CPI/Affaire Gbagbo: des victimes demandent l’ouverture d’un nouveau procès

Le Collectif des victimes en Côte d’Ivoire (CVCI) a demandé lundi à Abidjan, à la Cour pénale internationale (CPI) de casser la décision d’acquittement de Laurent Gbagbo, l’ex-président ivoirien et Charles Blé Goudé, son ex-ministre afin d’ouvrir un nouveau procès devant une nouvelle Chambre de cette juridiction aux fins de satisfaire les besoins des victimes, a constaté APA.Selon Issiaka Diaby, le président de cette organisation, qui s’exprimait dans une conférence publique, « c’est seulement à ce seul prix que la CPI méritera d’exister et d’agir en Côte d’Ivoire ». Cette position du CVCI intervient quelques jours seulement après la levée de certaines  restrictions sur la liberté de MM. Gbagbo et Blé Goudé.

« Le CVCI interpelle la CPI sur ses dettes (vérité, justice et réconciliation) envers les victimes, la garantie de non-répétition des crimes de masse, un environnement de justice et de paix envers l’ensemble des populations ivoiriennes et enfin une crédibilité envers l’humanité », a dit M. Diaby.

Selon lui, les victimes et leurs familles en Côte d’Ivoire déplorent que neuf années après (la crise post-électorale), « elles n’ont obtenu ni vérité, ni justice encore moins réparation leur permettant de faire leur deuil et de tourner la page ».

En liberté conditionnelle depuis plusieurs mois, Laurent Gbagbo, l’ancien président ivoirien et  son ex-ministre de la jeunesse Charles Blé Goudé, ont vu la CPI lever mercredi dernier certaines restrictions sur leur liberté. Ces mesures viennent ainsi assouplir les conditions restreignant la liberté d’aller et venir de MM. Gbagbo et Blé Goudé.

Les deux hommes étaient poursuivis pour quatre chefs de crimes contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011 qui a fait officiellement 3000 morts. M. Gbagbo et son coaccusé ont été acquittés par la CPI en janvier 2019 après plusieurs années de détention. Toutefois, la procédure reste pendante car le procureur de cette juridiction a fait appel contre la décision d’acquittement.

Présidentielle ivoirienne: installation de 180 comités de base du RHDP à Port-Bouët

Le Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, au pouvoir) continue d’étendre sa toile dans la commune de Port-Bouët (Sud d’Abidjan), en vue de l’élection présidentielle d’octobre prochain.Ce sont 180 nouveaux comités de base du RHDP qui ont été installés samedi à Port-Bouët, portant le nombre des comités de base à 750 dans cette commune.

En recevant les différents comités de base, Siandou Fofana, Coordonnateur régional de cette formation politique à Port-Bouët,  leur a donné une feuille de route.

 « Je voudrais d’emblée féliciter ceux qui ont travaillé à la réalisation de cette action. Ils font montre d’une disponibilité sans égal. Aux nouveaux adhérents, je dirai : soyez les bienvenus au RHDP. Désormais, le seul combat qui vaille la peine de mener est celui de la victoire d’Amadou Gon Coulibaly en octobre 2020 », a lancé M. Fofana.

« Chacun de vous doit se consacrer à l’essentiel qui est la victoire du RHDP au scrutin présidentiel prochain », a-t-il insisté devant les militants de Port-Bouët. 

Soulignant que l’objectif visé étant d’atteindre à Port-Bouët la barre de 2000 comités de base, Siandou Fofana a invité ses collaborateurs  à redoubler d’efforts pour recruter de nouveaux militants, surtout les nouveaux majeurs.

 « L’édification de cette victoire qui se dessine commence par l’enrôlement des nouveaux majeurs. Allez dans toutes les zones, quartiers, ilots et familles pour convaincre les jeunes à s’établir leur carte nationale d’identité (CNI) afin de pouvoir s’inscrire sur la liste électorale», a-t-il exhorté.

Le RHDP a désigné l’actuel premier ministre, Amadou Gon Coulibaly pour être son candidat à l’élection présidentielle ivoirienne prévue le 31 octobre prochain.  Les partis de l’opposition notamment le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et le Front populaire ivoirien (FPI) s’activent également de leur côté pour choisir leur candidat.

Aka Manouan nommé directeur général de l’aéroport international d’Abidjan

L’officier ivoirien de l’armée de l’air et ingénieur, Aka Manouan a été nommé directeur général de l’Aéroport international d’Abidjan (AERIA) en remplacement de Gilles Darriau qui a fait valoir ses droits à la retraite.Selon un communiqué transmis, lundi à APA, le nouveau directeur général dont la prise de fonction a été « effective à compter du 1er juin 2020 » a été nommé le 19 mai 2020 par le Conseil d’administration d’AERIA.

A cette occasion, le Général Abdoulaye Coulibaly, Président du Conseil d’administration d’AERIA, a souligné l’immense contribution de Gilles Darriau à la modernisation et au développement de l’aéroport d’Abidjan durant les huit années où il a exercé ses fonctions de directeur général.

Le président du Conseil d’administration a également salué « sa grande capacité de travail, ses qualités de leader et sa gestion très professionnelle et particulièrement efficace de l’entreprise ».

Puis, il a ajouté qu’en choisissant M. Aka Manouan pour lui succéder, « nous privilégions la nomination d’un autre leader déjà issu de l’entreprise ».

Directeur général adjoint d’AERIA depuis mai 2015, M. Aka Manouan « connaît très bien toutes les activités de l’entreprise et maîtrise déjà sa culture », a expliqué le Général Coulibaly, ajoutant que le nouveau Directeur général  « dispose par ailleurs de toutes les compétences nécessaires à la mise en œuvre des orientations stratégiques définies par le Conseil d’administration ».

M. Aka Manouan est officier de l’armée de l’air de formation, ingénieur diplômé de l’Ecole de l’air de Salon – de-Provence (France) – Promotion 1983 et Docteur de l’Ecole nationale supérieure de l’aéronautique et de l’espace (SUPAERO) de Toulouse (France).

Après avoir exercé au sein du Groupement aérien de transport et de liaison (GATL) des Forces aériennes de Côte d’Ivoire et à la compagnie nationale Air Ivoire durant trois années, M. Aka Manouan a regagné l’Office national d’études et de recherches aérospatiales (ONERA) en qualité d’ingénieur de recherche à Toulouse, où il a achevé son doctorat en 1994.

De retour en Côte d’Ivoire, il rejoint en 1996 le Bureau national d’études techniques et de développement (BNETD), où il exercera pendant dix ans la fonction de Secrétaire général, puis de Conseiller spécial du directeur général jusqu’à son départ en 2015, pour rejoindre AERIA au poste de directeur général adjoint.

Côte d’Ivoire: des militants du RHDP invités à «redoubler d’efforts pour prendre le terrain politique» à Béoumi

Le ministre ivoirien de la Communication et des médias Sidi Tiémoko Touré, par ailleurs, coordinateur régional du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) de Gbêkê 3, a exhorté les militants de cette formation politique «à redoubler d’efforts et d’ardeur pour prendre le terrain politique à Béoumi» dans le Centre du pays.Selon une note d’information transmise dimanche à APA, M. Touré s’exprimait lors d’une rencontre d’information et d’évaluation des acquis au niveau de l’implantation du parti présidentiel ivoirien dans la coordination de Gbêkê 3.

Cette rencontre, ajoute la note,  était également l’occasion pour le ministre Sidi Touré, de s’assurer du travail fait sur le terrain à quelques mois de l’élection présidentielle et remobiliser toutes les structures pour la victoire de son parti dès le premier tour de l’élection présidentielle d’octobre prochain.

 Pour sa part, le délégué départemental du RHDP de cette localité, Martial Meh a rassuré en retour le ministre Sidi Touré de la présence de la quasi-totalité des structures du parti dans les sous-préfectures du département de Béoumi.

 M. Meh qui a insisté sur la nécessité d’établir les documents afférents au processus électoral à venir, a instruit les délégués des sept sous-préfectures « à mettre tout en oeuvre pour que les nouveaux majeurs inscrits dans les différentes sections puissent avoir leurs documents administratifs à temps pour pouvoir participer à la révision de la liste électorale ».

Une augmentation du capital de BOA Mali prévue à la « fin du second semestre » de 2020

Bank of Africa (BOA) Mali, qui enregistre une dégradation importante de son portefeuille crédits à fin 2019, connaîtra à la « fin du second semestre » de 2020 une augmentation du capital de la filiale, a indiqué vendredi Abderrazak Zebdani, le directeur général adjoint de BOA Group.M. Abderrazak Zebdani s’exprimait à l’occasion d’une conférence de presse, en ligne, organisée par le Groupe BOA, via la plateforme Microsoft Team. Il a fait savoir que cette augmentation du capital de BOA Mali devrait avoir lieu « vers la fin du second semestre » 2020.

Des clients en difficulté grandissante qui n’ont pu respecter leurs engagements, ont grevé les charges de BOA Mali (la plus ancienne des filiales du groupe bancaire) qui compte « 10 à 20 gros clients qui représentent 30% du portefeuille » dans la banque.

Au terme de l’exercice 2019, la filiale a accusé une perte de 6,9 milliards Fcfa. Malgré un produit net bancaire en croissance de 7,8%, les actionnaires ne bénéficieront pas de dividendes. Les performances de la banque ont été annihilées par le niveau de provisions pour risque exceptionnellement élevé (17 milliards Fcfa de créances déclassées dont 75% sur 5 dossiers).

