Le gouvernement ivoirien veut œuvrer au maintien d’un «cyberspace sain »

Le gouvernement ivoirien veut œuvrer au maintien d’un «cyberspace sain » qui inspire confiance et protège les consommateurs contre les utilisations inadéquates des TIC, a affirmé lundi Mamadou Sanogo, le ministre ivoirien de l’économie numérique et de la poste.« Tout en étant engagé à déployer les efforts nécessaires pour vulgariser l’utilisation des services de télécommunications/TIC, pour toutes les populations sur toute l’étendue du territoire, le gouvernement ne perd pas de vue  l’objectif impérieux d’oeuvrer au maintien d’un cyberspace sain qui inspire confiance et protège les consommateurs contre les utilisations inadéquates des TIC», a indiqué M. Sanogo dans une déclaration faite à la faveur de la 43è journée africaine des télécommunications/TIC . 

Poursuivant, il a assuré que l’exécutif ivoirien renforce constamment sa stratégie de lutte contre toutes les formes de cybercriminalité qui engendrent des préjudices moraux et financiers importants. Auparavant M. Sanogo a rappelé que les télécommunications/TIC ont été un  « outil indispensable  » au cours du premier semestre 2020 marqué par la pandémie de la Covid-19 qui a contraint les populations au confinement. 

 « Avec le confinement d’un tiers de la population mondiale au premier semestre 2020, les TIC se sont avérées un outil essentiel pour faire vivre l’économie mondiale  dans presque toutes ses composantes en permettant à de nombreuses personnes de continuer à être productives depuis leurs domiciles et de communiquer avec leurs proches  », a fait remarquer M. Sanogo.

 Par ailleurs, il a soutenu qu’au regard de cette importance des TIC, le gouvernement ivoirien a le devoir de veiller, entre autres à garantir à tous un accès abordable des services, assurer l’extension et la résilience des infrastructures et promouvoir l’innovation et la recherche. 

Le thème retenu cette année pour la célébration de la 43è journée africaine des télécommunications est:  « L’après Covid-19, le rôle des télécommunications /TIC dans la reprise des activités socio-économiques ». Cette journée qui est célébrée le 07 décembre de chaque année coïncide avec l’anniversaire de création de l’Union africaine des télécommunications ( UAT). 

Rabat et Paris signent une déclaration d’intention pour la prise en charge des mineurs non accompagnés

Le Maroc et la France ont signé, lundi à Rabat, une déclaration d’intention relative à la prise en charge des mineurs non accompagnés (MNA), un document qui ouvre la voie à une coopération mutuelle pour la protection de cette catégorie d’enfants.Signée le ministre marocain de la justice, Mohamed Benabdelkader et son homologue français, Eric Dupond-Moretti, qui effectue une visite dans le Royaume, cet accord prévoit la diffusion d’un schéma de procédures qui détaille le processus de gestion de la situation des MNA, permettant ainsi aux magistrats de la jeunesse français de disposer d’informations indispensables pour prendre les mesures les plus adaptées à l’intérêt de l’enfant.

Selon le ministre français, cet accord est de nature à faciliter l’échange d’informations et à contribuer à mettre en place des outils concrets à même de résoudre une problématique commune aux deux pays. « Il s’agit notamment d’identifier ces mineurs en vue d’un éventuel rapatriement », a-t-il souligné.

De son côté, le ministre marocain de la justice a indiqué que l’accord se base sur « une série de mesures déterminant le cadre législatif en vertu duquel agissent les défenseurs des droits des mineurs », ajoutant que cette déclaration d’intention va tracer un cadre de coopération conforme à la convention des Nations Unies.

Dehoulé Omer désigné président par intérim de la Fédération ivoirienne de football

Dehoulé Omer Kouamé, le vice-président le plus âgé de la Fédération ivoirienne de football ( FIF) a été désigné lundi président par intérim de cette institution jusqu’à la prochaine assemblée générale en vertu de l’alinéa 2 de l’article 43 des statuts, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Cet intérim de M. Dehoulé intervient après le décès du président en exercice, Augustin Sidy Diallo survenu le 21 novembre dernier.  « Le Comité exécutif a fait le constat de la vacance de la présidence de la FIF suite au décès du président en exercice Augustin Sidy Diallo. En application des dispositions de l’alinéa 2 de l’article 43 des statuts de la FIF, l’intérim de la présidence est assurée par M. Dehoulé Omer, le vice-président le plus âgé jusqu’à la prochaine assemblée générale », rapporte un communiqué sanctionnant une réunion du Comité exécutif de la FIF.

 Selon ce communiqué, M. Dehoulé qui est désormais le président par intérim de la FIF, continuera également d’assurer ses fonctions en tant que président de la ligue de football amateur. 

Par ailleurs, souligne le texte, le nouveau président intérimaire a nommé M. Bilé Dieméléou en qualité de 3è vice président de la Fédération en charge de la promotion et du marketing et a désigné M. Yeboua Cevérin, président du Conseil d’administration de l’association sportive de Tanda ( AS-Tanda) comme membre du Comité exécutif en application des dispositions de l’alinéa 3 de l’article 43 des statuts de la FIF. 

L’ex-président de la FIF, Augustin Sidy Diallo est décédé le 21 novembre dernier à Abidjan à l’âge de 61 ans.

Serge Ekué, le nouveau président de la BOAD «aborde sa feuille de route» avec Ouattara

Le nouveau président de la Banque ouest-africaine de développement ( BOAD), Serge Ekué a été reçu lundi en audience au palais d’Abidjan par le président ivoirien Alassane Ouattara avec qui il dit avoir « abordé sa feuille de route ».« (…) J’ai  pu échanger également avec le chef de l’Etat sur des sujets plus personnels. Il s’agit pour moi de bien cadrer la feuille de route. Il s’agit de faire en sorte que la BOAD et la République de Côte d’Ivoire, nous soyons parfaitement synchronisés. Donc, c’est cett feuille de route que j’ai souhaité aborder avec le président Ouattara », a déclaré M. Ekué à la presse à l’issue de cette rencontre. 

Par ailleurs, le nouveau patron de la BOAD dit avoir félicité M. Ouattara pour sa réélection à la présidentielle du 31 octobre dernier et a indiqué avoir abordé aussi avec ce dernier,  plusieurs autres sujets de développement dans les secteurs des infrastructures, de la santé, de l’agriculture , etc.  

« J’ai également remercié le chef de l’Etat d’avoir soutenu ma candidature à la présidence de la BOAD. Je ressors de cette audience heureux et  confiant du soutien que le président Ouattara a bien voulu m’accorder », a conclu M. Ekué. gé de 54 ans, M. Serge Ekué a été nommé à la présidence de la BOAD le 18 août dernier et a officiellement pris fonction au siège de l’institution à Lomé au Togo le 28 août dernier. 

Revue annuelle des politiques de l’Uemoa en Côte d’Ivoire

La 6e revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires de l’Union économique et monétaire Ouest-africaine (Uemoa) en Côte d’Ivoire s’est ouverte lundi à Abidjan et devrait permettre d’examiner 116 réformes dont trois nouveaux textes.« L’édition 2020 de la revue annuelle portera sur un ensemble de 116 réformes contre 113 en 2019, soit trois nouveaux textes », a indiqué M. N’Galadjo Bamba, conseiller technique, représentant le ministre ivoirien de l’Economie et des finances, dans un discours d’ouverture de la session.

Ces nouveaux textes concernent la directive sur l’harmonisation des législations des Etats membres en matière de droits d’accise applicables aux tabacs, et la décision déterminant les caractéristiques et les règles d’établissement du certificat d’origine des produits originaires de l’Uemoa.

Il a été en outre introduit le texte sur règlement portant adoption des règles visant à éviter la double imposition au sein de l’Uemoa et des règles d’assistance en matière fiscale, a fait savoir le représentant du ministre de l’Economie et des finances.

M. N’Galadjo a indiqué que « concernant les programmes et projets, les 16 projets ayant fait l’objet de la revue annuelle en 2019 ont été reconduits pour l’édition 2020 », invitant les experts à fournir à la Commission de l’Uemoa toutes les informations requises pour une évaluation juste et crédible.

Le représentant du ministre ivoirien de l’Economie a relevé que l’examen des 16 projets en exécution en Côte d’Ivoire, d’un montant total de 63,9 milliards Fcfa, a révélé un taux moyen d’exécution physique de 66% contre 61% en 2018, soit un accroissement de 5%. 

Quant à l’indice de performance, il est passé de 58% en 2018 à 49% en 2019, une contre-performance qui s’explique, globalement, à en croire M. N’Galadjo, par « les retards relevés dans l’exécution de la plupart des projets et programmes communautaires ».  

Instituée en octobre 2013 par un acte additionnel de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Uemoa, la revue annuelle consiste à faire le point sur l’état de mise en œuvre des réformes, politiques, programmes et projets de l’Uemoa au plan national.

Cinq revues annuelles ont été déjà organisées par la Commission de l’Uemoa respectivement en 2014 ; 2015 ; 2017 ; 2018 et 2019. Selon Gustave Diasso, représentant résident de l’Uemoa en Côte d’Ivoire, elles ont permis la transposition des textes communautaires sur le plan national.   

Pour ce qui concerne la Côte d’Ivoire, première puissance économique de l’Uemoa, les résultats indiquent pour l’année 2019, que sur un total de 113 réformes examinées, l’on enregistre un taux moyen de mise en œuvre de 80% contre 69% en 2018, soit une hausse de 11%. 

« Dans la dynamique de pérennisation des acquis et du maintien, à tout le moins, du niveau d’engagement actuel des Etats membres, l’exercice de la revue mérite d’être poursuivi malgré les contingentements qu’impose la pandémie de Covid-19 », a soutenu M. Gustave Diasso.

