RCA-Grève à l’Assemblée nationale : le personnel dénonce les mauvaises conditions de travail

Le syndicat exige une amélioration urgente du cadre professionnel, le paiement intégral des salaires dus et l’ouverture d’un dialogue franc.

 

Le personnel de l’Assemblée nationale a entamé, jeudi 9 octobre, une grève de trois jours à Bangui. Cette cessation d’activités intervient après l’expiration d’un préavis resté sans réponse de la part des autorités parlementaires. Les agents dénoncent notamment la dégradation de leurs conditions de travail, l’absence de cadres décents et le non-paiement de plusieurs mois d’arriérés de salaire.

Selon les représentants syndicaux, aucun service minimum ne sera assuré pendant la durée du mouvement. Une situation qui risque de perturber le bon déroulement de la session ordinaire ouverte depuis le 1er octobre.

« Nos conditions de travail sont indignes d’une institution de ce rang. Nous réclamons simplement le respect de nos droits et de la dignité de notre fonction », a déclaré Zig Darin Bossuet Feikeram Touangaye, secrétaire général du Syndicat autonome du Parlement centrafricain (SYNAPARC).

Le syndicat exige une amélioration urgente du cadre professionnel, le paiement intégral des salaires dus et l’ouverture d’un dialogue franc avec le bureau de l’Assemblée nationale. En l’absence d’une réponse concrète, les grévistes menacent de prolonger leur mouvement au-delà des trois jours prévus.

Cette grève, la première depuis le début de l’année au sein du Parlement, met en lumière les difficultés persistantes rencontrées par les agents publics, dans un contexte économique et social déjà tendu.

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RCA-Présidentielle 2025 : Anicet Georges Dologuélé investi candidat de l’URCA

L’Union pour le renouveau centrafricain (URCA) a tenu, mercredi 08 octobre à Bangui, un congrès extraordinaire au cours duquel Anicet Georges Dologuélé a été investi candidat à l’élection présidentielle prévue pour le 28 décembre prochain.

 

Après avoir officiellement renoncé à sa nationalité française, l’ancien Premier ministre a accepté l’appel de sa base militante. « J’ai entendu votre cri du cœur. Je suis déterminé à vous libérer de cette dictature qui nous gouverne. Oui, j’accepte de faire acte de candidature pour présider aux destinées de notre pays », a-t-il déclaré devant ses partisans réunis pour l’occasion.

Cette investiture constitue une étape décisive pour l’opposant politique, qui doit désormais déposer sa candidature auprès de l’Autorité nationale des élections (ANE). Le dépôt des dossiers, ouvert le 2 octobre, se poursuivra jusqu’au 11 octobre.

Passeport et nationalité : un dossier sensible

En marge de cette annonce, une polémique est née autour du renouvellement du passeport centrafricain d’Anicet Georges Dologuélé. Dans une correspondance adressée au directeur de l’Emigration-Immigration, le président de l’URCA s’est inquiété de la lenteur de la procédure, soulignant qu’il attend depuis plus de deux semaines sans avoir été convoqué pour la prise de photo.

« J’ose espérer que la politique ne s’est pas invitée dans l’exercice des responsabilités citoyennes qui vous ont été confiées, lesquelles exigent un traitement équitable de tous les citoyens centrafricains », a-t-il écrit.

La réaction ne s’est pas fait attendre. Sur Facebook, Fidèle Gouandjika, conseiller spécial du président de la République, a affirmé que « la demande de renouvellement de ce passeport est un test pour savoir si le demandeur possède encore la nationalité centrafricaine. Il est grand temps qu’il sollicite auprès du président de la République sa réintégration dans la nationalité afin de bénéficier d’un nouveau passeport centrafricain ».

Cette investiture marque également la rupture entre l’URCA et le Bloc républicain pour la défense de la Constitution du 30 mars 2026 (BRDC), qui a officiellement annoncé son boycott des élections groupées de décembre prochain.

RCA : dissolution de deux groupes armés, une étape clé vers la paix

Deux groupes armés centrafricains, Révolution justice (aile Sayo) et Antibalaka (aile Ngaïssona), ont officiellement annoncé leur dissolution lors d’une cérémonie organisée à Bangui, en présence du président de la République et des représentants des acteurs de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation (APPR-RCA).

