Les Sud-Africains invités à promouvoir la cohésion sociale

La nation arc-en-ciel est minée depuis l’apartheid par des dissensions raciales.Les Sud-Africains devraient profiter de la commémoration de la Journée des droits de l’homme « pour favoriser une plus grande cohésion sociale, la construction de la nation et une identité nationale partagée » dans tout le pays, a déclaré le gouvernement ce lundi dans un communiqué. 

« Il est de notre devoir, en tant que nation, de nous efforcer à parvenir à un développement socio-économique inclusif, tout en veillant à combattre le racisme, la discrimination raciale et toute intolérance connexe dans le pays », ajoute notre source. 

La Journée des droits de l’homme est célébrée chaque année le 21 mars pour commémorer l’assassinat de 69 hommes et femmes non armés en 1960 au poste de police de Sharpeville pour avoir protesté pacifiquement contre les lois sur les laissez-passer (passeports internes). 

Cet événement est désormais connu sous le nom de « massacre de Sharpeville », et le mois de mars a été désigné comme le mois des droits de l’homme afin de rendre hommage à ceux qui ont permis à la nation arc-en-ciel d’accéder à la liberté et à la démocratie.

 « Il s’agit notamment des hommes et des femmes courageux qui ont défilé à Sharpeville le 21 mars 1960 pour l’abolition des lois sur les laissez-passer », poursuit le gouvernement sud-africain. 

Outre les 69 personnes qui ont perdu la vie ce jour-là, quelque 180 autres ont été blessées lors de cet événement sanglant qui a laissé le pays complètement choqué par les pires tueries du régime d’apartheid.

Sahara: la France réitère son soutien au plan d’autonomie marocain comme « base sérieuse et crédible »

La France a réitéré, ce lundi, son soutien au plan d’autonomie marocain comme « base de discussions sérieuse et crédible » pour la résolution du différend autour du Sahara.La position de la France concernant le Sahara est « constante, en faveur d’une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies. Dans cette perspective, le plan d’autonomie marocain est une base de discussions sérieuse et crédible », a déclaré la porte-parole du Quai d’Orsay.

Cette déclaration intervient après l’adoption par l’Espagne d’une position officielle reconnaissant que l’initiative marocaine d’autonomie est la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend sur le Sahara.

Elle fait suite aussi aux développements positifs ayant marqué récemment les relations entre le Maroc et l’Espagne. « La France est attachée aux bonnes relations entre ses partenaires européens et ses voisins de la rive sud de la Méditerranée.

« C’est par le dialogue que les défis communs pourront être surmontés », a souligné la porte-parole de la diplomatie française. La position française est désormais en retrait par rapport à celle de l’Espagne.

Accès à l’eau : le Sénégal en bonne voie vers l’ODD 6

Le pays hôte du 9e Forum mondial de l’eau, à travers son Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), a effectué des avancées considérables dans la fourniture de l’eau en milieu rural.Réduire les disparités entre les villes et les villages. Une promesse du président Macky Sall. Pour la matérialiser, le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC) intervient jusque dans les coins les plus reculés du Sénégal pour notamment démocratiser l’eau potable.

« Ces dernières années, nous avons accentué les efforts avec la réalisation de près de 2100 forages et plus de 670 châteaux d’eau, la mise en service d’une 3e usine de traitement d’eau d’une capacité de 200 mille mètres cube par jour, la construction en cours d’une première unité de dessalement de l’eau de mer à Dakar, la densification des réseaux de transport et de distribution d’eau et l’intensification des travaux d’assainissement », a expliqué le chef de l’État sénégalais.

Il s’exprimait à l’ouverture du 9e Forum mondial de l’eau dont le thème est « La sécurité de l’eau pour la paix et le développement ». Le Sénégal, pays hôte de cet évènement, vise l’atteinte de l’Objectif de Développement Durable 6 portant sur l’accès universel à l’eau potable et à l’assainissement.

Pour y parvenir, il faut d’après Macky Sall un engagement individuel et collectif plus soutenu contre le gaspillage industriel et domestique de l’eau et une agriculture irriguée plus respectueuse de l’environnement.

L’utilisation responsable de l’eau s’impose au moment où elle se raréfie au point d’engendrer des tensions interétatiques.  Pour prévenir cela, le président en exercice de l’Union Africaine (UA) relève l’urgence d’agir sur plusieurs leviers.

Il s’agit pour lui d’encourager davantage la gestion concertée des bassins transfrontaliers, de poursuivre la mise en place de systèmes de régulation efficaces et socialement équitables parce que l’eau ne peut être considérée comme un simple bien économique dont l’exploitation  est soumise à la seule loi du marché, de promouvoir l’économie circulaire d’assainissement par le traitement et le recyclage des eaux usées afin de réduire l’impact environnemental et sanitaire, et stimuler la création de nouvelles activités génératrices de revenus.

Le Sénégal, qui accueille la 9e édition du Forum mondial de l’eau, poursuit « sa tradition de diplomatie de paix et de concertation autour des ressources hydriques » selon le successeur d’Abdoulaye Wade. Une ligne qui justifie son appartenance à deux organismes de bassin à savoir l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS) et l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Gambie (OMVG) créées respectivement en 1972 et 1978.

La Mauritanie, le Mali, la Guinée, la Guinée Bissau, la Gambie et le Sénégal « coopèrent ensemble de façon concertée à travers des activités et surtout à travers des infrastructures communes de développement », se félicite Macky Sall.

Le Sénégal, signataire de la Convention de 1992 sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontaliers et des lacs internationaux, a pris l’initiative d’inscrire dans l’agenda du Conseil de sécurité des Nations Unies, la première fois en avril 2016, la thématique eau, paix et sécurité lors de son mandat en tant que membre non permanent.

« Nous avions voulu contribuer à la prise de conscience internationale sur les risques élevés de conflits liés à l’eau au 21e siècle », a indiqué le président sénégalais, non sans ajouter que « le moment est venu pour qu’une instance comme le G20 prête attention aux problématiques liées à l’eau à l’image de ce que fait la Banque Mondiale et les autres institutions internationales depuis des décennies ».

Toutefois, soutient le chef de l’État sénégalais, il est temps que le G20 élargisse sa composition pour permettre à l’UA d’en devenir membre compte tenu des enjeux globaux qui s’attachent à la problématique de l’eau et à bien d’autres préoccupations mondiales.

« L’Afrique compte plus d’un quart des pays membres des Nations Unies. L’Afrique, c’est 30 millions de km2 et 1,4 milliard d’individus. Elle constitue la 8e économie mondiale en termes de Produit Intérieur Brut », a fait savoir Macky Sall. 

Ce Forum mondial de l’eau prend fin le 26 mars prochain. Les présidents congolais, bissau-guinéen, mauritanien et éthiopien – Denis Sassou-Nguesso, Umaro Sissoco Embalo, Mohamed Oul El-Ghazouani, Sahle-Work Zewde – ont assisté au lancement des activités.

Côte d’Ivoire: 51 milliards Fcfa pour l’emploi des jeunes

L’Agence française de développement (AFD) va accompagner l’insertion citoyenne et professionnelle des jeunes ivoiriens.En Côte d’Ivoire, Paris s’engage dans l’emploi des jeunes. En effet, l’Agence française de développement  (AFD) va dégager une enveloppe de 51 milliards dans ce domaine, a promis Claire Zanousso, représentante de l’AFD, vendredi dernier, à la clôture du 2e atelier régional de co-construction de la « Jobs Facility », une initiative de suivi-évaluation des politiques publiques emploi-formation des jeunes. 

« En Côte d’Ivoire, ce sont plus de 50 millions d’euros qui sont consacrés aux enjeux d’emplois des jeunes et plus de 60 millions d’euros pour la formation professionnelle et le renforcement du dispositif d’enseignement technique et d’apprentissage », a dit Claire Zanousso. 

Selon elle, « les enjeux son massifs, mais on va renforcer cet accompagnement parce qu’en 2022, un nouveau projet pour l’insertion citoyenne et professionnelle des jeunes ivoiriens est en cours d’exécution pour un montant de 78 millions d’euros ».

L’atelier régional de co-construction de la « Jobs Facility », qui est soutenu par l’Agence française de développement (AFD), se tient après le premier atelier régional qui a eu lieu du 18 au 22 octobre au Sénégal. Selon Mme Claire Zanousso, ce projet vise à valoriser une « communauté de pratiques ». 

La co-construction de la « Jobs Facility » a pour but de mettre en place des outils permettant de mener à bien la conception, la mise en oeuvre et le suivi de politiques publiques d’emploi et de formation. C’est un un outil d’accompagnement et de renforcement de l’insertion professionnelle des jeunes. 

La directrice de Cabinet du ministre de la Promotion de la jeunesse, de l’Insertion des jeunes et du Service civique, Mme Karitia Coulibaly De Medeiros, a affirmé que « le travail décent, surtout pour les jeunes, est au coeur des politiques de développement » du gouvernement ivoirien.

« Cette initiative, a-t-elle dit, montre la nécessité de faire face aux défis de l’emploi et de la formation des jeunes, d’autant plus qu’en Côte d’Ivoire comme ailleurs dans toute l’Afrique, des défis sont à relever pour assurer l’insertion socio-économique des jeunes ».