Concernant la mise en œuvre des actes communautaires, l’Union est passée d’un taux de 47% en 2011 à 74% en 2019, soit un bond qualitatif de 27 points de pourcentage. Un résultat qui montre toutefois la volonté d’une intégration régionale des Etats membres.

La Commission de l’Uemoa passe en revue le processus d’intégration dans les Etats membres du 9 novembre au 18 décembre 2020. Pour la Côte d’Ivoire, les travaux, ouverts le lundi 7 décembre dans un hôtel de la place, devraient s’achever le vendredi 11 décembre 2020.

Bourse: pour une synergie d’actions entre la BOAD et la BRVM

Le directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilières ( BRVM) de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), Edoh Kossi Amenounve a souhaité lundi à Abidjan, une synergie d’actions entre son institution et la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), estimant que cela sera utile pour les États.«La BOAD est un acteur incontournable et majeur. Je pense qu’aujourd’hui une bonne synergie entre les actions de la BOAD et la BRVM serait quelque chose de fortement utile pour nos États », a estimé M. Kossi à l’issue d’une visite de Serge Ekué, le nouveau président de la BOAD au siège de la BRVM à Abidjan.

 Selon lui, cette visite de M. Ekué est un  «signal fort» dans l’accompagnement des États et du secteur privé de l’UEMOA.

 Avant lui, le nouveau patron de la BOAD a soutenu qu’il était  « absolument utile que je me rende ici à la BRVM pour me rendre compte de la façon avec laquelle notre région traite des sujets  d’actions et d’obligations ».

 De son avis, la BRVM est un  « outil essentiel  » de développement des Etats de la sous-région.  « La bourse est   un instrument au service des Etats et du secteur  privé.  C’est un instrument de fluidification de la dette. C’est un instrument de renforcement de nos  entreprises, voire des Etats au travers des émissions des trésors de nos États et la BOAD en tant qu’instrument et banque de financement, doit s’intégrer dans cet écosystème », a soutenu M. Ekué. 

Au cours de cette visite, M. Ekue à qui la BRVM a été présentée, a sonné à 09h45 (Heure locale et GMT), la cloche, marquant l’ouverture du marché du jour de cette institution. 

gé de 54 ans, Serge Ekue qui est de nationalité béninoise, a été nommé président de la BOAD le 18 août dernier et a officiellement pris fonction le 28 août dernier.

Élections au Ghana: Mahama relève «quelques anomalies»

L’ex-président John Dramani Mahama, le rival le plus sérieux du président sortant Nana Akufo-Addo, a souligné « quelques anomalies » au moment de jeter son bulletin dans l’urne, dans sa ville natale de Bole, dans le nord du pays.Tout de blanc vêtu et portant un masque facial, Mahama, 62 ans, a observé les protocoles de Covid-19 dans un bureau où voté à 10 heures, heure locale.

Très calme, Mahama a déclaré à une foule de journalistes que, bien que le vote se soit déroulé pacifiquement, il est préoccupé par le fait que les noms des personnes soupçonnées de s’être inscrites dans des zones de vote spécifiques n’ont pas été retrouvés lorsqu’ils se sont présentés pour voter.

Il a déclaré que les personnes concernées avaient du mal à se faire identifiées, malgré leur inscription dans leurs bureaux de vote respectifs.

Le candidat du Congrès national démocrate a déclaré que le même malheur était tombé sur une femme du même bureau de vote lorsque le vote lui a été refusé parce que son nom ne figurait pas sur le registre des électeurs de la région.

17 millions de personnes se sont inscrites pour voter pour un président et 275 législateurs dans 38.622 bureaux de vote répartis dans tout le pays.

Les Ghanéens votent alors que le pays fait face à une flambée des cas de coronavirus, incitant à un strict respect de la distanciation sociale et d’autres protocoles de Covid-19, notamment le port obligatoire du masque facial.

Covid-19: la BAD œuvre pour l’énergie durable en Afrique

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un investissement concessionnel de 20 millions de dollars américains en faveur du Fonds pour l’énergie durable en Afrique (SEFA), a appris APA, lundi.Ces fonds, vont favoriser la mise en place de la Plateforme de reconstruction des infrastructures hors réseau (PRC), dotée d’un financement mixte de 50 millions de dollars américains, après les effets néfastes de la pandémie de la Covid-19.

Cette initiative vise à fournir des capitaux d’assistance et de récupération aux entreprises d’accès à l’énergie, en les accompagnant pendant et après la pandémie, souligne le communiqué de l’institution financière dont APA a obtenu copie.

L’enveloppe concessionnelle de 20 millions de dollars sera augmentée de leurs propres capitaux et instruments, ce qui permettra d’obtenir 30 à 40 millions de dollars de financement commercial additionnel et d’offrir des produits d’emprunt plus abordables, souligne le document.

Ce dernier ajoute que grâce à ses partenaires, la plateforme de relance soutiendra les entreprises d’accès à l’énergie qui commercialisent et déploient des systèmes solaires domestiques, des mini-réseaux verts, des systèmes de cuisson propre et d’autres solutions décentralisées d’énergie renouvelable.

« Cette plateforme nous permettra de gagner du temps en fournissant des solutions financières adaptées en tirant parti des ressources, de l’expertise et des infrastructures existantes dans le secteur », a affirmé le directeur de la division des énergies renouvelables à la Banque, Joao Duarte Cunha, cité dans la note.

La plateforme permettra de fournir une aide immédiate ainsi qu’un soutien au redressement et posera les bases d’une reprise économique verte et inclusive après la pandémie.

Présidentielle au Ghana : le vote se déroule dans le calme

Des millions d’électeurs à travers le Ghana se sont rendus lundi matin pour élire leur président et 274 législateurs, dans une ambiance paisible.Des files d’attente se sont formées dès 5 heures du matin dans certains des 38.622 bureaux de vote répartis sur l’étendue du territoire national.

Les Ghanéens votent alors que le pays est confronté à une montée des cas de coronavirus, ce qui incite les électeurs à adhérer strictement aux mesures barrières et aux autres protocoles du Covid-19.

Les agents électoraux ont insisté pour que les électeurs respectent les règles de sécurité publique contre la Covid-19, notamment le port du masque, le lavage des mains et l’observation des distances physiques pour empêcher la propagation du virus qui a causé à ce jour, plus de 51.000 cas.

A part une petite bousculade lorsque que le personnel de sécurité essayait de maîtriser une foule d’électeurs trop zélés essayant de sauter les files d’attente, le scrutin dans la capitale Accra, qui a commencé à 7 heures du matin, s’est déroulé sans incident fâcheux.

Selon les responsables de la commission électorale, les opérations de vote à travers le Ghana se terminent à 17 heures, heure locale.

Quelque 17 millions de personnes se sont inscrites sur les listes électorale pour choisir un président pour les quatre prochaines années, parmi 12 candidats, dont l’actuel président Nana Akufo-Addo du Nouveau Parti patriotique (NPP) et son grand rival John Dramani Mahama du National Democratic Congrès (NDC).

A l’approche des élections, Akufo-Addo et Mahama avaient signé un pacte engageant les candidats à la présidence à un scrutin pacifique, qui, selon les analystes, devrait être très disputée.

« J’ai donné ma parole que nous accepterons le verdict du peuple ghanéen … par-dessus tout, la paix, l’unité et la sécurité du Ghana seront notre principale préoccupation », a déclaré le président Akufo-Addo après avoir voté.

Quant à son principal challenger Mahama, il estime que ce scrutin est une occasion pour « restaurer l’âme du Ghana »  : « Nous pouvons nous guérir des niveaux grotesques de corruption et des inégalités insupportables – et mettre le Ghana sur la voie de devenir une nation véritablement avancée. Les élections consistent à compter les têtes et non à les couper. Ainsi, nous travaillerons pour la paix ».

Parmi les 12 candidats à cette présidentielle, quatre femmes se disputent également la plus haute fonction du pays.

Le Ghana est largement considéré comme un modèle de démocratie en Afrique.

Politique et santé au menu des quotidiens marocains

Les relations Maroc- pays du Conseil de Coopération du Golfe, la campagne de vaccination anti-Covid et les décès liés à la Covid-19 parmi le personnel de la santé sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui le Maroc+ rappelle que le Maroc a toujours tenu à préserver la qualité de ses relations avec l’ensemble des pays du Golfe, fidèle en cela à sa diplomatie basée sur la modération et la voix de la sagesse.

« Mais bien plus que ça, le Maroc a joué depuis 2017 la carte du dialogue et du rapprochement des points de vue comme il l’a toujours fait dans toutes les questions de politique internationale », poursuit la publication, notant que les pays du Conseil de Coopération du Golfe sont naturellement liés par leur histoire et leur géographie et sont condamnés à préserver ensemble leur région.

Pour le journal, « le Maroc est bien placé pour le savoir, lui qui, depuis des décennies, ne cesse de tendre la main à son voisin malgré tout ». « Espérons que pour le Maghreb aussi, la raison, l’histoire et la géographie finiront par triompher… », conclut-il.

Sous le titre « Immunité collective », +L’Opinion+ souligne que la campagne de vaccination anti-Covid devrait commencer dans les quelques jours à venir au Maroc, où la population attend avec impatience le retour à une vie «normale», débarrassée de la menace de l’ennemi invisible.

Pour réaliser ce scénario tant attendu, un niveau immunitaire suffisant est de mise, c’est ainsi que le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, a appelé les citoyens à se faire vacciner massivement en vue d’atteindre l’immunité collective et endiguer la propagation du virus, explique le quotidien, ajoutant qu’au-delà d’un certain seuil de personnes immunisées, la propagation du virus va significativement ralentir, selon les estimations de plusieurs experts.

