L’explosion d’un dépôt de gaz à Abidjan cause d’énormes dégâts et fait deux blessés graves

Une forte explosion d’un dépôt de gaz sur un site « clandestin », au milieu d’habitations à Yopougon Koweït, un quartier populaire à l’Ouest d’Abidjan, a causé d’énormes dégâts, faisant deux blessés graves.Au regard de l’ampleur des dégâts matériels, le directeur de Cabinet du ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Jean Baptiste Aka, s’est rendu sur le lieu du sinistre, où il a fait un « constat triste et amère ».

Il a déploré le fait que le dépôt de gaz ayant explosé soit érigé sur un site illégal, notant qu’il est interdit de manipuler dangereusement le gaz sans agrément. L’incident s’est produit lors d’un transvasement du gaz butane. 

Deux personnes, dira-t-il, ayant subi « une brûlure à un niveau élevé, ont été transférées » au centre des grands brûlés d’Abidjan. Malheureusement, on rapporte que le propriétaire du magasin de gaz est à Man, la métropole de l’Ouest ivoirien.    

Patrice Depo Ayé, dont la maison était contiguë au dépôt de gaz,  a cramé dans l’explosion. Cet homme à la retraite, a perdu tout dans les flammes. Sa compagne, elle, une couturière, indique que les tissus et habits de ses clients ont brûlé. 

Selon M. Ayé, l’explosion a eu lieu ce marin, entre 9h et 10h (GMT). Alors qu’il était chez lui, il a entendu une forte détonation et sortant de sa maison, il voit un attroupement autour du magasin, en feu. Il s’affaire à sauver son petit fils de deux ans et sa fille de 16 ans, avec succès. 

L’explosion, raconte-t-il était indescriptible et même les pompiers ne pouvaient pas s’approcher des bouteilles de 12 Kg qui se sont éparpillées dans le quartier, assistant « impuissant » ses affaires brûler jusqu’à ce que tout soit calciné. 

Le dépôt de gaz qui existe depuis à peu près quatre mois est une activité qui n’était pas réglementaire. M. Aka a fait savoir qu’il y a un danger lorsque le gaz sort de son cadre d’utilisation approprié, regrettant que par des « agissements irresponsables » des gens mettent en danger la vie d’autrui.  

Le gaz est un produit pétrolier et est dangereux quand on l’utilise dans des circonstances qui ne sont pas adéquates, a insisté M. Aka qui a rappelé qu’en 2019, le ministère a organisé une tournée sur Abidjan pour sensibiliser les femmes sur l’utilisation appropriée du gaz butane. 

Il « ne faut pas faire de transvasement hors des dépôts qui sont autorisés », a-t-il conseillé,  avant d’ajouter que le gaz butane ne devrait pas être utilisé comme carburant automobile, une pratique de certains chauffeurs de taxis en Côte d’Ivoire.     

Un vaste plan de régularisation des dépôts et stations services a d’ailleurs été entrepris pour permettre à tous les dépôts dans ce cadre de venir régulariser leur situation, a fait savoir M. Aka, annonçant que passée la phase de sensibilisation, il y aura bientôt une phase de répression. 

Il a en outre invité les populations à signaler ce genres de dépôts gaz installés illégalement. L’installation d’un magasin de depôt de gaz requiert plusieurs démarches. Le site doit être autorisé par les services compétents et doté d’extincteurs.  

Côte d’Ivoire/Justice: la procédure des contentieux liés à la Covid-19 expliquée aux entreprises

Des entreprises du secteur privé ivoirien ont été instruites par le ministère de la justice sur la procédure judiciaire des contentieux liés à la crise sanitaire de la Covid-19, a-t-on appris mardi sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon une note d’information transmise à APA, cette procédure a été expliquée au secteur privé par Waota Koné, le Conseiller technique du garde des sceaux, ministre de la justice lors de la septième réunion du comité paritaire technique sur la Covid-19 (CPT/Covid-19).

«C’est un élément imprévisible qui ne peut être invoqué que de deux façons. La première est la façon consensuelle. C’est-à-dire que vous êtes deux entreprises, victimes de la Covid 19. Dans l’exécution consensuelle de façon contractuelle, vous pouvez vous entendre en faisant intervenir vos conseils, qu’en raison de la clause de force majeure, l’exécution de votre contrat sera suspendue, sera révisée ou tout simplement annulée» a fait savoir M. Koné parlant du premier scénario de l’invocation de la force majeure par les entreprises en raison de la Covid-19.

Pour lui, dans ce premier schéma, l’État n’a pas à s’y investir. Le second scénario, a poursuivi M. Koné, est que la force majeure ne peut s’invoquer que dans le cadre d’une procédure judiciaire. Des explications du magistrat, il ressort que c’est la partie qui invoque la force majeure qui doit les relever afin de permettre au juge d’apprécier que les conditions sont réunies.

« L’Etat n’a donc rien à y voir. En revanche, toutes les entreprises qui veulent invoquer la force majeure, ont la pleine latitude de saisir leur adversaire de façon consensuelle. A défaut, de saisir les juridictions pour que le juge apprécie si les 3 caractéristiques qui fondent la force majeure sont respectées», a souligné le conseiller technique du ministre Sansan Kambilé.

Auparavant, le secteur privé a formulé plusieurs autres préoccupations au nombre desquelles la question des Assemblées générales (AG) sur les affectations des résultats des bilans devant se tenir avant le 30 juin 2020.

«Au plan normatif, la question des AG et tout ce qui concerne le secteur privé et commercial sont régis par le traité OHADA, qui regroupe les dispositions supra nationales. Ce sont des textes sous régionaux. Et donc de ce fait, aucun texte national ne peut les abroger», a  poursuivi M. Koné à ce sujet.

 Cette réunion du CPT/Covid-19 a été présidée par MM. Georges Copré, le  Conseiller technique du Secrétaire exécutif du Comité de concertation État-secteur privé (CCESP) et Félix Yenan, Directeur des commissions des études et de la prospective (DCEP) de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI).

BAD: l’avocat Souley Amadou nommé conseiller et directeur juridique par intérim

Souley Amadou, avocat spécialisé dans les transactions, a été nommé conseiller juridique général et directeur du Département des services juridiques par intérim de la Banque africaine de développement (BAD), avec effet au 1er juillet 2020, annonce une note de l’institution.Avocat spécialisé dans les transactions, Souley Amadou est titulaire d’un doctorat en droit bancaire et financier de l’université de Clermont-Ferrand (France). Il possède plus de 24 ans d’expérience dans le domaine juridique, dont 20 ans passés au sein du Groupe de la BAD.  

Au sein de la Banque, Souley Amadou a également assumé, de 2015 à 2018, les fonctions de secrétaire général et de directeur des services juridiques par intérim d’Africa50. Praticien chevronné des questions juridiques, il occupe un poste dont il connaît déjà les rouages. 

Reconnu pour son leadership stratégique et ses compétences managériales dans des environnements multiculturels, cet avocat est un soutien juridique à la Banque, et jouit d’une solide expérience en matière de conseil dans le secteur public que privé. 

Précédemment, chef de la division des opérations du secteur privé au sein du Département des services juridiques, poste qu’il occupe depuis 2009, Souley Amadou a mené avec efficacité l’ensemble des activités portant sur les aspects juridiques de toutes les opérations non souveraines de la Banque.

 Selon l’institution bancaire, il a fait preuve d’innovation en matière de gestion du personnel et de mentorat, avec le soutien appuyé d’une solide équipe de juristes qu’il a mise en place, démontrant sa capacité à relever les défis opérationnels et à concevoir des solutions pratiques.

Il s’affichait comme le conseiller juridique principal de la Banque, en charge des opérations des secteurs public et privé, fonction qu’ il assumera de 1999 à 2019. Il a contribué à mobiliser des financements extérieurs auprès d’entités souveraines et d’institutions non souveraines. 

Avant d’être recruté par la BAD en 1999, Souley avait occupé différents postes dans le domaine de la réglementation des marchés à terme à Washington DC et à Paris, en tant qu’avocat et consultant pour la Commodity Future Trading Commission (CFTC) et pour Euronext, en France.  

