Pâques : les Sud-Africains invités au respect des gestes barrières

Tous les Sud-Africains qui iront à l’église pendant le week-end de Pâques doivent respecter les protocoles de santé publique pour éviter de propager le coronavirus, a déclaré le président, Cyril Ramaphosa.Il a formulé ce conseil en raison des festivités religieuses qui débutent ce vendredi parmi les fidèles chrétiens. Ces derniers assistent aux services religieux de Pâques en plus grand nombre que lors des séances de culte ordinaires du week-end.

« C’est aussi une période où un grand nombre de voyageurs seront sur nos routes. J’appelle ceux qui feront des voyages à ce moment-là à voyager en toute sécurité et à respecter le code de la route », a déclaré M. Ramaphosa dans son message de Pâques.

Les chrétiens du monde entier commémorent les événements qui ont abouti à la résurrection du Christ le dimanche de Pâques, qui sera célébré ce 4 avril.

« Le message pascal d’espoir, de courage et de triomphe sur les ténèbres est profondément inspirant, et particulièrement poignant à un moment où nous sommes toujours dans l’ombre d’une pandémie mortelle », a déclaré M. Ramaphosa.

Il a remercié les dirigeants de la communauté religieuse d’avoir travaillé avec son gouvernement pour s’assurer que tous les protocoles sanitaires nécessaires seraient respectés lors de leurs prochains services.

« En offrant nos meilleurs vœux à nos compatriotes chrétiens en ce moment de grande signification et de signification spirituelle, nous espérons collectivement que la résurrection symbolisée par Pâques puisse également sonner vrai pour notre pays et notre nation », a déclaré le dirigeant sud-africain.

Le groupe marocain Bank of Africa désigné meilleure banque en Afrique

Le Groupe Bank Of Africa (BOA) a été désigné meilleure banque en Afrique en 2020 en obtenant le prestigieux trophée « Golden Award » décerné lors du forum AIFA -Africa Investments Forum & Awards, par Leaders League.Ce prix a été octroyé par un organisme dédié aux opportunités commerciales qui rassembles un public de haut niveau de plus de 700 décideurs publics et privés pour ensuite, à travers un jury composé de 100 membres, récompenser les meilleurs projets et entreprises pour leurs performances en Afrique et leur innovation, indique BOA dans un communiqué, parvenu vendredi à APA.

Cette consécration de « Banque Africaine de l’année 2020 », remise pour la deuxième fois depuis 2018 au BOA, récompense une banque africaine avec un positionnement remarquable sur le continent, fait savoir la même source.

En effet, BOA est le groupe bancaire marocain le plus orienté vers l’international avec une présence dans une trentaine de pays en Afrique, en Europe et en Asie, employant plus de 15.000 collaborateurs à travers le monde, avec un réseau de 1.800 points de vente au service de plus de 6 millions de clients.

L’année 2020 a été pour le Groupe un accélérateur de changement dans un contexte exceptionnel, poursuit BOA qui note que la banque a poursuivi au courant de cette année son processus de transformation digitale à travers des plateformes de Banque à distance au service de ses clients et des mesures ont été mises en place pour soutenir l’économie nationale à travers le lancement de nouveaux produits pour accompagner les entreprises à l’échelle nationale et internationale.

Ainsi, les ambitions de développement continu de la Banque ont affirmé ses capacités d’innovation, notamment à travers des outils de communication à la pointe, tels que l’édition en 2020 du 1er rapport annuel intégré dans le paysage bancaire national, en différentes versions, notamment en digital et différentes langues et un site web regroupant l’ensemble de l’information financière et extra-financière du Groupe.

Niger : Mohamed Bazoum prête serment

Le nouveau président du Niger a officiellement été installé, ce vendredi 2 avril à Niamey, dans ses fonctions.Vêtu d’un boubou blanc et d’un bonnet rouge, Mohamed Bazoum a pris le relais de Mahamadou Issoufou. Pour ce jour historique, le Centre de conférences Mahatma Gandhi de Niamey était plein comme un œuf.

Selon le nouvel homme fort de Niamey, c’est « un moment inédit à l’occasion duquel une passation du pouvoir à la tête de l’Etat a lieu entre deux civils élus au suffrage démocratique ». Dans son discours d’investiture, le vainqueur du second tour de la présidentielle organisé le 21 février dernier n’a que trop conscience de ce qui l’attend : « Gérer un Etat est un défi. Le faire après une personnalité de cette envergure, c’est un grand défi ».

L’analyse du chef de l’Etat est d’autant plus froide que le Niger a des faiblesses. En effet, a expliqué M. Bazoum, « son enclavement est un vrai handicap. Le port le plus proche de Niamey, celui de Cotonou (Bénin), est distant de 1000 kilomètres. Notre pays, plus saharien que sahélien, est de surcroit très vaste. Son climat aride a souffert ces dernières décennies des changements climatiques entraînant des sécheresses sévères et paradoxalement des inondations catastrophiques ».

En outre, a noté l’ancien ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, le Niger se trouve de façon conjoncturelle en plein cœur de la zone affectée par l’insécurité sévissant dans l’espace sahélo-saharien.

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« Riverain du Lac Tchad, il fait face au défi de Boko Haram. Voisin de la Lybie, il est affecté par le crime transnational organisé dont le Sud de ce pays constitue une solide plateforme depuis la chute du colonel Mouammar Kadhafi. Partageant plus de 800 kilomètres de frontière avec la partie septentrionale du Mali, il confronté aux agissements des organisations criminelles et terroristes qui écument cette zone », a détaillé Mohamed Bazoum.

Mais aux yeux de celui qui incarne désormais le pouvoir exécutif, « le plus grand défi du Niger réside, depuis son indépendance, dans les faiblesses de son système éducatif ». Partant de là, il a établi un lien entre « le faible taux de scolarité, les échecs scolaires » et « les mariages précoces ».

Au Niger, a révélé son président, « 77 % des jeunes filles sont mariées avant 18 ans et 28 % avant 15 ans ». A cela s’ajoute « un taux de fécondité synthétique de sept enfants par femme ». Un record planétaire se traduisant par « un taux de croissance démographique de 3,9 % ». Ce qui fait du Niger « le pays où la population croît le plus vite au monde ».

En définitive, ce pays de l’Afrique de l’Ouest est « dans un cercle vicieux » d’après le successeur de Mahamadou Issoufou qui a tiré la sonnette d’alarme : « Plus nous faisons d’enfants, moins nous sommes capables de les éduquer. Moins nous les éduquons, plus ils feront des enfants à leur tour. C’est un facteur, dans notre contexte socioéconomique, de retard de développement et de croissance ».

Vent d’espoir

Le Niger, « bien que vaste, désertique et enclavé » selon les mots de Mohamed Bazoum, possède des atouts. « L’étendue de son territoire signifie une certaine diversité géologique et un réel potentiel de richesses minérales et énergétiques. Même aride, notre pays regorge en son sous-sol d’un grand potentiel hydrique. Le charbon, l’uranium, le pétrole, le gaz, le soleil sont de précieuses sources d’énergie », a souligné le chef de l’Etat.

Dans le même ordre d’idées, il a fait savoir que « la croissance échevelée de notre démographie constitue actuellement un grand défi pour nos ressources budgétaires (mais) elle comporte des avantages sur le plan économique avec une population très jeune et en bonne santé disponible ».

Tout compte fait, « la conviction intime » de l’ancien professeur de Philosophie est que son pays « a devant lui un bel avenir » pourvu qu’il apporte les bonnes réponses à ses défis. Dans ce dessein, le nouveau président se fixe prioritairement deux objectifs : « promouvoir la bonne gouvernance et repenser radicalement le système éducatif dans l’optique de faire des actifs démographiques des dividendes économiques ».

Puisque le programme électoral sur la base duquel il a été élu « s’inscrit dans la continuité du travail accompli par Issoufou », Bazoum s’est engagé à « en consolider les acquis et en apportant les améliorations nécessaires ».

Ce sexagénaire est persuadé que « l’un des plus grands acquis » du Niger est « le raffermissement progressif de son expérience démocratique » dont la prestation de serment de ce 2 avril « représente le meilleur symbole de cette évolution ».

Pour autant, a averti le natif de la région de Diffa, « l’organisation de bonnes élections est une condition nécessaire mais nullement suffisante pour la paix et la stabilité d’un pays ». Dans la pratique, a affirmé le cofondateur du Parti nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya), « elle a toujours besoin d’être confortée par une gouvernance susceptible de mettre en valeur toutes les promesses de l’idéal démocratique ».

Or, a regretté Mohamed Bazoum, les Nigériens ont « tendance, pour diverses raisons, à s’accommoder des comportements qui s’écartent des normes définies par les lois et règlements ».

Reddition des comptes

D’un ton ferme, le président de la République du Niger a déclaré que « quiconque a une responsabilité dans l’administration publique, répondra dorénavant tout seul et entièrement de ses actes. Son parti politique, sa base électorale, sa famille et sa communauté ne lui seront d’aucun secours au cas où son comportement devrait commander une mesure coercitive à son encontre ».

De plus, l’ex-chef de la diplomatie nigérienne a exigé que « les cadres à tous les échelons de l’administration soient promus sur la base de leur compétence technique et de leur moralité ». Pour une gouvernance plus vertueuse, Bazoum a promis une croisade contre les « pratiques de concussion et de corruption » dans l’administration.

