Politique, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le Sommet du G5 Sahel, les doses de vaccins réceptionnées par le Maroc et la Coupe d’Afrique des nations (U20).+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le chef du gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani, a déclaré devant le sommet du G5-Sahel, qui a clôturé ses travaux mardi 16 février dans la capitale tchadienne, N’Djamena, que le Royaume resterait fidèle à ses engagements envers l’Afrique et lutterait avec les pays du Sahel contre les dangers qui les guettent et menacent l’avenir de toute la région.

Selon la publication, le Royaume est lié par des relations étroites et de bon voisinage avec les cinq pays du Sahel. Autant dire que le Maroc est directement concerné par tout ce qui a trait à cette région et fait siens tous les dossiers et préoccupations posés sur la table de discussion de ce groupe.

Le chef du gouvernement ait eu ces mots dès son arrivée à N’Djamena: «Le Maroc est fort par ses liens historiques avec les pays du Sahel et demeure un acteur engagé dans la sécurité et la stabilité de l’Afrique». Un discours qu’il étalera au cours de son intervention lors de la séance d’ouverture de la septième session du sommet du G5-Sahel.

Le Royaume reste fidèle à ses engagements envers l’Afrique et s’aligne aux côtés des cinq pays du Sahel, ainsi que du reste des pays de la région, pour lutter ensemble contre les dangers qui menacent leur avenir et l’avenir de toute la région, indique El Othmani. Le chef du gouvernement, qui représente le roi Mohammed VI à ce sommet, a indiqué que: « Nous, dans le Royaume du Maroc, ne sommes pas de simples spectateurs de ce qui se passe dans la région du Sahel et nous ne l’avons jamais été. Bien au contraire, nous refusons, comme vous, toute menace sécuritaire et sommes solidaires de nos amis dans les pays de la région contre les dangers qui les guettent et qui nous menacent, tous, directement».

Au registre de la santé, +Maroc Le Jour+ fait savoir que le Maroc a reçu jusqu’à présent un total de 7 millions de doses de vaccins anti Covid-19, après l’arrivée de 500.000 doses supplémentaires du vaccin chinois Sinopharm.

Un deuxième lot de 500.000 doses du vaccin du laboratoire chinois Sinopharm a été réceptionné plus tôt mardi en provenance de Pékin. Ces doses seront distribuées sur les différents centres de vaccination du Royaume.

Dans le même sillage, +L’Economiste+ indique que le ministère de la Santé a annoncé, mardi, avoir mis en place un Consortium de laboratoires pour l’identification des variants de SARS-CoV2 circulant au Maroc.

« Ce consortium de laboratoires disposant d’une plateforme fonctionnelle de séquençage a été mis en place dans le cadre de la stratégie de veille génomique du nouveau coronavirus SARS-CoV2 », explique le département, ajoutant que l’objectif est « d’identifier les variants de SARS-CoV2 circulant au Maroc et les caractériser par séquençage génomique.

Et de poursuivre : le séquençage des souches de SARS-CoV2 collectées des différents laboratoires publics et privés, y compris les laboratoires mobiles et les laboratoires à bord de navires transportant les passagers de l’Europe vers le Maroc, se fait de façon continue entre les laboratoires de consortium. Tout variant étranger est ainsi déclaré aux directions compétentes.

Côté sport, +Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que la sélection nationale U20 de football s’est imposée face à son homologue gambienne (1-0), en match comptant pour la première journée (Groupe C) du premier tour de la Coupe d’Afrique des nations (U20), disputé mardi après-midi à Nouadhibou en Mauritanie.

L’unique réalisation des lionceaux de l’Atlas a été l’œuvre de Mehdi Moubarak à la 25e sur penalty. Dans le même groupe, la sélection ghanéenne a écrasé son homologue tanzanienne par 4-0.

Lors de la prochaine journée, le onze national, qui prend part à cette compétition après 15 ans d’absence, affrontera vendredi la Namibie avant de rencontrer la Tanzanie lundi prochain, informe le quotidien.

L’arrestation de pro-Sonko à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus, ce mercredi à APA, accordent toujours un traitement de faveur à l’affaire Ousmane Sonko, accusé de viol par une employée d’un salon de massage.« Nouvelles arrestations de pro-Sonko en vue-Opérations de ramassage », titre Le Quotidien, in formant que face à cette situation, Pastef et Frapp dénoncent « une chasse à l’homme ».

Nos confrères révèlent que les arrestations des pro-Sonko se multiplient et ce n’est pas fini puisque la police s’est lancée aux trousses des auteurs de messages audio appelant à la violence et proférant des menaces de mort contre des proches du pouvoir et des journalistes.

De son côté, Vox Populi parle d’« arrestations en série » et explique « pourquoi la DIC (Division des investigations criminelles) traque les Sonkolés ».

Ce journal souligne que « deux enquêtes pour des faits d’atteinte à la sûreté de l’Etat conduisent à l’identification et à l’arrestation de pastefiens dans plusieurs localités du pays ».

« Largement partagés, des messages à caractère subversif et incitant à des attaques contre les forces de l’ordre entrainent une vague d’interpellations », poursuit Vox Populi.

Traitant de cette actualité, Libération insiste sur l’arrestation de Patricia Mariame Ngandoul et plonge dans « les dessous de l’enquête », révélant ainsi que responsable commerciale à « Sen Set Group », cette épouse de Birame Soulèye Diop (de Pastef) clame son innocence et récuse toute appartenance à un parti politique.

Quoi qu’il en soit, Libération indique que le Parquet déterre le fameux Article 80 et corse l’accusation.

Toutes choses qui poussent EnQuête à se mettre « sur les traces des enquêteurs » avec la section de recherches de la gendarmerie nationale qui est au cœur de l’affaire Sonko.

A propos de la levée de l’immunité parlementaire du leader de Pastef, L’Observateur affiche « les termes de la lettre du juge du 8e cabinet au président (de l’Assemblée nationale) Moustapha Niasse » et précise que Sonko est nommément cité dans la saisine, contrairement à tout ce qui a été dit jusque-là.

Avec cette affaire Sonko ou affaire « Sweet Beauté (nom du salon de massage) », Walf Quotidien fait état de « vent de désobéissance dans la magistrature » car « aucun juge sérieux ne doit accepter de placer Ousmane Sonko sans mandat de dépôt ».

Pendant ce temps, le quotidien national Le Soleil traite de la lutte contre le terrorisme et informe que « le Sénégal soutient le G5 Sahel pour 1 milliard de F CFA ».

« Réduction des effectifs de Barkhane-Macron rétropédale », note Walf Quotidien.

Ebola : six pays placés en « alerte urgente »

Après l’apparition de foyers du virus Ebola en République démocratique du Congo (RDC) et en Guinée, six pays sont en « alerte urgente ».L’Organisation mondiale de la santé (OMS) veut éviter, avec cette mesure, le spectre d’une autre crise épidémique.

« Nous avons déjà alerté les six pays voisins, y compris bien sûr la Sierra Leone et le Liberia (pays voisins de la Guinée), et ils agissent très rapidement pour se préparer et être prêts et pour rechercher toute infection potentielle », a déclaré, hier mardi, Margaret Harris, porte-parole de l’OMS, lors d’une conférence de presse virtuelle depuis Genève.

Toutefois, elle n’a pas précisé les autres pays, en plus de Freetown et Monrovia.

La RDC est frontalière de huit pays : l’Angola, le Burundi, l’Ouganda, la République centrafricaine, la République du Congo, le Rwanda, le Soudan du Sud et la Zambie. De son côté, la Guinée a cinq frontières terrestres : la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Sénégal, ainsi que le Libéria et la Sierra Leone, les deux pays les plus proches de la Guinée forestière.

Selon l’OMS, à quelques jours d’intervalle, des cas d’infection au virus Ebola sont réapparus en RDC et en Guinée. La Guinée compte dix cas suspects et trois personnes sont déjà mortes du virus depuis le début de cette nouvelle épidémie.

« Nous savons maintenant qu’il y a 7 cas (3 confirmés, 4 probables) en Guinée et que 3 d’entre eux sont morts », a ajouté la porte-parole de l’OMS, précisant : « Nous avons identifié 115 contacts et la majorité d’entre eux, soit 109, ont été retrouvés. Les contacts sont à Nzérékoré (dans le sud-est du pays) mais aussi à Conakry, la capitale guinéenne ».