Juriste d’entreprise senior dans de grands cabinets d’avocats, tels que le Cabinet Tonini, Souley Amadou a mené des activités axées principalement sur le soutien juridique dans le domaine des privatisations, des titrisations et des opérations de financement de projets d’infrastructures. 

M. Amadou a décroché son doctorat en droit des affaires à l’Université d’Auvergne, Clermont-Ferrand I (1993), en France. Il est titulaire d’un DEA en fiscalité et droit des affaires, de la même Université (1990) et du Certificat d’aptitude à la profession d’avocat (CAPA) obtenu en 1995 au Centre de formation du Barreau d’Auvergne.

Inondations: l’Etat ivoirien approuve un prêt de 188,7 milliards Fcfa pour des projets d’assainissement

Le gouvernement ivoirien a adopté mardi, en Conseil des ministres extraordinaire, un décret portant ratification d’un accord de prêt d’un montant de 188,7 milliards Fcfa en vue du financement d »un Projet d’assainissement et de résilience urbaine dénommé «PARU».Selon le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, cet accord de prêt d’une valeur de 188,7 milliards Fcfa a été conclu le 19 juin 2020 entre l’Association internationale de développement et l’Etat de Côte d’Ivoire en vue du financement du Projet d’assainissement et de résilience urbaine (PARU).

Ce projet vise d’une part, à réduire les risques d’inondation dans les zones vulnérables du District autonome d’Abidjan ainsi que les principales villes de l’intérieur du pays et d’autre part, à améliorer la gestion des déchets solides dans les municipalités, a-t-il indiqué. 

Il comprend notamment la construction de nouveaux systèmes de drainage primaires et secondaires et la réalisation de ceux existant, ainsi que la réalisation de travaux routiers associés au drainage et le réaménagement de certaines zones de rétention d’eau.   

La projet « PARU » devrait permettre également de développer et de mettre en œuvre les meilleures pratiques en matière de réduction de déchets, de recyclage et d’économie circulaire. Il vise aussi à élaborer un programme de formation afin de développer des compétences des PME portant sur des outils et techniques de recyclage. 

La Côte d’Ivoire traverse actuellement une saison de pluie. De fortes averses ont fait ces dernières semaines au moins une vingtaine de morts. Le chef de l’Etat a ordonné la destruction « par la force publique » de toutes les constructions installées sur les bassins d’orage. 

Abidjan produit chaque jour plus de 288 tonnes de déchets plastiques (Entreprise)

La capitale économique ivoirienne produit chaque jour 288 tonnes de déchets plastiques dont 95% se retrouvent dans les canalisations et dans la lagunes, a-t-on appris mardi auprès de la société agroalimentaire « Nestle Côte d’Ivoire».Dans un communiqué transmis à APA, cette entreprise qui s’est engagée à accompagner les communes d’Abidjan avec des industries de recyclage des déchets plastiques,  indique que selon le Fonds des Nations-Unies pour l’enfance (UNICEF),  la ville d’Abidjan produit chaque jour 288 tonnes de déchets plastiques dont 95% se retrouvent  dans les canalisations et la lagune.

«Seulement 5% de ces déchets sont recyclés. Ce sont des facteurs de pollution et d’inondation. Le défi qui se pose est d’arriver à une gestion optimale des déchets plastiques à travers la mise en place d’une industrie de recyclage et une campagne de sensibilisation sur le tri des déchets», a estimé le communiqué. 

Poursuivant, cette société qui dit vouloir contribuer à la « qualité de vie» des populations abidjanaises, s’est déjà engagée auprès de plusieurs communes d’Abidjan dont Yopougon, Treichville et Port-Bouët pour la gestion des déchets plastiques.  Ainsi , à Treichville et Yopougon depuis 2019, rapporte le communiqué,  le projet « Au marché je trie mon plastique » collecte les déchets plastiques auprès des commerçants dans les marchés. 

Ces derniers sont sensibilisés au préalable au tri des déchets. Quant à la commune de Port-Bouët au sud d’Abidjan, le projet «Plastock» permettra l’installation d’une dizaine de box destinés à recevoir les déchets plastiques des riverains. Cette société agro-alimentaire « ne compte pas s’arrêter là» puisque qu’elle entend investir, au-delà d’Abidjan,  toute la Côte d’Ivoire « afin d’insuffler ce même dynamisme dans la gestion des déchets plastiques», conclut le communiqué.

Côte d’Ivoire : 90 journalistes radio formés sur la Covid-19 pour mieux sensibiliser les populations

Quelque quatre-vingt-dix journalistes, animateurs, producteurs et réalisateurs d’émissions de santé sur les radios de proximité ivoiriennes ont pris part du 15 au 24 juin dernier à une session de formation, au cours de laquelle leurs capacités techniques ont été renforcées pour mieux sensibiliser les populations et les communautés sur la pandémie de la Covid-19, indique un communiqué transmis mardi à APA.Organisée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de concert avec le ministère ivoirien de la santé et de l’hygiène publique et la plateforme « Radio Santé Côte d’Ivoire », cette formation s’est déroulée dans cinq régions ivoiriennes à savoir le Poro ( Nord),  le Tonkpi (Ouest), le Haut-Sassandra (Centre-Ouest), le Gbêkê (Centre) et les Grands ponts (Sud).

« Cette session de formation visait à renforcer les compétences des journalistes, animateurs, producteurs et réalisateurs des émissions de santé pour une meilleure couverture de la pandémie liée au Covid-19, ainsi qu’une meilleure sensibilisation des communautés», explique le communiqué.

De façon plus spécifique, il s’agissait de fournir des informations actualisées sur la riposte contre la Covid-19 au niveau mondial, régional et national, de fournir quelques orientations sur le rôle des médias (radios) dans la communication de risques lors des urgences de santé publique.

Dans le cadre de ce projet qui bénéficie d’un financement de l’agence américaine d’aide internationale (USAID), a conclu le communiqué, l’OMS mettra à la disposition des 11 sections de la plateforme Radio Santé Côte d’Ivoire, des équipements (un ordinateur portable et un enregistreur professionnel) en vue de booster et renforcer la réalisation des émissions de santé en synergie sur la Covid-19 en Côte d’Ivoire.

La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour, 9214 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 3996 guéris et 66 décès.

Listing électoral ivoirien: l’enrôlement prorogé à nouveau jusqu’au 5 juillet 2020

Le gouvernement ivoirien a prorogé mardi, à nouveau, la période d’inscription sur la liste électorale, du 30 juin au 5 juillet 2020 à 12 heures, a annoncé son porte-parole Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres extraordinaire.Le Conseil des ministres, sur proposition de la Commission électorale indépendante (CEI), a décidé de proroger à nouveau la période de révision de la liste électorale jusqu’au dimanche 5 juillet 2020 à 12h, pour permettre aux Ivoiriens de s’inscrire massivement sur le listing électoral, a dit M. Sidi Touré.  

Vu que de nombreux Ivoiriens ne s’inscriront pas sur la liste électorale si cette opération s’arrêtait définitivement le 30 juin 2020, le Conseil a adopté un décret de prorogation, au moment où arrive à échéance le deuxième délai accordé aux populations, a ajouté M. Sidi Touré. 

Cette prorogation de l’inscription sur le listing électoral intervient en outre, à la demande des parties prenantes au processus électoral, en vue d’une participation accrue à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, a fait remarquer le porte-parole du gouvernement. 

La première période fixée par l’Etat de Côte d’Ivoire sur proposition de la CEI, pour la révision de la liste électorale, était du 10 au 24 juin 2020, avant que le délai ne soit repoussé au 30 juin 2020. Ce report se justifie aussi par les récentes pluies diluviennes qui ont créé des inondations notamment à Abidjan.  

Le gouvernement annonce la «destruction immédiate» des maisons construites sur les voies d’eau à Abidjan

Le gouvernement ivoirien a annoncé mercredi au terme d’un Conseil des ministres extraordinaire, la destruction «immédiate par la force publique» des maisons et infrastructures installées sur les voies d’eau, notamment à Abidjan où plusieurs personnes ont trouvé la mort récemment dans des inondations.« Le chef de l’État a instruit les ministres concernés à l’effet de procéder à la destruction par la force publique de toutes les infrastructures qui persistent sur les voies d’eau. Il y a un minimum de procédures qui seront respectées pour les destructions, mais pour les cas les plus flagrants, nous procéderons par une destruction immédiate», a indiqué Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien à l’issue de cette réunion extraordinaire de l’exécutif ivoirien.