 

Cette décision, saluée comme une avancée majeure dans le processus de réconciliation nationale, marque un tournant important dans les efforts visant à restaurer durablement la paix et la sécurité en République centrafricaine.

Le président de la République a exprimé sa satisfaction face à cette initiative, qu’il considère comme un acte de courage et de patriotisme. « La paix est l’affaire de tous. En choisissant de déposer les armes, ces groupes contribuent à tourner une page sombre de notre histoire », a-t-il déclaré.

Les responsables des deux mouvements ont, de leur côté, souligné leur volonté d’intégrer le processus politique et de contribuer au développement du pays. Ils ont également appelé les autres groupes encore actifs à suivre leur exemple pour consolider la stabilité nationale.

Les partenaires internationaux et les représentants de l’APPR-RCA présents à la cérémonie ont encouragé cette dynamique et réaffirmé leur engagement à soutenir la mise en œuvre des programmes de désarmement, démobilisation, réintégration et rapatriement (DDRR).

Avec cette double dissolution, le gouvernement et ses partenaires espèrent accélérer la reconstruction des zones affectées par les violences et renforcer la confiance entre les communautés.

RCA-Orange : fin de la grève après trois jours de paralysie

Cette décision est intervenue à la suite d’une concertation tenue mardi 08 octobre, à Bangui entre les représentants des travailleurs et le ministère du Travail.

 

Après trois jours de mécontentement et de suspension de travail, le personnel de la société de téléphonie mobile Orange Centrafrique a décidé de lever son mot d’ordre de grève. Le mouvement social, lancé en fin de semaine dernière, visait principalement à obtenir une revalorisation salariale de 40 %, ainsi que la prise en compte des échelons dans la grille de rémunération. Les employés dénoncent également une répartition jugée inéquitable de la masse salariale au sein de l’entreprise. Selon le syndicat, les expatriés représentent à peine 4 % de l’effectif, mais perçoivent plus de 55 % de la masse salariale globale, une situation qualifiée d’« injuste » par les représentants du personnel.

« Nous avons décidé de suspendre notre mouvement afin de donner une chance au dialogue ouvert par le ministère du Travail. Nous restons toutefois vigilants quant au respect des engagements qui seront pris », a déclaré Marcel Gonzila, délégué du personnel d’Orange Centrafrique.

Le ministère du Travail a promis d’assurer un suivi régulier des discussions entre la direction et les employés pour parvenir à une issue durable. La reprise du travail permet à l’entreprise de renouer progressivement avec ses activités normales, après plusieurs jours de perturbation des services.

RCA-Présidentielle : Henri-Marie Dondra entre officiellement dans la course

La cérémonie s’est déroulée au siège de l’Autorité nationale des élections (ANE), en présence de ses proches collaborateurs et d’un grand nombre de militants venus lui témoigner leur soutien.

 

L’ancien Premier ministre Henri-Marie Dondra a officiellement déposé sa candidature pour l’élection présidentielle du 28 décembre 2025. Le président du parti Unité républicaine (UNIR), formation politique qu’il dirige depuis son départ du gouvernement, a hérité du numéro 5 sur la liste officielle des candidats publiée par l’ANE. Ce numéro symbolique marquera sa présence sur les bulletins de vote et dans la campagne électorale à venir.

Henri-Marie Dondra, député du 1er arrondissement de Bangui, a été Premier ministre de la République centrafricaine de juin 2021 à février 2022. Avant cela, il a occupé plusieurs postes stratégiques au sein de l’appareil d’État, notamment celui de ministre des Finances et du Budget. Reconnu pour sa rigueur technocratique, il s’est progressivement imposé comme une figure politique de premier plan sur la scène nationale.

Sa candidature intervient dans un contexte politique sensible, marqué par une recomposition des forces en présence à l’approche du scrutin présidentiel. En se lançant officiellement dans la course, Henri-Marie Dondra entend proposer une alternative politique axée sur la réconciliation nationale, la relance économique et la gouvernance responsable.