L’OMS soutient les autorités guinéennes dans la mise en place de structures de traitement pour la recherche des contacts et pour accélérer la réponse.

Du côté de l’Est de la RDC, l’Agence sanitaire mondiale de l’ONU a déjà identifié 300 contacts.

« Nous avons également une épidémie en cours au Nord-Kivu, il n’y a aucun lien entre les deux. Nous n’avons vu aucune preuve d’un quelconque lien. Mais elles se poursuivent en même temps », a fait savoir Dr Harris.

Si la RDC et la Guinée sont distantes de plusieurs milliers de kilomètres, excluant a priori tout lien entre ces événements concomitants, ce retour d’Ebola, a suscité l’inquiétude surtout en Afrique de l’Ouest.

« Les épidémies en Guinée et en République démocratique du Congo sont totalement indépendantes, mais nous sommes confrontés à des défis similaires dans les deux cas », avait d’ailleurs déclaré lundi dernier, Dr Tedros, Directeur général de l’OMS lors de sa conférence bi-hebdomadaire virtuelle.

Provoquant une fièvre brutale, des maux de tête, des vomissements et diarrhées, le virus Ebola a été identifié pour la première fois en 1976 au Zaïre, l’actuelle RDC. La fin de la onzième épidémie dans ce pays, qui a causé la mort de 55 personnes sur 130 cas recensés dans la province de l’Equateur (nord-ouest), a été déclarée le 18 novembre dernier.

L’épidémie guinéenne partie en décembre 2013 de la Guinée forestière s’était ensuite propagée au Libéria et en Sierra Leone voisins. Elle s’était éteinte en 2016 ayant provoqué plus de 28.000 cas, dont plus de 11.000 morts.

L’Etat ivoirien invité à plafonner les loyers

Le maire de Marcory, une commune située dans le Sud d’Abidjan, Aby Raoul a invité, mardi, l’Etat de Côte d’Ivoire à «plafonner» les loyers des logements, dénonçant une hausse du mètre carré de terrain dans sa commune qui est passé de 150 000 FCFA à 500 000 FCFA.

Selon une note d’information transmise mardi à APA, M. Aby s’exprimait à la tribune du Forum des directeurs de publication de Côte d’Ivoire (FORDPCI) dont il était l’invité.

 « Sur la question de la flambée des prix du logement dans sa commune, Aby Raoul a avoué que le mètre carré d’un terrain dans sa commune est passé de 150 000 à 500 000 FCFA… il revient à l’Etat d’encadrer. La mairie ne peut pas empêcher la loi de l’offre et de la demande de s’exprimer. Je pense que c’est l’Etat qui peut plafonner», a rapporté la note.

Au cours de cette rencontre, M. Aby qui a fait son adresse autour du thème,  « Bilan à mi-parcours à la tête de la mairie de Marcory», a présenté de  «manière détaillée» les 15 objectifs, 65 engagements que son équipe et lui ont traduit en 14 projets.

 Ainsi, à en croire la note, le maire de Marcory a passé en revue plusieurs projets dont celui dénommé  « Le chômage n’est pas une fatalité ».  Selon lui,  ce projet permet chaque année à sa commune d’octroyer 150 millions FCFA de prise en charge aux enfants de Marcory et de leur donner 1000 bons de permis de conduire et 25 millions FCFA pour la réalisation des projets de jeunes. 

 «  Le cœur de notre bataille c’est la lutte contre le chômage», a-t-il soutenu. Par ailleurs, le premier magistrat de Marcory, a évoqué la réhabilitation de certaines écoles de sa commune et un  « plan d’urgence  » pour les quartiers d’Anoumabo et d’Aliodan.

Covid-19: la Côte d’Ivoire enregistre 04 nouveaux décès

La Côte d’Ivoire a enregistré, mardi, quatre nouveaux décès de la Covid-19, annonce le ministère de la Santé et de l’hygiène publique dans son rapport quotidien transmis à APA.

Selon ce rapport, la Côte d’Ivoire a enregistré, mardi, 130 nouveaux cas de Covid-19 sur 2390 échantillons prélevés soit 5,4% de cas positifs, 157 personnes guéries et 04 décès.

 Ainsi, à la date du 16 février 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 31 365 cas confirmés dont 29 603 personnes guéries, 179 décès et 1 583 cas actifs.

Rappelant que le virus de la Covid-19 circule encore  «activement » dans le pays, le ministre de la santé et de l’hygiène publique, Dr Eugène Aka Aouélé recommande à toute la population le port de masque dans les lieux publics et les transports en commun.

Depuis quelques semaines, l’on note une résurgence de cas de Covid-19 en Côte d’Ivoire avec quasiment un ou des décès chaque jour.

Boycott électoral: « nous serons surpris des résultats » de l’enquête (Ouattara)

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a déclaré, mardi , que les gens « seront surpris des résultats » de l’enquête sur le boycott électoral lié à la présidentielle du 31 octobre 2020, impliquant des leaders politiques.

M. Ouattara s’exprimait à Abidjan à l’occasion d’une cérémonie d’investiture des candidats du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir) pour les élections législatives du 6 mars 2021.  

Après les différentes périodes de tension, suite à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, des libertés conditionnelles ont été accordées à des personnes impliquées dans les violences qui ont émaillé le scrutin.  

Parmi ces personnes, M. Ouattara a cité le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) Pascal Affi Nguessan et le secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), Kakou Guikahué. 

« Je voudrais signaler que ce sont des libertés conditionnelles. Cependant, les enquêtes se poursuivent afin de situer toutes les responsabilités. Et je dois dire que nous serons surpris des résultats de cette enquête quant à l’implication de certaines personnalités que nous pensons vraiment être des personnes de grande sagesse et de grande probité », a dit M. Ouattara.  

Pour le président ivoirien, Alassane Ouattara, il faut « mettre fin à l’impunité et renforcer la démocratie » dans le pays. Car, « la réconciliation ne peut pas se faire sans justice ». 

M. Ouattara qui avait décidé de se retirer, s’est porté candidat à la présidentielle du 31 octobre 2021, après  le décès du candidat du Rhdp (pouvoir), l’ex-Premier ministre de Côte d’Ivoire Amadou Gon Coulibaly. 

« Je voudrais vous dire un grand merci et je pense que vous avez eu raison (en me demandant d’être candidat) », a dit M. Ouattara aux militants, ajoutant « nous ne pouvons pas laisser la Côte d’Ivoire aux mains de manipulateurs et de déstabilisateurs ».

Plusieurs responsables de l’opposition, mis aux arrêts après le boycott de l’élection présidentielle et la mise en place du Conseil national de transition, sensé se substituer aux institutions de la République, ont été libérés et mis sous contrôle judiciaire. 

Le Conseil national de transition sera par la suite dissout. Toutefois, les enquêtes judiciaires se poursuivent, mais la suspension de la procédure judiciaire permet actuellement à certains leaders impliqués dans l’enquête de se présenter à ces élections législatives. 

Législatives: 254 candidats du Rhdp investis en présence de Ouattara

Deux cent cinquante quatre (254) candidats du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), ont été investis mardi à Abidjan pour les élections législatives du 6 mars 2021, en présence de Alassane Ouattara.

« Nous sommes déjà majoritaires à l’Assemblée nationale, en réalité, cette élection n’a pour objectif que de renforcer notre majorité », a déclaré M. Ouattara, qui a laissé entendre qu’il comptait sur ces candidats pour renforcer la majorité du Rhdp. 

Il a félicité ceux qui ont été retenus pour défendre les couleurs du Rhdp, se disant « un peu déçu » que dans cette sélection il y ait eu seulement 39 femmes titulaires et 35 femmes en suppléance.

« Ca n’a pas été facile et beaucoup ont pensé qu’il y avait eu des manipulations et des interventions; ceci n’est pas vrai, le président du parti n’est intervenu que l’avant dernier jour et seulement 12 candidatures ont été portées à mon arbitrage », a-t-il avoué. 

Cinq partis qui ont présenté des candidats, s’affronteront dans 205 circonscriptions du pays d’où devront être élus 255 députés pour l’Assemblée nationale. Le Rhdp, lui, a investi 204 candidats pour ces joutes électorales.

M. Ouattara a salué l’attitude de certains militants du Rhdp qui se sont portés candidats et qui ont décidé de se retirer pour donner les meilleures chances au parti au pouvoir, invitant ceux qui ne l’ont pas encore fait à le faire, dans l’intérêt du parti. 

