Covid-19 : l’Af’Sud durcit les mesures pour éviter une troisième vague

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a renforcé les mesures de confinement de la Covid-19, dans l’espoir d’apaiser les craintes d’une troisième vague de la pandémie mortelle qui a fait plus de 56.000 morts dans le pays, au cours des 14 derniers mois.Ramaphosa a déclaré que les cas de Covid-19 avaient augmenté de 66% au cours des deux dernières semaines, obligeant le Comité consultatif ministériel sur la Covid-19 à recommander « que le pays mette en œuvre dans les plus brefs délais, de nouvelles restrictions pour limiter la montée en flèche des infections ».

« Sur la base de ces discussions, le Cabinet a donc décidé que le pays serait placé sur le niveau d’alerte ajusté 2 à partir de demain », a déclaré Ramaphosa dimanche soir dans un discours télévisé à la nation.

Il a averti que la capitale Pretoria, le centre commercial Johannesburg et d’autres régions du pays « ont atteint le seuil d’une troisième vague d’infections. Ce n’est peut-être qu’une question de temps avant que le pays dans son ensemble n’entre dans une troisième vague », a-t-il ajouté.

Ramaphosa a indiqué qu’à partir de lundi, un couvre-feu serait prolongé d’une heure pour commencer à 23 heures (21 heures GMT) jusqu’à 4 heures du matin. Un maximum de 100 personnes serait autorisé pour les rassemblements sociaux en salle et pas plus de 250 pour tout rassemblement en plein air.

Ramaphosa a expliqué que le nombre de personnes lors des funérailles serait limité à 100 personnes, tandis que les rassemblements après les funérailles seraient interdits. « Les établissements non essentiels comme les restaurants, les bars et les centres de remise en forme devront fermer à 22 heures. Il s’agit de permettre à leurs employés et aux clients de rentrer chez eux avant le début du couvre-feu », a poursuivi le dirigeant sud-africain.

L’Afrique du Sud a le plus grand nombre d’infections au Covid-19 en Afrique avec plus de 1,66 million de cas positifs et plus de 56.360 décès depuis mars 2020.

Migration, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’assistance en mer portée à des subsahariens candidats à l’émigration clandestine, l’autorisation pour les médecins étrangers d’exercer au Maroc et la coupe arabe de futsal remportée par le Maroc.+Le Matin+ rapporte que un garde-côtes de la Marine Royale en patrouille maritime a porté assistance, samedi, à une embarcation de fortune en difficulté, avec à bord, dix candidats à l’émigration clandestine, tous Subsahariens. Ces derniers se trouvaient dans un état de santé critique,

Le même garde-côtes a porté secours, dimanche tôt le matin, dans des conditions météorologiques très défavorables, à neuf migrants illégaux d’origine subsaharienne, dans un état de santé très dégradé, selon une source militaire, citée par le journal.

Les 19 personnes secourues ont reçu les soins nécessaires à bord du garde-côtes de la Marine royale, avant d’être ramenés tous sains et saufs au port de Tanger et remis à la Gendarmerie Royale pour les procédures d’usage, précise-t-on.

+Libération+ écrit que le projet de loi modifiant et complétant la loi relative à l’exercice de la médecine et destiné à réviser les conditions d’accès pour les médecins étrangers au Maroc a été adopté jeudi dernier par le Conseil de gouvernement. Objectif : renforcer les compétences nationales en matière de santé et faire face au manque de cadres nécessaires pour la réussite du chantier de la généralisation de la sécurité sociale.

Pourtant, nombreux sont les professionnels du secteur (public comme privé) qui ne voient pas d’un bon œil ce projet de loi. Pour eux, ce n’est pas l’ouverture sur les compétences médicales étrangères et marocaines établies à l’étranger qui va métamorphoser la situation chaotique de notre système de santé, de l’aveu même de plusieurs rapports nationaux et internationaux, relève le quotidien.

« Les orientations royales ont été des plus claires. Elles ont parlé d’une réforme du système national de santé dans sa globalité et non pas d’un seul aspect du secteur. Du coup, on ne peut pas réduire ces directives aux seuls articles concernant l’inclusion des compétences étrangères. Qu’en est-il des vraies maladies qui rongent notre secteur comme c’est le cas de la carte sanitaire, des déserts médicaux, de la migration des compétences marocaines, etc ? », a indiqué au quotidien Badreddine Dassouli, président du Syndicat national des médecins du secteur libéral (SNMSL).

Et de poursuivre : « En effet, ce projet de loi ne promet pas des lendemains meilleurs puisque son champ d’application est le secteur privé alors qu’on sait que c’est du côté du public qu’il faut voir. Ceci d’autant plus que le ministère de la Santé a procédé à rebrousse-poil en mettant la charrue avant les bœufs.

+Al Massae+ se fait l’écho d’une étude nationale sur les dettes des ménages marocains, réalisée par la Fédération nationale des associations des consommateurs, qui a noté que les Marocains recourent à l’emprunt pour équiper le logement, acquérir des voitures, payer la scolarité des enfants ou acheter le mouton pour l’Aïd al-Adha.

D’après cette étude, une famille sur trois contracte un emprunt pour subvenir à ses besoins mensuels, soulignant que 52% des emprunteurs ont un seul prêt, 34,7% ont deux alors que d’autres ont trois prêts et plus.

+L’Economiste+ titre « Le Maroc gagne sa première Coupe arabe de fustal ». Les Lions de l’Atlas ont battu l’Egypte, hôte de la compétition, samedi sur le score de 4 buts à 0.

Une victoire largement méritée au vu du déroulé de la compétition. Les Lions de l’Atlas, meilleure équipe africaine, se sont imposés dans tous leurs matches (5 au total) avec 26 buts inscrit contre seulement 2 encaissés, rappelle le journal.

Covid-19: la Côte d’Ivoire reçoit 25 000 doses du vaccin AstraZeneca

Le ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, Pierre N’gou Dimba a réceptionné dans la nuit de samedi, à l’aeroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan 25.000 doses du vaccin contre la Covid-19 Astrazeneca.

« Grâce à l’intervention du président de la République et du Premier ministre, nous venons de recevoir un autre lot et cette quantité permettra de tenir pendant une semaine, en attendant que nos vaccins commandés autour de 2 millions de doses arrivent pour renforcer notre dispositif », a dit M. Pierre Dimba à la presse.

Selon une note du ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, « en plus de ces doses reçues, « cent mille (100.000) autres doses » étaient attendues le dimanche 30 mai 2021 à l’aéroport d’Abidjan.  

La Côte d’Ivoire a adhéré au mécanisme Covax, une initiative mondiale consistant à collaborer avec les fabriquants des vaccins contre la Covid-19. Le pays a reçu le 26 février 2021, 504.000 doses d’AstraZeneca et au nom de l’amitié ivoiro-indienne 50.000 autres doses le 5 mars.

Le pays qui ambitionne de vacciner 58% de sa population, envisage de recourir à d’autres sources de financement en dehors du mécanisme Covax. Sur les populations à vacciner, le mécanisme Covax interviendra à hauteur de 20%, la Banque mondiale (19%) et l’Etat ivoirien (19%).

Le ministre ivoirien de la Santé exhorte les populations en Côte d’Ivoire à se faire vacciner, indiquant que pour l’heure il n’y a pas de solution, il n’y a que des mesures de prévention, entres autres les mesures barrières et les vaccins contre cette pandémie.  

Les populations sont invitées à « faire confiance » au vaccin AstraZeneca,  utilisé aujourd’hui par une quinzaine de pays africains éligibles au mécanisme Covax à qui il a été alloué le vaccin et « dans aucun de ces pays » il a été signalé un décès dû à AstraZeneca. 

 Le 28 mai, 4 497 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées soit un total de 540 245 doses administrées. M. Dimba a invité toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les différents centres de vaccination du pays.

Sénégal : la tournée économique de Macky Sall à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce lundi à APA, traitent essentiellement de la tournée économique du président Macky Sall au centre et au sud-est du pays.La tournée économique ou tournée politique du chef de l’Etat sénégalais à l’intérieur du pays ? La presse sénégalaise y voit plutôt la seconde. A travers les inaugurations à tout va, « Macky (est) en quête de santé électorale », titre Le Quotidien.