« Je m’engage à œuvrer pour une Centrafrique unie, stable et prospère », a-t-il déclaré devant ses partisans, promettant une campagne axée sur des solutions concrètes aux défis du pays.

Avec cette candidature, Henri-Marie Dondra rejoint la liste des personnalités politiques qui se disputeront la magistrature suprême lors d’un scrutin décisif pour l’avenir du pays. Dans les semaines à venir, l’ANE devrait publier le calendrier officiel de la campagne électorale, qui s’annonce particulièrement animée.

RCA : le Président Touadéra honore les instructeurs russes en fin de mission

Le Président de la République, Professeur Faustin Archange Touadéra, Chef suprême des Armées, a présidé mardi 07 octobre à Bangui une cérémonie solennelle de remise de décorations à des instructeurs militaires russes arrivés en fin de mission, ainsi qu’à certains éléments des Forces Armées Centrafricaines (FACA).

 

L’événement s’est tenu en présence du ministre de la Défense et de la Reconstruction de l’Armée, Claude Rameaux Bireau, de l’ambassadeur de la Fédération de Russie, Alexandre Bikantov, ainsi que de plusieurs hauts responsables militaires et sécuritaires, dont le sous-chef d’état-major des armées, le directeur général de la Gendarmerie et un représentant de la Police nationale.

La lecture des différents décrets de nomination a été assurée par le général Thierry Marie Métinkoué, Grand Chancelier des Ordres Nationaux. Au total, une vingtaine de récipiendaires – instructeurs russes et militaires centrafricains – ont reçu, à titre exceptionnel, des distinctions honorifiques allant du grade de Commandeur à la Croix de la valeur militaire, en passant par les médailles d’Officier, de Chevalier et de l’Étoile du mérite centrafricain.

Ces distinctions visent à saluer la contribution de la Fédération de Russie au retour progressif de la paix et de la stabilité en République Centrafricaine.

Dans son allocution, le ministre Claude Rameaux Bireau a exprimé, au nom du Chef de l’État, la gratitude du peuple centrafricain envers la Russie pour son soutien constant et multiforme dans les efforts de stabilisation du pays.

Il a souligné que cette cérémonie marque un tournant significatif dans la coopération entre Bangui et Moscou, inscrite dans le cadre du nouveau partenariat stratégique initié par le président Touadéra.

RCA : un projet culturel financé par l’Union européenne pour promouvoir l’inclusion sociale

L’Union européenne appuie une initiative baptisée « I Nga I Ke A Zo » visant à donner une voix aux femmes, aux jeunes et aux personnes handicapées à travers la culture et la citoyenneté.

 

Un vent d’espoir souffle sur Bangui. Le vendredi 3 octobre, à l’Espace Linga Tèrè, a été lancé le projet « I Nga I Ke A Zo », qui signifie en sango « Nous aussi, nous sommes des êtres humains ». Financé par l’Union européenne, ce programme entend faire de la culture un levier de transformation sociale en République centrafricaine.

Au cœur de cette initiative : la formation des femmes, des jeunes et des personnes handicapées à des disciplines telles que la production audiovisuelle, l’art dramatique, le leadership et la participation citoyenne. L’objectif est de renforcer leur capacité d’expression, de favoriser leur inclusion et de lutter contre les exclusions sociales persistantes dans le pays.

Pour les organisateurs, la culture peut devenir un puissant outil de changement : « Donner la parole à ceux qui sont souvent laissés en marge, c’est aussi bâtir une société plus juste et solidaire », soulignent-ils.

RCA : la Cour d’appel de Bangui ouvre sa première session criminelle de l’année

Près d’une cinquantaine d’accusés doivent comparaître jusqu’au 31 octobre pour des crimes graves, notamment des affaires de meurtre et de vol à main armée.

 

La première session criminelle de l’année 2025 s’est ouverte lundi dans la salle d’audience de la Cour de cassation à Bangui. Parmi les premiers dossiers examinés figure l’affaire opposant le ministère public à Feïnganazoui Jean Arnold, poursuivi pour meurtre, tentative de meurtre et vol à main armée. Les faits remontent à février 2022, dans le quartier Bordeaux, 2ᵉ arrondissement de Bangui, où une attaque avait coûté la vie à une personne et grièvement blessé une autre.