Le Bénin s’imprègne du projet ivoirien d’éducation numérique

Une délégation ministérielle béninois a séjourné en Côte d’Ivoire.La ministre béninoise de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Eléonore Yayi Ladekan, s’est imprégnée, vendredi dernier, du projet d’éducation numérique de la Côte d’Ivoire, en visitant le dispositif du Lycée classique d’Abidjan.

« Je suis venue à Abidjan dans le cadre du partenariat qui nous lie avec Huawei avec qui nous sommes en pourparlers pour trouver des solutions aux problèmes auxquels nous sommes confrontés au niveau de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique », a dit professeur Eleonore Yayi Ladekan en marge de la visite.

Ce sont ces échanges qui ont conduit ce géant chinois des Télécoms à « nous demander de venir voir la solution implémentée ici à Abidjan et c’est la raison pour laquelle nous sommes venus dans ce lycée classique d’Abidjan », a-t-elle indiqué.

La délégation béninoise a visité deux salles numériques pour voir comment cette question d’échanges entre enseignants et apprenants est adressée en Côte d’Ivoire « dans ce contexte pandémique de la Covid-19, où il devient de plus en plus urgent d’améliorer notre façon de communiquer avec nos apprenants ».

« Nous avons été impressionnés par les matériels déployés qui donnent une qualité d’images et de sons, et les différents modules auxquels nous pouvons avoir accès à travers ces matériels, notamment la préparation des cours, les échanges enseignants-apprenants, à distance », a-t-elle ajouté.

A son avis, cette plateforme de communication est reliée à de nombreux sites. Elle est l’une des 149 directions, écoles et institutions administratives, connectée, « ce qui est une avancée pérenne de pouvoir en un temps record parler avec beaucoup de collègues et d’acteurs ».

La délégation béninoise a eu la possibilité de visualiser quelques enregistrements qui sont en train d’être mis en place. Ce faisant, Mme Ladekan a rappelé que le gouvernement de son pays, « sous le leadership du président Patrice Talon, est dans la même vision veut faire de sorte que les difficultés ressenties par les apprenants puissent être mieux adressées par l’outil informatique ».

Démarrée en avril 2020, la phase 1 du Projet éducation numérique a permis l’aménagement de salles multimédias dans 64 établissements secondaires et 10 CAFOP dans 10 villes (Abidjan, Bonoua, Grand-Bassam, Dabou, Yamoussoukro, Bouaké, Korhogo, Odienné, Daloa et San-Pedro).

La phase pilote du projet a été réceptionnée en juin 2021 au Lycée classique d’Abidjan. Actuellement, le taux d’achèvement du projet est de 70% contre 90% pour la zone d’Abidjan. Au niveau national, le taux d’exécution est de plus de 85%.

L’objectif du projet éducation numérique, adopté par le gouvernement ivoirien, est la formation d’un capital humain, capable de relever tous les défis de développement dans la quête d’une école de qualité.

Malawi : une campagne de vaccination contre la polio

La campagne, portée par l’Organisation des nations unies (ONU), cible plus de neuf millions d’enfants.Une épidémie de poliomyélite est récemment survenue en Afrique australe. Pour protéger ses populations, le Malawi, sous l’égide l’Organisation des nations unies, a lancé une campagne de vaccination contre cette maladie.

Cette première phase de la campagne de vaccination de masse vise à contenir l’épidémie détectée pour la première fois au Malawi le mois dernier. Elle sera suivie de campagnes au de vaccination au Mozambique, en Tanzanie et en Zambie à partir du 24 mars.

Trois autres séries de campagnes devraient être lancées dans les mois à venir, couvrant plus de 20 millions d’enfants.

Forum mondial de l’eau : Macky plaide au nom des Africains.

La cérémonie d’ouverture de ce rendez-vous triennal s’est déroulée, ce mardi 21 mars, à Dakar Arena de Diamniadio, à la périphérie de la capitale sénégalaise.L’eau, source de vie, est au cœur des enjeux du monde contemporain. Sa gestion intelligente est devenue un impératif dans un contexte de raréfaction prononcée de la ressource. Le Forum de Dakar sur cette problématique est axé sur le thème « La sécurité de l’eau pour la paix et le développement ».

S’exprimant dans la salle polyvalente de Dakar Arena, pour le lancement de six jours d’échanges, le président Macky Sall a souligné que « l’eau est, selon une vielle sagesse, au commencement et à la fin de la vie ».

Pourtant, constate le chef de l’État sénégalais, la situation n’est pas rassurante « si on en juge par les indicateurs du rapport des Nations Unies sur l’eau publiés en mars 2021 ». En effet, le document révèle que deux personnes sur cinq dans le monde vivent dans des régions où l’eau est rare. Les femmes et les filles passent plus de 200 millions d’heures par jour à chercher le liquide précieux.

De plus, renseigne le rapport onusien, 2,1 milliards de personnes sont contraintes de consommer de l’eau polluée, 80 % des eaux sont rejetées dans la nature sans aucun traitement, mettant en péril la santé et la vie de 4,5 milliards d’individus et 90 % des 1000 catastrophes naturelles les plus dévastatrices depuis 1990 sont liées à l’eau.

Si rien n’est fait, avertit Macky Sall, la situation ira de mal en pis en raison notamment de la forte pression démographique, de l’urbanisation rapide et d’activités industrielles polluantes. Le 9e Forum mondial de l’eau, le premier en Afrique subsaharienne, est donc l’occasion de sonner l’alerte sur la gravité de l’heure.

À en croire le président en exercice de l’Union Africaine (UA), les questions hydriques doivent rester au cœur de l’agenda international car « il y va de la vie et de la santé de milliards d’individus, mais également de la préservation de la paix et de la sécurité internationales ».

Concluant son propos, Macky Sall a assuré que l’ampleur des défis à relever donne du sens aux différentes thématiques de cette édition du plus grand évènement planétaire lié à l’eau.

Il s’agit entre autres des mécanismes de financement et de la gouvernance de l’eau, de l’innovation en matière d’assainissement, de la problématique de l’eau potable en milieu rural, de la recherche scientifique pour maximiser l’utilisation de l’eau et la réutilisation des eaux usées.

À Dakar, le monde se retrouve autour de l’eau

Plus grand événement mondial en lien avec l’eau, l’événement est organisé, tous les trois ans, depuis 1997 par le Conseil mondial de l’eau, en partenariat avec un pays hôte.C’est une première en Afrique subsaharienne. Dakar, capitale du Sénégal, accueille du lundi 21 au vendredi 26 mars, la neuvième édition du Forum mondial de l’eau. L’événement, organisé à Diamniadio, le nouveau pôle urbain annexe de la capitale sénégalaise situé à 50 kilomètres du centre-ville, est placé sous le thème « Sécurité de l’eau pour la paix et le développement ». Un sujet pour lequel Dakar, « villes de tous les extrêmes » et « l’un des lieux les plus vulnérables de la planète », selon les mots de l’hydrologue Emma Haziza, et l’Afrique subsaharienne, où 500 enfants meurent chaque jour faute d’eau salubre et d’assainissement insuffisant et où 70% de la population n’est connecté à aucun réseau, ne pouvait qu’être un lieu idéal pour en débattre. 

Plus de 5000 participants, dont des chefs d’Etat, des responsables d’institutions internationales, des patrons de sociétés spécialisées dans l’eau ainsi que des acteurs de la filière, des experts et des chercheurs, sont attendus à ce Forum. 

Plus grand événement mondial en lien avec l’eau, l’événement est organisé, tous les trois ans, depuis 1997 par le Conseil mondial de l’eau, en partenariat avec un pays hôte. Cette édition de Dakar devait se tenir en mars 2021. Mais elle a été décalée d’une année en raison de la pandémie de COVID-19.

Dans une tribune parue à la veille de la rencontre sur le site officiel du Forum, le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall a plaidé  pour que la communauté internationale place » l’eau au cœur de l’action du multilatéralisme et des politiques internationales, pour bâtir des mécanismes de riposte efficaces face aux crises multiformes et pour la construction d’un monde post-COVID-19 résilient, prospère et stable ».

Macky Sall, qui est depuis début février président en exercice de l’Union africaine, souhaite que la rencontre soit l’occasion de saisir des « leçons apprises » et de partager « des expériences innovantes issues des projets labellisés de l’Initiative Dakar 2022, en vue d’accélérer l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) ».

Comme lors de chaque édition du Forum depuis 2002, « Dakar 2022 » sera l’occasion de la remise du Grand  Prix Mondial Hassan II pour l’Eau, une distinction créée par le Royaume du Maroc et le Conseil mondial de l’eau pour récompenser « l’excellence en matière de coopération et de gestion rationnelle dans le domaine du développement et de l’utilisation des ressources en eau ». 

Lors du dernier Forum, organisé en 2018 à Brasilia, le prix Hassan II pour l’Eau, qui est aujourd’hui à sa septième édition, avait été attribué à l’Organisation de Coopération et de Développement économiques (OCDE), en reconnaissance des travaux menés sous l’égide de son Secrétaire général, M. Angel Gurría, « pour avoir élevé la sécurité de l’eau au rang de grande cause mondiale, ainsi que pour les orientations pratiques fournies dans ce domaine aux pays du monde entier ».

Le prix Hassan II pour l’Eau est d’une valeur de 100 000 a 500 000 dollars. Une forte délégation marocaine conduite par le ministre de l’équipement et de l’eau, Nizar Baraka devait le remettre au nouveau lauréat. 