Il est donc temps de lancer la « fameuse » campagne de communication annoncée par la tutelle depuis déjà trois semaines, en vue d’apaiser les critiques et le scepticisme flottant sous nos cieux et parvenir à l’immunité collective contre ce virus…, préconise-t-il.

+Assahraa Al Maghribia+ rapporte que le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a appelé la communauté internationale à faire preuve de solidarité dans l’accompagnement des stratégies de relance nationale, notamment celles des pays africains, à l’occasion de la session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations-Unies consacrée à la réponse à la pandémie de Covid-19.

« L’urgence de sauver des vies est toujours là, mais elle se conjugue aujourd’hui à une nécessaire relance économique », a-t-il souligné dans un message vidéo pré-enregistré, diffusé à la salle de l’Assemblée générale de l’ONU à New York.

« Plus que jamais, la communauté internationale est appelée à faire preuve de solidarité dans l’accompagnement des stratégies de relance nationale, notamment celles des pays africains », a insisté le ministre, notant que le défi de la relance qui nous confronte est inédit.

+Al Massae+ souligne que la pandémie de coronavirus continue de sévir parmi les professionnels de la santé, aussi bien dans le secteur public que privé. Le quotidien rapporte que le nombre de cadres médicaux à avoir succombé des suites de la Covid-19 s’élève à 60 médecins sur le total de 23.000 que compte le Royaume (soit 0,02%).

Si l’on compare ce chiffre aux 6.000 décès enregistrés au sein de la population au niveau national (soit 0,015%), on constate que les médecins paient un lourd tribut, pour être aux premières lignes dans la lutte contre le coronavirus, commente la publication.

La politique se paie la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce lundi à APA, traitent des sujets politiques sans oublier le regain des cas de la Covid-19.Dans sa livraison du jour, Sud Quotidien analyse l’impact des retrouvailles entre Macky et Idy et titre : « Benno, en danger de mort ». Dans ses colonnes, le journal donne la parole à l’enseignant chercheur en Sciences juridiques et politiques à l’université de Dakar, Serigne Thiam qui « prédit une fin tragique » de la coalition au pouvoir depuis 2012. A l’en croire, « le PS 5Parti socialiste) et l’AFP (Alliance des Forces du Progrès) +sont+ en position de grands perdants » au cas où la coalition exploserait.

Pendant ce temps, « Macky recolle les lambeaux de l’APR (Alliance Pour la République) », informe L’AS, ajoutant qu’en « fin tacticien, Macky Sall n’a pas attendu la fin de la clameur (causée par l’entrée dans le gouvernement d’irréductibles opposants) pour engager des audiences tous azimuts avec certains de ses proches avec qui il s’était brouillé, pour recoller les morceaux ».

Sous le titre « Idy tisse sa toile », WalfQuotidien s’intéresse au recrutement au Conseil économique, social et environnemental (Cese) et souligné que « contrairement au président Macky Sall qui s’est débarrassé de cadres de sa formation politique, le tout nouveau patron du Cese fait le plein emploi. Mieux, Idrissa Seck étoffe son entourage avec les nominations, entre autres, de son égérie Awa Guèye Kébé, de Dr Lamine Bâ, Coumba Ngouye Thiam. Sans doute pour assurer la relève ».

Dans les colonnes du journal Le Quotidien, « Mboup se lâche ». Dans une longue interview, l’ancien directeur de Cabinet de l’ex président, Abdoulaye Wade (2000-2012) approuve les retrouvailles des partis libéraux et se prononce sur plusieurs autres sujets de l’actualité dont l’affaire des Centres de redressement de Serigne Modou Kara.

A propos de ce dernier point il déclare : « Il ne faut pas que l’on condamne des lampistes et qu’on laisse les commanditaires ».

De son côté, Vox Populi donne la parole au coordonnateur de la cellule de communication de Benno Bokk Yaakaar (mouvance présidentielle), Pape Mahawa Diouf qui analyse les postures du président du parti Pastef (Patriotes du Sénégal pour l’éthique, le travail et la fraternité), Ousmane Sonko.

A sa Une le journal reprend ces déclations de Pape Mahawa Diouf : « Sonko est un illuminé, il n’est ni patriotique, ni républicain, il a des prétentions démesurées, c’est un spécialiste de la désinformation ».

Le Soleil consacre sa parution du jour à une interview de l’avocat français, Robert Bourgi, qui revient sur plusieurs sujets d’actualité dont celle sénégalaise. Parlant du dialogue national initié par le président Macky Sall, il affirme qu’il « a porté ses fruits ». « Macky Sall est trop respectueux des traditions sénégalaises et africaines pour mettre de côté Wade dans son désir de réaliser le consensus national », poursuit-il.

L’Observateur s’intéresse au regain de la pandémie du coronavirus et arbore cette Une : « Couvre-feu, l’option risqué de l’Etat » pour empêcher une deuxième vague. Le Sénégal a enregistré 180 infections ce week-end.

Le Rhdp se met en ordre de bataille pour les futures législatives à Port-Bouët

Les coordonnateurs régionaux du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir) de Port-Bouët, cité balnéaire dans le Sud d’Abidjan, ont félicité dimanche leurs militants des départements (zones) 1;2;3 et 4 pour la réélection du président Alassane Ouattara et mobilisé leurs troupes pour les législatives.

Les deux coordonnateurs régionaux du Rhdp de Port-Bouët, Siandou Fofana, ministre du Tourisme et des loisirs; et Abdourahmane Cissé, ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, ont dit « merci » aux militants pour leurs efforts dans la réélection de Alassane Ouattara dans un contexte de tension.

L’appel de l’opposition à la désobéissance civile et au boycott actif de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, a engendré des violences, mais les militants du Rhdp ont bravé la torpeur pour se rendre dans les urnes afin de voter leur candidat, Alassane Ouattara, le président sortant. 

Cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre d’une tournée de remerciement du parti aux militants, entamée dimanche dernier dans les zones 5; 6 et 7, est par ailleurs une promesse des coordonnateurs de revenir vers leurs « soldats » au terme du scrutin présidentiel.

« Nous sommes ici pour vous dire merci au nom du président Ouattara », a déclaré M. Abdourahmane Cissé, avant de lancer aux militants « on ne vous a pas oublié,  on a entendu vos doléances et l’objectif du président est de trouver des emplois pour les jeunes et soutenir les femmes ».

Sur les sites d’accueil de leurs hôtes, les différentes délégations départementales du Rhdp à Port-Bouët ont fêté avec les coordonnateurs régionaux la victoire de M. Alassane Ouattara. A cette occasion, ils ont égrainé quelques doléances.  

Au travers des interventions des coordonnateurs associés, notamment en charge des départements, il ressort le besoin d’accompagnement en termes d’emplois des jeunes, de la promotion des cadres et de l’autonomisation des femmes. 

Des responsables de départements affichent déjà l’intention d’être le choix du parti pour les prochaines joutes électorales, notamment les législatives. Bakaye Kanté, porte-parole de la zone 3, a ouvertement plaidé pour que le député Armand Motto soit retenu pour les législatives qui s’annoncent.  

« Le parti n’a pas encore donné de mot d’ordre pour dire que tel est candidat », a fait savoir le ministre Abdourahmane Cissé, insinuant que lorsqu’il y aura une décision finale, les coordinateurs régionaux viendront leur porter ce qui aura été arrêté.

« Restez mobilisés pour les échéances électorales futures, (car) le parti n’a choisi personne encore », a-t-il insisté. De son côté le ministre Siandou Fofana, a invité les militants à s’impliquer davantage dans la bataille pour donner une majorité confortable à M. Ouattara aux futures législatives.

« C’est grâce à vous que le président Ouattara a été réélu », a admis M. Siandou Fofana, promettant également que des efforts seront faits pour l’employabilité des jeunes et le soutien des femmes.

En dépit des actes de désobéissance civile manifestés par des partisans de l’opposition, la commune de Port-Bouët a réalisé de bons scores pour le Rhdp avec une participation de plus de plus de 76% et des suffrages de plus de 93%. 

 

Yamoussoukro se remet après les violences électorales

La capitale politique et administrative ivoirienne, Yamoussoukro, se remet après les violences électorales qui ont marqué les esprits des populations.Les activités ont repris à flot, laissant derrière les habitants le souvenir d’un théâtre affreux les jours précédents le scrutin présidentiel du 31 octobre 2020. L’appel de l’opposition à la désobéissance civile et au boycott de l’élection a dressé des murs entre les camps politiques, exacerbés par des agressions de badauds.  

Selon Noël Charles Pauqnoud, un correspondant de presse, des individus munis de machettes ont pris d’assaut des quartiers, défonçant des portes et frappant les occupants.  Cet homme de plus de la quarantaine, qui a échappé au pire avec sa famille, rapporte que ces quidams n’ont pas réussi à déverrouiller sa serrure. 

Cependant, dit-il, visiblement révolté que ces personnes ont cassé la porte chez son petit frère et pillé sa maison, emportant argent, portable et deux nouveaux matelas.  Dans la nuit de jeudi et la journée de vendredi, deux jours avant le scrutin, ces badauds ont attaqué le quartier Habitat de Yamoussoukro, faisant plusieurs victimes. Cela amène les riverains de tout bord politique, Rhdp (pouvoir), Pdci  (opposition) et Fpi  (opposition), à ériger des barricades pour se protéger de ces agresseurs.

    

  Un Comité d’auto-défense se met en place au quartier Habitat. Les jeunes dressent des murs, ce qui fait penser que personne ne doit y passer pour voter. Cette situation va générer un conflit intercommunautaire. D’autres quartiers, tels que Morofè et 220, notamment  contiguë à Habitat, se barricadent.

Hamed Ouattara, un habitant de la cité, affirme également que « ces attaques ont provoqué des barricades », ce qui a fait penser que c’était des forteresses pour empêcher le scrutin. Toutefois, les rumeurs, selon lui, ont contribué aux affrontements entre autochtones et allogènes, voire à « au moins 80% ».

