Burkina : Damiba a tenu sa rencontre de « haut niveau »

Le président de la transition burkinabè a rencontré ce vendredi certains de ses prédécesseurs.Une réunion à trois. C’est le schéma qui s’est imposé au président de la transition burkinabè, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, qui avait prévu ce vendredi 8 juillet de rencontrer ses quatre prédécesseurs, Jean Baptiste Ouedraogo, Yacouba Isaac Zida, Michel Kafando, Roch Marc Kaboré et Blaise Compaoré.

Yacouba Isaac Zida, qui a assuré la vacance du pouvoir pendant 21 jours après la chute de Blaise Compaoré en octobre 2014, Michel Kafando, président de la transition de novembre 2014 à novembre 2015 et Roch Marc Christian Kaboré, élu démocratiquement en 2015 et renversé en janvier 2022 par le Mouvement population pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR), étaient absents.

Selon le lieutenant-colonel Damiba, Michel Kafando, s’est absenté pour des raisons de santé, Isaac Zida pour des raisons administratives alors que Roch Kaboré a été empêché par ses partisans de participer à la réunion.

Du coup, seuls Blaise Compaoré, arrivé jeudi 8 juillet en provenance de Côte d’Ivoire où il était en exil depuis son renversement par un soulèvement populaire, et Jean Baptiste Ouédraogo, président du Burkina Faso de 1982 à 1983, ont rencontré le locataire du palais de Kosyam dans le cadre de la réconciliation nationale, portée par les nouvelles autorités du pays.

Au terme du huis-clos, le lieutenant-colonel Damiba a déclaré que « l’initiative de la rencontre avec les anciens chefs d’État poursuit un et unique objectif : la recherche de la cohésion sociale au regard de la situation difficile que traverse le Burkina Faso ».

« En plus des efforts fournis par les forces engagées et l’ensemble des populations contre le terrorisme, il nous est paru opportun d’examiner avec nos prédécesseurs les meilleures conditions qui pourront créer et forger une solide cohésion entre burkinabè », a ajouté l’actuel homme fort de Ouagadougou.

Des propos qui sonnent comme une justification de la présence très controversée de Blaise Compaoré à ce processus. L’ancien président du Burkina Faso a été condamné en avril 2022 à la prison à perpétuité par un tribunal militaire de Ouagadougou pour l’assassinat de Thomas Sankara en octobre 1987.

Interviewée par TV5 MONDE, la veuve du père de la révolution burkinabè estime qu’en posant ce geste, l’actuel chef de l’Etat « cautionné l’impunité ». « Blaise doit passer par la prison », a réclamé Mariam Sankara.

Les syndicats des magistrats ont, quant à eux, demandé à ce que les décisions de justice soient exécutées.

« Aux Burkinabè qui se sont exprimés en défaveur de notre démarche, nous leur disons que le processus ne vise pas à cautionner l’impunité mais à contribuer à la recherche de solutions pour un Burkina Faso de paix et de cohésion », a répondu le président Damiba.

Les pèlerins prient sur le mont Arafat, point culminant du hajj

Des centaines de milliers de musulmans ont prié vendredi sur le mont Arafat, en Arabie saoudite, point culminant du hajj qui réunit le plus grand nombre de pèlerins depuis l’apparition de la pandémie de Covid-19.Les fidèles ont convergé depuis la vallée de Mina vers le Jabal al-Rahma (mont de la Miséricorde). Des milliers d’entre eux se sont ensuite retrouvés à la mosquée de Namirah, à proximité, pour la prière de midi.

Durant les deux années de pandémie, les autorités saoudiennes n’ont autorisé que quelques milliers d’habitants du royaume à effectuer le pèlerinage, contre 2,5 millions de musulmans du monde entier en 2019.

Cette année, un million de fidèles, dont 850.000 étrangers tirés au sort, ont été accueillis à La Mecque et Médine, les premiers lieux saints de l’islam dans l’ouest du royaume, à condition d’être vaccinés et de présenter un test PCR négatif.

Le pèlerinage ou le hajj est parmi les cinq piliers de l’Islam qui rassemble toutes les races et les nationalités du monde entier sur un seul niveau. Ici, il n’y a aucune différence entre le noir et le blanc, tous dans une seule tenue, et l’invocation est la même.

Les messages extérieurs et intérieurs du Hajj se rassemblent le jour d’Arafat, car c’est le jour de la supplication, et le jour d’affranchissement du feu, les mains ici sont dans une seule direction, le ciel pour demander le pardon et solliciter la miséricorde et la large magnanimité de Dieu.

Après le coucher du soleil, les pèlerins musulmans se rendent à Muzdalifah, arrivant parfois la nuit en raison de la surpopulation. Après leur arrivée à Muzdalifah, les pèlerins prient le Maghreb et Al-Ichaa conjointement. A Muzdalifah, les pèlerins ramassent des cailloux pour la lapidation du diable.

Le Hajj dans le contexte du Covid-19

L’époque des mesures draconiennes liées au Covid-19 est révolue, mais une certaine peur de la pandémie est toujours dans l’âme. Les autorités saoudiennes ont exigé que les pèlerins soient vaccinés contre la pandémie, ainsi qu’un test PCR.

Selon le porte-parole du ministère saoudien de la Santé, les pèlerins sont indemnes de toute maladie ou épidémie menaçant la santé publique, faisant savoir que l’Arabie saoudite a mis en place cette année plus de 4000 hôpitaux pour servir les pèlerins.

Sur un autre registre, les autorités saoudiennes oeuvrent pour la concrétisation d’un projet de numérisation du Hajj, dont les points les plus en vue sur le terrain jusqu’à présent, l’ambassade électronique et la pierre noire virtuelle.

Lancement du visa électronique « eVisa »

Le Maroc lance, à compter du 10 juillet 2022, la procédure d’octroi du visa électronique « eVisa » via la plateforme www.acces-maroc.ma, pour faciliter l’octroi de visa aux ressortissants étrangers soumis à cette formalité.Cette nouvelle mesure vise l’amélioration, la simplification et la modernisation des prestations consulaires. Elle s’inscrit dans la continuité des efforts consentis par le Maroc, aussi bien au niveau national qu’international, pour la digitalisation des prestations fournies par l’administration publique, indique vendredi un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Elle consacre la modernisation du travail consulaire au niveau des Missions Diplomatiques et Postes consulaires du Royaume, telle que préconisée par la stratégie du Ministère concernant la réforme de ce domaine. Le visa électronique est une autorisation unipersonnelle, dont la validité est de 180 jours maximum, à compter de sa date d’émission. Il permettra l’accès au territoire marocain pour un séjour de 30 jours maximum. T

Trois catégories de ressortissants étrangers bénéficieront du « eVisa » à savoir les ressortissants de certains pays, dont la liste est définie par les autorités marocaines compétentes (Thaïlande et Israël comme première étape), les ressortissants étrangers disposant d’un titre de résidence ou de séjour valide au moins 180 jours à la date de dépôt de la demande du visa électronique et résidant dans l’un des pays de l’Union Européenne, des Etats-Unis, d’Australie, du Canada, du Royaume-Uni, du Japon, de Norvège, de Nouvelle-Zélande et de Suisse ainsi que les ressortissants étrangers titulaires de l’un des visas non électroniques de pays Schengen, des Etats-Unis, d’Australie, du Canada, du Royaume-Uni, d’Irlande, et de Nouvelle-Zélande, à entrées multiples et valide au moins 90 jours à la date de dépôt de la demande du visa électronique.

Les demandes soumises en ligne par les ressortissants concernés, via www.acces-maroc.ma, et portant sur les visas « Tourisme » ou « Affaires », seront traitées dans un délai de 24h (Visa Express) et de 72h (Visa Standard).

Pour le lancement du « eVisa », le ministère a établi, en coordination avec les Départements concernés, un cadre juridique instituant le visa électronique et les moyens d’échange de données dans ce domaine. Le traitement des demandes de « eVisa », dans les délais arrêtés, sera assuré par des cadres, formés à cet effet, via la plateforme www.acces-maroc.ma, développée par les ingénieurs et techniciens de ce Département.

L’UE et le Maroc lancent un partenariat rénové en matière de migration

Dans le cadre du dialogue politique régulier entre le Maroc et l’Union Européenne (UE), la Commissaire européenne chargée des affaires intérieures, Ylva Johansson, et le ministre espagnol de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, ont rencontré, vendredi à Rabat, le ministre marocain de l’Intérieur marocain, Abdelouafi Laftit.Tout en mettant en exergue les résultats probants de leur coopération basée sur la responsabilité partagée dans le domaine migratoire, ils ont convenu de rénover leur partenariat pour faire face, ensemble, aux réseaux de trafic des personnes, notamment suite à l’émergence de nouveaux modes opératoires extrêmement violents adoptés par ces réseaux criminels, indique un communiqué du ministère marocain de l’Intérieur.

Ils ont aussi dénoncé les actions de ces réseaux de leurs complices et de tous ceux qui les aident.

La Commissaire et les ministres déplorent tous les décès des personnes qui essayent d’émigrer irrégulièrement, y inclus ceux qui ont eu lieu lors des derniers évènements douloureux du 24 juin 2022, regrettant également les blessés, y compris parmi les forces de l’ordre marocaines et espagnoles.

Ces évènements, outre leur dimension de tragédie humaine, démontrent l’extrême dangerosité et violence des réseaux de trafic de personnes qui sont prêts à tous les risques, souligne la même source.

Des enquêtes se poursuivent afin d’élucider les aspects en relation avec ces événements. Parallèlement, la Commissaire européenne et les deux ministres se sont félicités de la mission d’information effectuée par le Conseil National des Droits de l’Homme du Maroc en vue d’établir les faits, ajoute le communiqué, relevant que le respect des droits fondamentaux étant une valeur partagée par le Maroc et l’Union Européenne.