Mali : décès de Soumeylou Boubèye Maïga

L’ancien Premier ministre a rendu l’âme, ce lundi 21 mars à Bamako, dans une clinique où il était soigné depuis décembre dernier.Le Mali est en deuil. Le président de l’Alliance pour la Solidarité-Convergence des Forces Patriotiques (ASMA-CFP), Soumeylou Boubèye Maïga, est décédé ce lundi matin. En prison depuis août 2021, il a vu son état de santé se dégrader ces dernières semaines, poussant sa famille à demander aux autorités de la transition son évacuation à l’étranger.

Né le 8 juin 1954 à Gao, Soumeylou Boubèye Maïga a notamment servi comme chef des services de renseignements, ministre des Affaires étrangères et secrétaire général de la présidence du Mali. Il a été Premier ministre du Mali du 30 décembre 2017 au 23 avril 2019.

Covid-19 : le Botswana allège les mesures restrictives

Le Botswana a assoupli les restrictions des voyages dans le cadre de la lutte contre le nouveau coronavirus.Les voyageurs qui sont entièrement vaccinés contre la Covid-19 sont désormais autorisés à entrer au Botswana sans avoir à subir de test obligatoire à la frontière ou à l’aéroport.

Le ministère de la Santé et du Bien-être a déclaré, ce lundi, qu’à partir du week-end dernier, tous ceux qui ont effectué les injections requises de leurs vaccins primaires sont désormais autorisés à entrer dans le pays sans avoir à passer un autre test.

Avant cette décision, tout voyageur qui souhaitait entrer au Botswana devait subir un rappel en plus de la primo-vaccination. Toute personne n’ayant pas reçu ce rappel devait se soumettre à un test PCR obligatoire à son arrivée.

« En raison de la discordance des périodes de vaccination de rappel entre le Botswana et d’autres pays, et dans le but de faciliter les voyages internationaux, la définition de la vaccination complète au Botswana n’inclut plus la dose de rappel », a annoncé le ministère de la Santé.

Abidjan abrite la 2e édition du Cyber Africa Forum

La capitale économique ivoirienne abrite les 9 et 10 mai 2022 la deuxième édition du Cyber Africa Forum (CAF), qui se tiendra sous le signe de la souveraineté numérique et de la protection des données.Ce forum aura lieu sous le haut parrainage du Premier ministre de Côte d’Ivoire, Patrick Achi, et en la présence d’acteurs majeurs de l’écosystème de la cybersécurité tels que Huawei, Deloitte, Orange ou Ecobank, selon une note reçue lundi.  

Cette rencontre est co-organisée par Ciberobs, plateforme de référence sur la cybersécurité en Afrique et Jeune Afrique Media Group, groupe panafricain, leader dans les media et l’évènementiel.

L’édition 2022 du Cyber Africa Forum se déroulera autour du thème « Souveraineté numérique et protection des données, leviers de croissance économique pour le continent africain », un sujet important visant à établir la confiance numérique via la protection des données.    

Elle permettra d’aborder l’émergence de nouveaux risques en matière de cybersécurité, liés aux pratiques associées à la numérisation des sociétés africaines (télétravail, finance numérique et/ou décentralisée, commerce en ligne, souveraineté dans un contexte de tensions géopolitiques…).

Des thématiques concerneront directement plusieurs acteurs économiques majeurs actifs en Afrique, à l’instar d’Atos, CCDOC, Cybastion ou encore ESET Africa, notamment présents aux côtés de bien d’autres acteurs publics (dirigeants politiques, organisations multilatérales…) et privés.

« Les risques économiques liés à la cybersécurité sont une réalité en Afrique. Le Cyber Africa Forum se veut être cette plateforme d’échanges de référence sur le continent qui rassemble les acteurs africains et internationaux afin de mettre le risque cyber au cœur des problématiques de l’Afrique, comme enjeu de son émergence », a déclaré Franck Kié, président-fondateur de Ciberobs.

« Depuis dix ans, notamment via l’Africa CEO Forum, nous sommes au plus près des problématiques du secteur privé et le constat est clair », a dit M. Frédéric Maury, directeur général délégué à Jeune Afrique Media Group.

A la différence des grandes entreprises à travers le monde, les CEOs africains perçoivent le potentiel de la data et du digital mais négligent encore trop souvent le risque cyber, qui est pourtant l’un des plus importants opérationnellement, a-t-il ajouté. 

C’est pour cela, soulignera-t-il, que le groupe a décidé, aux côtés de Ciberobs, de faire du Cyber Africa Forum un lieu incontournable sur le sujet. A cet évènement de référence de la cybersécurité en Afrique qui prévoit 23 panels et plus de 80 intervenants, des décideurs de plus de 25 pays sont attendus.

« Nous jouons le rôle de facilitateurs en fournissant des informations et des solutions concrètes en matière de cybersécurité au profit des décideurs d’Afrique subsaharienne », a assuré pour sa part Nathalie Kienga, vice-présidente de Ciberobs.

Le Cyber Africa Forum 2022 mettra à l’honneur les talents de la cybersécurité africaine via plusieurs initiatives, notamment la « Cyber Africa Women », qui vise à promouvoir et soutenir les femmes dans le domaine de la cybersécurité et du numérique. 

Il décernera également des prix à des personnalités qui ont œuvré pour le renforcement de la cybersécurité sur le continent ; et une récompense inédite en faveur de la start-up de l’année dans le domaine de la cybersécurité.

Un hackathon réunira une trentaine de candidats autour d’une épreuve de CTF (Catch the flag) à l’issue de laquelle les trois premiers à terminer le challenge seront récompensés à ce second forum sur la cybersécurité africaine.

L’édition 2021 du Cyber Africa Forum a connu une participation massive de l’ensemble de l’écosystème de la cybersécurité, tant du secteur public que privé avec 700 participants sur site et plus d’un millier sur Facebook et YouTube Live.

Plus de 50 partenaires et sponsors, 60 pays représentés et plus de 150 rendez-vous d’affaires organisés ont été enregistrés à la première session qui a regroupé autorités publiques, dirigeants d’entreprises, spécialistes de la cybersécurité.

Fondée en 2019, Ciberobs-Make Africa Safe est une plateforme de premier ordre en matière de cybersécurité, avec des activités dans la sphère médiatique, dans la construction d’expertise et d’opportunités (Cyber Africa Community) ainsi que dans le Conseil (Ciberobs Consulting).

L’organisation est à l’origine du Cyber Africa Forum, événement de référence dans le domaine de la cybersécurité en Afrique. Ciberobs-Make Africa Safe a été fondée par Franck Kié, commissaire général du Cyber Africa Forum et Managing Partner de Ciberobs Consulting.

Côte d’Ivoire: vers un dialogue intercommunautaire régional

Le ministre de la Réconciliation et de la laCohésion nationale, Bertin Konan Kouadio dit KKB a annoncé l’ouverture d’un dialogue intercommunautaire régional en Côte d’Ivoire.« Cet atelier est fondateur, dis-je, parce qu’il est le premier à porter sur une thématique en concordance avec l’ouverture prochaine d’une séquence pilier de notre stratégie de réconciliation et de cohésion nationale, à savoir le dialogue intercommunautaire régional», a déclaré le ministre KKB, vendredi dernier à la clôture d’un atelier de réflexion stratégique sur le dialogue intercommunautaire à Grand-Bassam, dans le Sud-Est d’Abidjan.

Du 16 au 18 mars 2022, les participants constitués du corps préfectoral, de la société civile, de la chefferie traditionnelle, des jeunes, des femmes, des mouvements associatifs et des guides religieux ont débattu du thème, «Dialogue intercommunautaire, outil de renforcement de la réconciliation, de la cohésion nationale et de la paix».

Cet atelier organisé à l’initiative du ministère ivoirien de la Réconciliation et de la cohésion nationale avec l’appui technique et financier du Centre Suisse pour le dialogue humanitaire a abordé les enjeux liés à la réconciliation nationale et à la cohésion sociale en Côte d’Ivoire.

« Je ne cesserai jamais de répéter que le processus de réconciliation et de cohésion nationale se déroule sous la haute autorité et l’implication directe du président de la République (…). Chacun doit s’en imprégner pour que ne subsiste aucune ambiguïté ni équivoque à ce sujet. Je suis donc chargé de mettre en œuvre le processus, mais le véritable réconciliateur, c’est le président de la République», a ajouté le ministre KKB.

L’Etat de Côte d’Ivoire envisage de bâtir un «Ivoirien nouveau» pour sortir définitivement le pays des années de conflits qui ont été marquées par une rupture des équilibres politiques, le délitement du tissu social et la destruction des infrastructures économiques.

En outre, les pertes en vies humaines ont profondément ébranlé l’unité nationale et entamé la cohésion sociale. Il en résulte le développement du repli communautaire qui alimente les tensions au sein des communautés et entre les communautés.

Pour gagner ce pari, le ministère de la Réconciliation et de la cohésion nationale estime qu’il est indispensable de gérer objectivement les ressentis dans le présent afin d’offrir, pour le futur, des raisons de célébrer de nouveau le vivre-ensemble.