L’imam central, Seydou Sylla, qu’il cite, a témoigné que quelqu’un l’a appelé pour dire qu’un bébé avait été égorgé vers la Fondation Houphouët-Boigny alors qu’il n’en était rien.   Tall Amidou, un commerçant, exerçant en bordure de la route nationale, lui, souhaite que les parties en faction arrêtent les palabres, pour mener ses activités.   

« Aujourd’hui, il n’y a plus de méfiance », assure Sali Maïga, une jeune dame, gérante d’un kiosque à café. Cette femme battante, vend dans un pavillon, à côté, des fruits.   

Les commerces, le trafic routier et les artères de la vile grouillent à nouveau de monde. Un dialogue politique soutenu entre l’opposition et le pouvoir pourrait garantir une paix durable.  Dans le District de Yamoussoukro (centre), des heurts étaient signalés, pendant la période électorale, dans les zones de « Habitat, 220, Morofè, Zatta et Tchebakro ». 

Le Maroc s’en prend aux manœuvres conspiratrices du commissaire à la paix et à la sécurité de l’UA

Le Maroc s’en est pris aux manœuvres conspiratrices du Commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine (UA), l’Algérie Smail Chergui, qui s’est donné la liberté de soulever la question du Sahara alors que son examen est encadré par la Décision 693, adoptée lors du 31è Sommet de l’UA à Nouakchott et qui réserve cette attribution à la Troïka.« Atteindre les objectifs que nous voulons de faire taire les armes en Afrique ne pourra être réussi que si nous respectons tous, Etats Membres et Commission, les décisions que nous avons prises. Tenter de les enfreindre comme ce fut le cas par le commissaire Chergui qui s’est donné la liberté de soulever la question du Sahara marocain alors que l’examen de cette question est encadrée par la Décision 693 qui réserve cette attribution à la Troïka est une tentative de divertir notre auguste assemblée de son objectif afin d’assouvir des desseins nationaux non dignes d’un haut responsable de la Commission astreint à l’obligation de neutralité », a lancé dimanche le ministre délégué marocain aux Affaires étrangères, Mohcine Jazouli dans un discours prononcé au nom du Maroc à l’ouverture en mode virtuel du 14ème sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA).

Ce rappel à l’ordre de la part de la délégation marocaine fait suite aux tentatives de ce haut responsable de la Commission de l’UA, d’introduire des passages dans son rapport sur la question du Sahara, avant de les retirer, à la dernière minute, des projets de déclarations et de décisions du sommet. Une manoeuvre visant à assouvir des desseins nationaux non dignes d’un haut responsable de la Commission censé observer la neutralité dans le traitement des questions qui lui sont soumis.

Pour rappel, la décision 693 du Sommet de Nouakchott, tenu en juillet 2018, réaffirme l’exclusivité des Nations Unies en tant que cadre de recherche d’une solution politique, mutuellement acceptable, réaliste, pragmatique et durable à la question du Sahara.

En vertu de cette décision, il a été procédé à la mise en place d’une troïka de l’Union africaine, composée des Présidents sortant, en exercice et entrant de notre Union, ainsi que le Président de la Commission de l’Union africaine, pour apporter un soutien efficace aux efforts conduits par les Nations Unies.

Lors de ce sommet extraordinaire de l’UA, tenu dimanche, le Maroc appelé à adopter une politique africaine en matière d’opérations de soutien à la paix basée sur la clarté et la préservation des principes fondamentaux des opérations de maintien de la paix.

« Le projet de doctrine de l’UA sur les opérations de soutien à la paix, soumis aux Etats membres devrait s’inspirer de ces principes, tout comme il est nécessaire d’y introduire celui de la subsidiarité qui confère au Conseil de sécurité de l’ONU la responsabilité première de maintien de la paix et de la sécurité internationales », a détaillé le ministre délégué marocain.

Selon lui, l’Afrique a besoin de la sécurité, de la stabilité et de la paix, plaidant pour la prise de mesures nécessaires pour vaincre le terrorisme et l’extrémisme religieux sur notre continent. Il s’agit également de prévenir la circulation illicite des armes légères et de petit calibre, a-t-il ajouté.

M. Jazaouli a rappelé que le Maroc, a formulé en janvier 2017, le vœu de contribuer sans relâche dans un esprit fédérateur à la mise en œuvre de l’Agenda de l’UA, soulignant que le Royaume, conscient du lien indéfectible entre la sécurité et le développement, s’emploie avec sérieux et pragmatisme à traduire en actes les décisions prises par l’organisation panafricaine.

« C’est dans cette même optique que le Maroc a toujours plaidé en faveur d’approches multidimensionnelles, intégrées et concertées, faites de diplomatie préventive, de médiation, de règlement pacifique des différends et de dialogue constructif pour faire face aux multiples défis pour la paix et la sécurité sur notre continent », a-t-il lancé.

Selon lui, les trafics en tout genre, circulation d’armes, terrorisme, velléités séparatistes et violences communautaires, sont exacerbés par la pauvreté, la manipulation et l’absence d’horizon, appelant à une synergie de tous les efforts pour une réponse « concertée » et « solidaire ».

Placé sous le thème de l’année « Faire taire les armes : créer des conditions propices au développement de l’Afrique », le 14ème sommet extraordinaire de l’organisation panafricaine va réfléchir sur les moyens à même de mettre fin aux conflits armés sur le continent.

Outre les conflits armés et la menace du terrorisme, de l’extrémisme violent et de la radicalisation, le continent africain n’est pas à l’abri du séparatisme aggravé par les flux d’armes et financiers illicites, le crime organisé et la cybercriminalité.

Le Sommet extraordinaire de l’organisation panafricaine devrait faire le point sur cette situation qui pèse sur la paix, la sécurité, la stabilité et le développement du continent.

Le Maroc enregistre avec « grande satisfaction » les développements positifs pour dépasser le différend au sein des pays du Golfe

Le Maroc enregistre avec un immense optimisme et une grande satisfaction les développements positifs en cours pour dépasser le différend entre les frères au sein du Conseil de Coopération du Golfe (CCG), indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

 Se basant sur les liens de fraternité solide et de cordialité sincère unissant le Roi Mohammed VI, et les rois et émirs des pays du Golfe arabique, le Maroc exprime son souhait de « parvenir à un accord définitif pour clore ce différend, à même de permettre aux pays du CCG frères de retrouver la cohésion et l’harmonie et de consolider la stabilité au sein de la région et l’unité arabe », souligne la même source.

Partant de ses relations historiques fortes avec tous les pays du Golfe arabique, le Royaume salue « hautement » les efforts déployés par l’Etat du Koweït pour rapprocher les visions et permettre la réconciliation au sein de la famille du Golfe, poursuit le ministère, ajoutant que le Maroc salue aussi le rôle positif des Etats-Unis à ce sujet. 

Le Qatar et l’Arabie saoudite, pays rivaux dans la crise du Golfe, ainsi que des parties neutres tels qu’Oman et le Koweït, ont fait état, vendredi, de progrès dans la résolution du conflit diplomatique opposant l’émirat au royaume et à trois de ses alliés arabes.

Ghana: l’ex-président Mahama veut détrôner son successeur

Au Ghana, l’élection présidentielle prévue ce lundi semble déjà partie pour une bataille entre le président et son prédécesseur devenu opposant.Douze candidats dont trois femmes sont en lice pour briguer la présidence de la République au Ghana lors d’un scrutin prévu lundi 7 décembre. Parmi eux, Nana Konadu Agyeman Rawlings, veuve de l’ancien chef de l’Etat Jerry John Rawlings, décédé en novembre. Mais la plupart des observateurs estiment que John Dramani Mahama est le principal challenger de Nana Akufo-Addo, prédisant une course très serrée entre les deux hommes. 

Le Congrès national démocrate (NDC), fondé par Jerry J. Rawlings, continue de ruminer la défaite électorale infligée par son éternel ennemi politique. Mais quatre années après, le NDC et son candidat, John D. Mahama, 62 ans, semblent avoir repris un second souffle. 

Depuis le début de la campagne présidentielle, l’ex chef d’Etat est à l’offensive, accusant le gouvernement d’Akufo-Addo de n’avoir pas réussi à résoudre les problèmes économiques, sociaux et politiques du pays. 

Selon certains économistes, la dette intérieure et extérieure s’élevait à 120 milliards de dollars lorsque Mahama quittait ses fonctions. Mais aujourd’hui, elle est montée à plus de 150 milliards de dollars. 

Pour l’ancien président qui tente aujourd’hui de se faire élire à nouveau, le New Patriot Party (NPP, au pouvoir) a certes proposé des mesures pour réduire la dette, freiner la corruption et améliorer le bilan de la gouvernance laissé par le NDC. Mais elles n’ont pas, à son avis, été matérialisées par le président sortant. 

« Il n’a pas seulement échoué dans la lutte contre la corruption, il a été au centre d’actes de corruption et de népotisme de la part de son gouvernement », a dénoncé Mahama, déplorant dans une de ses vidéos de campagne « la corruption (qui s’est) installée à la tête du pays ». 

Projet de gouvernance 

S’il est élu, Mahama promet de dérouler son projet d’ « Opération Sting ». Il donnera alors les pleins pouvoirs aux institutions chargées de dénoncer les cas de corruption. L’objectif est de poursuivre les délinquants financiers qui, selon lui, jouissent d’une « impunité festive » sous le gouvernement du NPP. 