Le repli de la marge bancaire est notamment dû à d’importants déclassements de dossiers de crédits, partiellement composés par les revenus de titres de placement. Cette baisse est largement composée par la hausse des commissions (+23% notamment sur opérations et sur le change).

Un plan de remédiation de BOA Mali a été mis en place, impliquant le changement et la réduction des effectifs de la direction générale. En outre, un plan de réduction des charges de la banque a été lancé en fin 2018. Ce qui devrait permettre une restructuration des fonds propres.

Ces mesures ont été discutées par le Conseil d’administration en février 2020 et votée ensuite par l’Assemblée générale. Etant cotée à la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm), l’augmentation du capital devra suivre un processus avant son effectivité.   

Selon M. Abderrazak, un retour à la rentabilité est prévu fin 2020. Avec le plan de remédiation, le groupe bancaire veut permettre à sa filiale de respecter l’ensemble des ratios réglementaires, ce qui l’a contraint à lancer une augmentation du capital pour pouvoir retrouver le dynamisme de la banque.    

II a par ailleurs fait observer que la crise sanitaire de la Covid-19 n’a pas eu d’impact sur les prévisions du groupe. Mais, la rubrique qui est touchée, est visiblement celle de la commission avec la fermeture des frontières.

Cela, dira-t-il, s’explique par le fait qu’il y a moins de commerce international, moins de virements à l’étranger et de transactions. Toutefois, les chiffres du Groupe BOA sont « conformes au budget et aux prévisions budgétaires arrêtés fin 2019 ». 

Le Groupe BOA qui affiche toujours une bonne santé, a dépassé la barre des 4 millions de comptes à fin 2019. Il est premier en nombre de comptes avec une part de marché dans l’espace Uemoa qui dépasse les 17%.

Côte d’Ivoire/Covid-19: 3 200 masques de l’initiative BASE distribués aux femmes du Forum des marchés d’Adjamé

Les femmes du marché du Forum d’Adjamé, le plus grand centre commercial de Côte d’Ivoire, situé dans le Centre d’Abidjan, ont reçu jeudi, 3 200 masques offerts par la BASE, une initiative de la Chaire UNESCO « Eau, Femmes et Pouvoir de Décisions » et du Compendium des compétences féminines de Côte d’Ivoire (COCOFCI), en vue de freiner la propagation de la Covid-19.« La Covid-19 tue » et « chacun d’entre vous doit avoir son masque », a lancé Mme Euphrasie Yao, conseillère Spéciale du chef de l’Etat en charge du Genre et présidente de l’Initiative BASE (Banque d’amour et de solidarité efficace), dont l’objectif est de créer une chaîne de solidarité pour soutenir les personnes vulnérables et démunies face au défi actuel.

Fort de 15 000 femmes, le Forum des marchés d’Adjamé, compte un nombre important de commerçantes. En contact permanent avec des milliers d’acheteurs et de visiteurs, l’Initiative BASE a jugé opportun de leur remettre des masques afin de les préserver de la pandémie à Covid-19.

Ces 3 200 masques de protection grand public, confectionnés minutieusement par les femmes du Compendium ont été offerts par  la famille Gnagne, une des membres de la BASE vivant à Singapour à travers Gofundme. Les responsables des faîtières ont  été chargées de relayer les informations reçues, de distribuer les cache-nez à leurs membres ainsi qu’aux petites vendeuses démunies.

Mme Euphrasie Yao, première responsable de l’initiative BASE, a souligné que sa présence au côté de ces championnes du développement qui risquent leur vie pour subvenir aux besoins élémentaires de leur famille est une réponse à des cris du cœur.

Ces cris du cœur, dira-t-elle, émanent d’un citoyen de passage dans la commune d’Adjamé et choqué par le constat d’attroupement et du non port de masques de protection. Confrontées au dilemme  «rester chez soi et mourir de faim ou braver le coronavirus pour nourrir sa famille », le choix  des commerçantes s’était vite opéré sur la deuxième option.

Guidée par ce slogan « Parce que personne ne doit mourir de par ma faute », la Banque d’Amour et de Solidarité Efficace (BASE) démultiplie depuis le jeudi 23 avril 2020 des actions directes à l’endroit des populations vulnérables et démunies.  

Ces activités visaient notamment à sensibiliser les responsables des  10 faîtières du Forum des marchés d’Adjamé afin que celles-ci servent de relais et répercutent dans leurs différentes associations ainsi qu’auprès des  petites vendeuses démunies,  l’importance de leur implication et appropriation des mesures barrières.

Avant la remise symbolique  des 3200  masques, la conseillère du chef de l’Etat en charge du Genre, a aussi présenté l’Initiative BASE qui dit-elle est un mouvement citoyen, un investissement dans le capital humain fondé sur le leadership des femmes, des hommes et des jeunes en vue d’apporter une contribution à l’effort national afin de faire face à la vulnérabilité des populations exacerbées par la pandémie du coronavirus.

Heureuses de cette initiative qui touche directement les populations bénéficiaires et laisse entrevoir les valeurs de  justice sociale, les responsables de faîtières, par la voix de Mme Tanoh, présidente de l’association des propriétaires de magasins, ont salué les actions nobles et louables posées par  la BASE.  

Pour rappel, l’Initiative BASE dans ses actions directes à l’endroit des populations vulnérables,  avait offert mi-mai un lot d’insuline à la clinique du diabète du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville,  dans le Sud d’Abidjan, en vue de soutenir les sujets diabétiques fragilisés par la pandémie de la Covid-19 et contribuer ainsi à la mise en place d’une banque d’insuline.

Côte d’Ivoire : des jeunes formés pour défendre le parti de Ouattara sur les réseaux sociaux

Des jeunes du Cercle national Amadou Gon Coulibaly ( CNAGC), une association se réclamant du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, parti présidentiel) ont été formés samedi à Abidjan pour défendre le bilan du parti d’Alassane Ouattara sur les réseaux sociaux, a constaté APA sur place.« Je voudrais vous instruire pour que vous puissiez parler et expliquer le projet de société du RHDP sur les réseaux sociaux. Vous devez interagir avec les internautes pour défendre les réalisations du premier ministre Amadou Gon Coulibaly aux côtés du président. Il faut que vous ayez la réplique face aux contradicteurs du parti », a exhorté  Zakaria Berté,  le directeur général de l’Institut pédagogique national de l’enseignement technique et de la formation professionnelle (IPNET) qui s’exprimait à l’occasion de la double cérémonie d’investiture de cette association et de formation de ses membres à l’usage des médias sociaux.

M. Berté qui est également le parrain de cette organisation,  a instruit ses filleuls sur les résultats de la gouvernance de l’exécutif ivoirien. Il a ainsi passé en revue les principaux axes  de cette gouvernance qui sont selon lui, le renforcement de la qualité des institutions, le développement du capital humain, la transformation structurelle de l’économie, le développement des infrastructures et le développement de la coopération internationale.

« L’objectif de ma communication est de vous aider à surmonter les contraintes qui entravent votre participation au processus politique », a expliqué M. Berté invitant les jeunes de son parti « à ne pas tomber dans les insultes sur les réseaux».

Poursuivant, il a exhorté avec insistance les jeunes du CNAGC à défendre les actions le premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly sur la toile. Celui-ci, rappelle-t-on, a été désigné comme le candidat du RHDP à la présidentielle ivoirienne d’octobre prochain.

Dans le même élan, M. Aboubakr Koné, un autre cadre du RHDP a, dans une autre présentation, invité les jeunes de son parti à participer à la « vie numérique » du parti présidentiel. Quant à Pierre Oulé, le président du CNAGC, qui dit revendiquer 35 000 membres, il a dit l’engagement de son association à accompagner Amadou Gon Coulibaly, le candidat du RHDP.

« Le premier ministre Amadou Gon Coulibaly se porte bien et même très bien. Dans les prochains jours, il sera avec nous pour continuer le travail », a assuré pour sa part, Bakary Coulibaly, le représentant de la famille du chef du gouvernement ivoirien à cette rencontre.

Présidentielle ivoirienne de 2020: les cybermilitants du RHDP en formation à Abidjan

Un atelier de formation destiné aux relais régionaux et cybermilitants du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, au pouvoir) en vue de l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain s’est ouvert, samedi à Abidjan, autour du thème, « communication du RHDP, quelle approche participative pour une meilleure efficacité ?».« Nous sommes dans un monde nouveau…où la digitalisation va prendre toute sa place », a déclaré à l’ouverture des travaux, le directeur exécutif du RHDP, Adama Bictogo, relevant que les relais et les cybermilitants ont un «rôle important à jouer dans la sensibilisation, le rapprochement et la propagande».

« L’organisation reste l’arme essentielle pour la victoire », a-t-il poursuivi, notant que le RHDP dispose de deux plateformes pour y parvenir. Il s’agit de la plateforme physique, c’est-à-dire le contact avec le terrain, les populations à travers les acteurs politiques, et de la plateforme numérique où la capacité de toucher des personnes est très importante.

Pendant deux jours, les travaux qui se dérouleront en ateliers et en séances plénières permettront à quelques « 400 personnes ressources qui interviennent sur les réseaux sociaux » de s’approprier le «profil» d’Amadou Gon Coulibaly, candidat du RHDP à la prochaine élection présidentielle, a expliqué, le Directeur exécutif adjoint du RHDP en charge de la communication, Mamadou Touré.

