Au moins 1 mort et 3 blessés après des pluies diluviennes à Abidjan

Les pluies diluviennes qui se sont abattues samedi sur la capitale économique ivoirienne ont fait un mort, trois blessés et plusieurs personnes repêchées et secourues des eaux, rapportent les sapeurs-pompiers militaires en dressant un bilan partiel.Selon les sapeurs-pompiers, il s’agit d’une fillette d’environ six ans qui perdu la vie à Abobo-Belleville (Nord d’Abidjan) à cause d’un mur qui a cédé sous la pression des fortes pluies faisant également trois blessés. Plusieurs quartiers d’Abidjan ont également été inondés dont Angré Château dans l’Est d’Abidjan où des personnes ont été repêchées et secourues des eaux. 

La Société d’exploitation et de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologique (SODEXAM) a appelé à la vigilance des uns et des autres dans le district d’Abidjan annonçant des pluies fortes ou modérées les jours à venir. 

En 2018, rappelle-t-on, de fortes pluies survenues dans la nuit du 18 au 19 juin, ont fait 20 morts en Côte d’Ivoire dont 18 décès à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, 1 mort à Tiassalé (au Nord d’Abidjan) et un autre à Guibéroua dans le Centre-ouest ivoirien.

Présidentielle ivoirienne 2020: le Rhdp veut enrôler au moins 20 000 jeunes à Port-Bouët

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), envisage d’enrôler au moins 20 000 jeunes à Port-Bouët, cité balnéaire située dans le sud d’Abidjan, a indiqué samedi le coordonnateur régional du parti, Abdourahmane Cissé, en marge des états généraux de la jeunesse locale de la formation sur l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.« Nous nous sommes fixés un objectif minimum d’enrôler au moins 20 000 jeunes » de la commune de Port-Bouët, a dit Abdourahmane Cissé, à l’ouverture de ces états généraux qui dureront deux jours, visant à définir les stratégies pour la victoire d’Amadou Gon Coulibaly à la présidentielle d’octobre 2020.

Les jeunes du Rhdp, mis en mission, réfléchissent au travers de ces états généraux  sur «le rôle de la jeunesse dans la victoire du candidat Amadou Gon Coulibaly», plébiscité dans la nuit du 12 au 13 mars 2020 pour diriger l’équipe Rhdp à la future élection présidentielle.

M. Cissé, ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, qui a procédé à l’ouverture de ces assises en tant que coordonnateur régional du Rhdp, a invité les jeunes à faire un rapport, qui au-delà des problèmes, fait un diagnostic et propose des solutions.

Il a souhaité que la stratégie pour atteindre les objectifs assignés soit déclinée en quelque dix points ou actions essentielles, qui devraient être mises en œuvre dans le calendrier de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Pour une efficacité dans les actions de la jeunesse Rhdp à Port-Bouët, M. Abdourahmane Cissé a doté le bureau des jeunes d’ordinateurs, d’imprimante, de smartphones et d’un fonds en vue d’enrôler surtout les jeunes majeurs dans le cadre de l’inscription sur le listing électoral, en cours.

Plus de 75% des jeunes en Côte d’Ivoire ont moins de 35 ans, selon le dernier recensement de la population. Le Rhdp veut pour ces joutes électorales à venir enrôler un nombre important de jeunes afin de s’assurer une victoire au premier tour du scrutin.

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), un ex-allié au pouvoir, a remporté les dernières municipales à Port-Bouët. Le Rhdp a du fer à retorde, mais Fernand Traoré, coordonnateur de la jeunesse locale du Rhdp, estime que les soutiens logistiques et financiers de M. Cissé vont permettre aux jeunes de ratisser large. 

Selon M. Traoré, la jeunesse Rhdp de Port-Bouët dispose d’un fonds qui a d’ailleurs permis d’apporter un appui financier à quelque neuf jeunes. Et ce, pour répondre à des préoccupations d’ordre social de ces derniers. 

Le Rhdp, dira M. Abdourahmane Cissé, a mis les jeunes au centre de sa politique. A l’âge de 32 ans, ce jeune polytechnicien a occupé le poste de ministre du Budget de la Côte d’Ivoire, première puissance économique de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).

La jeunesse d’aujourd’hui, est le ferment du développement socio-économique du pays, demain, a-t-il soutenu, invitant les jeunes à soutenir Amadou Gon Coulibaly pour que les jeunes participent davantage à l’éclosion d’un pays industrialisé.

Au regard du contexte de la crise sanitaire de la Covid-19, les jeunes ont été répartis en quatre ateliers. Le premier atelier traitera de la matrice d’actions, le second de la stratégie de porte-à-porte, le troisième, des activités génératrices de revenus et le 4è de la formation de la jeunesse sur le processus électoral.

Côté d’Ivoire: création d’une ONG de journalistes pour lutter contre les Fake News

Une Organisation non gouvernementale (ONG) dénommée « Journalistes contre les fake news ( fausses informations)» (JCFN), regroupant des journalistes et acteurs des médias ivoiriens a été créée en vue de lutter contre le phénomène des fausses informations qui « entravent la liberté de la presse », rapporte une note d’information transmise samedi à APA.Cette organisation est une initiative de Yao Noël, un vétéran de la presse ivoirienne et membre-fondateur de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire ( UNJCI, faîtière des journalistes ivoiriens) dont il fut le premier président. « Il s’agit de lutter contre le grave phénomène  des fausses nouvelles qui entrave la liberté de la presse  et  d’extirper de nos rangs ceux des journalistes qui s’y adonnent et s’y complaisent, discréditant, chaque jour un peu plus, le métier et la corporation de journalistes », a expliqué M. Yao dans cette note d’information. 

Selon lui, les Fake News sont aujourd’hui une plaie, une gangrène et un virus tout aussi destructeur que le Coronavirus. « Notre ONG va mener cette lutte afin d’aider à redonner toute son honorabilité et sa crédibilité au journalisme ivoirien», a-t-il souligné.

 Des actions  d’information, de formation, de sensibilisation mais aussi de dénonciation et de responsabilisation de tous, figurent au nombre des moyens d’action et des initiatives de cette organisation. 

M. Yao a conclu en invitant tous les journalistes à se joindre à cette « action de salubrité et de sauvetage du journalisme mis à mal par les amateurs de fake news».

Côte d’Ivoire: 50 jeunes filles-mères formées en entrepreneuriat pour améliorer leur employabilité

A l’initiative de l’association « Pro-Kids Côte d’Ivoire» , une ONG qui milite en faveur du bien-être des femmes et des enfants, une cinquantaine de jeunes filles-mères a entamé samedi à Abidjan, une formation en entrepreneuriat, en gestion de projets et en leadership féminin pour améliorer leur employabilité, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Ce programme de formation dénommée « Pro-girls Fellowship» qui durera huit mois concerne une cinquantaine de jeunes filles mères parmi lesquelles des élèves, des prostituées, des analphabètes… 

« Aujourd’hui  on parle de  Pro-girls fellowship qui est notre deuxième grand projet. C’est un projet qui touche les filles-mères, un programme de renforcement des capacités de ces filles pour améliorer leur employabilité », a expliqué à APA Aïcha Traoré, la présidente de cette association. 

Selon elle, ces jeunes filles mères « se sentent lésées dans la société et  subissent un traumatisme dont personne n’en prend conscience. Ce sont des filles qui sont doigtées dans la rue». 

Poursuivant, Mme Traoré a souligné que ce programme de formation sera dispensé à ces filles dans les communes de Yopougon (Ouest d’Abidjan) et d’Abobo (Nord d’Abidjan). En plus de la formation théorique, ces filles mères rencontreront  « des personnes-modèles» pour s’en inspirer. 

La deuxième partie  du projet consistera à faire la sensibilisation dans les écoles pour lutter contre les grossesses en milieu scolaire et parmi les filles que nous  allons former, certaines seront nos ambassadrices, a ajouté Mme Traoré.

 

Le programme « Pro-girls fellowship» au cours duquel seront formées des filles-mères élèves, des filles-mères prostituées, des jeunes filles enceintes, a entre autres pour objectif de contribuer à la réduction des grossesses en milieu scolaire et faciliter l’insertion professionnelle de ces jeunes filles.

Plusieurs quartiers inondés après des pluies diluviennes à Abidjan

Plusieurs quartiers d’Abidjan ont été inondés samedi après des pluies diluviennes qui se sont abattues sur toute la ville, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon des témoins, la pluie torrentielle de ces dernières 24 heures a créé des inondations à Angré Château et à la Riviera, deux quartiers huppés dans l’Est d’Abidjan. D’autres sources évoquent des cas de disparition d’enfants et d’énormes dégâts matériels, une information qui n’a pas été confirmée par des voix officielles.  