L’opposant n’a pas omis dans ses piques la gestion gouvernementale de la pandémie de Covid-19, qui connait un léger rebond. Jusque-là, plus de 51.000 cas dont 323 décès sont recensés. Comme d’autres pays de la région, le Ghana a eu du mal à contenir la propagation rapide de la maladie. Le leader du NDC a dénoncé ainsi le laxisme du gouvernement quant aux moyens à fournir au système sanitaire pour contenir la menace. 

A ce niveau, il propose une alternative plus robuste pour éradiquer le virus et protéger les Ghanéens. « Un nouveau gouvernement NDC établira des unités de lutte contre les maladies infectieuses dans tous les hôpitaux de district et il construira également deux hôpitaux de police dans les zones du centre et du nord afin que nous puissions être prêts pour ce qui pourrait advenir », a-t-il soutenu. 

Pour donner foi aux promesses de leur candidat, des membres de son parti ont exhibé le prix Unesco qu’il avait remporté en 2015, en reconnaissance du renforcement de l’éducation par son gouvernement. Mahama « va améliorer la qualité, élargir l’accès et éliminer le double flux dans l’enseignement secondaire en construisant davantage d’écoles », a promis le NDC. 

Par rapport à 2016, le fichier électoral a enregistré deux millions de nouveaux inscrits. Plus de 17 millions de Ghanéens sont alors attendus aux urnes lundi pour cette présidentielle qui est d’ailleurs doublée d’un scrutin législatif. Ces électeurs sont répartis entre les 16 régions du pays et devront élire leur président et les 275 députés du parlement. 

En vertu de la Constitution de 1992, les résultats de l’élection présidentielle sont déterminés par un vote uninominal majoritaire à un tour. Mais il est prévu un second round si aucun candidat n’obtient plus de 50% des voix.

Démocratie: le Ghana un modèle en Afrique

Les observateurs ne se doutent pas que l’élection présidentielle du 7 décembre au Ghana va se passer dans le calme et la transparence.En Guinée et en Côte d’Ivoire, Alpha Condé et Alassane Ouattara ont été réélus cette année dans la violence. Le Bénin de Patrice Talon se prépare aussi, en avril 2021, à une présidentielle à laquelle ne participera probablement pas un candidat de l’opposition. D’ores et déjà, tous les yeux sont rivés sur le Ghana, ce pays d’Afrique occidentale longtemps dépeint comme le modèle démocratique le plus abouti de la région.

Ainsi, plus de 17 millions d’électeurs se rendront lundi 7 décembre aux urnes pour élire leur chef d’Etat et leurs 275 députés. Selon plusieurs analystes, ces élections générales risquent de se dérouler sans surprise. Sur les douze candidats du scrutin présidentiel, les favoris demeurent le président sortant Nana Akufo-Addo et son prédécesseur et concurrent John Dramani Mahama.

Les candidatures de ces mastodontes de la politique ghanéenne sont portées respectivement par le Nouveau Parti patriotique (NPP) et le Congrès national démocratique (NDC), les deux forces dominantes à l’image des Républicains et des Démocrates aux Etats-Unis d’Amérique. Les deux candidats ont remporté deux des précédents scrutins qui les ont opposés, en 2012 et 2016.

Si un résultat serré menant probablement au second tour est attendu cette fois, la donne pourrait toutefois tourner en faveur de Mahama. Il a choisi comme colistière et probable future vice-présidente Jane Naana Opoku-Agyeman, 69 ans, professeure d’université et ancienne ministre de l’Éducation. Sa campagne a été notamment portée sur les accusations de corruption contre son successeur au pouvoir.

Bilan et promesses

Faisant toutefois fi aux critiques de son principal opposant, le candidat sortant a magnifié pendant la campagne son bilan durant les quatre dernières années passées à la tête de l’ancien Gold Coast. A son actif, il compte l’industrialisation rurale massive, l’offensive politique étrangère au-delà de l’aide et la construction d’une économie résiliente.

Il se glorifie également de la création d’un environnement propice à la croissance du secteur privé en attirant les investissements directs étrangers et de la mise en place d’une politique de l’enseignement secondaire supérieur gratuit et l’enseignement technique et professionnel. Au plan diplomatique, Akufo-Addo préside la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).

En revanche, John Mahama promet de créer des millions d’emplois et assurer une meilleure situation économique à ses compatriotes. La dette intérieure et extérieure du pays a selon lui « explosé de façon exponentielle » depuis son départ de la présidence.

Comme un homme providentiel, l’opposant dit qu’il va notamment lutter contre la corruption et les conflits meurtriers entre éleveurs et agriculteurs. Il cherchera aussi, s’il est élu, à améliorer la position régionale et mondiale du Ghana pour décrocher les meilleurs accords commerciaux bilatéraux. Il note que l’administration du président Akufo-Addo a échoué dans ce domaine.

Par ailleurs, les élections générales sont marquées par une lassitude croissante des Ghanéens face aux promesses antérieures qui n’ont jamais été tenues. « Ce ne sont que des promesses et des mensonges », lance, sous le sceau de l’anonymat, un homme dans la capitale Accra.

« Nous ne pouvons pas compter le nombre de fois où nous avons été bernés par des politiciens à qui nous avions fait confiance », déplore-t-il. Malgré cette supposée tromperie, il indique qu’il ne manquera pas à son devoir civique même s’il demeure convaincu que cela ne changera pas grand-chose à sa vie et à celle de sa famille.

Défi de l’organisation

Bien que le Ghana soit réputé pour ses élections justes et pacifiques, le NDC s’est dit préoccupé par les activités de la Commission électorale (CE). Les préparatifs pour le vote pourraient notamment être une source d’inquiétude pour de nombreux Ghanéens, selon le parti d’opposition.

Toutefois, Akufo-Addo et John Mahama ont convenu de signer un pacte de paix qui devrait garantir un climat pacifique avant, pendant et après les élections. La tension est vive en effet entre partisans des deux camps.

Le chef du bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, le Ghanéen Dr Mohammed Ibn Chambas, a déjà rappelé à ses compatriotes l’importance des élections du 7 décembre pour le continent. Pour lui, son pays doit veiller à son image de phare démocratique en Afrique. « Nous devons soutenir assidûment les efforts visant à consolider la démocratie dans ce pays et dans ce cas, à travers des élections pacifiques », a-t-il déclaré.

Il appelle par ailleurs ses compatriotes à honorer la mémoire du premier président de la Quatrième république, Jerry John Rawlings, décédé en novembre dernier. « Le plus grand honneur que nous puissions lui faire, est d’assurer la tenue d’élections pacifiques, non violentes et crédibles le 7 décembre », a ajouté Dr Chambas.

L’ambassadeur de la Cedeao Baba Gana Wakil a abondé dans le même sens, notant que le Ghana est devenu un modèle de démocratie africain et mondial, vu sa capacité à organiser des élections sans incident majeur. Cette tradition a fait du pays de Kwame Nkrumah une source d’inspiration pour la région, a souligné le diplomate.

« Il faut que le Ghana continue d’être la source d’inspiration pour d’autres pays de la sous-région en termes d’élections crédibles, justes, transparentes et pacifiques. Le Ghana fonctionne comme une démocratie multipartite réussie depuis 1992, et il entame maintenant sa huitième élection », a-t-il rappelé.

Les hauts-commissariats britannique et canadien vont déployer plus de 100 observateurs pour surveiller les élections. Ils seront dans les régions d’Ashanti, du centre, de l’est, du Grand Accra, du nord, de la Volta et de l’ouest.

« En tant qu’amis impartiaux du Ghana, le Royaume-Uni et le Canada sont déterminés à voir sa réputation du Ghana, en tant que chef de file en Afrique de l’Ouest et dans toute l’Afrique, se poursuivre en 2020 », déclarent-ils dans un communiqué conjoint.

Ghana : l’ombre de Rawlings plane sur la présidentielle

L’ancien président ghanéen, Jerry John Rawlings, décédé le mois dernier, sera inhumé le 23 décembre prochain, soit plus de deux semaines après le premier tour de la présidentielle.Jerry John Rawlings fut sans conteste une icône politique africaine. A l’annonce de sa mort, le 12 novembre dernier, à l’âge de 73 ans, les témoignages ont été unanimes sur un modèle de probité et de clairvoyance politiques. A la veille des élections générales du 7 décembre, plusieurs observateurs appellent à préserver sa mémoire en organisant un scrutin juste et équitable, qui sera à la hauteur de la démocratie ghanéenne.

Pour le chef du bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, le Ghanéen Dr Mohammed Ibn Chambas, « le plus grand honneur que nous puissions lui faire est d’assurer la tenue d’élections pacifiques, non violentes et crédibles ».

Sa veuve Nana Konadu Agyeman Rawlings est d’ailleurs parmi les douze candidats à la présidentielle, dont les favoris restent le président sortant Nana Akufo-Addo et son prédécesseur et opposant John Dramani Mahama.

Cependant, la tension est vive en ce moment entre partisans des deux camps. Le Congrès national démocratique (NDC) de l’ex-président dénonce en fait les préparatifs du vote par la Commission électorale (CE) dont pourraient surgir des « inquiétudes pour de nombreux Ghanéens ».

En revanche, Akufo-Addo et John Mahama ont convenu de signer un pacte de paix qui devrait garantir un climat pacifique avant, pendant et après les élections.

Jerry Rawlings est né le 22 juin 1947 à Accra, la capitale du Ghana, d’un mariage mixte entre un Écossais et une autochtone. Il était un ancien chef militaire et homme politique qui a dirigé le pays de 1981 à 2001.

Après avoir mené deux putschs, le capitaine d’aviation se retire de la scène politique au début de ce millénaire. Mais avant de tirer sa révérence, il élabore une Constitution qui limite à deux mandats successifs la fonction présidentielle. Cela fait depuis lors du Ghana un des modèles démocratiques les plus aboutis du continent, avec des alternances qui se passent sans heurts.

