Côte d’Ivoire: 810 journalistes et professionnels de la communication officiellement reconnus

La carte d’identité de journaliste professionnel et de professionnel de la communication, identifiant les professionnels du secteur des médias en Côte d’Ivoire, vient d’être accordée à 810 bénéficiaires dont 163 femmes, soit un taux de 20,12%.

Des cartes ont été remises, mardi, au Cabinet du ministre de la Communication et des médias, Sidi Tiémoko Touré, de manière symbolique, à quelques responsables d’organisations professionnelles du secteur des médias en Côte d’Ivoire.

Selon M. Vamara Coulibaly, le président de la Commission paritaire d’attribution de la carte d’identité de journaliste professionnel et de professionnel de la communication (CIJP), après un examen rigoureux des dossiers, ont été retenus 810 bénéficiaires. 

C’est à la suite d’une « vérification et une investigation que la commission a accordé la carte CIJP 2021 aux 810 journalistes professionnels et professionnels de la communication », a-t-il insisté, notant que « parmi ces bénéficiaires de la carte, on compte 163 femmes » soit 20,12%.

 Le ministre de la Communication et des médias, Sidi Touré, présent à la cérémonie de remise symbolique des cartes de journaliste professionnel et de professionnel de la communication, a salué le travail abattu par les membres de la commission paritaire.

Il s’est félicité de l’intérêt de plus en plus marqué que les journalistes et les professionnels de la communication ont pour ce sésame qui leur octroie une qualification officiellement reconnue, et qui permet d’ailleurs d’assainir le secteur, tout en affirmant sa « satisfaction » pour cet élan.  

La Commission paritaire, réunie au cours de sept séances, a examiné 844 dossiers, lors de la session ordinaire de délivrance des cartes CIJP 2021, un nombre en hausse par rapport à la session de l’année précédente où la CIJP n’a enregistré que 798 demandes.

« Nous comptons enrôler 1 000 journalistes et professionnels de la communication pour 2021, un chiffre qui sera certainement atteint à la session extraordinaire dans six mois », a laissé entendre M. Coulibaly, ajoutant que ceux ayant fait une demande pour la première fois étaient au nombre de 121.

Sur les 844 demandes d’attribution et de renouvellement de la carte d’identité de journaliste professionnel et de professionnel de la communication, la Commission paritaire a accordé la carte à 810 postulants dont 582 journalistes et 22 professionnels de la communication, a-t-il précisé.

La Commission a rejeté 34 demandes de la carte de journaliste professionnel et de professionnel de la communication. Ils peuvent faire des réclamations auprès des organes de régulation des médias s’ils estiment que la décision de la commission n’est pas justifiée.  

L’Autorité nationale de la presse (ANP), elle, a en charge la régulation de la presse imprimée et numérique, tandis que la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), est l’organe de régulation des médias audio-visuels.  L’Autorité de la communication publicitaire (ACP) s’occupe de son côté des professionnels de  communication publicitaire.

Les journalistes professionnels et professionnels de la communication sont en activité dans 46 entreprises de communication et de production audiovisuelle (radio et télé), 79 entreprises de presse imprimée, trois agences de presse, 44 portails d’information (presse numérique).

En outre, 30 chargés de communication et attachés de presse en service dans des institutions et ministères ont été retenus. Quant aux 34 malheureux, la Commission estime qu’ils n’ont pu fournir les dossiers complets ou des pièces justificatives de leur qualité. 

La Commission paritaire d’attribution de la carte d’identité de journaliste professionnel et de professionnel de la communication (CIJP) a achevé ses travaux de délibérations pour la délivrance de la carte CIJP édition 2021 le 29 décembre 2020 au terme de quatre mois d’activités.

Les demandes accordées peuvent, toutefois, selon la Commission être remises en cause en cas de fraude constatée ou de saisine pour manquement à l’éthique et à la déontologie. La commission peut aussi à la demande de l’ANP, de la HACA ou de l’ACP retirer momentanément ou définitivement la carte à un journaliste. 

Eco: suspension du pacte de convergence de la Cedeao

L’adoption de l’Eco, la monnaie unique ouest-africaine, a été repoussée en 2022 à cause des dépenses exceptionnelles engagées par les États dans la lutte contre la pandémie du coronavirus.À l’issue de la session ordinaire virtuelle de la Conférence des chefs d’État  et de gouvernement, tenue le 23 janvier, il a été décidé de suspendre les critères de convergences pour l’année 2021 du fait de la dégradation des économies africaines durement éprouvées par la pandémie de la Covid-19.

« Au regard de l’impact prévisible de la deuxième vague de la pandémie sur l’état de convergence macroéconomique en 2021, le Sommet décide d’exempter les Etats membres du respect des critères de convergence macroéconomique au cours de l’année 2021 », informe le communiqué final.

La Conférence a instruit la Commission de la Cedeao, en collaboration avec l’Agence Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (Imao), la Commission de l’Uemoa et les Banques Centrales de la Communauté, de lui soumettre lors de la prochaine session ordinaire, « un projet de nouveau pacte de convergence et de stabilité macroéconomique avec le 1er janvier 2022 comme date de début de la phase de convergence ».

Les chefs d’État de la Cedeao ont pris note de l’état de la mise en place d’un mécanisme multilatéral qui permettra l’utilisation des monnaies nationales pour le paiement et règlement des transactions intra-communautaires.

Côte d’Ivoire: 256 cas de Covid-19 en moyenne par jour depuis une semaine

La Côte d’Ivoire qui affiche une reprise épidémiologique de la pandémie de Covid-19, enregistre 256 nouveaux cas par jour en moyenne depuis une semaine, notamment sur la période du 19 au 25 janvier 2021.

Le point de la situation de la Covid-19 au 25 janvier 2021 indique 246 nouveaux cas contre 238 le 24 janvier, 297 le 23 janvier, 564 le 22 janvier, 154 le 21 janvier, 214 le 20 janvier et 79 le 19 janvier 2021, soit 1 792 nouveaux cas sur une semaine et 256 cas en moyenne chaque jour.

A la date du 25 janvier 2021, la Côte d’Ivoire compte 27 096 cas confirmés dont 25 000 personnes guéries, 146 décès et 1 950 cas actifs. Le ministère de la Santé et de l’hygiène publique n’a cessé d’appeler la population au strict respect des mesures barrières.

Face à la montée des cas de Covid-19, le Conseil national de sécurité a rendu obligatoire le port de masque dans les espaces publics et privés, ainsi que les transports en commun afin de stopper la transmission du virus.

Les premières doses de vaccins sont attendues dans le pays en février 2021, a annoncé lundi le porte-parole du gouvernement, Sidi Touré, ajoutant que le début de la campagne de vaccination devrait se faire dans ce même mois. 

Selon M. Touré, en 2020, ce sont 140 milliards Fcfa qui ont été mobilisés et mis à la disposition des différents fonds de soutien. Pour l’année 2021, l’Etat envisage de mobiliser près de 200 milliards Fcfa dans le cadre de la cagnotte globale de 1700 milliards Fcfa arrêtée pour lutter contre la Covid-19.  

Législatives ivoiriennes: installation des CEI locales du 1er au 8 février 2021

La Commission électorale indépendante (CEI) a annoncé lundi l’installation des CEI locales du 1er au 8 février, dans le cadre des élections législatives du 6 mars 2021, dans un communiqué officiel.

« La CEI, conformément aux résolutions du dialogue politique du 29 décembre 2020 procédera dans la période du 1er au 8 février 2021 à l’installation des Commissions électorales locales (CEL) », indique le communiqué. 

La mise en place des CEI locales induit l’élection des membres de leurs bureaux respectifs à l’échelon régional, départemental, sous préfectoral et communal sur toute l’étendue du territoire national.

Pour un processus électoral réussi, la CEI prie les structures concernées par cette opération à prendre les dispositions utiles pour prendre part à cette session, poursuit la note qui appelle à l’engagement et la responsabilité des différentes parties. 

Le dépôt des candidatures s’est achevé, il y a trois jours. Selon les dispositions légales, la publication de la liste des candidats retenus devrait se faire 10 jours au plus tard à compter de la date limite de dépôt des dossiers de candidatures.  

Tribunal militaire ivoirien: les justiciables appelés à «porter plainte convenablement»

Le procureur militaire Ange Kessi Kouamé a appelé les justiciables « à venir porter plainte convenablement » devant le tribunal militaire d’Abidjan s’ils sont dans leur droit, estimant que «les procédures certes, sont longues, mais aboutissent toujours ».

Le commissaire du gouvernement s’exprimait dans un message publié sur sa page officiel Facebook consultée mardi par APA.  «Venez porter plainte convenablement devant les institutions de justice. Les procédures certes sont longues, mais aboutissent toujours… Dénoncez-les ( les forces de sécurité) et si vous êtes dans vos droits, ils ne pourront rien et la justice sera dite  », a assuré le procureur militaire. 

 « J’entends la plupart du temps:  je laisse pour moi à Dieu. Non, non et non. Ne laissez jamais ces actes impunis sinon vous leur permettez de demeurer dans leurs mauvaises actions  », a conseillé le contre-amiral Ange Kessi. 