La Société d’exploitation et de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologique (SODEXAM) a appelé à la vigilance des uns et des autres dans le district d’Abidjan annonçant des pluies fortes ou modérées ce jour.

 En 2018, rappelle-t-on, de fortes pluies survenues dans la nuit du 18 au 19 juin, ont fait 20 morts en Côte d’Ivoire dont 18 décès à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, 1 mort à Tiassalé (au Nord d’Abidjan) et un autre à Guibéroua dans le Centre-ouest ivoirien.

Soutiens Covid-19: les PME ivoiriennes pour des exonérations de charges fiscales

Les Petites et moyennes entreprises (PME) ivoiriennes, fortement impactées par la pandémie de la Covid-19, estiment que les critères d’accès aux fonds de soutien aux entreprises « ne sont pas adaptées », souhaitant une exonération de charges fiscales.« Les mesures (du gouvernement en direction des micro-entreprises et des PME dans le contexte de Covid-19) ne sont pas adaptées à notre économie », a affirmé vendredi à Abidjan Lolo Diby, vice-président de la Fédération ivoirienne des PME (FIPME), lors d’une conférence de presse.

Selon M. Diby, l’accès au Fonds de soutien des PME est difficile en raison des conditions imposées,  qui exigent entre autres une attestation de régularité fiscale des exercices 2019, 2018 et 2017, et être a jour de ses charges sociales. 

Il a fait observer qu’alors que les Très petites entreprises (TPE) ont besoin de subventions (de 1 ou 2 millions Fcfa) pour soutenir leurs activités, les Petites et moyennes entreprises (PME), elles pourraient se relancer avec des exonérations d’impôts ou de taxes fiscales. 

Mme Chalawi, propriétaire d’un restaurant de luxe, employant 80 personnes, dit avoir une charge salariale mensuelle de 15 millions Fcfa, hormis le loyer ou les charges d’eau et d’électricité. Pour elle, une exonération fiscale viendrait amortir certaines charges. 

Avec les nouvelles restrictions réduisant les rassemblements à Abidjan de 200 à 50 personnes, Mme Chalawi dont l’espace compte 230 sièges, s’interroge comment elle pourrait payer 80 agents si l’établissement ne peut qu’accueillir 50 personnes, évoquant une mise en chômage technique.

Le président de la Chambre de commerce et d’industrie libanaise de Côte d’Ivoire (CCILCI), Joseph Khoury, a révélé que l’organisation avait demandé à l’Etat des crédits d’impôts, une exonération de charges sociales sur les mois de mars et avril 2020, et des réductions de redevance industrielles.

« On a fait ces demandes, mais ça n’a pas été accordé », a-t-il ajouté. M. Khoury a indiqué qu’ une étude  réalisée auprès de 50 membres de la CCILCI, fait ressortir que  le pourcentage d’employés mis au chômage  (sans compter les journaliers) est de 4,7%.

Le pourcentage d’employés toujours en activités mais avec une baisse d’activités et de revenus est de 46%, tandis que la baisse du nombre de journaliers employés depuis mars 2020 est de 11% au niveau de ces entreprises adossées à la CCILCI. 

Pour sa part,  Serge Lecomte, président du cercle d’affaires français en Côte d’Ivoire, a laissé entendre que cette organisation compte 450 membres. Et, 90% des entreprises membres ont subi une diminution de chiffres d’affaires. L’estimation en 2020 indique des pertes importantes. 

Au terme d’une enquête, il ressort que 65% des PME ne se sont pas acquittées des impôts des deux dernier mois, notamment ceux de mars et avril 2020, deux mois où les activités étaient quasiment en cessation pour l’ensemble des entreprises du fait des restrictions sanitaires liées à la Covid-19.

M. Lecompte a relevé que 30% des opérateurs économiques du Cercle d’affaires français en Côte d’Ivoire ont eu recours à des licenciements. Et, s’il n’y a aucune lisibilité à l’horizon, cette situation serait délicate pour l’outil économique. 

Lamine Diarra, directeur général d’une entreprise opérant dans le secteur du transport, notamment à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, a mentionné que les taxis communaux ont perdu la moitié de leur recette journalière (qui était auparavant de 14 000 Fcfa).

Le niveau des ressources alloué à la phase transitoire est de 10% de la dotation initiale cible de chaque fonds ce qui équivaut pour le fonds de soutien aux grandes entreprises  (FSGE) à 10 milliards Fcfa,  pour le fonds de soutien aux PME (FSPME) à 15 milliards Fcfa. 

Le gouvernement ivoirien, au regard des difficultés pour les acteurs du secteur informel et des micro-entreprises à accéder aux fonds de soutien visant à atténuer l’impact de la Covid-19 sur leur portefeuille, a décidé mercredi d’alléger les critères, au profit de ces entités, pour bénéficier des fonds d’aide. 

Le Fonds de Soutien aux PME est doté de 150 milliards de FCFA. L’Etat ivoirien a en outre mis en place le Fonds de soutien aux acteurs du Secteur Informel, doté de 100 milliards de FCFA. Le Fonds de Solidarité et de Soutien d’Urgence humanitaire, lui, est à une dotation de 170 milliards de FCFA. 

Côte d’Ivoire: début de la distribution des nouvelles Cartes nationales d’identité

Le directeur général de l’Office national de l’Etat civil et de l’identification de Côte d’Ivoire (ONECI), Gnenin Sitionni Kafana, a procédé vendredi à Bingerville, une cité située à l’Est d’Abidjan, au lancement de l’opération de distribution des nouvelles Cartes nationales d’identité (CNI), comportant une puce électronique.« Cette CNI (Carte nationale d’identité) que nous délivrons à partir d’aujourd’hui est munie d’une puce électronique », a indiqué le directeur général de l’ONECI, assurant qu’elle est sécurisée.  

La  nouvelles CNI, intégrant des données biométriques, est une pièce qui pourra servir de document de voyage dans l’espace Cedeao, car répondant aux normes de l’organisation régionale, a déclaré M. Gnenin Sitionni Kafana.

Il a fait savoir que les informations sur la nouvelle CNI ont été « gravées au laser » et que la carte ne nécessitait pas d’être plastifiée. Car, les écritures et les mentions portées sur le document sont durables.  

La puce électronique incorporée dans la carte, dira-t-il, permet d’offrir des services électroniques, telle que la signature électronique, de plus en plus utilisée dans des transactions en ligne ou dans des commerces. 

En outre, le détenteur de cette nouvelle CNI est identifié à partir d’un identifiant unique. L’opération lancée à Bingerville, devrait, selon le directeur général de l’ONECI s’étendre à Abidjan la semaine prochaine.

Le directeur général de l’ONECI a par ailleurs indiqué que plusieurs milliers de dizaines de cartes d’identité sont prêtes. Toutefois, les pétitionnaires devront attendre d’être notifiés par SMS de la disponibilité de leur CNI.

L’opération de distribution des nouvelles Cartes nationales d’identité ivoiriennes intervient à près de cinq mois de l’élection présidentielle prévue le 31 octobre 2020. Un scrutin qui déchaîne déjà les passions dans les arènes politiques. 

Côte d’Ivoire/ Covid-19 : le nombre de fidèles admis dans les mosquées du Grand Abidjan limité à 50

Le Comité de veille du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (COSIM) a réaménagé vendredi les conditions d’accès aux mosquées du Grand Abidjan (Abidjan et banlieue) limitant à 50 le nombre de fidèles admis dans ce lieu de culte pendant les prières.Ce réaménagement intervient après la décision du gouvernement ivoirien qui a réduit les rassemblements de 200 à 50 personnes dans le Grand Abidjan. Le Comité de veille a ainsi énuméré plusieurs conditions à respecter pour la tenue des cinq prières obligatoires et toutes les autres cérémonies au sein des mosquées du Grand Abidjan. 

Ces conditions sont notamment, la présence d’un dispositif de lavage des mains à chacune des entrées des mosquées, chaque fidèle devra laver les mains avant d’accéder à la mosquée, le port du cache-nez pour accéder à la mosquée, l’utilisation pour chaque fidèle de son tapis personnel lors des prières, l’observation des mesures de distanciation physique pendant les prières et l’observation de la limitation à 50 du nombre de personnes par office. 

« Les responsables des comités locaux sont invités au respect de ces dispositions et doivent rendre compte en temps réel au comité national tout en prenant en compte le nombre de 200 fidèles au maximum à l’intérieur du pays », a indiqué le comité de veille dans un communiqué, encourageant les personnes déclarées vulnérables par les autorités sanitaires à célébrer leurs différents offices à domicile. 

Le Conseil national de sécurité (CNS) de Côte d’Ivoire, présidé jeudi par le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara,  dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, a pris plusieurs mesures. Il s’agit entre autres,  du maintien de l’état d’urgence jusqu’au 30 juin 2020 et de l’isolement du Grand Abidjan ainsi que la réduction des rassemblements de 200 à 50  personnes dans le Grand Abidjan.