Le président sortant Akufo-Addo avait annoncé en novembre des funérailles d’Etat pour son prédécesseur. La famille a précisé le 1er décembre dernier qu’elles allaient être organisées 22 jours plus tard au Black Star Square, à Accra où il est décédé d’une courte maladie à l’hôpital universitaire Korle-Bu.

Icône politique

Dans l’histoire contemporaine de l’Afrique, Jerry Rawlings, tout comme Nelson Mandela ou Thomas Sankara, a laissé une empreinte indélébile sur les cœurs. Son action politique pour un Ghana démocratique et débarrassé du népotisme le place au tout premier rang des personnalités les plus respectées.

Selon le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, les « qualités exceptionnelles » de ce dirigeant hors-norme manqueront au continent. Car dans la forêt africaine, note l’ambassade des États-Unis d’Amérique au Ghana, « un grand arbre est tombé ».

L’opposant guinéen, Cellou Dalein Diallo, qui a eu un tête-à-tête en septembre dernier avec l’ex-président, retient « qu’il est resté profondément attaché à l’ancrage de la démocratie et de l’Etat de droit en Afrique ».

Sans l’ombre d’un doute, Jerry Rawlings était « un chantre de la bonne gouvernance » pour Mahamadou Issoufou, le président du Niger. Une vertu qui a permis à ce « patriote » de remettre son pays « sur le chemin de la croissance », d’après le chef de l’État burkinabè. Avec sa disparition, regrette Roch Marc Christian Kaboré, l’Afrique perd un panafricaniste et le Ghana un homme de conviction.

C’est la raison pour laquelle Akinwumi Adesina, le président de la Banque africaine de développement (Bad), témoigne que le défunt président « a travaillé sans relâche et avec passion pour l’Afrique ».

Pour les élections générales du lundi, plus de 17 millions d’électeurs se rendront aux urnes pour élire leur chef d’Etat et leurs 275 députés.

Mali: le colonel Malick Diaw élu président du Conseil de transition

Le numéro deux de la junte au Mali, qui a dirigé le pays après le putsch du 18 août, a été élu samedi à la tête du Conseil national de transition (CNT).Cet organe législatif jouera le rôle d’Assemblée nationale durant la période de transition de 18 mois. Seul candidat au poste de président, Malick Diaw a été élu lors de la session inaugurale du conseil tenue à Bamako. Sur 118 membres votants, le militaire a obtenu 111 voix.

Dans son discours, il a promis de travailler à la réconciliation des Maliens et à relever les défis du pays (sécurité, élections, …).

Le CNT compte 121 sièges dont les membres ont été désignés, vendredi 4 décembre, parmi des représentants de partis politiques, des syndicats et des militaires. 

Les forces vives sont pratiquement toutes représentées, puisqu’on retrouve aussi des figures d’anciens groupes armés rebelles, des personnalités touareg, des représentants de la société civile et la grande star de la musique malienne, Salif Keïta.

Par ailleurs, la mise en place du CNT met fin à l’existence officielle du Comité national pour le Salut du peuple (CNSP), organe créé par la junte après le coup d’État contre Ibrahim Boubakar Keita. 

Mais les militaires continuent d’étaler leurs pouvoirs dans l’appareil étatique, non sans quelque frustration auprès d’une partie de la classe politique et la société civile. Ils se sont arrogés déjà 22 des 121 sièges du CNT. Et si le général retraité Bah Ndaw dirige la transition, son vice-président Assimi Goïta est considéré comme l’homme fort du pouvoir.

En revanche, le Premier ministre Moctar Ouane a déclaré jeudi que l’une des premières tâches du CNT serait d’adopter « très prochainement » le programme de son gouvernement.

UA/Maroc : La ZLECAF constitue un nouveau palier sur le chemin de l’unité et de l’intégration du continent

Le ministre délégué marocain aux Affaires étrangères, Mohcine Jazouli, a souligné que le lancement effectif des échanges commerciaux dans le cadre de la la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), prévu le 1er janvier prochain « constituera un nouveau palier sur le chemin de l’unité et de l’intégration du continent ».Dans un discours prononcé à l’ouverture du 13ème sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA) dédié à la ZLECAF, le responsable gouvernemental affirmé que « ce nouvel espace (ZLECAF) que nous créons ensemble, nous offre la possibilité de transformer sur place les matières premières dont regorge l’Afrique et d’accélérer la mise en œuvre d’une base industrielle africaine pour répondre à nos besoins ».

Il a ainsi fait savoir que la ZLECAf est « d’abord et avant tout un espace de complémentarité » de par la création de « pôles de croissance régionaux interconnectés ». « C’est également un espace propice aux avantages comparatifs », a-t-il ajouté.

« Si elle est un risque à prendre pour certains, la ZLECAf c’est avant tout des opportunités d’emploi pour les 12 millions de personnes qui rejoignent chaque année le marché du travail », a fait valoir M. Jazouli, en soulignant que cette zone « libérera le génie créatif africain et créera des ponts entre les régions ».

Il a d’ailleurs relevé que la ZLECAf « facilitera le commerce intrarégional et accélérera l’intégration des communautés économiques régionales », surtout que les CER ont été expressément reconnues par l’Accord de la ZLECAf comme piliers indicatif.

Pour rappel, la ZLECAf vise à créer un marché africain de 1,27 milliard de consommateurs avec un PIB cumulé d’environ 2,3 à 3,4 billions de dollars.

Les obsèques de Pape Bouba Diop à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce samedi à APA, sont largement sur la cérémonie d’hommage national rendue à Pape Bouba Diop.« Adieu Gainde » titre le Sud Quotidien et Le Soleil. Les deux quotidiens historiques ont choisi la sobriété pour parler de la cérémonie nationale d’hommage à Pape Bouba Diop. 

Durant cette cérémonie présidée par Macky Sall a l’aéroport Blaise Diagne, Pape Bouba Diop a été élevé par le chef de l’Etat « au rang de Dignité du Grand Officier de l’Ordre National du Lion » informe Sud Quotidien. Macky Sall a décidé de donner le nom du futur « Musée du football qui sera érigé à Diamniadio dans le grand Stade du Sénégal à Pape Bouba Diop » renchérit Le Soleil.

Adieu de la nation au héros Pape Bouba Diop, « Musée du football et Grand Officier de l’Ordre National » pour le Lion titre Stades. « Par ton œuvre grandiose tu ne mouras jamais » dit le  Président de la république dans des propos rapportés par Stades.

 « Macky Sall immortalise Pape Bouba Diop » s’exclame Vox Populi. « Une immense foule en transe accueille Pape Bouba Diop qui sera inhumé ce samedi au cimetière de Dangou à Rufisque » ajoute le journal.

Hommage national à l’ancien Lion, « Pape Bouba Diop au Musée du foot » titre Le Quotidien. Il devient le premier sportif élevé au grand de Grand Officier de l’Ordre National du Lion précise le journal.

Pape Bouba Diop « immortalisé dans le marbre » ajoute Walf Quotidien. «Pour honorer ta mémoire, j’ai décidé de t’élever, à titre posthume, au Grade d’Officier de l’Ordre National du Lion. Je vais aussi offrir ton nom au Musée du football qui sera érigé au Stade du Sénégal à Diamniadio» a indiqué Macky Sall devant le cercueil du défunt informe le journal.

Sur un autre registre, Vox Populi revient sur l’affaire des Centre de redressement de Serigne Modou Kara. Et le journal de nous informer que « Sidy Kharachy Diagne est finalement décédé ». Vox Populi indique qu’il avait été « extirpé dans le Centre de Guédiawaye par les gendarmes dans un état piteux ».

Affaire des Centres de Kara, « le juge du 8e cabinet pour redresser les geôliers » indique Le Quotidien. Le dossier est confié au juge d’instruction du 8ème cabinet, qui va « entendre les 43 individus arrêtés par la gendarmerie après le week-end suite à leur troisième retour de Parquet d’hier » note le journal.

Selon Les Échos,  « le Procureur a requis le mandat de dépôt pour tous les prévenus » renseigne le journal. 

EnQuête revient sur un drame dans un « daara(école coranique) à Mbour » en informant qu’un « talibé (disciple) a été torturé à mort par trois maîtres coraniques ».

 Le journal de révéler que les « trois maîtres coraniques avaient menti au père du défunt sur les circonstances de la mort de l’adolescent de 14 ans ». Finalement, l’autopsie révèle que « les sévices corporels » ont été les causes de cette tragédie soutient EnQuête.

Santé, économie et sport au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les quotidiens marocains parus ce samedi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’appel fait le ministre de la santé aux populations pour se faire vacciner massivement, l’intégration économique Maroc-Mauritanie et la demande du public de retourner aux stades.+Le Matin+ rapporte que le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb a appelé, vendredi à Rabat, les citoyens à se faire vacciner massivement en vue d’atteindre l’immunité collective et endiguer la propagation de la pandémie de Covid-19.

Lors d’une réunion du Comité national technique de vaccination, consacrée à des questions à caractère scientifique en prévision de la première phase de la campagne de vaccination, le ministre a plaidé en faveur du respect des mesures sanitaires préventives, notamment le port du masque de protection, la distanciation et le lavage régulier des mains, « jusqu’à atteindre de 60% de la population vaccinée afin d’aboutir à l’immunité de groupe », fait savoir le quotidien.

Il a à cet égard rappelé que les premiers bénéficiaires du vaccin chinois Sinopharm, dont les essais cliniques ont connu la participation du Maroc, sont les professionnels de la santé, les agents d’autorité, le corps de l’enseignement et la population vulnérable.

L’approvisionnement du vaccin sera assuré à l’échelle territoriale et nationale, alors que la répartition des doses se déroulera aux niveaux local et provincial, a-t-il ajouté, tout en appelant au respect des mesures de prévention même après la campagne de vaccination.