« Le président Macky Sall, qui a procédé samedi à l’inauguration du Centre hospitalier régional Thierno Birahim Ndao de Kaffrine, a pu renouer avec l’ambiance des grandes foules. Le chef de l’Etat ne semblait pas bouder son plaisir en communiant avec les populations tout au long de la route qui le menait à Kaffrine. Son cortège a été arrêté par des foules de personnes massées au bord des routes avec une mobilisation digne d’une campagne électorale », soulignent nos confrères.

Pour L’AS, il n’y a d’ailleurs aucun doute : « Macky Sall lance les Locales ». Affirmatif, WalfQuotidien soutient que : « Macky (est) en mode directeur de campagne » pour les élections locales prévues le 22 janvier 2022.

« L’opposition est prévenue. Macky Sall, bien que n’étant pas candidat aux élections locales, a lancé la campagne électorale. Il a décidé de s’investir à fond pour faire triompher sa coalition, en perte de vitesse. Car, cette tournée +économique+ est tout simplement politique », commente WalfQuotidien.

« Je sais que de l’autre côté, certains se permettent de dire que je suis venu dans le cadre économique et j’en profite pour parler de politique. Mais si je le fais, ce n’est pas parce que je ne suis pas sûr de la victoire de Bby aux prochaines élections locales », rétorque Macky dans L’Observateur, ajoutant que « s’il y a un responsable qui a des difficultés pour gagner sa commune, qu’il m’appelle et je viens l’aider. »

La politique, Macky Sall ne s’en est passé lors de cette tournée. Et parlant des Locales à venir, le chef de l’Etat a, dans L’Observateur, prévenu ses poulains en ces termes : « Nous irons aux élections sous la bannière de Bby (mouvance présidentielle). Nous ne laisserons aucun militant aller aux élections avec une liste autre que celle de Bby ».

Cette adresse visait en particulier Abdoulaye Willane, maire de la ville de Kaffrine, et Abdoulaye Sow, ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, que d’aucuns soupçonnent de vouloir ravir la mairie des mains du socialiste.

Sous le titre : « La valse des milliards », EnQuête revient sur cette même tournée économique dans le centre et le sud-est du pays et écrit : « Accueilli en grande pompe dans le Ndoucoumane (surnom de la ville de Kaffrine), le président a multiplié les annonces des projets à coup de milliards ». Macky a également profité de l’occasion pour dire qu’ « à Kaffrine…, entre 2017 et 2020, l’exécution financière a atteint 126 milliards de FCFA. » Cela équivaut à « 63% » des promesses faites à la ville lors du conseil des ministres décentralisé que la ville avait accueilli le 15 avril dernier.

A travers cette tournée économique, « Macky Sall +unifie+ PSE 2 et Locales » note Sud Quotidien. « Macky Sall (a été) plébiscité » par des marées humaines tout au long de son passage affirme Le Soleil.

Sur un tout autre sujet, Sud Quotidien informe que « l’armée +pilonne+ les bases du chef rebelle César Atoute Badiate ». Selon une source proche du commandement de la zone militaire n°5, l’armée […] y a mené des opérations de sécurisation et de ratissage pour faire tomber les positions satellites affilées à la grande base de Kasolole, précise Le Soleil.

En sport, Stades et Record sont revenus sur la victoire d’Edouard Mendy et Chelsea en finale de la Ligue des champions devant Manchester City. « Mendy, une C1 et 5 records » titre Stades, tandis que Record exulte : « Mendy décroche le graal et l’histoire ».

Un week-end faste pour le sport sénégalais avec le sacre à domicile des Lions du Beach Soccer devant le Mozambique (4-1) relate Record. Sixième titre pour le Sénégal dans cette discipline qui fait désormais cap vers le Mondial Russie en 2021.

La Cedeao suspend le Mali de ses instances

La Communauté des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) réunie à Accra ce dimanche 30 mai, a suspendu le Mali de ses instances, après la prise du pouvoir par les militaires putschistes.Cette décision est entérinée par la conférence des chefs d’États après la prise du pouvoir par les militaires putschistes, suite à la démission forcée du président de transition Bah N’daw et son Premier ministre Moctar Ouane.

La Cédéao condamne ce « coup d’État » perpétré par la junte en violation des décisions prises lors du sommet extraordinaire qui s’est tenu à Aburi, au Ghana, le 15 septembre 2020.

« Après de longues discussions, les chefs d’Etats et de gouvernements ont décidé de suspendre le Mali des institutions de la Cédéao » peut-on lire sur le communiqué des chefs d’État présents lors de ce sommet de la Cedeao à Accra.

Les chefs d’Etats exigent « la nomination immédiate d’un Premier ministre issu de la société civile au poste de Premier ministre et la formation d’un gouvernement inclusif » le plus rapidement.

La Cédéao demande aussi à la junte dirigée par le colonel Assimi Goïta, nouveau chef de l’État et président de la transition du pays, de libérer l’ancien président et le Premier ministre de la transition encore placés sous résidence surveillée. 

En outre, les dix chefs d’Etats présents à ce sommet, ont demandé à la junte de respecter son engagement d’organiser la présidentielle en février 2022 après la période de transition de 18 mois.

Une dizaine de chefs d’État étaient présents à Accra sur invitation de Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, Président de la République du Ghana et actuel Président de l’Autorité des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).

La Malgache Haingo Raharison élue SG exécutive de l’USYCA de l’ASECNA à Abidjan

La Malgache Haingo Lanto Raharison a été élue samedi à Abidjan secrétaire générale exécutive de l’Union des syndicats des contrôleurs aériens (USYCA) de l’ASECNA, à l’issue d’un Congrès extraordinaire.

Mme Haingo Lanto Raharison, membre du « SYNDICAM », succède au Nigérien Ousseini Mohamadou Fattaou, qui était le président de séance. Elle conduira un bureau de 12 membres avec à ses côtés le Sénégalais Paul François Gomis, premier secrétaire général adjoint.

L’Ivoirien Soungalo Cissé, du Syndicat national des contrôleurs aériens de Côte d’Ivoire (SYNACCI), a été désigné au poste de deuxième secrétaire général adjoint de l’USYCA de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA).

Le secrétaire général exécutif sortant de l’USYCA, Ousseini Fattaou, a appelé les dirigeants de l’ASECNA à « la compréhension, à arrêter son hostilité vis-à-vis des syndicats et des contrôleurs, car c’est un droit universellement reconnu ».

« Nous ne sommes pas des ennemis, nous sommes là pour la même cause, nous devrons poser le débat, diagnostiquer le problème et trouver des solutions pour le bonheur de l’agence », a-t-il dit, ajoutant « nous sommes tous victimes, les gens sont un peu hostiles à notre action ».

Moussa Sangaré (Côte d’Ivoire), le nouveau président de la Fédération des associations des contrôleurs aériens  (FACAA) de l’ASECNA, a souhaité que les relations des syndicats avec l’employeur s’inscrivent « dans un processus qui cadre avec l’esprit du dialogue social ».

Pour lui, « à travers un dialogue franc, sincère », on peut toujours trouver des solutions aux problématiques posées, surtout dans le cadre de la pandémie de Covid-19 qui a impacté à 53% les recettes d’exploitation de l’ASECNA en 2020. 

Selon le représentant du ministre ivoirien de l’Emploi et de la protection sociale, Eben-Ezer Agoh, inspecteur général en charge du travail et de la protection sociale, le département voudrais faire en sorte que la tryptique dialogue employeur-travailleurs-Etat soit une réalité.

« Il faut faire en sorte que le travailleur parvienne à ce que l’on appelle la productivité, parce que trop de fois on a mis l’accent sur l’assiduité, la ponctualité au travail, sans que véritablement ces postures aient un impact sur les résultats attendus de l’employeur », a fait observer M. Agoh.

« Aujourd’hui, le paradigme nouveau du ministère de l’Emploi et de la protection sociale, c’est de s’inscrire dans un dialogue constructif entre employeurs, travailleurs et l’Etat qui ne fait qu’accompagner les conditions de ce dialogue », a-t-il poursuivi. 

L’Union comprend un secrétaire chargé de la revendication, la stratégie et les contentieux, le Malien Sanogo Issiaka Fampi (Syncam), un trésorier général, le Nigérien Abdou Mahamadou (Syncan), un trésorier général adjoint, Mohamed Djoumoi (Sycacaom, Comores).

Le Burkinabè Fulbert Bembamba (Syncab), occupe le poste de secrétaire à l’information et à l’organisation, Ferdinand Koyema (Syncac, CentrAfrique), le Togolais Koffi Sovon (Synact), désigné secrétaire aux affaires socioprofessionnelles.