Poursuivant, M. Touré qui est également le ministre de la Communication et des médias a regretté que certaines personnes usant de leur qualité font de la résistance ou profitent de la faiblesses des procédures judiciaires pour faire perdurer leur incivisme. 

« Il faut définitivement arrêter ces actes d’incivilité et enjoindre ces personnes qui ont des maisons sur les voies d’eau à les faire détruire où elles seront détruites par la force publique », a-t-il prévenu, ajoutant que les propriétaires de ces maisons installées sur ces voies d’eau  ont été « certainement» déjà informés de leurs destructions. 

Les fortes précipitations qui ont arrosé ces derniers jours, le district d’Abidjan ont fait une vingtaine de morts, plusieurs disparus et de nombreux dégâts matériels.

LafargeHolcim Côte d’Ivoire organise une collecte de sang pour soutenir le CNTS

L’entreprise de fabrication de ciment, LafargeHolcim Côte d’Ivoire a organisé, jeudi à Abidjan, une collecte de sang pour soutenir le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) qui souffre d’un manque important de sang pendant cette période de la crise sanitaire mondiale (Covid-19).Organisée sur les deux sites de l’entreprise à Abidjan, à savoir au sein de son usine, boulevard du port, et de son siège au Plateau, « cette activité de collecte de sang a pris une importance toute particulière cette année », se félicite LafargeHolcim dans un communiqué transmis à APA, lundi.

Le mois de juin est le mois des donneurs de sang avec la date du 14 juin,  érigée en journée mondiale du don de sang.  Au total, ce sont 47 poches de sang qui ont été recueillies lors de cette collecte de jeudi. Un second tour est prévu pour le mois juillet.

La campagne 2020 est notamment marquée par la participation d’autres entreprises solidaires de cette mission, et notamment la compagnie Willis-Towers-Watson.

Ce fut l’occasion de sensibiliser les employés, sous-traitants, clients et partenaires sur l’importance du don de sang, dans un pays ou les besoins sont estimés à plus de 200 000 poches par an contre 168 000 poches collectées, selon les chiffres 2017 du CNTS.

LafargeHolcim Côte d’Ivoire, filiale du groupe LafargeHolcim, leader mondial des matériaux de construction, est le producteur du Ciment Bélier. Avec plus de 270 points de vente LafargeHolcim assure la distribution du ciment Bélier et de 400 autres références produits à travers son réseau de franchise Binastore.

Présidentielle 2020: un pro-Gbagbo appelle Bédié à faire de Billon le candidat de l’opposition

Le diplomate ivoirien Paul Ayomam Ambohalé, un « affidé » de Laurent Gbagbo, par ailleurs militant du Front populaire ivoirien (FPI), appelle Henri Konan Bédié, chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire à faire de Jean-Louis Billon, le candidat de l’opposition pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, dans une lettre ouverte.M. Ayoman invite notamment Henri Konan Bédié, candidat à l’investiture du Pdci, à « commuer cet honneur » que lui ont fait les militants du parti en faisant « une passe décisive » à Jean-Louis Billon, lors de la convention en proposant à la Côte d’Ivoire cette « candidature entrainante, joyeuse et fière ».

Pour lui, l’appel des organes et militants de base du Pdci, le 20 juin 2020, réunis à l’ « Olympe de Daoukro », afin que M. Bédié soit candidat de la formation, s’il est un acte politique qui mérite d’être salué, c’est bien celui de l’ex-ministre du Commerce, Jean-Louis Billon.

M. Bédié a accepté, ce 20 juin 2020, la demande des militants à travers les différents organes du Pdci, à être candidat à l’investiture et briguer la magistrature suprême. Il a déposé sa candidature le 23 juin 2020, de manière officielle.

Cette lettre, selon le diplomate Ayoman, se veut « l’émoi des Ivoiriens » cosignée avec plusieurs concitoyens qui, depuis quelques mois, se sont réunis au sein de la plateforme Priorité Alternance et Transition Active Générationnelle en Côte d’Ivoire, dénommée « Patage-Côte d’Ivoire ».  

A l’instar de l’ « Appel de Daoukro » en faveur de Alassane Ouattara à l’élection présidentielle de 2015, il souhaite un acte similaire dénommé l’«Appel de Daoukro de Jean-Louis Billon », qui constituerait « le plus beau cadeau politique » qu’il puisse faire à « un fils ».

« S’il avait voulu être impétueux, aussi déterminé qu’il était à proposer à vous et au Pdci sa candidature restée sans réponse ; votre fils Jean-Louis, vous aurait offert votre énième émiettement de l’héritage du Pdci reçu  le 07 décembre 1993 », a-t-il fait observer. 

« Le cadre d’expression de cette lettre ouverte est hors-parti. Je ne parle donc pas au nom du FPI, encore moins au nom de  votre fils Jean-Louis Billon . Vous connaissez mieux que moi son élégance politique et son attachement au Pdci et à votre personne », précise-t-il.

« Votre fils  » Jean-Louis Billon a renoncé à la candidature d’investiture et appelé à ce que nul ne se dresse contre « votre obsessionnel secret désir de revanche cosmique et historique sur le coup d’arrêt en 1999 de votre gestion de la présidence héritée de Houphouët-Boigny », a-t-il poursuivi.

M. Ayoman qui revendique être du FPI «fidèle au Camarade Laurent », veut que le FPI et ses alliés proposent « une alliance fort exigeante au Pdci et la coalition de l’opposition en offrant à la Côte d’Ivoire, la candidature consensuelle du jeune Jean-Louis Billon ».

« Pour moi et mes amis qui portons ce message à la Nation, M. Jean-Louis Billon est la parfaite jonction entre le dépassement des fractures d’hier et les perspectives d’une nation d’espérance politique et sociale durable pour chaque personne vivant en Côte d’Ivoire », a-t-il soutenu. 

« Depuis 1995 jusqu’à 2015, le  don de soi » de M. Bédié, s’est toujours satisfait de l’écoute de ce que « vous avez toujours cru être bien et juste pour vous et pour le Pdci », écrit-il,  ajoutant  « il est temps que vous réunissiez dans votre Olympe de Daoukro, toute l’opposition ivoirienne de toute tendance ».

Il invite également M. Bédié à regrouper « Assoa Adou, Affi, Simone Gbagbo, l’ambassadeur Ouégnin et Mamadou Koulibaly, Daniel Boni-Claverie, Bamba Moriféré en passant par (…) Anaky Kobénan, Soro Guillaume et Mabri Toikeusse, etc ». 

Et ce, pour leur « proposer bien qu’il soit le meilleur politicien de sa génération, de son parti ou dans son militantisme, le ministre Jean-Louis Billon du Pdci comme base de convergence sérieuse pour une alternance belle et réussite en Côte d’Ivoire ». 

« Vous avez l’occasion de régénérer la démocratie ivoirienne » , conclut le diplomate Ayoman, qui a servi comme ambassadeur de la Côte d’Ivoire au Cameroun, en Espagne. Militant du Front Populaire Ivoirien, il insiste que ce n’est pas en ces différentes qualités qu’il s’exprime.

Côte d’Ivoire : nouvelle proposition de prorogation de l’opération de recensement électoral jusqu’au 05 juillet

La Commission électorale indépendante (CEI), l’institution chargée d’organiser les élections en Côte d’Ivoire a proposé, lundi, au gouvernement ivoirienne de proroger pour la deuxième fois, l’opération de révision de la liste électorale ivoirienne jusqu’au 05 juillet prochain à 12h ( heure locale et GMT), a-t-on appris lundi de source officielle.«  A la demande des partis politiques de tous bords, suite aux trois jours de pluie torrentielle, la CEI offre l’opportunité de se faire enrôler aux requérants qui ont manifesté par leur forte mobilisation leur intérêt pour cette opération en Côte d’Ivoire comme dans les centres d’enrôlement de nos représentations diplomatiques», a justifié la CEI dans un communiqué transmis à APA.

 Ainsi, conformément à la pratique électorale, a précisé l’organe électoral ivoirien, les centres seront exceptionnellement ouverts dès 07h et ne fermeront qu’à la réception du dernier requérant dans le centre à sa clôture le 05 juillet à 12h00.