« Cette dernière prend diverses formes : pots de vin vulgaires, surfacturations, dépenses inopportunes, commandes fictives, commandes partiellement livrées, etc. De telles pratiques ont cours malgré tous les dispositifs administratifs et juridiques mis en place pour les prévenir et les punir », a relevé l’ancien étudiant de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad).

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A en croire le président nigérien, « la meilleure façon de lutter contre la corruption est de sévir contre ceux qui s’en rendent coupables ». Ainsi Bazoum compte principalement miser « sur la pédagogie de l’exemple en ne tolérant d’aucune façon l’impunité ». Et ce dernier de jurer : « Je serai implacable contre les délinquants parce que j’ai conscience du tort que la corruption porte au développement du pays ».

En fin de compte, pour le chef de l’Etat, « la viabilité et la pérennité du régime démocratique sont tributaires de notre capacité à instaurer une gouvernance éthique conforme au pacte de confiance qui nous lie au peuple ».

L’Arabie Saoudite lance deux initiatives pour la préservation de l’environnement

Le Royaume de l’Arabie Saoudite a lancé deux initiatives pour mobiliser et sensibiliser l’ensemble des habitants de la région Moyen-orient aux enjeux de la préservation de l’environnement, rapporte un communiqué transmis à APA, vendredi.

Présentées officiellement le 27 mars 2021 par SAR le prince héritier Mohammed bin Salman, les deux initiatives “Saudi Green Initiative” et “Green Middle East Initiative” ont pour but de mobiliser et de sensibiliser l’ensemble des habitants de la région aux enjeux de préservation de l’environnement, notamment à travers une coordination renforcée du Royaume avec ses partenaires régionaux et le lancement de plusieurs programmes concrets à l’horizon 2022 portant sur les enjeux de santé publique et de qualité de vie mis en péril par le changement climatique.

Les visées de l’initiative verte saoudienne et l’initiative verte pour le Moyen-Orient 

“En tant que principal producteur mondial de pétrole, le Royaume doit assumer pleinement sa part de responsabilité dans l’action mondiale à mener contre la crise climatique. Tout comme le Royaume a soutenu les marchés de l’énergie à l’époque du pétrole et du gaz, il va devenir un leader mondial dans la construction d’un monde plus vert” a déclaré SAR le prince héritier Mohammed bin Salman à l’occasion de la présentation des initiatives vertes.

Plusieurs projets concrets ont ainsi été annoncés dans ce cadre, notamment la plantation de dix milliards d’arbres dans le Royaume au cours des prochaines décennies, ce qui équivaut à la réhabilitation d’environ 40 millions d’hectares de terres dégradées (soit une multiplication par douze de la couverture végétale actuelle).

Ceci représente aussi une contribution du Royaume de plus de 4% à la réalisation des objectifs de l’initiative mondiale pour la limitation de la dégradation des terres et des habitats fongiques et 1% de l’objectif mondial de plantation de 1 000 milliards d’arbres.

Le Royaume d’Arabie saoudite entend aussi contribuer à la réduction des émissions de carbone dans le monde à hauteur de plus de 4% en assurant une production de l’énergie locale issue à 50% de sources renouvelables d’ici 2030.

D’autres projets menés dans le domaine de la technologie des hydrocarbures propres devraient permettre d’éliminer plus de 130 MT d’émissions de carbone tout en augmentant de 94% la prise en charge des déchets initialement destinés aux décharges.

En étroite collaboration avec ses partenaires régionaux, l’Arabie saoudite lancera également un programme de plantation de 50 milliards d’arbres, considéré comme le plus grand programme de reboisement au monde. Ceci représente 5% de l’objectif mondial de plantation de 1 000 milliards d’arbres et engendrerait une baisse de 2,5% du niveau de carbone actuellement présent dans l’atmosphère.

Le plan d’action

Conformément au plan Vision 2030, ces initiatives témoignent de la détermination du pays à relever les défis environnementaux auxquels il est confronté et s’inscrivent dans la continuité de la politique climatique déployée par le Royaume au cours des dernières années.

Le Royaume a, en conséquence, procédé à une restructuration complète de son secteur environnemental depuis plusieurs années. Les Forces spéciales de l’environnement ont été créées en 2019, faisant passer le pourcentage de réserves naturelles saoudiennes de 4% à plus de 14% et augmentant la couverture végétale de 40 % au cours des quatre dernières années.

 Le Royaume a également réussi à atteindre un niveau d’émission de carbone comptant parmi les plus faibles des pays producteurs d’hydrocarbures.

Côte d’Ivoire/Hadj 2021: l’âge des pèlerins fixé entre 18 et 60 ans en raison de la Covid-19

L’âge des pèlerins en partance de la Côte d’Ivoire pour le Hadj 2021 en Arabie Saoudite est fixé entre 18 et 60 ans en raison des normes sanitaires exigées par les autorités saoudiennes relativement à la Covid-19, a appris APA vendredi de source officielle.

Selon un communiqué du Commissariat général du Hadj, de nouvelles normes sanitaires, une dizaine sont exigées cette année pour le pèlerinage à la Mecque.

En ce qui concerne les pèlerins en partance de la Côte d’Ivoire, annonce l’imam Bachir Ouattara, commissaire du Hadj dans ce communiqué, il est fait obligation pour tout pèlerin de recevoir un vaccin de Covid-19 reconnu par l’Organisation mondiale de la santé avec la deuxième dose reçue une semaine avant l’entrée dans le royaume de l’Arabie Saoudite.

Pour cette année, il y a également  l’exemption du Hadj pour les catégories à risque et la limitation du pèlerinage 2021 pour les personnes de catégories d’âge compris entre 18 et 60 ans.

 Par ailleurs, au nombre de ces nouvelles mesures, l’on note entre autres, l’obligation du port du masque pour tous les pèlerins et travailleurs pendant la période du Hadj, la coordination obligatoire de la sortie des pèlerins de leurs logements, la distanciation de 1.50m dans les chambres entre les pèlerins, la programmation des déplacements de groupes de 100 personnes avec au moins un guide.

La présentation d’un résultat négatif de test de la Covid-19 qui a été effectué 72 heures avant l’arrivée du pèlerin en Arabie Saoudite, l’isolement de 72 heures du pèlerin à son arrivée sur le sol du royaume de l’Arabie Saoudite et l’application d’un nouveau test de Covid-19 au pèlerin dans une structure agréée par les autorités saoudiennes dans un nouveau délai de 48 heures, figurent également sur la liste des nouvelles conditions.

 Des millions de personnes en provenance des quatre coins du monde, se rendent chaque année en Arabie Saoudite pour accomplir le Hadj qui est le cinquième pilier de l’Islam.

Barrage sur le Nil : une réunion tripartite en RDC

Les ministres des Affaires étrangères de l’Egypte, de l’Ethiopie et du Soudan se réuniront à Kinshasa à partir de samedi pour des discussions sur le controversé Grande barrage de la renaissance éthiopienne (GERD) sur le Nil Bleu.La réunion de trois jours sera accueillie par le président Felix Tshisekedi, qui a pris la présidence de l’Union africaine le mois dernier, selon le ministère des Affaires étrangères et de la présidence de la République.

Début mars, l’Égypte et le Soudan avaient exhorté la RDC à diriger les efforts visant à relancer les négociations sur le projet contesté du GERD, construit pour un coût de 4,6 milliards de dollars.

Le Nil, le plus long fleuve du monde, est une ligne de vie qui fournit de l’eau et de l’électricité aux dix pays qu’il traverse.

Mali : nouvelle attaque meurtrière

Quatre Casques bleus sont morts, ce vendredi matin, dans le camp de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) à Aguelhok (Nord).Le bain de sang se poursuit au Mali. Le quartier général de la mission onusienne à Aguelhok a été ciblé par des hommes lourdement armés. Mais « les Casques bleus ont vaillamment repoussé (cette) attaque » puisque « les assaillants ont subi de lourdes pertes », selon un communiqué de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali.

Dans les rangs de la Minusma, il y a également eu des blessés évacués par hélicoptère vers des structures sanitaires. La mission onusienne a fermement condamné « cette attaque ignoble » dans le cercle de Tessalit et qui constitue « une énième tentative contre le processus de paix et la mise en œuvre de l’Accord (d’Alger) ».

La Minusma, après avoir assuré que rien « n’entamera sa détermination à poursuivre l’exécution de son mandat », a réitéré son engagement continu à protéger les populations et à œuvrer pour la paix.

D’un déficit chronique, Talon propulse le Bénin vers l’autosuffisance énergétique

Le chef de l’Etat Patrice Talon, candidat à l’élection présidentielle béninoise du 11 avril 2021, affiche sa détermination à pérenniser ses acquis économiques, dont le secteur de l’énergie, où il a réussi à propulser le pays vers l’autosuffisance énergétique.

Le secteur énergétique figure parmi ceux dont les progrès illustrent le mieux sa performance de gouvernance. Déficit chronique d’électricité, délestages à répétition, dettes massives vis-à-vis des fournisseurs voisins : en 2016, à lui seul, il était un indicateur du mal-être du Bénin. 

Cinq ans plus tard, ces dettes ont été considérablement réduites et le pays est passé d’une dépendance absolue de « 90% en 2016 » à une amorce d’autonomisation énergétique avec une puissance installée propre de 181,5 MW, couvrant environ 60% des besoins actuels du Bénin. 