Le Béninois Antoine Minde a été élu secrétaire aux Affaires extérieures. Deux commissaires aux comptes ont été désignés, le Togolais Moustapha Derman (Synact) et le Camerounais Michaël Ouagni (Syncac).

L’USYCA regroupe 11 syndicats de contrôleurs aériens de l’ASECNA sur 17 organisations que compte cette plateforme. Ce congrès extraordinaire, le deuxième, intervient dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19. A la création de l’Union, il y avait sept syndicats. 

Vaccins anti-Covid : l’OMS chiffre les besoins immédiats de l’Afrique

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que le continent noir doit disposer d’au moins 20 millions de doses du vaccin AstraZeneca dans les six prochaines semaines.L’efficacité de la campagne vaccinale est en jeu. Car pour AstraZeneca, il faut obligatoirement injecter dans les délais une seconde dose aux vaccinés.

Selon le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, une seule dose de ce liquide confère une protection d’environ 70 % pendant au moins trois mois.

De son côté, l’agence spécialisée des Nations Unies indique que ce pourcentage passe à 81 % pendant une période prolongée si la dernière piqûre est effectuée sur un intervalle de 12 semaines.

A ce jour, 28 millions d’individus ont reçu différents vaccins en Afrique. Cela représente moins de deux doses prises pour 100 personnes. Alors que dans le monde, 1,5 milliard de doses ont été administrées.

D’ici septembre prochain, l’Afrique aura besoin de 200 millions de doses supplémentaires. Dr Matshidiso Moeti, la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, a déclaré que « toute pause dans ces campagnes de vaccination se traduira par des vies et des espoirs perdus ».

Pour parer à cette éventualité, elle a souligné que « le partage est une solution urgente » afin de garantir l’accès aux vaccins à des millions d’Africains exposés aux formes graves du nouveau coronavirus.

Dans le même ordre d’idées, la Botswanaise a exhorté les pays africains, dans l’incapacité d’utiliser tous leurs vaccins au moment opportun, de les redistribuer le plus rapidement possible pour « éviter le gaspillage » de cet antidote.

En tout cas, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) affirme travailler en étroite collaboration avec les Etats africains dans le but d’améliorer le déploiement des vaccins et d’optimiser leur utilisation.

Dr Matshidiso Moeti en appelle également à la solidarité des pays occidentaux ayant déjà « vacciné leurs groupes à haut risque » dans l’espoir de « protéger les personnes les plus vulnérables » sur le continent noir.

L’Union européenne (UE), quant à elle, s’engage à fournir plus de 100 millions de doses aux pays en développement d’ici la fin de 2021 là où les États-Unis promettent d’offrir 80 millions de doses aux pays du Sud qui ont exprimé leur intérêt.

En définitive, l’OMS souligne l’urgence d’accélérer l’exécution de tous ces engagements, non sans préciser que le mécanisme Covax garantit une livraison rapide des vaccins.

Politique et santé au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le nouveau modèle de développement, la crise diplomatique entre le Maroc et l’Espagne et le texte de loi permettant aux médecins étrangers d’exercer leur métier dans les mêmes conditions que leurs confrères marocains sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Vie Eco+ écrit que l’un des grands défis pour le Maroc, dans les dix à quinze années qui viennent, sera de prouver la capacité de définir à soi-même des challenges et de les réussir, relevant que le nouveau modèle de développement propose de grands chantiers à lancer en urgence pour la santé, l’éducation, la cohésion sociale, et l’emploi, etc.

Entre 2005 et 2021, et de l’aveu de tous les observateurs mondiaux, le Maroc a réalisé des révolutions dans les domaines des énergies renouvelables, des infrastructures, des nouvelles technologies, des télécoms, rappelle l’hebdomadaire, soulignant qu’il ne serait pas insensé de penser qu’en 2035 le Maroc sera au rendez-vous.

« Le Royaume dispose en effet des atouts nécessaires pour gagner son pari. Il n’est tout simplement pas à son premier coup d’essai », fait-il remarquer.

Abordant la crise diplomatique entre le Maroc et l’Espagne, « Finances News Hebdo » souligne qu’« il est utile, de temps à autre, de rappeler à certains dont la mémoire s’use dans le temps que l’intégrité territoriale du Maroc ne peut souffrir d’aucun compromis ».

« L’Espagne ne peut pas courtiser le Royaume lorsqu’il s’agit des questions migratoires et de la lutte contre le terrorisme et le trafic international de drogue, pour ensuite ourdir de basses manœuvres politiques lorsqu’il s’agit de notre cause nationale, le Sahara marocain », soutient le journal, qui se demande si le gouvernement espagnol a mis sur la balance toutes les implications politiques, économiques et sociales de ce coup tordu joué au Maroc.

« Et si tant est que le gouvernement espagnol s’obstine dans sa posture, le Maroc prendra acte. Et ripostera à la mesure de l’offense qui lui est faite », assure-t-il.

+Al Akhbar+ rapporte que le conseil du gouvernement a adopté, jeudi dernier, le projet de loi modifiant et complétant la loi relative à l’exercice de la médecine.

Selon le porte-parole du gouvernement, ce projet a été présenté par le ministre de la Santé suite aux instructions royales relatives à la réforme globale du système de la santé.

Il a mis l’accent sur la nécessité de renforcer le capital humain médical car il constitue une composante essentielle dans l’efficacité du système de santé national. Du coup, poursuit-il, cette loi a revu à la baisse les conditions très strictes d’accès à l’exercice de la profession aux médecins étrangers. La porte est, ainsi, ouverte aux médecins étrangers mais aussi aux compétences marocaines qui exercent à l’étranger par des incitations qui les encouragent à retourner dans leur pays.

Cette ouverture va permettre à ces médecins d’exercer dans le secteur privé de manière permanente au Maroc, informe le quotidien, ajoutant que cette loi rentre dans le cadre de la réforme du système de santé qui valorise les ressources humaines en prônant l’égalité des chances entre les médecins marocains et leurs confrères étrangers.

Du coup, le médecin étranger va exercer son métier dans les mêmes conditions que leurs confrères marocains ainsi que les médecins étrangers qui exercent actuellement au Maroc. Le projet de réforme vise aussi à encourager l’investissement étranger, à attirer les expertises et à disposer des équipements biomédicaux de grande qualité.

L’avion présidentiel parmi les sujets à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais de ce samedi traitent d’une diversité de sujets dominés par le prix de l’avion présidentiel, la position de l’Eglise catholique sur l’homosexualité et les 95 ans de l’ex-président, Me Abdoulaye Wade.« Achat de l’avion de commandement présidentiel-Abdoulaye Daouda Diallo (ministre des Finances et du Budget) vend la mèche », titre Sud Quotidien, informant que le coût total de l’Airbus A320 Néo est de 57.447.235.356 f cfa.

Dans ce journal, le ministre Diallo précise que l’achat de cet appareil a été régulièrement budgétisé dans les lois des finances 2019,2020 et 2021, et que le Sénégal est dans la dernière tranche de paiement.

« Coût de l’avion présidentiel 57.447.235.356 f cfa-Abdoulaye Daouda Diallo lève le secret-défense », note Kritik, faisant ainsi allusion à la sortie du porte-parole du Gouvernement, Oumar Guèye qui disait ne pas pouvoir révéler le prix car c’est un secret-défense.

« Achat de l’avion présidentiel-Abdoulaye Daouda Diallo lève le secret-défense », renchérit Walf Quotidien.

Ce qui fait dire à L’As que « Abdoulaye Daouda Diallo crève l’abcès ».

De son côté, Source A écrit qu’à propos du coût de l’avion présidentiel, du montant du reliquat à verser à Airbus, « l’argentier (de l’Etat) dit tout au peuple ».

Dans Les Echos, le ministre des Finances et du Budget souligne que le Sénégal a bénéficié d’une remise de 3,09% sur le prix de l’avion.

En faits de société, Le Soleil titre : « L’Eglise réitère sa position-Monseigneur dit niet aux homos ».

« Homosexualité et pédophilie-L’Eglise réitère son véto », ajoute Sud Quotidien, à côté de L’As qui constate que « l’Eglise marque son aversion ».

Pendant ce temps, Le Quotidien revient sur ce sujet relatif à l’homosexualité donné à un examen blanc d’anglais à Rufisque et note : « Une épreuve pas gay. Les copies retirées du Bac blanc. Le ministre veut situer les responsabilités ».