« Sachez que c’est votre engagement, votre union, votre solidarité qui seront le meilleur gage de notre succès », a laissé entendre M. Alassane Ouattara, président du Rhdp, ajoutant toutefois « je n’ai pas de doute que nous sortirons victorieux ».

« Vos soldats ici réunis, sommes tous déterminés à vous ramener une victoire éclatante au soir du 6 mars prochain à l’effet d’assurer au Rhdp une majorité confortable à l’Assemblée nationale », a affirmé le directeur exécutif du Rhdp, Adama Bictogo.

Le Rhdp, précisera-t-il, présente des candidats dans « 204 circonscriptions sur 205, soit 99,51%, représentant 254 candidats Rhdp sur 255 sièges à pouvoir ». Pour ces joutes électorales, un identifiant visuel de campagne a été fait pour tous les candidats.

Sur la base d’un mécanisme de désignation, les candidats ont été retenus. Mais, si dans des circonscriptions, un consensus a été obtenu autour de personnalités pour représenter le Rhdp, il y a des localités où le Comité électoral a procédé à un arbitrage. 

Sahel: Macron annonce le maintien des forces françaises

Pour Emmanuel Macron, un retrait prématuré des troupes françaises du Sahel « serait une erreur ».Une éventuelle baisse des troupes françaises au Sahel était récemment sur toutes les lèvres. Ça ne sera pas le cas. Le président français Emmanuel Macron a annoncé, mardi à Ndjamena (Tchad), lors du sommet G5 Sahel, que « la France
ne réduirait pas dans l’immédiat » ses effectifs militaires dans la région. 

Lors de son intervention par visioconférence depuis Paris, le locataire de l’Elysée a toutefois souligné que « des évolutions sans doute significatives seront apportées à notre dispositif militaire au Sahel en temps voulu (…) », ajoutant qu’« il
serait paradoxal d’affaiblir notre dispositif au moment où nous disposons d’un alignement politique et militaire favorable à la réalisation de nos objectifs ».

D’ailleurs il a promis une « action renforcée » pour « essayer d’aller décapiter » les organisations terroristes.Car même si de « véritables résultats ont été obtenus dans la zone des trois frontières », entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, et le principal groupe visé, l’organisation État islamique au grand Sahara (EIGS), « a perdu son emprise et subit de nombreuses pertes », les organisations terroristes y sont toujours très actives. 

Emmanuel Macron a par la même occasion salué la décision du président tchadien Idriss Déby Itno d’envoyer 1200 soldats dans la zone des trois frontières. « Une décision forte et courageuse qui viendra conforter la force du G5 Sahel », a-t-il indiqué. 

De même, il a remercié les pays européens et les autres partenaires internationaux participant au nouveau groupement de forces spéciales Takuba, « qui acceptent ainsi de mutualiser le risque du sacrifice ultime que prennent nos soldats ». 

Pour venir à bout des groupes jihadistes, l’action militaire devra être conjuguée avec celle du développement. C’est pourquoi Emmanuel Macron a invité ses homologues du G5 Sahel à « donner une perspective aux populations du Sahel », un « deuxième sursaut : celui du retour de la sécurité et des services aux populations » et « une impulsion au plus niveau de l’État » pour réinvestir les territoires délaissés de la région.

Dans cette perspective, chacun des pays membres du G5 Sahel a signé une convention de financement avec le Fonds international de développement agricole (Fida).

Au cours du sommet de Ndjamena, le Tchad a par ailleurs été désigné pour assurer, pour la deuxième fois, la présidence tournante du G5 Sahel. Djimet Adoum du même pays a en outre été nommé nouveau haut représentant de la Coalition pour le Sahel.

« Nous avons beaucoup parlé au cours de ces rencontres de N’Djamena et nous savons tous ce qui nous attend : l’action et le concret », a écrit sur son compte Twitter le président tchadien, Idriss Déby Itno.

Lancement d’un site web pour améliorer la gestion du réseau routier ivoirien

La plateforme électronique dénommée « ageroutemarché.ci», un outil digital visant à améliorer la gouvernance et la gestion des réseaux routiers en Côte d’Ivoire, a été lancée officiellement mardi à Abidjan, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Selon Amédée Koffi Kouakou, le ministre ivoirien de l’Equipement et de l’entretien routier, cet outil de suivi et de gestion des contrats routiers, vise plusieurs objectifs.

Il a cité entre autres, l’amélioration et la gestion  des procédures de passation des marchés publics, l’archivage de la documentation liée à la passation des marchés, la transparence des procédures de passation des marchés publics et le suivi de l’exécution des marchés de travaux par les partenaires nationaux, internationaux et les populations.

 A ce jour, a poursuivi M. Kouakou, cette plateforme électronique compte 286 Dossiers d’appel d’offre (DAO) mis en ligne, 600 entreprises recensées et 24693 soumissions de Dossiers d’appel d’offre (DAO) .

De son côté, Adama Coulibaly, le ministre ivoirien de l’économie et des finances, a soutenu dans le même élan, que cette plateforme apportera une amélioration à la gestion des marchés routiers. 

«C’est une application pour renforcer la transparence et la bonne gouvernance des contrats routiers. Cet outil a  été envisagé par le gouvernement pour palier un certain nombre de problèmes au nombre desquels la mauvaise qualité des infrastructures routières, la faiblesse des opérateurs du secteur routier, les retards dans la réalisation des infrastructures…», a expliqué M. Coulibaly.

De façon concrète, a-t-il précisé, il s’agit d’une application web pour renforcer la transparence et la bonne gouvernance dans la gestion des contrats routiers qui permettra à l’Etat  « de gérer de manière rationnelle le budget affecté aux infrastructures routières».

Avant lui, Coralie Gevers, la directrice des opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, a réaffirmé le soutien de son institution à la Côte d’Ivoire, soulignant que cette plateforme électronique « va faciliter l’efficacité et la transparence des contrats routiers ».

La plateforme  « ageroutemarché.ci» a été conçue dans le cadre du Projet d’amélioration de la Gouvernance pour la délivrance des services de base aux citoyens ( PAGDS), un projet financé par la Banque mondiale et qui vise à soutenir l’Etat de Côte d’Ivoire dans ses réformes pour une gestion publique respectant les normes de bonne gouvernance. 

Covid-19 : l’Afrique du Sud se tourne vers le vaccin Johnson & Johnson

Face à l’inefficacité du vaccin AstraZeneca, l’Afrique du Sud se tourne vers le vaccin américain Johnson & Johnson.L’Afrique du Sud, qui a suspendu l’utilisation des vaccins contre le coronavirus AstraZeneca en raison de leur faible efficacité contre une variante mutante identifiée pour la première fois dans le pays, a acquis les doses de Johnson & Johnson pour vacciner ses agents de santé à partir de cette semaine, a confirmé mardi l’Association médicale sud-africaine (SAMA).

Le vaccin J&J, qui aurait une meilleure efficacité à 85% contre la variante sud-africaine, sera lancé mercredi dans divers hôpitaux et cliniques dans le cadre de l’exercice initial visant à renforcer les travailleurs de première ligne du pays, a déclaré la SAMA.

Selon l’association, les deux tiers du vaccin J&J seront mis à la disposition des hôpitaux du secteur public, tandis que le reste sera fourni aux cliniques privées.

L’Afrique du Sud a décidé de vacciner d’abord les travailleurs de la santé avant le reste de la population, a déclaré le ministre de la Santé Zweli Mkhize.

Quant au vaccin AstraZeneca suspendu, Pretoria a décidé de partager son million de doses avec les autres États membres de l’Union africaine, a indiqué mardi un rapport de presse citant un responsable du ministère de la Santé.

RD Congo : 60 morts dans le naufrage d’un bateau

Plusieurs centaines de personnes sont également portées disparues dans cet accident survenu, dans la nuit de dimanche à lundi, sur le fleuve séparant Kinshasa de Brazzaville.Le bilan pourrait s’alourdir dans les heures qui viennent. « Les recherches continuent. Des riverains nous ont dit qu’il y a des corps qui flotteraient », a indiqué Charles Mbutamuntu, porte-parole du gouvernement. Selon lui, cette embarcation motorisée en bois se rendait à Mbandaka, chef-lieu de la province de l’Équateur, à 700 km de la capitale congolaise.