Le Tribunal Militaire d’Abidjan est une institution judiciaire investie de la mission de rendre la justice au sein des forces armées de Côte d’Ivoire ( Armée, gendarmerie, police).

Le FDFP compte agréer d’ici fin février près 8500 Plans de formation professionnelle

Le Fonds de développement de la formation professionnelle (FDFP) de Côte d’Ivoire compte boucler l’agrément des plans de formation professionnelle pour l’exercice 2020 à « fin février » 2021 et vise près de 8 500 plans de formation dont 3 508 déjà validés.

« Pour ce qui est de 2020, à ce jour, nous avons agréé pour l’instant 3 508 plans de formation, mais il faut dire que nous en avons 4 807 en cours de traitement », a dit mardi face à la presse Rachel Liabra, conseiller en charge de la coordination des services techniques et de la veille stratégique au FDFP.

L’exercice 2020, soulignera-t-elle, « n’est pas encore clos. A fin février, nous aurons agréé autour de 8 500 plans de formation (besoins de formations exprimés par les entreprises) ». Ce qui devrait permettre de renforcer les compétences d’un plus grand nombre de travailleurs locaux.    

« En 2019, nous avons agréé 8 463 plans de formation. Mais, durant l’année 2019, nous avons travaillé aussi pour le compte de 2018 où nous avons fait agréer 5 060 plans de formation », a fait observer Mme Rachel Liabra.  

Depuis mai 2019, le FDFP est dirigé par une nouvelle équipe, conduite par Joël N’Guessan, le président du Conseil de gestion qui veut davantage amener les cabinets de formation à fournir des prestations de qualité dans l’optique d’un repositionnement de la structure.

Sur la période de mai 2019 à décembre 2020, soit 20 mois d’activités, le FDFP a enregistré « 11 971 plans de formation agréés pour un montant total 21,43 milliards de Fcfa au profit de 18 330 bénéficiaires », selon les résultats obtenus au cours de cette période.  

Au cours de ces 20 mois d’activités, 208 projets de formation ont été agréés pour un montant global de 12,28 milliards Fcfa » au bénéfice de 122 216 personnes. En outre, 78 projets ont été financés en direction des non-cotisants et 66 au profit des différentes régions du pays.

Les résultats obtenus montrent également que 60 projets ont été agréés à l’issue d’un appel à manifestation d’intérêt (AMI) pour la mise à niveau des entreprises en période post Covid-19. Et ce, dans la vision de l’action sociale du gouvernement ivoirien.

Concernant les paiements relatifs aux plans de formations exécutés, il ressort « 14 020 actions de formations contrôlées et liquidées pour 18,01 milliards Fcfa », tandis que les paiements ayant trait aux projets de formation exécutés révèlent « 428 échéances liquidées pour 8,76 milliards de Fcfa ».   

M. Joël N’Guessan s’est dit « fière du travail qui a été abattu par l’équipe » durant ces 20 mois d’activités, mentionnant qu’à son arrivée, « il y avait urgence », entre autres doter les services d’outils informatiques et de matériels de bureau.

Il s’est en outre félicité de ramener le délai de paiement des prestations à 28 jours, alors qu’auparavant cela pouvait aller jusqu’à deux ans, tout en projetant d’accroître le budget du FDFP à 60 ou 80 milliards Fcfa contre 40 milliards Fcfa actuellement.

A ce jour, 1 287 cabinets sont habilités à exercer dont 157 cabinets publics, 1 105 cabinets privés et 25 centres de formation internes. De mai 2019 à décembre 2020, l’on dénombre 1 348 renouvellements d’habilitation et 534 nouveaux cabinets habilités.

Le secrétaire général du FDFP, Barry-Battesti Léonid, a assuré qu’aujourd’hui, la structure a repris l’angle avec toutes les entités intervenant dans le champ de la formation-emploi. Et ce, afin d’accroître les offres de services.

Côte d’Ivoire: 256 cas de Covid-19 en moyenne par jour depuis une semaine

La Côte d’Ivoire qui affiche une reprise épidémiologique de la pandémie de Covid-19, enregistre 256 nouveaux cas par jour en moyenne depuis une semaine, notamment sur la période du 19 au 25 janvier 2021.

Le point de la situation de la Covid-19 au 25 janvier 2021 indique 246 nouveaux cas contre 238 le 24 janvier, 297 le 23 janvier, 564 le 22 janvier, 154 le 21 janvier, 214 le 20 janvier et 79 le 19 janvier 2021, soit 1 792 nouveaux cas sur une semaine et 256 cas en moyenne chaque jour.

A la date du 25 janvier 2021, la Côte d’Ivoire compte 27 096 cas confirmés dont 25 000 personnes guéries, 146 décès et 1 950 cas actifs. Le ministère de la Santé et de l’hygiène publique n’a cessé d’appeler la population au strict respect des mesures barrières.

Face à la montée des cas de Covid-19, le Conseil national de sécurité a rendu obligatoire le port de masque dans les espaces publics et privés, ainsi que les transports en commun afin de stopper la transmission du virus.

Les premières doses de vaccins sont attendues dans le pays en février 2021, a annoncé lundi le porte-parole du gouvernement, Sidi Touré, ajoutant que le début de la campagne de vaccination devrait se faire dans ce même mois. 

Selon M. Touré, en 2020, ce sont 140 milliards Fcfa qui ont été mobilisés et mis à la disposition des différents fonds de soutien. Pour l’année 2021, l’Etat envisage de mobiliser près de 200 milliards Fcfa dans le cadre de la cagnotte globale de 1700 milliards Fcfa arrêtée pour lutter contre la Covid-19.  

Législatives ivoiriennes: installation des CEI locales du 1er au 8 février 2021

La Commission électorale indépendante (CEI) a annoncé lundi l’installation des CEI locales du 1er au 8 février, dans le cadre des élections législatives du 6 mars 2021, dans un communiqué officiel.

« La CEI, conformément aux résolutions du dialogue politique du 29 décembre 2020 procédera dans la période du 1er au 8 février 2021 à l’installation des Commissions électorales locales (CEL) », indique le communiqué. 

La mise en place des CEI locales induit l’élection des membres de leurs bureaux respectifs à l’échelon régional, départemental, sous préfectoral et communal sur toute l’étendue du territoire national.

Pour un processus électoral réussi, la CEI prie les structures concernées par cette opération à prendre les dispositions utiles pour prendre part à cette session, poursuit la note qui appelle à l’engagement et la responsabilité des différentes parties. 

Le dépôt des candidatures s’est achevé, il y a trois jours. Selon les dispositions légales, la publication de la liste des candidats retenus devrait se faire 10 jours au plus tard à compter de la date limite de dépôt des dossiers de candidatures.  

Tribunal militaire ivoirien: les justiciables appelés à «porter plainte convenablement»

Le procureur militaire Ange Kessi Kouamé a appelé les justiciables « à venir porter plainte convenablement » devant le tribunal militaire d’Abidjan s’ils sont dans leur droit, estimant que «les procédures certes, sont longues, mais aboutissent toujours ».

Le commissaire du gouvernement s’exprimait dans un message publié sur sa page officiel Facebook consultée mardi par APA.  «Venez porter plainte convenablement devant les institutions de justice. Les procédures certes sont longues, mais aboutissent toujours… Dénoncez-les ( les forces de sécurité) et si vous êtes dans vos droits, ils ne pourront rien et la justice sera dite  », a assuré le procureur militaire. 

 « J’entends la plupart du temps:  je laisse pour moi à Dieu. Non, non et non. Ne laissez jamais ces actes impunis sinon vous leur permettez de demeurer dans leurs mauvaises actions  », a conseillé le contre-amiral Ange Kessi. 

Le Tribunal Militaire d’Abidjan est une institution judiciaire investie de la mission de rendre la justice au sein des forces armées de Côte d’Ivoire ( Armée, gendarmerie, police).

Cedeao : suspension du pacte de convergence et report de l’Eco

L’adoption de l’Eco, la monnaie unique ouest-africaine, a été repoussée en 2022 à cause des dépenses exceptionnelles engagées par les États dans la lutte contre la pandémie du coronavirus.À l’issue de la session ordinaire virtuelle de la Conférence des chefs d’État  et de gouvernement, tenue le 23 janvier, il a été décidé de suspendre les critères de convergences pour l’année 2021 du fait de la dégradation des économies africaines durement éprouvées par la pandémie de la Covid-19.

« Au regard de l’impact prévisible de la deuxième vague de la pandémie sur l’état de convergence macroéconomique en 2021, le Sommet décide d’exempter les Etats membres du respect des critères de convergence macroéconomique au cours de l’année 2021 », informe le communiqué final.

La Conférence a instruit la Commission de la Cedeao, en collaboration avec l’Agence Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (Imao), la Commission de l’Uemoa et les Banques Centrales de la Communauté, de lui soumettre lors de la prochaine session ordinaire, « un projet de nouveau pacte de convergence et de stabilité macroéconomique avec le 1er janvier 2022 comme date de début de la phase de convergence ».