Plus de 20.000 volontaires étrangers engagés en faveur de l’Ukraine

« Plus de 20000 volontaires étrangers sont engagés en faveur de l’Ukraine. Aucun marocain », selon la diplomate ukrainienne dans un entretien exclusif avec APA news.L’ambassadeure d’Ukraine au Maroc, Mme Oksana Vasylieva s’est livrée sans langue de bois sur les questions d’actualité et notamment l’invasion de son pays par la Russie, la position marocaine vis-à-vis de ce conflit, sans oublier le sort des étudiants marocains en Ukraine.

 De prime abord, la diplomatie ukrainienne a qualifié la situation dans son pays de « grave ». Pour elle, il s’agit d’une une guerre à grande échelle lancée par la Russie en Ukraine et non d’un conflit en Ukraine comme on tente de le décrire souvent.

Selon elle, l’armée russe attaque l’Ukraine depuis le territoire russe et celui de la Biélorussie mais aussi des parties occupées depuis 2014 Donetsk et le Donbass et la Crimée. « L’armée russe cible les plus grandes villes comme la capitale Kiev, Kharkiv, qui est un centre économique très important, Odessa, Zaporozhye. La Russie a tiré plus de 1000 missiles sur des zones résidentielles depuis le début de la guerre. Ils ont attaqué à l’aide de leur aviation, leurs chars et leur artillerie », a-t-elle fait savoir.

 Pour ce qui est de la situation humanitaire, l’ambassadeure d’Ukraine au Maroc a déploré cette situation qu’elle a qualifiée « d’alarmante ». « Vous pouvez imaginer que quand on bombarde chaque jour, chaque nuit, les immeubles et les quartiers, les villages et campagnes, les Ukrainiens vivent dans la peur et l’anxiété. Il y a près de 3 millions de réfugiés ukrainiens qui se trouvent actuellement dans les pays limitrophes qui les reçoivent avec beaucoup de convivialité », a-t-elle décrit

 Interrogée sur le nombre de victimes suite à cette guerre, la diplomate ukrainienne a fait savoir que quotidiennement, l’armée russe a tué des dizaines de civils. Selon les données des Nations-Unies, 1500 civils ont trouvé la mort dont 110 enfants. « Mais les pertes militaires russes sont dix fois plus importantes que celles ukrainiennes. La Russie a perdu 14800 soldats russes », a-t-elle indiqué.

 Au sujet de la position du Maroc vis-à-vis de ce conflit et la décision de la non-participation au vote de l’Assemblée générale de l’ONU, Mme Vasylieva n’a pas voulu commenter cette décision. « La position du Maroc est claire. Nous ne la commentons pas », a-t-elle dit

 Pour ce qui est du post publié sur la page Facebook de l’ambassade d’Ukraine à Rabat en date du 24 février 2022 sur sa page Facebook, encourageant des volontaires étrangers à joindre les forces ukrainiennes, la diplomatie ukrainienne a affirmé que ce « post a été supprimé de nos pages officielles sur les réseaux sociaux.

 « Pendant les premiers jours, le président de l’Ukraine a signé le décret de la légion internationale ukrainienne dans lequel il a invité les étrangers, qui ont une expérience militaire, à joindre volontairement les forces armées ukrainiennes. C’est pourquoi toutes les Ambassades ukrainiennes ont diffusé l’information relative à l’appel de notre chef d’Etat. Près de 20.000 volontaires de 52 pays ont rejoint l’armée ukrainienne. Mais il n’y aucun Marocain parmi eux », a-t-elle expliqué.

 Et d’ajouter que « les autorités marocaines ont fait une observation générale pour exprimer leur désaccord avec cet appel. C’est pourquoi nous l’avons supprimé de nos pages sur les réseaux sociaux ».

 Au sujet des étudiants marocains d’Ukraine, qui constituent la deuxième communauté estudiantine dans le pays, Mme Vasylieva a indiqué que l’ambassade est en contact permanent avec le ministère marocain des Affaires étrangères, « pour suivre la situation des Marocains en général qui sont restés en Ukraine ».

 Actuellement, plus de 6000 étudiants ont réussi à regagner le Maroc depuis le communiqué du ministère marocain des affaires étrangères en date du 12 février à ce jour. Selon les derniers chiffres, 35 étudiants marocains ont été évacués de la ville de Soumy encerclée par les Russes. On a décrété en Ukraine des vacances scolaires jusqu’au 1er avril », a-t-elle précisé.

 « Entre temps, le ministère ukrainien de l’Enseignement se penche sur l’élaboration d’un système d’enseignement qui assurera la continuité pour les étudiants marocains mais aussi tous les étudiants étrangers. Cela dépend des régions. Dans celles qui sont moins touchées par la guerre, on optera probablement pour l’enseignement en présentiel. Dans celles les plus touchées, on va mettre en place un système d’enseignement à distance. Nous attendons de toute façon la décision du ministère ukrainien de l’enseignement sur les options à adopter. Je peux rassurer les étudiants que nous ferons tout pour qu’ils poursuivent leurs études sans qu’ils soient lésés », a-t-elle enchainé. Pour rappel, les Marocains constituent 10% des étudiants étrangers après l’Inde. Ils sont près de 9000 au total.

 Côté échanges économiques Maroc-Ukraine, l’ambassadeure d’Ukraine à Rabat a expliqué que les échanges économiques sont à l’arrêt puisque l’armée russe a bombardé tous les ports, aéroports et a même perquisitionné certains navires.

 Selon elle, « l’arrêt de ces échanges, non seulement avec le Maroc mais avec le reste du monde, est porteur de risques pour la sécurité alimentaire internationale. L’Ukraine a 15% du marché du blé mondial et 55% du marché du maïs pour ne citer que ces deux exemples ».

Politique et économie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les relations Maroc-Espagne et la flambée des prix des produits de première nécessité sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Le Matin+ rapporte que l’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend au sujet du Sahara marocain.

Selon un communiqué du Cabinet royal, « l’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend » au sujet du Sahara.

Dans un Message adressé au Roi Mohammed VI, le Président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, a souligné qu’il « reconnaît l’importance de la question du Sahara pour le Maroc ». A ce titre, « l’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie, présentée en 2007, comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend ».

Il a, également, souligné « les efforts sérieux et crédibles du Maroc dans le cadre des Nations Unies pour trouver une solution mutuellement acceptable ». Dans son message au Souverain, le Président du Gouvernement espagnol a, en outre, mis en exergue que les « deux pays sont unis inextricablement par des affections, une histoire, une géographie, des intérêts et une amitié partagée ».

+Finances News Hebdo+ écrit que la sortie médiatique du ministre délégué chargé du budget, Faouzi Lekjaa, qui a annoncé la mobilisation par le gouvernement de 15 milliards de DH (1,4 milliard d’euros) supplémentaires pour limiter l’impact de la crise actuelle sur les citoyens appelle deux remarques principales.

Premièrement, ce montant ne sera pas suffisant pour restituer le pouvoir d’achat aux citoyens, qui s’est déjà fortement dégradé à cause de la flambée des prix des produits alimentaires et énergétiques, explique le journal.

Certes, on ne peut passer sous silence l’effort budgétaire fait par le gouvernement pour subventionner le gaz butane et la farine, mais le panier de la ménagère est bien plus large que ces deux produits, constate-t-il.

Dans ce contexte de sécheresse et de guerre russo-ukrainienne, les tensions sont ainsi ressenties non seulement sur les prix des produits alimentaires, mais également sur les prix à la pompe, un dossier auquel le gouvernement n’a rien proposé de concret, à l’exception de la promesse d’un soutien aux transporteurs routiers, dont les modalités restent à définir, note-t-il.

Mais la +Vie Éco voit+ le verre à moitié plein, en soulignant que la flambée actuelle des prix des matières premières et de denrées alimentaires au niveau mondial, malgré tous ses effets négatifs, aura néanmoins un point positif, expliquant qu’elle obligera les pouvoirs publics à activer encore plus la mise en place de réformes des dispositifs de subvention dans leur globalité en se dirigeant vers les aides directes basées sur le Registre social unifié.

Sans le vouloir et sous la pression de la conjoncture et des prix à l’international, le gouvernement est en passe de produire une expérience réduite à travers les aides directes qui seront accordées aux transporteurs, constate l’hebdomadaire, soulignant que ce dispositif, bien que préparé dans l’urgence, reflète parfaitement le principe du ciblage.

Les prix et cours mondiaux des hydrocarbures étant à leur plus haut niveau, le principal défi pour le gouvernement consistait à éviter que les hausses de prix à la pompe engendrent, par le biais du transport, une flambée des prix des marchandises et des biens de consommation, soutient-il.

La solution judicieusement mise en place a consisté donc à accorder aux transporteurs seuls une subvention directe de sorte qu’ils gardent inchangés leurs tarifs, explique-t-il, estimant que le principe de ciblage peut être pertinent dans d’autres types de politiques publiques.

Côte d’Ivoire : 5 milliards F CFA pour une cacaoculture durable

Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Jean-Luc Assi, a signé, vendredi à Abidjan, un protocole d’accord avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO, sigle en anglais).La Côte d’Ivoire est le plus grand producteur de cacao du monde. Pour pérenniser cette culture, le gouvernement va recevoir 5 milliards F CFA de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) qui agit en qualité d’« agence accréditée » auprès du Fonds vert pour le climat.

Ce financement s’inscrit dans le cadre de la composante 1 du projet « Promouvoir une production de cacao sans déforestation pour réduire les émissions (de carbone) en Côte d’Ivoire » (Promire).