Cet atelier qui définira par ailleurs, un «message cohérent» de communication dans la « discipline, l’organisation et la structuration » devra  également aboutir à la construction d’une «vraie équipe» de cybermilitants  prêts à défendre « vaille que vaille » l’action du gouvernement et le programme du RHDP sur les réseaux sociaux, a-t-il ajouté.  En outre, la stratégie de séduction du RHDP sera présentée  aux participants de cet atelier.

Côte d’Ivoire: légère hausse du prix du carburant et du gaz butane pour le mois de juin

Les prix du carburant et du gaz butane affichent une légère hausse pour le mois de juin 2020 en Côte d’Ivoire, où l’essence super passe de 570 Fcfa le litre à 580 Fcfa/litre de même que le gasoil, tandis que le gaz butane B12,5 Kg, beaucoup utilisé dans les ménages, est cédé à 4 750 Fcfa, en hausse de 475 Fcfa.Le prix maxima de détail des produits pétroliers, arrêté par la direction générale des hydrocarbures, pour la période du 1er au 30 juin 2020, montre une légère hausse des coûts du carburant. Le super sans plomb passe de 570 Fcfa le litre à 580 F/L de même que le prix du gasoil, en hausse respectivement de 10 Fcfa. 

Le pétrole lampant, lui, reste inchangé à 555 Fcfa le litre à l’ambiant. Ce produit, en raison du manque de couverture de l’électricité dans certaines zones rurales du pays, est beaucoup utilisé dans des campagnes et des villages.  

Les prix du gaz butane, pour le mois de juin 2020, enregistrent également une légère augmentation. Mais, la bouteille de gaz de 6 Kg (B6), elle, demeure stable à 2 000 Fcfa, alors que toutes les autres bouteilles ont connu un relèvement de prix.

La bouteille de gaz de 12,5 Kg (B12,5) passe de 4 375 Fcfa à 4 750 Fcfa, en hausse de 375 Fcfa, la B15 Kg de 5 250 Fcfa à 5 700 Fcfa, en hausse de 450 Fcfa, la B17,5 Kg de 6 125 Fcfa à 6 650 Fcfa, en hausse de 525 Fcfa, la B25 Kg de 8 750 Fcfa à 9 500 Fcfa, en hausse de 750 Fcfa.  

L’ajustement des prix des produits pétroliers en Côte d’Ivoire se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché mondial. 

Reprise des cours à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, mardi

Les activités académiques reprennent mardi prochain à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la plus grande université de la Côte d’Ivoire, après plus de deux mois de fermeture, dans le respect des mesures barrières contre la Covid-19, a appris APA samedi sur place dans la capitale économique ivoirienne.Dans une note de service, Prof. Abou Karamoko, le président de cette institution a  informé les enseignants, les chercheurs, le personnel administratif et technique et les étudiants que la reprise effective des activités académiques est fixée au mardi 02 juin 2020 à 07h30mn.

 « Dans le respect des décisions du Conseil national de sécurité et pour la protection et de tous contre la Covid-19, le port du masque est obligatoire pour l’accès à l’Université Félix Houphouët-Boigny absolument», a souligné Prof. Karamoko. 

Le président ivoirien Alassane Ouattara a autorisé le 25 mai dernier la réouverture des établissements d’enseignement primaire, secondaire et supérieur dans le Grand Abidjan ( Abidjan et banlieue) après examen de l’évolution de la Covid-19. 

Depuis le 16 mars dernier, les autorités ivoiriennes avaient décidé de fermer les écoles dans le pays afin de casser la chaîne de transmission de la maladie à Covid-19. La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 2750 cas confirmés de Covid-19 dont 1370 décès et 32 décès.

Football: les finalistes du Prix Marc-Vivien Foé du meilleur joueur africain 2020 connus

Aucun joueur ivoirien ne figure sur la liste des onze finalistes de l’édition 2020 du Prix Marc-Vivien Foé du meilleur joueur africain de la ligue 1 française dévoilée vendredi par Radio France Internationale ( RFI) et France 24, deux médias internationaux français. Selon un communiqué transmis à APA, le lauréat de cette compétition qui désigne le meilleur joueur africain évoluant dans le championnat français de ligue 1 sera connu le 29 juin prochain.

« Les services des sports de RFI et France 24 ont souhaité revenir sur une saison qui, malgré son arrêt anticipé le 13 mars dernier en raison du contexte sanitaire mondial, est marquée par sa qualité et de belles performances des joueurs africains», explique le communiqué.

 Le jury de ce concours est composé de près de 100 journalistes spécialistes du football français et africain issus de tous les médias (radio, télévision, presse écrite, Internet).

L’an dernier, le Prix Marc-Vivien Foé a été remporté par l’Ivoirien Nicolas Pépé. Avant lui, en 2011, cette compétition avait été remportée par son compatriote Yao Kouassi Gervais dit Gervinho.

 Depuis 2011, le trophée du meilleur joueur africain de Ligue 1 porte le nom de Marc-Vivien Foé en hommage au joueur camerounais décédé le 26 juin 2003 sur la pelouse du stade de Gerland à Lyon.

 Les finalistes de l’édition 2020

1- Yunis Abdelhamid (Maroc / Reims) – Défenseur

2- Denis Bouanga (Gabon / Saint-Etienne) – Attaquant

3- Andy Delort (Algérie / Montpellier) – Attaquan

4- Habib Diallo (Sénégal / Metz) – Attaquant

5- Idrissa Gueye (Sénégal / Paris SG) – Milieu de terrain

6-Édouard Mendy (Sénégal / Rennes) – Gardien

7-M’Baye Niang (Sénégal / Rennes) – Attaquant

8-Victor Osimhen (Nigéria / Lille) – Attaquan

9-Moses Simon (Nigéria / Nantes) – Milieu de terrain

10- Islam Slimani (Algérie / Monaco) – Attaquant

11- Hamari Traoré (Mali / Rennes) – Défenseur

La Banque mondiale débloque 224 milliards FCFA pour l’autonomisation des filles dans le Sahel

La Banque mondiale a débloqué 376 millions de dollars, soit plus de 224 milliards FCFA pour renforcer le capital humain et l’autonomisation de la jeune fille dans plusieurs pays africains dont la Côte d’Ivoire, a appris APA vendredi de source officielle.Il s’agit du quatrième financement additionnel au titre du projet pour l’autonomisation des femmes et le dividende démographique au sahel (SWEDD, selon l’acronyme anglais), une initiative mise en oeuvre dans plusieurs pays africains dont la Côte d’Ivoire, le Niger, le Burkina Faso et le Tchad.

L’information a été donnée, vendredi, à la ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné par la directrice des opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, Coralie Gevers.  La ministre Mariatou Koné est par ailleurs, la présidente du Comité régional du SWEDD.

« Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé un financement de l’Association internationale de développement (IDA) d’un montant de 376 millions de dollars afin de renforcer le capital humain en Afrique et d’améliorer les résultats de la région en matière de développement humain», rapporte un communiqué de cette institution transmis à APA. 

Ce nouvel appui financier porte l’investissement total de la Banque mondiale en faveur du SWEDD à 680 millions de dollars auxquels s’ajoutent 10 millions d’euros supplémentaires investis par l’Agence française de développement (AFD) au titre d’un financement parallèle, souligne le communiqué.

Selon le texte, la phase 2 du projet SWEDD permettra d’intensifier les activités en cours en Côte d’Ivoire, au Mali, en Mauritanie, au Tchad et les étendre à deux nouveaux pays que sont le Cameroun et la Guinée.

« De manière générale, le projet continuera à investir dans des activités qui ciblent les adolescentes et leurs communautés afin d’améliorer les compétences psychosociales et les connaissances des jeunes filles en matière de santé sexuelle et reproductive, de les maintenir à l’école et d’élargir leurs perspectives économiques», conclut le communiqué.

Le projet SWEDD s’inscrit dans la ligne de l’agenda 2063 de l’Union Africaine ainsi que des stratégies nationales des pays bénéficiaires.

Il contribue également à la stratégie d’aide à l’intégration et à la coopération régionale du Groupe de la Banque mondiale qui met l’accent sur le développement du capital humain et l’émancipation économique des femmes.

CPI : la décision de la Cour est « une victoire et un pas en avant » (Blé Goudé)

Charles Blé Goudé estime que la décision de la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI), révoquant des restrictions sur sa liberté et celle de Laurent Gbagbo est « une victoire et un pas en avant », dans un message vidéo à ses militants publié vendredi.«Cette décision qui est certes une victoire, qui est certes un pas en avant, ne doit pas être considérée comme la victoire d’un camp sur un autre (…) ensemble nous avons l’impérieux devoir de rassembler de nouveau les Ivoiriens pour reconstruire notre pays, parce qu’on ne construit pas dans la division. Chers amis, c’est à Dieu que revient la gloire », a dit Blé Goudé à ses militants sur sa page Facebook. 

Ce que Dieu a commencé, rappelle-t-il, il va terminer, lançant à ses militants et sympathisants de « continuez de prier pour Laurent Gbagbo et moi (car) nous avons toujours besoin de vos prières, de votre soutien, dans l’union et dans la solidarité ». 

« Aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous annoncer que depuis hier, la Chambre d’appel de la CPI a décidé de lever toutes les mesures de restriction,  de déplacement, de voyage contre M. Gbagbo et moi », a dit Blé Goudé, annonçant cette « bonne nouvelle » attendue par son camp depuis longtemps.