« Epreuve d’anglais au Bac blanc du lycée de Rufisque-Un sujet sur l’homosexualité proposé aux candidats. Un sondage sur fond de promotion des droits LGBT », détaille Vox Populi à sa Une.

La presse traite également de l’anniversaire de l’ex-président. « Abdoulaye Wade fête ses 95 ans. Un homme, une conviction, une vie de combats », titre Direct News.

« L’ancien président fête ses 95 ans-Hommage à Me Abdoulaye Wade », écrit Dakar Times.

Mali : Assimi Goïta déclaré chef de l’Etat de transition

La Cour constitutionnelle du Mali a déclaré le colonel Assimi Goïta, président de la République de transition.Dans son arrêt rendu public vendredi soir, la Cour indique que le colonel Goïta, jusque-là vice-président de la transition, « exerce les fonctions, attributs et prérogatives de président de la transition pour conduire le processus de transition à son terme ».

Elle dit avoir pris cette décision après avoir constaté la vacance de la présidence.

Le 24 mai dernier, la junte qui avait déposé le président Ibrahim Boubacar Keïta en août 2020, avait arrêté le président de transition, Bah N’Daw et son Premier ministre Moctar Ouane. Le couple de l’exécutif a démissionné deux jours plus tard en présence d’une délégation de la médiation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), avant d’être libéré.

Chargé de désigner un Premier ministre de transition dans ses rangs, le Mouvement du 5 juin-Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) a proposé Choguel Maïga.

Le groupe ivoirien Weblogy lance des moyens de paiements digitaux innovants

Le groupe ivoirien Weblogy, promoteur de abidjan.net et de produits financiers, a lancé vendredi deux applications mobiles innovantes, permettant des paiements digitaux sécurisés sur le réseau de Visa, le géant américain de la transaction bancaire.

Weblogy qui comprend un pôle Fintech, a, avec ses partenaires Visa, Ecobank et UBA, développé deux applications mobiles destinées à faciliter la vie des consommateurs via des outils digitaux de paiements, depuis leur mobile.   

Son directeur général, Jil Alexandre N’Dia, a fait savoir que l’entreprise est la seule Fintech, aujourd’hui, à « utiliser les dernières technologies de Visa », une « application permettant de faire du paiement et des paiements d’une carte Visa vers une autre carte Visa ».

En outre, l’application permet de faire du paiement vers les opérateurs mobiles (ivoiriens existant), car « depuis que nous sommes nés, nous avons été toujours fédérateurs, nous avons fédéré les journaux, les Fintechs, aujourd’hui, nous fédérons les banques », a-t-il ajouté.

APaym, une application de paiement, gratuite, permet d’accepter toutes les cartes bancaires Visa sur sa plateforme et de faire tous types de transactions (retrait, rechargement) d’une carte bancaire Visa à une autre (peut-importe que les cartes soient rattachés à un compte bancaire ou prépayées).

Elle permet aussi de faire tous types de transactions (retrait, rechargement) d’un compte mobile money à une carte bancaire et vice-versa, et de régler ses factures d’électricité, d’eau, la scolarité, l’achat d’un journal ou encore de faire des dons à des ONG etc.

Quant à Apaym Pro, application dérivée dédiée aux marchands, elle, permet les transactions par « QR Code », en partenariat avec Ecobank. L’usager scanne le QR code du marchand avec son téléphone et paye sa facture automatiquement.

La Carte virtuelle, elle, est téléchargeable sur le téléphone. Alors, désormais fini les cartes physiques. Disponible dans l’application Apaym, la carte virtuelle, faite en partenariat avec UBA, permet de procéder à tous les achats en ligne ou sur les réseaux sociaux.

Par ailleurs, cette carte n’a aucun frais d’acquisition et « 500 Fcfa sont mis sur la carte lors de l’acquisition ». Ce partenariat stratégique vise l’inclusion financière et une offre de services aux particuliers, les entreprises et les collectivités afin de faciliter les opérations de paiement.

Le directeur général de Ecobank, Paul Harry Aithnard, s’est félicité de ce partenariat, souhaitant que l’inclusion financière soit à 100% dans les années à venir en Côte d’Ivoire, où l’utilisation du mobile money connaît un fort taux de pénétration.

Poursuivant, Jil Alexandre N’Dia a souligné que l’application donne la possibilité de faire des transferts en temps réel, de débiter une carte Visa dans n’importe quelle banque, de faire du crédit téléphonique. Et le groupe ambitionne de permettre des achats d’actions en bourse.

L’application offre aussi à l’usager des consultations de pharmacies de garde et même la possibilité de payer des services médicaux dans l’application et le médecin vient à domicile traiter le patient. Il existe l’option permettant de payer son assurance et même d’épargner.

Daniel Ahouassa, co-fondateur de Weblogy, a rappelé qu’en 98, lui et son compagnon N’Dia ont créé abidjan.net, un agrégateur de contenus pour attirer du trafic. Ensuite, ils ont créé une carte adossée au site et aujourd’hui une application adossée à un réseau bancaire.

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Adom, a déclaré que les moyens de paiements électroniques sont les plus sûrs, invitant les populations à utiliser peu la monnaie fiduciaire.

M. Roger Adom a salué cette initiative qui permet au groupe d’être un « facilitateur » de différentes entités marchandes grâce à un écosystème, tout en espérant que ce modèle va inspirer de nombreux Ivoiriens.

S’appuyant sur son expertise, Weblogy, gestionnaire de programmes pour les cartes prépayées Visa dans 18 pays d’Afrique francophone, et pour le développement d’applications de paiements mobiles, offre des solutions adaptées aux particuliers comme aux entreprises.

Le Maroc et le Royaume-Uni décidés à coopérer plus étroitement après le Covid-19

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu, ce vendredi, par visioconférence, avec le ministre britannique d’Etat chargé du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord James Cleverly.Au cours de cet entretien, les deux ministres ont loué l’excellence des relations historiques entre le Maroc et le Royaume-Uni et ont réitéré l’importance de définir les priorités d’une feuille de route conjointe pour la période post-Covid, à la hauteur du Partenariat stratégique voulu entre les deux pays.

M. Cleverly a salué la vision éclairée du Roi Mohammed VI qui se distingue par une dynamique d’ouverture, de progrès et de modernité, tout en se félicitant du nouveau modèle de développement dont se dote le Royaume et de la promotion d’une régionalisation avancée.

A cette occasion, les deux ministres se sont réjouis de l’agenda bilatéral actuel marqué par plusieurs échéances, notamment par la mise en œuvre de l’Accord d’Association post-Brexit, l’activation du Conseil d’Association et la programmation de la 3ème session du Dialogue Stratégique, prévue à Londres.

Ils ont mis en exergue l’importance de renforcer le dialogue politique et le partenariat économique bilatéral, en l’ouvrant sur de nouveaux axes novateurs de coopération et de nouvelles chaines de valeurs, comme l’économie verte, particulièrement dans le contexte de la prochaine COP26.

Le responsable britannique a tenu à saluer le Maroc en tant que pôle de stabilité régional et partenaire privilégié en Afrique.

Les deux parties se sont accordées sur l’importance de promouvoir davantage la coopération triangulaire vers l’Afrique principalement dans les domaines économique et de l’investissement.

Ils se sont félicités de la coordination menée par le Maroc et le Royaume-Uni au niveau multilatéral et ont convenu de poursuivre leur concertation sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun, notamment la situation en Libye et au Sahel.

Super coupe d’Afrique : Al Ahly d’Egypte remporte le sacre aux dépens de la RSB (2-0)

Le club égyptien d’Al Ahly a remporté, vendredi, la Super coupe d’Afrique aux dépens la Renaissance Sportive de Berkane (RSB), sur le score de 2 buts à 0 au Stade Jassim Bin Hamad à Doha, au Qatar.Le premier but des Egyptiens a été inscrit à la 56è minute à la faveur d’un tir cadré de Mohamed Charif avant que son coéquipier Mohsen Katala ne double la mise à la 82è minute.

Après cette victoire, Al Ahly a renoué avec la Super coupe d’Afrique dont le dernier titre remonte à 2014.

La supercoupe met aux prises le champion de la Ligue des champions d’Afrique au champion de la Coupe de la CAF.

Le Maroc préside le Forum international des transports

Le Maroc a été désigné, vendredi, pour assurer la présidence du Forum international des transports (FIT) pour le mandat 2021-2022, succédant ainsi à l’Irlande.Il s’agit du premier pays arabe et africain à accéder à cette position, s’est réjoui le ministre de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, Abdelkader Amara.