La campagne pour l’élection présidentielle du 11 avril 2021, officiellement lancée le 26 mars à minuit, est engagée. Au cours de son premier meeting Patrice Talon, a devant ses partisans, au Palais des Congrès de Cotonou, le 27 mars, étalé sa vision pour ce secteur.  

« Il fallait préalablement à toute chose engager une réforme de tout le pays, dans tous les domaines, dans tous les secteurs », a déclaré M. Talon lors de son premier « show » officiel de campagne, faisant état de l’ampleur de la tâche qui l’attendait en 2016. 

Cinq ans plus tard, il peut se targuer d’un bilan économique solide, comme le reflètent notamment les marqueurs macro-économiques, le taux de croissance record réalisé au sein de la zone UEMOA (7% en 2019) et les avancées dans le secteur de l’énergie.  

En 2020, malgré la pandémie de Covid-19 et les conséquences de la fermeture de la frontière avec le Nigeria, l’un des principaux partenaires au plan commercial et économique, le pays a été l’un des rares à maintenir une croissance positive.

Diversification et renforcement des capacités

Cette reprise en main de la situation a d’abord été permise grâce à l’apurement des dettes envers la Communauté électrique du Bénin (CEB) et les pays voisins fournisseurs (Nigeria et Ghana), soit plus de 73 M USD.

Il a engagé la révision de l’accord contraignant le pays à partager son réseau énergétique avec son voisin, le Togo, au profit du développement national. En outre, prise le 27 novembre 2018 à Lomé, la décision de dissoudre la CEB a pris effet le 25 mars dernier, mettant fin à ses privilèges d’acheteur unique en tant que structure commune au Bénin et au Togo.

L’embellie résulte aussi du renforcement des capacités nationales de production et de distribution et de la modernisation des infrastructures avec la construction en 2019 de la centrale thermique dual fuel de Maria-Gléta 2 pour 127 MW, la réhabilitation et la remise en service des trois petites centrales thermiques existantes pour 30 MW. 

Ce résultat a été obtenu grâce à l’adoption d’un nouveau Code de l’électricité et la mise en place d’un cadre réglementaire particulièrement incitatif pour le développement des énergies renouvelables, par la mise en gestion déléguée de la Société béninoise d’Energie électrique (SBEE). 

En outre, le gouvernement a permis la création de la Société béninoise de Production d’Électricité (SBPE), chargée de produire l’énergie électrique à partir des centrales publiques avant de la céder à la SBEE, qui aura alors une mission de distribution électrique.

2021, année de grands travaux 

Pour pousser plus loin cette dynamique, le chef de l’Etat, Patrice Talon, s’engage à poursuivre et achever les actions visant à l’autonomisation énergétique du pays. Cela passera notamment par l’amélioration du réseau de distribution d’énergie électrique.

Il favorise la construction d’une nouvelle centrale de 143 MW à Maria Gléta (qui devrait être achevée début 2022) ainsi que des centrales solaires pour une capacité totale de 95 MW +déjà en cours d’exécution+ la poursuite des négociations et des actions en vue de la réalisation du barrage hydroélectrique multifonctions de 128 MW dit Dogo-bis, sur le fleuve Ouémé. 

Dans son programme présidentiel, Patrice Talon prévoit d’y ajouter la réalisation de deux centres de contrôle de la distribution (l’un national et l’autre régional), la construction du terminal de stockage et de regazéification flottant dans le port de Cotonou afin de fournir du gaz pour le fonctionnement des centrales thermiques de Maria-Gléta et la poursuite de l’amélioration de la gestion de la SBEE. 

Ce projets prioritaires ont justifié pour 2021 un budget en forte augmentation (+30% par rapport à 2020), soit plus de 108 M USD pour un total de 25 grands projets. Objectif : permettre au Bénin d’être autonome dès 2022 et de devenir exportateur d’énergie électrique vers d’autres pays de la sous-région.

Lutte contre Ebola : 220 millions FCFA des USA au Sénégal

Le gouvernement américain a accordé au Sénégal un financement pour renforcer sa capacité à faire face à l’épidémie d’Ebola.L’enveloppe octroyée à travers l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) vise à appuyer les activités de prévention et de lutte contre la fièvre Ebola au Sénégal.

Ce financement a été accordé en réponse à l’épidémie d’Ebola, réapparue en Guinée au mois de janvier 2021. Le Sénégal est considéré comme un pays très exposé au risque de propagation de cette maladie mortelle en raison de sa proximité avec ce pays frontalier.

Les fonds, disponibles depuis le début du mois de mars dernier, ont été affectés à trois activités de l’USAID qui a une longue relation de collaboration avec le gouvernement du Sénégal dans le cadre d’un programme de renforcement de la sécurité sanitaire à l’échelle mondiale qui intègre également la réponse à la pandémie de Covid-19.

Les activités de lutte contre Ebola devraient commencer au début de ce mois d’avril. Les interventions cibleront principalement les localités situées le long de la frontière entre le Sénégal et la Guinée.

Cette nouvelle contribution du gouvernement des Etats-Unis à la lutte contre le virus Ebola témoigne de son engagement continu à accompagner le Sénégal dans ses efforts visant à améliorer la sécurité sanitaire à l’intérieur de son territoire. Elle entre dans le cadre d’un programme élargi d’assistance de l’USAID, premier pourvoyeur de ressources au secteur de la santé au Sénégal, avec plus de 60 millions de dollars américains par an.

L’épidémie d’Ebola qui s’était déclarée en Guinée en 2014, s’était propagée dans sept pays, dont le Sénégal, infectant plus de 28 000 personnes et provoquant la mort de plus de 11 000 personnes.

L’USAID et ses partenaires s’appuient sur les leçons tirées de cette flambée épidémique de 2014 pour orienter les efforts de réponse en cours, en mettant l’accent sur la prévention.

Winnie Mandela, une icône de la lutte contre l’apartheid (Ramahosa)

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a rendu hommage ce vendredi à la regrettée Winnie Madikizela-Mandela qu’il considère comme une icône de la lutte contre l’apartheid.Le chef de l’Etat sud-africain s’exprimait lors d’une cérémonie de dépôt de gerbes de fleurs à la mémoire de la défunte icône, pour marquer le troisième anniversaire de sa mort à Johannesburg, des suites d’une maladie.

Ramaphosa qui l’a décrite comme la « Mère de la Nation », a déclaré que les actes de Madikizela-Mandela « ont stimulé l’engagement et la détermination de beaucoup de nos peuples à lutter contre le système pervers de l’apartheid ».

« Elle l’a fait à un moment critique de notre lutte, lorsque nos dirigeants étaient incarcérés ou lorsqu’ils étaient en exil », a-t-il déclaré.

Et de poursuivre : « Elle a déclenché le mouvement à l’intérieur du pays et a donné force et courage à beaucoup d’entre nous parce qu’elle était intrépide, déterminée et une militante par excellence ».

Madikizela-Mandela est décédée le 2 avril 2018 dans un hôpital de Johannesburg après une longue maladie. Elle a été inhumée deux semaines plus tard au Fourways Memorial Park à Randburg de Johannesburg.

Covid-19 : le Botswana prolonge l’état d’urgence publique

Le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi, a prolongé de six mois l’état d’urgence publique jusqu’à la fin du mois de septembre, dans le cadre des mesures visant à contenir la propagation de la Covid-19.Dans un Journal officiel inhabituel publié vendredi, Masisi a déclaré que la prolongation était effective du 1er avril au 30 septembre et que la décision était basée sur des preuves fournies par le directeur des services de santé qui montraient que la pandémie de Covid-19 était toujours une menace majeure pour le pays.

La prolongation implique des restrictions de la circulation des personnes à des heures désignées, ainsi qu’une interdiction de la plupart des rassemblements publics.

« Les restrictions de la circulation des personnes s’appliquera de 20 heures (18h GMT) à 04 heures par jour », a expliqué Masisi.

Toute personne souhaitant se déplacer pendant les heures de couvre-feu devra être munie d’un permis de circulation indiquant qu’elle travaille dans des secteurs désignés comme fournissant des services essentiels.

Tous les rassemblements sont suspendus, à l’exception des réunions du Cabinet, de l’Assemblée nationale et du Groupe de travail national sur la Covid-19.

Les funérailles sont limitées à un total de 50 personnes et ne doivent pas dépasser deux heures, tandis que les rassemblements religieux « peuvent avoir lieu tous les deux jours de la semaine, pour moins de deux heures et le nombre de personnes assistant à un service ne doit pas dépasser 50 ».

Les célébrations de mariage sont suspendues, tandis que les restaurants ne sont autorisés à fonctionner qu’à la moitié de leur capacité pour les repas sur place, avec un maximum de 50 personnes (hors personnel) à tout moment.

Les activités sportives et récréatives sont suspendues, sauf dans les cas où une activité sportive de l’équipe nationale est impliquée, auquel cas, les matchs se joueraient dans des stades vides, a conclu Masisi.

Economie et santé au menu des quotidiens marocains

La situation de l’économie marocaine et la gestion de l’épidémie de coronavirus sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde la situation économique au Maroc, écrit que la croissance économique va rebondir au cours de cette année pour atteindre 7%, expliquant ce résultat par « des preuves de résilience » que l’économie a montrées jusqu’ici.