Don de kits de lutte contre la Covid-19 de Action Contre la Faim à 17 hôpitaux à Abidjan

L’ONG Action contre la faim (ACF) a fait vendredi un don de kits de lutte contre la Covid-19 en faveur de 17 Etablissements de santé de premier contact (ESPC) des neuf Districts des régions sanitaires d’Abidjan 1 et 2, d’une valeur de 30 millions de Fcfa.L’hôpital général de Port-Bouët, cité balnéaire, située dans le Sud d’Abidjan, a servi de lieu pour la cérémonie solennelle de remise des matériels de mise en place des zones à triage et du dispositif Wash dans 17 ESPC, dans le cadre de la réponse contre la pandémie de Covid-19.

Ce don est accompagné d’un support technique et financier aux districts sanitaires et ESPC ciblés pour la formation de 680 personnels de santé ainsi que la remise à niveau d’infrastructures d’eau dans les centres de santé et le support d’activités de sensibilisation communautaires. 

La Côte d’Ivoire qui enregistre, aujourd’hui, plus de 4 400 cas confirmés de Covid-19, est l’un des pays de l’Afrique de l’Ouest les plus touchés. Ce don, selon le directeur pays de Action contre la faim, Yannick Pouchalan, vise à apporter une réponse à la lutte contre la propagation du virus. 

« Dans ce contexte, il apparaît clairement pour nous que le défi est de ralentir l’expansion du virus, de freiner sa propagation » et fléchir la courbe de progression de la pandémie, a dit le directeur pays de ACF en Côte d’Ivoire, dans un discours. 

Ce dispositif sanitaire devrait permettre de « réduire l’influence de l’épidémie sur le personnel de la santé » et globalement de la population, a fait savoir M. Pouchalan, ajoutant qu’à ce jour, 136 agents de santé ont été formés sur les techniques de prévention à la Covid-19. 

A ce jour, les agents communautaires formés ont touché 43 276 ménages, tandis que 233 616 personnes ont été sensibilisées. Depuis 2017, ces 17 établissements de santé récipiendaires bénéficient du financement de l’Agence française de développement (AFD).

L’AFD soutient notamment ces établissements de santé via le Programme de renforcement des systèmes et des services de santé (PROSSAN). Grâce à ce financement, l’ONG ACF, en collaboration avec le ministère de la Santé, ont contribué à améliorer l’offre des soins aux populations.

Réceptionnant les matériels de lutte contre la Covid-19, Anouan N’Guessan, directeur général adjoint de la santé, représentant le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, a exprimé la gratitude de l’Etat pour ces kits de résilience face à cette pandémie. 

M. Anouan a déploré le fait que les populations portent moins les masques, rendus obligatoires dans le District d’Abidjan, épicentre de la maladie dans le pays. Selon le ministère de la Santé et de l’hygiène publique, la capitale économique ivoirienne compte 95% des cas confirmés.

Toutefois, dira-t-il, en Côte d’Ivoire, « le taux de guérison se situe entre 50 et 58% au dessus du taux moyen au niveau mondial, (tandis que) le taux de létalité (mortalité) demeure très faible, autour de 1% », ce qui traduit la qualité de la prise en charge de la maladie.

Cette cérémonie a vu également la présence du directeur de l’AFD, représenté par Mme Elodie Montetagaud. Elle s’est félicitée de ce que la Côte d’Ivoire, qui a enregistré son premier cas confirmé de Covid-19 le 11 mars 2020, avait déjà mis en place des dispositifs d’alerte. 

Face à la pandémie de la Covid-19, l’Etat de Côte d’Ivoire a élaboré un plan de riposte sanitaire. En soutien à ce plan et s’alignant sur ses axes stratégiques, ACF a mis en œuvre un plan de riposte estimé à ce jour à plus de 200 millions de Fcfa. Ce plan bénéficie d’un financement de l’AFD. 

C’est dans ce cadre qu’intervient ce don d’une valeur de 30 millions Fcfa, composé de matériels de mise en place d’une zone à triage de dispositif de lavage de mains, des masques de protection, de gangs, de thermomètres à infrarouge…, remis au ministère de la Santé et de l’hygiène publique.

Ces 17 établissements sont Fsucom Abobo Baoulé, Fsucom Bocabo, Fsucom Kowet, CSU Kassemblé, Fsucom Gesco, Csucom Adiopodoumé, CSU Colombie, CSU Gbagba, Csucom Palmeraie, Csucom Anono, CSU Akouédo Attié, Maternité Williamsville, CSR Bloc 500 Gonzagueville, CSU COM Vridi 3, CSUcom Quartier Divo, FSU COM Anoumabo. 

Action contre la faim (ACF) lutte contre la faim dans le monde. Sa mission est de sauver des vies en éliminant la faim par la prévention, la détection et le traitement de la sous-nutrition, en particulier, pendant et après les situations d’urgence liées aux conflits et aux catastrophes naturelles. 

Côte d’Ivoire/Covid-19 : Le gouvernement recense des entreprises en difficulté pour les aider

Le ministre ivoirien auprès du premier ministre chargé de la Promotion de l’investissement privé, Emmanuel Esmel Essis a visité vendredi à Abidjan, l’entreprise « Pressing écologique et industriel» et le chantier de Noom Hôtel Abidjan, deux entreprises en difficulté en raison de la maladie à Covid-19, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne. A cette occasion, M. Essis a recensé au nom du gouvernement ivoirien les difficultés de ces entreprises en « cours d’investissement » et a promis de les accompagner à travers le Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI).  

« Nous avons examiné ces différentes difficultés auxquelles nous allons apporter des réponses. La PME (Pressing écologique et industrielle)  fonctionne bien. Seulement que la pandémie l’a amené à avoir un chiffre d’affaires très en deçà de ses prévisions », a expliqué Emmanuel Esmel Essis.

« Pour Noom Hotel qui est en plein chantier, qui a des retards et qui voit son agrément venir à échéance, il faut examiner comment lui accorder une prorogation pour terminer son investissement», a dit le ministre Essis au terme de sa visite guidée sur le site de cette infrastructure hôtelière de cinq étoiles située au Plateau, le quartier administratif et des affaires d’Abidjan.

« Avec la pandémie de la Covid-19,  ces investisseurs rencontrent certainement des difficultés. Il était bon de passer les écouter, partager avec eux différentes problématiques et voir comment le gouvernement peut les assister», a-t-il encore expliqué. 

« Au niveau de l’état d’avancement des travaux, nous sommes aujourd’hui à un  taux de réalisation de 85%. Le gros oeuvre est totalement terminé. Nous sommes aujourd’hui dans les phases d’installation, d’agencement pour la finalisation de cet hôtel vers la fin de l’année en termes de travaux. Ensuite au premier trimestre 2021, seront créées  les conditions de sa mise en exploitation», a fait savoir à son tour, Yigo Thiam, le directeur général du groupe Teyliom, promoteur de cet hôtel.

«Nous avons bénéficié de toutes les facilités à l’investissement pour cet hôtel et nous bénéficions d’un soutien de l’Etat. Il y a un ralentissement au niveau des travaux à cause de la pandémie. Mais nous avons continué à travailler en respectant les mesures sanitaires édictées par le gouvernement ivoirien », a poursuivi M. Thiam, plaidant ainsi pour un accompagnement de l’État et une « extension de nos facilités à l’investissement ». 

Situé au cœur du centre des affaires d’Abidjan, Noom Hôtel Abidjan est un immeuble de 21 étages et sera composé de 179 chambres, 28 appartements, des salles de conférence, une piscine, un night club… pour un coût de plus de 39 milliards FCFA.

La Banque africaine de développement, genèse d’une institution au service du continent africain

La Banque africaine de développement, fondée en 1964, et pensée par des pères fondateurs africains pour l’Afrique, s’affiche aujourd’hui comme une institution forte et la première entité de financement du développement sur le continent.Le capital de la Banque, l’une des principales banques multilatérales de développement au monde, est souscrit à ce jour par 81 pays membres, dont 54 pays africains appelés membres régionaux et 27 pays non-africains, membres non-régionaux, l’Irlande étant le nouvel adhérent. 

La Banque a pour principal objectif, de mobiliser des ressources visant à financer les projets économiques et sociaux des pays africains. Ses priorités sont la lutte contre la pauvreté et l’amélioration des conditions de vie des populations sur le continent.   

Levier de la construction d’une réelle indépendance économique et financière des États africains, au lendemain de leur indépendance, l’institution œuvre à renforcer, diversifier et étendre les legs de la puissance coloniale tout en contribuant à un développement intégré.  

