation de serment. Naturellement, il n’assiste à la cérémonie que s’il est en place. Alors, s’il y a vacance de son poste, il est évident que le vice-président ne peut pas assister à cette investiture. 

Je considère que dans tous les cas de figure, c’est une condition absolument formelle. Pour moi, cette condition est sans intérêt le fait que le vice-président assiste à la cérémonie de prestation de serment.

Toutefois, le vice-président ne peut être nommé que par le président une fois entré en fonction, c’est-à-dire après sa prestation de serment et jouissant du pouvoir que lui confère le peuple. Seule la prestation de serment marque le début de son mandat. 

Donc, jusqu’à la prestation de son serment il n’est pas investi des pouvoirs de la présidence de la République. Une fois investi, cela lui donne comme compétence, la nomination d’un vice-président de la République avec l’accord du Parlement. 

Le Conseil constitutionnel a donc obligation de recevoir son serment ? 

R: De toute façon, la disposition de l’article 58 ne peut pas jouer, car un vice-président ne peut pas être encore nommé par le président de la République au moment où il prête serment. Il n’est pas encore président. Donc, il ne peut pas nommer le vice-président.  

Et, s’agissant du Conseil constitutionnel, ce qu’ il faut comprendre, celui-ci à l’inverse d’une compétence discrétionnaire est adossé à une « compétence liée ». De ce fait, le Conseil constitutionnel n’a pas le choix d’accueillir ou de refuser le serment du président de la République élu.

Sinon, cela signifierait qu’une autorité constituée pourrait remettre en cause le suffrage du peuple souverain. Le Conseil constitutionnel ivoirien doit recevoir la prestation de serment de celui que le peuple a élu, c’est un devoir à la fois juridique et moral.  

Plus de dix chefs d’Etat attendus lundi à l’investiture de Ouattara à Abidjan

Plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement dont une dizaine de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest ( CEDEAO) sont attendus à la cérémonie d’investiture du président ivoirien Alassane Ouattara prévue, lundi, au palais présidentiel d’Abidjan, a appris APA vendredi de source officielle .Selon un communiqué de la présidence ivoirienne, plus de 300 invités dont des chefs d’Etat et de gouvernement, des chefs de mission diplomatique et des représentants des institutions internationales seront présents à cette cérémonie solennelle de prestation de serment de M. Ouattara.

Parmi les chefs d’Etat attendus, l’on peut citer entre autres, Patrice Talon ( Bénin), Roch Marc Kaboré ( Burkina Faso), Denis Sassou N’Guesso ( Congo), Sahle-Work Zewde ( Éthiopie), Nana Akuffo-Addo (Ghana), Umaro Cissoco Embalo (Guinée-Bissau), Georges Weah (Libéria), Bah N’Daw (Mali) , Mohamed Ould El-Ghazouani  (Mauritanie), Issoufou Mahamadou (Niger), Macky Sall (Sénégal) et Faure  Gnassingbé (Togo).

Par ailleurs, ajoute le communiqué, le Président de l’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, également Président en exercice de l’Union Africaine, sera représenté par son Ministre des Ressources minières et de l’Energie, Gwede Mantashe, et la France, par son Ministre de l’Europe et des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.

Le Président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat, le Président de la Commission de la CEDEAO, Jean-Claude Kassi Brou, le Président de la Commission de l’Union économique et monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), Abdallah Boureima, ainsi que le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Mohamed Ibn Chambas, sont également attendus.

Le président ivoirien Alassane Ouattara a été réélu pour un nouveau mandat à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier avec 94,27% des suffrages contre 1,99 % pour son adversaire, le candidat indépendant Kouadio Konan Bertin dit KKB.  Ce scrutin qui été a boycotté par l’opposition ivoirienne, a enregistré un taux de participation de 53,90 %.

Lancement à Abidjan d’un magazine spécial sur la gouvernance d’Alassane Ouattara

Le groupe Mayama Éditon, éditeur du journal Le Patriote, un journal proche du pouvoir en Côte d’Ivoire, a lancé vendredi à Abidjan, un magazine spécial pour vanter les mérites de la gouvernance du président ivoirien Alassane Ouattara, a constaté APA sur place. La cérémonie de présentation officielle du premier numéro de ce magazine de 116 pages intitulé,  « Alassane Ouattara, une chance pour la Côte d’Ivoire », a enregistré la présence de plusieurs personnalités politiques et du paysage de la presse ivoirienne. 

 « Ce magazine est le premier d’une série d’éditions spéciales que nous comptons de manière périodique, mettre sur le marché pour décortiquer les différents pans des activités sociopolitiques de notre pays. Dans ce numéro titré +Alassane Ouattara est une chance pour la Côte d’Ivoire+, nous essayons d’apporter notre pierre au devoir de mémoire collectif », a expliqué dans un discours, Sounkalo Coulibaly dit Charles Sanga, le gérant du Groupe Mayama Édition.