+Al Massae+ croit savoir que les préparatifs de la campagne de vaccination contre le coronavirus au profit des médecins du secteur privé vont bon train.

Des sources ont indiqué au journal que le décompte des médecins libéraux, qui sont aux premières lignes dans la bataille contre la Covid-19, a bien démarré. Les mêmes sources ont souligné que les organisations syndicales de médecins du secteur libéral ont été contactées pour arrêter la liste des médecins libéraux, toutes spécialités confondues, ainsi que leurs assistants, et ce pour mener à bien cette opération.

+Telquel+ écrit que depuis l’opération menée le 13 novembre dernier par les Forces Armées Royales pour déloger les séparatistes du polisario, le Royaume affiche clairement sa volonté de consolider le trafic sur cet axe routier, traversé quotidiennement par 250 camions transportant quatre millions de tonnes de marchandises par an.

Outre le goudronnage de la zone tampon de 5 km, le Maroc a annoncé l’installation de deux bases logistiques à Guerguerat et Bir Guendouz pour une enveloppe de 60 millions de dirhams (1 euro = 10,8 DH). Le Royaume compte aussi doubler cette route terrestre par une connexion maritime.

Au registre sportif, +Assabah+ rapporte que plusieurs clubs ont en effet demandé à la Ligue nationale de football professionnel (LNFP) de leur fournir une deadline relative au retour des supporters dans les stades. Cette demande a été formulée aussi bien par des clubs de première que de deuxième divisions.

Ces clubs estiment que l’absence des supporters pendant les prochains mois pourrait créer un énorme dommage à leurs finances. Car il est vrai que les supporters n’ont pas mis les pieds dans les stades marocains depuis le mois de mars dernier, date du début de la propagation de la pandémie du nouveau coronavirus et de la suspension du championnat qui en a découlé, rappelle la publication

Toujours selon le journal, la Fédération marocaine de football n’envisage toujours pas le retour du public, du moins à court terme. Le retour des supporters ne pourrait être envisagé que lorsque la phase de vaccination massive de la population contre le covid-19 arrive à un stade supérieur, précise le quotidien.

Maroc : démantèlement d’une cellule terroriste au nord du pays

Les services sécuritaires marocains ont démantelé, vendredi, une cellule terroriste qui s’activait à la ville Tétouan (Nord), indique un communiqué du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ).Composée de trois éléments, dont un ayant des liens familiaux avec un combattant dans les rangs de « Daech » sur la scène syro-irakienne, cette cellule terroriste envisageait la mise en œuvre de projets terroristes, avec l’enregistrement d’une vidéo où ils prêtent allégeance au prétendu émir de l’Etat islamique, et précisent les principaux objectifs de leurs plans terroristes, ajoute la même source.

Les investigations menées sur la base des aveux préliminaires des membres de cette cellule ont permis de localiser un domicile qu’ils utilisaient pour tenir leurs réunions et planifier leurs projets terroristes, précise le BCIJ.

Les fouilles menées par les officiers du BCIJ et les experts des scènes de crimes ont permis de saisir un étendard de « Daech » en tissu, un manuscrit comportant le texte de leur allégeance au prétendu calife de l’organisation, ainsi que plusieurs armes blanches de diverses tailles et du matériel informatique et électronique, poursuit le communiqué.

D’autres produits chimiques destinés à la fabrication d’engins explosifs traditionnels, dont des sacs de soufre et de phosphore, des barils de benzène, des bouteilles d’alcool brûlant, des sacs contenant d’importantes quantités de tournevis, de balles métalliques et de clous pouvant être utilisées dans la fabrication de cocktail molotov, ont été également saisis.

Les mis en cause interpellés ont été placés en garde à vue pour approfondir l’enquête menée sous la supervision du parquet en charge des affaires terroristes.

Maroc : seul le vaccin permettra à la population d’atteindre une immunité collective (comité scientifique)

Le président du comité technique national de vaccination, Moulay Tahar Alaoui a affirmé que seul le vaccin permettra à la population d’atteindre une immunité collective, ajoutant qu’un retour à la vie normale dépend grandement de la vaccination d’une grande partie de la population.Dans une déclaration à la presse, en marge de la réunion du Comité technique national de vaccination, consacrée aux questions à caractère scientifique dans le cadre du lancement de la première phase de la campagne de vaccination au cours des prochaines semaines, M. Alaoui a souligné que le Maroc a su prouver l’efficacité de la vaccination depuis plusieurs décennies, notamment dans sa lutte contre la mortalité infantile, ajoutant que cette fois encore, seul le vaccin permettra à la population d’atteindre une immunité collective.

Le responsable a expliqué, dans ce sens, que le vaccin anti-Covid-19 permettra d’augmenter la résistance du corps humain à ce virus, précisant que le vaccin « n’est pas un médicament », mais une prévention contre la maladie.

Il a, également, affirmé qu’il est impératif de maintenir les gestes barrière malgré le lancement de la campagne de vaccination, en portant le masque de protection, en se lavant régulièrement les mains au savon ou avec une solution hydroalcoolique ou encore en respectant la distance de sécurité.

Pour sa part, le ministre de la santé, Khalid Ait Taleb a affirmé que le vaccin anti-Covid-19 ne sera pas obligatoire, indiquant qu’une adhésion citoyenne est cependant indispensable pour franchir l’immunité de groupe.

S’agissant de la gratuité du vaccin anti-Covid19, le ministre a relevé qu’il sera subventionné par l’Etat, qui prendra en charge la vaccination des personnes démunies et ceux en première ligne, précisant qu’il sera remboursable par les organismes de mutuelles et de sécurité sociale.

« Les discussions concernant la gratuité totale du vaccin anti-Covid-19 sont cependant toujours en cours au sein du gouvernement » » a-t-il fait savoir.

Au sujet de la date de lancement de la campagne de vaccination, elle dépend intimement de la visibilité des arrivages, a-t-il relevé, affirmant que le gouvernement l’annoncera officiellement en temps opportun en prévoyant les campagnes de sensibilisation et de communication nécessaires pour la réussite de cette opération nationale.

La Banque mondiale débourse 400 millions de dollars pour soutenir le système de protection sociale du Maroc

La Banque mondiale a approuvé une enveloppe de 400 millions de dollars destinée à soutenir le système de protection sociale du Maroc et qui s’inscrit, plus largement, dans le cadre du vaste programme de réformes engagé par les autorités en vue d’étendre les filets sociaux, indique un communiqué de l’institution de Bretton Woods.Le projet de réponse d’urgence de la protection sociale face à la COVID-19 accompagnera les ménages pauvres et vulnérables pendant la pandémie et renforcera leur résilience aux futurs chocs, précise le même source.

Cité par le communiqué, le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb, Jesko Hentschel a déclaré que « le Maroc, qui a réagi de manière rapide et décisive pour aider les plus vulnérables face à la pandémie de COVID-19, accélère désormais ses réformes pour renforcer son système de protection social, une initiative que la Banque mondiale est fière de soutenir », ajoutant que ce projet accompagne la « riposte du pays à la pandémie ainsi que ses plans pour bâtir un vaste système de protection sociale efficace et vital pour les populations vulnérables ».

La pandémie de COVID-19 a touché de manière disproportionnée les pans les plus démunis de la société marocaine et les moyens de subsistance de milliers de ménages. Selon les estimations, elle aurait privé d’activité environ 712.000 employés du secteur formel et 4 millions de travailleurs du secteur informel, au bas mot, rappelle la Banque mondiale.

Ainsi, le programme financera une aide sociale à ces catégories fragilisées tout en renforçant les capacités des plus démunis à surmonter la crise, fait savoir la même source, soulignant que cet appui financier couvre à la fois les transferts monétaires d’urgence du Fonds spécial pour la gestion de la pandémie au Maroc et les allocations liées aux programmes existants de protection sociale.

Au-delà de l’impact sur les revenus, la crise a mis à mal l’aptitude de nombreux enfants d’âge scolaire dans des familles vulnérables à poursuivre leurs études. Pour éviter une régression des avancées en termes de développement humain et préserver l’apprentissage, le projet soutiendra le programme Tayssir de transferts monétaires conditionnels dans le secteur de l’éducation, indique-t-on.

Côte d’Ivoire: les artistes Yodé et Siro rencontrent Bédié au lendemain de leur procès

Les artistes ivoiriens Yodé et Siro, condamnés à un an de prison avec sursis pour outrage à magistrat, ont rencontré vendredi l’ancien président Henri Konan Bédié, à sa résidence à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, au lendemain de leur procès.

« Nous sommes venus dire merci à M. Bédié pour les deux avocats qu’il a ajouté à nos avocats », a dit Siro, à l’issue de la rencontre entre l’ancien président ivoirien et ce duo de la musique Zouglou, un rythme musical très prisé en Côte d’Ivoire.  

Il a en outre remercié les Ivoiriens pour leur soutien pendant « ces jours pénibles »,  avant d’ajouter « vive la justice ». Vêtus tous deux de façon décontractée, ils avaient l’air de savourer la liberté.  

Ces artistes chanteurs, auditionnés mercredi à la brigade de recherche de la gendarmerie, ont comparu jeudi au tribunal d’Abidjan-Plateau. Au terme d’un procès, ils ont été condamnés à 12 mois de prison avec sursis assortis d’une amende de cinq millions de Fcfa pour chacun. 

Sénégal : Papa Bouba Diop reçoit les honneurs de la République

Le défunt footballeur sénégalais, décédé dimanche à l’âge de 42 ans, a reçu vendredi une cérémonie d’hommage peu après l’arrivée de sa dépouille à Dakar.Des visages tristes ont accueilli cet après-midi le corps de l’ancien milieu de terrain des Lions. Une cérémonie officielle d’hommage était organisée sur le tarmac de l’Aéroport international Blaise de Diagne (AIBD) de Diass, à l’est de Dakar. 