Le flou persiste encore sur le nombre de passagers du bateau. « On n’a pas le nombre exact de personnes qui étaient à bord, mais il est fait état de près de 600 passagers embarqués. Ce qui laisse penser qu’il y aurait plusieurs disparus », a éxpliqué Charles Mbutamuntu.

Selon les explications du porte-parole du gouvernement, « une baleinière (péniche) surchargée de passagers et de marchandises a chaviré à 23 km de Kinshasa, vers 20 heures ». Deuxième pays le plus grand d’Afrique avec ses 2,3 millions de km2, la République démocratique du Congo compte très peu de routes praticables et les déplacements se font souvent sur le fleuve Congo, ses affluents ainsi que les lacs.                                                        

Stratégies antiterroristes : le Maroc pour un partage accru d’expériences

Dans un entretien accordé à APA News, Habboub Cherkaoui, directeur du Bureau Central des Investigations Judiciaires (BCIJ) du Maroc, a plaidé pour un renforcement de la coopération interafricaine afin d’endiguer le jihadisme.Quelles sont les performances des services sécuritaires marocains en matière de lutte contre le terrorisme et le crime transfrontalier ?

Depuis les attentats du 16 mai 2003, le Maroc est devenu extrêmement conscient du danger que représente le phénomène terroriste. De ce fait, le Royaume a mis en place, sous la conduite éclairée du Roi Mohammed VI, une stratégie sécuritaire cohérente, intégrée et multidimensionnelle. Celle-ci fait de l’anticipation et de la protection son credo.

A la faveur de cette stratégie, les services sécuritaires et notamment le Bureau Central des Investigations Judiciaires (BCIJ), créé en mars 2015, en tant qu’aile judiciaire de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire (DGST), ont enregistré des résultats importants. Ces derniers consistent au démantèlement de 82 cellules terroristes, dont 76 liées à Daech et 6 autres actives dans le groupe appelé « Al Istihlal et Al Faye » qui mènent des activités illicites pour financer des activités terroristes. Au total, il a été procédé depuis 2002 au démantèlement de 209 cellules terroristes.

Y-a-t-il une collaboration entre le BCIJ et ses voisins sahéliens ?

Oui ! A côté des efforts consentis en matière de coopération internationale de lutte anti-terroriste et du crime organisé, le Maroc accorde une importance primordiale à la coopération avec tous les partenaires internationaux qu’ils soient européens, africains ou arabes. Cette politique fait du Royaume un partenaire crucial dans ce domaine et lui fait jouir d’une reconnaissance mondiale.

Dans ce contexte, le Maroc se trouve souvent aux premiers rangs dans la coopération internationale contre le terrorisme et il est perçu comme un partenaire écouté et respecté. La coopération avec les pays africains, qui s’inscrit dans le cadre de la coopération sud-sud, porte sur trois volets essentiels.

Il s’agit de la formation, de l’échange d’informations ou encore du partage d’expériences et d’expertise. Parmi les pays concernés, on peut citer la Mauritanie, le Gabon, la Côte d’Ivoire, le Niger et le Burkina Faso.

Par contre, avec l’Algérie voisine, la coopération sécuritaire est totalement inexistante. Cela constitue un réel danger et sape les efforts déployés dans la lutte contre le terrorisme et le crime transfrontalier.

L’exemple marocain peut-il être exporté dans les pays africains ?

Sans nul doute ! Le Maroc met son expérience en matière sécuritaire à la disposition des pays africains comme le prône le Souverain. Le Royaume est disposé à partager les informations avec autant de pays que possible pour faire face aux défis liés à la menace terroriste grandissante et au crime transfrontalier en Afrique.

Le Maroc œuvre de façon continue pour combattre le phénomène terroriste qui n’a ni religion particulière, ni race, ni patrie et qui constitue un ennemi pour tous. Notre pays est ouvert à la coopération avec les pays africains pour l’élimination des dangers imminents, la stabilisation du voisinage immédiat, la consolidation de sa sécurité et la promotion du bien-être et du développement durable en Afrique.

L’affaire Sonko au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent essentiellement de cette affaire de mœurs qui n’a pas encore livré tous ses secrets.EnQuête soutient que la « justice (est) sur la sellette ». En effet, dans ce journal, le parti Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, opposition) que dirige l’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines, « oppose un complot politique et semble plus se fier au jugement de l’opinion ». 

Et EnQuête d’en conclure que si « pour les uns, le procès est la seule voie pour régler le différend. Pour les autres, il faut surtout un rapport de force pour ne pas subir la jurisprudence Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall. Certains spécialistes estiment que tout (cela) est la résultante d’une crise profonde entre la justice et une bonne partie des justiciables ».

De son côté, L’Observateur exploite la lettre adressée au Procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, par le pool d’avocats de Sonko. Ces derniers « dénoncent les violations flagrantes de la loi » pour la levée de l’immunité parlementaire de leur client.

Sonko, qui s’est classé troisième à la dernière élection présidentielle, compte de nombreux soutiens dans le champ politique. Comme le Grand Parti de Malick Gackou, l’ex-ministre des Sports. « Les trois députés (de cette formation politique) ne voteront pas pour la levée de l’immunité parlementaire », annonce Vox Populi.

Ces temps-ci, plusieurs personnes soupçonnées d’avoir participé aux heurts du 8 février avec les forces de l’ordre ont été interpellées. En outre, Libération renseigne que « l’épouse de Biram Soulèye Diop (l’Administrateur général de Pastef) a été arrêtée hier par la Dic (Division des investigations criminelles) alors qu’elle se rendait au travail ».

Ousmane Sonko, principal opposant du pays, est accusé de viols répétés sous la menace de deux pistolets par Adji Sarr, une masseuse du salon Sweet Beauty (Sacré-Cœur, Dakar). C’est pourquoi L’AS s’intéresse à « l’arthrose lombaire, la maladie à l’origine des déboires » de l’énarque. Ce journal souligne que cette pathologie est « incurable, dégénérative, à dominance cartilagineuse qui risque de se compliquer avec l’âge (sans) un traitement adéquat ».

Pour sa part, WalfQuotidien indique que « les kinésithérapeutes déclarent la guerre aux salons de massage clandestins », non sans inviter « l’Etat à fermer immédiatement ces officines qui, selon eux, opèrent dans l’illégalité ».

Enfin, Sud Quotidien part de cette affaire pour passer à la loupe le « traitement médiatique de (certains) dossiers » en notant une bonne dose de « sensationnel et de déséquilibre ». Dans les colonnes de ce journal, le journaliste Félix Nzalé fait savoir que la corporation est pratiquement divisée « en deux camps : les pro et anti-Sonko » là où son confrère Harouna Dème regrette le fait que « des journalistes se substituent au juge, aux enquêteurs et portent parfois même des accusations ». 

Sur un tout autre sujet, Le Soleil se fait l’écho de la participation du chef de l’Etat, Macky Sall, comme « invité d’honneur » au Sommet du G5 Sahel qui se tient les 15 et 16 février à N’Djamena, la capitale tchadienne.

Maroc : prolongation de deux semaines supplémentaires du couvre-feu nocturne

Le gouvernement marocain a décidé de prolonger de deux semaines supplémentaires le couvre-feu nocturne et les autres mesures de précaution pour faire face à la propagation de la pandémie de la Covid-19, et ce à partir de ce mardi 16 février à 21h.Selon un communiqué de l’exécutif marocain, cette décision intervient sur la base des recommandations du Comité scientifique et technique concernant la nécessité de maintenir les mesures nécessaires pour lutter contre le coronavirus, notamment après l’évolution de cette épidémie au niveau mondial suite à l’apparition de nouvelles variantes du virus dans certains pays voisins.

La décision s’inscrit également dans le cadre des efforts continus pour enrayer la propagation de l’épidémie et limiter ses répercussions négatives, ajoute la même source.

Ces mesures de précaution portent sur la fermeture des restaurants, cafés, commerces et grandes surfaces à 20h00, le couvre-feu nocturne de 21h00 à 6h00 à l’échelle nationale, sauf cas exceptionnels et l’interdiction des fêtes et des rassemblements publics ou privés.