 Initialement fixée au 24 juin dernier, la clôture du recensement électoral avait été prorogée une première fois au 30 juin prochain ( demain mardi) pour satisfaire à une requête des acteurs du processus électoral en Côte d’Ivoire. 

L’opération de révision de la liste électorale ivoirienne pour laquelle sont attendus environ 5 millions de nouveaux électeurs, a débuté le 10 juin dernier et devrait s’achever initialement le 24 juin dernier. La prochaine élection présidentielle ivoirienne est prévue le 31 octobre prochain.

Présidentielle ivoirienne : des femmes leaders formées pour participer au débat politique

Des femmes leaders de la société civile ivoirienne ont entamé lundi à Abidjan une formation de soixante douze heures pour renforcer leur participation au débat politique en Côte d’Ivoire, notamment la présidentielle ivoirienne d’octobre prochain, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cet atelier de formation en direction d’une quinzaine de femmes leaders qui est organisé par la Convention de la société civile ivoirienne ( CSCI) avec l’appui de l’Institut Panos Afrique de l’ouest, vise  à renforcer les capacités des participantes pour qu’elles communiquent davantage dans les médias de grande audience sur les problématiques de la prise en compte des femmes dans le programme politique des candidats à la prochaine présidentielle ivoirienne et la question du viol des enfants. 

« Cette formation est organisée pour  renforcer les capacités des femmes pour qu’elles puissent être suffisamment outillées afin de prendre part aux  questions importantes concernant la vie de la nation, mais aussi concernant les femmes», a expliqué Mahamadou Kouma, le coordonnateur de la CSCI.

 Poursuivant, il a appelé les femmes à prendre leur place dans la vie de la nation estimant que « si l’humanité va si mal, c’est parce qu’elle s’ingénie à banaliser les femmes ». 

De son avis, les femmes « doivent prendre la parole» pour se faire entendre dans tous les grands débats de la nation. En ce qui concerne la problématique du viol des mineures qui constitue le second axe de cet atelier, M. Kouma a déploré une recrudescence de ce phénomène en Côte d’Ivoire surtout pendant cette crise sanitaire de la Covid-19.  

« L’une des violences faites aux femmes, c’est la question du viol. Les chiffres sont alarmants. Il y’a une recrudescence en la matière en Côte d’Ivoire surtout en cette période de Covid-19. Il nous est revenu que beaucoup de femmes, de jeunes filles ont été victimes de viols avec le confinement», a regretté le coordonnateur  de la CSCI. 

Cet atelier qui durera trois jours, sera meublé par une série de communications animées par des experts. Plusieurs thématiques seront abordées dont celles des « femmes dans les programmes politiques des candidats à la présidentielle ivoirienne d’octobre prochain » et « la Covid-19 et ses implications sur les droits des femmes ».

Côte d’Ivoire/formation professionnelle: la session 2020 des examens prévue du 7 juillet au 14 août

La session 2020 des examens de la formation professionnelle en Côte d’Ivoire est prévue, du 7 juillet au 14 août 2020, avec 17 084 candidats enregistrés contre 12 423 l’année précédente, soit une augmentation de 39,54%.Cette session des examens de la formation professionnelle, a été annoncée par M. Bertin Yao Kouassi, le directeur des examens et concours, chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, lors du lancement des examens à grand tirage des examens professionnels. 

M. Yao Kouassi a indiqué qu’au terme des enseignements, les examens de fin d’année se dérouleront du mardi 7 juillet au mardi 14 août 2020, et mettront en compétition 17 084 candidats contre 12 423 pour la session 2019, soit une progression de 39,54%.

Ces candidats, dira-t-il, comprennent 8 863 garçons représentant 51,88% de l’effectif et 8221 filles, estimées à un taux de 48,12%. Concernant le statut des candidats, l’on note 14796 candidats officiels soit 86,61% contre 2288 candidats libres, soit 13,39%.

En majorité, ces candidats composent dans les spécialités du BT (69,1%) et du CAP (27,3%). En outre, 39,51% des candidats sont issus du secteur industriel contre 60,49% dans les filières du secteur tertiaire. Pour les filières industrielles, l’on a 13,4% de filles contre 70,8% pour le secteur tertiaire. 

Le calendrier des examens, ressort un déroulement des épreuves physiques et sportives du 7 juillet au 10 juillet 2020, les travaux pratiques et épreuves orales du 14 au 17 juillet, les épreuves écrites du 21 au 24 juillet. La publication des résultats en ligne est fixée au 14 août 2020.

En raison de la pandémie de la Covid-19, le Secrétariat d’Etat auprès du ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a arrêté des dispositions spéciales. 

Ces mesures devraient être exécutées par la Direction des examens et concours (DEXC), chargée de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Il est requis une déconcentration de l’organisation des épreuves physiques et sportives (EPS) au niveau des directions régionales.

La déconcentration de l’EPS vise à éviter les regroupements importants des candidats dans les centres, où ces épreuves ne porteront que sur les sports individuels. Quant aux stages d’immersion en  entreprises, ils se feront apr7s les épreuves orales, pratiques et écrites.

Il a été arrêté un réaménagement des ateliers et l’allègement des travaux pratiques, avec des dispositions respectant les mesures de distanciation physique  pour la bonne tenue des épreuves de travaux pratiques, qui ne porteront que sur une seule épreuve au lieu de deux. 

La session 2020 des examens de la formation professionnelle concerne 117 spécialités de formation regroupées au sein de quatre diplômes, notamment le CAP (Certificat d’aptitude professionnelle), BEP (Brevet d’études professionnelle), le BT (Brevet de technicien) et le BP (Brevet professionnel). 

L’année académique 2019-2020, en cours, a débuté le 9 septembre 2019. Celle-ci devrait s’achever le 31 juillet 2020, mais a été réaménagée suite à la fermeture des établissements du 16 au 8 mai 2020 du fait de la crise sanitaire de la Covid-19. 

A la réouverture des établissements, le 11 mai 2020, il a été adopté un nouveau calendrier fixant la fin de l’année scolaire au 14 août 2020. Et ce, en vue d’achever les programmes tout en respectant le quantum horaire requis pour valider l’année académique. 

Décès à Abidjan de l’acteur et comédien ivoirien «Lance Touré» (famille)

L’acteur et comédien ivoirien Lanciné Touré dit « Lance Touré » a tiré dimanche à Abidjan sa révérence, entre 22h et 23h (GMT), des suites d’une longue maladie, a appris lundi APA auprès de sa famille.Le décès est survenu, entre 22h et 23h (GMT) à son « domicile » à Abidjan, des suites d’une longue maladie, a rapporté à APA un des fils biologiques du comédien ivoirien, qui n’était pas aperçu depuis un bon moment dans de nouveaux tournages télés.

Il a incarné des rôles dans des séries à succès telles « Sida dans la cité » qui a révélé son génie et son talent au grand public. Dans « les coups de la vie », une autre série diffusée sur des chaînes africaines, il a fait montre d’une maturité sur la planche. 

Lance Touré était conseiller pédagogique et alliait cette fonction avec le métier d’acteur qui l’éloignait parfois de sa famille. Né en 1955 à Bouaké, la métropole du cente ivoirien, ce comédien chevronné laisse derrière lui six enfants. 

Le gouvernement ivoirien apporte une aide au relogement des familles sinistrées d’Anyama

Quelque 52 familles sinistrées de l’éboulement survenu le 18 juin dernier à Anyama, dans la banlieue nord d’Abidjan ont reçu, vendredi, une aide du gouvernement ivoirien pour leur permettre de se reloger.Une délégation du ministère en charge de la Solidarité a remis à chacune des familles, la somme de 300 000 FCFA au cours d’une cérémonie dans l’enceinte de la paroisse Notre Dame d’Anyama qui abrite le plus grand nombre de sinistrés.

Cet appui du gouvernement a été élargi aux structures religieuses qui accueillent les sinistrés depuis la survenue de ce drame, notamment la paroisse Notre Dame et la Grande mosquée de la commune d’Anyama.

A cet effet, cinq millions FCFA ont été remis au curé de la paroisse et 2 millions FCFA à l’imam de la Grande mosquée afin de les soutenir. L’hôpital général d’Anyama a également bénéficié d’un appui pour la prise en charge des blessés à hauteur de 1 462 030 FCFA.