Le nouveau partenariat opérationnel en matière de lutte contre le trafic de personnes entre la Commission et le Maroc pourra couvrir notamment le soutien à la gestion des frontières, le renforcement de la coopération policière, y compris les enquêtes conjointes, la sensibilisation aux dangers de la migration irrégulière, ainsi que le renforcement de la coopération avec les agences de l’Union Européenne chargées des affaires intérieures.

Le Maroc est un partenaire stratégique et engagé de l’UE avec lequel le partenariat en matière de migration remonte à plusieurs années. La Stratégie Nationale d’Immigration et d’Asile (SNIA) constitue aujourd’hui un modèle de gestion migratoire des plus avancés, tant sur le plan législatif qu’institutionnel, ayant permis de régulariser la situation administrative de plusieurs milliers de migrants et de les intégrer dans la société marocaine.

Le Maroc est également l’un des États fondateurs du processus de Rabat et le Roi Mohammed VI est désigné par ces pairs Chefs d’États africains comme leader du Continent africain dans les questions migratoires, rappelle le communiqué.

Les efforts opérationnels du Maroc empêchent des dizaines de milliers de départs irréguliers vers l`Europe avec un nombre important secouru en mer. Le Maroc a également procédé, durant cette même période, au démantèlement d’une centaine de réseaux criminels de trafic de personnes.

Dans le cadre du nouveau pacte sur la migration et l’asile, la Commission met en place des partenariats en matière de migration avec les pays d’origine, de transit et de destination. Pour lutter contre les réseaux de trafic de personnes, mais aussi s’attaquer aux causes profondes de la migration et améliorer les possibilités de migration légale, de sorte que les personnes ne ressentent pas le besoin de risquer leur vie lors de voyages dangereux , conclut la même source.

Afrique de l’Ouest : l’interopérabilité des systèmes financiers en ligne de mire

Les banquiers ouest-africains plaident pour le renforcement de la coopération entre les différentes institutions financières de l’espace communautaire pour accroître les échanges commerciaux.La Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) constitue une véritable opportunité pour booster le commerce intra-régional. Consciente de l’enjeu, l’Association des banques de l’Afrique de l’Ouest (Abao) appelle à une coopération plus étroite entre les institutions financières de la sous-région.

« Il faut donner à la Zlecaf le système monétaire lui permettant de faire les échanges. Aujourd’hui, si un Nigérian veut vendre un bien à un Sénégalais, ce dernier passe par l’Europe pour le payer. L’interopérabilité des moyens de paiement permettra de régler ce problème et accroître les échanges entre nos pays », a déclaré le président de l’Abao, Thierno Seydou Nourou Sy.

S’exprimant hier jeudi à l’ouverture de la 76e réunion ordinaire du Conseil exécutif et de la 40e Assemblée Générale de l’Abao qui se tiennent à Dakar, M. Sy a indiqué que cette problématique est déjà en discussion au niveau des instances de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao).

Il a ainsi invité les membres de son organisation à appuyer les autorités étatiques pour qu’elles puissent prendre « les bonnes décisions qui seront applicables dans le système bancaire ». Présidant la cérémonie d’ouverture, le représentant du ministre sénégalais des Finances et du Budget, Ange Constantin Mancabou, a assuré que les banques ouest-africaines « seront les instruments opérationnels majeurs pour la mise en œuvre » de la feuille de route concernant les projets de monnaie unique et de système de paiements et de règlements de la Cédéao.

A en croire M. Mancabou, ces deux programmes structurant l’intégration régionale avancent à grands pas. Il a souligné l’importance de la concertation permanente et de la coopération entre les acteurs pour réussir « l’intégration harmonieuse de nos économies, dans un environnement macro-économique monétaire, bancaire et financier unifié, stable et sécurisé ».

Par conséquent, le représentant du ministre sénégalais des Finances et du Budget a salué les démarches de consolidation du monde bancaire et financier de la région à travers les actions initiées par l’Abao pour faire adhérer à cette association les Bourses des valeurs régionales et nationales, les Sociétés de gestion et d’intermédiation, mais aussi les Systèmes financiers décentralisés de la Cédéao.

Afin d’impliquer toutes les organisations intervenant dans le domaine bancaire et financier de la Cédéao, « une vigoureuse politique d’attraction de nouveaux membres consistant à proposer l’adhésion pleine et entière au sein » de l’association a été initiée, a soutenu Thierno Seydou Nourou Sy.

Cette évolution, a-t-il expliqué, doit nécessairement passer par le retour au sein de l’Abao de toutes les banques commerciales et établissements financiers des pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) qui n’en ont d’ailleurs jamais démissionné officiellement.

Burkina : vers une rencontre à trois entre Damiba et ses prédécesseurs

Le président de la transition burkinabé rencontre ce vendredi les anciens dirigeants de son pays.Une réunion à trois. S’agissant de la rencontre « de haut niveau » prévue, ce vendredi 8 juillet à Ouagadougou, entre le président de la transition burkinabè, le lieutenant-colonel Paul Henri Damiba avec ses prédécesseurs, Jean Baptiste Ouédraogo, Yacouba Isaac Zida, Michel Kafando, Roch Marc Kaboré et Blaise Compaoré, c’est à ce schéma qu’il faut s’attendre.

Seuls Blaise Compaoré, arrivé jeudi 8 juillet en provenance de Côte d’Ivoire où il était en exil depuis son renversement par un soulèvement populaire, et Jean Baptiste Ouédraogo, président du Burkina Faso de 1982 à 1983, devraient rencontrer le locataire du palais de Kosyam cet après-midi, dans le cadre de la réconciliation nationale, portée par les nouvelles autorités du pays.

Selon des sources concordantes, Yacouba Isaac Zida, qui a assuré la vacance du pouvoir pendant 21 jours après la chute de Blaise Compaoré en octobre 2014, Michel Kafando, président de la transition de novembre 2014 à novembre 2015 et Roch Marc Christian Kaboré, élu démocratiquement en 2015 et renversé en janvier 2022 par le Mouvement patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR), seront aux abonnés absents.

Invité du journal télévisé du jeudi 7 juillet, le ministre de la Cohésion sociale et de la Réconciliation a rappelé que cette initiative du président Damiba de rencontrer ses prédécesseurs « s’inscrit dans le souci de créer une dynamique sociale favorable pour mieux mobiliser les forces autour de la question de la réconciliation nationale d’une part, et d’autre part, autour de la question sécuritaire qui est une question fondamentale aujourd’hui ».

Mais la participation de Blaise Compaoré à ce processus fait grincer des dents au Burkina Faso. L’ancien président a été condamné en avril dernier à la prison à perpétuité par un tribunal militaire de Ouagadougou pour l’assassinat de Thomas Sankara en octobre 1987.

Interrogée par TV5 MONDE, la veuve du père de la révolution burkinabé estime qu’en posant ce geste, l’actuel chef de l’Etat « a cautionné l’impunité ». « Blaise doit passer par la prison », a réclamé Mariam Sankara.

De son côté, les trois syndicats des magistrats du Burkina Faso se sont exprimés pour le respect des décisions de justice.

Ethiopie : le budget arrêté à 15,12 milliards de dollars

Le budget est en hausse de 16,59% par rapport à l’année précédente.L’Ethiopie entame sa nouvelle année fiscale ce 8 juillet 2022. Un jour plus tôt, la Chambre des représentants du peuple, la chambre basse du parlement éthiopien, a approuvé le projet de budget de 15,12 milliards de dollars que lui a présenté le Conseil des ministres il y a un mois.

« Sur le budget, 6,63 milliards de dollars ont été réservés aux dépenses ordinaires, tandis que 4,19 milliards de dollars ont été alloués aux dépenses en capital », a expliqué Desalegn Wedaje, président du parlement.

Selon lui, 4,02 milliards de dollars du budget sont destinés à subventionner les gouvernements régionaux, tandis que 269,12 millions de dollars doivent être utilisés pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD).

« Le budget sera utilisé pour mettre en œuvre le plan de développement décennal du pays, soutenir la sécurité nationale, réhabiliter les citoyens déplacés et reconstruire les infrastructures détruites ainsi que le paiement des dettes », a indiqué M. Wedaje.

Pour le Premier ministre, Abiy Ahmed, le budget sera principalement utilisé pour intensifier le développement agricole en cours et achever les projets gouvernementaux.

Sénégal : les journaux relatent la colère noire de Macky Sall

Les journaux sénégalais parvenus à APA ce vendredi juillet, sur le délestage survenu à l’hôtel King Fahd Palace en plein sommet de l’Association international de développement « IDA 2020 ».EnQuête relate la colère noire de Macky Sall au King Fahd Palace après un délestage intervenu en plein discours d’un responsable de la Banque mondiale lors du sommet de l’IDA-20. Un incident qui a mis en colère le chef de l’Etat sénégalais. « Cette coupure est un signe de contre-performance qui n’est pas acceptable », a-t-il indiqué, avant de prononcer son discours.

Quelques heures après l’incident, le directeur général de la Senelec (la société nationale d’électricité), Pape Demba Bitèye, a sanctionné des cadres de la boite et procédé à des nominations dans le top management, ajoute le journal.

Cet événement, rappelle le journal, a éclipsé les 93 milliards de dollars (63.000 milliards francs Cfa) accordés par la Banque mondial à l’Afrique.

Le Soleil qualifie de succès éclatant, « l’appel de Dakar », sur le financement de l’IDA (Association international   de développement) -20 par des mécanismes allégés. Le quotidien national indique que la Banque mondiale s’engage pour 93 milliards devant une vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernement.