La publication estime que cette croissance va certainement permettre au pays de résorber le taux de chômage, qui reste depuis des années sur une courbe ascendante, grâce notamment aux investissements, qui « sont en train de repartir à la hausse », et à la campagne de vaccination, qui « devrait à son tour atteindre sa vitesse de croisière puisque des millions de doses seront acheminées dans un futur très proche ».

Selon lui, une grande solidarité est désormais possible puisque la majorité des pays a décidé de mutualiser les efforts pour permettre à toute la planète d’accéder facilement aux vaccins et en finir une fois pour toute avec ce virus qui a chamboulé l’existence de l’homme sur la planète.

+L’Opinion+, qui revient sur la gestion de l’épidémie de coronavirus au Maroc, écrit qu’une année après le déclenchement de la pandémie du Covid au Maroc en mars 2020, « certains éléments et nuances autorisent un optimisme prudent ».

Le Maroc semble en effet plus « aguerri » par une année de crise sanitaire et les enseignements qui l’en a tirés, explique le quotidien.

Certes, beaucoup de liaisons aériennes sont aujourd’hui suspendues, notamment avec les pays européens, et le nombre de malades du Covid en état de détresse respiratoire, et donc internés en services de réanimation, a sensiblement augmenté, mais « nos frontières n’ont pas été complètement refermées » et que « la majorité de nos écoles continuent à dispenser un enseignement en mode présentiel », relève-t-il.

Et surtout, en dépit des couacs d’approvisionnement, la campagne de vaccination au Maroc « continue sur une cadence lente, mais assurée », ajoute-t-il, soulignant que ces indices « laissent présager et espérer une gestion plus apaisée de cette troisième mi-temps de la pandémie ».

Afrique: 2,3 à 3,4 % de croissance en 2021 (BM)

Les prévisions de croissance en Afrique subsaharienne tablent sur une progression comprise entre 2,3 et 3,4 % en 2021, selon le dernier rapport d’Africa’s Pulse de la Banque mondiale.L’économie d’Afrique noire va renaître de ses cendres malgré la récession causée par la Covid-19. C’est en tout cas ce que laisse croire la dernière édition d’Africa’s Pulse, le rapport semestriel de la Banque mondiale consacré à la conjoncture économique africaine. Il indique dans un communiqué reçu vendredi à APA que la croissance va progresser de l’ordre de 2,3 à 3,4 % cette année. Mais que cela dépendra « des politiques adoptées par les pays et la communauté internationale ».

Avec un taux d’infection d’environ 40 % supérieur à celui de la première vague, la deuxième vague de coronavirus risque de tirer ces prévisions vers la fourchette basse. A ce jour, le continent a enregistré plus de 4,3 millions de cas et près de 120.000 décès. La BM constate que certains pays sont parvenus à faire reculer significativement la propagation du virus grâce aux mesures de confinement, alors que d’autres sont confrontés à une hausse des contaminations.

Grâce à la « conjonction de plusieurs facteurs », comme la progression lente du virus et un faible taux de létalité, de nombreuses économies d’Afrique « ont pu résister à la tourmente » provoquée par la pandémie, note Africa’s Pulse. « Cela tient aussi à la bonne tenue de la production agricole et au redressement plus rapide qu’attendu des cours des matières premières ».

Réformes

Le rapport souligne en outre que « la reprise économique dépendra de l’ampleur des réformes engagées par les pays pour soutenir la création d’emplois, encourager les investissements et accroître la compétitivité ».

«
L’an dernier, les pays africains ont consenti des investissements considérables pour maintenir leurs économies à flot et préserver la vie et les moyens de subsistance de leurs populations. Afin d’intensifier ces efforts et d’ouvrir la voie à une reprise plus solide sur tout le continent, ils doivent mettre en œuvre des
réformes ambitieuses qui permettront d’accompagner la création d’emplois, d’encourager une croissance équitable, de protéger les personnes vulnérables et de préserver l’environnement », a recommandé le Camerounais Albert G. Zeufack, économiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique

Par ailleurs, précise Pulse, les pays d’Afrique subsaharienne ne bénéficieront pas tous de la même dynamique de reprise cette année. Les économies pauvres en ressources naturelles, comme la Côte d’Ivoire et le Kenya, et dans les économies dépendantes de l’extraction minière, comme le Botswana et la Guinée, devraient enregistrer un rebond solide en 2021, à la faveur d’une reprise de la consommation et des investissements privés portée par le retour de la confiance et d’une hausse des exportations.

En Afrique de l’Est et australe, la croissance devrait reculer à -3 % en 2020, plombée en particulier par les performances modestes de l’Afrique du Sud et de l’Angola, les deux locomotives de la sous-région. En dehors de ces deux pays, l’activité économique devrait rebondir de 2,6 % en 2021 et de 4 % en 2022.

2022, une autre année

En Afrique de l’Ouest et centrale, la croissance s’est contractée de 1,1 % en 2020, un résultat supérieur aux prévisions d’octobre 2020, grâce à un fléchissement moins prononcé que prévu de l’activité au second semestre au Nigéria, la première économie de la sous-région. Le PIB réel en Afrique de l’Ouest et centrale devrait progresser de 2,1 % en 2021 et de 3 % en 2022.

Ainsi, fait remarquer l’institution de Breton Wood, la croissance du PIB réel pour 2022 est estimée à 3,1 %. Dans la plupart des pays de la région, le niveau d’activité à la fin de l’année 2021 sera bien inférieur aux prévisions établies avant la survenue de la pandémie. Cette situation « risque d’aggraver les conséquences négatives durables de la crise sanitaire sur le niveau de vie des habitants ».

En dehors des investissements en faveur du capital humain et des réformes encourageant une hausse d’une productivité inclusive et de la compétitivité, le rapport note que l’allégement du fardeau de la dette permettra aux pays africains « de dégager des ressources publiques pour investir notamment dans l’éducation, la santé et les infrastructures ».

Selon Africa’s Pulse, les douze prochains mois « seront décisifs » pour permettre à la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) de jouer pleinement son rôle pour accélérer l’intégration des pays d’Afrique dans les chaînes de valeur régionales et mondiales.

La Politique, sujet dominant dans la presse

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent essentiellement de l’actualité politique marquée par le report des Locales et la mobilisation de Benno Bokk Yakaar (Bby) dans le Podor.« Pouvoir et opposition dans le clair-obscur » sur le couplage des législatives et des Locales titre Walfadjri dans sa Une. Le porte-parole de l’Alliance pour la république (APR), parti présidentiel, Seydou Guèye, admet qu’il « y a des courants de divergences » au moment où « l’opposition est décidée à se faire entendre ».

+Rififi autour de la tenue des Locales+, « la société civile propose fin janvier 2022 » souligne L’AS. Le journal indique que le dialogue politique risque d’être bloqué avec la décision du pôle de l’opposition de suspendre sa participation aux travaux.

Ce qui fait dire au journal Le Quotidien, que « le FRN (Front de résistance nationale) ne dialogue plus » face au désaccord sur la date des Locales. L’opposition suspend sa participation alors que l’Assemblée nationale tranche aujourd’hui.

L’Observateur voit dans ce « dialogue politique un jeu et (des) pièges ». Le journal explique comment +la majorité a perdu l’opposition dans ses exigences+ au moment où le FRN quitte la table des discussions.

Finalement, « l’Assemblée (nationale) joue l’arbitre » note Sud Quotidien, pour trancher ce vendredi le +report des Locales et la prolongation du mandat des élus ».

Toujours au chapitre politique, l’Alliance pour la république (APR), parti présidentiel sonne la grande mobilisation dans le Podor (nord). « Les ténors font bloc autour de Macky Sall » indique L’AS.

Pendant ce temps, Abdoulaye Daouda Diallo et Cheikh Oumar Anne affirment dans Vox Populi que le « Podor » restera le titre foncier du président (Macky Sall) »   

Libération revient sur une affaire de « banditisme foncier à Dougar », localité située dans le département de Rufisque (département Dakar) en parlant de « 159 hectares volés aux populations ». Le mandataire des victimes accuse l’administration qui a fait du « faux ».

Le Soleil consacre sa Une sur les hydrocarbures et informe que 136,8 milliards (seront mobilisés) pour developper le réseau gazier après la signature d’un contrat conjoint  entre le Fonds souverain d’investissement stratégiques (Fonsis), le Consortium West African Energy (Wae) et African Finance Corporation (Afc).

En sport, « Aliou Cissé (est) en sursis » lance Stades en parlant des éliminatoires du Mondial 2022 au Qatar. Le journal parle des six matchs pour convaincre avec des rencontres face au Togo, le Congo et la Namibie dès le mois de juin.

Record informe de son coté que « Cissé peut réussir la passe de 5 » avec une qualification du Mondial 2022 au Qatar après des qualifications à la Can 2017, 2019, 2022 et le Mondial 2018. Les Lions démarrent dès le mois de juin à domicile face au Togo informe le journal.