Avant la création de l’institution le 10 septembre 1964, les pères fondateurs africains ont initié une conférence des ministres, qui a mis en place un Comité de neuf pays, chargés de préparer la naissance de la Banque africaine de développement. Le 4 août 1963, à Khartoum, au Soudan, les 23 pays africains nouvellement indépendants signent l’accord portant création de l’institution.

Une fois cette étape franchie, les fonds sont levés. La Banque devient un accélérateur du développement des pays africains. Ses réformes, au fil du temps, engendrent une mutation de la Banque autour de son portefeuille d’activités stratégiques. 

En 1964, le Soudanais Mamoun Beheiry, premier président élu de l’institution, conduit la destinée de la Banque avec 26 pays membres et une population estimée à 300 millions d’habitants. Aujourd’hui, l’Afrique compte plus de 1,2 milliard de personnes, le deuxième continent le plus peuplé après l’Asie.

La Banque met en place deux guichets concessionnels, le Fonds africain de développement (FAD, créé le 29 novembre 1972 sous l’ère du Tunisien Abdelwahab Labidi, deuxième président de la Banque africaine de développement), créé par la Banque et 13 pays non-africains, et le Fonds spécial du Nigeria (FSN, né en 1976), crée par l’État fédéral du Nigeria.

À la suite d’une session inaugurale du Conseil des gouverneurs, tenue du 4 au 7 novembre 1964 à Lagos, la Banque installe son siège à Abidjan, en Côte d’Ivoire, en mars 1965. Sur les terres de Félix Houphouët-Boigny, elle lance ses premiers projets le 1er juillet 1966.

De 1963 à 1982, les ressources de la Banque passent d’un capital autorisé de 250 millions à 2,9 milliards de dollars. Le 30 décembre 1982, l’entrée des pays membres non-régionaux dans le capital porte ses ressources à 6,3 milliards de dollars.

Avec la quatrième augmentation de capital, réalisée au Caire (Égypte) en juin 1987, ses ressources ont plus que triplé pour atteindre 22,3 milliards de dollars. La cinquième augmentation de capital, en 1998, marque une nouvelle progression de 35%. Les pays régionaux détiennent alors 60% du capital.

En ce qui concerne le FAD, après des contributions initiales d’un montant de 101 millions de dollars, versées en 1974 par les 13 premiers États membres, le Fonds connaît 11 reconstitutions, au rythme d’une triennale.

Le cycle de reconstitution, pour la période 2008-2010, s’élève à 5,76 milliards d’UC (8,9 milliards de dollars), soit une augmentation record de 52% par rapport aux cycles précédents.

Le Fonds spécial du Nigeria, pour sa part, démarre ses opérations avec un capital de 80 millions de dollars en 1976 et connaît une reconstitution en 1981. Géré efficacement par la Banque, il atteint aujourd’hui 233,5 millions d’UC, soit environ 432 millions de dollars (253,64 milliards FCFA).

L’institution joue également un rôle essentiel dans la mise en place et la promotion d’institutions africaines de développement, entre autres, la Société africaine de réassurance AFRICA RE, la Société pour l’habitat et le logement territorial en Afrique (Shelter Afrique) et la Banque africaine d’import-export (AFREXIMBANK).

En novembre 2018, la Banque lance la première édition de l’Africa Investment Forum (AIF) à Johannesburg (Afrique du Sud), un événement destiné à mobiliser des ressources pour relever les défis du financement des infrastructures, afin d’accélérer la transformation économique du continent. La Banque évolue en fonction des changements de la demande sociale de financements de la part des communautés rurales, du monde des affaires et des États membres régionaux.

En 2019, elle procède à une augmentation historique du capital de 67 796 milliards FCFA, soit 125% du capital (de 93 à 208 milliards de dollars).

Deux militaires ivoiriens blessés dans une nouvelle attaque contre l’armée ivoirienne

Deux militaires ivoiriens ont été blessés, jeudi nuit, dans une nouvelle attaque contre l’armée ivoirienne à Gbéya, localité située dans la sous-préfecture de Maradiana-Sokourani dans le département de Kaniasso, dans le nord-ouest ivoirien.Des sources sécuritaires concordantes annoncent à APA que, jeudi, peu avant 21h, heure locale et Gmt, « des individus non identifiés ont ouvert le feu à l’aide d’armes de calibre 12 depuis les broussailles obscures, sur les forces de défense et de sécurité au poste avancé de Gbéya». Le bilan de cette attaque fait état de deux blessés dans les rangs de l’armée ivoirienne.

L’un des soldats ivoiriens est blessé au dos et à la tête, tandis que l’autre est blessé au dos, à l’épaule droite, au bas-ventre et au front.

« Les deux militaires sont conscients et leur pronostic vital n’est pas engagé », rassurent ces mêmes sources, ajoutant que les blessés sont « pris en charge au centre de santé de Gbéya en attendant leur évacuation à Odienné », la capitale régionale du Kabadougou, dans le nord-ouest du pays.

Tôt jeudi, une première attaque du poste mixte armée-gendarmerie de Kafolo dans le nord-est ivoirien attribuée à des terroristes a fait une dizaine de morts, six blessés et un assaillant neutralisé.

Covid-19: baisse du chiffre d’affaires entre 25 et 50% pour près de la moitié des entreprises ivoiriennes (enquête)

L’impact de la Covid-19 sur l’outil économique en Côte d’Ivoire, a créé une baisse du chiffre d’affaires, entre 25 et 50%, des grandes entreprises et 31% des Petites et moyennes entreprises (PME), selon une enquête du Patronat ivoirien rendue publique jeudi.L’enquête a été réalisée auprès de 125 entreprises, en ligne et par téléphone du 12 au 29 mai 2020. Elle a touché 67% des acteurs du secteur des services, 17% du secteur industriel, 17% du secteur du commerce et 6% du secteur agricole, issues de 23 groupements ou associations professionnelles.  

Il ressort de l’enquête de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, Patronat ivoirien), une baisse du chiffre d’affaires, entre 25 et 50%, pour 42% des grandes entreprises interrogées et 31% des PME. 

Plus de la moitié des entreprises révèlent qu’ elles ne survivraient pas au-delà de trois mois (entre un et trois mois) si la crise sanitaire perdure. Dix d’entre elles affirment que la crise a déjà  entraîné la fermeture de leurs entreprises. 

Quinze pour cent (15%) des PME indiquent que la crise sanitaire de la Covid-19 a déjà entraîné la fermeture de leurs entreprises. Au niveau organisationnel, les entreprises ont pris des dispositions pour assurer la continuité de leurs activités. 

Les méthodes de travail révèlent une réduction ou une suspension des activités pour un taux de 87%, la digitalisation des activités des entreprises enregistre un taux de 48%, tandis que l’arrêt des activités est de l’ordre de 24%, et le développement de nouvelles activités de 20%.

Soixante-dix pour cent (70%) des entreprises ayant des activités à l’export envisagent une reprise de leurs activités au deuxième semestre 2020, souligne l’enquête de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire.

Concernant les emplois, l’enquête révèle que près de la moitié (43%) des entreprises interrogées ont opté pour le travail à temps partiel, alors que 35% ont mis en congés payés leurs employés. Un quart (25%) des entreprises a mis en chômage technique leurs employés.

Il ressort par ailleurs que 11% des entreprises n’ont pris aucune mesures particulières.  Elles ont maintenu le même rythme de travail.  Près de un tiers des grandes entreprises sollicitent plus de 1 milliard Fcfa pour relancer leurs activités, et 44% des PME ont besoin de financement entre 20 et 100 millions Fcfa. 

Le Patronat ivoirien propose un plan d’urgence des activités post Covid-19. Il envisage d’étudier les préoccupations de chaque secteur d’activité pour apporter une riposte adéquate aux fins de redynamiser l’outil économique du pays. 

Impact Covid-19: baisse de revenus de 43% des ménages en Côte d’Ivoire (étude)

Les ménages en Côte d’Ivoire ont été fortement impactés par la pandémie de la Covid-19, occasionnant une baisse de revenus de 43% au niveau des foyers, selon une étude de l’Institut national de statistiques (INS) commanditée par le Patronat ivoirien.Dans un exposé, Franck Hervé Akaffou, sous directeur du répertoire et des enquêtes à l’INS, a indiqué que 72% des ménages ont affirmé être dans l’incapacité de faire face à certaines charges domestiques, notamment les factures d’eau et d’électricité, devant des opérateurs économiques. 

Il ressort de l’étude que « près de six ménages sur dix ont estimé qu’ il sera difficile de faire face à leurs charges. Au niveau des postes de dépense des ménages, le poste de l’alimentation a connu une hausse de 47% contre 26% pour la communication».

Les chefs de ménages ont en outre rapporté une baisse de revenus. Pour 72% d’entre eux, elle est beaucoup marquée au niveau des chefs de ménages qui exercent dans le secteur privé et dans le secteur informel. 