Les chefs d’État de la Cedeao ont pris note de l’état de la mise en place d’un mécanisme multilatéral qui permettra l’utilisation des monnaies nationales pour le paiement et règlement des transactions intra-communautaires.

La Minusma salue la détermination de la Côte d’Ivoire à « continuer » sa mission de paix au Mali

Le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies et chef de la Mission multidimensionnelle des Nations Unies pour la stabilisation du Mali (Minusma), Annadif Khatir Mahamat Saleh, a salué lundi à Abidjan la détermination de la Côte d’Ivoire à « continuer » sa mission de maintien de la paix au Mali, après un entretien avec Alassane Ouattara.

Cet entretien de M. Khatir Mahamat, le patron de la Minusma, avec M. Alassane Ouattara, tenu au palais de la présidence de la République de Côte d’Ivoire, a eu lieu peu après un hommage de la Nation, à la place d’armes de l’Etat-major des armées, à la mémoire de quatre Casques bleus ivoiriens tués le 13 janvier 2021 dans une attaque terrosriste dans le Nord du Mali. 

« Nous nous sommes entretenus avec le président (Alassane Ouattara) pour le remercier et remercier la population ivoirienne, puis présenter nos condoléances aux familles et aux enfants des Casques bleus tués », a dit M. Mahamat à l’issue de leur entretien.

Le président Ouattara, « en retour, nous a dit la détermination de la Côte d’Ivoire pour continuer dans cette opération de maintien de la paix, parce que la menace est globale; la réponse doit être globale et la solidarité est de mise », a-t-il rapporté.

« Nous nous réjouissons de l’engagement de nos frères Ivoiriens au secours de leurs frères du Mali », a ajouté le chef de la Minusma, qui a dit être venu à Abidjan,  accompagné du commandant des forces onusiennes, le général Dennis Gyllenspore, pour prendre part à cet « émouvant » hommage de la nation aux quatre Casques bleus ivoiriens tués au Mali.  

« Pour nous, c’est aussi témoigner du courage dont ils ont fait preuve lors de cette attaque, (ainsi que) leur détermination », a-t-il poursuivi, tout en assurant que « les Nations Unies demeurent engagées pour la paix et la stabilité au Sahel ». 

L’attaque d’un contingent ivoirien survenue le 13 janvier 2021, au Nord de Tombouctou, au Mali, dans le cadre de la Minusma et de sa mission de remobilisation de ses troupes, a fait quatre morts et trois blessés dont l’état reste stable. L’âge des soldats tués se situe entre 30 et 45 ans.

Côte d’Ivoire: l’Unesco crée une application sur les relations inter-ethniques

La représentante résidente de l’Unesco en Côte d’Ivoire, Anne Lemaistre, a annoncé dimanche à Abidjan la création par son institution d’une application mobile en vue de cartographier et d’identifier les relations inter-ethniques dans le pays.

Mme Lemaistre s’exprimait à l’occasion de la célébration de l’édition 2021 de la Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante, à Treichville, une cité historique et cosmopolite située dans le Sud d’Abidjan. 

« Nous sommes en train d’élaborer pour vous les jeunes une application pour téléphone mobile avec une cartographie de manière à ce que vous puissiez identifier facilement vos alliés », a dit la représentante de l’Unesco en Côte d’Ivoire. 

L’édition 2021 de cette journée s’est déroulée autour du thème « Les alliances inter-ethniques et culturelles en Afrique ». Selon Mme Lemaistre, l’Unesco a mené une caravane de sensibilisation pour transmettre les valeurs de ces alliances. 

Pour ce faire, dira-t-elle, l’institution a formé 400 jeunes relais communautaires pour la paix, faisant office de médiateurs de paix et qui participeront à la consolidation des valeurs inter-ethniques à travers la Côte d’Ivoire.

Selon elle, « les jeunes générations ont besoin de repères ». Cette application sur les histoires inter-ethniques vise notamment à leur transmettre des valeurs et rendre accessibles aux plus jeunes les alliances inter-ethniques.

Elle s’est félicité de ce que la cité de Treichville qui a accueilli cet événement, la commune des grands fonctionnaires de l’après indépendance reflète le creuset des peuples à travers un brassage inter-communautaire. 

Fodio Abo, écrivain et chef traditionnel, a au cours d’un panel, fait savoir que les alliances inter-ethniques se sont construites autour de guerres ayant fait couler du sang. Alors, les accords scellés entre les peuples visent à ne plus verser de sang.

De ce fait, ces alliances sont une forme d’accord de paix entre les peuples et en vertu de ceux-ci les membres ne doivent pas s’agresser, mais plutôt vivre en bonne intelligence par le dialogue et dans l’entraide.  

Il poursuivra pour souligner que les membres des peuples alliés peuvent s’autoriser à s’insulter, s’agresser verbalement, mais n’ont pas le droit de faire couler le sang, un seuil à ne pas franchir à cause de l’alliance.

L’alliance inter-ethnique comprend des devoirs: interdiction de se fâcher, de garder rancune, de s’affronter, d’échanger des coups physiques. Toute chose qui concourt à une culture de la tolérance entre les alliés.

Le journaliste émérite, Bamba Alex Souleymane, a soutenu que l’alliance inter-ethnique appelée encore parentée à plaisanterie est « un puissant antidote contre le repli identitaire ». Par conséquent, ses valeurs devraient être léguées.

La Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante est célébrée chaque 24 janvier,  afin de valoriser les cultures vivantes du continent africain et des diasporas africaines dans le monde entier. 

Cette célébration vise en outre à promouvoir la culture africaine, un levier efficace au service du développement durable, du dialogue et de la paix; et en tant que source du patrimoine mondial, indispensable pour le développement de l’humanité.

Hommage national aux 4 Casques bleus ivoiriens tués au Mali

Un hommage national a été rendu lundi aux quatre Casques bleus ivoiriens tués au Mali, lors d’une cérémonie à l’Etat-major des armées à Abidjan, en présence de Alassane Ouattara et du représentant spécial des Nations Unies au Mali.

La cérémonie d’hommage a eu lieu à la Place d’armes général de corps d’armée Ouattara Thomas D’Acquin, au sein de l’Etat-major des armées au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, en présence des parents des défunts, d’officiers supérieurs, de présidents d’institutions et du Premier ministre.

Ces quatre soldats tombés au champ d’honneur à Tombouctou, dans le Nord du Mali le 13 janvier 2021, à la suite d’une attaque terroriste, ont été promus à des grades supérieurs et décorés à titre posthume. Ils ont été faits,  chacun, chevalier de l’Ordre national.

Il s’agit du sergent chef Bakayoko Adama, promu au grade d’adjudant, du sergent chef Doumbia Yacouba, élevé au grade d’adjudant et du sergent Guieguy Amian Jean-Bernard, promu au grade de sergent-chef, tandis que le caporal Bamba Moustapha, a été fait caporal-chef.

L’attaque d’un contingent ivoirien survenue le 13 janvier 2021, au Nord de Tombouctou, au Mali, dans le cadre de la Minusma et de sa mission de remobilisation, a fait quatre morts et trois blessés dont l’état reste stable. 

La colonne des soldats ivoiriens, partie de Tombouctou, devrait rallier la localité de Bambara Maoudé située à 120 Km, plus au Sud. Mais, 15 Km avant cette destination, le blindé de tête saute sur un « engin explosif improvisé », puis suivent des rafales d’armes automatiques de terroristes.

L’affrontement entre le contingent ivoirien et les terroristes est violent. Au bout de 30 minutes, la riposte s’intensifie et l’adversaire est mis en déroute, a relaté le général de corps d’armée, Lassina Doumbia, chef d’Etat-major général des armées ivoiriennes.

« Vous êtes de retour chez vous, sur la terre de vos ancêtres (…) Partez, apaisés, parce que vous avez réussi votre mort. Ce qui vous donne droit à tous ces honneurs », a déclaré le général de corps d’armée Lassina Doumbia. 

M. Ouattara, chef suprême de l’armée, a apporté sa compassion aux forces armées, accompagné du Premier ministre Hamed Bakayoko, et plusieurs membres du gouvernement. Il a remis officiellement les corps aux familles des défunts. 

La Côte d’Ivoire, avec près de 1000 Casques bleus à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Munisma), est le deuxième pays à avoir le plus de personnel militaire au sein de cette mission onusienne. 

« L’Afrique est la prochaine frontière commerciale» (Adesina)

Le président de la Banque africaine de développement (Bad) a soutenu que l’Afrique reste un terrain propice à l’investissement, si le continent arrive à dynamiser son secteur de la santé, a déclaré Akinwumi A. Adesina, lors de la Conférence sur l’investissement en Afrique.Le président de la Bad s’est exprimé lors cet évènement virtuel d’une journée organisé par le ministère du Commerce international du Royaume-Uni, qui a rassemblé des dirigeants britanniques et africains du monde des affaires et de gouvernements pour discuter des possibilités d’investissement et de partenariat.