Il devrait permettre, a détaillé Jean-Luc Assi, le ministre de l’Environnement et du Développement durable, « de finaliser et d’opérationnaliser la Norme d’excellence environnementale REDD+ et de déployer (le projet) dans trois régions du pays » à savoir la Mé, le Sud Comoé et l’Agneby Tiassa.

Selon M. Assi, le « partenariat dynamique » entre la FAO et l’État ivoirien va favoriser l’innovation pour une agriculture durable, la restauration des paysages forestiers et l’agroforesterie.

De son côté, Samy Gaiji, le représentant de la FAO en Côte d’Ivoire, a souligné que ce projet, le premier financé par le Fonds vert climat dans ce pays, est une réponse concrète aux critiques contre la déforestation. L’organisme onusien a dit travailler avec le ministère de tutelle ivoirien pour « bien articuler la composante 1 du projet ».

Poursuivant, M. Gaiji a déclaré que « c’est un grand pas afin d’assurer la transition écologique » de la Côte d’Ivoire. À terme, les capacités du Secrétariat exécutif permanent de la REDD+, cheville ouvrière de la mise en oeuvre dudit mécanisme, doivent être renforcées à travers l’achèvement de son architecture nationale.

Coordonnateur du projet, le colonel Jonas Assimi a indiqué que le projet Promire se déroulera sur cinq ans et touchera 34 forêts classées, soit 549.581 hectares.

Sénégal : l’USAID lance une nouvelle initiative dédiée aux entrepreneurs

L’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) a dévoilé, jeudi soir à Dakar, le projet « Reveal (révéler en français) » doté d’un budget de 150 millions de dollars.Créer, innover et faire prospérer des entreprises grâce à des services de conseil et de financement. C’est en ces mots que se résume le nouveau projet « Entrepreneuriat et Investissement » de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID).

Sous un chapiteau dressé dans l’enceinte du Grand Théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose, des centaines d’entrepreneurs, investisseurs, incubateurs, influenceurs et chefs d’entreprise de premier plan ont pu échanger en opportunités d’affaires et d’investissement.

Ces ateliers interactifs ont notamment permis de retracer le parcours de jeunes qui ont réussi. Ndella Christine Faye en est une. De secrétaire de direction à la Fédération des boulangers du Sénégal (FBS), elle est passée à propriétaire d’une boulangerie à Kaolack (Centre).

Pour y arriver, elle a consenti à des sacrifices : « Durant quatre années, je me suis privée de cheveux naturels, des perruques, des belles robes…  J’ai ainsi pu épargner quatre millions F CFA. Par la suite, j’ai obtenu un prêt de 10 millions F CFA. Néanmoins, c’était insuffisant pour démarrer », explique-t-elle sous le regard admiratif de l’assistance.

Déterminée à atteindre son objectif, elle décide quand même de se lancer avec « des équipements d’occasion ». Un pari réussi pour cette diplômée en Droit des affaires. « Aujourd’hui, je suis la cheffe d’une entreprise de plus de 30 employés. Je travaille maintenant avec des équipements neufs et je fournis du pain chaud aux Kaolackois », se félicite Mme Faye, toute souriante.

Plusieurs autres entrepreneurs ont, à travers leurs récits, invité les jeunes désirant se lancer dans la création d’entreprise à plus d’abnégation et de courage. Des qualités indispensables selon Abdoul Ahad Diallo. « Je suis rentré de France alors que j’avais un salaire de 2 millions F CFA. La première difficulté à surmonter était de convaincre mes parents. Il m’a fallu des mois pour y parvenir. J’ai aussi vécu des mois sans salaire. Mais cela ne nous a pas empêché de continuer. Et grâce à Dieu, nous nous en sortons bien », témoigne ce primo-entrepreneur actif dans les Technologies de l’information et de la communication.

Affaire Pegasus : le Maroc demande de nouveau à AI de fournir des preuves de ses allégations

Le Maroc a demandé, de nouveau, à Amnesty International (AI) d’apporter les preuves et les arguments sur ses accusations arbitraires quant à la possession et l’utilisation malveillante par le Maroc du logiciel Pegasus contre des activistes de la société civile,  »conformément aux exigences d’objectivité et de professionnalisme dictées par la longue tradition des droits de l’Homme, en garantie de la crédibilité ».Dans un communiqué publié vendredi, la délégation interministérielle aux droits de l’Homme (DIDH) indique que les autorités publiques ont affirmé, en réponse à AI qui a publié le 9 mars un communiqué dans lequel elle persiste dans ses accusations arbitraires, que cette organisation se révèle encore une fois incapable de fournir l’argument irréfutable et la preuve matérielle étayant ses allégations.

En vue d’éclairer l’opinion publique, ajoute le communiqué, les autorités publiques réaffirment ce qu’elles ont régulièrement exprimé à ce sujet, précisant que le directeur exécutif d’AI au Maroc a été informé le 26 juin 2020 de l’étonnement des autorités marocaines face aux allégations de l’organisation et son refus de fournir les preuves matérielles qui corroborent ses allégations tout en réitérant la demande des autorités de leur soumettre des arguments de ses assertions.

De même, le chef du gouvernement a adressé le 1er juillet 2020 une correspondance à la secrétaire générale par intérim d’Amnesty International lui demandant de fournir les preuves matérielles desdites allégations, rappelle-t-on de même source.

Le communiqué souligne que les autorités marocaines ont reformulé, à l’issue du conseil de gouvernement du 2 juillet 2020, leur demande d’être informées du sort réservé aux preuves et arguments sur lesquels l’organisation s’appuie dans ses allégations.

La même source rappelle que le chef du gouvernement a donné le 9 juillet 2020 une déclaration à propos de la réponse fournie par la secrétaire générale intérimaire de l’organisation et dans laquelle il affirmait que l’Organisation n’a pas apporté dans sa réponse la moindre preuve qui puisse créditer ses précédentes accusations et allégations, réitérant l’appel lancé à cette organisation à mettre à la disposition des autorités marocaines une copie du rapport de l’expertise scientifique sur laquelle elle se base pour colporter ses allégations.

Les autorités marocaines ont adressé le 28 février dernier une lettre à cette organisation, formulant encore une fois la demande des preuves et arguments matériels desdites allégations, conclut la même source.

L’Espagne s’engage à garantir « la souveraineté et l’intégrité territoriale » du Maroc

Le gouvernement espagnol s’est engagé, vendredi, à garantir « la souveraineté et l’intégrité territoriale » du Maroc dans le cadre de « la nouvelle étape » entamée entre les deux pays. »Nous entamons aujourd’hui une nouvelle étape des relations avec le Maroc, basée sur le respect mutuel, l’application des accords, l’absence d’actions unilatérales et la transparence et la communication permanente. Cette nouvelle étape sera développée (…) sur une feuille de route claire et ambitieuse. Tout cela afin de garantir la stabilité, la souveraineté, l’intégrité territoriale et la prospérité de nos deux pays », souligne un communiqué de la Présidence du gouvernement espagnol.

Dans ce sens, le gouvernement espagnol a réaffirmé sa « détermination » à relever avec le Maroc « les défis communs, notamment la coopération en matière de gestion des flux migratoires en Méditerranée et dans l’Atlantique, en agissant toujours dans un esprit de pleine coopération, et à rétablir la pleine normalité dans la circulation des personnes et des biens au bénéfice de nos peuples ».

Le gouvernement espagnol « se félicite » de la programmation de la visite de son président au Maroc « en vue de l’élaboration de la feuille de route de cette nouvelle étape, ainsi que de l’invitation faite au ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération à se rendre à Rabat avant la fin du mois », conclut le communiqué.

Cette déclaration intervient après le message adressé au Roi Mohammed VI, le Président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, et dans lequel il a souligné qu’il « reconnaît l’importance de la question du Sahara pour le Maroc».

A ce titre, « l’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie, présentée en 2007, comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend ».

Il a, également, souligné « les efforts sérieux et crédibles du Maroc dans le cadre des Nations Unies pour trouver une solution mutuellement acceptable ».

Le Président du Gouvernement espagnol a, en outre, mis en exergue que les « deux pays sont unis inextricablement par des affections, une histoire, une géographie, des intérêts et une amitié partagée», se disant « convaincu que les destins des deux peuples le sont aussi» et que «la prospérité du Maroc est liée à celle de l’Espagne, et inversement».

« Notre objectif est de construire une nouvelle relation, basée sur la transparence et la communication permanente, le respect mutuel et les accords signés par les deux parties et l’abstention de toute action unilatérale, à la hauteur de l’importance de tout ce que nous partageons », a affirmé le Président du Gouvernement espagnol dans son message au Souverain marocain.

Foot au Sénégal : le match Guédiawaye FC – AS Pikine annulé

La rencontre de la 14e journée de la Ligue 1, initialement prévue au Stade Président Abdoulaye Wade de Diamniadio, ne se tiendra pas le 23 mars prochain en raison du Forum mondial de l’eau.Du 21 au 26 mars 2022, le Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad) de Diamniadio, une nouvelle ville à la périphérie de Dakar, accueille la 9e édition du Forum mondial de l’eau.

Avec le recul, la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) a finalement décidé d’annuler l’opposition entre Guédiawaye FC et l’AS Pikine qui aurait dû lui permettre de préparer (organisation, sécurité, santé, billetterie…) la réception de l’Égypte le 29 mars 2022 dans le cadre des barrages de la Coupe du monde Qatar 2022.