Cette baisse va croissante avec le niveau de richesse du ménage. Car, les ménages riches vont subir une baisse de consommation plus importante que les ménages pauvres. 

L’étude fait état de l’impact de la crise de la Covid-19 sur les deux trimestres à venir. Il ressort que si la crise perdure, les ménages vont perdre 4 points de pourcentage sur le prochain trimestre et 10 points de pourcentage en deux trimestres. 

Dans les entreprises du secteur informel, la « quasi-totalité de ces entreprises ont été impactées, soit 94% ». Et, ces effets sont perceptibles au niveau de la clientèle. Toute chose qui a une répercussion directe sur les ménages. 

L’INS fait un clin d’œil au secteur informel. Les micro-entreprises de ce secteur vont connaître une annulation de leur commande à hauteur de 44%, un fait qui a amené certaines entités à fermer boutique.

Les chefs des unités de productions informelles ont affirmé une baisse de 79% de leurs productions,  ce qui a impacté leur bénéfice qui devraient chuter à 84%. D’autres ont dû faire des licenciements au regard de la tension de trésorerie qui ressort un taux de 64% au niveau des unités informelles. 

Toujours au niveau du secteur informel,  l’activité économique devrait baisser de 26% par rapport à l’activité économique 2019. Déjà, l’on enregistre une destruction de près de 23 000 emplois et les projections indiquent à fin décembre 2020 un nombre de 131 000 emplois détruits si la crise perdure.

L’attaque armée dans le nord-est ivoirien est un acte « terroriste » (Ministre)

Le ministre ivoirien de la Défense, Hamed Bakayoko, Premier ministre par intérim, a soutenu jeudi que l’attaque armée ayant visé un poste avancé des forces armées de Côte d’Ivoire à Kafolo, dans le nord-est du pays, est un acte « terroriste », face à la presse.M. Hamed Bakayoko, a évoqué cette attaque survenue jeudi, aux environs de 3h, et visé le poste mixte armée-gendarmerie de Kafolo (sous-préfecture de Sikolo), après une session du Conseil national de la sécurité sur la crise sanitaire de la Covid-19, à la présidence de la République. 

Selon un bilan de l’Etat-major des armées de Côte d’Ivoire, l’attaque a occasionné une dizaine de morts, six blessés et un assaillant tué. Le président de la République a présenté ses condoléances aux forces armées et aux familles endeuillées.

Citant le chef de l’Etat,  Hamed Bakayoko, a indiqué que le président de la République a « instruit l’état-major à faire en sorte que le calme règne dans cette région et qu’une enquête soit menée pour donner tous les éléments d’information par rapport à cet incident ».

« Une opération de ratissage est en cours en ce moment pour traquer et neutraliser les terroristes, auteurs de cette attaque », a fait savoir le ministre de la Défense, assurant l’intérim du Premier ministre ivoirien.

Cette attaque intervient quelques semaines après une manœuvre militaire des forces armées ivoiriennes et celles du Burkina Faso. «Représailles ou pas, il n’y a pas deux raisons, il n’y a pas deux causes », une attaque terroriste « c’est détruire, désorganiser les États et imposer un mode sociétal », a déclaré M. Hamed Bakayoko.

« Nous allons faire face à cette attaque et doter les soldats de moyens pour sécuriser le territoire », soulignera-t-il, faisant observer que les manœuvres militaires ivoiro-burkinabé s’inscrivent dans le cadre de la coopération entre les deux États et faire le point de toutes les attaques menées non loin de la frontière ivoirienne.

L’Etat de Côte d’Ivoire a « anticipé (cette attaque), mais de toute façon elle viendrait vers la Côte d’Ivoire, comme vous le savez les terroristes, aujourd’hui ce sont liés aux narco trafiquants (…) et ils cherchent des chemins de trafics », en vue d’avoir accès à un port, a dit M. Bakayoko. 

En tant que pays côtier, la Côte d’Ivoire est menacée, mais « je peux assurer que le niveau d’organisation de nos forces est tel que leur réponse sera rapide », a-t-il, noté, avant d’ajouter que les forces ivoiriennes sont déjà arrivées en renfort.

Des soldats de l’armée ivoirienne ont été déployés sur la zone. Dès vendredi, le ministre de la Défense annonce que les moyens aériens suivront. Et ce, pour appuyer les forces au sol afin de repousser les djihadistes. 

Les six soldats blessés au cours de cette attaque ont été évacués à Abidjan où ils ont été accueillis vers 15h au Groupement aérien de transport et de liaison (GATL) d’Abidjan par le ministre d’Etat Hamed Bakayoko.

La Côte d’Ivoire a été victime d’une attaque terroriste en mars 2016. Des terroristes avaient ouvert le feu sur des personnes sur une plage de Grand-Bassam, cité balnéaire située au sud-est ivoirien, faisant près d’une vingtaine de morts.

Covid-19 : La CEDEAO va plancher sur les moyens de faciliter le commerce

Le Comité ministériel de coordination de la CEDEAO pour les transports, la logistique, la libre circulation et le commerce se réunit le 12 juin 2020 pour valider les recommandations sur la facilité du commerce et la circulation des biens et services pendant la période Covid-19.La réunion virtuelle examinera également des lignes directrices utiles sur la lutte contre le coronavirus en ce qui concerne les fournitures transnationales.

Le Comité ministériel évaluera également la large présentation des experts afin de donner le résultat de leurs délibérations et le soutien souhaité.

Selon une déclaration de la Commission de la CEDEAO publiée à Abuja, les principaux documents à adopter lors de la rencontre sont notamment les rapports de la précédente réunion d’experts ainsi que le projet de directives de la CEDEAO sur la facilité des échanges.

« La réunion comprendra également une présentation sur la situation épidémiologique en Afrique de l’ouest et les questions de transport, de logistique et de commerce liées à la lutte contre le coronavirus par le Directeur général de l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS).

« Un communiqué reprenant l’ensemble des recommandations sur la voie à suivre concernant les questions abordées devrait être adopté à la fin de la réunion », indique le document.

Côte d’Ivoire: signature d’une convention pour perfectionner les formateurs de l’enseignement professionnel

Le Centre ivoirien pour le développement de la formation professionnelle (CIDFOR), une institution sous tutelle du Secrétariat d’Etat chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a signé une convention de partenariat avec ENGIE, une entreprise spécialisée dans les services énergétiques en Afrique en vue de perfectionner les formateurs de l’enseignement professionnel en Côte d’Ivoire.Selon une note d’information transmise jeudi à APA, cet accord a été paraphé par Brigitte Agnissan, la directrice générale du CIDFOR et Thierry Court, le directeur général de ENGIE. Selon Mme Agnissan, ce partenariat s’inscrit dans la volonté de son institution de « s’unir et de collaborer avec le milieu productif en vue d’assurer une formation continue adéquate des enseignants de l’enseignement professionnel».

 « Le monde productif est constamment, sujet à mutation au niveau des équipements, du matériel de production et des procédures de fabrication liée à l’évolution technologique, d’où la démarche appropriée qui est le programme d’immersion en entreprise des acteurs de la formation», a soutenu la directrice du CIDFOR au nom du Dr Brice Kouassi, le secrétaire d’État ivoirien chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.

De son côté, M. Thierry Court s’est lui-aussi félicité de la signature de cet accord de partenariat avec son entreprise. Présente en Côte d’Ivoire depuis 2016, la société ENGIE est le plus grand producteur indépendant d’électricité au monde.

Covid-19 en Côte d’Ivoire : maintien de l’isolement du Grand Abidjan

Le Conseil national de sécurité de Côte d’Ivoire, présidé par le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, a décidé jeudi, dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, de maintenir l’état d’urgence jusqu’au 30 juin 2020 et l’isolement du Grand Abidjan.Cette décision est mue par la progression du nombre de personnes contaminées à la Covid-19. Le pays enregistre plus de 4 180 cas à la date du 10 juin. Selon le Premier ministre par intérim, Hamed Bakayoko, « on observe trop de négligences à Abidjan ». 

Le Conseil national de sécurité a décidé  jusqu’au mardi 30 juin 2020 du maintien de l’Etat d’urgence, de la fermeture des frontières terrestres, aériennes et maritimes, de la fermeture des bars, boîtes de nuit, cinémas et lieux de spectacles, a dit le ministre de la Santé et de l’hygiène publique,  Aka Aouélé.  

Il a également décidé du maintien de l’isolement du Grand Abidjan en renforçant le contrôle aux entrées et sorties tout en sanctionnant les cas de violation, ainsi que le maintient du rassemblement des populations au-delà de 200 personnes pour l’intérieur du pays. 