« Les milliards de la Banque mondiale, la coupure de cinquante secondes qui a mis en colère le chef de l’Etat et les responsabilités », résume L’Observateur qui résume ainsi, le sommet de l’IDA.

+Coupure de courant en plein sommet de l’Ida+, « colère noire de Mack Sall », la « Senelec coupe des têtes, quatre nouveaux directeurs nommés », indique Bés Bi, Le Jour.

En politique, L’Obs parle du lancement de la campagne électorale pour les législatives prévues le 31 juillet. Le journal décrypte les « dessous cruciaux des législatives 2022 » avec les atouts et faiblesses des huit coalitions.

Sud Quotidien s’inquiète de la flambée des prix du mouton et des denrées alimentaires de première nécessité. « Tabaski incertain pour « Goorgoorlu (sénégalais moyen) », titre le journal.

La parution souligne que les « moutons VIP sont inabordables », « les khar thiogal » (moutons bon marché) sont devenus rares alors que les éleveurs maliens et mauritaniens zappent Dakar.

Walf Quotidien met en évidence la démission forcée du Premier ministre britannique Boris Johnson. Le journal souligne que c’est une « belle leçon anglaise aux Africains ».

Acculé par son parti, note le journal, le locataire de Downing street a rendu le tablier donnant une belle d’exigence de transparence aux dirigeants africains, souvent insensibles même devant les grands scandales.

GPE- Abidjan : le recrutement des auditeurs prorogé au 21 juillet 2022

Le recrutement des auditeurs de la 23e promotion du Programme de formation en Gestion de la politique économique « GPE-Abidjan » de l’Université Félix Houphouët-Boigny, prévu du 6 mai au 14 juillet 2022, est prorogé au 21 juillet 2022.Incubateur de compétences en gestion de la politique économique en Afrique, le Programme GPE-Abidjan qui a débuté le processus de recrutement le 6 mai 2022, proroge la clôture des candidatures au 21 juillet 2022.

Après la publication de la liste des candidats autorisés à concourir le 25 juillet 2022 ; il est prévu l’épreuve écrite, le 04 août 2022 ; suivie de la publication du listing des admis, le 09 septembre 2022 ; puis la clôture des inscriptions, le 19 décembre 2022 ; avant la rentrée universitaire de la 23e promotion, fixée en février 2023.

Le GPE-Abidjan, programme d’excellence de l’Université Félix Houphouët-Boigny est un fleuron de la formation diplômante qui s’impose au fil des ans. Il vise le renforcement des capacités des cadres des administrations publiques et privées de la sous-région ouest-africaine francophone.

L’entrée au GPE-Abidjan est soumise à un processus rigoureux de sélection. La première étape est celle de l’analyse de dossiers. Les dossiers de candidatures sont reçus uniquement en ligne sur le site
http://www.gpe-afrique.net/v2/ et analysés par un jury expérimenté. La deuxième étape, celle du test de recrutement, est organisée dans toutes les capitales des pays couverts.

Depuis 2017, le Programme GPE-Abidjan dispense deux types de formation diplômante, en présentiel et à distance, qui débouchent sur un Master des hautes études en gestion de la politique économique.

Les cadres désireux de faire acte de candidature sont invités lors du processus de recrutement à opérer un choix lors de leur inscription, soit la formation diplômante en présentiel ou la Formation diplômante ouverte à distance (FOAD).

La formation en présentiel, elle, nécessite une présence effective et permanente du candidat admis au GPE-Abidjan durant les 12 mois de formation. À cet effet, aucune dérogation n’est possible.

Quant à la Formation ouverte à distance (FOAD), elle est destinée à ceux qui, pour des raisons personnelles ou professionnelles, ne peuvent être mis en situation de stage pendant une année.

Pour la FOAD, les cours se déroulent exclusivement en ligne. Cependant, la soutenance du mémoire professionnel, se tient dans les locaux du programme GPE-Abidjan, à l’instar des auditeurs de la formation présentielle.

Pour être éligible au GPE-Abidjan, le candidat doit être titulaire d’une maîtrise ou d’un Master en sciences économiques et de gestion ou d’un diplôme jugé équivalent :  être en activité, avoir au moins deux années d’expériences professionnelles, et être âgé de 45 ans au plus.

En outre, le Programme GPE-Abidjan décerne une formation qualifiante via des « Séminaires internationaux de formation ». Ici, le candidat doit être titulaire d’au moins un Bac + 4, être en activité au moment de la candidature et avoir au moins cinq années d’expérience professionnelle dans le secteur public, parapublic ou privé, et désirer faire carrière dans la définition et la gestion des politiques économiques de son pays.

Le GPE-Abidjan capitalise plus de 20 ans d’expériences dans le renforcement des capacités avec près de 700 experts formés qui occupent, pour la plupart, des responsabilités de très haut niveau dans les administrations publiques et privées ainsi que dans les institutions internationales : Bad, Pnud, Banque mondiale, Fmi, Bit, Bid, Oms, Uemoa, Cedeao, Boad, Orabank, etc.

Caucus Africain : le FMI et la BM appelés à alléger la dette des pays africains

Par Hicham Alaoui — Le Caucus Africain ayant réunis, durant deux jours, les ministres des Finances et des gouverneurs des Banques centrales des 54 Etats Africains, membres de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International, à adopter, mercredi à Marrakech, une « Déclaration » dans laquelle il a appelé les institutions de Bretton Wood à un allègement de la dette « rapide », « complet » et « substantiel » afin d’aider l’Afrique à se relever de la double crise liée à la Covid-19 et au conflit en Ukraine et à atténuer les risques pesants sur les perspectives de la croissance.Le Caucus Africain ayant réunis, durant deux jours, les ministres des Finances et des gouverneurs des Banques centrales des 54 Etats Africains, membres de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International, à adopter, mercredi à Marrakech, une « Déclaration » dans laquelle il a appelé les institutions de Bretton Wood à un allègement de la dette « rapide », « complet » et « substantiel » afin d’aider l’Afrique à se relever de la double crise liée à la Covid-19 et au conflit en Ukraine et à atténuer les risques pesants sur les perspectives de la croissance.

Dans ce document, les participants ont appelé le groupe de la Banque Mondiale (GPM) et le Fonds Monétaire International (FMI) à un allègement de la dette «rapide», «complet» et «substantiel» afin d’aider l’Afrique à se relever de la double crise liée à la Covid-19 et au conflit en Ukraine et à atténuer les risques pesants sur les perspectives de la croissance.

Les participants à cette réunion de deux jours placée sous le thème «Vers une Afrique résiliente» ont souligné la nécessité de veiller à la mise en œuvre rapide de l’engagement pris lors du Sommet du G7 (juin 2022), relatif notamment, au besoin urgent d’améliorer les cadres multilatéraux de restructuration de la dette et de relever les défis des vulnérabilités liées à la dette.

Ils ont de même appelé les institutions de Bretton Woods (IBW) à

accélérer les travaux concernant une architecture mondiale de la dette et à soutenir l’appel de la région au G20 pour une extension de l’Initiative de suspension du service de la dette (DSSI), qui fournissait une feuille de route pour un nouvel allègement ou une restructuration de la dette en faveur des pays africains confrontés aux vulnérabilités croissantes liées à la dette.

Les participants ont également exhorté les IBW à accélérer rapidement les réformes qui devraient soutenir l’extension de l’éligibilité aux pays africains à revenu intermédiaire très endettés, la suspension du service de la dette pendant la durée des négociations, et l’amélioration des processus décisionnels qui garantissent la participation des créanciers hors Club de Paris à des conditions comparables, ainsi que la transparence des conditions de prêt et des contrats, indique à ce propos la Déclaration de Marrakech.

Les ministres des finances et les gouverneurs des banques centrales des 54 Etats africains membres du GBM et du FMI n’ont pas manqué d’exhorter les IBW, en tant que membres du groupe de travail inter-agences des Nations Unies sur le financement du développement, à réformer l’architecture financière internationale pour la rendre inclusive, efficace et équitable. Ils appellent également à accorder à l’Afrique une plus grande représentation et une voix plus forte au sein des organes de gouvernance de ces pays.

A cette fin, ils appellent spécifiquement les Institutions de Bretton Woods à appliquer avec souplesse leurs politiques d’endettement aux pays financièrement limités, à accroître le soutien au renforcement des capacités de gestion de la dette et des investissements publics, au développement des marchés de capitaux nationaux, à lutter contre les flux financiers illicites, l’évasion et l’évasion fiscale, tout en renforçant l’appareil financier et institutionnel des entités génératrices de recettes publiques.

Il s’agit aussi d’explorer la possibilité de convertir la dette en programmes d’investissement pour permettre aux pays d’accéder à des mécanismes de financement supplémentaires sans augmenter leur niveau d’endettement, et d’aider l’Afrique à accélérer les réformes structurelles induites par la crise, ont-ils ajouté.

 Aux termes de cette Déclaration de Marrakech, les participants ont recommandé aussi la mise en œuvre d’une approche régionale pour le financement de projets hydroélectriques intermédiaires et en aval, d’énergies renouvelables et de transformation du gaz en électricité sur tout le Continent, afin de garantir la sécurité énergétique et l’accès universel à l’électricité.

 Ils ont ainsi appelé le GBM à accroître son financement des investissements publics dans le secteur de l’énergie en Afrique, tout en sollicitant la Société financière Internationale (IFC) et l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) à mobiliser davantage de capitaux privés et de financements commerciaux et à déployer les instruments financiers et les mécanismes de résorption des risques les plus susceptibles d’attirer les investissements privés dans les projets énergétiques transformateurs.