Cette action a été saluée par les sinistrés et les structures d’accueil, qui ont exprimé leur reconnaissance au président de la République, Alassane Ouattara et au gouvernement.

Représentant la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté Mariatou Koné, le directeur général de la Solidarité et de la cohésion Sociale, Kam Oleh a renouvelé la compassion du gouvernement aux familles sinistrées et traduit la reconnaissance de l’Etat aux structures d’accueil et personnes de bonne volonté intervenues dans le cadre de l’assistance aux victimes.

D’autres actions de solidarité sont prévues dans les prochains jours notamment envers les familles endeuillées ainsi que des rubriques afférentes à l’assistance humanitaire, a promis le ministère de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté.

Le bilan de l’éboulement d’Anyama à la date du 26 juin 2020 fait état de 17 décès, 6 blessés encore internés sur 19 dont 2 au bloc opératoire, 52 familles sinistrées et 733 personnes affectées.

Depuis quelques jours, le district d’Abidjan est arrosé par de fortes précipitations, faisant de nombreux dégâts humains et matériels.

Air Côte d’Ivoire reprend ses vols domestiques dans le respect des mesures barrières liées à la Covid-19

Air Côte d’Ivoire a effectivement repris, vendredi, ses vols domestiques, au premier jour de l’ouverture du ciel ivoirien pour les vols locaux, avec une desserte sur la ligne Abidjan-Korhogo, selon le strict respect des protocoles sanitaires liés à la Covid-19.« Nous avons fait le premier vol Abidjan-Korhogo, aujourd’hui, avec des passagers qui avaient leur laissez-passer et leur masque », a indiqué à APA le chef du Département marketing de la compagnie aérienne nationale, Yacouba Fofana. 

Les autres destinations, dira-t-il, devraient être desservies par des vols selon le programme. La compagnie avait annoncé la reprise de ses vols intérieurs « d’Abidjan vers Korhogo, San Pedro, Man, Bouaké et Odienné à compter du 26 juin 2020 ». 

Pour freiner la chaîne de contamination, Air Côte d’Ivoire a pris des mesures selon le protocole édicté par l’Etat ivoirien et mis en place un dispositif sanitaire. Il s’agit du contrôle de la température corporelle et le lavage ou la désinfection des mains. 

Les passagers seront également soumis au port du masque (rendu obligatoire à Abidjan,  épicentre de la maladie) durant tout le voyage, avec une distanciation dans l’aérodrome mais non-requis à bord des avions, qui seront systématiquement désinfectés après chaque vol.    

La compagnie aérienne nationale requiert que les passagers renseignent une fiche de déclaration santé, disponible sur son site internet. Ce qui devrait permettre de prendre toutes les dispositions utiles pour protéger les clients face à la pandémie de la Covid-19. 

A l’occasion de cette reprise, Air Côte d’Ivoire a réaménagé ses horaires de dessertes. Les fréquences hebdomadaires des dessertes en juin sont de trois vols pour Korhogo et San-Pedro puis quatre vols en juillet. Par contre, celles de toutes les autres destinations seront de deux vols. 

Le gouvernement ivoirien a ouvert, jeudi, le ciel ivoirien pour les dessertes locales à compter du 26 juin et les vols internationaux à partir du 1er juillet 2020. Et ce, selon des mesures sanitaires recommandées par le Conseil national de sécurité.

   

Côte d’Ivoire: NSIA Vie Assurances offre une école en ligne aux enfants de ses assurés

La compagnie d’assurance NSIA Vie Assurances a mis en place une plateforme éducative dénommée «Nsia Educas» qui donne un accès gratuit à des cours de renforcement en ligne au bénéfice des enfants de ses clients, rapporte un communiqué transmis samedi à APA.« NSIA Educas offre aux élèves du primaire à la Terminale, la possibilité d’avoir accès à des cours dans toutes les matières depuis la maison, d’effectuer des exercices, de participer à des classes en ligne et de bénéficier de l’accompagnement d’un maître ou d’un professeur», explique le communiqué soulignant que chaque client recevra par mail ou par SMS ses accès et pourra inscrire ses enfants.

Cette plateforme couvre à la fois le programme ivoirien et le programme français notamment dans les disciplines dites transversales et d’orientation (Mathématique, Français, Anglais, Sciences Physiques, etc.).

Ce programme d’éducation en ligne mis en place de concert avec la startup « Educas», conclut la compagnie,  a pour but d’occuper sainement les journées des enfants tout en permettant aux parents de les assister et de les suivre.

Depuis le déclenchement de la pandémie à Coronavirus (Covid-19) qui ébranle le monde, le télétravail et le télé-enseignement ont  été préconisés en vue de briser la chaîne de contamination de cette maladie.

Démission de Méité Sindou de GPS, le mouvement politique de Guillaume Soro

Méité Sindou, un proche de Guillaume Soro, le lâche, annonçant de façon inattendue sa démission du Mouvement générations et peuples solidaires (GPS), organisation politique, créée par l’ex-président de l’Assemblée nationale, qui en est le président.« Par le présent courrier, je vous adresse ma démission du Mouvement générations et peuples solidaires (GPS). Cette démission vaudra ainsi simultanément pour mes qualités d’adhèrent, de membre du Conseil d’orientation et de coordination », écrit M. Méité dans une note. 

Cette démission, insinue-t-il, le décharge également de sa qualité de membre de la coordination GPS de l’Indénié-Djuablin, région située dans l’Est de la Côte d’Ivoire, et de même en tant que membre fondateur du mouvement politique.  

Il a remercié M. Soro « pour la richesse des expériences partagées », le priant de recevoir, l’expression de sa gratitude et de sa considération distinguée. Une décision qui intervient à quatre mois de l’élection présidentielle du 31 octobre APAP, alors que son mentor s’est déclaré candidat.

La justice ivoirienne a condamné fin avril Guillaume Soro à 20 ans de prison ferme, sept ans de privation de droits civiques, 4,5 milliards Fcfa d’amende et 2 milliards Fcfa de dommages et intérêts à l’Etat de Côte d’Ivoire pour recel de deniers publics et blanchiment de capitaux.  Il se trouve actuellement hors du pays.  

Inondation: la CIE boucle le rétablissement des postes électriques endommagés à Abidjan

Les équipes techniques de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) dont l’effectif a été doublé pour rétablir les postes électriques affectés à Abidjan, à la suite de pluies diluviennes, ont bouclé vendredi les travaux sur les derniers postes endommagés.En visite de terrain, pour constater de visu les causes de coupure d’électricité, le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, a exprimé l’attention du gouvernement sur cette situation.

« Le gouvernement et le président de la République sont soucieux du bien-être des populations  (…) nous travaillons à trouver des réponses concrètes », a dit M. Abdourahmane Cissé, invitant ces populations à composer le «179» en cas de problème.

Le problème actuel, soulignera-t-il, a été « globalement traité » car les équipes techniques en charge de l’énergie électrique ont été mobilisées. Pour sa part, le gouvernement s’attèlera à trouver davantage des solutions durables. 

Venu également constater les dégâts causés par les intempéries, le directeur général de la CIE, Ahmadou Bakayoko, a assuré que les effectifs techniques ont été doublés, depuis la veille, pour «ramener le courant le plus vite possible ».

« On a eu plusieurs dizaines de postes qui ont été impactés », a dit M. Ahmadou Bakayoko, estimant les habitants privés d’électricité à quelques milliers. Mais, déjà la veille (jeudi), à 20 heures, 80% des postes touchés ont été remis en service.

« Ce matin (vendredi), nous terminons les derniers postes endommagés », a assuré M. Ahmadou Bakayoko. Suite à ce propos, le directeur général de l’Énergie, Sabati Cissé, a renchéri que « les derniers postes vont être bouclés, aujourd’hui ».

Samedi, l’ensemble des populations dont les supports de transmission électriques, dans les quartiers,  avaient pris un coup à la suite des inondations, pourraient reprendre pleinement leur régime de fonctionnement.

M. Sabati Cissé a toutefois fait observer qu’à certains moments, les coupures de courant étaient «volontaires », lorsqu’il y a une montée d’eau, pouvant créer des risques électriques. Et ce, pour protéger les populations, mais après l’électricité est  remis à flot.