 Justifiant le titre de ce premier numéro, M. Sanga a soutenu que le président Ouattara a  « marqué et continuera de marquer son temps à la tête de notre pays».  

« Le président  Ouattara est sur tous les fronts. Avec lui la Côte d’Ivoire a fait des bonds quantitatifs et qualitatifs. Avec lui, la Côte d’Ivoire a été au sommet. C’est ce bilan que ce journal essaie de rendre pour la postérité et pour l’histoire», a souligné M. Sanga. 

Poursuivant, il a précisé que ce premier numéro qui comporte quatre séquences, contient des dossiers, des analyses, des interviews et des faits qui rapportent les 10 années de  « gestion réussie  » de M. Ouattara à la tête de la Côte d’Ivoire. 

Dans la même veine, Amédée Koffi Kouakou,  le ministre ivoirien de l’équipement et de l’entretien routier qui a présidé cette rencontre, a soutenu  « qu’effectivement Alassane Ouattara est une chance pour la Côte d’Ivoire ». Selon M. Kouakou qui a passé en revue les acquis de la gouvernance de M. Ouattara en terme d’infrastructures, grâce à l’action de celui-ci, la Côte d’Ivoire  « va continuer de se développer ». 

Pour lui, ce magazine spécial permettra d’édifier les ivoiriens sur les actions du président Alassane Ouattara. Créé en 1991 par l’actuel Premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko, le journal Le Patriote est proche du président ivoirien Alassane Ouattara dont il a défendu les idéaux depuis qu’il est dans l’opposition jusqu’à son accession au pouvoir en avril 2011.

Côte d’Ivoire: la 1ère Dame lance la campagne 2021 de lutte contre les violences faites aux enfants

La Première dame de Côte d’Ivoire, Mme Dominique Ouattara, a lancé vendredi à Abidjan la campagne nationale de lutte contre les violences faites aux enfants, lors d’une cérémonie en présence de partenaires au développement. »Cette campagne épouse parfaitement mon engagement à la protection des enfants », a dit Mme Dominique Ouattara, la présidente de la Fondation Children of Africa, marraine de l’événement. 

Les violences, fera-t-elle remarquer, génèrent des traumatismes et laissent des stigmates dramatiques chez les enfants. C’est pourquoi il est impérieux de braquer les projecteurs sur ce drame. 

Sensible à la cause des enfants maltraités, orphelins et vivant dans la rue, Mme Dominique Ouattara a créé en 1998 un foyer d’accueil appelé la case des enfants avant de mettre en place sa fondation dans le but de formaliser ses actions d’aide aux enfants.

Inès Gouanou, la présidente du Parlement des enfants a fait observer que les enfants souffrent encore de violences de tous genres et l' »on ne doit plus garder le silence » face à ce phénomène.

Elle a relevé que les troubles liés à l’élection présidentielle ivoirienne a entraîné une perturbation des cours dans les écoles. En outre, le Parlement des enfants demande « des actes forts pour que les choses changent ».

La ministre ivoirienne de la Femme, de la famille et de l’enfant, Ly-Ramata Bakayoko, a  salué à cette occasion les partenaires au développement dont les appuis financiers contribuent de « façon significative à la protection des droits des enfants et des femmes ». 

L’Unicef accompagne l’Etat de Côte d’Ivoire dans cette campagne. L’institution qui célèbre d’ailleurs ses 74 ans ce jour, apporte un appui considérable dans la prise en charge des enfants vulnérables surtout dans le contexte de Covid-19.

Marc Vincent, le représentant résident pays de l’Unicef a indiqué que la Côte d’Ivoire fait partie des premiers États en Afrique à faire une enquête sur les violences faites aux enfants. 

Selon une enquête nationale sur les violences faites aux enfants et aux jeunes réalisée en 2018, il ressort que 71% des garçons et 47% des filles ont subi des violences physiques.

En outre, 19% des filles et 11% des garçons ont subi des abus sexuels avant 18 ans; et 40% des élèves  (garçons et filles) sont physiquement punis par les enseignants.

Cette campagne vient comme une réponse à la violence faite aux enfants. Pour l’édition 2021 le thème est : « Reinventons une Côte d’Ivoire sans violence faite aux enfants ». 

La campagne se déroulera sur six axes : création d’un groupe de réflexion de haut niveau sur la question  (1),  mobilisation des services du gouvernement (2),  média et communication.

La mobilisation du système des Nations Unies, des partenaires techniques et financiers et les ONG constitue également un axe, ainsi que la mobilisation du secteur privé  puis la mobilisation des enfants et des jeunes.