 Dans ce document final, il est également question d’exhorter le GBM à accélérer le financement de la construction d’infrastructures, de plateformes et d’écosystèmes de réseaux numériques pour les technologies et solutions numériques qui peuvent radicalement réduire la fracture numérique, élargir l’accès au financement, améliorer la prestation de services et créer de nouvelles opportunités économiques pour l’Afrique.

Par ailleurs, le document demande aux IBW de tirer parti de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) et d’autres blocs commerciaux régionaux afin d’aider les pays africains à harmoniser leurs politiques, législations et réglementations en faveur du développement d’un marché unique numérique sécurisé en Afrique.

En outre, les participants appellent les IBW à soutenir les petites et moyennes entreprises dynamiques et les écosystèmes de startups africaines afin qu’elles puissent prospérer dans une économie numérique en pleine expansion et à soutenir l’expansion de la culture numérique et l’acquisition de compétences numériques. L’objectif étant de répondre aux demandes du marché du travail et d’aider les entrepreneurs à développer leurs entreprises à l’intérieur et au-delà des frontières nationales, expliquent-ils.

S’agissant de la crise climatique, la Déclaration de Marrakech soutient l’appel du G7 pour un meilleur accès aux moyens de financement de l’action climatique et en accordant une attention particulière aux pays les plus vulnérables, y compris les pays à revenu intermédiaire.

Dans ce cadre, les participants ont appelé le GBM à accorder la priorité au soutien à l’Afrique dans la mise en œuvre de son deuxième plan d’action sur le changement climatique et le FMI à soutenir la transition juste de l’Afrique vers des économies plus vertes.

Dans cet esprit, ils ont priés instamment le Groupe de la banque mondiale d’entreprendre une analyse du coût des « pertes et dommages » subis par ses pays membres du fait du changement climatique afin de poursuivre le dialogue engagé lors de la 26ème Conférence des Parties à Glasgow sur l’indemnisation des pays du Sud au titre des pertes liées au climat.

Les participants ont, de même, appelé le GBM à faciliter l’accès à un financement climatique vert et abordable et à élargir sa réserve de projets d’adaptation afin que l’Afrique, continent le moins pollueur du monde, ne finisse pas par payer de manière disproportionnée pour le changement climatique.

Présidé par le Maroc, le Caucus africain est un forum qui rassemble les pays africains qui sont membres du FMI et du Groupe de la Banque mondiale.

Ces pays sont représentés par leurs gouverneurs respectifs dans ces institutions, appelés « gouverneurs africains », qui sont généralement ministres des finances et du développement économique, et gouverneurs des banques centrales.

Le Caucus se réunit à l’initiative de son Président (une présidence tournante), afin de coordonner et d’harmoniser les positions des Gouverneurs Africains concernant le mémorandum annuel qui est adressé au FMI et à la Banque mondiale et présenté à l’occasion des Assemblées Annuelles de ces deux institutions.

Maroc : L’assaut de migrants clandestins près de Melilla résulte d’un plan « prémédité » (gouvernement)

Les incidents qui ont eu lieu vendredi 24 juin, lors d’une tentative d’assaut groupé de migrants clandestins contre la clôture métallique au niveau de la province de Nador, près de Melilia, résultent « d’un plan prémédité », a révélé, jeudi, le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, lors du point de presse hebdomadaire à l’issue du conseil de gouvernement.Il a ajouté que « ce plan a été organisé de manière très différente des opérations souvent menées par les immigrants qui tentent d’entrer à Melilia ».

Le responsable gouvernemental a souligné que le Conseil national des droits de l’Homme a envoyé une délégation à Nador et régions. « Les recherches et les enquêtes judiciaires se poursuivent à ce sujet », a-t-il confirmé.

Au moins 23 personnes ont perdu la vie lors de la tentative de quelque 2000 migrants africains de pénétrer par la force dans l’enclave espagnole de Melilla à partir du territoire marocain.

Le Bureau des droits de l’homme de l’ONU et des experts indépendants onusiens ont réclamé l’ouverture d’une « enquête immédiate et indépendante ».

Nigeria : ce que l’on sait de l’attaque de la prison de Kuje

L’assaut mené contre cet établissement pénitencier à la périphérie d’Abuja a été revendiqué par l’Etat islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap, sigle en anglais).« Prison Break (célèbre série américaine) est à Abuja », a ironisé un internaute nigérian en parlant de la rocambolesque attaque de l’Etat islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap, en anglais) contre la prison de Kuje, dans la capitale fédérale du Nigeria.

Entre mardi et mercredi, des combattants de ce groupe terroriste ont assiégé cette maison d’arrêt pour y libérer 879 détenus dont des jihadistes majeurs. Parmi eux figurent des membres de Jamaat Ahl Al-Sunnah Lil Dawa Wal Jihad (JASDJ), l’une des factions issues de la scission de Boko Haram, affirme secmxx, le pseudonyme sur Twitter d’un membre de la communauté du renseignement open source du Nigeria.

Selon lui, « les assaillants, composée de trois groupes d’assaut, chacun avec une tâche spécifique, sont venus de leur bastion du Nord-Est ». L’attaque, d’une durée de trois heures d’après des sources médiatiques, a « nécessité un nombre important d’hommes », explique Vincent Foucher, observateur de la politique ouest-africaine et des mouvements jihadistes.

Au moins 443 des 879 évadés sont toujours portés disparus, mais des centaines d’autres ont été arrêtés, a déclaré Umar Abubakar, porte-parole du Service correctionnel nigérian. Il a également indiqué qu’un garde pénitentiaire et trois policiers sont morts dans l’assaut.

Ces derniers temps, plusieurs spécialistes du jihadisme ont minimisé les capacités de nuisance de l’Iswap. Mais pour M. Foucher, l’actualité « montre clairement que malgré tout ce que certains ont tenté de faire croire, il reste une menace sérieuse et audacieuse et doit être traité comme telle ».

L’offensive contre cette prison située non loin de l’aéroport d’Abuja est survenue à quelques jours de la célébration de l’Aïd El-Kébir. A cette occasion, on note des déplacements massifs de populations des villes vers les villages pour célébrer la fête musulmane en famille. Ainsi, les jihadistes ont parcouru « de longues distances » sans éveiller de soupçons, argumente secmxx. Ce dernier se demande désormais quel sort sera réservé aux membres de JASDJ.

Les affrontements pour le contrôle de plusieurs territoires, notamment les terres fertiles aux alentours du lac Tchad, font rage entre les deux groupes terroristes. « Qu’ont-ils fait ou que feront-ils des détenus non affiliés à l’Iswap ? Des noms assez importants. Les ont-ils tués ou vont-ils les tuer ? Peuvent-ils s’engager avec eux, travailler à une sorte d’unité ? », s’interroge Vincent Foucher.

En tout cas, la facilité déconcertante avec laquelle les jihadistes se sont emparés de cette prison de moyenne sécurité a provoqué l’ire du président Muhammadu Buhari également insatisfait du système de renseignement. Il y a moins d’une année, une attaque à l’explosif d’une prison du Sud-Est du pays, en proie à des agitations séparatistes, avait permis à plus de 1800 détenus de disparaître dans la nature.

Nigeria : la crise nutritionnelle s’intensifie (ONG)

L’insécurité alimentaire chronique et l’escalade des violences ont accentué la malnutrition.Dans le nord-ouest du Nigéria, la crise nutritionnelle risque de devenir ingérable sans un renforcement rapide de l’aide humanitaire. Selon Médecins Sans Frontières (MSF), la malnutrition, largement ignorée par les bailleurs de fonds et les autorités locales, menace la vie de dizaines de milliers d’enfants.

« Si la période de soudure a commencé, le pic de transmission du paludisme reste encore à venir, ce qui pourrait aggraver la crise nutritionnelle », a déclaré Michel-Olivier Lacharité, responsable des opérations d’urgence de MSF, soulignant que sa structure se prépare à prendre en charge jusqu’à 100.000 enfants malnutris.

« Malgré les appels que nous avons lancés ces derniers mois, nous n’avons pas encore vu la mobilisation nécessaire pour éviter une crise nutritionnelle dévastatrice », a ajouté M. Lacharité, cité par un communiqué reçu ce jeudi à APA, demandant la mise en œuvre de secours médicaux.

MSF explique que le retard et l’insuffisance de l’aide humanitaire actuelle dans le nord-ouest du Nigeria s’expliquent en partie par le fait que les Nations unies ont exclu cette région de leur plan de réponse humanitaire national pour l’année en cours. Ce dernier se concentre principalement sur la situation critique dans le nord-est.

Or, a affirmé déclare Froukje Pelsma, cheffe de mission MSF au Nigéria, « la situation critique des enfants souffrant de malnutrition dans le nord-ouest du Nigéria ne peut continuer à être ainsi ignorée ».

Ce faisant, elle appelle « les bailleurs et les agences internationales, notamment le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) et le Programme alimentaire mondial (Pam) à accroître leur soutien aux établissements de santé afin de permettre aux communautés d’avoir accès à des traitements nutritionnels, en collaboration avec les autorités nigérianes qui doivent également apporter leur contribution ».

Côte d’Ivoire : Ouattara rencontre ses prédécesseurs le 14 juillet

La rencontre s’inscrit dans le cadre des recommandations du dialogue politique.Le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, va rencontrer les anciens présidents Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié le 14 juillet 2022. Le tête-à-tête entre les trois ténors de la politique ivoirienne fait suite aux « recommandations du dialogue politique », explique le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly.

Il révèle que le président de la République s’entretient régulièrement par téléphone avec ses prédécesseurs.