Désormais, indique l’instance faîtière, la Ligue Sénégalaise de Football Professionnel (LSFP), en rapport avec les deux clubs concernés, décidera de la reprogrammation de leur confrontation.

Sénégal : le président du Groupe de la Banque Mondiale attendu lundi

La visite de deux jours à Dakar de David Malpass est placée sous le sceau du renforcement de la collaboration entre l’institution de Bretton Woods et le gouvernement sénégalais.Premier voyage officiel pour le président du Groupe de la Banque Mondiale au Sénégal et en Afrique occidentale et centrale. Dans un communiqué, reçu vendredi à APA, David Malpass a déclaré que son institution est « très attachée à maintenir son partenariat de longue date avec le Sénégal pour augmenter le revenu médian des ménages et promouvoir une prospérité partagée ».

Ce pays, souligne le document, assure actuellement la présidence de l’Union Africaine (UA) et accueille du 21 au 26 mars 2022 le Forum mondial de l’eau. Cela « démontre un leadership international marquant », conclut le Groupe de la Banque Mondiale.

David Malpass participera à cet événement international dont le thème est « La sécurité de l’eau pour la paix et le développement ». L’économiste américain y « rencontrera Macky Sall, président du Sénégal et s’entretiendra également avec des partenaires de développement et des parties prenantes de premier plan », informe la source.

Au cours de son séjour, M. Malpass a en outre prévu de visiter divers projets financés par le Groupe de la Banque mondiale parmi lesquels le chantier de construction du système de bus rapides BRT à Dakar et un fournisseur de service internet.

Le portefeuille de la Banque mondiale au Sénégal comprend actuellement 20 projets nationaux financés par l’Association internationale de développement (Ida, sigle en anglais) pour un montant total de 2,32 milliards de dollars et 10 opérations régionales représentant 480 millions de dollars d’engagements.

Au 31 janvier 2022, le portefeuille de la Société financière internationale (IFC, sigle en anglais) au Sénégal – en investissements pour son compte propre et en services de conseil – s’élevait à 283,8 millions de dollars.

Le Maroc apprécie hautement les positions positives de l’Espagne au sujet de la question du Sahara

Le Maroc apprécie hautement les positions positives et les engagements constructifs de l’Espagne au sujet de la question du Sahara marocain, contenus dans le message adressé au Roi Mohammed VI par le Président du Gouvernement d’Espagne, Pedro Sánchez.Les termes de ce message permettent d’ « envisager une feuille de route claire et ambitieuse afin d’inscrire, durablement, le partenariat bilatéral dans le cadre des bases et des paramètres nouveaux, soulignés dans le discours royal du 20 aout dernier», indique vendredi un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.. 

Dans ce discours, le Souverain marocain avait appelé, à « inaugurer une étape inédite dans les relations entre nos deux pays, fondée sur la confiance, la transparence, la considération mutuelle et le respect des engagements ». 

C’est dans cet esprit que s’inscrit la visite à Rabat, à la fin de ce mois de mars et avant le mois de Ramadan, du ministre espagnol des Affaires Etrangères, de l’Union Européenne et de la Coopération, M. José Manuel Albares, annonce le ministère.

Une visite au Royaume du Maroc, du Président du Gouvernement espagnol sera, également, programmée ultérieurement, souligne-t-on.

Dans un message adressé au Roi Mohammed VI, le Président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, a souligné qu’il « reconnaît l’importance de la question du Sahara pour le Maroc».

A ce titre, « l’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie, présentée en 2007, comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend ».

Il a, également, souligné « les efforts sérieux et crédibles du Maroc dans le cadre des Nations Unies pour trouver une solution mutuellement acceptable ».

Le Président du Gouvernement espagnol a, en outre, mis en exergue que les « deux pays sont unis inextricablement par des affections, une histoire, une géographie, des intérêts et une amitié partagée», se disant « convaincu que les destins des deux peuples le sont aussi» et que «la prospérité du Maroc est liée à celle de l’Espagne, et inversement».

« Notre objectif est de construire une nouvelle relation, basée sur la transparence et la communication permanente, le respect mutuel et les accords signés par les deux parties et l’abstention de toute action unilatérale, à la hauteur de l’importance de tout ce que nous partageons », a affirmé le Président du Gouvernement espagnol dans son message au Souverain marocain.

Sahara: L’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie comme la base la plus sérieuse et réaliste

«L’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend», au sujet du Sahara, indique ce vendredi un communiqué du Cabinet Royal.Dans un Message adressé au Roi Mohammed VI, le Président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, a souligné qu’il «reconnaît l’importance de la question du Sahara pour le Maroc». A ce titre, «l’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie, présentée en 2007, comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend».

Il a, également, souligné «les efforts sérieux et crédibles du Maroc dans le cadre des Nations Unies pour trouver une solution mutuellement acceptable».

Le Président du Gouvernement espagnol a, en outre, mis en exergue que les «deux pays sont unis inextricablement par des affections, une histoire, une géographie, des intérêts et une amitié partagée», se disant « convaincu que les destins des deux peuples le sont aussi» et que «la prospérité du Maroc est liée à celle de l’Espagne, et inversement».

« Notre objectif est de construire une nouvelle relation, basée sur la transparence et la communication permanente, le respect mutuel et les accords signés par les deux parties et l’abstention de toute action unilatérale, à la hauteur de l’importance de tout ce que nous partageons», a affirmé le Président du Gouvernement espagnol dans son message au Souverain marocain.

Dans ce contexte, «l’Espagne agira avec la transparence absolue qui correspond à un grand ami et allié». «Je vous assure que l’Espagne tiendra toujours ses engagements et sa parole», a-t-il ajouté.

Par ailleurs, le chef du gouvernement espagnol a réitéré sa «détermination à relever ensemble les défis communs, notamment la coopération pour la gestion des flux migratoires dans la Méditerranée et l’Atlantique, en agissant toujours dans un esprit de pleine coopération».

«Toutes ces actions seront entreprises dans le but de garantir la stabilité et l’intégrité territoriale des deux pays», a conclu Pedro Sánchez.

Barrages Egypte/Sénégal : Aliou Cissé mise sur la continuité

Le sélectionneur sénégalais a publié vendredi 18 mars une liste de 26 joueurs en direction de la double confrontation qualificative à la Coupe du monde Qatar 2022 contre l’Egypte.seul fait notable dans cette liste, le retour de Youssouf Sabaly en défense à la place de Ibrahima Mbaye qui était présent lors de la dernière CAN. Au niveau des gardiens, Bingirou Kamara est appelé pour suppléer Alfred Goms, le gardien de Rennes, blessé.

Pour le reste, Aliou Cissé a reconduit la même liste à la dernière CAN, préférant jouer la carte de la stabilité avec une sélection sénégalaise qui a décroché sa première étoile au Cameroun.

L’Egypte, finaliste malheureuse de la dernière coupe d’Afrique des Nations contre le Sénégal, reçoit le Sénégal dans cette double confrontation le 25 mars au Caire et se déplace à Diamniadio le 29 mars à Dakar pour la manche retour.

Plus d’un mois après son sacre historique à la dernière Coupe d’Afrique de football au Cameroun, l’équipe nationale du Sénégal repart tentera de décrocher une troisième qualification à la coupe du monde face à des Pharaons en quête de revanche après la finale perdue contre le Sénégal à Douala à la dernière CAN.

Liste du Sénégal pour les barrages du Mondial (2022)

Gardiens (3) : Edouard Mendy (Chelsea FC, Angleterre), Bingirou Kamara (Charleroi, Belgique)

Défenseurs (8) : Youssouf Sabaly (Betis, Espagne), Abdou Diallo (Paris Saint-Germain, France), Pape Abou Cissé (Olympiacos, Grèce), Kalidou Koulibaly (Naples, Italie), Fodé Ballo Touré (Milan AC, Italie), Saliou Ciss (AS Nancy, France), Bouna Sarr (Bayern Munich, Allemagne) et Abdoulaye Seck (Royal Antwerp, Belgique)

Milieux (8) : Moustapha Name (Paris FC, France), Cheikhou Kouyaté (Crystal Palace, Angleterre), Idrissa Gana Guèye (Paris Saint-Germain, France), Mamadou Loum Ndiaye (Deportivo Alavés, Espagne), Nampalys Mendy (Leicester City, Angleterre), Pape Matar Sarr (FC Metz, France), Pape Guèye (Olympique de Marseille, France)

Attaquants (8) : Bamba Dieng (Olympique de Marseille, France), Keita Diao Baldé (Cagliari, Italie), Ismaïla Sarr (Watford, Angleterre), Famara Diédhiou (Alanyaspor, Turquie), Boulaye Dia (Villareal, Espagne), Habib Diallo (Strasbourg, France), Sadio Mané (Liverpool, Angleterre) et Mame Baba Thiam (Kayserispor, Turquie).

Rwanda: un présumé génocidaire condamné à 25 ans de prison

La Chambre spécialisée dans les crimes internationaux et transfrontaliers de la Haute Cour a reconnu jeudi Jean-Baptiste Mugimba, un ressortissant rwandais déporté des Pays-Bas, coupable de crimes de génocide et l’a condamné à une peine d’emprisonnement de 25 ans.Mugimba, qui était le secrétaire général de l’organisation politique extrémiste CDR, a été extradé des Pays-Bas vers le Rwanda en 2016. Le CDR était un club d’extrémistes hutus qui était au centre de la planification et de l’exécution du génocide de 1994 contre les Tutsis.