« L’Afrique possède encore les fondamentaux qui ont contribué à la croissance phénoménale du continent au cours des dix dernières années », a déclaré Akinwumi A. Adesina. Le continent offrait de vastes possibilités en termes de ressources naturelles, d’immenses étendues de terre arable et une population jeune, moteur d’une urbanisation rapide. Le potentiel de la toute nouvelle Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) a été également souligné.

« Les fondamentaux de ces taux de croissance phénoménaux en Afrique existent toujours […]. L’Afrique se distingue pour ce qui est de la facilité de faire des affaires […]. L’explosion du numérique constaté aujourd’hui en Afrique est très prometteuse », a ajouté le président Adesina, citant notamment la vague de fusions-acquisitions réalisées parmi les entreprises africaines.

En effet, l’économie de l’Afrique a reculé de 2,1 % en 2020 et devrait croître de 3,4 % en 2021 alors que l’économie mondiale se remet de l’impact de la pandémie de Covid-19 a ajouté  Adesina.

Quatre secteurs étaient au menu des discussions des échanges : l’infrastructure durable, les énergies renouvelables, les services financiers et professionnels ainsi que l’agriculture et l’agro technologie.

La commissaire britannique pour le commerce en Afrique, Emma Wade-Smith, a rejoint le président de la Bad pour une discussion informelle sur le thème «reconstruire en mieux, en utilisant les forces et les valeurs du secteur privé du Royaume-Uni et les opportunités interentreprises, en collaborant avec le gouvernement du Royaume-Uni et d’autres partenaires à l’avenir».

Interrogé par Emma Wade-Smith sur l’impact des vaccins sur les perspectives économiques de l’Afrique, Akinwumi A. Adesina a estimé qu’il s’agissait d’un problème à long terme.

L’Afrique ne compte que 365 sociétés pharmaceutiques, contre 7 000 en Chine et 11 000 en Inde, deux pays avec des populations de taille comparable à celle du continent. Les investisseurs britanniques ont été fortement encouragés à se tourner vers l’frique. « C’est là que se trouve la nouvelle frontière ! », a affirmé le président Adesina.

Mme Wade-Smith a indiqué qu’elle se réjouissait d’apprendre que dix des économies à la croissance la plus rapide se trouvaient encore en Afrique, ajoutant que l’on ne communiquait pas suffisamment sur l’ampleur de l’innovation dans la région. Elle a affirmé qu’il était tout à fait possible de conjuguer l’innovation africaine et britannique. « J’ai été étonnée de constater à quel point les opportunités sont nombreuses », a-t-elle ajouté.

Covid-19: la Côte d’Ivoire enregistre deux nouveaux décès

La Côte d’Ivoire a enregistré samedi 297 nouveaux cas de Covid-19, 239 nouveaux guéris et deux nouveaux décès, a rapporté le ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique dans un communiqué transmis à APA.

Ainsi, à ce jour, la Côte d’Ivoire compte 26 612 cas confirmés, 24 595 guéris et 145 décès. Depuis quelques temps, l’on note une résurgence de cas de Covid-19 dans le pays. Vendredi dernier, la Côte d’Ivoire a enregistré 564 nouveaux cas de Covid-19 et un décès.

 Pour lutter contre la résurgence des cas de Covid-19 dans le pays, le Conseil national de sécurité (CNS) de Côte d’Ivoire a décidé d’instaurer l’état d’urgence sanitaire sur toute l’étendue du territoire national du 21 janvier au 28 février 2021.

Marcelle Aka, lauréate du Super Prix Ebony 2020 du meilleur journaliste ivoirien

La journaliste ivoirienne, Marcelle Akissi Aka du quotidien L’Inter, a remporté samedi le Super Prix Ebony 2020 du meilleur journaliste de Côte d’Ivoire, à l’occasion de la 22e édition du week-end des Ebony tenue à Yamoussoukro.

Les Prix Ebony, organisés par l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), sont décernés aux meilleurs journalistes ivoiriens dans les productions d’enquêtes, de reportages et d’interviews. Ils comportent également des prix sectoriels et spéciaux. 

La lauréate du Super Ebony, Marcelle Aka, a remporté le prix Jean-Pierre Ayé de la meilleure interview. Une production qui a accroché le jury, présidé par M. Kebé Yacouba, le président de la Commission accès à l’information d’intérêt public et aux documents publics (CAIDP). 

Sortie d’une opération chirurgicale, il y a plus d’une semaine, Marcelle Aka a toutefois pris part à la Soirée des Ebony qui célèbre l’excellence dans le secteur de la presse. Elle a déclaré que « la tâche n’a pas été aisée, mais c’est au bout de l’effort qu’on peut relever les défis ». 

« Les grands genres (journalistiques) sont en train de disparaître dans les journaux, et vu que les parts de marché sont émiettées à cause de la concurrence, il faut que nous journalistes, nous fassions la promotion des grands genres (reportage, interview, enquête) », a-t-elle soutenu.

Le Prix Jérôme Diégou Bailly de la meilleure enquête a été attribué à la journaliste Germaine Boni Ado de Fraternité Matin, le journal officiel, tandis que le prix Joseph Diomandé du meilleur reportage est revenu à Amy Sissoko de la RTI 1, la télévision publique.

Adama Bakayoko de la radio Côte d’Ivoire (publique), a décroché le Prix du meilleur journaliste culturel dénommé prix Zadi Zahourou. Le Prix spécial pour la lutte contre le travail des enfants, présidé par la Première dame Dominique Ouattara, a été décerné à Germain Gabo Kobé de Fraternité Matin. 

Emiline Péhé de Fraternité Matin, elle, a arraché le Prix spécial du meilleur journaliste en agro-industrie. Quant au prix spécial du meilleur présentateur du journal télévisé, il a été attribué à Ali Diarrassouba de Nouvelle chaîne ivoirienne (NCI, privée).

Le Prix spécial du meilleur journaliste d’agence de presse en ligne, une innovation pour l’édition des Ebony 2020, a été remporté par Marcel Ngbesso Assoumou, de l’Agence ivoirienne de presse (AIP, publique).

Pour la promotion des droits de l’Homme, un prix spécial a été initié. Cette distinction est revenue à Armel Kouadio Nguessan de Radio Côte d’Ivoire. Le Prix spécial pour la promotion du transport, lui, a été décerné à Bamba Mafoumgbé du journal Le Temps.

Quant au prix de la meilleure entreprise de presse en bonne gouvernance, prix Amadou Gon Coulibaly, a été remis au Groupe Olympe. Le Prix spécial du meilleur journaliste pour la lutte contre l’immigration irrégulière, a été attribué à Ernest N’zi Kouakou de Radio Chandelier.

Le Prix spécial SODEFOR pour la lutte contre la déforestation a été raflé par Germain Gabo de Fraternité Matin. Thomas Mahi, lui, part avec le Prix du meilleur journaliste sportif, tandis que Esther Nguessan de l’AIP s’arroge le prix spécial pour la lutte contre la fraude CIE (Compagnie ivoirienne d’électricité).  

Marcelle Aka a par ailleurs gagné le prix de la meilleure journaliste en presse écrite. Le Prix Ebony presse numérique a été décerné à Tenin Be Ousmane de Voix de femme, alors que le prix Ebony Radio a été glané par Aimé Ludovic de Radio Yopougon. 

L’Ebony télévision a été remporté par le journaliste Check Koné de la RTI 1, la télévision publique. Outre les prix décernés aux journalistes, des Ebony d’honneur ont été attribués à des personnalités, notamment des devanciers qui ont contribué à écrire les belles pages de la presse ivoirienne. 

Les Ebony d’honneur ont été remis à Samba Koné, président de l’Autorité nationale de la presse (ANP, régulateur presse écrite et numérique), Zio Moussa, le président de l’Observatoire de la liberté de la presse (Olped), Noël Yao et Kébé Yacouba. 

L’Édition 2020 des Prix Ebony s’est déroulée autour du thème: « Quel journalisme pour une Côte d’Ivoire rassemblée ? ». Le ministre de la Communication et des médias, Sidi Touré, représentant le Premier ministre Hamed Bakayoko, le parrain, a salué les efforts de la presse pour l’édification d’une paix durable en Côte d’Ivoire.

M. Sidi Touré, par ailleurs porte-parole du gouvernement, a encouragé les professionnels de la presse ivoirienne à être des « bâtisseurs de l’humanité », tout en assurant de l’appui du gouvernement aux différents projets des organisations des journalistes.

Le président du Conseil exécutif de l’Unjci, Jean-Claude Coulibaly, a rappelé que Ebony, nom de plume Noël Essy Kouamé (1953-juillet 1986), un journaliste émérite et homme de lettres, vise à célébrer l’excellence dans le secteur de la presse. Ce prix se tient chaque année. 

Un salon pour « réinventer » l’amour et la séduction annoncé à Abidjan

Les pavillons de la première édition du Salon de l’amour et de la séduction s’ouvrent le 13 février 2021 à Abidjan, un événement, promu par des entrepreneurs locaux, en vue de « réinventer » les relations avec son partenaire et son entourage.