La Côte d’Ivoire compte près de 30 millions d’habitants

Les jeunes représentent 75,6% de la population ivoirienne.Le Recensement général de la population et de l’habitat 2021 (RGPH 2021) révèle que la Côte d’Ivoire compte 29,389 millions d’habitants, dont 22,840 millions d’Ivoiriens (78%) et 6,435 millions de non Ivoiriens (22%).

Le pays compte également 5.616.487 ménages ordinaires, selon les chiffres communiqués par le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, au terme du conseil des ministres de mercredi 6 juillet 2022.

La population est composée en majorité d’hommes avec un effectif de 15.344.990, soit 52,2%, contre 14.044.169 de femmes, soit 47,8%.

L’analyse dynamique de la population montre un taux de croissance démographique moyen annuel de 2,9% entre 1998 et 2021. Ce taux est en constante baisse comparativement aux différents recensements précédents, soit 3,8% entre 1975 et 1988 ; 3,3% entre 1988 et 1998.

Toutefois, la population de la Côte d’Ivoire demeure encore très jeune avec 75,6% de la population totale qui a moins de 35 ans.

Le Recensement général de la population et de l’habitat de 2021 (RGPH 2021) prendra définitivement fin avec la production des répertoires des localités, des rapports thématiques et des monographies régionales. Il a été réalisé sur la période du 8 novembre au 14 décembre 2021, suivi de l’enquête post-censitaire qui s’est déroulée du 17 mars au 10 avril 2022.

Zambie : le président italien en visite officielle de trois jours

Le président italien Sergio Mattarella effectue une tournée en Afrique australe qui l’a déjà mené au Mozambique.Le président italien a été accueilli à l’aéroport international Kenneth Kaunda de Lusaka par le ministre zambien des Affaires étrangères, Stanley Kakubo.

 Selon un communiqué du ministère zambien des Affaires étrangères, M. Mattarella doit avoir des entretiens bilatéraux avec le président Hakainde Hichilema avant de s’adresser à l’Assemblée nationale de Zambie jeudi.

 Les entretiens avec Hichilema devraient porter sur des questions d’intérêt mutuel aux niveaux bilatéral, régional et international, a indiqué le ministère.

 Le dirigeant italien est en mission pour développer les liens économiques de Rome avec les pays africains et a rencontré cette semaine le président mozambicain Filipe Nyusi au cours duquel ils ont discuté du renforcement de la coopération dans le domaine de l’énergie.

Economie, éducation et aviation au menu des quotidiens marocains

La digitalisation de la commande publique, la réforme de l’école publique et la coopération aérienne Maroc-Sénégal, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde la digitalisation de la commande publique, écrit qu’à partir de novembre 2022, les entreprises soumissionnaires aux marchés publics pourront remettre leurs offres en ligne et les fameuses séances d’ouvertures des plis se dérouleront également en ligne.

La dématérialisation de toute la procédure de passation des marchés publics, en la faisant passer désormais à travers une plateforme électronique où s’échangeront des données et des fichiers, induit mécaniquement la traçabilité, la fiabilité et la transparence des process, souligne le journal, notant que l’engagement irrévocable pris par l’État marocain d’aller vers plus de dématérialisation est de nature à améliorer le climat des affaires en facilitant la vie aux opérateurs économiques.

“C’est la meilleure voie vers la moralisation de la vie publique que certains scandaient comme simple slogan populiste depuis des années sans jamais avoir eu le courage de passer réellement à l’acte”, conclut-il.

Sur un autre registre, +L’Opinion+ souligne que le gouvernement actuel fait de la réforme de l’école publique une priorité de son action avec une vision globale, centrée sur l’élève et sur son «bien-être».

Le chef du gouvernement a affirmé vouloir doter les écoles de tous les moyens de bien-être, de divertissement et d’épanouissement (cantines, transport scolaire, bibliothèques, terrains de sport, théâtres et espaces de lecture), note le quotidien, relevant que la réforme veut changer radicalement la façon du déroulement des cours, censés être plus interactifs entre les élèves et leurs instituteurs.

“En appliquant les nouvelles méthodes, le gouvernement fixe l’objectif d’améliorer la maîtrise des capacités fondamentales à 70% au lieu de 30%”, fait-il savoir, jugeant nécessaire de parvenir à former des enseignants de qualité et renforcer l’inspection pédagogique.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que la compagnie nationale Royal Air Maroc (RAM) a procédé, à Dakar, à la signature de cinq conventions avec des partenaires privilégiés sur le marché sénégalais, qui constitue le 1er marché en Afrique subsaharienne.

La cérémonie de signature entre dans le cadre du renforcement de la coopération entre la Royal Air Maroc et ses partenaires privilégiés au Sénégal. Les conventions gagnant-gagnant permettront à la RAM de proposer des avantages aux partenaires, qui contribueront à leur tour, à améliorer l’image de la compagnie nationale, ainsi qu’au développement de son activité sur le marché du Sénégal.

Sénégal : des agents de la fonction publique haussent le ton

Les journaux sénégalais parvenus à APA ce jeudi 7 juillet, sont revenus sur la grogne de certains agents de ministères après l’augmentation des salaires dans la fonction publique.« Nuages sombres sur Macky », titre Le Quotidien après l’augmentation des salaires dans la Fonction publique. Des agents de douze ministères réclament un « traitement équitable », indique le journal.

Après la hausse des salaires « discriminatoire », Le Témoin note que les fonctionnaires de douze ministères « menacent ». En colère, ils pourraient être amenés à paralyser l’Administration, à organiser une marche et des sit-in, soutient le journal, qui ajoute que « ce serait du jamais vu. »

Selon Vox Populi, « Un collectif des travailleurs de l’administration menace de paralyser l’appareil gouvernemental ». Selon la parution, ces fonctionnaires dénoncent une « discrimination constatée sur les augmentations de salaires décidées par le président de la République mais qui ne sont allouées qu’à une partie des agents laissant en rade celles et ceux qui font le plus gros du travail de l’Administration ».

Walf Quotidien annonce que le Collectif des travailleurs de l’administration menace de paralyser le système pour dénoncer « l’iniquité dans le traitement salarial ». « L’Etat pensait avoir réussi à stabiliser son administration avec les augmentations tous azimuts des salaires d’une partie de ses agents, a plutôt créé un écart abyssal entre eux », renchérit le journal.

La politique a pris toute sa place dans les parutions du jour. L’AS signale que « Macky (est) droit dans ses bottes » pour la tenue des législatives du 31 juillet à date échue. Le journal ajoute que le président de la République demandé en conseil des ministres à son ministre de l’Intérieur de « prendre toutes les dispositions pour un bon déroulement du processus électoral »

EnQuête se projette sur cette 14ème législature. « Une Assemblée hors norme », lance le journal, qui explique qu’avec la liste des suppléants de YewwI Askan Wi, d’illustres inconnus pourraient faire leur entrée à l’Assemblée nationale.

Sud Quotidien évoque « une 14ème législature à haut risque » avec l’invalidation des listes des suppléants de Benno Bokk Yakaar (Ensemble pour l’Espoir, coalition présidentielle) et titulaires de Yewwo Askan Wi (coalition de l’opposition).

L’expert électoral, Djibril Gningue décrypte pour le journal cinq obstacles dont le « risque d’incomplétude de l’effectif de l’Assemblée nationale ». « Il y a 165 députés à l’Assemblée et le risque de ne pas avoir ces 165 députés n’est pas à écarter », dit-il, car les deux grandes coalitions sont amputées d’une partie de leur liste.

L’Observateur de son coté, est revenu sur les propos tenus par Ousmane Sonko en tournée avec sa coalition dans le sud du pays. Le journal évoque « un dérapage verbal à Bignona » de l’opposant et maire de Ziguinchor (sud).

L’Observateur rapporte les « propos dangereux de Sonko sur une supposée haine de Macky Sall contre les Casamançais ». Le journal évoque « les conséquences de ses propos sur la rébellion (casamançaise) et les graves conséquences du discours ethniciste sur la cohésion nationale ».

Marché carbone : des agents sénégalais outillés sur les contrats d’achat

L’Institut mondial de la croissance verte accompagne les potentiels vendeurs de crédits carbones à mieux élaborer leurs offres.Les Contrats d’achat de résultats d’atténuation (Mopa, sigle anglais) sont des traités commerciaux qui décrivent le volume, le prix et les conditions d’achat négociés des crédits carbones ou ITMOs en vertu de l’article 6 de l’Accord de Paris sur le climat.

Bien que ce type d’accord soit courant dans les transactions de carbone au niveau mondial, le processus de négociation, d’approbation et de signature des Mopas au titre de l’article 6 est nouveau pour toutes les parties concernées.

C’est dans ce cadre que l’Institut mondial de la croissance verte (GGGI, sigle anglais) a initié, mercredi, un renforcement de capacités de certains agents de l’administration centrale. L’objectif est d’accompagner les institutions publiques ciblées qui s’engagent dans des négociations bilatérales à améliorer la compréhension des concepts juridiques, institutionnels et techniques liés à l’article 6 pour les approches coopératives.

« Le Sénégal va disposer de crédits carbones et devra les commercialiser. C’est donc important de sensibiliser sur les conditions qui régissent ces contrats qui ne sont pas des échanges de biens classiques. Et il y a un certain nombre d’exigences de l’article 6 qui doivent être prises en compte par les acteurs au niveau local », a soutenu Abdoulaye Seck, chef du projet de développement des approches politiques dans le cadre de l’article 6 au Sénégal.

Pour être commercialisables, les crédits carbones doivent ainsi être additionnels par rapport à la Contribution Déterminée au niveau National (CDN). En plus, ils ne doivent pas créer un autre problème environnemental ou socio-économique, a indiqué M. Seck.