L’AFD débourse 1,5 million d’euros pour le renforcement du cadre règlementaire de l’ESS

Le Maroc et l’Agence Française de Développement (AFD) ont signé, jeudi , une convention de subvention de 1,5 millions d’euros destinée au renforcement du cadre règlementaire de l’économie sociale et solidaire (ESS) et sa déclinaison territoriale à travers la mise en place de dispositifs d’appui à l’innovation sociale.Cette convention vise en premier lieu à mettre en œuvre une assistance technique destinée à accompagner le ministère de tutelle dans l’actualisation du projet de la loi-cadre en faveur de l’économie sociale et solidaire, afin de valoriser davantage son potentiel économique et l’adapter aux nouveaux enjeux de la relance.

Le renforcement du cadre règlementaire et la valorisation de l’ESS dans les régions vont, en effet, permettre de clarifier la nature et le rôle des acteurs du secteur mais aussi d’identifier et de mettre en œuvre les dispositifs réglementaires nécessaires à la consolidation d’un écosystème plus intégré.

Ce partenariat valorisera les expériences marocaine et française pour une capitalisation en matière de loi et de gouvernance de l’ESS.

Vingt-huit civils tués dans l’ouest de l’Ethiopie

Ils ont succombé aux attaques des forces rebelles du Front de libération Oromo (OLF) qui sévissent dans l’ouest de ce pays d’Afrique orientale.Les victimes sont 12 femmes et 16 hommes, a indiqué la police d’Oromia lors d’un point de presse.

Les personnes de l’ethnie Amhara ont été tuées mardi soir dans la localité de Bone, dans le district de Gambel situé dans la région rétive d’Oromia, où les forces rebelles ont massacré des civils à plusieurs reprises en raison de leur appartenance ethnique.

Le gouvernement régional a déclaré que les forces de l’OLF, soutenues par le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), ont commis ces attaques ciblées.

Environ huit millions de personnes de l’ethnie Amhara ont fui leur région. Ils ont été les principales cibles d’attaques à caractère ethnique, en particulier dans la région d’Oromia, depuis l’arrivée au pouvoir du Premier ministre, Abiy Ahmed, en avril 2018.

C’est la première fois que le gouvernement régional révèle un tel meurtre de masse avant les rapports des autres parties.

Pâques : Dominique Ouattara apporte son aide aux familles démunies chrétiennes

La présidente de la Fondation Children Of Africa Dominique Ouattara a offert, jeudi, des dons en vivres d’une valeur de 150 millions FCFA à la communauté chrétienne à l’occasion de la célébration de la fête de la Pâques 2021.

Ces dons effectués pendant la semaine sainte  constituent une réelle bouffée d’oxygène pour les familles chrétiennes démunies, mais également la manifestation de la Solidarité de Dominique Ouattara à toutes les congrégations chrétiennes qui abordent l’une des plus grandes célébrations du christianisme. 

En effet, ces dons d’une valeur de 130 millions F CFA ont été réceptionnés par les Paroisses Catholiques, les Eglises Protestantes, les Eglises Evangéliques, les Eglises révélées d’Afrique, et les congrégations et associations religieuses.

 Toujours dans cette dynamique, Mme Dominique Ouattara a également offert, par l’entremise de la ministre Anne Désirée Ouloto, des dons en vivre d’une valeur de vingt  millions F CFA à quatorze congrégations de sœurs catholiques.

Profitant de cette  occasion, la présidente de la Fondation Children Of Africa a appelé l’ensemble des confessions religieuses du pays à se joindre dans la prière pour le pays qui vit des moments difficiles avec la pandémie de la Covid-19.

«(…) Voudrais-je inviter avec insistance, toutes les communautés chrétienne et musulmane, à multiplier les cultes, les demandes de messes et les prières ardentes pour notre nation, pour que des jours plus heureux succèdent à ces moments de tristesse. J’ai foi que notre union de prières permettra de sortir de cette zone de turbulence, ramènera la paix véritable et apportera un souffle nouveau à notre nation », a-t-elle recommandé.

Auparavant, Mme Ouattara a expliqué le sens des dons faits à l’orée des festivités pascales. En effet,  pour l’épouse du chef de l’Etat, en tant que fervente catholique, ces dons effectués à l’occasion de la semaine sainte revêtent un caractère spécial.

«(…) Pour nous chrétiens catholiques, cette période est très importante car, elle représente la semaine sainte. C’est un moment de prière, de jeûne, de pénitence et de partage. A cet effet, nous accentuons les actes de charité, de solidarité et de partage afin de rester en parfaite symbiose avec la Parole de Dieu », a expliqué Mme Dominique Ouattara.

Aussi, fort de ce qui précède, elle a tenu à apporter son soutien aux familles chrétiennes démunies. 

«Il me tenait donc à cœur, d’apporter mon soutien et celui de la Fondation Children Of Africa aux familles chrétiennes, et en particulier à nos frères et sœurs défavorisés, afin de leur permettre de passer la fête de Pâques dans la joie et l’allégresse. Il s’agit là d’un acte de solidarité, ce qui imprime  tout son sens à cette cérémonie qui se veut un moment de partage et de fraternité », a expliqué Mme Ouattara.

Le Révérend père Éric Norbert Abekan, représentant du Président de la Conférence Episcopale de Côte d’Ivoire et porte-parole des bénéficiaires, s’est réjoui de cette  initiative qui permettra aux plus démunies de passer la fête de Pâques  dans l’allégresse et la joie. Il a remercié Mme Dominique Ouattara pour cet élan de cœur.

Poursuite à Abidjan du procès de l’ex-chef milicien Amadé Ouérémi

Le procès de l’ex-chef milicien, Amadé Ouérémi s’est poursuivi, jeudi, devant le Tribunal de première instance d’Abidjan où il a dit être lui-même victime de la crise postélectorale ivoirienne.

Poursuivi pour crimes de guerre commis en mars 2011 à Duékoué, dans l’extrême ouest ivoirien,  pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011, Amadé Ouérémi s’est prononcé sur le témoignage des victimes qui se sont succédées à la barre.

« Eux, ils témoignent en tant que victimes. Mais moi-aussi je suis une victime », a dit M. Ouérémi au juge après un entretien avec son avocat.  A l’entame de l’audience de ce jour, l’accusé a demandé au juge de lui permettre de s’entretenir avec son conseil. Au terme de cette entrevue avec son client, Me Roseline Aka a fait savoir au Tribunal que l’accusé dit ne pas respirer la grande forme  «aujourd’hui » .

 « Il (Amadé) dit que depuis l’ouverture du procès, il a toujours dit au Tribunal qu’il agissait sous les ordres de certaines personnes au moment des faits. Mais, il dit ne pas comprendre pourquoi il est le seul qui est accablé par les témoins. Il souhaiterait que vous lui permettiez de citer des noms», a dit Me Aka.

A ce propos, M. Ouérémi a soutenu qu’au moment des faits,  «j’étais avec les FRCI (Forces Républicaines de Côte d’Ivoire). J’étais un élément des FRCI et notre commandant était Coulibaly de Kouibly ».  

« Rassurez-vous, nous veillons à ce que ce procès soit équitable. Laissez les témoins dire ce qu’ils pensent. Après vous allez vous défendre  », a répondu le juge Charles Biny à l’accusé. Après ce bref échange entre l’accusé et le juge, plusieurs témoins à charge de ce procès  ont successivement incriminé à la barre M. Ouérémi.

  « Le 28 mars 2011, les soldats d’Amadé sont arrivés chez nous. Il était avec eux et  était habillé en treillis avec une arme. Ils ont incendié la maison avec mon mari. Ils ont ensuite fusillé trois autres membres de la famille », a dit à la barre, Yvette Diaho, une victime collatérale du massacre de Duékoué.

Avant elle, Klaho Odette, un autre témoin qui a perdu sa main gauche après avoir reçu une balle des assaillants,  a accusé Amadé Ouérémi et ses hommes d’être les responsables de ces atrocités de Duékoué en mars 2011 qui ont fait 817 morts en une journée.

 « Amadé était parmi les hommes qui nous ont attaqué le 28 mars 2011. Ils avaient des Kalachnikovs et des armes lourdes… Il y avait beaucoup de corps dans les rues », a révélé Mme Klaho.

« Ce qu’elle dit est faux. Elle ne me connaît pas… Il y avait parmi eux dans la population, des libériens et des miliciens. Ce qu’elle dit est faux », a rétorqué M. Ouérémi.

Une vingtaine de charges ont été retenues contre Amadé Ouérémi dans ce procès où 82 témoins ont été annoncés.

 Ex-chef de milice et ancien  « seigneur  » du Mont Péko (ouest ivoirien), Amadé Ouérémi  qui était considéré comme un supplétif des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), a occupé pendant plusieurs années la forêt classée du Mont Péko dans l’ouest ivoirien. Il a été arrêté depuis mai 2013 par l’armée ivoirienne.

« Global Africa », la nouvelle revue scientifique africaine

Lancement au Sénégal d’une ambitieuse revue de recherche scientifique sur l’Afrique.L’Université Gaston Berger de Saint-Louis au Sénégal (UGB) a annoncé, ce jeudi 1er avril 2021, le lancement de « Global Africa », une revue scientifique internationale et pluridisciplinaire, associée à des actions de renforcement de la recherche africaine, soutenue par l’Agence française de développement (AFD) à hauteur de 1,5 million d’euros. Ce programme mobilisera plus d’une dizaine d’institutions partenaires africaines ou françaises.