Il était sous le coup de plusieurs chefs d’accusation pour des crimes qu’il a commis dans les secteurs de Nyakabanda et Nyamirambo du district de Nyarugenge dans la ville de Kigali.

L’homme âgé 63 ans a été extradé des Pays-Bas en 2016, et depuis lors, il est devant les tribunaux, faisant face à des accusations comprenant le génocide, l’entente en vue de commettre le génocide, la complicité dans le génocide, l’incitation directe et publique à commettre le génocide, le meurtre et l’extermination en tant que crimes contre l’humanité, selon l’accusation.

Le tribunal l’a condamné pour deux crimes, à savoir l’entente en vue de commettre le génocide et la complicité dans le génocide.

En novembre 2012, le Rwanda a émis un acte d’accusation et un mandat d’arrêt international contre Mugimba qui était, pendant le Génocide, le secrétaire général de la Coalition pour la défense de la République (CDR), un parti extrémiste dont les membres ont été les cerveaux du Génocide.

La CDR était un club d’extrémistes hutus qui était au centre de la planification et de l’exécution du génocide de 1994 contre les Tutsis et les Hutus modérées.

Le Service néerlandais de l’immigration a révoqué le permis de séjour de Mugimba en juin 2013 au motif qu’il y avait des raisons sérieuses de considérer qu’il était impliqué dans le Génocide.

Mali : l’UPF condamne la fermeture de RFI et France 24

L’Union internationale de la presse francophone a ajouté jeudi sa voix au concert de désapprobation concernant la suspension de la chaîne de télévision France 24 et de la radio RFI.Le gouvernement militaire malien a décidé de suspendre les émissions de la radio internationale RFI, financée par l’Etat français, et de la chaîne de télévision France 24, accusant ces médias de rapporter de « fausses allégations » selon lesquelles l’armée aurait tué des dizaines de civils.

Réagissant à cette décision, la fédération des médias a noté que la décision de la junte malienne d’ordonner, dans la nuit de mercredi à jeudi, la suspension des émissions de RFI et de France 24 au Mali est regrettable.

Une telle suspension de deux grands médias internationaux n’a pas de précédent au Mali, indique le communiqué, ajoutant que cette décision porte gravement atteinte à la liberté d’information et peut avoir des conséquences néfastes sur la situation de la profession journalistique au Mali.

L’Union Internationale de la Presse Francophone s’interroge sur les motivations réelles de cette démarche, aussi inattendue que brutale, qui s’apparente à un exercice de musellement de la presse.

L’UPF-International exprime son soutien total et inconditionnel à RFI et à France 24 et appelle la junte malienne à reconsidérer sa décision, ajoute le communiqué.

A la Une, les rapports entre Bamako et la communauté internationale

La suspension de RFI et France 24 au Mali ainsi que la visite du médiateur de la Cedeao dans ce pays sont les principaux sujets traités par les médias africains visités vendredi à APA.Maliweb informe que le président sénégalais « Macky Sall s’est entretenu avec Assimi Goita pour une +solution négociée+ de la crise » au Mali. Le site malien souligne qu’une mission de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), conduite par l’ancien président du Nigeria Goodluck Jonathan, était attendue hier jeudi à Bamako, pour la deuxième fois depuis que l’organisation sous-régionale a infligé de lourdes sanctions au Mali.

« Macky Sall pour une solution négociée », indique de son côté le quotidien sénégalais Le Soleil, soulignant que le chef de l’Etat a eu un entretien téléphonique avec le colonel Assimi Goita sur la crise malienne.  Le journal note que « le président de la République soutient la reprise du dialogue ».

Wakatsera évoque la suspension de médias français au Mali : « micro coupé pour RFI, écran noir pour France 24! ». Pour le quotidien burkinabè, « le désamour est sans fin entre la junte militaire au pouvoir au Mali et la France qui est vouée aux gémonies par une partie de la population, manipulée ou intoxiquée comme ailleurs en Afrique, par de fausses informations qui contribuent à alimenter la guerre russo-occidentale déportée en terre malienne. La suspension, ce jeudi, des signaux de RFI et France 24 par les putschistes puissance 2, nouveaux maîtres de Bamako, ne vient que confirmer un divorce prévu de longue date dans ce couple qui tanguait depuis les infidélités d’un des amoureux ».

Maliweb dénonce pour sa part une « campagne d’intoxication », notant que « les reportages sans fondement remplies d’inexactitudes sur l’armée malienne s’intensifient une fois de plus face à la reconquête de la souveraineté du pays et dans un climat complice de certaines presses et organisations des droits de l’homme, et sans cesse instrumentalisés par les ennemis du Mali qui se sont promis d’engager une campagne d’intoxication contre l’armée malienne afin de l’empêcher de remplir ses prérogatives constitutionnelles d’assurer la protection du pays, et d’empêcher leur projet diabolique de diviser le Mali ».

Le Républicain note une « augmentation des prix du carburant à la pompe », soulignant que « le prix du litre du super carburant passe de 663 FCFA à 762 FCFA » alors que « le prix du litre du gasoil passe de 593 FCFA à 760 FCFA ». Cette situation est due pour le journal, citant des responsables du secteur, aux « effets exogènes que nous avons enregistrés liés à la crise ukrainienne ».

Au Sénégal, Vox Populi note aussi une « tension sur le marché du gaz ». Le quotidien sénégalais se demande si cette situation s’explique par un « arrêt technique à la SAR (Société africaine de raffinage) ou une perturbation dans le circuit de distribution ».

Sur le clash entre la mairie de Dakar et l’Etat, Vox Populi souligne que le maire opposant Barthélémy Dias « confirme son Forum de l’eau à la mairie », ajoutant que « les activités du pré-forum démarrent aujourd’hui ».

Sur les opérations de l’armée sénégalaise contre la rébellion en Casamance (sud), Le Quotidien note que le chef rebelle Salif Sadio « perd le nord… Sindian » après cinq jours de manœuvre. Le journal précise que l’armée « occupe toutes ses bases » désormais.

En football, L’Observateur titre sur la double confrontation des Lions en fin mars avec l’Egypte, deux matchs comptant pour les barrages de la Coupe du monde Qatar 2022. Pour le quotidien sénégalais, le sélectionneur Aliou Cissé « reconduit les champions d’Afrique contre les Pharaons ».

« Aliou Cissé lâche ses guerriers ce vendredi », indique Walf Quotidien, notant que le latéral droit Youssouf Sabaly et le gardien Bingourou Kamara se présenteront « en guest-stars ».

Étranglée par sa dette : la Zambie touchée par une pénurie de médicaments

Les hôpitaux publics zambiens sont touchés par une grave pénurie de médicaments essentiels et d’autres fournitures médicales, que le gouvernement a imputée à une « refonte du système d’approvisionnement en médicaments ».Selon des informations parvenues à APA, les pénuries ont débuté en octobre 2021 et se sont aggravées ces dernières semaines. Certains hôpitaux sont complètement à court de médicaments et de consommables essentiels.

Outre les médicaments et les liquides intraveineux, la plupart des hôpitaux ne disposent pas de consommables tels que des seringues, des gants et des écouvillons.

Le secrétaire général du ministère de la Santé, Lackson Kasonka, a confirmé ces pénuries, expliquant aux journalistes que la situation était due à la révision en cours du système d’approvisionnement en médicaments.

Il a toutefois assuré à la nation que les problèmes étaient en cours de résolution et que l’approvisionnement en médicaments commencerait à se normaliser d’ici la semaine prochaine.

Un tiers de la dette à la Chine

Mais cette pénurie de médicaments n’est que la partie visible de l’iceberg dans ce pays de l’Afrique australe. La Zambie, deuxième producteur mondial de cuivre, est plombée par une dette abyssale. Le pays est en défaut de paiement depuis août 2020 et n’arrive plus à rembourser ses dettes à ces créanciers.

Selon le nouveau président Hakainde Hichilema, la dette du pays a été multipliée par sept en six ans. Des créances ont été négociées par des ministères et structures publiques en dehors des canaux habituels et sans l’autorisation du Parlement, annonçait-il.

La Chine, premier partenaire commercial du pays, possède un tiers de la dette nationale zambienne. L’Empire Céleste a beaucoup investi dans ce pays et s’active dans les secteurs industriel et minier et aussi agricole.

Economie et justice au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la hausse des exportations marocaines, la hausse des carburants et sa répercussion et le phénomène de la surpopulation carcérale.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que les exportations marocaines cartonnent. Selon les statistiques du gouvernement, le volume des exportations marocaines a atteint, en 2021, plus de 326 milliards DH (1 euro = 10,7 DH), soit une augmentation de 24,3% par rapport à 2020.

Aussi, les exportations ont même enregistré une hausse de 14,9% par rapport à 2019 marquant l’ère d’avant-Covid, et qu’elles ont poursuivi leur dynamique en janvier 2022. Il faut savoir qu’au cours de ce mois, les exportations ont enregistré une évolution de 23% par rapport au même mois en 2021 et que ce volume continue sur son trend haussier avec l’appui de la dynamique du made in Morocco.