« Je voudrais vous dire toute ma joie, mais en même temps je voudrais vous traduire toute ma gratitude, car malgré les difficultés, la fatigue, vous avez été là,  vous y avez cru par vos prières, par vos soutiens, que ce soit en Côte d’Ivoire, en Afrique, en Europe, aux États-Unis, partout dans le monde », a -t-il ajouté.  

À l’approche de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, prévue le 31 octobre 2020, le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep, opposition), Charles Blé Goudé,  a invité ses partisans à s’enrôler en vue de l’obtention de la Carte nationale d’identité (CNI).

«En ce qui concerne la carte nationale d’identité, j’avais espéré que cette opération serait gratuite,  hélas, les appels n’ont pas été entendus par les autorités compétentes,  pourtant il faut que chaque Ivoirien ait sa pièce », a-t-il poursuivi. 

Il a demandé à ses militants d’aller se faire enrôler pour détenir la CNI, un document administratif. Sur 11 millions de pétitionnaires attendus, plus de 400 000 se sont faits enrôler à ce jour, alors que le calendrier électoral prévoit le scrutin le 31 octobre 2020. 

Pour le président du Cojep, Charles Blé Goudé, il faut au regard des restrictions liées à la crise sanitaire de la Covid-19, « rallonger d’au moins 30 jours l’opération d’inscription sur la liste électorale » pour permettre à un grand nombre de personnes de participer à cette joute électorale.

La CPI a levé le mercredi 28 mai 2020 les mesures restrictives dans l’affaire Laurent Gbagbo et  Blé Goudé, ordonnant qu’ ils ne se déplacent en dehors des limites de la municipalité dans laquelle ils résident dans l’Etat d’accueil à moins d’en avoir été expressément autorisés au préalable par la Cour.

Il est demandé au greffe de leur remettre toutes leurs pièces d’identité, en particulier leur passeport. MM. Gbagbo et Blé Goudé doivent se présenter chaque semaine auprès des autorités de l’État d’accueil ou auprès du greffe de la CPI.

Ces deux personnalités devront se conformer à toute autre condition raisonnable imposée par l’État dans lequel ils seront libérés. Ces mesures viennent assouplir les conditions restreignant la liberté d’aller et venir de MM. Gbagbo et Charles Blé Goudé, suite à leur acquittement en janvier 2019.

Le Groupe BOA affiche un «léger décrochage» de son résultat net en 2019 mais «va très bien» (DG)

Le Groupe Bank Of Africa (BOA Group), affiche pour l’exercice 2019 un « léger décrochage » de son résultat net estimé à près de 15% mais « va très bien », a assuré mercredi son directeur général, Amine Bouabid.M. Bouabid s’exprimait lors d’une présentation des résultats des six banques du groupe notamment cotées à la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), à savoir BOA Bénin, BOA Mali, BOA Sénégal, BOA Niger, BOA Burkina Faso et BOA Côte d’Ivoire.    

La présentation, en raison de la pandémie à Covid-19, s’est déroulée sous forme de webinaire, en présence de près de 120 participants, membres de la communauté financière, des sociétés de bourse, des fonds d’investissement, ainsi que des investisseurs institutionnels et privés, des analystes et des journalistes, issus des pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). 

« Globalement, les résultats sont bons, mais il y a un léger décrochage des résultats nets du groupe de 15% à peu près en 2019 et qui était dû essentiellement au coût du risque qui était anormalement élevé », a dit M. Bouadid. 

Pour le Mali et le Kenya, dira-il, le coût du risque était deux fois supérieur à la normale, ce qui a fait qu’ il y a eu un décrochage. Cependant, « il n’y a pas de sujet majeur hormis ces deux banques qui ont posé un problème ».

« Le groupe BOA va très bien et gère comme tout le monde la crise sanitaire de la Covid-19 » que la planète subit, a déclaré M. Amine Bouabid. Avec une performance smart lors de l’exercice 2019, il «essaie de faire preuve de résilience » pour contenir l’impact de la pandémie de la Covid-19.  

Performances financières 

Pour accroître les performances de leur portefeuille, chaque filiale du Groupe a dû gérer les contingences et les risques pays. Surtout, avec l’avènement de la pandémie de la Covid-19, elles devront pourvoir scruter l’environnement et capter des flux de capitaux.

La filiale du groupe au Bénin a enregistré en 2019 un produit net bancaire de 5,1%. Et ce, grâce à la quasi stabilité des charges générales d’exploitation avec un résultat brut d’exploitation en progression de près de 11%. Elle affiche une baisse du coût du risque du fait de la hausse des recouvrements et suite à des passages en perte (writte-off). Le résultat net ressort une croissance de 18% à 15 milliards Fcfa.

BOA Bénin est la première banque du pays en termes de crédits et de dépôts sur un réseau de 50 agences dont une ouverte en 2019. La fermeture des frontières avec le Nigéria depuis août 2019, toute chose qui impacte l’écosystème économique et la circulation monétaire. 

 Au Burkina Faso, la filiale de BOA s’adapte surtout à l’environnement sécuritaire marqué par des attaques terroristes. En variation par rapport à l’année précédente, le produit net bancaire ressort une croissance de 7,8%. Le coût du risque reste toutefois maîtrisé à 0,4% des encours moyens malgré une forte augmentation due à des passages en perte.

Le résultat net de BOA Burkina Faso ressort à 18,5 milliards Fcfa, en hausse de 7%. La filiale occupe le deuxième rang en termes de crédits dans le pays et le troisième au niveau des dépôts sur un réseau de 52 agences.

En Côte d’Ivoire, BOA éprouve une vulnérabilité face aux cours du cacao dont la culture représente 15% du Produit intérieur brut (PIB) et 38% des exportations du pays. Le produit net bancaire ressort une croissance de 7,7% malgré une légère augmentation du coût de risque. Le résultat net, lui, indique une hausse de 23% à 14,4 milliards Fcfa.

BOA Mali connaît une dégradation importante du portefeuille de crédits et des difficultés grandissantes de certains clients dont les conséquences sont aggravées par un niveau de concentration élevé du portefeuille. 

Quatrième banque en termes de crédits et de dépôts sur 54 points de vente (agences et bureaux), BOA Mali arbore toutefois un produit net bancaire en croissance de 7,8%. Le plan de réduction des charges générales d’exploitation porte ses fruits avec une amélioration du coefficient d’exploitation à 71%.

BOA Mali affiche une perte de 6,9 milliards Fcfa. Selon Laura Tran, directrice du Pôle participations, le Groupe prévoit une augmentation du capital de la filiale, prévue ce deuxième semestre. Les bonnes performances de la banque ont été annihilées par le niveau de provisions pour le risque exceptionnel élevé (17 milliards Fcfa de créances déclassées dont 75% sur cinq dossiers).

La filiale du groupe au Niger, elle, présente un contexte sécuritaire difficile. Première banque du pays en termes de credits6et deuxième en dépôts, le produit net bancaire de la filiale ressort une hausse de 13,7% avec un coût du risque qui se maintient autour de 0,5% des encours de crédits. Le résultat net ressort à 8,5 milliards Fcfa, en hausse de 11%. 

Quant à BOA Sénégal, en dépit de la faiblesse des investissements privés dans le pays, la filiale, 5è banque en termes de crédits et 4è en dépôts sur un réseau de 58 agences, affiche un produit net bancaire de 20,7%. Le résultat net, lui, ressort à 9,1 milliards Fcfa, en hausse de 7,1%. 

Indicateurs boursiers 

La crise sanitaire de la Covid-19, enclenché en décembre 2019, puis accentué au premier trimestre 2020 à travers la monde, a entraîné un recul des investisseurs internationaux de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM).

La performance du titre de BOA Sénégal,  établie à 6,4% en décembre 2017, puis -19,2% en 2018, affiche -23,5% en 2019. Le taux à la date du 22 mai 2020 est de 0,0%. Le dividende brut de 179 Fcfa par action devrait être proposé au vote en Assemblée générale ordinaire (AGO) le 29 mai et la mise en paiement le 8 juin 2020.

BOA Niger, avec une performance de titre de -28,5% en décembre 2017, -21,2% en 2018 et -13,2% en 2019, affiche un taux de 0,4% au 22 mai 2020. La performance globale boursière, elle, est de 14% au 22 mai 2020.

À la BRVM, BOA Mali a enregistré en termes de performances du titre, -2,5% en décembre 2017, -52,9 en 2018 et -53,1 en 2019. A la date du 22 mai 2020, le tire affiche un taux de -15,7%, visiblement sanctionné par le marché.

BOA Côte d’Ivoire accuse en termes de performances, un taux du titre de -29,5% en décembre 2017 contre -14,13% en 2018 et -4,9% en 2019. A la date du 22 mai 2020, ce taux est de -17,4%. Le dividende brut de 350 Fcfa voté en AGO devrait être mis en paiement le 15 juin 2020.

L’indicateur boursier de BOA Burkina Faso ressort, en termes de performances, un taux du titre de 2,5 en décembre 2017 contre -27,3% en 2018 et -27,1% en 2019. A la date du 22 mai 2020, le taux du titre est de -16,9%. La performance globale boursière indique toujours au 22 mai 2020 une perte de -3,5%.

Pour la cotation de BOA Bénin à la bourse, l’on note en termes de performances du titre, un taux de -10,7% en décembre 2017 contre -43,6% en 2018 et -14 en 2019. Le titre s’est déprécié de 12,9% à la date du  22 mai 2020.

Les performances financières et boursières sont indépendantes. Toutefois, celles-ci sont boostées par le capital confiance, un facteur indéniable dans l’environnement du secteur bancaire et du secteur financier.  