Le Maroc continuera à former les officiers originaires des pays du Sahel (chef de gouvernement)

Le Maroc continuera à apporter son soutien à la mise en place du collège de Défense du G5-Sahel à Nouakchott, et à former les officiers originaires des pays frères du Sahel dans ses instituts de formation militaire, a affirmé le chef du gouvernement marocain, Saad Dine El Otmani, à l’ouverture lundi du 7e sommet des chefs d’Etat des pays membres du G5-Sahel, qui se tient dans la capitale tchadienne, Ndjamena.La lutte contre le terrorisme est également un combat sur le terrain des idées. Le Roi Mohammed VI, veille à ce que le Maroc continue à former des imams issus de la région au sein de l’Institut Mohammed VI de formation des imams, rappelant que 937 inscrits des pays de la CEDEAO ont pris part aux cycles de formation au titre de l’année 2018-2019. Plusieurs centaines exercent déjà dans leurs pays d’origine, contribuant ainsi à contrer l’extrémisme religieux, a-t-il relevé.

Evoquant le combat contre le terrorisme, le responsable gouvernemental marocain a souligné que la victoire durable contre le terrorisme sera sur le terrain du développement humain et la lutte contre ce fléau se poursuivra sur les fronts politique, économique, social, intellectuel et humain.

« Nous ne sommes pas et nous n’avons jamais été spectateurs de ce qui se passe au Sahel », a dit El Otmani. « Comme vous, nous ne nous le permettons pas. Nous sommes solidaires de nos amis, les pays de la région, pour contrer cette menace qui nous touche directement », a-t-il affirmé.

« nous nous réunissons encore pour redire toute notre détermination à vaincre l’ennemi qui, regardons la réalité en face, n’est pas encore hors d’état de nuire », a-t-il insisté, faisant observer que bien que 2020 ait connu moins d’attaques que 2019, elle a aussi connu quelques-unes des pires attaques jamais enregistrées.

Dans certains pays, le nombre des victimes a été multiplié par 5, alors que plus de 3,5 millions de personnes sont aujourd’hui réfugiés et déplacés internes. Et l’ « Etat islamique », moribond ailleurs, continue de sévir au Sahel, où 41% des attaques entre 2019 et 2020 lui sont imputables, a-t-il noté.

Et de souligner qu’au moment où le G5 réussit à étrangler la franchise terroriste dans son espace d’intervention, ces groupes armés cherchent à s’implanter dans des zones jusque-là épargnées et avancent jusqu’au Golfe de Guinée.

Pour le chef du gouvernement, la frontière entre terrorisme, séparatisme et criminalités transnationales organisées se fait encore plus ténue, les interconnexions sont lucratives, et donc grandissantes et le butin se chiffre en centaines de millions de dollars.

Af’Sud : vers une suppression des aides aux impactés de la Covid-19

Le président Cyril Ramaphosa a déclaré lundi que son gouvernement mettrait fin bientôt aux aides aux entreprises frappées par la Covid-19.Le gouvernement sud-africain a déboursé plusieurs millions de dollars à la fois pour les petites entreprises et aux travailleurs mal payés pour les protéger des difficultés économiques provoquées par les mesures de confinement et les restrictions liées à la pandémie.

« Le programme d’aide sociale et économique que nous avons présenté en avril de l’année dernière est la plus grande intervention de ce type dans notre histoire », a déclaré Ramaphosa dans son message hebdomadaire à la nation.

Selon Ramaphosa, les mesures de secours fournies par son gouvernement n’étaient pas viables, car on assistait à une montée en flèche de la dette du pays, en raison des mauvaises performances de l’économie.

Il a estimé que l’aide humanitaire ne visait qu’à fournir une base solide pour la reprise, ajoutant que les entreprises devraient trouver des moyens innovants pour préserver les emplois et assurer leur durabilité et leur rentabilité à long terme.

Le président a déclaré que son gouvernement ne fournirait désormais de financement qu’aux petites entreprises de tous les secteurs jusqu’à la mi-mars, tandis que les subventions spéciales Covid-19 des citoyens ordinaires ne seraient prolongées que pour les trois prochains mois.

Il a appelé les bénéficiaires à se préparer aux temps difficiles à venir, car l’économie était encore loin de se redresser, alors que la pandémie connaissait une deuxième vague.

«Aucun cas d’Ebola n’a été déclaré en Côte d’Ivoire» (Ministre)

Aucun cas de maladie à virus Ebola n’a été déclaré en Côte d’Ivoire, a assuré le gouvernement ivoirien dans une déclaration transmise lundi à APA, annonçant une série de mesures pour réduire le risque de propagation transfrontalière de cette maladie qui a fait déjà 03 morts en Guinée.

«Le Gouvernement de Côte d’Ivoire, face à la menace sanitaire importante pour notre pays à cause du risque de propagation transfrontalière de l’épidémie de maladie à virus Ebola voudrait rassurer les populations qu’aucun cas d’Ebola n’a été déclaré en Côte d’Ivoire», a indiqué Dr Eugène Aka Aouélé, le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique au nom de l’exécutif ivoirien.

 Le dispositif actuel de lutte contre la Covid-19 demeure et restera opérationnel pour la lutte contre la maladie à virus Ebola sous la coordination du Comité technique de veille, a ajouté Dr Aka Aouélé.

Par ailleurs, il a annoncé plusieurs mesures prises par le gouvernement ivoirien pour réduire le risque de propagation transfrontalière de la maladie à virus Ebola.

Au nombre de celles-ci, la réactivation du Centre des opérations d’urgence en santé publique en mode lutte contre Ebola avec la désignation d’un gestionnaire d’incident, l’actualisation du plan national de préparation et de réponse à la maladie à virus Ebola avec la mise en fonction du Centre de traitement Ebola (CTE) de Man.

La mise en mission des directions régionales de la santé surtout dans les zones frontalières (Man, Guiglo, Odienné, San-Pedro) pour renforcer la surveillance à base communautaire pour la détection rapide des cas suspects de maladie à virus Ebola, la réactivation des comités de vigilance sanitaire des villages des localités frontalières, le renforcement de la surveillance des fièvres hémorragiques dans les établissements sanitaires et le maintien et le renforcement du contrôle sanitaire aux points d’entrée (Aéroports, ports, frontières terrestres), figure également sur la liste des mesures prises.

L’exécutif ivoirien a également appelé les populations à se rendre immédiatement à l’hôpital en cas de fièvre, maux de tête, saignements pour bénéficier d’une prise en charge précoce, à éviter de se serrer les mains et de faire des accolades et à limiter les mouvements transfrontaliers avec les zones affectées par la maladie à virus Ebola.

Le gouvernement ivoirien insiste sur la  stricte nécessité  de respecter toutes ces mesures  « si nous voulons être épargnés de la maladie à virus Ebola». 

Dimanche dernier, le gouvernement guinéen a déclaré une épidémie de maladie à virus  Ebola à Gouecké dans la préfecture de N’zérékoré, localité qui partage une frontière avec l’ouest de la Côte d’Ivoire. A l’issue des premières investigations, l’exécutif guinéen dit avoir dénombré sept cas dont trois décès.

G5 Sahel: « Barkhane est devenue un risque politique »

Analyste politique réputé et expert respecté de l’actualité du Sahel, le journaliste et écrivain, Seidik Abba décortique pour APA News les enjeux du sommet du G5 Sahel qui se tient lundi 15 et mardi 16 février 2021 à N’Djamena, au Tchad.Que peut-on attendre de ce nouveau sommet du G5 Sahel ?

Ce sommet statutaire va être l’occasion de faire le bilan de la situation sécuritaire au Sahel depuis le sommet qui a réuni en janvier 2020 à Pau, dans le Sud de la France, le président Emmanuel Macron et ses homologues de la Mauritanie, du Mali, du Burkina Faso, du Niger et du Tchad et qui a été suivi en juillet par une Conférence des chefs d’État du G5 Sahel en juillet 2020 à Nouakchott, en Mauritanie.

À N’Djamena, on s’attend à une évaluation concrète de la stratégie adoptée à Pau qui avait décidé d’une concentration des efforts militaires sur la zone des trois frontières commune au Burkina, au Niger et au Mali. A Pau, il a avait été décidé de cibler particulièrement l’État islamique au Grand Sahara qui multipliait alors les opérations souvent sanglantes et spectaculaires dans cette zone.

A N’Djamena, cette réorientation stratégique va faire l’objet d’une évaluation complète, en présence virtuelle du président français Emmanuel Macron qui participe au sommet par vidéoconférence. Les activités du Secrétariat exécutif, tout comme la mise en œuvre des projets, seront également examinées.