Concernant le Grand Abidjan, le Conseil a maintenu l’interdiction des rassemblements des populations à Abidjan dont « le maximum autorisé est dorénavant réduit de 200 à 50 personnes », avec un suivi sanitaire systématique de toute personne venant de l’extérieur du pays.

La Côte d’Ivoire s’est dotée d’un Plan de riposte sanitaire d’un montant de 95,88 milliards de F CFA, qui vise à briser la chaîne de transmission de la maladie, à garantir une meilleure prise en charge des malades. Abidjan, l’épicentre de la maladie compte 95% des infectés.

Côte d’Ivoire: 50 «survivantes» de violences sexuelles assistées psychologiquement à Abidjan

A l’initiative de la Ligue ivoirienne des droits des femmes de concert avec ses partenaires, cinquante « survivantes» (victimes) de violences physiques et sexuelles ont bénéficié à Abidjan d’un soutien psychologique et ont reçu des kits comprenant des vivres et du matériel de protection contre la Covid-19, indique un communiqué transmis jeudi à APA.« Durant cette activité, les 50 survivantes de violences ont bénéficié d’un ensemble de soutien notamment des entretiens individuels avec une psychologue en vue de dresser un diagnostic des besoins d’accompagnement de ces dernières, de kit comprenant des vivres et du matériel de protection contre le Covid-19»,  souligne le communiqué.

 Par ailleurs, elles ont bénéficié d’une séance d’information et de service en santé sexuelle et reproductive.  Selon le texte, cette action sociale dénommée « La ligue à cœur ouvert :  pour qu’elles ne soient plus jamais seules», avait pour but d’apporter un réconfort psychosocial à ces victimes de violences.

 La Ligue Ivoirienne des Droits des Femmes et ses associations sœurs que sont l’ONG Overcome, l’ALFEC, Smart African Women Leaders Platform, WeForHer et le Centre d’Écoute et Conseil Manowach, forment un réseau féministe engagé dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles envers les femmes.

Côte d’Ivoire: lancement d’un observatoire pour renforcer les droits de l’homme en période électorale

Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a lancé jeudi à Abidjan un observatoire pour renforcer les droits de l’homme pendant les processus électoraux qui se tiendront en 2020 et 2021 en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cet observatoire a pour objectif général d’évaluer les processus électoraux au regard des principes régionaux et internationaux relatifs aux droits de l’homme concernant les élections prochaines en Côte d’Ivoire.

« La mise en place de l’Observatoire vise à accompagner le gouvernement et la commission électorale indépendante (CEI) pour des élections sans violence», a dit Namizata Sangaré, la présidente du CNDH dans un discours lors de cette cérémonie de lancement qui a réuni des présidents d’institutions, des diplomates et des organisations de la société civile.

« Durant le processus électoral, nous porterons une attention particulière aux obligations, aux normes et standards internationaux en matière de droits civils et politiques  et sur le cadre juridique national des libertés publiques ainsi que leur applicabilité en période électorale», a également expliqué Mme Sangaré souhaitant une année électorale apaisée en Côte d’Ivoire.

Poursuivant, elle a expliqué que son organisation a entamé depuis le 08 juin dernier une mission de sensibilisation au respect des droits de l’homme et à la culture de la paix à Abidjan et dans les 31 régions administratives de la Côte d’Ivoire qui s’achèvera le 20 juin prochain.

« Je souhaite que cet Observatoire soit un cadre pour renforcer le civisme des populations et le dialogue dans notre beau pays», a, par ailleurs indiqué Mme Sangaré. « La mission de la CEI est de rendre conforme la volonté du corps électoral à ce qui est exprimé dans les urnes », a affirmé pour sa part, Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de cette institution.

De son avis, l’élection fait peur parce que le langage des acteurs politiques est « guerrier». « Il faut veiller à  ce que le langage des acteurs soit apaisant et apaisé. Faisons de sorte qu’il y ait des élections sans crise», a exhorté M. Coulibaly regrettant que « la matière électorale devenue la plus grande passion dans notre pays, est source de tension ».

L’observatoire des droits de l’homme des processus électoraux 2020-2021 en Côte d’Ivoire se compose d’une équipe pluridisciplinaire comprenant des agents qualifiés du CNDH et de l’ensemble des officiers des droits de l’homme des 31  commissions régionales.

Cet instrument vise entre autres, à informer les électeurs de leurs droits, relever les irrégularités, les obstacles et les faiblesses des processus d’identification préélectorale, surveiller les discours de campagne des partis politiques et des candidats, et observer le respect des droits de l’homme au cours du scrutin, au dépouillement et à la proclamation des résultats.

Une dizaine de morts dans l’attaque d’un poste mixte de sécurité de l’armée ivoirienne

L’attaque du poste mixte armées-gendarmerie de Kafolo dans le Nord-Est ivoirien a fait une dizaine de morts, six blessés et un assaillant neutralisé, annonce le Chef d’Etat-major des armées, le Général de corps d’armée, Lassina Doumbia dans un communiqué.« Ce jeudi 11 juin 2020, aux environs de 3 heures du matin, le poste mixte armée-gendarmerie, à Kafolo, dans la sous sous-préfecture de Sikolo au Nord-Est de la Côte d’Ivoire a été attaqué par des individus armés non encore identifiés. Le bilan provisoire de cette attaque s’établit comme suit : une dizaine de morts, six blessés et un assaillant neutralisé », stipule le communiqué.

« Les enquêtes sont en cours pour déterminer la nature, les circonstances et le bilan définitif de cette attaque », poursuit le chef d’Etat-major des armées, ajoutant que « des mesures urgentes ont été prises dans la zone, notamment la mise en alerte de toutes les troupes ainsi que le ratissage en vue de retrouver les assaillants ».

Le président de la République et le Gouvernement « s’inclinent devant la mémoire des soldats tombés au champ d’honneur » et « présentent leurs sincères condoléances aux familles victimes et formulent des vœux de prompt rétablissement pour les blessés ».

Il y a quelques jours, un complot terroriste a été déjoué dans l’extrême nord de la Côte d’Ivoire grâce à une coopération entre l’armée ivoirienne et son homologue du Burkina Faso.

Attaque d’une position de l’armée ivoirienne à Kafolo, dans l’extrême nord de la Côte d’Ivoire

Une position de l’armée ivoirienne a été attaquée, tôt jeudi, dans l’extrême nord de la Côte d’Ivoire, faisant plusieurs victimes.Selon une source militaire « la position de l’armée ivoirienne située à Kofolo à 140 km de Ferkéssédougou sur la route de Kong  a fait l’objet d’une attaque» vers 04h00, Gmt et heure locale.

« Nous enregistrons plusieurs victimes dans nos rangs. Il y a des morts et des blessés, mais nous sommes en train de recouper l’information. Nous ne pouvons pas vous en dire plus», a confié à APA, la même source, ajoutant que «je ne peux pas vous dire s’il s’agit d’une attaque terrorisme ou pas ».

Il y a quelques jours, un complot terroriste a été déjoué dans l’extrême nord de la Côte d’Ivoire grâce à une coopération entre l’armée ivoirienne et son homologue du Burkina Faso.

Démarrage de l’opération de révision de la liste électorale ivoirienne

La Commission électorale ivoirienne (CEI) a lancé officiellement mercredi à Abidjan, l’opération de révision de la liste électorale ivoirienne pour laquelle sont attendus environ 5 millions de nouveaux électeurs, a constaté APA sur place.Ce recensement électoral se déroulera du 10 au 24 juin prochain en Côte d’Ivoire et du 13 au 24 juin prochain à l’étranger.

« L’opération de révision de la liste électorale a pour objectif essentiel de prendre en compte les mutations intervenues dans le corps électoral et d’offrir la possibilité à toutes les personnes de nationalité ivoirienne remplissant les conditions prescrites par la loi de s’inscrire sur la liste électorale », a indiqué Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de la CEI dans une allocution à cette occasion.

  Poursuivant, il a expliqué que les  pièces requises pour les requérants en Côte d’Ivoire sont la carte nationale d’identité (CNI)  ou le certificat de nationalité ivoirienne ou l’attestation d’identité ou encore le récépissé délivré par l’Office national de l’état-civil et de l’identification en Côte d’Ivoire (ONECI).

 « Pour venir s’inscrire sur la  liste électorale, il est bon de retenir l’une de ses pièces. Ce ne sont pas des conditions cumulatives. Il suffit d’avoir une seule de ces pièces pour venir vous inscrire sur la liste électorale», a précisé M. Coulibaly. 

En ce qui concerne les ivoiriens de la diaspora, le président de la CEI a fait savoir que pour prendre part à cette opération, ceux-ci devront présenter une CNI, ou un passeport biométrique ou une carte consulaire.