Résilience     

Le Groupe BOA, selon son directeur général, affiche  jusqu’à avril 2020 de bons résultats. En termes de prévisions, à partir de juin, l’on voit qu’il y a une dégradation qui commence à s’opérer, mais avec une approche défensive, il apporte une réponse aux différentes problématiques.

En 2020, le groupe BOA compte faire preuve de résilience face à l’impact de la pandémie de la Covid-19. Il a fait savoir que c’est la grande tendance qui s’affiche dans les provisions pour l’instant avec un cours de risque qui pourrait atteindre 25%. 

« On anticipe en tendance pour l’instant avec un fort rebondissement qui devrait s’opérer en termes de résultats à partir de 2021 », a relevé M. Bouabid. Bien que ce soit des tendances, le groupe bancaire prépare une approche budgétaire pour stabiliser les activités et construire un véritable budget en 2021-2022.

Le groupe BOA montre un fort leadership en termes de riposte au niveau de la gestion de la situation. Après des actions pour répondre au choc et stabiliser l’activité, il se veut réaliste aux fins de rationaliser les crédits, tout en étant enfin  pro actif pour redessiner un nouveau modèle organisationnel et reprendre son élan à partir de 2021.

Ce faisant, le groupe travaille sur un plan de continuité d’activité en termes d’agence, de siège, de clients, et tout ce qu’il faut apporter comme solutions et réponses en fonction des contingences de chaque pays.

Être pro actif, le groupe bancaire mène déjà la réflexion post Covid-19. Il envisage de pousser fortement l’utilisation des canaux digitaux, permettre aux usagers de venir en agence pour des sujets essentiels, et répondre aux sollicitations des clients qui vivent la crise en apportant des solutions en termes de facilité de financement, de reconduction de certains crédits. 

D’ici à 2022, le groupe envisage également de modéliser les impacts financiers sur les différents pays, en définissant une approche méthodologique qui permette d’appréhender le portefeuille par secteur, de prendre des paris par secteur d’activité.

Les effets de la pandémie de la Covid-19 peuvent durer sur 12 à 15 mois. Et pour ce faire, M. Bouabid estime qu’ il va falloir revisiter ce modèle régulièrement. Déjà le groupe a fait diligence de demandes de baisse de tarification, de report d’échéances, pour minimiser au maximum l’impact de la Covid-19 sur les clients.

Le groupe n’est pas resté en marge de la solidarité autour des personnes vulnérables dans ce contexte de crise sanitaire de la Covid-19. « On est au-dessus de 2 millions d’euros (1,31 milliard Fcfa) de contributions qui ont été faites par le groupe et qui est repartie sur plusieurs pays », a dit M. Bouabid. 

TIC: Huawei veut apporter son expertise à l’enseignement supérieur ivoirien

Le Groupe Huawei, le géant chinois des Technologies, a dit jeudi à Abidjan, sa volonté d’apporter son expertise au ministère ivoirien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a appris APA vendredi sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette volonté a été exprimée par Loïse Tamalgo, le vice-président Relations publiques Afrique subsaharienne de ce Groupe lors d’une rencontre avec le nouveau ministre ivoirien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Adama Diawara. 

Selon une note d’information transmise à APA, l’expertise que le Groupe pourrait apporter au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans le cadre de la continuité pédagogique nécessaire malgré la pandémie à Coronavirus (Covid-19) a été au menu des échanges. 

 A cette occasion, M. Tamalgo a présenté un nouveau paradigme de l’éducation « centrée sur l’étudiant » à travers un enseignement supérieur digitalisé et intelligent. 

En retour, le ministre Adama Diawara a instruit ses collaborateurs à analyser cette  proposition du Groupe Huawei. En outre, M. Diawara, à en croire la note,  a également souhaité que cette société puisse accompagner son département ministériel à aller plus loin dans le domaine de formation des talents des TIC via la compétition ICT ( un concours de TIC destiné aux étudiants).

Le FPI se « réjouit » de la levée de certaines restrictions sur la liberté de Gbagbo et Blé Goudé

Le Front populaire ivoirien (FPI, opposition), se « réjouit » de la levée de certaines restrictions sur la liberté de Laurent Gbagbo et Blé Goudé par la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI), dans une déclaration.« Le FPI se réjouit de cette avancée importante dans une procédure qui, inéluctablement, aboutira à la libération totale et définitive de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé », dans une déclaration dont APA a reçu copie.  

Ce parti,  fondé par M. Gbagbo, « encourage la CPI à s’engager résolument à aller de l’avant en conformité avec la décision d’acquittement qu’elle a rendue en janvier 2019 et à lever toutes les mesures qui entravent la libération définitive des personnalités concernées ». 

Dans l’attente de cet espoir, « le FPI exprime encore une fois sa solidarité » avec l’ex-président Laurent Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé, tout en restant « convaincu de leur retour prochain en Côte d’Ivoire ». 

La CPI a levé le mercredi 28 mai 2020 les mesures restrictives dans l’affaire Laurent Gbagbo et  Blé Goudé, ordonnant qu’ ils ne se déplacent en dehors des limites de la municipalité dans laquelle ils résident dans l’Etat d’accueil à moins d’en avoir été expressément autorisés au préalable par la Cour.

Il leur est demandé en outre de remettre au greffe toutes les pièces d’identité dont ils disposent, en particulier leur passeport, se présenter chaque semaine auprès des autorités de l’État d’accueil ou auprès du greffe de la CPI.

Ces deux personnalités devront se conformer à toute autre condition raisonnable imposée par l’État dans lequel ils seront libérés. Ces mesures viennent assouplir les conditions restreignant la liberté d’aller et venir de MM. Gbagbo et Blé Goudé, suite à leur acquittement en janvier 2019.

Côte d’Ivoire: l’imam Mamadou Traoré désigné nouveau guide de la communauté musulmane

L’imam principal de la grande mosquée de la Riviera-Golf (un quartier huppé à l’Est d’Abidjan), El Hadj Mamadou Traoré a été désigné vendredi à Abidjan, nouveau président du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire ( COSIM), par ailleurs guide de la communauté musulmane ivoirienne en remplacement de Feu Boikary Fofana.L’information a été donnée par l’imam Cissé Diguiba Abdallah, le porte-parole du collège de transition du COSIM au terme d’un conclave de cette organisation. 

Feu Cheick Aïma Boikary Fofana, l’ancien président du COSIM est décédé le 17 mai dernier à Abidjan de la Covid-19  à l’âge de 77 ans.  Il a été inhumé deux jours après ( 19 mai) dans l’intimité familiale au cimetière de Williamsville à Abidjan. 

Quant au nouveau guide la communauté musulmane ivoirienne, Cheick Mamadou Traoré qui  était l’un des conseillers du président sortant, il est âgé de 76 ans. Marié et père de cinq enfants,  le nouveau président du COSIM est banquier de formation.  Il a 27 ans de carrière (1972-1999) à la Société ivoirienne de banque (SIB) avant de prendre sa retraite.

Par ailleurs, l’imam Mamadou Traoré a enseigné pendant trois ans (1980-1983) la langue arabe à la faculté des Lettres de l’université Felix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

BAD: Il n’a pas été demandé à Adesina de démissionner (Bureau des gouverneurs)

Le Bureau du Conseil des gouverneurs de la Banque africaine de développement (BAD) n’a pris aucune décision demandant au président de l’institution, Akinwumi Adesina, de démissionner comme relaté dans certains médias, déclare sa présidente Kaba Nialé, dans une note.« En aucun cas, il n’a été demandé au président du Groupe de la Banque de démissionner », dément Mme Kaba Nialé dans une communication relative au traitement de la plainte de lanceurs d’alerte contre le président du Groupe de la BAD,  Adesina Akinwumi. 

La ministre ivoirienne du Plan et du développement, Kaba Nialé, qui préside le Bureau des gouverneurs, souligne qu’ « il n’y  a pas de crise institutionnelle au sein du Groupe de la Banque Africaine de développement », institution dont le siège se trouve à Abidjan. 

Accusé par une frange du personnel de la Banque africaine de développement (BAD) de favoritisme au profit de ses compatriotes, selon le journal français Le Monde, Adesina Akinwumi, président de l’institution, avait qualifié cela d’« allégations », dans un communiqué. 

Les soupçons portent également sur des cas de « violation du code de conduite » et d’« entrave à l’efficacité (…) affectant la confiance dans l’intégrité » de la Banque africaine de développement, poursuit dans ses écrits le journal Le Monde. 

Le Comité d’éthique du Conseil d’administration de la banque a conduit une enquête interne et rendu sa décision dans un rapport, où il mentionne que les actes de gouvernance du président de la BAD n’entachent pas la crédibilité de l’institution et ne présentent pas de menaces internes.   

Le 26 mai 2020, le Bureau du Conseil des gouverneurs du Groupe de la BAD a tenu une réunion à l’effet d’examiner cette affaire découlant d’une plainte des lanceurs d’alerte contre le président de la BAD qui a été traitée par le Comité d’éthique du Conseil d’administration de la banque.

Mme Kaba Nialé dit avoir « reçu des lettres de certains actionnaires exprimant des points de vue différents ». Selon des sources proches du dossier, Washington a demandé une enquête indépendante n’impliquant aucune entité interne aux fins que cette affaire soit élucidée.  