Cela dit, une des particularités du sommet de N’Djamena, c’est qu’il intervient alors que la France a fait part de son intention de « réajuster » son opération militaire au Sahel. Enfin, nous aurons à N’Djamena le passage de témoin entre le président sortant du G5 Sahel, le Mauritanien Mohamed Cheikh El Ghazouani et le président entrant, le Tchadien Idriss Déby Itno.

Vous venez de publier aux éditions L’harmattan à Paris, « Pour comprendre Boko Haram », un livre très remarqué sur les jihadistes actifs dans le bassin du Lac Tchad. Pensez-vous que cette région bénéficie de la même attention que le Sahel ?

Clairement non. Le bassin du Lac Tchad ne bénéficie pas de la même attention que le Sahel. Quelques raisons peuvent être avancées pour expliquer ce désintérêt. Pour les pays occidentaux, Boko Haram, à la différence des groupes terroristes installés au Sahel, notamment dans le Nord du Mali, ne représente pas une menace directe.

Pour eux, il y a peu de chance que des jihadistes partent des rangs de Boko Haram pour attaquer l’Europe. Deuxièmement, dans le bassin du Lac Tchad, il n’y a pas de présence militaire occidentale directe qui aurait pu susciter l’intérêt des médias internationaux et des opinions publiques occidentales.

Enfin, dans le bassin du Lac, les victimes du terrorisme sont principalement des locaux, pas des ressortissants étrangers. Pourtant, il faut prendre garde à ne pas négliger la situation sécuritaire au Sahel. Il serait faux de penser qu’on peut résoudre la crise au Sahel sans associer le bassin du Lac Tchad. Les groupes jihadistes ont, de leur côté, déjà compris l’intérêt qu’il y a à agir ensemble. Nous avons pu documenter de très nombreux exemples de « coopération » entre les groupes jihadistes du Nord Mali et Boko Haram.

Cela fait huit ans que la France a envoyé son armée au Mali et dans le Sahel. Les groupes jihadistes continuent pourtant d’être actifs au Mali et leur présence s’étend à d’autres pays de la région ?Faut-il un réajustement de la stratégie française dans la région ?

La décision d’ajuster on non la présence militaire française appartient à la France. Elle a décidé de le faire non que la situation sécuritaire au Sahel soit redevenue normale.

J’y vois plutôt des considérations de politique intérieure. Dans ce contexte de crise sanitaire avec ses conséquences économiques pour l’État français, certains milieux, y compris au plus haut sommet de l’État, ont pu penser que Barkhane avec un budget annuel compris entre 900 millions et un milliard d’euros coûte chère.

A cette considération économique, s’ajoute un argument de politique intérieure française : la présidentielle de 2022 à laquelle Macron se présente. Disons les choses comme elles sont : avec le retournement de l’opinion contre la présence militaire au Sahel, l’opération Barkhane est devenue un risque politique, surtout dans une période pré-électorale sensible.

Mais pour moi, le plus important n’est pas que la France parte ou reste au Sahel. En effet, ce qui me semble important, c’est comment les pays sahéliens s’organisent pour assurer leur sécurité, y compris en faisant appel à la solidarité africaine.

Certains pays du continent sont de grandes puissances militaires qui peuvent apporter leur contribution sous différentes formes à la lutte contre le terrorisme au Sahel. En tout état de cause, sur la durée, la sécurité au Sahel ne sera assurée que par les Sahéliens. Cela vaut d’ailleurs pour le reste du continent.

Dans certains pays du Sahel, notamment le Mali, la possibilité d’un dialogue avec les jihadistes est désormais publiquement évoquée. Qu’est-ce qui explique ce changement ?

Je constate qu’il y a une évolution de la position malienne de négocier avec les groupes jihadistes. Il y a quelques années, ce sujet était tabou. Aujourd’hui, il est débattu publiquement y compris dans les allées du pouvoir à Bamako. J’estime que cette évolution repose sur des considérations pragmatiques que les Maliens connaissent mieux que leurs partenaires, dont la France, qui défendent eux des principes généraux.

A titre personnel, l’expérience du programme nigérien « Repentir contre pardon » qui a permis de récupérer sans un coup de feu plus de 500 ex-combattants de Boko Haram m’amène à penser que les discussions avec les groupes jihadistes et certains de leurs dirigeants est une option à ne pas écarter. Le débat ne doit plus être faut-il discuter avec les jihadistes mais avec qui, sous quelle forme et où discuter avec les groupes jihadistes.

Des experts et des officiels du renseignement parlent aujourd’hui d’une volonté des groupes jihadistes sahéliens de s’étendre vers les pays du Golfe de Guinée. Est-ce logique ?

Ce n’est pas nouveau. Les groupes jihadistes ont toujours pour agenda l’élargissement de la Willaya d’Afrique de l’Ouest. Ils ont déjà posé des actes en Côte d’Ivoire par deux fois : mars 2016 à Grand Bassam et en juillet dernier à Kafalo sur la frontière ivoiro-burkinabè. Ils ont frappé le Bénin deux fois et ont attaqué sur la frontière entre le Burkina et le Togo. En dépit de sa persistance, cette menace pourra être contenue par une bonne coordination entre les États du Sahel et les pays du Golfe de Guinée. En revanche, le plus inquiétant c’est l’endogénisation du terrorisme au Sahel. Les nouveaux chefs de katibas et les combattants sont des locaux et cela ne peut être combattu par les moyens militaires uniquement.

Le Rwanda et la RDC discutent de sécurité d’accords bilatéraux

Le Rwanda est prêt à renforcer ses liens de sécurité avec la République démocratique du Congo (RDC) voisine, pour éradiquer les milices terroristes armées dans la région.Selon l’une des résolutions d’une réunion bilatérale de deux jours qui s’est ouverte dimanche à Kigali, les responsables de la sécurité des deux pays ont évoqué les questions de sécurité d’intérêts communs, indique un communiqué partagé dimanche par APA à Kigali.

La délégation du Rwanda est dirigée par le chef d’état-major de la défense (CEMD), le général Jean-Bosco Kazura, tandis que la délégation congolaise est dirigée par François Beya, conseiller spécial du président Félix Tshisekedi pour les affaires de sécurité.

 S’exprimant à cette occasion, le général Kazura a fait remarquer que les chefs d’État des deux pays, les présidents Paul Kagame et Felic Tshisekedi, nous ont « mandatés » pour nous rencontrer régulièrement, discuter et trouver des moyens de faire tout ce qui est nécessaire « pour que nos pays travaillent ensemble et se développent ensemble ».

 « Et quand les gens collaborent et travaillent ensemble, il n’y a rien d’impossible à réaliser », a déclaré l’officier supérieur rwandais.

 Le président de la RD Congo, Félix Tshisekedi, s’est engagé à aborder un large éventail de questions dans son pays, y compris la guerre et l’insécurité.

 Dans un effort pour apporter la paix, la sérénité et le calme à l’est de la RD Congo, l’armée congolaise s’est déplacée ces deux dernières années de manière indécise et a combattu les milices anti-rwandaises basées là-bas.

 Commentant ces opérations militaires, Jean-Claude Kamb, un officier supérieur du renseignement congolais a déclaré : « nous sommes très optimistes quant aux opérations militaires visant à neutraliser toutes ces forces négatives ».

 « Nous sommes ici sous la direction de nos deux chefs d’État. Nous sommes réunis pour échanger sur la menace commune qui affecte les deux Etats ; en termes de terroristes, de propagande négative », a-t-il déclaré.

Ngozi Okonjo-Iweala nouvelle Direcrice de l’OMC

La Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala (66 ans) est devenue ce lundi 15 février, la première femme et la première Africaine à la tête de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).« Les membres de l’OMC viennent d’accepter de nommer la Dr Ngozi Okonjo-Iweala comme prochain directeur général de l’OMC. La décision a été prise par consensus lors d’une réunion spéciale du Conseil général de l’organisation aujourd’hui», a annoncé l’OMC, une quinzaine de minutes après l’ouverture de la réunion.

Cette économiste chevronnée sera la septième personne à occuper ce poste.

A lire aussi : OMC: Ngozi Okonjo-Iweala sur un grand boulevard

La désignation de Ngozi Okonjo-Iweala marque la fin d’un feuilleton de plusieurs mois à la tête de cette institution aux 164 États membres, l’une des institutions financières les plus puissantes au monde. 