Le fort écoulement des eaux a touché les postes électriques et le fait que des fluides aient stagné au niveau des postes. « On va tirer des leçons de ce qui a été constaté sur le terrain », a poursuivi le directeur général de l’Énergie.

Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur Abidjan, la capitale économique ivoirienne, jeudi  et vendredi ont fait plusieurs au moins sept morts. La météo annonce dans les prochains jours des précipitations modérées ou fortes.

Côte d’Ivoire/Covid-19: Essis Esmel s’enquiert des difficultés des entreprises à la zone industrielle PK24

Le ministre ivoirien de la Promotion de l’Investissement privé, Emmanuel Esmel Essis, a effectué vendredi une visite de terrain à la zone industrielle d’Anyama «PK24 », au nord-Ouest d’Abidjan, pour s’enquérir des difficultés des entreprises dans le contexte de la crise sanitaire de la Covid-19.M. Essis Esmel avait à son agenda deux entreprises à visiter à la zone industrielle d’Anyama «PK24 », une nouvelle plateforme industrielle, notamment la brasserie de Brassivoire et MIPA, une filiale de CFAO, une structure qui mutualise la logistique et le commercial. 

Ces entreprises industrielles ont bénéficié des accompagnements de l’Etat, notamment des « avantages liés au Code des investissements et au plaidoyer que nous avons eu à faire pour les difficultés qu’elles rencontraient », a indiqué M. Esmel Essis .  

« La Covid-19 ayant des conséquences néfastes sur ces entreprises, il était de notre devoir sur instruction du Premier ministre de venir les visiter, nous enquérir de leur santé, de leurs difficultés et surtout leur donner l’espoir » et l’appui du gouvernement, a-t-il fait savoir. 

Satisfait de voir l’usine de Brassisoire, grandir, le ministre de la Promotion de l’Investissement privé, s’est félicité que face à la Covid-19, elle n’a pas fait de licenciement malgré la chute de ses activités de près de 40%. 

Cette nouvelle brasserie, inaugurée en avril 2017, titille sur le marché Solibra, qui depuis plusieurs années avaient le monopole du marché. Elle a aujourd’hui quasiment doublé ses capacités de production, passant de 700 000 à 800 000 hectolitres/an, puis à 1,6 million hectolitres. 

Le directeur général de Brassivoire, Laurent Théodore, dont l’entreprise industrielle fait face à un environnement sanitaire difficile, a assuré que ce qui compte pour la société est, avant tout, la protection des employés, avec le respect très stricte des mesures barrières.

Sur le plan économique, il a fait observer que la brasserie continue d’opérer avec ses marques plébiscitées par les consommateurs, grâce à une distribution dans les points de vente, en dépit d’ « un petit ralentissement » dû à l’impact de la crise sanitaire de Covid-19.   

M. Théodore a, après des échanges avec M. Essis Esmel, présenté un aperçu des actions réalisées par l’unité industrielle pour soutenir les efforts de lutte contre la Covid-19, notamment la collaboration avec les associations des maquis pour amener les consommateurs à respecter les mesures barrières. 

Après l’étape de Brassivoire, le ministre Esmel Essis, a visité la société MIPA. Il s’est félicité de son concept novateur de pouvoir mutualiser et la logistique et le commercial sur une plate-forme industrielle avec plusieurs marques de produits de grande consommation. 

M. Esmel Essis s’est dit « réconforté » par la résilience de l’unité industrielle qui, aujourd’hui, commence à avoir des prémices de reprises d’activités, tout en faisant montre d’une entreprise citoyenne qui respecte les mesures barrières et qui n’a pas fait de licenciement de son personnel.  

Fabrice Parodat, directeur général de la société MIPA,  a fait remarquer que, frappée par la Covid-19 comme de nombreuses sociétés, l’entreprise a eu une chute de ses activités à partir du mois de mars, et « ressenti un net ralentissement, ensuite en avril-mai» 2020.

« On a eu deux mois très compliqués et notre activité a chuté d’à peu près 20% », a-t-il poursuivi, mentionnant toutefois que sur le mois de juin, l’entreprise a ressenti un retournement de tendance, avec l’impression que le business revient progressivement.

« On est plutôt confiant (…) on devrait avoir un mois de juin légèrement meilleur que l’année dernière. Aujourd’hui, Mipa a préservé les emplois, on a pas fait appel au chômage technique », a fait observer M. Parodat, avant d’ajouter « je sais qu’on a des mois difficiles, mais je suis assez confiant ».  

 « Nous avons pris connaissance des difficultés qu’ils ont, nous avons pris bonne note et nous verrons avec nos collègues (du gouvernement) ce qui peut être fait pour leurs apporter des solutions », a rassuré le ministre de la Promotion de l’Investissement privé, M. Esmel  Essis, au terme de la visite.   

« La Côte d’Ivoire a une économie résiliente et nous avons des industriels qui font beaucoup pour la Côte d’Ivoire, il n’y a pas de raison que l’Etat ne les accompagne pas », a déclaré le ministre de la Promotion de l’investissement privé. 

Il a réitéré les encouragements du gouvernement à ces industriels pour avoir maintenu les emplois en cette période de crise sanitaire et traduit la disponibilité du Premier ministre à continuer son appui aux développements des activités des industriels malgré les contraintes imposées par la Covid-19.

Selon les données sur les investissements privés du Cepici, le Guichet unique de l’investissement,  qui agrée les projets d’investissements, a fin mai 2020, il a été enregistré un montant de plus de 26% par rapport à l’année dernière. 

Pour M. Essis, cela dénote que les investisseurs continuent de faire confiance à l’économie ivoirienne, qui est résiliente et pleine de potentialités. D’ailleurs, « la Banque mondiale, aujourd’hui, fait des projections en 2021 avec un taux de croissance de 7% pour la Côte d’Ivoire et c’est des notes d’espoir ». 

Pluies diluviennes : des risques de perturbation de la fourniture d’eau et d’électricité à Abidjan

Les pluies diluviennes et les conditions météorologiques actuelles pourraient entraîner des perturbations de la fourniture d’électricité dans plusieurs quartiers d’Abidjan, annonce vendredi la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) dans un communiqué transmis à APA.«Les intempéries et  conditions météorologiques actuelles pourraient entraîner dans plusieurs zones de la ville d’Abidjan, des perturbations de la fourniture d’électricité», prévient la Compagnie, assurant que ses services restent mobilisées 24/24.

« La CIE présente ses excuses pour les désagréments indépendants de sa volonté et vous prie de respecter les  consignes de sécurité pour éviter les risques électriques en cette saison des pluies», indique également le communiqué.

La CIE souligne par ailleurs que suite aux fortes pluies enregistrées ces dernières 24h dans la capitale économique ivoirienne, ces opérations de dépannage sont fortement ralenties.

Dans un autre communiqué, la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (SODECI) annonce elle-aussi des perturbations dans la desserte d’eau potable dans plusieurs quartiers d’Abidjan en raison des pluies diluviennes. Il s’agit des quartiers des II-Plateaux Vallons, Sococé, Commandant Sanon, Adjamé Paillet, Abobo Zoo, Dokui et Agban.

« Nos équipes techniques sont mobilisées pour un rétablissement de la desserte d’eau dans les meilleurs délais », assure la SODECI. Depuis quelques jours, des pluies diluviennes qui arrosent la capitale économique ivoirienne ont  fait une vingtaine de morts avec 17 à Anyama et au moins 5 à Abidjan.

Côte d’Ivoire: une quarantaine de box consumée dans un incendie au grand marché d’Abobo

Un incendie qui s’est déclaré dans la nuit de jeudi à vendredi au grand marché d’Abobo, un quartier populaire au Nord d’Abidjan, a fait de nombreux dégâts matériels dont une quarantaine de box consumée par le feu, a appris APA vendredi auprès de la mairie de cette commune.Cet incendie qui est survenu aux environs de 03h du matin ( heure locale et GMT) a été été promptement circonscrit par les sapeurs pompiers militaires et la police municipale. Aucune  perte en vie humaine n’a été enregistrée. 