« Le Bureau que je préside tient à rassurer le public qu’il s’est saisi de l’affaire et qu’il la traite avec la plus grande rigueur et avec tout le sérieux qu’elle mérite. Toutefois, le bureau informe le public qu’ aucune décision n’a été prise tel que faussement véhiculé dans certaines publications », souligne Mme Kaba Nialé. 

Selon la présidente du Bureau du Conseil des gouverneurs de la BAD, « chacun doit permettre au bureau de faire son travail et laisser le processus d’instruction de ce dossier suivre son cours. (Car) l’avis de tous les gouverneurs sera sollicité pour son bon aboutissement ».   

Suite à la réunion, plusieurs publications dans la presse nationale et internationale ont été portées à l’attention de la présidence du bureau des gouverneurs, concernant le contenu des délibérations de ladite réunion. « Ce qui amène à effectuer des clarifications pour éviter tout malentendu », dit-elle. 

A la tête de la Banque africaine de développement depuis 2015, le Nigérian Akinwumi Adesina rempile pour un second mandat quinquennal. L’élection, prévue pour août 2020 pourrait être reportée si l’affaire ne trouve pas de dénouement avant l’Assemblée générale élective. 

Bédié en « joie » après «l’assouplissement» des conditions de mise en liberté de Gbagbo et Blé Goudé

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Henri Konan Bédié, chef de file de la plateforme de l’opposition ivoirienne, s’est dit jeudi en « joie» après «l’assouplissement des restrictions » de mise en liberté de Gbagbo et Blé Goudé par la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI).« C’est avec une grande joie que j’ai appris ce jour, du jeudi 28 mai 2020, l’assouplissement des restrictions de libertés faites à M. Laurent Gbagbo, président du FPI et à Charles Blé Goudé, président du COJEP », a déclaré M. Bédié dans un communiqué.

Cet assouplissement de restrictions, dit-il, « confirme leur libération tant attendue et longtemps espérée ; un moment de bonheur pour la majorité des Ivoiriennes, Ivoiriens et des démocrates du monde entier ».

« Chères Ivoiriennes et chers Ivoiriens, savourons collectivement et dans la paix cette joie immense, car nous tenons, désormais, l’une des clés de notre réconciliation nationale. », écrit le leader du Pdci, ex-allié au pouvoir. 

En mon nom personnel, et celui du PDCI ainsi que ceux de tous les présidents des partis membres de la CDRP, la plateforme de l’opposition ivoirienne,  M.  Bédié a souhaité « un bon retour en Côte d’Ivoire » à l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé.  

La Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) a décidé jeudi de rejeter la requête de la défense de M. Gbagbo demandant à la Chambre de réexaminer son arrêt lui accordant, ainsi qu’à M. Blé Goudé, son co-accusé, une mise en liberté conditionnelle.

La Chambre d’appel a toutefois décidé de revoir les conditions de mise en liberté. Désormais, MM. Gbagbo et Blé Goudé ne peuvent se déplacer en dehors des limites de la municipalité dans laquelle ils résident dans l’État d’accueil, à moins d’y avoir été expressément autorisés au préalable par la Cour.

Ils devront remettre au greffe toutes les pièces d’identité dont ils disposent, en particulier leur passeport, en outre se présenter chaque semaine auprès des autorités de l’État d’accueil ou auprès du greffe et se conformer à toute autre condition raisonnable imposée par l’État dans lequel ils seront libérés.  

Le 7 octobre 2019, le Conseil de M. Gbagbo a demandé à la Chambre d’appel de reconsidérer son arrêt et d’ordonner la mise en liberté immédiate sans conditions de M. Gbagbo. Une audience sur cette question a été tenue par la Chambre d’appel le 6 février 2020. 

La CPI modifie les conditions de mise en liberté de Gbagbo et Blé Goudé

La Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) a décidé jeudi de rejeter la requête de la défense de M. Gbagbo demandant à la Chambre de réexaminer son arrêt lui accordant, ainsi qu’à M. Blé Goudé, son co-accusé, une mise en liberté conditionnelle.La Chambre d’appel a toutefois décidé de revoir les conditions de mise en liberté, indique un communiqué de la Cour qui note que cette décision ne concerne pas l’appel contre l’acquittement de MM. Gbagbo et Blé Goudé. 

La Chambre d’appel a fait observer que la défense de M. Gbagbo n’avait pas démontré d’erreur manifeste de raisonnement, ni que des circonstances particulières justifiaient le réexamen de l’arrêt des juges. 

Les juges ont toutefois décidé de réexaminer la nécessité de maintenir les conditions imposées pour leur mise en liberté, et décidé de révoquer quelques conditions. Désormais, MM. Gbagbo et Blé Goudé ne peuvent se déplacer en dehors des limites de la municipalité dans laquelle ils résident dans l’État d’accueil, à moins d’y avoir été expressément autorisés au préalable par la Cour.

Ils devront remettre au greffe toutes les pièces d’identité dont ils disposent, en particulier leur passeport, en outre se présenter chaque semaine auprès des autorités de l’État d’accueil ou auprès du greffe et se conformer à toute autre condition raisonnable imposée par l’État dans lequel ils seront libérés.  

Les autres conditions restent en vigueur, mentionne la Chambre, avant d’ajouter que MM. Gbagbo et Blé Goudé se conformeront à toutes les ordonnances de la Cour.Le 15 janvier 2019, la Chambre de première instance I, à la majorité, a acquitté MM. Gbagbo et Blé Goudé de toutes les charges de crimes contre l’humanité prétendument perpétrés en Côte d’Ivoire en 2010 et 2011. Mme la juge Herrera Carbuccia avait émis une opinion dissidente. 

Une décision dûment motivée a été rendue par écrit le 16 juillet 2019. L’Accusation a fait appel de cette décision, donnant lieu à un procès dans cette affaire qui s’est ouvert le 28 janvier 2016 pour des charges de crimes contre l’humanité (meurtre, viol, autres actes inhumains …) perpétrés dans le contexte des violences post-électorales en Côte d’Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011. 

 Le 7 octobre 2019, le Conseil de M. Gbagbo a demandé à la Chambre d’appel de reconsidérer son arrêt et d’ordonner la mise en liberté immédiate sans conditions de M. Gbagbo. Une audience sur cette question a été tenue par la Chambre d’appel le 6 février 2020. 

Le 1er février 2019, à la suite d’un appel du procureur contre la décision orale de la Chambre de première instance I du 16 janvier 2019 ordonnant la mise en liberté sans conditions des personnes acquittées, la Chambre d’appel a rendu son arrêt sur la question, dans lequel elle a modifié la décision orale et imposé un certain nombre de conditions à la mise en liberté de MM. Gbagbo et Blé Goudé. 

Covid-19: prorogation de l’isolement d’Abidjan et de fermeture des bars jusqu’au 14 juin prochain

Le Conseil national de sécurité (CNS) de Côte d’Ivoire a prorogé à l’issue d’une réunion, jusqu’au 14 juin prochain plusieurs mesures de restrictions liées à la Covid-19 dans le pays dont le maintien de l’isolement du Grand Abidjan ( Abidjan et banlieue) et le maintien de la fermeture des bars, boîtes de nuit, cinémas et lieux de spectacle, a appris APA jeudi de source officielle.Selon le communiqué final de  cette réunion du CNS qui a été présidée par le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara, l’état d’urgence et la fermeture des frontières ivoiriennes ( terrestres, maritimes et aériennes) ont également été maintenus jusqu’au 14 juin prochain. 

Cette rencontre du CNS a ainsi  examiné la situation sécuritaire nationale en Côte d’Ivoire et a fait le point de la mise en oeuvre des diligences du plan de riposte et de soutien économique contre la Covid-19. 

Pour casser la chaîne de propagation du Coronavirus (Covid-19) en Côte d’Ivoire, les autorités ont interdit depuis mars dernier toute entrée ou sortie du Grand Abidjan isolant ainsi la capitale économique ivoirienne du reste du monde. Depuis la même période, les  bars, boîtes de nuit, cinémas et  autres lieux de spectacle sont aussi fermés. La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 2556 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 1302 guéris et 31 décès.

Côte d’Ivoire : nouveau report du gala de la Fondation Children Of Africa en 2021 en raison de la Covid-19

La Fondation Children Of Africa, une organisation humanitaire présidée par Dominique Ouattara, la première dame ivoirienne, a reporté à nouveau la huitième édition de son gala au 19 mars 2021 « en raison de l’incertitude liée à la durée de la pandémie» de la Covid-19 qui sévit dans le monde, a appris APA jeudi sur place dans la capitale économique ivoirienne.« Toutes les réservations et contributions effectuées pour le 03 avril 2020 restent valables pour le gala du 19 mars 2021», assure un communiqué de cette fondation signée par sa présidente Dominique Ouattara. 

Le gala de la Fondation Children Of Africa, initialement prévu le 03 avril 2020 à Abidjan avait été déjà reporté une première fois au 12 juin prochain en raison de la crise sanitaire de la Covid-19.

 La  Fondation tentera de mobiliser au cours de ce dîner-gala 4 milliards de FCFA dont 2,5 milliards serviront à la reconstruction de la Case des enfants, un centre d’accueil situé au Plateau, le quartier administratif et des affaires d’Abidjan et mis en place par Dominique Ouattara depuis 1998. Plusieurs personnalités venant  des quatre coins du monde sont attendues à cette huitième édition  qui se déroulera autour du thème, «Africa is future ».