Le thème pour cette année est « l’amour, c’est la vie », lance Satou Dia, la directrice exécutive du salon, pour qui cet espace se veut « une opportunité » pour les couples et les célibataires afin d’ajouter à leur vie une bonne dose d’amour.

Selon elle, « l’amour vrai est possible ». Toutefois, il suffit de le « réinventer » en brisant la monotonie pour donner à la relation une touche « atypique » au travers de petits gestes, des présents et des conseils pour rendre tangible cette affection.  

« On imagine un grand marché », dit-elle. Ce salon qui se déroule sur une journée, ouvre ses portes à partir de 9h pour s’achever à 17h GMT  (heure locale), cependant à partir de 20h30, débute un gala prévu s’étendre jusqu’aux premières heures de la saint Valentin. 

A ce salon, ouvert au public à partir de 18 ans, plusieurs stands d’exposition seront aménagés : sextoys ; onglerie ; coiffure ; lingerie ; littérature ; alimentation ; finance ; hôtellerie ; littérature ; massage ; mise en forme ; parfumerie et divertissements.   

Outre les expositions, Satou rapporte qu’il est prévu des ateliers-conférences où les participants pourront poser des questions pour soutirer des recettes en matière d’amour auprès d’un médecin, un sexologue, un psychologue ou un coach en développement personnel. 

Inviter les adultes, les personnes en couple, et même ceux déçus de certaines relations dans la vie à faire corps avec l’amour, tel est le leitmotiv de Satou Dia, appelée affectueusement Lola par ses proches, pour redynamiser leur appétence à la vie.  

Et ce, parce que plusieurs dans leur secret se disent parfois « je n’en peux plus », soutient-elle, tout en insinuant qu’il s’agit de leur donner envie de réinventer les choses dans leurs relations amoureuses ou avec leurs proches.

« On a constaté que les gens vivent, mais ce qu’ils doivent intégrer à leur vie, c’est l’amour, communiquer cet amour à leur entourage et apprendre à matérialiser l’amour », poursuit la directrice exécutive de ce salon. 

Ce salon que Satou Dia considère comme un « bébé », elle espère le voir grandir après cette première édition dont le challenge est la visibilité et l’intérêt pour des partenaires aux fins de lui donner un parcours bien tracé.    

Le rêve du staff exécutif qu’elle dirige, c’est que cette édition « donne le ton pour pouvoir se projeter les années à venir », et porter ce salon à une dimension internationale avec des exposants venant de partout dans le monde.      

L’amour procure la santé, le bien-bien-être et ces vertus, Lola veut l’incruster dans le quotidien des populations. A ce salon, des curieux pourront même découvrir des secrets aphrodisiaques naturels auprès d’experts.   

Plus d’un million de nouvelles cartes nationales d’identité ivoiriennes produites

Plus d’un million de nouvelles cartes nationales d’identité (CNI) ivoiriennes ont été produites sur 2,4 millions de personnes enrôlées, a annoncé, vendredi à Abidjan, le directeur général de l’Office national de l’Etat civil et de l’identification de Côte d’Ivoire (ONECI), Gnenin Sitionni Kafana.

Selon M. Kafana qui s’exprimait dans un petit-déjeuner de presse, la capacité de production des CNI est aujourd’hui de 500 000 par mois, mais cette capacité mensuelle devra être portée dans les prochains jours à un million.

 «L’enrôlement pour l’établissement de la carte nationale d’identité se poursuit », a-t-il lancé, exhortant les populations à ne pas attendre « le dernier moment pour prendre d’assaut les centres d’enrôlement », car, « les anciennes cartes ne seront plus valides au soir du 30 juin 2021 ».

La  nouvelles CNI, intégrant des données biométriques, est une pièce qui peut servir de document de voyage dans l’espace Cedeao, car répondant aux normes de l’organisation régionale.

Les informations sur la nouvelle CNI ont été gravées au laser. Les écritures et les mentions portées sur le document sont durables. 

La puce électronique incorporée dans la carte, permet d’offrir des services électroniques, telle que la signature électronique, de plus en plus utilisée dans des transactions en ligne ou dans des commerces.  En outre, le détenteur de cette nouvelle CNI est identifié à partir d’un identifiant unique.

Bédié accorde une audience à KKB suite à une « demande » de Macky Sall

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Henri Konan Bédié, chef de file de l’opposition, annonce avoir accordé vendredi une audience à Konan Kouadio Bertin dit « KKB », le ministre ivoirien de la Réconciliation nationale suite à une « demande » de Macky Sall.

« Ce jour, vendredi 22 janvier 2021, à la demande expresse de M. Macky Sall, président de la République du Sénégal, j’ai accordé une brève audience à M. Konan Kouadio Bertin », écrit le chef du Pdci sur sa page Facebook, des propos confirmés par son staff de communication. 

M. Bédié affirme qu' »à sa demande de pardon » à son égard, il a indiqué qu’il « ne ressentait aucune offense mais plutôt une divergence de choix politique », après que KKB a décidé de se présenter à la présidentielle du 31 octobre 2020 contre les décisions du bureau politique du Pdci.  

« J’ai fais pour ma part le choix du non au troisième mandat présidentiel anticonstitutionnel, et j’y suis engagé avec la majorité des Ivoiriens. Je souhaite donc que chacun suive son chemin dans la paix et la tranquilité », a déclaré M. Bédié.

L’ex-président ivoirien, Henri Konan Bedié, candidat à la présidentielle du 31 octobre 2020, n’a pas participé au scrutin, estimant que les conditions n’étaient pas réunies pour une élection crédible. En outre, pour lui, M. Alassane Ouattara a brigué un mandat en violation de la Constitution. 

Les membres de l’ancien bureau de la Jeunesse du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Jpdci, 2003-2013), avaient accusé mi-juillet 2020 KKB, leur ex-président, de vouloir déstabiliser le Pdci, le qualifiant de « mercenaire politique ». En octobre, il se présente au scrutin présidentiel. 

Le ministre de la Réconciliation nationale, KKB est issu du Pdci. Il a été suspendu par son parti pour « indiscipline » à l’occasion de l’ouverture des candidatures pour le scrutin présidentiel du 31 octobre 2020. Et ce, pour non-respect des règles internes et des statuts.   

Le président ivoirien Alassane Ouattara a réaménagé mi-décembre 2020 le gouvernement avec la nomination de KKB, candidat malheureux à la présidentielle du 31 octobre 2020. Il était le seul candidat face à M. Ouattara. 

Côte d’Ivoire: plus de 500 nouveaux cas de Covid-19 enregistrés en 24h

La Côte d’Ivoire a enregistré vendredi 564 nouveaux cas de Covid-19 et un décès, a appris APA de source officielle.

« Le ministère de la Santé et de l’hygiène publique a enregistré ce vendredi 22 janvier 2021, 564 nouveaux cas de Covid-19 sur 5 027 échantillons prélevés, soit 11,2 % de cas positifs, 237 guéris et 1 décès », indique un communiqué dudit département ministériel transmis à APA.

 Ainsi à la date du 22 janvier 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 26 315 cas confirmés dont 24 356 personnes guéries, 143 décès et 1 816 cas actifs. 

Par ailleurs, le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique Eugène Aka Aouélé a rappelé que  « l’épidémie n’est pas terminée » demandant aux populations de rester prudentes, disciplinées et de respecter les mesures barrières. 

Notamment, le port de masque dans les espaces accueillant du public et les transports en commun pour stopper la transmission du virus. Pour lutter contre la résurgence des cas de Covid-19 dans le pays, le Conseil national de sécurité ( CNS) de Côte d’Ivoire a décidé d’instaurer l’état d’urgence sanitaire sur toute l’étendue du territoire national du 21 janvier au 28 février 2021. 

Arrivée à Abidjan des corps des 4 Casques bleus ivoiriens tués au Mali

Les corps des quatre Casques bleus ivoiriens tués dans le Nord Mali, suite à une attaque terrosriste, sont arrivés vendredi à la base aérienne de l’armée à Abidjan, à bord d’un aéronef, en présence du Premier ministre Hamed Bakayoko.

L’avion transportant ces dépouilles, frappé de l’insigne UN (Nations Unies), a atterri à 16h53 (GMT, heure locale) sur le tarmac du Groupement aérien de transport et de liaison (GATL), la base aérienne de l’armée ivoirienne, située à l’aéroport d’Abidjan. 

M. Hamed Bakayoko qui a accueilli l’équipage, a, au nom du gouvernement et de la nation ivoirienne, adressé ses condoléances au commandement de la Minusma (Mission intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali ) et à l’ensemble des forces onusiennes.

Il a également exprimé ses condoléances au chef d’Etat major des forces armées de Côte d’Ivoire et à l’ensemble des grands commandements,  ainsi qu’à tous les militaires et les forces de sécurité de Côte d’Ivoire. 

« Le gouvernement a été très sensible à l’hommage que la Minusma a rendu à nos hommes, à l’occasion de cette cérémonie au Mali. Ici, en Côte d’Ivoire, votre présence nos réconforte », a ajouté le Premier ministre ivoirien. 