Selon le ministre, qui a participé à la clôture des travaux du Forum, tenu du 17 au 28 mai en format virtuel, le Maroc va œuvrer, au cours de sa présidence, à inscrire les questions intéressant l’Afrique dans ce domaine en tête de l’agenda et des décisions du FIT.

Il a souligné que le gouvernement marocain, conscient du rôle crucial des transports dans toute forme d’inclusion et de développement socio-économiques, ne ménage aucun effort dans ce domaine, à travers notamment la mise en place de stratégies et de programmes nationaux à même de réduire les disparités sociales et territoriales.

Le Maroc est animé de la volonté de jouer pleinement son rôle de leader africain pour promouvoir des transports innovants, durables, sûrs et surtout inclusifs, a-t-il poursuivi.

Dans ce sens, il œuvrera à sensibiliser d’autres pays africains aux opportunités qui s’offriront à eux en rejoignant le Forum, lui permettant ainsi d’être plus inclusif envers le continent africain, qui ambitionne d’améliorer ses moyens et ses systèmes de transport.

Enfin, il s’est dit rassuré quant à la coopération et l’appui de l’ensemble des pays membres afin que le Maroc puisse honorer son engagement à la tête de cette instance, avec l’espoir de tenir le prochain Sommet du FIT, prévu du 18 au 22 mai 2022 à Leipzig (Allemagne), dans des conditions habituelles et plus conviviales, comme à l’accoutumée.

Can beach soccer : le Sénégal accède à la finale

Le pays hôte de la compétition a battu en demi-finale le Maroc, ce vendredi 28 mai à Saly Portudal (90 kilomètres à l’est de Dakar), sur le score de trois buts à deux.Le duel de fauves a tourné à l’avantage du Sénégal. Les Lions de la plage ont vaincu ceux de l’Atlas. Pourtant, ce sont les visiteurs qui ont ouvert la marque grâce à Rabi Aboutalib dans le premier tiers-temps.  Le Sénégal efface l’ardoise sur un but de Babacar Fall.

Les quintuples champions d’Afrique entament idéalement le deuxième tiers-temps en inscrivant un autre but qui porte la signature de Jean-Paul Ninou Diatta. Mais le Maroc, accrocheur, recolle au score par l’intermédiaire de Sami Lazal.

Dans le troisième et dernier tiers-temps, la banderille plantée par Raoul Mendy envoie le Sénégal en finale de la Coupe d’Afrique des nations de beach soccer. Du coup, les Lions se qualifient aussi pour la Coupe du monde qui se déroulera à Moscou (Russie) du 19 au 29 août 2021.

Il en sera de même pour l’autre finaliste. La seconde demi-finale oppose le Mozambique à l’Ouganda. La finale du tournoi aura lieu ce samedi 29 mai.

Ramaphosa et Macron discutent du vaccin contre le Covid-19

Le président français, Emmanuel Macron, est arrivé ce vendredi en Afrique du Sud pour une visite d’une journée.Au ours de son séjour, il discutera avec le président Cyril Ramaphosa de la possibilité de permettre à l’Afrique d’accéder aux capacités de fabrication de vaccins contre le Covid-19.

Selon la présidence sud-africaine, les deux dirigeants devraient discuter d’une dérogation temporaire aux droits de propriété de l’Organisation mondiale du commerce sur la fabrication des vaccins.

Cette idée est défendue par l’Afrique du Sud et l’Inde, qui font valoir que cette dérogation stimulerait la production de vaccins dans les pays en développement d’Afrique et d’autres régions, a indiqué la présidence.

Les deux dirigeants lanceront un programme à l’Université de Pretoria pour soutenir la production africaine de vaccins contre le Covid-19, un projet soutenu par l’Union européenne, les États-Unis et la Banque mondiale.

L’Afrique du Sud, économie la plus industrialisée d’Afrique, mais aussi la plus touchée par le Covid-19, a enregistré plus de 1,6 million de cas dont plus de 57.000 décès.

Cependant, seul un pour cent de sa population d’environ 59 millions d’habitants a été vacciné, la plupart d’entre eux étant des professionnels de la santé et des personnes âgées de 60 ans ou plus. La campagne a connu un démarrage difficile, les vaccins AstraZeneca ayant été abandonnés au profit des vaccins Johnson & Johnson, puis de ceux de Pfizer au cours de l’exercice de déploiement.

M. Macron est arrivé en Afrique du Sud après une visite historique au Rwanda, où il a reconnu la responsabilité de la France dans le génocide de 1994, qui a vu le meurtre de près d’un million de personnes, principalement des Tutsis.

Tourisme ivoirien: un test annoncé pour une formation au Maroc

Le ministère ivoirien du Tourisme et des loisirs, annonce un test de sélection pour une formation aux diplômes de techniciens spécialisés en tourisme et en hôtellerie au Maroc pour l’année académique 2021-2022, selon une note.

Ce test intervient « dans le cadre de la mise en oeuvre de l’accord de coopération entre la Côte d’Ivoire et le Maroc, en matière de tourisme », précise la note signée de M. Siandou Fofana, ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs.

Le département ministériel en charge du Tourisme ivoirien organisera ce « test de sélection pour une formation aux diplômes de techniciens spécialisés en tourisme et en hôtellerie au Royaume du Maroc au titre de l’année académique 2021–2022 ». 

Pour faire acte de candidature, les postulants devront toutefois remplir des conditions: « être de nationalité ivoirienne; titulaire d’un diplôme équivalent au baccalauréat marocain (séries A1; A2; B; C; D; G2; E et BT comptabilité) des sessions 2016; 2017; 2018; 2019 et 2020 ».

En outre, la note mentionne que le candidat devrait avoir un âge inférieur ou égal à 25 ans et « la motivation, la vocation et les aptitudes requises pour l’exercice d’un métier du secteur du tourisme et de l’hôtellerie ».

Il devra également « jouir de ses droits civiques ». Cependant, pour des questions pratiques d’organisation du test, il est requis un droit de participation au test. Le postulant devra aussi présenter la preuve financière de l’achat du billet d’avion aller-retour.

Le test se déroule dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19 qui touche tous les pays de la planète. De ce fait, il est demandé aux candidats de disposer d’un carnet de vaccination à la Covid-19.

Décès à Abidjan du journaliste ivoirien Doukouré Amadou

Le journaliste ivoirien Doukouré Amadou est décédé, vendredi, à Abidjan, a appris APA de sources concordantes dans la capitale économique ivoirienne.

M. Doukouré, ex-directeur de l’information de la première chaîne de télévision du Groupe Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI, service public) est décédé des suites d’une longue maladie, précisent les mêmes sources.

Ghana: l’apport d’Ethiopian Airlines au développement magnifié

Ethiopian Airlines a été honorée pour « sa contribution exceptionnelle » au développement du Ghana dans le cadre de la coopération économique intra-africaine.La compagnie aérienne, qui dessert le marché ghanéen depuis des décennies, a remporté mercredi dernier le « Gold Award » dans la catégorie transport lors de la 15ème édition des « Ghana-Africa Business Awards ».

L’événement de cette année, organisé sous l’égide du ministère des Affaires étrangères et de l’Intégration régionale, marque la première édition des prix depuis l’entrée en vigueur de l’accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca).

Après des décennies de réflexions et des années de report, la Zleca est enfin opérationnelle, offrant à tous les pays africains, à l’exception de l’Erythrée, la possibilité d’avoir des échanges commerciaux dans le cadre d’un marché unique.

En tant que plus grande compagnie aérienne du continent, Ethiopian Airlines contribue à connecter les économies du continent et à faciliter le commerce et le tourisme.

Depuis le déclenchement de la pandémie de Covid-19, la compagnie a joué un rôle clé dans le transport de la logistique pour la santé et le fret alimentaire au Ghana.

Yemesrach Alemayehu, le Directeur régional de la compagnie aérienne éthiopienne pour le Ghana, le Libéria et la Sierra Leone, a déclaré : « Le prix démontre l’engagement continu de la compagnie aérienne envers le marché ghanéen. Nous sommes déterminés à faire de notre mieux chaque jour pour répondre aux attentes de nos clients ».