Après l’examen des éléments du dossier, la Cour a prononcé l’acquittement de l’accusé au bénéfice du doute, estimant que les charges retenues contre lui n’étaient pas suffisamment étayées.

Son avocat, Me Aristide Ndjapou, s’est réjoui de cette décision : « C’est une grande satisfaction, car les preuves avancées ne permettaient pas de condamner mon client. La Cour a rendu une décision juste en prononçant son acquittement », a-t-il déclaré à la presse.

Cette session criminelle, qui se déroule du 6 au 31 octobre, examinera plusieurs dossiers sensibles, illustrant la volonté des autorités judiciaires d’accélérer le traitement des affaires criminelles en attente.

Khaled el-Enany prend la tête de l’Unesco

L’égyptologue Khaled el-Enany a été désigné, lundi soir 6 octobre, à la tête de l’Unesco par le Conseil exécutif de l’organisation, avec 55 voix. Il devra relever plusieurs défis politiques, financiers et diplomatiques.

 

Candidat depuis plus de deux ans, Khaled el-Enany succède ainsi à la Française Audrey Azoulay, pour un mandat qui s’annonce stratégique face aux bouleversements mondiaux. Ancien ministre du Tourisme et des Antiquités d’Égypte, égyptologue reconnu, il bénéficie de l’appui officiel de la Ligue arabe ainsi que de plusieurs pays européens et latino-américains. Son slogan de campagne, « L’Unesco pour les peuples », incarne une vision axée sur une gouvernance inclusive, la protection du patrimoine mondial, la coopération Sud-Sud et la démocratisation de l’accès à l’éducation.

Face à lui, le Congolais Firmin Edouard Matoko a rassemblé 2 voix. Entré plus tardivement dans la course, ce fin connaisseur de l’institution, où il a gravi les échelons pendant plus de trente ans, a mené une campagne remarquée. Sa ténacité, sa maîtrise des rouages internes et ses qualités diplomatiques ont été saluées, laissant entrevoir le rôle important qu’il pourrait continuer à jouer au sein de l’organisation, malgré le faible score obtenu.

Né en 1971 à Gizeh, Khaled el-Enany, 54 ans, est diplômé de l’Université de Helwan, où il a enseigné pendant plus de vingt-cinq ans. Docteur en égyptologie de l’Université Paul-Valéry de Montpellier, il parle couramment l’arabe, le français et l’anglais.

En tant que ministre, il a piloté de vastes chantiers : ouverture de plus de vingt musées, restauration de sites historiques majeurs, et rapatriement de milliers d’objets culturels vers l’Égypte. Un parcours qui lui confère une légitimité internationale dans les domaines clés de l’Unesco.

Le plus grand défi qui attend Khaled el-Enany est sans doute la gestion des équilibres budgétaires. L’organisation se prépare à un nouveau retrait américain annoncé pour fin 2026 par l’administration Trump, qui priverait l’Unesco d’environ 8 % de son budget annuel – alors que les États-Unis contribuaient auparavant à hauteur de 22 %. Cette perte pourrait fragiliser les programmes phares dans l’éducation, la culture et la science.

Autre enjeu : convaincre Washington de rester dans le giron multilatéral. Le nouveau directeur général devra faire preuve de finesse diplomatique pour éviter une nouvelle crise de financement et préserver la stabilité de l’institution.

Au-delà des questions budgétaires, Khaled el-Enany hérite d’une organisation qui doit restaurer la confiance dans le multilatéralisme. Dans un contexte de fragmentation géopolitique, il promet de rendre l’Unesco « plus proche des citoyens » et plus efficace sur le terrain. Protection du patrimoine, fracture numérique, accès équitable à l’éducation et lutte contre le changement climatique figurent parmi ses priorités.

Perçu comme un candidat de consensus entre le Nord et le Sud, Khaled el-Enany devra désormais transformer son image en résultats concrets. Ses capacités à naviguer entre les grandes puissances, à mobiliser les États membres et à renforcer l’impact des programmes de l’Unesco seront déterminantes pour son mandat 2025-2029.