Comme tout contrat, les transactions carbones obéissent à une négociation basée sur le prix. « Pour tirer profit au maximum de ces échanges, le vendeur devra bien comprendre ce que recherche l’acheteur et disposer d’arguments solides pour le convaincre », a expliqué Abdoulaye Seck.

« Savoir négocier un contrat d’achat est extrêmement important. La dialectique carbone n’est pas simple à maîtriser. Et nous espérons que l’apport des experts de Carbon Limits et Climate Focus nous permettra de mieux connaître les procédés de ce nouveau système afin de bien négocier les contrats dont les apports financiers peuvent être colossaux pour le Sénégal », espère Moussa Diop, représentant le Comité national changements climatiques.

Cette formation, étalée sur deux jours, est le fruit d’un accord de financement entre GGGI et le gouvernement de la Norvège pour la conduite du projet portant sur la « Formulation d’Approches Politiques sous l’Article 6 de l’Accord de Paris (DAPA, sigle anglais) ».

L’objectif est d’évaluer la mise en place d’un mécanisme de tarification de carbone pouvant entraîner des changements transformationnels dans le processus de développement sobre en carbone des économies nationales et à long terme.

Burkina-Faso : Blaise Compaoré, un retour qui gêne

Le retour annoncé de l’ancien président intervient alors qu’il a été condamné récemment à la prison perpétuité pour l’assassinat de Thomas Sankaré, le « héros de la révolution burkinabé », dont il était l’homme de confiance.Après huit ans d’exil en Côte d’Ivoire, l’ancien président du Burkina-Faso, Blaise Compaoré, chassé du pouvoir en octobre 2014 à la faveur d’un soulèvement populaire, est annoncé à Ouagadougou pour les prochains jours.

Selon le gouvernement burkinabé, Blaise Compaoré est attendu dans le cadre d’une rencontre entre d’anciens chefs d’Etats du Burkina et l’actuel président de la transition, le lieutenant-Colonel Paul Henri Sandaogo Damiba au pouvoir depuis janvier 2022.

L’annonce du retour de celui qui a régné durant 27 ans sur ce pays enclavé d’Afrique de l’Ouest, semble ne pas avoir le même effet dans l’opinion. « Seuls ses partisans et ses détracteurs s’agitent sur les réseaux sociaux. Sinon, le reste de la population le perçoit comme un non-évènement », relativise le journaliste burkinabé, Martin Kaba.

Pour ses détracteurs, le retour de l’ancien chef de l’Etat est d’autant plus surprenant que Blaise Compaoré, âgé de 71 ans, a été condamné récemment à la prison à perpétuité par le tribunal militaire de Ouagadougou pour l’assassinat du capitaine Thomas Sankaré, le « héros de la révolution burkinabé » dont il était le principal ami et homme de confiance lorsqu’il avait pris le pouvoir en 1983. Ils ne le voyaient pas de sitôt au Burkina-Faso que pour « purger sa peine ». Les avocats des ayants-droits de Sankara et de douze de ses compagnons d’armes assassinés le 15 octobre 1987, jour de l’accession au pouvoir de Compaoré, demandent l’arrestation de l’ex président dès qu’il met les pieds sur le sol burkinabé. Sauf que ce n’est pas dans les plans de l’homme qui préside aux destinées du Burkina-Faso depuis maintenant 6 mois.

A son arrivée au pouvoir en janvier 2022, après un coup d’Etat contre le régime de Roch Marc Christian Kaboré, le lieutenant-Colonel Paul Henri Sandaogo Damiba a fait de la « réconciliation nationale » une priorité.

« Les nouveaux dirigeants estiment que la situation sécuritaire est intimement liée à la question de la réconciliation », analyse le journaliste Martin Kaba.

Le nouvel homme fort du pays avait justifié le renversement de Roch Marc Christian Kaboré par l’impératif de la lutte contre les groupes jihadistes.

En avril, le président de la transition avait annoncé la création de comités locaux pour dialoguer avec les jihadistes locaux.

Mais ces initiatives n’ont pas encore donné les résultats escomptés. La situation sécuritaire s’est détériorée dans la région du Sahel, principal foyer de l’activité jihadiste au Burkina Faso.

Affaibli par le poids de l’âge et la maladie, Blaise Compaoré pourra-t-il aider dans la lutte contre les groupes jihadistes ? 

Au Burkina comme à l’étranger, tout le monde s’accorde sur le fait que le « Pays des Hommes intègres » était épargné par les islamistes armés sous son magistère. A plusieurs reprises, il s’était impliqué avec succès pour la libération d’otages occidentaux détenus par les groupes islamistes dans le Sahel, par l’entremise de son ancien bras droit, le nigéro-mauritanien Moustapha Ould Limam Chafi, aujourd’hui conseiller spécial du président du Niger, Mohamed Bazoum. 

Le dialogue islamo-chrétien magnifié à Dakar

Le juge Mohamed Abdel-Salam, Secrétaire Général du Conseil des sages musulmans et Monseigneur Benjamin Ndiaye, l’Archevêque de Dakar, ont rappelé ce mercredi à l’humanité son « origine commune ».Accepter l’autre dans sa différence religieuse ou culturelle. Tel est le message porté à l’unisson en conférence de presse dans la capitale sénégalaise par Monseigneur Benjamin Ndiaye, l’Archevêque de Dakar et le juge Mohamed Abdel-Salam, Secrétaire Général du Conseil des sages musulmans suite à leur audience en présence de Moustapha Niasse, le président de l’Assemblée nationale du Sénégal.

« Je suis très heureux d’être ici car le Sénégal est un pays de paix et de tolérance. Les échanges avec Monseigneur Benjamin Ndiaye ont été fructueux. Pour consolider la fraternité entre les hommes, il y a un long chemin à parcourir. Le Sénégal peut servir d’exemple en Afrique, mais aussi dans le reste de la planète », a déclaré le juge Mohamed Abdel-Salam, par ailleurs membre du Centre Al-Azhar pour le dialogue interreligieux.

Pour lui, le modèle sénégalais de vivre ensemble doit être propagé pour faire barrage « à la haine et à l’extrémisme violent qui règnent dans certaines parties du continent noir ». À cet effet, un comité conjoint devrait voir le jour pour notamment accélérer le processus.

Dans le monde, des personnes sont persécutées en raison de leurs croyances religieuses. Se référant au Coran, le juge Mohamed Abdel-Salam a soutenu qu’« il ne doit y avoir aucune contrainte en matière de religion » puisque Dieu l’a voulu ainsi. Dès lors, il a affirmé qu’« une autre vision va à l’encontre de la volonté divine qui s’appliquera jusqu’à la fin des temps ».

Au Sénégal depuis vendredi dernier, pour une visite officielle d’une semaine, le Secrétaire Général du Conseil des sages musulmans a pu s’entretenir avec le président Macky Sall : « Nous sommes tombés d’accord sur des projets à mener pour renforcer la paix. Nous allons travailler avec les organisations religieuses au Sénégal », a-t-il indiqué.

C’est dans ce sens que le juge Mohamed Abdel-Salam a effectué des visites de courtoisie auprès des familles religieuses de Yoff, Tivaouane (Ouest), Touba, Médina Baye et Léona Niassene (Centre).

L’année prochaine, un colloque international est programmé sur le thème de la liberté de culte avec comme base le Document sur la fraternité humaine pour la paix mondiale et la coexistence commune signé en févier 2019, aux Émirats arabes unis, par le pape François et Sheikh Ahmed Al Tayeb, le Grand imam de l’Université Al-Azhar (Le Caire, Égypte), une institution de l’Islam sunnite.

De son côté, Monseigneur Benjamin Ndiaye a souhaité que ledit texte soit « diffusé au maximum » afin que tous les croyants pratiquent leur foi en toute liberté. L’Archevêque de Dakar s’est également dit « plein d’actions de grâce » au sortir de son entrevue avec le Secrétaire Général du Conseil des sages musulmans. Dirigé par le Grand imam d’Al-Ahzar, cette organisation internationale vise à promouvoir la paix entre les communautés de différentes obédiences religieuses.

Génocide rwandais : deux généraux ghanéens honorés par Kigali

Le président rwandais Paul Kagamé a décerné des médailles à deux officiers supérieurs en retraite de l’armée ghanéenne, qui ont servi dans différents rôles de maintien de la paix pendant le génocide rwandais de 1994 contre les Tutsis.Les officiers supérieurs ghanéens qui ont reçu chacun l’« Ordre national de la bravoure » « Indengabaganizi », au moment où le Rwanda célébrait lundi dernier le 28ème  anniversaire de la libération, sont le général de division Henry Kwami Anyidoho et le général de division Joseph Narh Adinkra.

Le général Anyidoho a été célébré pour sa bravoure, son humanité et son leadership pendant le génocide de 1994 au Rwanda. A l’époque, il dirigeait un contingent ghanéen déployé pour servir dans la Mission des Nations unies pour l’assistance au Rwanda (MINUAR), alors dirigée par le général canadien Roméo Dallaire.

L’escalade du génocide au Rwanda avait poussé le Conseil de sécurité des Nations unies à demander l’évacuation des troupes de maintien de la paix de ce pays d’Afrique de l’Est.

Cependant, le général Anyidoho est l’une des rares troupes étrangères de maintien de la paix à avoir courageusement refusé d’abandonner les Rwandais à leur sort, au mépris de l’ordre d’évacuation du Conseil de sécurité des Nations unies.

Le lieutenant-colonel Joseph Narh Adinkra faisait partie d’un petit groupe d’officiers déployés avant le contingent de maintien de la paix. Il devait gérer les opérations et les questions administratives qui facilitent le déploiement de la mission principale.