Sa mission première sera de s’atteler à la reprise de l’économie mondiale fortement touchée par la pandémie de la Covid-19.

RD Congo : Sama Lukonde Kyenge à la primature

Jusque-là Directeur Général de la Gécamines, la compagnie minière d’État, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge est nommé Premier ministre de la République démocratique du Congo.Dix-sept jours après la démission forcée de Sylvestre Ilunga, le chef de l’Etat Félix Tshisekedi tient son remplaçant. C’est le porte-parole du Palais de la nation qui a annoncé la nouvelle ce lundi après-midi.

Le nouveau Premier ministre du gouvernement d’union sacrée, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge (43 ans), a été ministre de la Jeunesse et des Sports sous le magistère de Joseph Kabila. Mais M. Kyenge s’était ensuite opposé à un éventuel troisième mandat du fils de Laurent-Désiré Kabila.

Après cet épisode, il a grossi les rangs de l’opposition aux côtés de Moïse Katumbi, l’ex-gouverneur de la province du Katanga (Sud).

Covid-19 : le Zimbabwe réceptionne 200.000 doses de vaccin

Le Zimbabwe a reçu sa première livraison du vaccin chinois Sinopharm contre la Covid-19.Le Zimbabwe a réceptionné lundi de 200.000 doses de vaccin contre la Covid-19 données par le gouvernement chinois. Désormais, le pays attend désormais la réception des 600.000 autres doses achetées au même pays.

Le vice-président et ministre de la Santé, Constantino Chiwenga, a reçu les vaccins à l’aéroport international Robert Gabriel Mugabe lundi matin. Il était accompagné de l’ambassadeur de Chine au Zimbabwe, Guo Shaochun.

L’ambassadeur devrait remettre officiellement les vaccins au président Emmerson Mnangagwa dans le courant de la journée de lundi. Un autre lot de 600.000 vaccins fabriqués par Sinopharm est attendu dans le pays d’ici début mars, selon la ministre de l’Information, Monica Mutsvangwa.

La première priorité du programme de vaccination serait accordée au personnel de santé et de sécurité, aux personnes âgées, aux personnes souffrant de morbidité et au personnel des postes frontières.

Maroc : Medi1TV conforte son leadership digital en 2020

Medi1TV, la chaine marocaine d’information en continu, annonce des performances digitales « encore plus exceptionnelles à tous les niveaux » en 2020.Des chiffres en constante hausse. Medi1TV basée à Tanger avec des studios à Rabat, Dakar, Abidjan, Nouakchott, Washington, Bruxelles et Le Caire, révèle les chiffres clés de son audience digitale en 2020 dans un communiqué parvenu ce lundi à APA.

L’année 2019 fut marquée par des performances digitales en forte progression. Celle de 2020 l’a été encore plus. L’audience digitale de Medi1TV sur les réseaux sociaux a en effet crû de 25% avec une intensification de l’engagement des utilisateurs, particulièrement en termes de consommation de vidéos news. Celle-ci a dépassé la barre des 2 milliards de vidéos vues.

Par ailleurs, se réjouit le média marocain, une nouvelle étape a été franchie cette année en cumulant plus de 2,2 milliards de vidéos vues, dont 750 millions sur la seule année 2020, soit un tiers du total enregistré à ce jour. Cette performance est en phase avec les tendances de consommation des utilisateurs, souligne la chaine d’information continue.

Les performances digitales de Medi1TV s’inscrivent dans un contexte de forte croissance digitale, dans les usages de l’internet, du mobile et des réseaux sociaux au Maroc et ailleurs, explique le média. A en croire ce dernier citant le Rapport Digital 2021, 2020 a été une année record sur les réseaux sociaux avec 4,2 milliards d’utilisateurs recensés dans le monde, soit 53% de la population mondiale.

Chiffres record sur Facebook et forte croissance sur Instagram 

Facebook et Instagram sont les deux plateformes qui ont enregistré la plus forte croissance en 2020. Sur Facebook, le nombre de vidéos vues a doublé en une année alors que les interactions ont quasi triplé entre 2019 et 2020. De plus, le nombre de personnes touchées a atteint le chiffre record de 700 millions d’utilisateurs. L’audience de Medi1TV sur Facebook a aussi connu un pic important : sur les 7.5 Millions d’abonnés, près d’un million ont été enregistrés au cours de l’année 2020.

La croissance s’est également intensifiée sur Instagram, l’une des plateformes favorites de la jeunesse. Les chiffres ont été au vert alors que le nombre d’abonnés a vu une nette évolution de plus de 160 %, une croissance presque trois fois plus importante que celle de l’année 2019.

Selon Social Bakers qui mesure l’influence des marques sur les réseaux sociaux, Medi1TV maintient son classement dans le top 3 des médias marocains à plus forte audience sur Facebook, Twitter et YouTube, démontrant ainsi l’intérêt des utilisateurs marocains pour la consommation de contenus axés « news », et pas uniquement de contenus centrés sur le divertissement, indique la note.

Cette dernière signale que cette tendance place Medi1TV comme un acteur médiatique de premier plan dans le traitement de l’information au Maroc et atteste de la confiance accordée par le public marocain à Medi1TV pour décrypter l’actualité.

L’année 2020 marquée par la pandémie de Covid-19 a également contribué à cet intérêt accru des citoyens pour la consommation de news en format vidéo. La croissance digitale de Medi1TV a révélé son rôle en tant que média crédible de premier choix face à la prolifération de fake news et a confirmé la confiance des internautes marocains en Medi1TV durant cette crise sanitaire mondiale, poursuit le document.

En forte hausse avec un demi-milliard de nouveaux utilisateurs sur les réseaux sociaux à travers le monde, la croissance des utilisateurs au Maroc a aussi nettement augmenté cette année. Ainsi, 59% de la population marocaine se connecte à une ou plusieurs plateformes de réseaux sociaux, un chiffre qui se place au-dessus de la moyenne mondiale et qui représente un bond de 10 points par rapport à l’année 2019 avec son taux de pénétration de 49%.

Pour Medi1TV, ces données témoignent de l’importance d’une forte présence sur les médias sociaux et confortent son positionnement. Celui se matérialise par un développement de ses plateformes sociales depuis plusieurs années pour rester toujours plus connecté à ses audiences digitales.

Côte d’Ivoire: l’ANDE visite une cimenterie suite à des plaintes

L’Agence nationale de l’environnement (ANDE) a visité jeudi les installations du cimentier LafargeHolcim Côte d’Ivoire à la suite de plaintes de riverains sur la qualité de l’air dans la zone portuaire d’Abidjan.

Cette société, productrice du Ciment Bélier, qui a répondu favorablement aux sollicitations de l’Agence nationale de l’environnement, a accueilli le 11 février une délégation de cet organisme public pour échanger autour des mesures prises pour lutter contre les émanations de poussière. 

Les représentants de l’agence ont été notamment reçus par l’équipe de direction de l’entreprise dont le directeur d’usine M. Oswald Toupe, et la directrice de la communication et du développement durable Mme Philomène Tsoh, qui ont présenté les différentes mesures prises par la société pour limiter les émanations de poussière sur leur site.

Depuis quatre ans, l’entreprise a investi plusieurs centaines de millions de francs CFA dans un plan destiné à moderniser son usine et à améliorer l’impact environnemental. Le dernier investissement en date est la construction d’un énorme silo destiné à stocker du clinker, un constituant du ciment. 

Ce silo devrait contribuer à réduire de plus de 70% le trafic des camions du cimentier alloués au transport des matières premières. Il sert également de réservoir qui vise en outre à entreposer les produits cimentiers et à les conserver. 

La délégation a visité les installations de cette usine située sur le Boulevard du port d’Abidjan jusqu’au sommet du silo clinker, à près de 60 mètres au-dessus du sol. Au terme des échanges, les deux parties ont salué l’esprit collaboratif observé de part et d’autre.

Pour cette cimenterie, l’environnement fait partie intégrante des problématiques de Responsabilité sociétale d’entreprise (RSE). De ce fait, elle se veut volontaire et engagée à travailler de concert avec les autorités sur cette question.

La visite de l’Agence nationale de l’environnement (ANDE) concernait également des sites industriels situés sur le Boulevard du Port d’Abidjan. Elle fait suite à des plaintes de riverains sur la qualité de l’air dans la zone portuaire.