La revue, rattachée au Laboratoire d’analyse des sociétés et pouvoirs / Afrique-Diasporas (LASPAD) de l’UGB, vise à rendre compte des enjeux politiques, sociaux, économiques, écologiques, technologiques de l’Afrique et du monde.

Editée en quatre langues (français, anglais, arabe et swahili), cette publication dont les premiers appels à contribution vont être diffusés prochainement, est dotée des standards internationaux d’évaluation des articles. Au-delà des sciences sociales, elle est ouverte à la science de la durabilité et aux approches pluridisciplinaires.

« Global Africa » a été imaginée par un consortium, qui comprend, aux côtés du LASPAD de l’UGB, l’IRD (Institut de recherche pour le développement, France), le Center for Global Studies de l’UIR (Université internationale de Rabat, Maroc) et le LASDEL (Laboratoire d’études et de recherche sur les dynamiques sociales et le développement local, Niger). L’AFD apporte pendant quatre ans un soutien au lancement du programme à travers un financement d’1,5 million d’euros pour un budget global de 2,65 millions d’euros.

Un programme de formations et d’événements est prévu pour compléter l’offre éditoriale de la nouvelle revue scientifique africaine.

Maroc : MEDI 1 TV offre une tribune aux Hassanis

La chaîne d’informations en continu diffusera, le jeudi 8 avril 2021, une soirée spéciale consacrée à la culture hassanie dans le patrimoine marocain.Après les Juifs, les Hassanis (ou Sahraouis) sont à l’honneur sur les antennes de MEDI 1 TV. En effet, selon un communiqué reçu aujourd’hui à APA, le « deuxième volet du projet culturel Tamaghrabit » est dédié à cette composante de la société marocaine.

Programmée à partir de 21 heures GMT+1 sur les canaux linéaires et numériques de la chaîne basée à Tanger (au Nord du Royaume), la soirée spéciale sera l’occasion pour l’ensemble des participants de mettre en lumière la culture hassanie.

Cette émission exceptionnelle permettra entre autres de « redécouvrir l’héritage hassani, son histoire, ses racines et son patrimoine oral » d’après la même source. Il s’agira aussi « de comprendre son empreinte dans la vie quotidienne des Sahraouis ainsi que son influence dans la culture marocaine contemporaine en soulignant l’importance de transmettre et perpétuer la richesse de cet héritage parmi les jeunes ».

Pour une immersion totale des téléspectateurs dans le monde hassani, MEDI  1 TV prévoit de réaliser deux émissions : « L’une en arabe présentée par Imane Aghoutane et l’autre en français avec Khadija Ihsane
à la présentation ».

Fidèle à ses engagements, MEDI 1 TV promet à son public un menu croustillant avec « des reportages, documentaires, témoignages et des échanges avec des invités prestigieux ». A cela s’ajoute « un plateau de deux heures en direct avec des historiens, chercheurs, intellectuels, artistes, acteurs culturels et des experts à l’international ».

« Loin des clichés », Tamaghrabit est une initiative qui promeut « la diversité culturelle et la richesse du patrimoine marocain » en mettant notamment l’accent sur « l’esprit de tolérance » qui rassemble cette société.

Le programme : jeudi 8 avril 2021

En arabe à 21 heures sur les canaux Maghreb et Arabic.

En français à 21 heures sur le canal Afrique puis à 23 heures sur le canal Maghreb.

Niger : Mahamadou Issoufou honoré

L’ancien chef de l’Etat du Niger (2011-2021) a reçu un dernier hommage du personnel du palais présidentiel.A tout seigneur, tout honneur. Mahamadou Issoufou quitte ses fonctions avec le sentiment du devoir accompli. Une cérémonie d’adieu, tenue le mercredi 31 mars 2021, a permis à l’ensemble du personnel de la Présidence de la République de témoigner au prédécesseur de Mohamed Bazoum leur « infinie gratitude » et leur « immense reconnaissance ».

A en croire Foumakoye Gado, ministre d’Etat, « au-delà du peuple nigérien, c’est le monde entier qui vous honore aujourd’hui à travers les multiples récompenses qui vous ont été décernées notamment le Prix Mo Ibrahim ».

En outre, M. Gado, par ailleurs Directeur de cabinet par intérim du président de la République, a loué « les qualités intrinsèques d’Homme d’Etat » notamment « son attachement aux valeurs du travail, du mérite et son sens élevé de l’intérêt général ».

Concluant son propos, il a déclaré que c’est la fin « de dix années passionnantes ensemble au service du peuple nigérien ». Pour sa part, Mahamadou Issoufou a souligné que tout le personnel de la Présidence de la République peut « être fier du travail accompli (et) des résultats obtenus ».

Enfin, l’ex-président de la République s’est réjoui de sa collaboration avec  les « directeurs de cabinet adjoints, le Secrétaire Générale et le Secrétaire Général adjoint de la Présidence, les conseillers  avec rang de ministre, les responsables des services rattachés, les conseillers spéciaux et techniques, les directeurs, les chefs de service et les agents ».

Mozambique : l’UA n’exclut pas une intervention militaire

Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a appelé à une action régionale et internationale urgente et coordonnée contre la menace terroriste dans le nord du Mozambique.Dans une déclaration faite ce jeudi, M. Mahamat a condamné dans les « termes les plus forts » les attaques terroristes perpétrées dans la région mozambicaine de Cabo Delgado, riche en minerais, « en particulier les violences récentes dans et aux environs de la ville de Palma » depuis le 24 mars dernier.

Il s’est dit « préoccupé par la présence de groupes terroristes internationaux opérant en Afrique australe, et appelle à une action régionale et internationale urgente et coordonnée pour faire face à cette nouvelle menace pour notre sécurité commune ».

« La Commission de l’Union africaine, par le biais de ses organes compétents, est prête à soutenir la région et ses mécanismes pour faire face conjointement à cette menace urgente pour la paix et la sécurité régionales et continentales », a déclaré le président de la CUA.

Des combattants armés liés à l’État islamique ont attaqué la ville côtière de Palma la semaine dernière, tuant des dizaines de résidents et forçant des milliers d’autres à fuir la ville pour rejoindre la capitale provinciale, Pemba.

Palma abrite un projet gazier de plusieurs milliards de dollars développé par un consortium international dirigé par le géant français du pétrole et du gaz Total.

Côte d’Ivoire: ouverture de la 1ere session ordinaire de l’Assemblée nationale

Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Amadou Soumahoro, a procédé jeudi à l’ouverture solennelle de la première session ordinaire de l’institution pour la législature 2021, plaçant son mandat sous le double signe du « travail et de la cohésion ».

« Je m’engage à placer mon mandat sous le double signe du travail et de la cohésion dans le respect des différences », a déclaré M. Amadou Soumahoro, devant 246 députés présents sur 249 siégeants. Six sièges devraient être bientôt pourvus afin d’atteindre les 255 députés que compte l’Assemblée nationale.  

Il a dit « grand merci pour la confiance renouvelée » par les députés et le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, président du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) qui lui a accordé son onction, ce qui a permis sa reconduction au perchoir de l’institution.

 « Par delà nos différences, nos différentes sensibilités, nous devons aller à la cohésion et regarder ensemble dans la même direction, à savoir l’intérêt supérieur de la nation », a dit M. Amadou Soumahoro, s’engageant à être sans exclusive le président de tous les députés. 

M. Amadou Soumahoro a laissé entendre qu’il voulait « une Assemblée nationale qui incarne la démocratie et le développement,  en d’autres termes, le respect de la différence (en vue de) la prise en compte des aspirations profondes » des populations.

Et ce, en promouvant les débats parlementaires dans les respect des règles démocratiques. Il s’est en outre félicité du retour de l’opposition dans le jeu démocratique, « des signes encourageants qui méritent d’être salués et d’être applaudis ».

Selon lui, « le contexte actuel ne devrait accorder aucune place à la division, à la haine et à l’intolérance ». Car, « il n’est dans l’intérêt de personne de voir notre beau pays sombrer à nouveau dans la fracture sociale ». 

« Nous devons surmonter nos incompréhensions et nos divergences qui ne sont que peu de choses devant l’intérêt supérieur de la nation », a-t-il lancé, soutenant que c’est par la recherche du consensus et la cohésion que les députés sauront préserver la paix et la stabilité politique.

M. Amadou Soumahoro a par ailleurs rendu un vibrant hommage aux Premiers ministres, Amadou Gon Coulibaly et Hamed Bakayoko, respectivement décédés le 8 juillet 2020 et le 10 mars 2021, alors qu’ils étaient en fonction.  

Le nouveau Premier ministre, Patrick Achi, a assisté à la cérémonie solennelle marquant l’ouverture de la première session ordinaire de l’Assemblée nationale pour l’année 2021. Cette session marque également l’ouverture solennelle de la 12e législature de l’institution. 

Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Soumahoro, qui avait été élu à la suite de la démission, en février 2019, de Guillaume Soro, a été reconduit par ses pairs mardi, lors d’une séance inaugurale de l’institution. 

Af’Sud : un million de vaccins attendu

Un premier lot des 21 millions de doses du vaccin Johnson & Johnson commandés par l’Afrique du Sud arrive ce mois d’avril, a annoncé ce jeudi, le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.Mkhize a déclaré que Pretoria recevrait 900.000 vaccins supplémentaires en mai et juin de la firme pharmaceutique américaine. Son ministère dirige un programme de vaccination contre la Covid-19 ciblant 41 millions de personnes pour parvenir à l’immunité collective dans un pays de 50 millions d’habitants.