Joe Adinkra devenu général de division, a travaillé comme chef d’état-major de l’armée ghanéenne du 31 mars 2009 au 4 avril 2013.

La Journée de la libération du Rwanda célébrée le 4 juillet, est observée pour marquer la fin d’une période du gouvernement génocidaire et le début de la libération de l’oppression, selon un communiqué.

Malawi : des magistrats menacés de mort

Le système judiciaire du Malawi est secoué par des menaces de mort contre des officiers de justice et des incendies criminels sur les bâtiments des tribunaux, a appris APA mercredi.L’Association des magistrats et des juges du Malawi (MAJAM) a déclaré que certains magistrats avaient reçu des menaces d’un individu se présentant comme Ben Longwe.

Longwe aurait menacé d’attaquer les magistrats en incendiant leurs maisons, leurs véhicules et les bâtiments des tribunaux.

« Cette affaire survient quelques jours après une discussion de nature similaire qui a eu lieu sur une plateforme de médias sociaux, avec une référence particulière à un magistrat basé à Blantyre », a déclaré MAJAM dans un communiqué. Elle a ajouté : « Il est clair que ces menaces sont une réaction aux décisions judiciaires rendues récemment ».

L’association a averti que ces menaces constituent une incitation à la violence contre les magistrats et le système judiciaire dans son ensemble, « ce qui est criminel et inacceptable dans une démocratie constitutionnelle comme le Malawi ».

« De telles attaques et menaces portent atteinte et compromettent gravement l’indépendance et l’impartialité du pouvoir judiciaire ».

Elle a appelé les personnes mécontentes des décisions de justice à demander réparation par les voies appropriées.

« A cet égard, MAJAM exhorte toute partie mécontente d’une ordonnance à demander un réexamen ou à faire appel devant la Haute Cour si l’affaire est traitée par un tribunal subordonné ou devant la Cour suprême d’appel si l’affaire est traitée par la Haute Cour ».

UA: L’ECOSOCC lance le mois panafricain

Le Conseil économique, social et culturel (ECOSOCC-UA) de l’Union africaines lance, du 1er au 31 juillet 2022, le mois panafricain en commémoration du 20e anniversaire de la création de l’Union africaine.Cet événement permettra d’honorer et de mettre en valeur les Organisation de la Société Civile africaine quant à leur implication dans les questions relatives à l’avancement politique et socio-économique du continent africain dans leurs régions et pays respectifs, ainsi que pour raviver et renforcer l’esprit de Panafricanisme au sein de la société civile.

Crée en 2004, l’ECOSOCC est un organe consultatif de l’UA. Il est composé d’organisations de la société civile (OSC). Le principe du Conseil est que la société civile s’organise pour travailler en partenariat avec l’UA.

Il s’assigne pour objectifs de contribuer, par des conseils, à la traduction efficace des objectifs, des principes et des politiques de l’UA en programmes concrets, ainsi qu’à l’évaluation de ces programmes, d’entreprendre des études et faire des recommandations, de contribuer à la promotion et à la réalisation de la vision et des objectifs de l’UA, et de contribuer à la promotion des droits de l’Homme, de l’Etat de droit, de la bonne gouvernance, des principes démocratiques, de l’égalité des sexes et des droits de l’enfant.

Il vise aussi à promouvoir et à soutenir les efforts des institutions engagées dans la révision de l’avenir de l’Afrique et la construction de valeurs panafricaines afin d’améliorer un modèle social et un mode de vie africains, à favoriser et consolider le partenariat entre l’UA et les OSC et à assumer les fonctions qui lui sont référées par d’autres organes de l’UA.

Afrique francophone : Meta en croisade contre les fausses informations

La croissance des médias sociaux expose de plus en plus les utilisateurs à la mésinformation consistant à véhiculer de manière involontaire une information et à la désinformation qui part d’une volonté d’induire en erreur ou de manipuler les utilisateurs.Conscient du danger que représentent ces deux phénomènes, Méta qui englobe les plateformes numériques Facebook, Instagram, Whatsapp et Messenger, a lancé mardi 5 juillet à Dakar, une campagne de sensibilisation à l’intention de ses utilisateurs en Afrique francophone. Le géant du web s’est appuyée sur une bande dessinée relatant l’histoire d’un étudiant, d’une infirmière expérimentée et d’une jeune danseuse vedette qui partagent leur expérience en ligne.

Le choix de la bande dessinée s’explique selon Balkissa Idé Siddo, directrice des politiques publiques en Afrique subsaharienne pour Meta, par la nécessité d’atteindre le plus nombre de personnes. « À travers les trois histoires qui ont été illustrées, les utilisateurs peuvent s’identifier à ces personnes, les suivre dans leurs parcours pour comprendre qu’est-ce qu’une mésinformation, comment la reconnaître et quelles décisions prendre pour limiter sa propagation », a-t-elle argué.

Par ailleurs, Balkissa Idé Siddo est revenue sur la stratégie à trois étapes mise en place par l’un des géants du web pour lutter contre la non-utilisation des plateformes de l’un des géants du web créés par Mark Zuckerberg en 2004.

A l’en croire, la première étape consiste à supprimer les acteurs qui sont derrière la diffusion des contenus reconnus comme de la désinformation. Le contenu est également retiré lorsqu’il est considéré contraire aux règles communautaires de Méta.

Pour réduire les fausses informations, Meta réduit leur visibilité dans le fil de l’actualité. « En plus de cela, en fonction de l’évaluation faite par les vérificateurs, on applique un label à ces contenus là et on encourage les utilisateurs à lire l’article produit par le vérificateur sur ce contenu tout en les décourageant à le partager sur la plateforme », a ajouté Balkissa Idé Siddo.

Cette lutte n’est pas antinomique à la politique des médias sociaux reposant sur la recherche du plus grand nombre d’usagers. « Il n’est pas dit nécessairement que plus d’utilisateurs sur les plateformes va occasionner plus de désinformation », précise Balkissa Idé Siddo. « Nous savons tous que les médias sociaux vont continuer de croître, qu’il s’agisse de Facebook, d’Instagram ou de Tiktok. La question est plutôt de savoir comment est-ce qu’on peut éduquer les gens pour une utilisation responsable de ces médias sociaux », a-t-elle conclu.

Sénégal : la politique, sujet dominant dans la presse

Les journaux sénégalais parvenus à APA ce mercredi 6 juillet, traitent en majorité de sujets liés à la politique.Walfadjri agite à nouveau la question du troisième mandat dans sa livraison du jour. Les masques commencent à tomber, « l’APR déblaie le chemin », titre le journal. La responsable de l’Alliance pour la République, le parti présidentiel, Thérèse Faye, « donne la pleine mesure de la volonté du camp présidentiel à reconduire Macky Sall en 2024 ».

Macky Sall, le patron de l’APR est à la Une des journaux L’AS qui nous indique que Benno Bokk Yakaar (Ensemble pour l’Espoir), « marronise » la quasi-totalité des candidats des dernières locales dans le département de Keur Massar, située dans la région de Dakar. Tous les candidats qui s’étaient présentés sur d’autres listes, ont décidé de rallier la majorité présidentielle en prévision des législatives.

Dans Le Soleil, il est question de la nouvelle politique agricole de Macky Sall. Exit le Pracas (Programme d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalais), place nette à la Pasad (Politique agricole pour la souveraineté agricole durable). Le quotidien national indique que 1.021 milliards seront investis d’ici 2025 pour espérer atteindre l’autosuffisance alimentaire.

Pendant ce temps, la plus grande coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (Libérez le peuple) fourbit ses armes, en prévision des élections législatives du 31 juillet prochain. Dans Le Quotidien, Khalifa Sall bande les muscles. « Nous allons gagner ces élections, ce régime est vomi par les Sénégalais », lance-t-il lors de la tournée des leaders de YAW à Ziguinchor.

EnQuête de son côté, s’interroge sur le devenir de l’Alliance des Forces et progrès (AFP), après le départ de son leader emblématique Moustapha Niass à la tête de l’Assemblée nationale. « Va-t-on vers la dislocation », se demande le journal. Le combat de chef entre le ministre des Transports aériens et du Tourisme, Alioune Sarr et le patron de l’Asepex (Agence sénégalaise de promotions des exportations), Dr Malick Diop semble inévitable, renchérit le journal.

« Le prochain congrès pourrait conduire à d’éventuelles dissidences et révoltes », analyse Moussa Diaw, enseignant chercheur en science politique à l’Université Gaston Berger de Saint Louis.

Sud Quotidien pour sa part, s’arrête sur l’interdiction des activités de sensibilisation et de mobilisation de l’opposition, en pré-campagne électorale. Quand les préfets « tronquent » la loi, écrit le journal, qui souligne que l’opposition en tournée est confinée dans les régions de Tamba et Kolda. L’article L.61 est interprété à l’envers par les préfétés.

La Tabaski, ou fête du mouton, sera célébrée le 10 juillet prochain. Et on assiste à une hausse tous azimuts des prix face à des agents de l’Etat qui ont baissé les bras, selon Le Témoin. « L’Etat capitule face aux commerçants ». « Malgré la baisse des denrées annoncées en mars par Macky Sall et en dépit des dizaines de milliards de subventions, les commerçants continuent à en faire à leur tête », s’indigne le journal.