Climat des affaires : des partenaires appuient le Sénégal

Le Groupe Environnement des Affaires et Compétitivité (GEAC) des partenaires techniques et financiers donnent un coup de pouce au Sénégal pour l’amélioration de son environnement des affaires.Pour ce faire, ils se sont réunis avec le gouvernement le 27 mai dernier. Cette réunion, convoquée par le gouvernement du Sénégal, visait à lancer une discussion ouverte entre les partenaires techniques et financiers, le gouvernement et le secteur privé, sur des thématiques courantes relatives à l’emploi, à la formation professionnelle, aux initiatives de développement de l’entrepreneuriat, à l’engagement du secteur privé et à l’insertion professionnelle des jeunes.

« Le GEAC, présidé par le gouvernement des États-Unis, appuie les efforts du Sénégal pour renforcer l’environnement des affaires et la compétitivité économique du pays », rapporte un communiqué de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Sénégal.

Le ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, Dame Diop, a présidé la réunion aux côtés du directeur de l’USAID, Peter Trenchard, représentant le gouvernement américain.

« Cette réunion a été l’occasion d’identifier des points de convergence que le GEAC devra aborder dans son plan de travail annuel de 2021, notamment l’emploi des jeunes, l’entrepreneuriat et la formation professionnelle », poursuit le communiqué.

Il souligne que la rencontre a également été l’occasion, pour le gouvernement du Sénégal, de présenter son Programme d’Urgence pour l’Emploi des Jeunes et l’Intégration Socio-économique, récemment mis en place.

En avril dernier, le président Macky Sall avait procédé à une réorientation des allocations budgétaires, en vue de financer ce programme d’urgence dont le budget s’élève à 450 milliards FCFA pour les trois prochaines années (150 milliards pour cette année).

Cette réorientation budgétaire permettra de répondre aux besoins des jeunes en matière de développement de compétences et d’adéquation de l’emploi.

Banque Atlantique Côte d’Ivoire réalise un bénéfice net de 26 milliards FCFA en 2020

La Banque Atlantique Côte d’Ivoire a réalisé un bénéfice net de plus de 26 milliards FCFA au titre de l’exercice 2020.

Selon un communiqué transmis à APA, vendredi, les réalisations de la Banque au titre l’exercice 2020, ont été « marquées par un résultat bénéficiaire net de 26,189 363 milliards de FCFA ».

L’information a été donnée à l’issue d’une Assemblée générale ordinaire des actionnaires de la banque tenue le 25 mai dernier sous la présidence de M. Habib Koné, directeur général d’Atlantic Business International, représentant le président du Conseil d’administration.

« Les actionnaires ont approuvé l’ensemble des projets de résolutions qui leur ont été soumis », conclut le communiqué.

Ethiopie : Washington appelle à un cessez-le-feu au Tigré

Le président des Etats-Unis, Joe Biden a exhorté toutes les forces présentes dans la région éthiopienne du Tigré à déclarer et à adhérer à un cessez-le-feu général.Selon le communiqué du président américain, les forces érythréennes et Amharas devraient se retirer du Tigré. « En début de semaine, le Bureau des affaires humanitaires de l’Onu (OCHA) a averti que l’Ethiopie pourrait connaître sa première famine depuis les années 1980, en raison du conflit qui persiste dans cette région du Tigré.

Les Etats-Unis exhortent les dirigeants et les institutions éthiopiennes à promouvoir la réconciliation, les droits de l’homme et le respect du pluralisme. Le chef de l’Exécutif américain a par ailleurs déclaré que le gouvernement éthiopien et les autres parties prenantes de tous les horizons politiques devraient s’engager dans un dialogue inclusif.

« L’Envoyé spécial de Washington pour la Corne de l’Afrique, Jeff Feltman est chargé de mener un nouvel effort diplomatique des Etats-Unis pour aider à résoudre pacifiquement les conflits interdépendants dans la région, notamment la résolution du différend sur le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) pour répondre aux besoins de toutes les parties prenantes », a ajouté le communiqué de la Maison blanche.

Les Etats-Unis sont déterminés à aider l’Ethiopie à relever ces défis, en s’appuyant sur les séculaires entre nos deux pays et en travaillant avec l’Union africaine, les Nations Unies et d’autres partenaires internationaux.

Namibie: l’Allemagne paiera 1,1 milliard d’euros pour son « génocide »

Les colons allemands avaient tué des dizaines de milliers d’Hereros et de Namas lors de massacres commis entre 1904 et 1908, considérés par de nombreux historiens comme le premier génocide du XXe siècle.« Nous qualifierons maintenant officiellement ces événements pour ce qu’ils sont du point de vue d’aujourd’hui: un génocide », a déclaré le ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas dans un communiqué.

Dans ce dernier, le chef de la diplomatie allemande salue également la conclusion d’un « accord » avec la Namibie après plus de cinq ans d’âpres négociations sur les événements survenus dans ce territoire africain colonisé par l’Allemagne entre 1884 et 1915.

« À la lumière de la responsabilité historique et morale de l’Allemagne, nous allons demander pardon à la Namibie et aux descendants des victimes» pour les « atrocités » commises, a poursuivi le ministre.

Dans un « geste de reconnaissance des immenses souffrances infligées aux victimes », le pays européen va soutenir la « reconstruction et le développement » en Namibie via un programme financier de 1,1 milliard d’euros, a-t-il ajouté, précisant qu’il ne s’agissait pas de dédommagements sur une base juridique.

Cette somme sera versée sur une période de 30 ans, selon des sources proches des négociations, et doit profiter en priorité aux descendants de ces deux populations. Cette reconnaissance par Berlin constitue un « premier pas dans la bonne direction », a estimé le gouvernement namibien.

Les crimes commis pendant la colonisation empoisonnent depuis de nombreuses années les relations entre les deux pays. Privés de leurs terres et de leur bétail, les Hereros s’étaient révoltés en 1904 contre les colons allemands, faisant une centaine de morts parmi ces derniers.

Envoyé pour mater la rébellion, le général allemand Lothar von Trotha avait ordonné leur extermination. Les Namas s’étaient soulevés un an plus tard et subirent le même sort.

Au total, au moins 60.000 Hereros et environ 10.000 Namas perdirent la vie entre 1904 et 1908. Les forces coloniales allemandes avaient employé des techniques génocidaires: massacres de masse, exil dans le désert où des milliers d’hommes, femmes et enfants sont morts de soif, et camps de concentration comme celui tristement célèbre de Shark Island.

Les latrines et les points d’eau de l’école Lataha de Korhogo bientôt rénovés

Les latrines et les points d’eau du groupe scolaire Lataha de Korhogo, dans l’extrême nord ivoirien seront bientôt rénovés par une maison d’assurance.

Ce projet de réfection a fait l’objet de la signature d’une convention entre Atlantique Assurance Vie, filiale du groupe Banque centrale populaire (BCP, Maroc) et le groupe scolaire Lataha de Korhogo.

La cérémonie de signature s’est déroulée au sein de l’école, en présence de Mme Estelle Traoré, Directrice générale d’Atlantique Assurance Vie et de M. Aboukarim Coulibaly, Directeur du groupe scolaire Lataha, rapporte une note transmise à APA, vendredi.

Cette maison d’assurance contribuera à l’amélioration de l’environnement et des conditions d’hygiène des élèves de ce groupe scolaire, particulièrement en cette période de crise sanitaire.

Au terme des travaux, les élèves bénéficieront d’installations sanitaires rénovées et sécurisées, comprenant un bloc de 12 latrines, 4 lavabos et 8 points de lavage des mains, ce qui permettra de réduire le risque de propagation de maladies contagieuses liées à l’eau et à l’assainissement.

Le groupe scolaire Lataha est un établissement d’enseignement public placé sous la tutelle du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation, situé dans le village de Lataha, à 13 kilomètres de Korhogo.  L’établissement compte en son sein une école préscolaire et 3 écoles primaires (Lataha 1, 2, 3), totalisant 984 élèves.

Mozambique : la SADC garde le secret sur son projet d’intervention

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a déclaré jeudi qu’elle avait accepté de travailler en étroite collaboration pour lutter contre l’insurrection terroriste qui sévit dans la province de Cabo Delgado au Mozambique, mais est restée muette sur la nature de l’intervention régionale qu’elle prépare.Dans un communiqué publié après le sommet extraordinaire de sa double troïka tenu à Maputo, la capitale mozambicaine, la SADC a réaffirmé sa solidarité avec le gouvernement mozambicain dans ses efforts pour lutter contre l’escalade de l’insurrection à Cabo Delgado, « qui est également une menace pour la région australe de l’Afrique ».