Covid-19: le gouvernement ivoirien envisage d’un soutien aux entreprises publiques

L’Etat de Côte d’Ivoire qui envisage de soutenir les Établissements publics nationaux (EPN), a instruit mercredi les dirigeants des entreprises publiques à « présenter l’évolution de leur trésorerie, le manque à gagner potentiel, et le soutien attendu de l’Etat » afin de maintenir, face à la pandémie de la Covid-19, les performances de leur portefeuille.Le Conseil des ministres a adopté une communication invitant notamment les dirigeants des entreprises publiques à « présenter l’évolution de leur trésorerie, le manque à gagner potentiel, et le soutien attendu de l’Etat, le cas échéant ».   

Il leur est également demandé d’ « ajuster leurs prévisions budgétaires afin d’apprécier judicieusement l’incidence du ralentissement ou de l’arrêt de certaines activités économiques sur leurs performances financières ». 

A fin décembre 2019, les ressources globales mobilisées par les EPN s’élèvent à 478,9 milliards FCFA pour une prévision annuelle de 562,1 milliards FCFA, soit un taux de réalisation de 85,2%. Ce montant comprend des ressources propres à hauteur de 29,70%, des ressources fiscales affectées de 15,53% et des subventions de l’Etat de 54,77%. 

Parallèlement, les dépenses exécutées par les EPN se chiffrent globalement à 452,1 milliards FCFA pour une prévision annuelle de 562,1 milliards F CFA, soit un taux d’exécution de 80,4%, sensiblement identique à celui de 2018 (80%). Elles se décomposent en dépenses de fonctionnement (85,3%) et en dépenses d’investissement (14,7%).

Pour un budget de 562,1 milliards de F CFA alloué aux EPN pour la gestion 2019, il ressort un résultat budgétaire excédentaire de 26,8 milliards de FCFA en lien avec l’efficacité du contrôle qui n’autorise les engagements de dépenses qu’en tenant compte du niveau de réalisation des ressources.

En 2019, 24% des EPN du pays ont réalisé plus de ressources que prévu, avec un excédent cumulé de 9,1 milliards FCFA, soit 34% du résultat budgétaire, tandis que 71% des EPN ont réalisé, par contraction des dépenses d’investissement, un excédent cumulé de 17,7 milliards FCFA, soit 66% du résultat budgétaire. 

L’année 2019 a été marquée par une bonne dynamique des résultats des entreprises publiques observée sur ces derniers exercices. Le portefeuille public affiche un résultat provisoire excédentaire de 56,1 milliards de francs CFA contre 15,9 milliards de francs CFA en 2018.

Cette bonne performance réalisée en 2019 est principalement portée par les Sociétés d’Etat, avec une réalisation estimée à 49,1 milliards FCFA , soit un taux de réalisation de 85% par rapport aux objectifs budgétaires de l’exercice. 

Cette performance est consolidée par les Sociétés à Participation Financière Publique Majoritaire qui affichent un excédent de 7 milliards de francs CFA. Cependant, des contreperformances ont été enregistrées au niveau de quelques entreprises publiques, cumulant une perte à l’atterrissage 2019 plus prononcée que le déficit prévu en début d’exercice.  

Dans l’optique de contenir la dégradation de la situation financière des entreprises présentant des risques budgétaires, ainsi que celles dont l’équilibre reste fragile, le Conseil prévoit diverses mesures financières et non financières, ainsi que des mesures spécifiques liées à l’impact de la pandémie de la Covid-19, pour maintenir la dynamique globale des performances du portefeuille. 

Présidentielle 2020 : l’opposition ivoirienne «rejette le calendrier» électoral

L’opposition ivoirienne « rejette le calendrier » électoral pour la présidentielle d’octobre 2020, fixé par la Commission électorale indépendante (CEI), évoquant un manque de consensus, dans une déclaration transmise mercredi à APA.« Les partis politiques de l’opposition ivoirienne (PDCI, Rpp, UPCI, URD, Lider, Cap-UDD,  EDS, USD), signataires de la présente déclaration, rejettent le calendrier annoncé par le président de la CEI qui n’est pas consensuel », indique le texte paraphé par les responsables de ces différentes formations.  

Ces organisations politiques qui « dénoncent et condamnent les attitudes cavalières et méprisantes adoptées par le gouvernement et ses démembrements depuis le début des discussions relatives à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 », prennent à témoin le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

Les acteurs de l’opposition ivoirienne qui considèrent le PNUD et la communauté internationale comme «facilitateurs de la dernière rencontre du 06 mai 2020, sur les risques que fait peser sur le processus électoral, la propension du pouvoir au passage en force», les invitent à « créer le consensus et le climat de confiance entre les principaux acteurs du processus électoral ».

Ils demandent en outre « la convocation urgente d’une rencontre de consensus entre les principaux acteurs du processus électoral sous la facilitation du PNUD ». En dépit de cet élan, l’opposition convie ses militants à  se mobiliser pour la réussite de l’opération des audiences foraines, en cours, et visant à faciliter l’inscription des nouveaux majeurs sur la liste électorale d’ici au 1er août 2020. 

Après la présentation, par le président de la Commission chargée des élections, du chronogramme aménagé des activités électorales tenant compte de la crise de la Covid-19, des discussions ont été engagées avec la classe politique ivoirienne.  

Les discussions ont porté sur le chronogramme d’exécution des opérations électorales, l’état des préparatifs et le mode opératoire de la révision de la liste électorale. Les partis politiques ont remercié le PNUD et les Nations Unies pour leur assistance électorale à travers des cadres d’échanges.  

Lors des échanges, les partis politiques, notamment de l’opposition, le PDCI-RDA, EDS, l’USD, l’URD, le RPP, l’UPCI, le RPCI, CAP-UDD, et LIDER ont relevé qu’ils récusaient l’organe électoral actuel parce qu’il est « inféodé au pouvoir, non consensuel  et incapable de garantir des élections transparentes et crédibles ». 

Les partis de l’opposition souhaitent par ailleurs que les dix mille cinq cents lieux de vote soient des centres d’enrôlement, en outre, la durée de l’enrôlement soit d’au moins trente jours au lieu de quinze jours comme prévu par le chronogramme proposé par la CEI.

Ils appellent à un « consensus » sur les pièces devant servir pour l’enrôlement, notamment l’extrait de naissance, le certificat de nationalité, la carte nationale d’identité, tout en invitant le Système des Nations Unies à  poursuivre ses efforts afin de contribuer à créer « un consensus et un climat de confiance entre les parties prenantes » à l’élection présidentielle prévue le 31 octobre 2020.

Le Conseil des ministres a adopté mercredi la période de révision de la liste électorale fixée du 10 au 24 juin 2020. 

 

Côte d’Ivoire: la production brute d’électricité en hausse de 6,16% en 2019

La production brute d’électricité en Côte d’Ivoire a connu une hausse de 6,16% en 2019 par rapport à son niveau de 2018, avec une production totale d’énergie électrique qui s’élève à 10 613,13 GWh dont 67,2 % issue du thermique et 32,8 % de l’hydraulique, indique une communication du Conseil des ministres tenu mercredi.La production d’électricité de source thermique a nécessité l’achat de combustibles évalué à 199,054 milliards de F CFA dont 196,137 milliards de F CFA de gaz naturel, souligne cette communication relative aux informations sur les flux physiques et financiers du secteur énergie au 31 décembre 2019.

Le secteur de l’électricité en Côte d’Ivoire ressort pour 2019 un solde positif de 9,223 milliards de francs CFA pour des recettes de 643,906 milliards de francs CFA contre des dépenses de 634,683 milliards de francs CFA. 

Quant à la production de pétrole brut et de gaz, sur la période du 1er janvier au 31 décembre 2019, elles s’établissent respectivement à « 13 194 133 barils et 73 790 603 MMBTU, correspondant à un débit journalier de 36 148 barils de pétrole brut et de 202 166 MMBTU de gaz naturel ». 

Elles enregistrent une hausse de 11,96% et 6,80% par rapport aux résultats obtenus en 2018 respectivement, du fait de la mise en production de nouveaux puits forés pendant la phase 4 de développement (2018-2019) du gisement Baobab et de l’amélioration de la production du bloc CI-11.

La valorisation de la part Etat de pétrole brut et de gaz naturel s’élève à 200,111 millions US Dollars, soit environ 117,211 milliards de F CFA, en hausse de 1,45% par rapport aux performances de 2018 et de 12,99% par rapport aux prévisions de revenus.

Ces hausses s’expliquent par les effets conjugués de l’augmentation de la production sur les blocs CI-11, CI-27 et CI-40. Au niveau des produits pétroliers, la production totale, importations de bases incluses, est de 3 770 298 TM, soit une hausse de 15,74 % comparée à fin décembre 2018.

Les ventes totales réalisées par la Société Ivoirienne de Raffinage (SIR, publique) enregistrent une progression en volume de 13,5 % et en valeur de 7,8 % due essentiellement à la croissance du marché Terre.

En 2019, les droits émis sur les produits pétroliers sont de 372,444 milliards de francs CFA contre 295,134 milliards de francs CFA à la même période en 2018, soit une hausse de 26,2% due à la taxation.

Le PNUD et le Japon renforcent la mobilité de la police ivoirienne pour lutter contre la Covid-19

Le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) et l’Agence Japonaise de coopération internationale (JICA) ont offert mercredi à Abidjan, 80 motos ainsi que des produits d’hygiène, des gants et des masques de protection à la police nationale ivoirienne pour renforcer sa mobilité dans la lutte contre la Covid-19 et contre les violences basées sur la Genre (VBG) dans le pays.La cérémonie de remise de ce don s’est déroulée à l’école nationale de police à Cocody  (Est d’Abidjan) en présence du général Vagondo Diomandé, le ministre ivoirien de la sécurité et de la protection civile.