En septembre 2017, rappelle-t-on, un grave incendie  avait dévasté les deux tiers des installations du grand marché d’Abobo plongeant dans la détresse des milliers de commerçants.

MTN Côte d’Ivoire s’offrira un nouveau siège de 20 milliards FCFA à Abidjan

La compagnie de téléphonie mobile MTN Côte d’Ivoire a signé jeudi à Abidjan avec le groupe Teyliom, un contrat pour la construction de son nouveau siège à Port-Bouët dans le sud d’Abidjan pour un coût total de 20 milliards FCFA, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Les travaux de ce nouveau siège qui sera bâti sur 1,5 hectare, débuteront en décembre prochain pour une durée d’environ 20 mois, indique un communiqué transmis à APA.  Ce contrat a été paraphé par MM. Djibril Ouattara et Yigo Thiam, respectivement directeur général de la compagnie de téléphonie et directeur général du Groupe Teyliom.

« Aujourd’hui nous écrivons un nouveau chapitre marquant l’histoire de notre entreprise. Nous sommes fiers de construire ce nouveau siège qui répond aux normes les plus rigoureuses au monde en matière de construction durable et de bien-être de ses occupants», a déclaré à cette occasion, M. Ouattara.

Pour sa part, son partenaire, M. Thiam, a dit sa fierté de voir son entreprise choisie pour la construction de ce nouveau siège. « C’est un projet qui nous tient à cœur car intégré dans notre projet de développement d’un quartier d’affaires et résidentiel selon les normes internationales dans un environnement paysagé garantissant une urbanisation équilibrée et durable », a affirmé M. Thiam.

Ce nouveau siège de cette compagnie de téléphonie qui totalise une quinzaine d’années de présence en Côte d’Ivoire,  est situé dans la nouvelle zone « Akwaba Business Park» non loin de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

Décès à Abidjan de Williams Atteby, ex- député et cadre du FPI, le parti de Gbagbo

William Attéby, un cadre du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), le parti de Laurent Gbagbo, est décédé jeudi à Abidjan des suites d’une courte maladie au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Treichville, selon des sources proches de sa famille politique.Ancien député de la commune de Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan, sous l’ère Laurent Gbagbo, lors de la mandature de 2001 à 2011, Williams Atteby s’affiche comme une figure de proue au sein du Front populaire ivoirien.

Après la grave crise postélectorale, de 2010 à 2011, il part en exil, avant de regagner son pays en 2014. Aux côtés de Pascal Affi Nguessan, président statutaire du FPI, il choisit son camp dans la guéguerre qui divise la formation en deux factions.

Nommé secrétaire national chargé des affaires juridiques du Front populaire ivoirien (FPI), Williams Atteby, menait le combat pour que le parti retrouve son unité,  surtout que dans le bord d’en face, il y a laissé Mme Gbagbo dont il était proche. 

Ce décès intervient dans un contexte marqué par la crise sanitaire de la Covid-19, et à quatre mois de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. 

Il rejoint ainsi d’autres lieutenants du FPI, partis subitement, entre autres Abou Drahamane Sangaré,  Raymond Abouo N’Dori (ex-ministre de la Santé) et Marcel Gossio, ancien directeur général du Port d’Abidjan.

La police ivoirienne équipée en matériel pour la répression contre l’exploitation des enfants

La Première dame ivoirienne Dominique Ouattara a remis jeudi à Abidjan huit véhicules de type 4×4, vingt mots, du mobilier de bureau et du matériel informatique à six antennes de la police nationale ivoirienne pour réprimer la traite et l’exploitation des enfants dans le pays.« (…) Pour permettre à ces six antennes d’être immédiatement  opérationnelles, le Comité national de surveillance  des actions de lutte contre le travail des enfants leur offre ce jour huit véhicules de type 4×4, vingt motos, du mobilier de bureau  et du matériel informatique adéquat », a annoncé Mme Ouattara dans un discours lors d’une cérémonie de remise de ce don.

 Selon Mme Ouattara qui est la présidente du Comité  national de surveillance des actions de lutte contre le travail des enfants, ce don permettra à la police de réprimer  les trafiquants d’enfants.

«L’évaluation de la stratégie nationale de lutte contre le travail des enfants a mis en lumière les faiblesses du volet répression », a fait remarquer l’épouse du président Alassane Ouattara.

Auparavant, elle a rappelé les trois plans d’actions de lutte contre le travail des enfants dans le pays. Il s’agit notamment de la prévention du  phénomène, la protection des enfants victimes et la poursuite et la répression des trafiquants d’enfants.

« C’est un devoir pour nous de faire chuter le trafic et l’exploitation des enfants après avoir reçu un tel don », a dit pour sa part, Vagondo Diomandé, le ministre ivoirien de la sécurité et de la protection civile exprimant sa gratitude à Mme Ouattara.

 La police nationale ivoirienne a créé six antennes régionales dans les villes de Korhogo, Bouaké, Bondoukou, San-Pédro, Soubré et Man pour lutter contre la traite et l’exploitation des enfants.

 En Côte d’Ivoire de 2012 à 2019 rappelle-t-on, 320 trafiquants d’enfants ont été arrêtés, jugés et condamnés à des peines d’emprisonnent conformément à la loi en vigueur.

Au moins cinq morts et une personne disparue à Abidjan après une pluie torrentielle

Au moins cinq morts, une personne disparue et de nombreux dégâts matériels ont été enregistrés à Abidjan après la pluie torrentielle qui a arrosé jeudi la capitale économique ivoirienne, a appris APA auprès de l’Office national de la protection civile ( ONPC).« Les violentes intempéries qui ont frappé le district d’Abidjan ce jeudi ont causé la mort de cinq personnes, une personne disparue et d’importants dégâts matériels», a annoncé l’ONPC dressant un bilan provisoire de ces pluies diluviennes. 

Plusieurs quartiers  d’Abidjan dont Cocody, une commune huppée dans l’Est de la capitale économique ivoirienne,  ont été inondés. «Les sapeurs-pompiers sont intervenus à plusieurs reprises dans la commune de Cocody où des populations se sont réfugiées sur les toits de leurs maisons», a expliqué l’ONPC dans une note d’information. 

Jeudi dernier,  l’effondrement de plusieurs habitations après des pluies diluviennes ont fait un bilan définitif de 17 morts à Anyama, dans la banlieue Nord d’Abidjan.

Côte d’Ivoire: lancement d’un programme de 1,2 milliard FCFA pour financer la société civile

Dans le cadre du programme Leadership et Initiatives des acteurs non étatiques ( LIANE 2), l’Union européenne ( UE) a procédé jeudi à Abidjan au lancement d’un appel à proposition de subventions financé à 1,2 milliard FCFA pour renforcer les capacités de la société civile ivoirienne.Ce projet destiné aux Organisations de la société civile ivoirienne (OSC) vise entre autres à améliorer le cadre juridique et institutionnel qui régit le fonctionnement des ONG en Côte d’Ivoire et de  renforcer leurs capacités.

 « Au cours de ce comité de pilotage, nous avons fait un point technique sur les différents aspects du projet Liane 2, notamment le travail avec le ministère de l’Administration du territoire et de la décentralisation. Nous avons profité pour lancer formellement l’appel à proposition de subventions», a expliqué  Christophe Courtin, le chef du projet Liane 2 au terme d’une réunion.

Poursuivant, il a indiqué que Liane 2 va venir financer une soixantaine de subventions au bénéfice de la société civile sur des projets permettant de renforcer son rôle dans l’espace public. « Ces subventions permettront aux acteurs de la société civile de mener des actions de plaidoyers», a dit M. Courtin assurant que le choix des OSC qui seront subventionnées se fera après « un processus de sélection très rigoureux ».

« Il y a des lignes directrices qui sont lancées et c’est à chaque ONG qui a des projets qui rentrent dans le cadre de s’inscrire», a fait savoir pour sa part Semon  Bamba, le coordonnateur national suppléant du Fonds Européen de développement.

Selon lui,  le projet Liane 2 permettra d’accompagner à la restructuration et à l’organisation de la société civile ivoirienne. En marge de cette cérémonie de lancement, l’UE a procédé également à la remise d’un véhicule de liaison de type 4×4 à la sous-direction de la vie associative du ministère ivoirien de l’Administration du territoire et de la décentralisation.