« Le nombre (de livraisons de vaccins) commencera à augmenter à partir de juillet », a dit le ministre.

En plus du vaccin Johnson & Johnson, Mkhize a souligné que le pays attend également 5,5 millions de doses de Pfizer entre avril et juin de cette année.

Le ministre a ajouté que le plan du gouvernement est de vacciner 1,5 million de travailleurs de la santé dans les trois mois commençant le 17 février, mais la suspension de l’utilisation d’un million de doses du vaccin Oxford-AstraZeneca fabriqué en Inde avait retardé cette évolution.

Le vaccin, que l’Afrique du Sud a acheté le 1er février, s’est avéré avoir une efficacité limitée contre les maladies légères et modérées causées par la variante Covid-19 dominante dans le pays.

Le million de médicaments AstraZeneca ont depuis été vendus à l’Union africaine pour être ensuite distribués à 14 autres Etats africains.

Malgré ce revers temporaire, « tout est encore sur la bonne voie », a conclu Mkhize.

Dialogue arabo-japonais: Pour promouvoir une coopération véritable, mutuellement bénéfique

Le Maroc, qui entretient des relations distinguées avec le Japon, est disposé à mettre à profit tous les moyens disponibles pour contribuer à promouvoir le dialogue politique arabo-japonais et le hisser à un niveau de véritable coopération, a affirmé, jeudi, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Le ministre, qui intervenait par visioconférence dans le cadre de la deuxième session de la Réunion ministérielle du dialogue politique arabo-japonais, a relevé que cette coopération doit se baser sur une vision claire et des plans d’action réalistes pour renforcer les intérêts mutuels et réaliser des bénéfices communs.

Cette réunion permet à juste titre de propulser le processus de ce dialogue vers des niveaux plus élevés et de passer de la consultation au lancement d’initiatives et programmes concrets « en harmonie avec notre quête commune pour réaliser le développement durable au profit de nos peuples et de notre région, dans une logique gagnant-gagnant », a-t-il dit.

La coopération arabo-japonaise, sur les plans économique et politique, constitue l’un des forums de dialogue les plus importants qui existent entre les pays arabes et d’autres pays amis, visant à consolider les fondements de la consultation et de la coopération pour atteindre l’intérêt commun et le bénéfice mutuel, a précisé M. Bourita.

Il a, en outre, souligné que cette coopération est devenue une nécessité impérieuse afin de pouvoir faire face aux défis, tels que ceux imposés par la pandémie de Covid-19, qui ont mis à l’épreuve la cohésion de la communauté internationale et montré qu’il n’y a pas de sortie de crises mondiales qu’à travers des efforts intensifiés et d’échange de nouvelles expertises et informations sans favoritisme ni monopolisation des solutions.

À cet égard, le ministre a salué l’esprit de solidarité que le Japon a exprimé envers les pays arabes dans la lutte contre le nouveau coronavirus, ainsi que les aides octroyées par le gouvernement nippon pour surmonter cette épreuve et à atténuer ses répercussions, précisant que le Maroc, à titre d’exemple, a bénéficié d’un soutien sous forme de prêt de 200 millions de dollars à des conditions préférentielles, en plus de diverses subventions pour faire face aux impacts social et économique de la pandémie ».

D’autre part, il a indiqué que le point « Sécurité maritime, droit international et sécurité énergétique », qui fait partie de l’ordre du jour de cette réunion reflète, sans aucun doute, l’importance dont jouit cette question pour les deux parties arabe et japonaise, et ce pour deux raisons, premièrement la région arabe représente un facteur d’équilibre et de stabilité pour les approvisionnements énergétiques dans le monde et deuxièmement le partenaire japonais importe environ 90 pc de ses besoins énergétiques des pays de la région.

« Partant de la logique de l’intérêt mutuel, nous sommes appelés aujourd’hui à adopter une approche commune englobant un effort international qui dépasse les frontières institutionnelles traditionnelles, pour garantir le respect de la sécurité et la stabilité des passages maritimes dans la région arabe, d’une manière qui contribue à la fluidité du trafic », a-t-il insisté.

A cet égard, il a souligné que le Maroc, situé au carrefour le plus important du monde (le Détroit de Gibraltar connaît chaque jour le passage de plus de 300 navires de commerce et 500.000 tonnes de carburant), et qui conduit 95% de ses échanges commerciaux internationaux via la navigation maritime, est conscient de l’importance vitale de cette activité en tant que levier fondamental de développement et appelle à assurer la sûreté, la sécurité et la durabilité du trafic maritime.

« Le Royaume souligne également la nécessité de respecter le droit international et les règles de navigation maritime, qui ne devraient être soumises à aucune contrainte ou ingérence », a-t-il ajouté.

Pour ce qui est des relations maroco-japonaises, M. Bourita a indiqué qu’elles représentent un modèle d’interaction fructueuse et durable, dont le succès n’a pas été entravé par la distance géographique ou la différence culturelle.

L’une des illustrations de cette interaction, a-t-il ajouté, est le choix de 75 entreprises japonaises d’investir au Maroc, outre les projets économiques et sociaux réalisés par l’Agence japonaise pour la coopération internationale (JICA) dans diverses régions du Royaume.

Il s’agit aussi de la tenue de « la 5è Commission mixte Maroc-Japon » en janvier 2020 qui a contribué à enrichir le cadre juridique des relations bilatérales à travers la conclusion de deux nouveaux accords concernant l’encouragement et la protection des investissements et la suppression de la double imposition, a-t-il noté.

Le ministre a, de même, souligné que le Maroc, sous la sage conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, est déterminé à promouvoir ses relations avec le Japon afin de couvrir des domaines plus larges, à œuvrer de concert pour consolider les règles de la coopération internationale fondées sur le respect de la souveraineté des États, leur intégrité territoriale et leurs constantes nationales, et à contribuer au soutien des excellentes relations liant les pays arabes et le Japon.

Il est question aussi de renforcer les relations de partenariat et de coopération entre le Japon et les pays africains, notamment dans le cadre de la « Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique », sur laquelle le Royaume mise en tant que plateforme pour mettre en œuvre des projets de développement économique et social qui servent les intérêts du continent, et non pour les entraver de soumissions politiques stériles, a-t-il poursuivi.

Dans le même contexte, M. Bourita a mis l’accent sur la position distinguée du Japon sur la scène internationale et son rôle actif à l’échelle mondiale, que ce soit au niveau politique, économique, culturel ou technologique, ce qui en fait un partenaire fiable et un interlocuteur distingué en matière de défense des questions arabes justes, notamment la cause palestinienne.

« Bien que la cause palestinienne soit au premier plan de nos préoccupations, nous n’oublions pas les autres crises arabes, notamment en Syrie et au Yémen, dans lesquelles nous cherchons à parvenir à des solutions et des accords politiques urgents, conformément aux décisions onusiennes et internationales pertinentes, à même de la faire sortir de son impasse », a conclu le ministre.

Le privé sénégalais va construire une centrale à gaz

Des chefs d’entreprise sénégalais ont décidé de mettre en place une centrale à gaz de 300 mégawatts, d’un coût global de 227 milliards FCFA.Le privé national se lance enfin. Le consortium West Africa Energy (WAE), composé d’hommes d’affaires sénégalais, s’est engagé à réaliser cette infrastructure énergétique au Cap des Biches de Rufisque, à l’est de Dakar. Elle sera opérationnelle en 2022.

Dirigée par l’ancien ministre de l’Energie sous Wade, Samuel Ameth Sarr, la société WAE est composée également de Harouna Dia et Abdoulaye Dia, connus dans le milieu agroalimentaire, ainsi que de Khadim Ba, actif dans le secteur pétrolier.

Présente à la cérémonie de pose de première pierre, tel que rapporté par plusieurs médias locaux comme Sud Quotidien, le ministre du Pétrole et des Énergies, Sophie Gladima, a déclaré que la réalisation de ce projet marquera la « plus grande centrale à gaz du Sénégal et de l’Afrique de l’ouest ».

Se félicitant de l’initiative, elle note que « cette cérémonie intervient dans un contexte où l’énergie, moteur principal du PAP 2, avec l’électricité produite à partir du gaz, dans le cadre de la stratégie Gas to Power, est élevée au rang de priorité nationale pour un accès universel dès 2025 ». Le PAP 2 ou plan d’actions prioritaires constitue la deuxième phase du Plan Sénégal émergent (PSE), la politique de gouvernance du président Macky Sall, et s’étire sur la période 2019-2023.

« Nous sommes donc en train de réaliser un grand saut qualitatif pour notre pays en relation avec le secteur privé national dans son rôle de moteur de croissance », a souligné Mme Gladima.

« Ce projet permettra de conforter nos capacités de production tout en réduisant les consommations de combustibles grâce aux performances attendues du fonctionnement des unités de production au gaz. Il jouera également un grand rôle dans notre empreinte carbone. C’est donc notre façon pour nous d’apporter notre contribution, au-delà du mix énergétique réalisé dans le secteur, à la lutte contre le réchauffement climatique », a ajouté le ministre

De son côté, le directeur Samuel Ameth Sarr a magnifié l’attitude de ses partenaires et compatriotes de West Africa Energy qui « ont mobilisé 27 milliards de FCFA avec Coris Bank international ».