La nation toute entière, rendra un « hommage mérité à nos héros le lundi 25 janvier 2021 à l’Etat major des armées de Côte d’Ivoire; et ce sera l’occasion de traduire à toutes les familles éplorées, l’honneur et la fierté que nous éprouvons à l’égard de ces frères », a-t-il annoncé. 

En dépit de ce « qu’ils ont payé le sacrifice suprême pour leur engagement pour la paix, le pays et la sous-région, la mort tragique de nos soldats renforcera notre engagement à continuer à travailler pour la paix dans la sous-région », a-t-il déclaré.

Le commandant de la Minusma, le général Dennis Gyllenspore, venu avec une délégation pour honorer la mémoire des Casques bleus ivoiriens tués, a affirmé que le décès de ces soldats de la paix était une perte pour la mission onusienne au Mali.

Les forces de la Minusma continueront à travailler de manière pro-active au Mali, un pays de l’Afrique de l’Ouest qui fait face à un défi sécuritaire. Des terroristes, présents dans le nord du pays, font souvent incursion, semant la mort et la désolation. 

L’attaque d’un contingent ivoirien survenue le mercredi 13 janvier 2021, au Nord de Tombouctou, au Mali, dans le cadre de la Minusma et de sa mission de remobilisation, a fait quatre morts et 3 blessés dont l’état reste stable. 

Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a instruit le Premier Ministre à l’effet d’organiser un hommage national, à l’honneur de ces « braves et vaillants soldats, le lundi 25 janvier 2021, à la Place d’armes de l’État-Major général des armées ». 

Initiative Choose Africa: 1,96 milliard Fcfa dédiés aux PME ivoiriennes impactées par la Covid-19

L’Initiative Choose Africa résilience, un mécanisme de financement des PME, TPE et startups impactées par la Covid-19, notamment développé par Proparco, une filiale de l’Agence française de développement (AFD), a été lancé vendredi à Abidjan avec un fonds de démarrage de 3 millions d’euros, soit 1,96 milliard de Fcfa.Proparco « a dores et déjà signé avec quatre pays, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Cameroun et Madagascar », mais « démarre prioritairement par la Côte d’Ivoire » avec 1,96 milliard Fcfa logés à la Société générale, a dit son directeur général, Clemente Grégory, face à la presse.

Expliquant le process de financement, il a déclaré que la banque partenaire « fait son métier, apporte la liquidité et prête du cash au client et nous, nous sommes là pour qu’en cas de problème, si le client ne peut pas rembourser le crédit, on paie à la banque (le crédit) ». 

De ce fait, dira-t-il, « la banque crée son marché, fixe ses conditions de financement » et en cas de difficulté dans le remboursement, le mécanisme Choose Africa résilience permettra d' »indemniser la banque à hauteur de 80% comme une assurance ». 

Il a souligné que les clients ont une période de « 12 à 48 mois pour rembourser le crédit » grâce à l’Initiative Choose Africa résilience, dotée de 2,5 milliards d’euros, soit 1 639 milliards de Fcfa, au profit des PME, TPE et des startups sur le continent africain.   

L’Initiative vise les PME, TPE et start-ups dans des pays ciblés. En outre, sont éligibles, celles dont le portefeuille a « subi une perte significative de son chiffre d’affaires de 25% » due à la crise sanitaire de Covid-19 et ayant au maximum 200 employés.  

Avec la banque Société générale Côte d’Ivoire, « on a pu contractualiser une enveloppe de 3 millions d’euros qui est disponible dès maintenant pour toute entreprise qui ferait la demande d’un financement » auprès de cet établissement, a-t-il assuré.  

La directrice régionale de Proparco en Afrique de l’Ouest, Fatoumata Sissoko-Sy, a indiqué que la filiale entend développer l’Initiative Choose Africa résilience auprès d’autres partenaires bancaires en Côte d’Ivoire. L’Initiative vise dix à douze pays en Afrique.   

Elle a fait savoir que cette initiative est en relation avec un écosystème d’investisseurs potentiels. Ce qui permettra, avec des fonds d’investissements spécialisés dans le financement, un accompagnement des startups et des PME. 

M. Clemente a annoncé que l’Initiative Choose Africa résilience a été dotée de 1 milliard d’euros supplémentaire pour davantage soutenir les PME, TPE (Très petites entreprises) et les startups africaines impactées par la crise sanitaire et économique liée à la Covid-19.

L’Initiative Choose Africa résilience est désormais portée à 3,5 milliards d’euros au bénéfice des startups et des PME sur le continent. L’objectif étant d’accompagner la relance économique de l’Afrique qui devrait faire face à sa première récession depuis 25 ans.

L’ambassadeur de la France en Côte d’Ivoire, Jean-Christophe Belliard, était présent au lancement de l’Initiative Choose Africa résilience, qui est une politique de l’Etat français pour relancer l’l’économie africaine face à la pandémie de Covid-19. 

L’Ivoirien Siandou Fofana s’engage à œuvrer pour le dynamisme du tourisme international

Le ministre ivoirien du Tourisme et des Loisirs, Siandou Fofana, récemment élu président du comité de validation des candidatures des membres affiliés de l’organisation mondiale du tourisme (OMT), s’est engagé à renforcer l’implication des membres affiliés de cette institution au dynamisme du tourisme international.

Selon une note d’information transmise vendredi à APA, M. Fofana a pris cet engagement lors de la 113è session du Conseil exécutif de l’OMT qui s’est tenue du 18 au 19 janvier dernier à Madrid et à laquelle il a participé par visioconference avec ses pairs dudit Conseil qui y étaient en présentiel. 

S’exprimant à cette occasion en sa qualité de président élu du Comité des affiliations de l’OMT, M. Fofana a indiqué  que ledit groupe de travail est déjà opérationnel. Par ailleurs, précise la note, il a  réaffirmé à l’auditoire son « engagement à renforcer activement l’implication des membres affiliés au dynamisme du tourisme international et à favoriser une excellente collaboration entre l’OMT, ses états membres et le secteur privé ».

 En outre, le ministre Siandou Fofana a fait savoir  que  7 candidatures au statut de membres affiliés ont fait l’objet de validation provisoire, en attendant leur ratification par l’Assemblée générale à venir. 

Cette 113è session de l’instance dirigeante de l’OMT s’est achevée avec la reconduction du secrétaire général, le Géorgien Zurab Pololikashvili  pour un second mandat avec 76% des voix au détriment du candidat du Royaume de Bahreïn, Shaikha Mai Bint Mohammed Al Khalifa. 

Cette réélection de M. Pololikashvili sera entérinée lors de la 24ème Assemblée générale de l’OMT prévue avant la fin de l’année au Maroc.   Quant à l’ambassadeur  de la Côte d’Ivoire au Royaume d’Espagne et auprès de l’OMT,  Jean Roger Bouaffo qui conduisait une délégation ivoirienne à ce conclave, il a rappelé les acquis obtenus pour la destination ivoirienne avec le Secrétaire général, saluant le soutien constant de celui-ci à la Côte d’Ivoire et à l’Afrique. 

La BAD et la BEI d’accord pour accélérer le développement en Afrique

La Banque africaine de développement (BAD) et la Banque européenne d’investissement (BEI) ont signé un plan d’action conjoint de partenariat pour parvenir à un développement accéléré sur le continent africain.L’accord a été signé par Bajabulile Swazi Tshabalala, premier vice-président par intérim de la BAD, et Thomas Östros, vice-président de la BEI, au cours d’une cérémonie virtuelle à laquelle ont assisté plus de 100 parties prenantes de toute l’Afrique et de l’Europe, indique-t-on.

Selon le communiqué de presse de la BAD publié jeudi, le plan d’action conjoint a été élaboré à la suite d’une réunion entre une délégation de la Banque européenne d’investissement et de la Banque africaine de développement en février 2020.

Ce plan d’action devrait également mettre en avant leur coopération renforcée et leurs priorités de développement mutuelles et ainsi mettre l’accent sur la stimulation des investissements des secteurs public et privé en Afrique, précise le communiqué.

L’accord conjoint permet aux deux institutions de développer une réserve commune de projets bancables autour de thèmes clés complémentaires auxquels chaque institution apporterait son avantage global.

En conséquence, les institutions travaillent ensemble sur l’action climatique et la durabilité environnementale, l’investissement transformateur à grande échelle dans des infrastructures de qualité, les infrastructures et services des technologies de l’information et de la communication (TIC), l’inclusion financière dans une perspective de genre visant à l’autonomisation des filles et des femmes, l’éducation et la formation et le secteur de la santé.

Cette signature intervient dans le contexte de la pandémie de Covid-19 qui accroît la pauvreté sur le continent africain et menace les marchés et les moyens de subsistance, ce qui rend l’action encore plus urgente.

« Il est crucial qu’un plus grand nombre de banques de développement multinationales et d’autres institutions de financement du développement s’engagent à collaborer plus étroitement et plus fortement, comme le montre ce plan d’action conjoint entre la BAD et la BEI, afin de soutenir plus efficacement nos pays membres régionaux en ces temps troubles », a déclaré Bajabulile Swazi Tshabalala, vice-président principal par intérim de la BAD.