Dans L’Observateur, le Directeur du commerce met en garde, « tout commerçant pris en train de faire pure spéculation » sera sanctionné. Selon Oumar Diallo, « rien ne justifie un certain prix observé sur le marché. »

L’actualité économique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’augmentation des prix du carburant, la zone franche de Nador, le déficit commercial et l’Aid Al-Adha.+L’Economiste+ rapporte que l’État ne subventionnera pas le prix du carburant. Interrogée, encore une fois au Parlement sur la hausse du prix des produits pétroliers et sur l’aide que l’État pourrait apporter pour en amortir le choc, Nadia Fettah Alaoui, ministre des Finances, a écarté tout retour à la subvention de l’essence et du gasoil. Ni le plafonnement des prix, ni la réduction des impôts sur les produits pétroliers ne sont envisagés. 

L’État applique une taxe intérieure de consommation (TIC) de 2,24 et de 3,76 DH par litre respectivement pour le gasoil et pour l’essence ainsi qu’une TVA à 10%. Les regards sont rivés sur la TIC, qui assure près de 30 milliards de recettes par an, et dont la réduction pourrait soulager la pression sur les consommateurs. Et ce, à l’image de la récente suspension des droits d’importation sur les graines oléagineuses et les huiles brutes de tournesol, indique le journal.

+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit qu’après la zone de Fnideq, c’est au tour de Nador. Une zone franche y sera construite dans le cadre de la stratégie globale pour le développement des différentes régions du pays. Concrètement, il a été décidé de construire et d’aménager une base industrielle et portuaire intégrée sur la façade Est de la région de l’Oriental. 

Cette base repose notamment sur un grand port et un pôle commercial, industriel et logistique. Le tout sera construit sur une zone franche d’une superficie totale de 1.500 hectares. Ce grand projet est appelé à métamorphoser toute la région sur le plan économique et industriel. Le but est de provoquer une dynamique nouvelle dans tout l’Oriental et doper l’emploi en faveur des habitants de toute la région.

+Les Inspirations Éco+ fait savoir que le déficit commercial du Maroc s’est établi à près de 116,8 milliards de dirhams (1 euro = 10,6 DH)) à fin mai 2022, en hausse de 36,9% par rapport à la même période une année auparavant, selon l’Office des Changes. 

Au titre des cinq premiers mois de l’année 2022, les importations ont progressé de 39,2% à plus de 82,55 milliards DH, et les exportations ont grimpé de 40,7% à 51,06 milliards DH, explique l’Office des changes dans son récent bulletin sur les indicateurs mensuels des échanges extérieurs, soulignant que le taux de couverture s’est situé à 60,2%.

+L’Opinion+ écrit qu’à quelques jours de la fête de l’Aïd Al-Adha (fête du sacrifice), les différents marchés du bétail connaissent une flambée des prix par rapport aux années précédentes, au moment où le pouvoir d’achat des ménages est sous pression, suite à la cherté du coût de la vie. Le ministère de tutelle se veut rassurant, en pariant sur l’offre abondante estimée à 8 millions de têtes. 

Une offre assez suffisante pour répondre à la demande, qui ne dépasse pas les 6 millions. Toutefois, la spéculation et l’intervention excessive des intermédiaires risquent de porter atteinte aussi bien aux Consommateurs qu’aux éleveurs, eux-mêmes confrontés à la hausse du prix du fourrage, relève la publication.

Roi Mohammed VI: une coopération internationale nécessaire pour faire face à la vague inflationniste

Un soutien plus appuyé et une coopération internationale plus conséquente en faveur des pays africains sont plus que jamais nécessaires pour leur épargner d’être sévèrement touchés par la vague inflationniste qui frappe l’économie mondiale et pour les aider à développer une plus forte résilience aux chocs extérieurs, a soutenu le Roi Mohammed VI.Dans un message adressé aux participants à la Réunion du Groupe africain des ministres des Finances et des gouverneurs des Banques centrales des Etats africains membres de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (Caucus africain), ouverte mardi à Marrakech, le Souverain a indiqué que le monde sortait à peine de l’emprise de la pandémie Covid-19 que l’économie globale s’est trouvée prise dans une spirale de perturbations inédites des chaînes d’approvisionnement et soumise à des pressions inflationnistes croissantes et à une hausse record des cours de l’énergie, des produits alimentaires et des matières premières.

Cette crise affecte inégalement les pays africains, ses effets variant selon les potentialités économiques et les besoins de chacun en matières premières, notamment énergétiques et alimentaires, a-t-il relevé dans ce message, dont lecture a été donnée par la ministre de l’Economie et des Finances, Mme Nadia Fettah Alaoui, notant que le Continent africain apparaît, dans cette conjoncture difficile, « comme l’une des régions les plus touchées, tant au regard des multiples périls qui menacent sa sécurité alimentaire et énergétique que de la baisse des taux de sa croissance économique ».

« Les conditions sociales s’en trouvent ainsi fortement dégradées dans bon nombre de pays africains », a poursuivi le Souverain, soulignant que dans un contexte de pénurie des financements concessionnels et de durcissement des conditions de leur attribution, l’augmentation des besoins en financement entraîne un renchérissement aigu du service de la dette qui plombe davantage la situation économique de nombreux pays africains.

Faisant observer que de nombreuses économies africaines sont peu diversifiées et reposent en grande partie sur l’exportation de matières premières, le Roi a précisé que ces économies pâtissent également de la forte dépendance des filières agricoles des aléas climatiques, ainsi que d’une faible mise en valeur du potentiel démographique considérable dont elles disposent.

« Afin de corriger ces défaillances, les efforts doivent s’intensifier pour élaborer des programmes intégrés de développement, selon des objectifs clairs et des instruments de financement innovants », a soutenu le Souverain, notant que ces dispositifs « devront inscrire le citoyen africain au cœur de leurs préoccupations et s’articuler essentiellement autour d’une mise en valeur des opportunités d’intégration économique entre les pays africains. Ils supposent également une implication active du continent dans la dynamique de transformation numérique et de transition énergétique à l’œuvre dans le monde ».

Il a, à cette occasion, mis en avant les progrès accomplis dans l’opérationnalisation de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), qui attestent une fois encore la capacité des pays du Continent à renforcer leur intégration économique selon une vision commune.

La mise en œuvre effective de cette zone dans les meilleurs délais permettra, selon le Souverain, « d’accélérer l’intégration des économies africaines entre elles et dans les chaînes de valeurs mondiales ».

Présidé par le Maroc, le Caucus africain est un forum qui rassemble les pays africains qui sont membres du FMI et du Groupe de la Banque mondiale.

Ces pays sont représentés par leurs gouverneurs respectifs dans ces institutions, appelés « gouverneurs africains », qui sont généralement ministres des finances et du développement économique, et gouverneurs des banques centrales.

Le Caucus se réunit à l’initiative de son Président (une présidence tournante), afin de coordonner et d’harmoniser les positions des Gouverneurs Africains concernant le mémorandum annuel qui est adressé au FMI et à la Banque mondiale et présenté à l’occasion des Assemblées Annuelles de ces deux institutions.

Mali : deux Casques bleus tués dans l’explosion d’une mine

Un véhicule blindé d’un convoi logistique de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) a heurté ce matin un engin explosif dans le Nord du pays.Un terrain miné. Au Mali, les groupes jihadistes posent des engins explosifs sur les voies empruntées par les Forces de défense et de sécurité maliennes, mais aussi par les Casques bleus.

Ce mardi, sur l’axe Tessalit-Gao, une voiture transportant des éléments de la force de maintien de la paix onusienne a sauté sur une mine. « Selon un premier bilan, deux Casques bleus ont succombé à leurs blessures et cinq autres ont été grièvement blessés suite à l’explosion. Une force d’intervention rapide a été envoyée sur les lieux et les blessés ont été évacués », a déclaré la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) dans un communiqué reçu à APA.

Après avoir fermement condamné cette attaque, la Minusma a souligné qu’elle « peut constituer un crime de guerre ». Poursuivant, la mission onusienne a relevé « avec préoccupation l’utilisation, par les groupes et éléments terroristes, de la pose d’engins explosifs improvisés pour paralyser ses opérations » au Mali.

De son côté, El-Ghassim Wane, le chef de la Minusma a rendu hommage aux Casques bleus « morts au service de la paix », présenté ses condoléances à leurs proches et à leur gouvernement et souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

Le mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali a été renouvelé d’une année mercredi dernier par le Conseil de sécurité.

Bénin : l’UE appuie le Programme d’actions du gouvernement

La septième édition du dialogue politique Bénin-Union européenne a tourné autour de la définition d’un nouveau programme indicatif pluriannuel de coopération pour la période 2021-2027.L’Union européenne (UE) apporte son soutien financier à l’Etat béninois, à travers son Programme d’Actions du Gouvernement (PAG) 2021-2026. A l’issue de son septième dialogue politique avec ce pays, tenu le 30 juin 2022, Bruxelles a promis 255 millions d’euros (soit plus de 167 milliards Fcfa) à Cotonou au titre de la période 2021-2024.

Cet appui couvre trois principaux domaines à savoir le renforcement du capital humain, la promotion de la croissance verte et du numérique et la promotion d’une société prospère et sécurisée.

L’objectif du dialogue politique Bénin-UE, une rencontre annuelle de haut niveau, permet d’évaluer et de définir des perspectives en vue du renforcement de leur coopération. Celle-ci est fondée sur le dialogue politique, le développement durable et le renforcement des relations économiques et commerciales.

Cette rencontre bilatérale a été une occasion pour réitérer la reconnaissance du gouvernement du Bénin pour la tenue régulière dudit dialogue, consacré par l’Article 8 de l’Accord de Cotonou. La partie européenne a salué l’attachement du Bénin à la démocratie et son engagement dans la voie de réformes politiques, institutionnelles et économiques depuis 2016, en vue de la consolidation de l’Etat de droit, de la promotion de la bonne gouvernance et de l’amélioration des conditions de vie des populations.