Auparavant, M. Coulibaly a souligné que cette révision de la liste électorale ivoirienne concerne  plusieurs catégories de personnes. Notamment, tous ceux des ivoiriens qui sollicitent leur première inscription sur la liste électorale,  les  nouveaux majeurs et les électeurs déjà inscrits sur la liste électorale et qui souhaiteraient  apporter des modifications à leurs données personnelles ou désireux de changer de lieux de vote.  

Cette dernière catégorie, a indiqué M. Coulibaly,  peut apporter les modifications souhaitées en ligne ou en se rendant dans des centres d’enrôlement.

« Pour l’enrôlement en ligne, vous devriez rapporter la preuve qui fonde le changement de lieu de vote. Cette preuve se faisant par la production d’une attestation de résidence, de domicile ou une attestation fiscale. Et  nous avons conçu à cet effet, des documents spécifiques disponibles dans certaines administrations», a-t-il détaillé insistant que ces documents sont gratuits.

M. Coulibaly a conclu en invitant les partis politiques à exhorter leurs militants afin qu’ils s’approprient cette opération.

Environ 6 600 000 personnes sont inscrites sur  la liste électorale  ivoirienne pour une population électorale estimée à 10 500 000 personnes. Quelque 10 848 centres d’enrôlement sont ouverts pour cette opération sur l’ensemble du territoire ivoirien et 84 à l’étranger. L’élection présidentielle ivoirienne est constitutionnellement prévue le 31 octobre prochain. 

Côte d’Ivoire: lancement des travaux de la 2ème phase d’extension du réseau électrique d’Adjahui-Coubé

Le ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé a lancé mercredi les travaux de la deuxième phase d’extension du réseau électrique d’Adjahui-Coubé, un village de Port-Bouët, dans le Sud de la capitale économique ivoirienne.Ces travaux qui s’inscrivent dans le cadre du programme d’amélioration de la qualité de la fourniture d’électricité initié par le gouvernement ivoirien seront exécutés du 15 juin au 30 août 2020 et permettront d’éviter les baisses de tension et les coupures d’électricité dans cette localité.« Nous ne souhaitons pas nous arrêter là, car l’objectif du Chef de l’Etat et du Gouvernement est d’apporter une réponse concrète à l’aspiration légitime de toutes les populations ivoiriennes d’accéder à un service essentiel de base comme l’électricité», a promis M. Cissé dans un discours de lancement de ces travaux.Auparavant, il a égrené les travaux de renforcement du réseau électrique et la réparation d’une centaine de lampadaires de cette localité  qui  ont été déjà exécutés  par le gouvernement ivoirien pour un montant de 75 millions FCFA.«En plus du PRONER (Programme national d’électrification rurale) et du PEPT  (Programme électricité pour tous) , le Gouvernement a initié un programme d’amélioration de la qualité de la fourniture d’électricité pour un montant total de 47 milliards FCFA sur 2020-2021», a fait savoir M. Cissé annonçant des travaux à exécuter dans les « semaines à venir » dans plusieurs localités du pays. Il a cité des travaux à exécuter,  entre autres, dans la localité de  Mafiblé 1 où il s’agira de construire une ligne HTA de 3.6 km et de poser 25 lampadaires additionnels, pour un coût total de 82 millions FCFA afin de régler les problèmes d’éclairage public.Quant à la localité d’Abouabou, 14 nouveaux lampadaires seront posés, les 11 lampadaires défectueux seront remplacés et la fourniture d’électricité sera stabilisée au niveau du centre de santé pour un montant de 17 millions FCFA.« Aucun quartier de la commune de Port-Bouët ne sera laissé pour compte. Il en est de même pour l’ensemble des quartiers d’Abidjan et de l’intérieur du pays», a  promis le ministre.L’Etat de Côte d’Ivoire poursuit son programme d’électrification rurale, en dépit de l’impact négatif de la  Covid-19 sur le secteur de l’énergie. Dans le cadre du Programme électricité pour tous (PEPT), de janvier 2020 à fin février 2020, rappelle-t-on, ce sont 11 782 branchements qui ont été réalisés sur toute l’étendue du territoire national.

Jennifer Blanke quitte la BAD pour des «raisons purement familiales» (Officiel)

La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé, mercredi, que sa vice-présidente chargée de l’agriculture, du développement humain et social, Jennifer Blanke quitte la Banque le 04 juillet prochain pour des « raisons purement familiales ».Mme Blanke qui a rejoint la BAD au début de 2017, a supervisé un certain nombre de programmes essentiels de l’institution, rapporte la Banque dans un communiqué transmis à APA.

 « Je remercie le président Akinwumi Adesina pour son leadership, ses conseils et son soutien qui ont sans doute motivé et aidé mon équipe et moi-même à jouer un rôle clé dans la transformation de la Banque. Je me sens privilégiée d’avoir eu l’occasion de contribuer au programme de la Banque qui vise à accélérer la transformation sociale et économique de l’Afrique », a déclaré Mme  Blanke à l’annonce de son départ.

« Je pars pour des raisons purement familiales afin de rejoindre ma famille en Suisse après une période très enrichissante à la Banque », a-t-elle insisté, ajoutant que « la Banque et l’excellente équipe que nous avons constituée vont me manquer » et «je continuerai à soutenir fermement notre institution où que je sois ».

Evoquant ce départ de Mme Jennifer Blanke, le président de la Banque, Akinwumi Adesina a déclaré avoir été « ravi de travailler avec le Dr Jennifer Blanke durant ces trois dernières années et demie ».

Selon lui, elle a fait preuve d’un véritable leadership et a fait avancer les programmes de la Banque sur plusieurs fronts, en particulier dans le domaine de la sécurité alimentaire, de l’autonomisation financière des femmes et de la création d’emplois.

 « Je lui souhaite plein succès et je me réjouis de pouvoir poursuivre la coopération et l’engagement avec elle », a conclu le président de la BAD.

Covid-19: deux enseignants ivoiriens «rayés de l’effectif» d’une école régionale dans une affaire de télé-enseignement

Deux enseignants ivoiriens, Narcisse Dakouri et Raoul Zamblé, représentant la Coordination nationale des enseignants chercheurs (CNEC) à l’École supérieure africaine des TIC (ESATIC), ont été « rayés de l’effectif » de l’établissement à vocation régionale dans une affaire de télé-enseignement, liée à la pandémie de la Covid-19.L’information a été portée à la connaissance de l’opinion publique, mercredi, par les dirigeants de la CNEC, Johnson Zamina et N’Guessan Kouamé, au siège de l’organisation syndicale à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody (publique), lors d’une conférence de presse.   

La cessation de travail requise contre M. Dakouri, délégué de la CNEC à l’ESATIC et son adjoint M. Zamblé, intervient après que ceux-ci ont recueilli via une plate-forme WhatsApp l’avis de l’ensemble des enseignants qui ont opposé des conditionnalités à la question de télé-enseignement lancée par la direction générale.

Les enseignants ont, à l’issue de leurs échanges, souhaité la mise à la disposition de chacun d’eux «un kit de travail comprenant un ordinateur portable et une connexion internet pour leur permettre de travailler depuis leur domicile ».

En outre, ils ont estimé qu’ils devraient « convenir d’un mécanisme de calcul des heures de travail effectuées en ligne, pour leur prise en compte dans le décompte annuel final et confiner dans un document toutes les mesures convenues avec les différentes parties », tout en précisant la période de validité de ces mesures.

Ces préoccupations devraient être portées à la connaissance du directeur général à une réunion le 14 avril 2020, mais cette rencontre, « curieusement, a été annulée au dernier moment sans aucune raison apparente », s’est interrogé M. Dakouri. 

La question du télé-enseignement avait déjà fait l’objet de discussions avec le ministère de tutelle, le ministère de l’Économie numérique et de la poste, qui en étudiait la faisabilité. Toutefois, les enseignements ont souhaité que cette question face à nouveau l’objet d’un réexamen par le ministre.

M. Dakouri, le Délégué de section, a décidé d’adresser un courrier (N°: 045/CNEC-ESATIC) au ministre de l’Economie numérique et de la poste pour lui faire part des préoccupations des enseignants de l’ESATIC. Ledit courrier est donc déposé le 15 avril 2020.

Neuf jours plus tard, soit le 24 avril 2020, le ministère dépêche une mission à l’ESATIC pour vérifier le parc informatique dont l’établissement dispose. Déjà le 20 avril 2020, des « certificats de cessation de services » sont décernés à MM. Dakouri et Zamblé.

 Ces deux responsables syndicaux qui disent ne pas savoir les conclusions de la mission diligentée par le ministère, s’offusquent de ce que « ces certificats ne donnent aucune information sur les motivations de la décision du directeur général ». 

Depuis quelques jours, les enseignants de l’ESATIC observent une grève pour dénoncer une «injustice». Ils se sont concertés et ont rédigé une motion de soutien à l’endroit de leurs deux collègues sanctionnés.