Le consortium sénégalais a aussi « pu obtenir un financement avec son partenaire financier Africa finance corporation à hauteur de 200 milliards de FCFA dont 85 milliards FCFA et le reste par une syndication avec deux autres partenaires financiers dont la prestigieuse Afrixim Bank », a-t-il précisé.

Niger : qui en veut à Bazoum ?

Moussa Aksar, analyste politique à Niamey, explique pour Apa news pourquoi à deux jours de l’investiture de Mohamed Bazoum comme nouveau président du Niger, des militaires ont voulu prendre le pouvoir.Ce n’est pas le genre de climat par lequel un président nouvellement élu souhaite débuter son mandat. Deux jours avant son investiture à la tête du Niger, prévue vendredi 2 avril, Mohamed Bazoum a vu une poignée de militaires tenter de prendre le pouvoir par la force. La tentative finalement échouée serait l’œuvre d’une unité de l’armée de l’air basée dans la zone de l’aéroport de Niamey, la capitale. A bord de trois véhicules lourdement armés, ces militaires qui ont traversé la ville d’est en ouest sans attirer l’attention, sont parvenus jusqu’aux abords du palais présidentiel dans le quartier du plateau, au centre de la capitale.

Le cerveau présumé de cette tentative de putsch serait un capitaine chargé de la sécurité de la compagnie aérienne de d’escadrille de Niamey : Sani Saley Gourouza. Selon plusieurs sources, l’officier qui serait en fuite serait vivement recherché, tandis qu’une quinzaine de ses complices présumés seraient déjà arrêtés.

Au Niger, cette énième tentative de coup d’état dans ce pays qui a connu pas moins de quatre putschs réussis en soixante ans d’indépendance, suscite de vives interrogations. Comment un officier subalterne anonyme a-t-il eu l’idée d’un coup de force dans un pays qui s’apprête, pour la première fois de son histoire, à voir le pouvoir passer d’un président élu à un autre ? Comment dans un pays où la présidence est censée être protégée par une puissante garde présidentielle, un capitaine aux moyens militaires en principe limités a-t-il nourri un tel projet ?

« Le climat politique a sans doute favorisé l’idée d’un coup d’état chez ces militaires, explique Moussa Aksar, journaliste et analyste politique nigérien. Ce n’est pas le président nouvellement élu, Mohamed Bazoum, qui serait visé mais, c’est son prédécesseur et allié, Mahamadou Issoufou. Les dix années que ce dernier a passées au pouvoir ont produit beaucoup de mécontents, en raison de ses méthodes de gestion de l’Etat et du pouvoir. Cette tentative de putsch ratée ne serait d’ailleurs que l’expression armée de la colère de beaucoup de nigériens contre le président sortant Issoufou », poursuit cet éditorialiste respecté de Niamey.

Le capitaine Gourouza a-t-il agi seul, sans l’accord d’officier plus gradés ou d’alliés au sein des autres unités de l’armée, sinon le simple bras armé d’une partie des adversaires politiques du duo Issoufou-Bazoum dont certains n’ont toujours pas à ce jour accepté le passage du pouvoir entre les deux hommes ?

« L’hypothèse d’un acte solitaire paraît, à mon avis, un peu fragile. Celle d’un plan avec la participation d’autres unités me paraît vraisemblable, sinon c’était complètement suicidaire de vouloir prendre le pouvoir avec seulement trois véhicules alors que le palais présidentiel qui était la cible était gardé par une puissante force d’élite », analyse Moussa Aksar.

Le journaliste craint-il que cet épisode « malheureux qui inaugure en quelque sorte les premiers pas de Bazoum à la tête du Niger » pousse à une chasse aux sorcières ?

« A la différence d’Issoufou qui est réputé pour ses réactions dictées par les émotions ou les sentiments, Bazoum est un cérébral très réfléchi. On le voit mal tomber dans le piège des suspicions et des règlements de comptes », conclut l’analyste.

Foot : la Can au Cameroun du 9 janvier au 6 février 2022

La Confédération africaine de football (Caf) vient de trancher. Dans un communiqué en date du 31 mars 2021 et publié ce jeudi, elle annonce la programmation de la prochaine Coupe d’Afrique des nations de football (Can 2021), prévue au Cameroun, du 9 janvier au 6 février 2022.La date du 15 janvier au 28 février 2022 avait été initialement retenue pour l’organisation de cette compétition phare de la Caf.

« Le Comité exécutif a unanimement approuvé les dates proposées pour l’organisation du tirage au sort (25 juin 2021) et du tournoi final de la CAN Total Cameroun 2021 (du 9 janvier au 6 février 2022) », souligne le document.

Par ailleurs, le tirage au sort pour déterminer la composition des six groupes se déroulera pour sa part le 25 juin prochain. Autre remarque, la Caf a décidé que la compétition continuera de s’appeler Can 2021, malgré son report à 2022, à cause de la pandémie de Covid-19.

Ainsi, les dernières journées des éliminatoires de la Can 2021 ont été disputées en fin mars 2021. A l’exception de Sierra-Léone – Bénin, reporté pour la prochaine trêve internationale de juin, tous les matchs des éliminatoires ont été livrés.

Ces deux équipes se disputeront le dernier ticket qualificatif à la Can 2021 après que la rencontre prévue mardi passé à Freetown n’a pu se tenir. Les autorités sierra-léonaises ont conclu que des joueurs cadres de l’effectif béninois ont contracté la Covid-19, ce que ces derniers ont réfuté. La Caf a promis d’ouvrir une enquête tout en reprogrammant ce rendez-vous.

Liste des 23 pays qualifiés : Mali, Guinée, Burkina Faso, Malawi, Ghana, Soudan, Gambie, Gabon, Maroc, Mauritanie, Cameroun, Cabo-Verde, Egypte, Comores, Algérie, Zimbabwe, Sénégal, Guinée Bissau, Tunisie, Guinée équatoriale, Côte d’Ivoire, Ethiopie, Nigeria, Sierra Leone ou Bénin.

Les quotidiens traitent d’une diversité de sujets

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent d’une diversité de sujets allant de la politique, l’économie, et les faits de sociLa construction d’une centrale à gaz de 300 megawatts mobilise le privé sénégalais. Sud Quotidien nous rapporte que « des privés sénégalais mobilisent 227 milliards ». Ainsi, le journal précise West africain energy détenue à 100% par des sénégalais, s’est engagée à construire une Centrale au Cap des Biches.

Le Soleil nous informe que la centrale en question sera livrée en juin 2022 après la pose de la première pierre hier 31 mars 2021.

Le quotidien national parle aussi de la tenue d’un Conseil présidentiel sur la pêche en mai.

La Tribune fait état des décisions du Conseil des ministres, avec la finalisation de « la révision de la loi sur la publicité » et la « modernisation de la gouvernance des entreprises publiques de presse ».

EnQuête revient sur la conférence du Professeur Didier Raoult très en vue dans lutte contre la Covid-19. « La traque des variants » titre le journal, qui note que Raoult et ses chercheurs avaient découvert « le variant anglais quatre mois l’apparition de la pandémie » mais que rien n’a été fait après.

Sur un autre sujet, le journal annonce que la célébration de la fête de l’indépendance le 4 avril prochain, se fera lors « d’une cérémonie sobre au Palais ».

Walf Quotidien rapporte des relations tendues entre le Sénégal et la Guinée. « Condé cogne sur Macky » soutient le journal qui rajoute que « l’espoir du dégel se refroidit » pour la réouverture des frontières après la sortie du président guinéen dans Jeune Afrique.

L’Observateur de son coté, est parti sur les traces du nouveau Chef d’état-major des armées sénégalaises, Cheikh Wade (58 ans). Son enfance, les drames de sa vie et les témoignages de sa mère sont racontés dans le journal.

En sport, Stades fait un focus sur l’équipe nationale de football et s’interroge : « faut-il compter sur Cissé pour gagner la Can ? ». « Joueurs de classe mondiale, mal utilisés en sélection » note le journal, qui prévient que beaucoup d’observateurs doutent des capacités du sélectionneur national à hisser le Sénégal au sommet de l’Afrique.

Record, l’autre quotidien sportif, relève le paradoxe inquiétant avec les Lions qui présentent « des statistique mirobolantes (mais) un jeu insipide ». Les lions détiennent les meilleures statistiques de leur poule avec la meilleure attaque (10 buts), la meilleure défense (2 buts) et le meilleur buteur (Famara Diedhiou, 3 buts), mais montre « une grande maladresse surtout dans l’animation offensive » décrypte le journal.

Côte d’Ivoire: le prix du carburant maintenu à 600 FCFA

Le prix de l’essence super sans plomb et celui du gasoil restent inchangés à 600 FCFA en Côte d’Ivoire du 1er au 30 avril 2021 comme le mois précédent, indique une note d’information de la direction générale des hydrocarbures transmise mercredi à APA.

Selon cette note, le litre à l’ambiant du super sans plomb reste fixé à 600 FCFA ainsi que le litre à l’ambiant du gasoil lui-aussi maintenu à 600 FCFA. Quant au pétrole lampant, le prix du litre est maintenu à 555 FCFA comme depuis plusieurs mois.

L’ajustement des prix à la pompe du carburant en Côte d’Ivoire, se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché mondial.