Filiale du groupe LafargeHolcim, leader mondial des matériaux de construction, l’entreprise opère sur le sol ivoirien avec plus de 280 points de vente et assure la distribution du ciment Bélier et de 400 autres références produits à travers son réseau de franchises Binastore. 

G5 Sahel : le Sénégal invité au sommet

Le Sénégal prendra part mardi, en qualité de pays invité, à la séance élargie du Sommet du G5 Sahel qui s’ouvre ce lundi à N’Djamena, capitale du Tchad.La séance élargie, à laquelle le président Macky Sall assistera, vise à associer les pays et institutions partenaires du G5 Sahel à la recherche de solutions durables à la crise sécuritaire qui sévit dans l’espace sahélien, souligne le communiqué de la présidence parvenu à APA. 

Avec un effectif de 1305 soldats, le Sénégal est le deuxième pays contributeur de troupes à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). 

Le G5 Sahel est un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de politiques de développement et de sécurité créé en février 2014 par cinq États du Sahel. Il s’agit de la Mauritanie, du Mali, du Burkina Faso, du Niger et du Tchad.

Covid-19 : réouverture des mosquées et hôtels en Algérie

Le pays enregistre une tendance à la baisse des cas de contaminations.L’Algérie allège ses mesures de restrictions anti coronavirus. Le gouvernement algérien a décidé de rouvrir dimanche les mosquées et les hôtels suite à une baisse des cas de Covid-19. Ces mesures annoncées par les services du premier ministre, s’appliqueront aujourd’hui (lundi) selon les services du Premier ministre.

Le gouvernement lève également la limitation des activités des cafés, restaurants et fast food à condition de fermer à 21h 00 locales et de ne proposer que des plats ou des boissons à emporter.

Toutefois, le couvre-feu de 22h 00 à 05h 00 est reconduit pour 15 jours dans 19 des 48 wilayas (préfectures), où il est encore en vigueur, dont Alger et Blida.

Malgré ces allégements, le gouvernement algérien reste vigilant puisque tous les rassemblements,  mariages, circoncisions mais aussi manifestations politiques,  demeurent interdits.

La presse sénégalaise toujours à fond sur l’affaire Sonko

Les quotidiens sénégalais, reçus ce lundi à APA, continuent de traiter de l’affaire Ousmane Sonko, l’opposant accusé de viol par une employée d’un salon de massage.Vox Populi rapporte la réaction de l’ex président, Me Abdoulaye Wade, sur les accusations de viol contre le président Pastef. « Sonko a manqué de prudence et a été piégé », titre ce journal.

Dans ce quotidien, le pape du Sopi poursuit : « Son inexpérience a été exploitée par un adversaire puissant et futé qui connaît ses faiblesses. Je condamne cette façon d’éliminer un adversaire politique ».

« Affaire Sonko-Wade sans massage », titre Le Quotidien, dans lequel journal, Me Wade réaffirme que « Sonko a manqué de prudence et a été piégé ».

A propos de ces « accusations de viol et autres contre Ousmane Sonko », Sud Quotidien note des « tirs groupés contre l’Etat ! »

« Refus du test Adn-Pastef dit craindre une manipulation étatique », informe le journal.

« Arrestations combinées des partisans de Sonko-Les dessous d’une traque. Le ministre de l’Intérieur est à la baguette des arrestations de responsables de Pastef. La police détiendrait des audios et des éléments compromettants contre ces militants. Arrestations, hier, à Saint-Louis, Dakar et Pikine », détaille EnQuête à sa Une.

Pour Walf Quotidien, on est « en route vers l’impasse » dans ce dossier « Sweet Beauté Spa », du nom de ce salon où Sonko faisait son massage.

Nos confrères profitent de l’affaire Sonko pour faire « une visite guidée dans un salon dakarois » pour « découvrir les petits secrets du massage ».

« Accusations de viols répétés de Adji Sarr contre Sonko-Deux armes à rayon X sur la tête de Sonko. Risques de poursuites par le Doyen des juges et le juge du 8e cabinet. Le leader de Pastef, le Parquet et le crime d’appel à l’insurrection », écrit L’Observateur.

Pendant ce temps, Vox Populi renseigne qu’« Ebola réapparaît en Guinée : Déjà 7 cas et 3 morts ».

« Réapparition d’Ebola en Guinée-Le Sénégal en alerte », renchérit Le Quotidien.

Parlant de la prise en charge hospitalière de la Covid-19, L’Observateur met en exergue cette « alerte rouge » et informe que « les Sénégalais meurent faute de lit de réanimation ».

« Daka de Médina Gounass-La Covid-19 reporte l’édition 2021 au 22 mai », souligne Sud Quotidien.

Frontières Côte d’Ivoire-Burkina: la Commission mixte installée vendredi

Les membres de la Commission mixte paritaire de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso pour la matérialisation des frontières entre les deux pays seront installés officiellement, vendredi.

Ces membres seront installés à Abidjan par le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la sécurité, le général Vagondo Diomandé et son homologue du Burkina, ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation M. Sawadogo Pengdwendé Clément.

Cette cérémonie marquera par ailleurs, le lancement officiel des activités de cette commission dans un contexte de récurrence de la menace terroriste et de velléités d’annexion du territoire ivoirien.

Elle sera précédée les 17 et 18 février 2021 des travaux de la première rencontre des membres de la Commission mixte paritaire de matérialisation de la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.

Cette première rencontre permettra  de définir la méthodologie de travail  et d’adopter le plan d’actions  de la Commission pour les trois prochaines années.

Les membres de la Commission mixte paritaire de matérialisation de la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso au nombre de huit pour la Côte d’Ivoire ont été nommés le 13 novembre 2020, par l’arrêté du premier ministre Hamed Bakayoko, président de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI).

Depuis la nomination de ses membres, la Commission a mené plusieurs activités, notamment le renforcement des capacités de ses membres, la visite de travail dans des centres d’archives nationaux et tenu des réunions préparatoires de la CMPM à la première rencontre de travail avec la partie burkinabé.

Maroc : Incinération de plus de 20 tonnes de résine de cannabis

Une quantité de 20,19 tonnes de résine de cannabis, et de produits illicites et de contrebande, dont la valeur marchande est estimée à 20,3 millions d’euros (220,18 millions de dirhams), a été incinérée samedi à Dakhla au sud du Maroc.L’incinération a concerné 12,62 tonnes de tabac parfumé (maassel), 276.070 de paquets de cigarettes, 57,9 kg de tabac moulu et 1,2 Kg de cannabis (Kif), fait savoir la direction inter-régionale de Sud des douanes.

La destruction a porté également sur 10.000 capsules de café, 4.013 flacons de médicaments vétérinaires, 11.250 boites de comprimés médicaux et 8.300 boites de produits aphrodisiaques, précise la même source.

Ces produits, qui ont été saisis au cours des deux derniers mois par les différents services de sécurité de la région Dakhla-Oued Eddahab, ont été détruits en présence des représentants des autorités locales et des différents services de sécurité, sous le contrôle du parquet compétent.

Maroc : Arrestation d’une ressortissante guinéenne en possession de plus de 1,5 kg de cocaïne

Les services sécuritaires de l’aéroport international Mohammed V de Casablanca ont procédé, dimanche, à la saisie d’une quantité de 1,577 kg de cocaïne chez une ressortissante guinéenne en provenance de Conakry, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).La drogue dure a été découverte sous les vêtements de la passagère, dissimilée à plusieurs endroits au niveau de son corps, à son arrivée à bord d’un vol en provenance de l’aéroport de Conakry, précise-t-on de même source.

La mise en cause a été soumise à une enquête judiciaire par le service préfectoral de la police judiciaire de Casablanca, sous la supervision du parquet compétent, en vue de déterminer la source et la destination de la drogue saisie en sa possession et d’élucider les ramifications régionales et internationales de cette activité criminelle, conclut le communiqué.

En terre ou en mer, les saisies de drogue se sont multipliées au Maroc, ces derniers mois, dans un contexte marqué par l’état d’urgence sanitaire décrété dans le pays depuis le 20 mars 2020 et prolongé jusqu’au 10 mars prochain.

En 2020, plus de 217 tonnes de résine de cannabis ont été saisies au Maroc, selon le dernier bilan fourni par la DGSN.