M. Tshabalala a ajouté que « la croissance économique durable et la sécurité dans les régions confrontées à des défis particuliers, telles que le Sahel et la Corne de l’Afrique, sont notre priorité absolue ».

Le vice-président de la BEI chargé des investissements européens, Thomas Östros, a pour sa part déclaré que le partenariat est crucial pour les activités et l’impact de la BEI, et que ce partenariat avec Africa’s Bank est crucial pour l’Afrique.

« Le plan d’action signé aujourd’hui avec la Banque africaine de développement démontre la ferme volonté de la Banque européenne d’investissement, la Banque de l’UE, de réaliser des investissements qui font une réelle différence pour l’Afrique. Le renforcement de notre travail avec la Banque africaine de développement, la banque multilatérale de développement de l’Afrique, est une priorité stratégique pour la BEI et l’Europe », a précisé le vice-président.

Lancement du contrat sécurisé de bail à usage d’habitation en Côte d’Ivoire

Le ministère ivoirien de la construction, du logement et de l’urbanisme a lancé officiellement jeudi à Abidjan, le contrat sécurisé de bail à usage d’habitation, un document d’un coût de 10 000 FCFA ( soit 5000, FCFA pour chacune des parties) qui devrait désormais réguler les relations entre bailleurs et locataires en Côte d’Ivoire.

Les usagers pourront se procurer ce nouveau contrat sécurisé de bail sur l’ensemble du territoire ivoirien dans les mairies, les bureaux de la poste de Côte d’Ivoire et dans certaines librairies. Selon le ministre ivoirien de la construction, du logement et de l’urbanisme, Bruno Nabagné Koné, ce contrat sécurisé de bail permettra de  «mieux encadrer » les rapports entre locataires et bailleurs dans le pays où seulement 20% de la population vit dans sa propre maison. 

 « Ce document permettra désormais de régir le bail à usage d’habitation en Côte d’Ivoire. C’est un document officiel, authentique et sécurisé pour mieux encadrer les relations entre bailleurs et locataires », a indiqué M. Koné.

 Poursuivant, il a soutenu que  « c’était important que l’Etat s’immisce dans le rapport bailleurs-locataires. L’objectif de ce contrat, a-t-il insisté, est de  «rééquilibrer» les rapports entre les parties et  «non de pencher la balance en faveur de l’une ou l’autre ». 

Dans la foulée, M. Koné a révélé que chaque année en Côte d’Ivoire, ce sont 100 000 contrats de bail à usage d’habitation qui sont conclus. Par ailleurs, M. Koné a fait savoir que toutes les sommes qui seront perçues par un bailleur au-delà de ce qui est prévu par la loi, seront taxées à 300% à titre d’amende.  

Avant lui, Célestin Koala, le directeur général du logement a fait une présentation technique de ce nouveau contrat sécurisé de bail à usage d’habitation. « Ce contrat dure 1 an et est reconductible si les deux parties sont d’accord. Il vient combler un grand vide  », a estimé M. Koala, se félicitant de ce qu’avec ce nouveau contrat  «on ne va augmenter le loyer  que trois ans après la conclusion du contrat » . 

De son côté, Soumahoro N’Fally, le président de la coalition nationale des organisations de consommateurs s’est félicité de ce contrat sécurisé appelant les consommateurs à s’en approprier. Le contrat sécurisé de bail à usage d’habitation présente plusieurs avantages à la fois pour les locataires et les bailleurs. 

Ce contrat  indique, entre autres, que le bailleur dispose d’un délai de 30 jours pour le remboursement de la caution, le locataire ne peut céder son bail ni sous-louer ou laisser à la disposition de tiers, les lieux loués et le loyer ne peut être révisé que chaque trois ans. Par ailleurs, le propriétaire doit prévenir le locataire, avant toute augmentation ou diminution trois mois à l’avance.

Lancement à Abidjan de la 6è édition du Label qualité

La sixième édition du Label qualité, un prix attribué chaque année par les consommateurs aux entreprises dont les produits et services sont commercialisés en Côte d’Ivoire, a été officiellement lancé jeudi à Abidjan, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

« Nous avons initié ce label pour valoriser les entreprises. L’inscription est totalement simple et gratuite et elle est totalement accessible à toutes les entreprises quelque soit leur taille. Les candidatures sont ouvertes jusqu’à fin mars prochain », a dit Ollo Manuella, la commissaire générale de ce projet dans une conférence de lancement. 

Par ailleurs, elle a souligné que ce label offre plusieurs avantages aux entreprises, notamment, leur positionnement et l’amélioration de la qualité de leurs produits et services.  « Le label a pour objectif également de donner la parole aux consommateurs. Lorsque nous faisons les tests nécessaires pour vérifier la qualité des services, on leur remet une sorte de feuille de route qui leur indique comment il devrait se comporter, ce qu’ils doivent améliorer en terme de qualité, de produits, de services», a expliqué Mme Ollo. 

De son côté, Aimé Koizan, le directeur général du commerce qui  représentait le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie, a salué l’institution de ce label qualité assurant de l’accompagnement institutionnel de ce département ministériel. 

« La protection des consommateurs est une priorité de notre administration.  Nous ne pouvons pas ne pas accompagner le label. Et c’est une idée géniale », a estimé M. Koizan qui a promis d’œuvrer pour que ce label soit une référence nationale et internationale. 

 «Le Comité d’éthique veille au respect des normes nationales et internationales. La Responsabilité sociétale des entreprises est un facteur important pour obtenir ce prix», a fait savoir à son tour, George Ouattara, le président de ce Comité qu’il dit être «indépendant». 

Cette initiative, lancée en 2015 sur le sol ivoirien, est promue par Manuella Ollo, directrice générale du Label. Ce programme vise à promouvoir l’excellence, l’innovation ainsi que les meilleures pratiques dans le monde économique ivoirien en particulier et africain en général.

 L’an dernier, le label qualité a été décerné à 52 produits et services ivoiriens, chacun dans leur catégorie, à l’occasion de la 5e édition de la cérémonie de remise de prix aux entreprises lauréates.

Dao Gabala veut une normalisation de la FIF « avant le 31 décembre 2021 »

La présidente du Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Dao Gabala, a souhaité jeudi remettre le football ivoirien à flot dans « un délai très court », voire « avant le 31 décembre 2021 ».

Mme Dao Gabala a décliné sa vision, au siège de la FIF,  à Treichville, dans le Sud d’Abidjan,  à l’occasion de l’installation officielle du Comité de normalisation de la FIF, en présence du directeur de Cabinet du ministère ivoirien des Sports, Allah Yao.

« Dès cet après-midi, nous allons avoir une séance de travail avec le directeur exécutif et son équipe pour voir ensemble qu’elles sont les urgences auxquelles il faut palier maintenant et mettre en place un plan stratégique pour qu’avant le 31 décembre 2021 le bateau ivoire coule calmement à flot sur des eaux paisibles, mais soit forte pour passer les tempêtes », a déclaré Mme Gabala.

Pour elle, c’est une équipe qui monte pour assurer cette mission de normalisation de la FIF. Elle n’a « pas le droit d’échouer ». Et ce, afin qu' »ensemble, dans un délai très court, nous puissions remettre le bateau du foot ivoire à flot ».

« L’enjeu est national (…) nous devons être capable de remettre le championnat en route, et ce championnat, c’est le cœur de métier. Ce que les Ivoiriens attendent, c’est que ce championnat reprenne » pour permettre aux jeunes d’exprimer leurs talents, a-t-elle lancé.

Elle a appelé tous les acteurs « à la défense pour protéger la maison ivoire », avant d’ajouter « vous allez nous juger aux résultats, mais nous sommes une équipe de mission (…) et on ne peut pas réaliser une mission seule, elle se réalise avec l’ensemble des acteurs ». 

Dès la semaine prochaine, le Comité de normalisation de la FIF, prévoit avec la direction exécutive, commencer à rencontrer toutes les parties prenantes afin de les écouter, observer et ensuite travailler pour remettre les choses à la « normalité le plus rapidement possible », a poursuivi Mme Dao Gabala. 

Ce Comité a quatre missions principales, à savoir la gouvernance qui consiste en la gestion des affaires courantes, une mission juridique visant la révision des statuts, ainsi que la constitution de la Commission électorale puis l’organisation de l’élection du président de la FIF, a-t-elle rappelé.

M. Allah Yao a relevé la volonté du ministre des Sports, Paulin Danho, qui veut que « la paix revienne dans le football ivoirien » le plus tôt possible, surtout avec une implication des acteurs afin de donner espoir aux jeunes talents.

« On ne peut pas s’entendre sur tous les points, mais on peut s’entendre sur les objectifs. Ce qui nous réunit aussi, c’est la CAN 2023 (prévue en Côte d’Ivoire) », a-t-il estimé, souhaitant que la Côte d’Ivoire prenne part aux compétitions internationales à venir.  