« Le sommet a noté les progrès accomplis dans la recherche d’une solution durable au terrorisme et aux actes d’extrémisme violent dans la province de Cabo Delgado, et a examiné la réponse régionale proposée en soutien à la République du Mozambique », a déclaré le bloc sous-régional dans le communiqué publié jeudi soir.

La SADC est cependant restée silencieuse sur les détails de la réponse commune qu’elle envisage, même si un précédent sommet similaire tenu début avril avait recommandé le déploiement de forces spéciales de la SADC dans cette région mozambicaine en proie à des attaques menées par des insurgés affiliés à l’Etat islamique (EI) et qui ont font des ravages depuis octobre 2017.

Le président du Mozambique, Filipe Nyusi ne serait pas favorable à l’idée d’une force d’intervention régionale à part entière, préférant plutôt que son gouvernement gère seul, certains aspects de la réponse qui relèvent de sa souveraineté.

Le sommet de jeudi a été suivi par les présidents du Malawi, du Mozambique et de la Tanzanie – qui forment la Troïka au sommet de la SADC – et du Botswana, de l’Afrique du Sud et du Zimbabwe, qui constituent la Troïka de l’Organe de la SADC sur la politique, la défense et la sécurité.

La réunion a été convoquée à la suite d’une récente vague d’attaques contre des civils et des installations gouvernementales par des insurgés connus localement sous le nom d’Al-Shabab, mais qui n’aurait aucun lien avec le groupe éponyme somalien qui a fait allégeance à Al-Qaïda.

En attendant, le Sommet de la double Troïka de la SADC a convenu de convoquer un sommet extraordinaire avant le 20 juin au Mozambique, pour discuter de l’insurrection de Cabo Delgado et d’autres questions plus larges portant notamment sur l’intégration régionale.

Le ministre français délégué au Commerce extérieur en visite à Abidjan

Le ministre délégué auprès du ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité, Franck Riester, est attendu en Côte d’Ivoire pour une visite du 2 au 4 juin 2021.

M. Franck Riester sera accompagné d’une délégation d’entreprises françaises, annonce une note de l’ambassade de France en Côte d’Ivoire.

 La Côte d’Ivoire est le premier partenaire commercial de la France au sein de la zone Franc CFA. Le pays est un acteur essentiel de la stratégie du président français Emmanuel Macron pour le « renouveau du partenariat » entre l’Afrique et l’Etat français.

Cette visite du ministre Riester a pour but de renforcer les liens entre les secteurs privés français et ivoiriens. Dans cette optique, il participera à l’événement “Inspire & Connect” Africa organisé par Bpifrance. 

Il s’entretiendra ensuite avec des membres du gouvernement ivoirien et rencontrera des entrepreneurs ivoiriens. Ce déplacement sera l’occasion de promouvoir les financements français du secteur privé ivoirien à travers l’initiative Choose Africa.

Ce déplacement vise en outre à valoriser les implantations long-terme des entreprises françaises en Côte d’Ivoire, à donner de la visibilité au savoir-faire français dans les secteurs stratégiques comme la ville durable, le numérique, la santé ou encore l’agriculture.

Politique, enseignement et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi consacrent leurs commentaires à la crise politique entre le Maroc et l’Espagne, les divergences entre les partis composant le gouvernement au sujet de la loi sur l’usage thérapeutique du cannabis, les candidats devant passer les examens du Bac-2021 et la supercoupe africaine entre la RSB et Al Ahly d’Egypte.+Le Matin+ rapporte que l’ambassadeur du Maroc à Madrid, Mme Karima Benyaich a déploré, jeudi, « les faits erronés » présentés et « les propos inappropriés » tenus par la ministre espagnole des Affaires étrangères.

« La ministre espagnole des Affaires Étrangères a fait récemment des déclarations à la presse et au Parlement, dans lesquelles elle continue de présenter des faits erronés et de tenir des propos inappropriés », a souligné Mme Benyaich, ajoutant qu’ « on ne peut que regretter le caractère lamentable, l’agitation et la nervosité qui accompagnent ses propos ».

Dans une déclaration à la presse, citée par le journal, la diplomate marocaine a aussi relevé que la crise actuelle a « dévoilé les véritables arrière-pensées et desseins de certains milieux en Espagne qui persistent à vouloir nuire aux intérêts supérieurs du Royaume, depuis la récupération du Sahara marocain en 1975 ».

« On est, donc, en droit de s’interroger si ces dernières déclarations sont une bourde personnelle de madame la ministre, ou si elles reflètent les véritables velléités de certains milieux espagnols contre l’intégrité territoriale du Royaume, cause sacrée du peuple marocain et de toutes les forces vives de la Nation », a-t-elle soutenu.

Evoquant la loi légalisant, à des fins médicales et économiques évidentes, l’usage et la culture du cannabis +Al Ahdath Al Maghribia+ relève que le gouvernement El Othmani a encore sauvé, en moins de trois mois, sa peau d’une quatrième motion de censure à l’occasion de l’adoption par la chambre des représentants de la loi légalisant l’usage du cannabis à des fins médicales et économiques.

Il s’agit pourtant d’un projet de loi pris et adopté par le gouvernement El Othmani, avant que ce dernier ne le présente au parlement pour adoption. C’est cette contradiction flagrante qui a poussé le Parti authenticité et modernité, qui a voté en faveur de ce texte, à présenter une motion de censure qui a failli aboutir, si ce n’étaient les réserves du parti de l’Istiqlal et les hésitations du Parti du progrès et du socialisme (PPS).

D’ailleurs, ce dernier parti a fustigé, par le biais d’un communiqué de son bureau politique, le vote du PJD contre le texte sur le cannabis, estimant qu’il s’agit-là d’une « violation flagrante et sans précédent de la pratique démocratique et institutionnelle saine », ajoutant qu’il s’agit aussi de la preuve, s’il en est besoin, de la faiblesse, de la division et des contradictions qui caractérisent l’actuelle majorité gouvernementale, rapporte le quotidien.

+L’Economiste+ indique que les candidats pour la session ordinaire 2021 de l’examen national du baccalauréat, prévue du 8 au 12 juin prochain, sont au nombre de 518.430, contre 441.238 un an plus tôt, soit une augmentation de 17,5%. Un peu plus du tiers (35%) sont des candidats libres. Quelque 58% relèvent de filières scientifiques, techniques et professionnelles (71% parmi les candidats scolarisés), soit 301.038.

Le parcours international du bac continue de cartonner. Par rapport à l’édition 2020, le nombre de candidats de ce parcours a plus que doublé (+116,8%) pour atteindre 94.950, contre 43.781 l’an dernier. En revanche, les filières du bac pro comptent moins de participants cette année, avec une baisse de 26% à 6.483 candidats.

Les résultats de la session ordinaire seront livrés le 20 juin. Ceux de la session de rattrapage, programmée du 5 au 8 juillet, seront dévoilés le 11 juillet, fait savoir le journal.

Au volet sportif, +Al Massae+ écrit que les yeux des Marocains seront rivés, ce vendredi, sur la capitale qatarie, Doha, qui accueille la Supercoupe d’Afrique opposant la Renaissance sportive de Berkane (RSB) à Al-Ahly du Caire.

 Pour sa première participation, le club de l’Oriental aspire à décrocher son 2e titre continental. Le RSB fera face à la redoutable équipe égyptienne avec tous ses cadres, à l’exception de Jibril Ouattara et Ben Tarcha. Et pour cause, le défi est de taille puisque les Oranges affronteront le club africain du siècle qui en est à sa 9e participation à cette finale.

Les Berkanis vont jouer leur va-tout lors de ce match et tenter de réaliser l’exploit, surtout qu’ils se dirigent vers une saison blanche après leur élimination de la Coupe de la CAF et le Coupe du Trône.

Pour motiver les joueurs, plusieurs hommes d’affaires de la région de Berkane ont promis une prime de plus de 1 million DH (1 euro = 10,8 DH) aux joueurs en cas de victoire. Ce qui constitue une source de motivation pour sortir le match de leur vie et réitérer l’exploit du Raja qui a remporté cette Supercoupe en 2000 et 2019, et du Wydad, vainqueur en 2018.

Sénégal : politique et société se maintiennent à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus vendredi à APA, traitent de la politique en perspective des élections Locales et divers autres sujets liés à la société.Le poste de maire de la ville de Dakar, la capitale, aiguise bien des appétits en vue des élections locales de janvier 2022. Et dans Le Quotidien, Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé, maire du village traditionnel Lébou de Yoff (commune de la capitale Dakar) affûte ses armes. « Quand je déciderai de naviguer, j’accosterai à Terrou Baye Sogui (épicentre et lieu symbolique de la capitale) ». Ce qui fait dire au journal, que Diouf Sarr pagaie vers Dakar.