Le lancement de la campagne s’est déroulé en présence de plusieurs épouses de membres du gouvernement et de présidents d’institutions dont Yolande Bakayoko, l’épouse du Premier ministre.

Le Rhdp invite Ouattara à « poursuivre le dialogue » avec Bédié

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), a invité jeudi le président ivoirien Alassane Ouattara à « poursuivre le dialogue » entamé avec Henri Konan Bédié, qui lui, suggère désormais un dialogue national pour trouver une issue à la crise née du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020.Le Rhdp demande à M. Ouattara de « poursuivre le dialogue tel qu’il a préconisé et à ne point céder à la provocation inutile d’une opposition qui se fait peur et qui se complaît dans des déclarations incongrues », a déclaré M. Adjoumani Kouassi, lors d’un point de presse à Abidjan.

M. Bédié, le président de la coordination de la coalition des plateformes des partis politiques de l’opposition, a annoncé mercredi un dialogue national en lieu et place du tête-à-tête avec M. Ouattara, soutenant que « le chef de l’Etat refusait le dialogue même par personnes interposées ». 

Dans une adresse à la nation, le doyen d’âge de l’opposition, Henri Konan Bedié a appelé à la libération des leaders politiques incarcérés après le scrutin présidentiel ainsi qu’ au « retour de tous les exilés et la libération de tous les prisonniers civils ou militaires ». 

« Il ressort clairement que le président du Pdci  (Parti démocratique de Côte d’Ivoire,  M. Bedié) n’a pas encore pris conscience qu’ il a perdu le pouvoir d’Etat depuis 1999 et que seule une autorité investie d’un mandat national a pouvoir à s’adresser à la nation », a martelé M. Adjoumani.  

Pour M. Adjoumani, il s’agit d’une déclaration « incongrue ». Cette dernière sortie de M. Bédié « sonne ainsi le glas des espoirs d’un homme déboussolé qui cherche ses repères dans les confins de la solitude ».

« Le Rhdp condamne sans réserve l’obstination du président du Pdci à vouloir coûte que coûte conduire le pays dans le chaos et invite les autorités compétentes à prendre toutes les mesures afin que la quiétude des Ivoiriens ne puisse plus être troublée », a-t-il dit. 

Le parti au pouvoir dénonce « dans la forme comme dans le fond cette déclaration qui est en réalité un aveux d’échec, mais pire qui laisse transparaître un déficit de civisme et une irresponsabilité criarde d’une partie de la classe politique », a ajouté le porte-parole principal du Rhdp.

Côte d’Ivoire: un ministre et plus de 200 agents de son département font don de sang

Le ministre ivoirien de la Promotion de l’Investissement privé, Emmanuel Esmel Essis , et plus de 200 agents de son département ont fait jeudi don de sang au Centre national de transfusion sanguine (CNTS), à Abidjan.

Sensible à l’appel au don de sang lancé par Dr Seydou Konaté, le directeur général du CNTS, le ministre de la Promotion de l’investissement privé a indiqué avoir décidé avec les structures sous-tutelle de son département, d’organiser une opération de don de sang pour sauver des vies.

Selon M. Emmanuel Esmel Essis, plus de 200 agents ont été mobilisés pour le don de ce précieux liquide afin d’apporter le sang à ceux qui en ont besoin, surtout en cette période de pandémie de Covid-19 où une pénurie de sang est observée.

Il a exhorté les Ivoiriens à donner ce liquide qui porte la vie, tout en déclarant, étant étendu sur son fauteuil de prélèvement sanguin que « c’est un plaisir de le faire ». M. Essis envisage de revenir avec son staff, dans trois mois, pour faire cet exercice afin de renforcer la banque de sang du pays.

Au nom du ministre de la Santé et de l’hygiène publique, le directeur général du CNTS, Dr Seydou Konaté a remercié le ministre de la Promotion de l’investissement privé pour s’être déplacé lui-même avec ses collaborateurs pour marquer « ce geste de solidarité ».

Cet acte, dira Dr Seydou Konaté, permettra au Centre national de transfusion sanguine d’avoir certainement du sang pour les malades et les personnes victimes d’accidents. Toute chose qui va « booster » le système de don de sang du centre.

Le besoin en sang, en Côte d’Ivoire, pour apporter la guérison à des malades et à ceux victimes d’accidents, est estimé à des milliers de litres chaque année. En outre, la disponibilité annuelle en poches de sang est en deçà des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

L’organisation préconise un minimum de 260 000 poches de sang par an pour un pays comme la Côte d’Ivoire qui abrite quelque 25 millions d’habitants. Ce qui serait l’équivalent à peu près du don de sang de 1% de la population ivoirienne.