Le programme Liane 2 permettra de financer une soixantaine de projets des OSC qui seront sélectionnées. Ces projets seront exécutés sur une période de 14 mois. Le budget alloué permettra ainsi de financer l’interaction des OSC avec les pouvoirs publics pour l’élaboration, le suivi et l’évaluation des politiques publiques.

Attaque terroriste de Kafolo: 13 soldats ivoiriens tués, Sidibé Ali, cerveau de l’opération arrêté

Treize soldats ivoiriens ont été tués dans l’attaque terroriste de Kafolo (nord-est), perpétrée par des djihadistes dont le cerveau, Sidibé Ali dit Sofiane, un Burkinabè, a été arrêté, a dit jeudi à Abidjan le chef d’état-major général des armées de Côte d’Ivoire, Lassina Doumbia.Selon le général de corps d’armée, Lassina Doumbia, chef d’état-major général des armées de Côte d’Ivoire, l’attaque terroriste de Kafolo, localité située dans l’extrême nord-est du pays, survenue le 11 juin 2020, a fait 13 tués dont 12 militaires et un gendarme. 

Face à la presse, à l’issue d’un Conseil national de sécurité, le général de corps d’armée Lassina Doumbia, a livré la situation à la frontière nord de la Côte d’Ivoire, dans le cadre des actions contre la menace terroriste. 

A la suite de l’attaque du poste frontière avancé de Kafolo, le 11 juin 2020, une opération de recherche de l’ennemi et d’investigation a été engagée. Au treizième jour des opérations, le bilan ressort une trentaine de personnes arrêtées, notamment des combattants et agents de renseignement. 

« Parmi les combattants arrêtés, figure le coordonnateur de l’attaque de Kafolo : il s’agit du nommé Sidibé Ali, de nationalité burkinabé, interpellé après une traque minutieuse », a souligné le général Lassina Doumbia, ajoutant que des armes, des motos et des téléphones ont été saisis.

Pour contrer les actes terroristes, les forces armées de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso ont conduit une opération commune dénommée « Comoé 2020 » du 11 au 24 mai 2020. Une opération ayant permis la neutralisation de huit terroristes.

Cette opération des forces ivoiriennes et burkinabé, a en outre permis la destruction de la base de cantonnement à proximité de la frontière commune des deux pays, ainsi que l’arrestation de plusieurs dizaines de suspects et la saisie de divers matériels.

Les opérations et les enquêtes se poursuivent en vue d’identifier tous ceux qui ont participé à cette attaque terroriste ou ont aidé à l’organiser de quelques manières que ce soit, a poursuivi le général de corps d’armée Lassina Doumbia. 

En vue d’arriver à bout des terroristes, il a appelé les populations à une collaboration étroite avec les forces de défense et de sécurité. Il a annoncé que des honneurs militaires aux soldats tués auront lieu le 2 juillet 2020, dans la matinée, à la Place d’armes de l’état-major des armées, en présence du chef de l’Etat.  

La Banque africaine de développement classée au 4e rang mondial de l’Indice de transparence de l’aide

L’ONG Publish What You Fund (Publiez ce que vous financez) a classé, mercredi, la Banque africaine de développement (BAD) au quatrième rang des 47 institutions de développement actives dans le monde dans son Indice de transparence de l’aide (ATI), rapporte un communiqué publié jeudi.Des principales instances de développement, cette organisation non gouvernementale est la seule à émettre un indice mesurant de manière indépendante la transparence de l’aide.

L’indice place la Banque dans la catégorie la plus élevée en matière de transparence, au même niveau que d’autres institutions telles que la Banque mondiale, la Banque asiatique de développement et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

« Nous félicitons la Banque africaine de développement à travers son portefeuille souverain pour sa 4ème place dans l’Indice de transparence de l’aide en 2020. Alors que de gros montants d’aide sont réaffectés pour faire face à la riposte d’urgence au Covid-19, la transparence de l’aide internationale est plus importante que jamais », a déclaré le directeur général de Publish What You Fund, Gary Forster qui publie cet indice annuel depuis 2011.

L’ONG Publish What You Fund a placé la Banque africaine de développement dans la catégorie « très bonne », soit la plus élevée des cinq catégories utilisées pour évaluer la transparence des organisations. Le classement est basé sur plusieurs critères, notamment les finances et les budgets, les données en informations de base, la planification organisationnelle et la performance.

Dans le nouvel indice, qui couvre l’année 2019, la Banque africaine de développement a obtenu 95,5 sur 100 en matière de transparence, ce qui représente une amélioration significative par rapport à son score de 2018.

« Il est encourageant de constater que les données en matière d’aide, désormais partagées par une vaste partie des principales agences d’aide au monde, sont en train de gagner en quantité, en qualité et en rapidité de diffusion. À mesure que notre collaboration nous permet de combler les lacunes dans le paysage des données en matière d’aide, nous explorons avec un intérêt grandissant la façon de répondre au mieux à la demande de données et à la participation à leur obtention », a déclaré Gary Forster.

L’engagement de la Banque en faveur d’une transparence totale est illustré par MapAfrica, une plateforme en ligne qui cartographie tous les investissements de l’institution sur le continent africain.

« Je suis ravie de cette performance ! », a déclaré Swazi Tshabalala, première vice-présidente par intérim du Groupe de la Banque africaine de développement et responsable financière de l’institution.

 « Elle vient couronner l’engagement de notre institution en faveur de la transparence à un moment où elle n’a jamais été aussi importante. Avec un volume de financement aussi vaste que celui qui est actuellement affecté à la lutte contre la pandémie de Covid-19, il est crucial que nos citoyens sachent combien, où et quand la Banque africaine de développement investit dans le développement de l’Afrique », a conclu Swazi Tshabalala.

Côte d’Ivoire/Covid-19: reprise des vols internationaux à partir du 1er juillet 2020

Le Conseil national de sécurité de Côte d’Ivoire, réuni jeudi sous la présidence du chef de l’Etat Alassane Ouattara, a décidé de la reprise des vols internationaux à partir du 1er juillet 2020, suivant le strict respect des protocoles sanitaires liés à la Covid-19. Le Conseil national de sécurité a décidé de l’ouverture des vols internationaux à compter du 1er juillet 2020 dans le strict respect des mesures sanitaires, a déclaré le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Dr Aka Aouélé,  à l’issue de la session. 

Il a également annoncé l’ouverture des vols domestiques à compter du vendredi 26 juin 2020 dans le strict respect des mesures sanitaires. Le ministre de la Santé et de l’hygiène avait à ses côtés le ministre de la Défense, Hamed Bakayoko, qui a invité les populations à respecter les mesures barrières.

« Tous les passagers à l’arrivée des vols internationaux feront l’objet d’un contrôle sanitaire et d’un suivi systématique pendant leur séjour en Côte d’Ivoire, du confinement obligatoire de toutes les personnes vulnérables y compris les femmes enceintes », a indiqué Dr Aka Aouélé.  

Le Conseil national de sécurité a en outre décidé, jusqu’au mercredi 15 juillet 2020, du « maintient de l’état d’urgence, du maintient de la fermeture des frontières terrestres et maritimes, du maintien de l’isolement du Grand Abidjan, en renforçant le contrôle des entrées et sorties ». 

Il a également maintenu la fermeture des bars, boîtes de nuit, cinémas et des lieux de spectacles dans le Grand Abidjan, ainsi que l’interdiction des rassemblements de populations au-delà de 50 personnes, notamment pour le Grand Abidjan. 

Pour casser la chaîne de contamination de la pandémie, le Conseil a décidé du renforcement du dispositif de prélèvement et de tests afin de fournir des résultats dans un délai maximum de 48h, avec  l’isolement obligatoire de toute personne testée atteinte. 

Abidjan reste le principal foyer de l’épiderme de la Covid-19 en Côte d’Ivoire avec 96% des cas positifs dont 31% des cas à Cocody-Bingerville (Est) et 30% à Marcory-Treichville (Sud ). De ce fait, le port du masque a été rendu obligatoire pour briser la chaîne de contamination.  

Le taux de décès sur le nombre de cas positifs dans le pays s’établit à 0,7% et reste l’un des plus faibles en Afrique. Il traduit, selon les autorités, la qualité de la prise en charge rapide des malades par le système sanitaire ».