Pour sa part, Sam Etiassé, l’ex-directeur du Comité exécutif, depuis le 14 janvier 2021, le Comité de normalisation était déjà installé par la FIFA. Il a, dans un bref propos, souhaité bon vent à Mme Dao Gabala et son équipe. 

La FIFA a décidé de mettre sous normalisation la FIF à la suite d’un blocage dans le processus électoral devant instaurer de nouveaux dirigeants de l’organisation. Parmi les candidats en lice pour la présidence de la FIF, figure l’ex-international Didier Drogba.

Outre Mme Dao Gabala, le Comité de normalisation comprend M. Martin Bleou, agrégé en droit public et sciences politiques, Me Simon Adou Abé, et un troisième membre qui prendra fonction sous peu, notamment une juriste formée en Côte d’Ivoire et aux États-Unis. 

Côte d’Ivoire: instauration de l’état d’urgence sanitaire pour lutter contre la Covid-19

Sur proposition du comité de veille de la Covid-19, le Conseil national de sécurité ( CNS) de Côte d’Ivoire, après analyse, a décidé d’instaurer l’état d’urgence sanitaire sur toute l’étendue du territoire national du jeudi 21 janvier au dimanche 28 février 2021 pour lutter contre la résurgence des cas de la Covid-19 dans le pays, a appris APA jeudi sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Cette décision a été annoncée dans un communiqué sanctionnant une réunion du CNS présidée par le chef de l’Etat Alassane Ouattara. Plusieurs autres décisions ont sanctionné cette réunion  qui a porté sur trois points majeurs, notamment, la situation sécuritaire générale, le point de l’attaque des casques bleus au Mali et l’évolution de la pandémie de Covid-19 en Côte d’Ivoire. 

Sur ce dernier point sur la Covid-19, notant une hausse de cas de cette maladie dans le pays, le CNS a également décidé d’intensifier le contrôle de l’obligation du port de masque, notamment dans les transports en commun, les services publics et privés et tous les espaces publics, la stricte application des mesures de répression en cas de non-respect des gestes barrières et la révision du délai de validité du test de Covid-19 pour l’entrée et la sortie en Côte d’Ivoire qui passe de 7 jours à 5 jours. 

 « Le président de la République a félicité tous les acteurs impliqués dans la lutte contre la pandémie et a exhorté les populations vivant en Côte d’Ivoire à plus de responsabilité, de discipline et de civisme », a par ailleurs, indiqué le communiqué final de cette réunion. A la date du 20 janvier 2021, la Côte d’Ivoire a enregistré 25 597 cas confirmés de Covid-19, 23 867 guéris et 142 décès.

Côte d’Ivoire: la FAO lance un projet de développement de la chaîne de valeur du tilapia

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en Côte d’Ivoire a lancé, jeudi, à Abidjan un Programme de développement durable de la chaîne de valeur de l’aquaculture du tilapia du Nil dénommé « FISH FOR ACP ».Le lancement officiel du Programme « FISH FOR ACP » (développement durable des chaînes de valeur de la pêche et de l’aquaculture dans les pays Afrique Caraïbes Pacifique « ACP »), a été effectué par M. Méité Anlyou, le directeur de Cabinet, représentant le ministre des Ressources animales et halieutiques.     

FISH FOR ACP est une initiative de l’Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OACPS) qui vise la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la création d’emplois en assurant la durabilité économique, sociale et environnementale des chaînes de valeur de la pêche et de l’aquaculture.

La production actuelle du tilapia en Côte d’Ivoire est, selon M. Méité Anlyou, estimée à environ 10 000 tonnes. Le pays qui enregistre un déficit de 400 000 tonnes envisage de produire davantage pour satisfaire le marché local.

Ce projet, dans un premier temps, a pour but d' »étudier toute la filière de la production du tilapia, c’est-à-dire de la pêche jusqu’à l’assiette », a précisé M. Méité Anlyou, ajoutant que c’est au terme de différentes études que les experts feront des propositions concrètes de production et de vulgarisation.

Le programme est financé par l’Union européenne (UE) et le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du développement à hauteur de 29,7 milliards Fcfa pour 12 chaînes de valeur choisies par un processus sélectif dans 12 pays ACP, a indiqué M. Samy Gaïj, le représentant résident de la FAO en Côte d’Ivoire.    

« Il s’agit d’une approche innovante qui permettra de stimuler les retours économiques et l’équité sociale et de réduire les impacts négatifs sur l’environnement marin ; une vision qui entre en lien avec l’objectif de développement durable 14 des Nations Unies », a-t-il soutenu.

La chaîne de valeur de l’aquaculture d’élevage en Côte d’Ivoire, FISH FOR ACP, vise à améliorer la production du tilapia du Nil, à créer des emplois, des opportunités de revenus, développer des activités génératrices de revenus pour la population rurale et renforcer les capacités techniques des acteurs.

M. Stéphane Brossard, chef de la croissance durable inclusive à la délégation de l’UE, a fait savoir que les produits de la pêche sont une ressource importante pour la Côte d’Ivoire. Le pays génère environ 98,39 milliards de Fcfa par an de recettes d’exportations.

L’Union européenne ambitionne d’utiliser son marché intérieur comme un puissant outil de levier vers des normes sociales, environnementales plus élevées pour le bénéfice de tous, car à cela s’adjoindra une meilleure rémunération des producteurs, a-t-il dit. 

« C’est la raison pour laquelle l’UE a décidé d’allouer 40 millions d’euros (26,23 milliards Fcfa) à ce programme auxquels s’ajouteront 7,8 millions d’euros (5,11 milliards Fcfa) de la GIZ et qui permettront de soutenir 10 chaînes de valeurs dans 12 pays sélectionnés », a-t-il poursuivi.

Le ministère ivoirien des Ressources animales et halieutiques a, selon M. Méité Anlyou, prévu un budget complémentaire de 75 millions de Fcfa pour soutenir les activités de l’équipe nationale du programme FISH FOR ACP.   

Covid-19 : l’Afrique face à une seconde vague

Ces dernières semaines, le virus se dissémine à une vitesse exponentielle sur le continent noir où la courbe des décès ne cesse de grimper.Pour la première fois depuis le début de la pandémie, l’Afrique est devenue selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le 8 janvier dernier, la deuxième région du monde où la progression du coronavirus est la plus rapide (+ 19 %).  Seule l’Amérique du Nord la devance.

De septembre 2020 au 21 janvier 2021, le continent est passé de 1,4 à 3,3 millions de cas recensés. Sur la même période, près de 50.000 décès supplémentaires ont été dénombrés.

La situation en Afrique du Sud est l’un des signes que le coronavirus prend des proportions importantes sur le continent noir. Si la nation arc-en-ciel a annoncé moins de 5000 cas un jour de novembre, la barre des 20.000 infections a été franchie en une journée, le 8 janvier dernier.

Il y a moins de deux mois, le Rwanda avait rouvert ses écoles mais il a dû à nouveau les refermer. Plusieurs autres pays ont également décrété l’état d’urgence ou proroger celui déjà en vigueur.

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Cette nouvelle donne confirme les prédictions du directeur du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC), Dr John Nkengasong. En effet, ce dernier affirmait, le 17 décembre dernier, qu’après les fêtes de fin d’année, le taux de contamination allait dépasser celui atteint lors du pic de l’épidémie en juillet-août 2020.

Mais qu’est ce qui explique cette seconde vague de la Covid aussi soudaine que dévastatrice ? La réponse du directeur du CDC est sans équivoque : « Quand vous levez les mesures de santé publique rapidement et sans contrôle, le virus revient à la charge ».

Dans certains pays, la tendance baissière avait poussé les gouvernants à desserrer l’étau autour des restrictions de liberté pour juguler la circulation du virus. Des décisions ayant provoqué un relâchement des populations. Au Sénégal, par exemple,  le port du masque n’était plus respecté même s’il était obligatoire dans les lieux de rassemblement et les transports en commun.

« En Guinée, les populations vivent dans une indifférence totale. Pour eux, c’est comme si le coronavirus n’existait plus », confiaient certaines personnes interrogées dans ce pays ouest-africain.

Pourtant, « les mesures préventives doivent être renforcées afin de limiter les risques d’infections durant la période des fêtes, mais aussi contenir à long terme la propagation de la Covid. Le relâchement n’a pas sa place dans le combat contre cette pandémie », prévenait le coordinateur du programme d’immunisation et du développement des vaccins au bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, Dr Richard Mihigo.

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Sur toute l’étendue du continent, le respect des directives sanitaires n’est pas une priorité pour des millions d’individus plongés dans la pauvreté. Un boulevard pour le virus qui a muté notamment en Afrique du Sud, pays le plus touché.

La Covid-19 est apparue en Afrique il y a maintenant dix mois. A en croire le directeur de l’Africa CDC, John Nkengasong, elle est « mieux préparée qu’avant pour combattre la seconde vague ». Et en attendant l’arrivée des vaccins, son organisation invite les Etats à davantage dépister en utilisant les tests antigéniques. Ces derniers devraient permettre une accélération des tests qui restent encore faibles sur le continent.