 « A travers le monde, l’état d’urgence sanitaire et les mesures de confinement ont occasionné une recrudescence des VBG. En Côte d’Ivoire, le phénomène des VBG connaît une recrudescence particulière dans le contexte actuel du Covid-19», a fait remarquer dans une adresse à cette occasion, Carol Flore-Smereczniak, la représentante résidente du PNUD en Côte d’Ivoire.

Selon elle, pour que la police ivoirienne marque sa présence auprès des victimes des VBG dans le contexte de la Covid-19, « cela lui exigerait d’être plus mobile ».

Par ailleurs, elle a expliqué que ce don d’une valeur  totale de 52 250 000 francs CFA, devraient permettre aussi bien de répondre aux défis d’interventions pour les violences basées sur le Genre, la pédo-criminalité, mais aussi de coordonner plus efficacement les opérations de sécurisation des élections à venir. 

Cet appui à l’institution policière ivoirienne est le fruit d’un don de l’Agence Japonaise de Coopération Internationale, dans le cadre du Projet d’appui au renforcement des capacités de la police nationale, mis en œuvre par le PNUD.  

La distribution des cartes nationales d’identité ivoiriennes démarre la semaine prochaine

Plus de 400 000 personnes ont été enrôlées pour la nouvelle carte nationale d’identité (CNI) ivoirienne trois mois après le lancement de l’opération, a annoncé mercredi à Abidjan, Sitionni Gnenin Kafana, le directeur général de l’Office national de l’état-civil et de l’identification (ONECI).« Aujourd’hui nous avons plus de 700 centres d’enrôlement ouverts. Nous couvrons pratiquement aujourd’hui tous les commissariats de police sur le territoire national et la majorité des sous-préfectures. Nous avons plus de 400 000  personnes enrôlées aujourd’hui», a fait savoir M. Kafana  au cours de « En ligne avec… », une tribune d’expression du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI).

Poursuivant, il a souligné que son institution a pris des dispositions pour accélérer le processus. Des milliers de CNI sont déjà disponibles et seront distribués à Abidjan « dès la semaine prochaine », a ajouté le directeur général de l’ONECI, précisant qu’ en termes de méthode, «nous avons opté pour une notification par sms». 

A l’en croire,  la nouvelle CNI ivoirienne  est une carte à puce électronique. «  Ce sont les cartes d’un certain niveau. Les nouvelles cartes d’identité sont conformes  aux normes internationales en termes de sécurité», a-t-il assuré.

 Auparavant, M. Kafana a  également annoncé la démultiplication des points d’achat des timbres pour cet enrôlement afin de se rapprocher des populations. « Il y a des kits nomades qui ont  permis d’accélérer le rythme des enrôlements avec une moyenne de 5 mn par  enrôlement. En tout cas, les choses s’accélèrent et nous avons pris des dispositions pour accélérer les choses», a promis M. Kafana.

L’opération nationale d’enrôlement pour l’établissement des Cartes nationales d’identité (CNI) a été lancée, le 17 février dernier à Abidjan, par le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, Sidiki Diakité.

En plus des 6 millions 300 mille Ivoiriens détenant une CNI, à l’issue de l’opération de masse de 2009, (donc existant dans la base de données de l’ONECI), il est question d’enrôler  également les nouveaux majeurs, les personnes qui ont été naturalisées,  etc. 

Selon les autorités ivoiriennes, la population à enrôler est estimée globalement à 11 millions d’ivoiriens. Pour le renouvellement de la CNI, les documents requis sont la quittance de paiement du droit de timbre fixé à 5000 FCFA et la carte arrivée à expiration, tandis que les nouveaux demandeurs doivent fournir un extrait d’acte de naissance, un certificat de nationalité et la quittance de paiement du droit de timbre fixé à 5000 FCFA.

Côte d’Ivoire : la révision de la liste électorale fixée du 10 au 24 juin prochain

Le gouvernement ivoirien a adopté mercredi un décret fixant la révision de la liste électorale sur la période du 10 au 24 juin prochain, a appris APA de source officielle.« Conformément à la législation électorale nationale et sur proposition de la Commission Electorale Indépendante (CEI), ce décret fixe la révision de la liste électorale sur la période du 10 au 24 juin 2020», rapporte le communiqué du Conseil des ministres présidé par le président ivoirien Alassane Ouattara. 

A cet effet, explique le gouvernement,  environ 11 000 centres d’enrôlement seront ouverts pour permettre aux requérants d’être le plus proche possible de leur lieu d’inscription sur la liste électorale. 

Aussi, compte tenu de la pandémie de la Covid-19, ajoute le document,  la CEI offre la possibilité aux électeurs qui souhaitent changer de lieu de vote de le faire en ligne. 

Par ailleurs, un deuxième décret a été adopté par l’exécutif ivoirien et  détermine les modalités relatives à la preuve du domicile, de la résidence, de l’inscription au rôle des contributions et de l’immatriculation dans une représentation diplomatique ou consulaire, en vue d’un changement du lieu de vote sur la liste électorale. 

« En application du Code électoral, ce décret précise les modalités de la preuve pour un changement éventuel de lieu de vote pour les électeurs intéressés»,  explique le communiqué.  

L’opération d’établissement de la nouvelle carte nationale d’identité ivoirienne devant servir à l’enrôlement des électeurs sur la liste électorale a débuté depuis plus de trois mois. A ce jour, plus de 400 mille ivoiriens ont été enrôlés sur une population globale estimée à 11 millions de personnes. La présidentielle ivoirienne est constitutionnellement prévue le 31 octobre 2020.

Le Fonds des Nations unies pour la population équipe le personnel soignant contre la Covid-19 en Côte d’Ivoire

Le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) ou United Nations Fund for Population (UNFPA) a équipé, mercredi, le personnel soignant de Côte d’Ivoire en équipements de protection contre la Covid-19, a constaté APA sur place à Abidjan, la capitale économique du pays.D’une valeur de 88,4 millions de FCFA, ce don d’équipements de protection est composé notamment de combinaisons de protection, des lunettes de protection, des gangs, des thermomètres, des bavettes, des gels hydro-alcooliques « pour le personnel soignant qui réalise un travail remarquable ».

« UNFPA à l’instar des autres organisations des Nations Unies a développé une réponse pour accompagner le gouvernement de Côte d’Ivoire », a déclaré Caspar Peek, le  représentant du Fonds des Nations unies pour la population en Côte d’Ivoire dans une allocution lors de la remise officielle de ce don au ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique, Dr Eugène Aka Aouélé.

A cette occasion, le haut fonctionnaire onusien a souligné que pendant cette crise sanitaire, son institution travaille pour l’équipement des agents de santé et l’appui pour la qualité des soins, mais également pour la bonne information sur la Covid-19.

Avec le ministère ivoirien de la femme, de la famille et de l’enfant, cette agence des Nations unies travaille sur les violences basées sur le Genre. Elle a également conçu des spots pour une campagne de sensibilisation sur  la continuité des soins dans les différentes structures du pays.  

« Nous réitérons notre engagement à accompagner le corps médical à faire face à la maladie de Coronavirus », a promis Caspar Peek qui intervenait dans un webinaire.

 A son tour, le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique a salué cet appui de l’UNFPA, un partenaire important et stratégique pour l’Etat de Côte d’Ivoire.

« C’est la réponse de toutes les bonnes volontés au message du Président de la République qui avait demandé que l’on appuie la Côte d’Ivoire pour lui permettre de réussir le combat que nous menons contre la Covid-19 à travers le Plan de riposte sanitaire qui a été décidé », a expliqué Dr Aka Aouélé, rappelant que ce Plan a été élaboré pour un coût d’un peu plus de 95 milliards FCFA.

« C’est pour dire que la Côte d’Ivoire sait d’abord compter sur elle-même et bien évidemment avant de tendre la main aux autres. La Côte d’Ivoire a bien démarré quelque chose par ses propres moyens. Mais ce n’est pas suffisant s’agissant d’une maladie qui a envahi le monde entier », a-t-il poursuivi.

Selon lui, « c’est dans la solidarité, l’union de toutes les énergies qu’on peut réussir à contenir cette pandémie ».

« Je suis donc heureux de recevoir ces dons au nom du ministère de la Santé et de l’hygiène publique », s’est félicité Dr Eugène Aka Aouélé, traduisant la « reconnaissance du gouvernement à l’UNFPA », un « bon partenaire qui manifeste toujours sa contribution dans nos actions ».

Depuis le début de la pandémie, la Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 2556 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 1302 guéris et 31 décès.

Ibrahim Sy Savané nommé ambassadeur de la Côte d’Ivoire en Tunisie

L’ancien président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle ( HACA), l’organe de régulation de l’audiovisuel en Côte d’Ivoire, Ibrahim Sy Savané a été nommé, mercredi , au terme d’un Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara, ambassadeur de la Côte d’Ivoire en Tunisie.« Le  Conseil a donné son accord en vue de la nomination de Monsieur Sy Savané Ibrahim en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Côte d’Ivoire près la République tunisienne, avec résidence à Tunis», rapporte le communiqué final de cette rencontre hebdomadaire du gouvernement ivoirien transmis à APA. 

Le nouvel ambassadeur de la Côte d’Ivoire en Tunisie a été auparavant président de la HACA et ministre de la communication.