Pour Johnson Zamina « les responsables CNEC de l’ESATIC sont chassés » et « persécutés » parce qu’ils sont gênants. Quant à M. Nguessan Kouamé, il qualifie ce fait « d’abus d’autorité », vu que la procédure recommandée dans le cas d’espèce par le Statut général de la fonction publique n’a pas été respectée.

Ces deux délégués de la CNEC, au sein de cette école régionale, interprètent le certificat de cessation de service signé par le directeur général de l’école, au vu des faits, comme « une mise à la disposition de la fonction publique ».

Après avoir reçu le certificat de cessation de service mettant fin à leur fonction depuis la date du 20 avril 2020, il leur a été demandé de rendre tout le matériel pédagogique de l’école encore en leur possession et de retirer tous leurs effets personnels des bureaux de la direction de la pédagogie.

Par ailleurs, ces derniers ont été retirés de la liste du personnel enseignant de l’ESATIC, leurs adresses mails professionnelles ont été désactivées, puis les emplois du temps et les étudiants qu’ils avaient la charge d’encadrer leur ont été retirés et réaffectés à d’autres enseignants.

APA a tenté de joindre par téléphone la direction générale de l’ESATIC, aux fins de donner sa version des faits, mais personne ne répondait au standard après plus d’une dizaine d’appels lancés. La grève des enseignants pourrait impacter la qualité de la formation déjà perturbée par la Covid-19.

Joël Hounsinou nommé DG de Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire

Joël Hounsinou est nommé depuis le 29 mai 2020, Directeur général de Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire.M. Hounsinou était précédemment Directeur général adjoint au sein de cette même filiale aux côtés de Pierre Bellerose, le Directeur Régional pour la Région Côte d’Ivoire – Burkina Faso. 

« Je suis très honoré de la mission qui m’a été confiée et de la confiance qui m’est accordée. Grâce aux équipes expérimentées de la Côte d’Ivoire, je mettrai tout en œuvre pour maintenir le leadership et accroître les performances de Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire », s’est-il félicité.

Diplômé de l’École Supérieure de Commerce d’Abidjan (ESCA) et de l’Institut National Polytechnique Houphouët Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro, M. Hounsinou a débuté sa carrière au sein des cabinets d’audit Arthur Andersen et Coopers & Lybrand avant de rejoindre le Groupe Bolloré en 1995. 

« Dans le respect des engagements de notre entreprise et pour soutenir la croissance économique de la Côte d’Ivoire, nous allons contribuer à la poursuite de nos investissements structurants, à la conduite des projets sociaux et environnementaux importants et à la promotion d’une conduite transparente des affaires. » a déclaré le nouveau Directeur général.

M. Hounsinou cumule 25 années de carrière au sein du Groupe Bolloré, dans lequel il a occupé des positions stratégiques, notamment au sein de Sitarail dont il a été Directeur général pendant six ans. 

Les États-Unis « fiers de leur travail avec la Côte d’Ivoire» pour combattre la drogue

Les États-Unis sont « fiers de leur travail » avec la Côte d’Ivoire et d’autres pays d’Afrique occidentale pour lutter contre le trafic de drogue, a indiqué mercredi la représentation diplomatique américaine en Côte d’Ivoire. « Les États-Unis prennent très au sérieux le trafic de drogue et agissent contre tous les trafiquants connus. Nous sommes fiers de notre travail avec la Côte d’Ivoire et d’autres pays d’Afrique de l’ouest pour combattre ce fléau», a écrit l’ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire sur son compte officiel Twitter consulté par APA. 

Cette sortie des États-Unis intervient quelques jours seulement après la diffusion dans un média international d’une enquête dite internationale réalisée par les journalistes Ibekwe Nicholas et Daan Bauwens accusant le ministre d’État ivoirien chargé de la défense, Hamed Bakayoko d’être le parrain du trafic de drogue en Côte d’Ivoire.

 Lundi dernier dans un communiqué,  M. Bakayoko qui est également le premier ministre par intérim en Côte d’Ivoire, a décidé de porter plainte contre ses deux journalistes et « les relais » dénonçant « une orchestration grossière ourdie par des commanditaires dont le dessein n’échappe à personne ». 

« Dans mes charges de ministre de la sécurité en Côte d’Ivoire pendant plus de sept ans et celles actuelles de la défense, les résultats obtenus dans la lutte contre la drogue sont mondialement reconnus. Ces actions qui se sont soldées par de nombreuses arrestations, saisies et démantèlement de réseaux mafieux ont valu des félicitations internationales à la Côte d’Ivoire», avait soutenu M. Bakayoko dans son communiqué.

Célébration à Abidjan de la Journée africaine des frontières

La Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire ( CNFCI) a célébré mardi à Abidjan la Journée africaine des frontières sur le thème « la Covid-19 face aux défis de la sécurité, de l’intégration et du développement transfrontalier dans l’espace CEDEAO », a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon Diakalidia Konaté, le secrétaire exécutif de la CNFCI qui a ouvert ces assises, cette commémoration vise à informer et sensibiliser les acteurs frontaliers, les responsables de l’administration et le grand public sur plusieurs thématiques en lien avec la gestion des frontières, mais également à faire la promotion de la coopération transfrontalière auprès des acteurs des espaces transfrontaliers. 

Auparavant, M. Konaté a expliqué que la célébration de cette journée a pour objectifs d’éliminer les sources de tensions aux frontières des États et à faire de ces zones frontalières des espaces de paix , de sécurité et d’intégration pour un développement économique, social et culturel harmonieux. 

Au-delà de l’adresse du secrétaire exécutif de la CNFCI, quatre panels ont meublé cette célébration. De ces quatre communications, l’on retiendra  la première et la deuxième qui ont été respectivement animées par  le préfet Urie Doin Doh et Marina Schramm, la cheffe de mission de l’Organisation internationale pour les migrations ( OIM) en Côte d’Ivoire sur les thèmes « les circonscriptions administratives frontalières face au défi de la mise en oeuvre des mesures de lutte contre la  Covid-19:  difficultés et solutions » et « la lutte contre la pandémie de la Covid-19 aux frontières: bilan et perspectives des actions de l’OIM». 

Selon l’administrateur civil Doin Doh, qui a passé en revue les missions des autorités administratives dans le contexte de la fermeture des frontières pendant la crise sanitaire de la Covid-19 en Côte d’Ivoire, à la date du 26 juin dernier, 592 personnes qui ont tenté de violer cette mesure de fermeture ont été refoulées. 

Pour sa part, Marina Schramm, la cheffe de mission de l’OIM qui a expliqué à son tour, les activités de son institution en Côte d’Ivoire dans le contexte de la fermeture des frontières, a souligné que depuis la crise sanitaire,  30 000 migrants « sont bloqués » dans la sous-région du fait de la Covid-19.

 La Journée africaine des frontières qui est commémorée chaque année le 07 juin, a été instituée depuis 2010 par l’Union Africaine (UA). Créée par décret en juillet 2017, la Commission nationale des frontières de la Côte d’ivoire (CNFCI) a pour mission d’assister le gouvernement dans la conception, la définition et la mise en œuvre des politique et stratégie nationales de gestion des frontières.

Côte d’Ivoire: des dons aux médecins «rendus vulnérables» du fait de la Covid-19

Les employés de la compagnie de téléphonie mobile MTN Côte d’Ivoire ont offert mardi à Abidjan des vivres et des non-vivres à des médecins «rendus vulnérables» du fait de la pandémie de la Covid-19, a-t-on appris sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon un communiqué transmis à APA, cet élan de solidarité du  personnel de cette entreprise de télécommunication qui a été fait de concert avec l’ONG « Les zinzins du bonheur », s’inscrit dans le cadre du début d’une série d’actions de soutien à différentes couches sociales impactées par la Covid-19 dont des veuves et des médecins en première ligne dans la lutte contre cette pandémie. 

« Parce qu’on est bien ensemble, nous les employés de MTN Côte d’Ivoire,  avons tenu à apporter notre contribution à la lutte contre la pandémie de la Covid-19,  en soutenant nos héros en blouse blanche  pour que l’activité économique puisse se poursuivre et pour rendre la vie de nos populations meilleure», a dit à cette occasion  Natenin Coulibaly, la secrétaire générale de cette compagnie de téléphonie mobile.  

Cette action sociale, a souligné auparavant le communiqué,  marque le début de la remise  de vivres et non vivres,
au personnel soignant en première ligne contre cette maladie et  confronté à un pic d’activité sans précédent depuis le début du mois de juin. 

Pour le début de cette opération de solidarité qui durera deux semaines,  ce sont des médecins de l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS), un centre de mise en quarantaine des cas suspects de la Covid-19 dans le sud d’Abidjan, qui ont été assistés.