Force est de préciser que ce sont les exportations des phosphates et dérivés qui ont augmenté de plus de moitié. Elles ont ainsi atteint 79,9 milliards DH de par l’augmentation des prix du marché mondial, soit une hausse de 57% par rapport à 2020.

Le secteur automobile poursuit sa belle dynamique en enregistrant une augmentation des exportations de 15%, soit 83,8 milliards DH, par rapport à 2020. De leur côté, les exportations des produits agroalimentaires ont augmenté de 9% par rapport à 2020, soit un total de 68,4 milliards DH. Quant au textile et cuir, il a pu réaliser des exportations d’une valeur de 36,3 milliards DH en enregistrant une hausse de 21% par rapport à 2020.

+Al Massae+ relève que les citoyens marocains ont été surpris par les nouvelles hausses des prix des carburants, qui ont touché à la fois l’essence et le diesel. Le prix du gasoil a augmenté d’environ 0,70 centimes, tandis que la hausse du prix de l’essence a atteint environ 1,20 dirhams. Les hausses successives de ces produits vont sans doute se répercuter sur les prix des produits de première nécessité à cause du coût élevé des transports.

Face à cette situation, le gouvernement a été contraint de se plier aux exigences des professionnels du transport en décidant de leur fournir du soutien afin de préserver le pouvoir d’achat des citoyens dans cette conjoncture marquée par le renchérissement des prix aux niveaux national et international, fait savoir le quotidien.

+Bayane Al Yaoum+ se fait l’écho d’un rapport du Centre d’études en droits humains et démocratie (CEDHD), sur l’évolution du secteur des prisons au Maroc, et qui met en évidence les points forts et les lacunes de l’établissement pénitentiaire marocain.

Ce rapport détaillé sur la situation des prisons au Maroc durant la période 2016-2020, indique que le problème de la surpopulation carcérale est étroitement lié au fonctionnement des systèmes nationaux de la justice pénale, allusion faite à la détention préventive en vigueur au Maroc.

La proportion des détenus provisoires parmi la population carcérale en général a augmenté de 3% en 2019, et de plus de 45% en 2020. Pour remédier à cette problématique, les chercheurs et les experts, qui ont préparé ce rapport, ont estimé que la responsabilité de lutte contre ce phénomène incombe aux décideurs politiques et aux législateurs.

Niger : 127 millions de dollars pour désenclaver l’Est du pays

Le financement de la Banque africaine de développement (Bad) est composé d’un prêt de 71 millions de dollars et d’un don de 56,8 millions de dollars.Ouvrir le champ des possibles. Tel est l’objectif de la Banque africaine de développement (Bad) à travers le projet de désenclavement des zones de production agropastorales situées à l’Est du Niger, frontalier du Nigeria.

L’appui financier a été approuvé, mercredi dernier, à Abidjan, en Côte d’Ivoire, par le Conseil d’administration du Fonds africain de développement, le guichet concessionnel du Groupe de la Bad.

« Ce projet, attendu depuis plus d’une dizaine d’années, est l’une des priorités contenues dans la stratégie nationale de transport. Il est conçu avec une approche intégrée afin d’apporter une réponse globale aux défis majeurs des populations, particulièrement les plus vulnérables », a déclaré Marie Laure Akin Olugbade, directrice de la Bad pour l’Afrique de l’Ouest.

En outre, a-t-elle expliqué, les futures infrastructures contribueront à « la valorisation des richesses et opportunités qu’offre la région, ce qui permettra d’amplifier son impact sur le développement, d’améliorer la résilience des populations et de contribuer par la croissance induite à la transformation du milieu rural ».

Le projet, concernant les communes de Hamdara, Wacha et Dungass dans la région de Zinder, vise principalement l’aménagement et le bitumage de 110 kilomètres de route. Il devrait réduire le temps de parcours le long de cet axe très emprunté par les poids lourds.

D’après la Banque africaine de développement, la création d’environ 60.000 emplois directs et indirects est attendue pendant la phase de construction de ce tronçon. Parallèlement, des aménagements connexes seront réalisés.

Il s’agit notamment de « la réhabilitation et la construction d’infrastructures socioéconomiques, la construction de 150 kilomètres de pistes rurales et cinq kilomètres de voiries à Dungass », a précisé l’institution financière panafricaine.

Enfin, le projet est censé soutenir les chaînes de valeurs agropastorales (construction de maison des paysans et de parcs de vaccination du bétail, installation d’unités de laiterie, fournitures d’intrants et de petits équipements de production agricole etc.) et d’accroître les accès aux services sociaux de base (réhabilitation/construction de centre de santé).

Sahara : Des acteurs de la société civil dénoncent le recrutement forcé des enfants dans les rangs du polisario

Des acteurs de la société civile ont condamné avec la plus grande fermeté et exprimé leur préoccupation croissante quant aux violations commises à l’égard des enfants dans les camps de Tindouf et au recrutement forcé dans les rangs des milices du polisario.Lors d’un panel sur le thème « l’enrôlement des enfants sahraouis dans les camps de Tindouf: analyse et témoignages », organisé mercredi 16 mars 2022 par l’ONG  » Africa Culture International » dans le cadre des travaux de la 49ème session du Conseil des Droits de l’Homme, qui se tient à Genève, les participants ont appelé à la libération immédiate de tous les enfants enrôlés et à la responsabilisation de tout État ou organisation terroriste qui fournit au Polisario les armes.

Ils ont exhorté l’Etat algérien à assumer ses responsabilités internationales afin de mettre un terme à l’utilisation d’enfants dans des actions militaires et à leur enrôlement sur son propre territoire, invitant les organisations internationales gouvernementales et les ONG indépendantes à explorer les voies et mesures pour protéger les enfants contraints de porter les armes dans les camps de Tindouf et à diagnostiquer l’état psychologique de ces enfants afin de leur assurer une protection.

Ils ont également appelé la communauté internationale et tous les mécanismes de l’ONU et ceux établis en vertu de la Charte à dénoncer publiquement l’exploitation et l’enrôlement de ces enfants.

Dans son intervention, Mme Aïcha Duihi, présidente de l’Observatoire du Sahara pour la Paix, la Démocratie et les Droits de l’Homme (OSPDH), a rappelé que « le polisario ne cesse d’exploiter les écoles et les programmes scolaires dans les camps de Tindouf, dans le sud-ouest de l’Algérie, afin d’endoctriner les enfants avec les idéologies de l’organisation, les appels à la violence et à la haine, en faisant l’éloge de la guerre, ce qui est incompatible avec les exigences de la Convention relative aux droits de l’enfant, qui stipule une éducation aux principes et valeurs de liberté, d’égalité et de tolérance de manière à consolider la personnalité de l’enfant ».

« Aujourd’hui, le polisario persiste à créer une atmosphère de tension au sein des camps, en jouant sur la corde sensible des émotions et en louant l’héroïsme militaire et encourageant le port d’armes chez les enfants lors de toutes les cérémonies et célébrations », a-t-elle fait remarquer.

Et de poursuivre : « Les enfants des camps de Tindouf se retrouvent impliqués dans des entraînements militaires et dans des actions de vandalisme et d’intimidation, mais également dans une guerre de propagande nourrie de violence et de haine ».

Dans le même sens, Mme Nour Bouhanana a réitéré les violations des Droits humanitaires, appelant à une mobilisation internationale pour lutter contre l’enrôlement des enfants sahraouis au sein des milices armées du Polisario.

Pour sa part, Moulay Lahcen Naji, président du CIDH a dénoncé les exactions commises par le Polisario et particulièrement la disparition forcée en citant des cas et en appelant à élucider le sort de Ahmed Khalil dit Carlos.

Dans un communiqué publié à l’issue de cette conférence, l’ONG Africa Culture International souligne que “l’exploitation des enfants dans les conflits armés et leur obligation à porter les armes, sont considérées par la communauté internationale comme la pire violation des DH, chose qui a été actée par toutes les législations internationales et par tous les instruments onusiens, y compris les usages et coutumes ancestraux”.

“De plus, l’organisation du Polisario n’hésite pas à recruter des enfants âgés de 12 à 13 ans comme soldats, et à les faire parader dans les défilés militaires. Chose qui nous a été rapportée, en tant qu’ONG travaillant dans la région, par un groupe de mères qui ont préféré garder l’anonymat de peur des représailles.

Les enfants se retrouvent ainsi privés de leur enfance pour rejoindre de sitôt les rangs des milices avec tout l’impact psychologique que ça engendre”, lit-on dans le communiqué.

Et d’ajouter: “De nombreux articles de presse et communiqués ont été publiés, étayés par des enregistrements vidéo et des photos – dont l’authenticité a été confirmée par les Nations unies et par le Parlement européen – montrant des enfants des camps de Tindouf vêtus d’uniformes militaires et participant à un défilé militaire pour les milices du Front Polisario sur le sol de l’Etat algérien. Pays hôte qui n’a cessé de renier ses obligations de protection relatives aux violations commises à l’égard des enfants sur son territoire ».

L’exploitation des enfants par le Polisario, en les forçant à porter les armes et en les soumettant à des sanctions en cas de refus de se présenter et de se conformer aux ordres militaires, est « contraire au droit humanitaire international et est considérée comme un crime contre l’humanité, en raison des dommages psychologiques et physiques infligés aux enfants et à leurs familles”, relève la même source.