Selon le journal, une bataille de légitimité se profile entre Diouf Sarr qui a sauvé Benno Bokk Yakaar (coalition présidentielle) du razzia de l’opposition lors des Locales de 2014 et Amadou Bâ, une autre figure du pouvoir, qui a gagné la capitale lors des législatives et de la présidentielle.

Benno Bokk Yakaar peut cette fois compter sur le soutien du Président Macky Sall qui a repris ses tournées économiques « à forte plus-value électorale » à l’intérieur du pays selon Sud Quotidien. Le journal en déduit que Macky « rejoue le coup KO » pour les prochaines échéances électorales pendant que l’opposition est mise au défi d’en contrecarrer l’impact.

L’opposition justement réunie autour de Khalifa Sall à Dakar avait remporté l’écrasante des villes dans la capitale lors des dernières élections locales. Mais depuis ces joutes, beaucoup de maires, alliés de Khalifa Sall ont rejoint Macky Sall. Pour WalfQuotidien, il ne fait aucun doute que ces ex-compagnons de Khalifa sont sur siège éjectable car cernés par « les appétits des nouveaux alliés et le rejet de leurs anciens camarades ».

Dans L’AS et Vox Populi, Macky Sall trône en Une. Dans le premier, le chef de l’Etat y affiche sa volonté de réguler le secteur des médias. Macky veut un « ordre » des journalistes, titre la parution, et « tire » encore sur les réseaux sociaux selon le second. Dans Vox Populi, Macky Sall affirme « qu’il ne peut y avoir de droit illimité ni de liberté absolue ».

Polémique sur l’achat d’un nouvel avion présidentiel, suite et pas fin. Le Soleil revient sur « le pourquoi d’un achat » et révèle que le président Macky Sall a pris de grands risques depuis 2012 en refusant d’acquérir un nouvel appareil pour ménager les deniers publics.

Dans L’Observateur, il est question de la tragédie des bébés décédés lors d’un incendie à l’hôpital Maguette Lô de Linguère dans le nord du pays. Le drame sans fin pour le journal, qui rapporte les terribles confidences sur la mort des deux bébés rescapés. Les mamans des victimes ont été entendues hier jeudi par le juge d’instruction.

En Sport, les Lions continuent de dominer le classement Fifa. Sénégal: 31 mois sur le toit de l’Afrique titre Stades. Pendant ce temps, Record ironise et lâche : « les lions de Cissé rois sans couronne ».

L’Ivoirien Moussa Sangaré élu président de la FACAA de l’ASECNA

L’Ivoirien Moussa Sangaré a été élu, jeudi à Abidjan, président de la Fédération des associations des contrôleurs aériens (FACAA) de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA).Son élection a eu lieu à l’issue de la 4e Assemblée générale ordinaire de la Fédération des associations des contrôleurs aériens (FACAA) qui s’est déroulée du 25 au 27 mai 2021 à Abidjan. 

Le nouveau président de la FACAA de l’ASECNA qui arrive à la tête de l’organisation dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19, a déclaré vouloir « redynamiser les instances de cette fédération ».

Il a assuré vouloir « mettre un accent particulier sur la formation des membres » afin de pouvoir avoir un ciel sûr, conscient que « c’est une aventure qui ne sera pas facile ». 

Le repositionnement des avions, dira-t-il, se fera avec de nouvelles technologies qui devraient être bien maîtrisées par les agents. C’est pourquoi la formation s’impose pour des résultats probants. 

M. Louis Bakienon, directeur de l’exploitation de la navigation aérienne, représentant le directeur général de l’ASECNA, Mohamed Moussa, s’est félicité de ces assises qui ont permis un diagnostic de l’écosystème et la sécurité aérienne.

Au cours de la session, il a fait observer les métiers de l’avenir dans le secteur, notamment les métiers innovants, la technologie par satellite qui va bientôt prendre forme au sein de l’ASECNA. 

L’ASECNA, au plus fort de la crise sanitaire de la Covid-19, a connu une baisse de ses activités mensuelles qui ont chuté pour s’établir à 20% de la normale en mai 2020.  

 « Nous avons terminé l’année 2020 avec une régression de 53% de nos recettes d’exploitation et le premier trimestre 2021 a connu un recul de 52% par rapport à 2020 », a fait savoir M. Bakienon.

Toutefois, dira-t-il, l’agence a su montrer sa capacité de résilience en maintenant la qualité des prestations aux usagers de l’air afin de donner satisfaction aux États membres.

L’agence,  aujourd’hui, a réussi à l’implémentation de la technologie novatrice du SBAS dont les services augmentent les performances de positionnement fournies par les constellations existantes comme le GPS ou GALILEO.

L’Ivoirien Moussa Sangaré, nouveau président de la Fédération des associations des contrôleurs aériens (FACAA) de l’ASECNA, succède à Alain Zida à la tête de cette organisation. 

Les avocats des pro-Soro de retour à l’audience renvoyée au 2 juin

Les avocats de la défense dans l’affaire Guillaume Soro et ses proches, accusés de « complot contre l’autorité de l’Etat », ont repris jeudi les débats qui ont été suspendus à 17h GMT et renvoyés au 2 juin 2021.

Les avocats de la défense avaient quitté mercredi la salle d’audience, réfutant la diffusion d’un sonore qui selon eux n’avait pas été versé à leur dossier.

Au cours de la session, les avocats de la défense ont toujours réclamé toutes les pièces du dossier pour forger leurs arguments. Concernant l’élément sonore, le tribunal soutient avoir porté cela à la connaissance des prévenus.

Le procureur de la République a fait savoir que si les avocats ne sont pas venus à la convocation, leurs clients qui sont régulièrement informés, auraient dû leur communiquer ces pièces.

Appelé à la barre, Jean-Baptiste Kouamé, un militaire chargé d’assurer la sécurité de M. Guillaume Soro, ex-président de l’Assemblée nationale et sa famille, a dit ne pas reconnaître les chefs d’accusation qui lui sont reprochés.

Chef de la sécurité rapprochée de M. Soro, il a rapporté qu’ il était souvent au siège de Génération et peuples solidaires (GPS), mouvement citoyen dont l’ex-président de l’Assemblée nationale est le président. Et ce, avec 20 éléments.

Avec des armes, notamment des kalachnikovs, ces soldats assuraient la sécurité de M. Soro. M. Kouamé a reconnu avoir demandé aux éléments de prendre des armes pour les jeter à l’eau pour ne pas avoir des problèmes alors que des gendarmes étaient à leur trousse.

« Les armes ne me gênaient pas parce que je pensais que les chefs allaient m’informer de ce qu’ il faut faire avec (…) j’étais troublé parce qu’ il y avait des arrestations, donc j’ai dit aux éléments de jeter les armes dans l’eau », à Assinie, a-t-il poursuivi.

A la barre, le prévenu Emmanuel Silué a rapporté avoir jeté quatre armes. De même, Traoré Lamine, lui, a jeté quatre armes « au même endroit ».

Le procès de l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro et 19 de ses proches accusés de « complot, atteinte à l’autorité de l’Etat et à l’intégrité du territoire national » s’est ouvert, il y a une semaine, devant le Tribunal criminel d’Abidjan-Plateau.

Quatorze prévenus sur vingt comparaissent dans ce procès. Les accusés de ce procès sont Guillaume Soro, ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Alain Lobognon, Affoussiata Bamba Lamine, Koné Kamaraté Souleymane.

Sont également accusés M. Kassi Kouamé Jean-Baptiste, Zebret Souleymane, Kamagaté Adama, Silué Neguerdjomon Emmanuel, Bamba Souleymane, Dosso Seydou, Koné Ardjouma, Traoré Lamine, Fofana Kouakou, Soro Yedjossigué Simon, Sékongo Kouleyeri Simon, Traoré Babou, Sess Soukou Mohamed, Touré Moussa, Issiaka Fofana et Soro Porlo Rigobert.

M. Soro, l’ancien patron de l’hémicycle ivoirien et d’autres accusés absents à ce procès, dont l’ex-ministre Affoussiata Bamba Lamine, sont jugés par contumace. La plupart des personnalités poursuivies dans cette affaire, a été arrêtée depuis le 23 décembre 2019, date du retour avorté de M. Soro à Abidjan.