Elle était présidée par le chef de l’Etat Macky Sall, en présence d’anciens internationaux dont certains coéquipiers de la mémorable génération 2002, vêtus du maillot national floqué de son numéro 19 fétiche. 

Sous le regard de sa veuve et ses deux enfants, l’unique buteur du match Sénégal-France de 2002 a été décoré au titre de Grand officier dans l’Ordre national du Lion par le président Sall. Cette distinction, à titre posthume, est la plus haute jamais décernée à un sportif sénégalais.

Décédé des suites d’une longue maladie, Papa Bouba Diop va également porter le nom du musée qui sera érigé dans l’enceinte du Stade Sénégal, selon Macky Sall. Le futur édifice footballistique est en construction à Diamniadio, situé dans le département de Rufisque, la ville de naissance du défunt où il sera inhumé demain samedi.

D’ores et déjà, parents, proches et voisins se préparent pour lui donner l’hommage qu’il mérite, à la suite du gouvernement. Drapelets et écharpes aux couleurs nationales sont accrochés sur les poteaux électriques de son quartier natal des HLM. A d’autres endroits les portraits et autres effigies de l’ancien international sont visibles, constate l’Agence de presse sénégalaise (APS, publique).

Outre le Sénégal, le monde du football a rendu hommage à Papa Bouba Diop. Les témoignages ont été unanimes sur les qualités humaines et sportives du défunt qui a eu à évoluer en Suisse (Vevey, Neuchâtel et Grasshopers), en France (RC Lens), en Angleterre (Fulham, Portsmouth, West Ham et Birmingham) et Grèce (AEK Athènes).

L’ancien président de Lens, Gervais Martel, qui a accompagné la dépouille jusqu’à Dakar, a dépeint son ancien protégé comme un « monument ».

Côte d’Ivoire : la foire internationale de Treichville prévue du 22 au 31 décembre prochain

La Foire internationale de Treichville ( FIT), une activité commerciale de grande envergure organisée par l’Association des fiers artisans et bijoutiers de Côte d’Ivoire ( AFABCI) de concert avec la mairie de Treichville ( Sud d’Abidjan), se tiendra du 22 au 31 décembre prochain, a appris APA jeudi sur place dans la capitale économique ivoirienne .

«Les commerçants sont visés, les artisans sont visés, les opérateurs économiques, toute personne qui recherche un espace pour pouvoir s’exprimer. C’est-à-dire faire des ventes, des expositions ou montrer ce qu’il sait faire au public. Donc, tout le monde est visé », a expliqué à APA Stéphanie Para, la commissaire générale de la FIT en marge d’une conférence de lancement de cet événement. 

Poursuivant, elle a insisté que cette foire ne concerne pas uniquement les artisans, mais qu’elle est ouverte à tous les opérateurs économiques.  

« C’est une opportunité à saisir. C’est une foire internationale, ce ne sont pas seulement les produits de la Côte d’Ivoire que vous allez voir. Vous verrez également des produits internationaux », a fait savoir Mme Para, soulignant que le pays invité d’honneur de la FIT est Madagascar.  « J’invite toute la population de Treichville, d’Abidjan et même de l’intérieur du pays à venir participer à la foire », a exhorté la commissaire générale de la FIT.

Covid-19 : vers une seconde vague en Afrique?

L’éventualité d’une deuxième vague de contamination à la Covid-19 ne laisse pas indifférents plusieurs pays africains.En Afrique, la situation de l’épidémie du nouveau coronavirus évolue dans un double sens depuis quelques semaines. La baisse de la maladie et de ses effets semble se poursuivre au sud du Sahara, alors qu’au nord du continent l’une des zones les plus touchées par la pandémie, la situation reste inquiétante. Au point que plusieurs pays ont décidé de réactiver certaines mesures barrières extrêmes pour éviter une seconde vague.

Un des bons élèves, sinon le meilleur, dans la résilience face au nouveau coronavirus, l’Afrique nourrit pour autant des craintes quand elle voit la nouvelle situation en Occident et dans plusieurs autres pays du monde. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déjà prévenu en octobre que le continent ne peut pas se permettre une deuxième vague, affirmant qu’elle serait particulièrement dévastatrice pour l’économie.

Le président sénégalais Macky Sall, qui a répété la même chose la semaine dernière à Dakar, lors d’un forum sur le numérique, a déjà instruit son gouvernement pour faire respecter les mesures barrières. Le Sénégal recense 20 et 60 cas positifs quotidiens, contre une dizaine les dernières semaines.

Lors du dernier conseil des ministres, le chef de l’Etat sénégalais a demandé de renforcer les contrôles systématiques du port du masque dans les transports, lieux et établissements publics « face au relâchement constaté et à l’augmentation relative des cas communautaires ».

Ce jeudi, son ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr a laissé entrevoir un retour du couvre-feu qui avait fait beaucoup de bruit auprès d’une partie de la population.

« Nous ne le souhaitons pas pour l’instant mais toutes les dispositions seront prises pour éviter une deuxième vague. Et le couvre-feu n’est pas exclu si les cas augmentent encore », a-t-il affirmé à la sortie d’une réunion du Comité national de gestion des épidémies.

En Mauritanie voisine, les autorités ont décidé mercredi de suspendre pendant dix jours les cours dans les écoles et universités pour faire face au rebond des contaminations. La République islamique sahélienne a enregistré hier 153 nouveaux cas.

En Afrique du Sud, pays le plus touché par les décès (+21.000, soit plus de 40% du bilan continental), le président Cyril Ramaphosa a averti, le 11 novembre, de la dégradation observée dans la région méridionale du Cap. Il a annoncé la reprise des opérations de dépistage dans les zones où le nombre de cas commence à flamber. Comme son homologue sénégalais, il souligne qu’une deuxième vague « étoufferait » l’économie.

Les pays d’Afrique du nord prennent aussi des initiatives. Les foyers de contaminations y sont toujours actifs. Certains observateurs sont convaincus que cette partie du continent est entrée dans sa deuxième vague. L’Algérie, l’Egypte, la Lybie, le Maroc et la Tunisie totalisent à eux seuls près de 740.000 cas sur un bilan africain de plus de deux millions. Plus de 19.000 personnes ont également perdu la vie de la Covid-19 dans ces pays.

Depuis mi-novembre, l’Algérie a adopté de nouvelles restrictions, en fermant les salles de sport, les espaces de loisirs et les plages. Le Maroc a prolongé son état d’urgence tandis que la Tunisie a maintenu son couvre-feu.

Gbagbo bientôt en Côte d’Ivoire ?

L’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, pourra rentrer en Côte d’Ivoire d’ici la fin de l’année.Selon un communiqué de presse de son avocate, « M. Laurent Gbagbo a reçu ce jour deux passeports, un ordinaire et un diplomatique des mains de Madame l’ambassadeur Nogozene Bakayoko, chef de Cabinet du ministre des Affaires étrangères, et de M. Abou Dosso, ambassadeur de la Côte d’Ivoire en Belgique ».

« Ayant maintenant son passeport, il envisage de rentrer en Côte d’Ivoire, au cours du mois de décembre 2020, et a désigné à cet effet M. Assoa Adou, secrétaire général du Front populaire ivoirien (FPI), pour approcher les autorités compétentes afin d’organiser son retour dans la quiétude conformément à son statut d’ancien président de la République », assure son conseil, Me Habiba Touré, avocate près la Cour d’Appel de Paris.  

L’ancien chef d’Etat ivoirien « salue l’acte que viennent de poser les autorités ivoiriennes qui, selon lui, va dans le sens de l’apaisement ». 

Sur la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire, il estime qu’à la lumière des récents événements qui ont endeuillé le pays, « l’obtention de son passeport est un épiphénomène », rapporte son Conseil. 

De ce fait, « M. Gbagbo s’incline devant la mémoire de tous les morts de la crise pré et post électorale de 2020 (et) apporte son réconfort à tous ceux qui sont blessés dans leur âme et dans leur chair ».  

« Il demande aux autorités ivoiriennes de faire encore un pas de plus vers la décrispation du climat socio-politique, (car) on ne peut pas emprisonner des leaders politiques parce que ceux-ci ont fait valoir leur droit de dire non à un 3ème mandat inconstitutionnel », a-t-elle rapporté. 

Pour lui, « ce n’est pas respecter le droit que de les arrêter et/ou les emprisonner à cause d’une déclaration d’intention ». En outre, il demande de nouveau « la libération de tous les responsables politiques et de la société civile injustement incarcérés à la suite de la volonté de M. Alassane Ouattara de briguer un 3ème mandat ». 

« L’arrestation récente de ces personnes ne devrait pas nous faire oublier que depuis plusieurs années, des députés, des militaires et des civils croupissent encore dans les geôles ivoiriennes », poursuit-il. 

Par ailleurs, il a apporté son soutien aux artistes chanteurs Yodé et Siro, condamnés à un an de prison avec sursis et une amende de 5 millions Fcfa chacun pour outrage à magistrat et propos à relent tribal, déplorant leur condamnation, alors qu’ils n’ont fait qu’user de leur liberté d’expression.

Il a exprimé sa « satisfaction » concernant la levée des blocus chez l’ancien  président Henri Konan Bédié et les autres personnalités politiques de l’opposition, tout en insinuant « nos familles respectives ne doivent plus payer pour notre engagement politique ». 

A l’issue de son acquittement le 15 janvier 2019 et la levée des conditions restrictives le 28 mai 2020 par la Cour pénale internationale (CPI) dans l’affaires des violences post-electorales ivoiriennes de 2010-2011, M. Gbagbo, actuellement à Bruxelles, veut regagner son pays où il a été condamné par contumace dans une affaire de braquage de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao).