RCA-hausse des frais de scolarité : l’Église catholique de apporte des explications

À l’approche de la rentrée scolaire 2025-2026, de nombreux parents d’élèves ont exprimé leur inquiétude face à l’augmentation des frais de scolarité dans les établissements privés confessionnels.

 

L’École catholique associée de Centrafrique (ECAC) a tenu à clarifier les raisons de cette décision, souvent jugée contraignante par les familles. Selon l’abbé Edgard Keket Ngbanda, secrétaire général de l’ECAC, cette hausse résulte principalement du non-versement par l’État des subventions destinées à couvrir les charges sociales des enseignants. « Les écoles catholiques supportent depuis plusieurs années un poids financier croissant. L’absence de ces subventions nous oblige à ajuster les frais pour assurer le paiement régulier des salaires et maintenir la qualité de l’enseignement », a-t-il expliqué.

L’abbé Keket Ngbanda a souligné que la mission éducative de l’Église demeure centrée sur l’accessibilité et l’excellence. Toutefois, sans le soutien effectif de l’État, les établissements se voient contraints d’impliquer davantage les parents dans le financement du système.

Face à cette réalité, les parents d’élèves appellent à un dialogue entre le gouvernement et l’ECAC afin de trouver une solution durable qui concilie les impératifs financiers et le droit à une éducation de qualité pour tous.

La BADEA réaffirme son soutien au Plan de développement centrafricain

À l’occasion de la Table ronde au Maroc, la Banque Arabe de Développement Économique en Afrique s’est engagée aux côtés de la République centrafricaine pour accompagner le PND 2024–2028.

 

Les lignes du développement centrafricain commencent à bouger. Réuni au Maroc dans le cadre de la Table ronde sur le financement du Plan national de développement (PND) 2024–2028, le Chef de l’État, Faustin Archange Touadéra, a reçu un soutien de taille de la part de la Banque Arabe de Développement Économique en Afrique (BADEA).

Au cours d’une audience chaleureuse, le Président de la BADEA, Abdullah KH Almusaibeeh, a salué la clarté et la pertinence du PND, présenté comme un levier crédible de transformation économique et de stabilité durable pour la République centrafricaine.

De son côté, le Président Touadéra a exprimé sa gratitude pour cet appui affirmé, tout en réitérant la volonté du pays de renforcer ses partenariats avec les institutions financières arabes.

L’entretien a également ouvert la voie à des discussions concrètes sur les secteurs prioritaires à soutenir, parmi lesquels figurent les infrastructures, l’agriculture et l’énergie.

Créée en 1974, la BADEA propose des financements sous forme de prêts aux entités publiques et privées ainsi que des subventions d’assistance technique. Elle intervient dans des domaines stratégiques tels que le commerce, le développement rural, les infrastructures et les secteurs sociaux, consolidant ainsi son rôle de partenaire majeur du développement africain.

RCA : retour au calme à Bossangoa

Des tirs d’armes ont retenti dans la nuit de dimanche dans la ville de Bossangoa, à environ 300 kilomètres au nord de Bangui.

 

La ville de Bossangoa, située à environ 300 kilomètres au nord de Bangui, a connu une nuit de tension ce dimanche, marquée par des tirs nourris qui ont semé la panique parmi les habitants. Ce lundi matin, le calme est revenu, selon les autorités locales.

À l’origine de cet incident, un drone non identifié aurait survolé la base des alliés russes aux côtés des Forces armées centrafricaines (FACA). En réaction, les militaires auraient ouvert le feu sur l’appareil, déclenchant un climat de peur dans la ville.

« La situation est désormais sous contrôle », a rassuré Barthélemy Wilikon, gouverneur de la région de Yadé, qui appelle la population à la sérénité.

Aucune perte en vies humaines n’a été rapportée, mais cet épisode rappelle la fragilité sécuritaire qui persiste dans certaines zones du pays malgré les efforts de stabilisation.

RCA : vers une révision du code forestier pour une gestion durable des ressources

La loi portant code forestier, jugée inadaptée aux réalités actuelles du pays, est en cours de révision.

 

La République centrafricaine s’engage dans une nouvelle étape de la gouvernance environnementale. La loi portant code forestier, jugée inadaptée aux réalités actuelles du pays, est en cours de révision. Le 11 septembre dernier, le nouveau document a fait l’objet d’un examen approfondi par la Plateforme pour la gestion durable des ressources naturelles et de l’environnement (GDRNE), en présence des acteurs forestiers et des représentants de la société civile.

Selon Basile Imandja, conseiller technique de la GDRNE, cette démarche vise à doter le pays d’un cadre juridique actualisé, capable de répondre aux enjeux de préservation des forêts, tout en tenant compte des besoins économiques et sociaux des communautés.

Les participants ont salué l’initiative, estimant qu’elle permettra de renforcer la transparence dans l’exploitation forestière, de mieux lutter contre les pratiques illégales et de promouvoir une gestion plus durable des ressources naturelles.

La révision du code forestier apparaît ainsi comme un outil stratégique pour concilier développement économique, protection de l’environnement et respect des droits des populations locales. Les prochaines étapes consisteront à intégrer les recommandations issues des consultations avant la soumission du texte aux instances législatives compétentes.

RCA : Bangui vise 7 000 milliards FCFA pour son redressement socioéconomique

Le gouvernement a ouvert, le 14 septembre au Maroc, une table ronde avec ses partenaires techniques et financiers. Objectif : mobiliser près de 7 000 milliards de FCFA dans le cadre du Plan national de développement (PND), afin d’accélérer le relèvement et la transformation de l’économie du pays.

 

Rabat accueille, depuis ce samedi, un rendez-vous décisif pour l’avenir de la République centrafricaine. À travers cette table ronde, les autorités de Bangui entendent convaincre bailleurs de fonds, institutions financières internationales et partenaires bilatéraux d’investir massivement dans le Plan national de développement (PND).

Le PND, qui constitue la feuille de route économique et sociale du pays pour les prochaines années, met l’accent sur la consolidation de la paix, la modernisation des infrastructures, la diversification économique et l’amélioration des conditions de vie des populations. La somme visée – près de 7 000 milliards de FCFA – illustre la volonté du gouvernement de passer d’une économie fragilisée à une dynamique de croissance durable.

« La Centrafrique a besoin d’un soutien fort pour transformer ses potentialités en opportunités concrètes. Cette mobilisation financière est indispensable pour bâtir un avenir de stabilité et de prospérité », a déclaré un membre de la délégation centrafricaine en ouverture des travaux.

Les discussions portent aussi bien sur le financement direct des projets de développement que sur des partenariats public-privé dans des secteurs stratégiques comme l’énergie, l’agriculture, les mines, les infrastructures routières et la formation professionnelle.

Selon plusieurs observateurs, la réussite de cette table ronde dépendra de la capacité de Bangui à présenter des projets crédibles, bien structurés et susceptibles de générer des retombées économiques et sociales rapides.

Au-delà des chiffres, cette rencontre traduit une volonté politique forte de repositionner la République centrafricaine sur l’échiquier économique régional et international. Elle se veut également un signal adressé aux investisseurs : celui d’un pays décidé à rompre avec les cycles de crises et à écrire une nouvelle page de son histoire.

Derbies en Italie et en Angleterre, une dispute entre deux Reals en Espagne : ne manquez pas les matchs phares de la semaine !

Le week-end prochain nous réserve de nombreux matchs de football prestigieux. Vivez des émotions fortes et ressentez l’excitation non seulement en regardant les bagarres entre les meilleures équipes d’Europe, mais aussi en consultant les pronostics du meilleur site de paris sportifs international. Pariez avec les meilleures cotes sur la plateforme 1xBet et n’oubliez pas de respecter les règles du jeu responsable !

 

Derby d’Italie

Lors du match crucial de la 3ᵉ journée de Serie A, les principaux prétendants au titre se mesureront : la Juventus et l’Inter. En début de saison, les Bianconeri n’ont pas seulement fait le plein, mais ont également conservé leurs cages inviolées après leurs victoires contre Parme et Gênes.

Les Nerazzurri ont entamé la campagne avec deux matchs totalement différents, tant par leur contenu que par leurs résultats. L’équipe milanaise a d’abord dessoudé le Torino 5-0, avant de subir un échec regrettable face à l’Udinese devant son public (1-2).

Les matchs entre ces clubs sont toujours basés sur des principes, mais il convient de souligner l’importance de la rencontre à venir pour le classement. Les joueurs de Cristian Chivu doivent se remettre de leur revers du dernier tour et ne pas se laisser distancer par les leaders du championnat. La Juventus devra confirmer ses ambitions et sa volonté de se battre pour le titre.

Cotes : victoire de la Juventus : 2,845, victoire de l’Inter : 2,983, match nul : 3,09

Derby de Manchester

Les Citizens continuent de traverser des turbulences. L’équipe de Pep Guardiola navigue sur des eaux troubles à chaque match, ce qui se révèle par l’alternance des matchs fantastiques et des calvaires, se positionnant à la 13ᵉ place de la Premier League après trois journées. Les blessures de Mateo Kovačić, Rayan Cherki et Omar Marmoush minent davantage l’optimisme. Parmi les points positifs, la recrue estivale Tijjani Reijnders s’est parfaitement intégrée à l’équipe et Erling Haaland a enfin atteint son meilleur niveau.

Lors de la dernière journée du championnat anglais, Manchester United a décroché sa première victoire de la saison en venant à bout de Burnley 3-2. Auparavant, les Red Devils avaient été les héros des mèmes Internet suite à une lourde débâcle en coupe face à Grimsby, une équipe de quatrième division anglaise. Le fauteuil de l’entraîneur principal, Ruben Amorim, ne cesse de trembler et on ne peut qu’exprimer sa sincère sympathie au Portugais. Manchester United se crée de nombreuses occasions dangereuses sous sa direction et mérite mieux, mais le football n’est pas toujours équitable.

Le derby à l’Etihad promet un spectacle imprévisible et riche en émotions. Les rivaux jurés ont des choses à prouver, tant aux supporters qu’à eux-mêmes.

Cotes : victoire de Manchester City – 1,714, victoire de Manchester United – 4,815, match nul – 4,26

Madrid rendra visite à l’autre Real 

Le Club royal a pris un excellent rythme et compte trois victoires consécutives à son actif. Le manager Xabi Alonso a travaillé dur sur le jeu de combinaison des Blancos, qui ont commencé à mieux contrôler le ballon et à mieux percer la défense adverse. Le jeune talent turc Arda Güler s’est retrouvé au centre du terrain, Alvaro Carreras a bien renforcé le flanc gauche de la défense et Kylian Mbappé s’est montré inarrêtable en attaque.

Il sera très difficile pour la Sociedad de tenir son rang face à un tel Real Madrid, sachant que les Basques ne sont pas au meilleur de leur forme et n’ont pas encore remporté le moindre match en Primera Division. Dans de telles circonstances, le soutien des supporters locaux sera essentiel pour les Blanc et Bleu.

Cotes : victoire de la Sociedad : 5,42, victoire de Madrid : 1,679, match nul : 4,245

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RCA : l’Église catholique s’engage pour des élections apaisées

À l’approche de la rentrée pastorale, l’Église catholique place la question électorale au cœur de son action, appelant les fidèles à des choix responsables.

 

L’Église catholique de Centrafrique veut jouer sa partition pour des élections crédibles et apaisées. Elle l’a réaffirmé lors d’une conférence de presse organisée lundi à Bangui. À travers son plan d’action, elle entend contribuer à instaurer une culture de responsabilité citoyenne et de paix.

Le cardinal Dieudonné Nzapalainga a annoncé que la rentrée pastorale diocésaine 2025-2026, prévue du 23 au 28 septembre prochain, sera un moment fort de sensibilisation. « Nous voulons inviter les fidèles à faire des choix éclairés, à voter en conscience et à s’engager pour la stabilité de notre pays », a-t-il déclaré.

Selon l’archevêque de Bangui, la participation de l’Église aux grands enjeux nationaux s’inscrit dans sa mission d’accompagnement du peuple centrafricain vers une société plus juste et fraternelle. « L’avenir de la nation dépend de chacun de nous, et il est temps que la voix de la paix l’emporte sur celle de la division », a insisté le prélat.

Par ce plan, l’Église catholique veut rappeler que la foi et la citoyenneté ne s’opposent pas mais s’enrichissent mutuellement, au service du bien commun.

CEMAC : Faustin-Archange passe le témoin à Denis Sassou-Nguesso

Le président congolais succède à son homologue centrafricain à la tête de l’organisation sous-régionale.

 

Les six chefs d’État venus du Tchad, du Cameroun, de Centrafrique, du Congo, du Gabon et de la Guinée Équatoriale, ont tenu du 9 au 10 septembre, leur session extraordinaire de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac) à Bangui. Une session marquée par le passage de témoin entre Faustin-Archange Touadéra et Denis Sassou-Nguesso. Le président congolais succède ainsi à son homologue centrafricain à la présidence tournante de l’institution sous-régionale.

Dans son discours de clôture, Faustin-Archange Touadéra a rappelé le potentiel immense dont dispose la sous-région.

« Notre sous-région Cémac est une terre d’opportunité qui peut aider le monde à renouer avec la croissance », a-t-il affirmé, avant d’insister sur la nécessité de mobiliser les ressources naturelles et minières pour répondre aux défis du chômage, de la pauvreté, du déficit budgétaire, de l’endettement et du changement climatique.

Pour sa part, Denis Sassou-Nguesso a placé son mandat sous le signe du panafricanisme, du développement et de la fraternité sous-régionale. Il a annoncé la mise en place d’un mécanisme concret pour faciliter la libre circulation des personnes et des biens, pierre angulaire d’une intégration régionale encore fragile.

« Je peux vous assurer que nous nous sommes engagés en politique sur le thème du panafricanisme, de la libération de l’Afrique, du développement tout court », a lancé le nouveau président de la Cémac.

Créée en 1994, la Cémac – qui regroupe le Cameroun, le Tchad, la République centrafricaine, le Congo-Brazzaville, le Gabon et la Guinée équatoriale – traverse une conjoncture difficile. Faible croissance, endettement élevé, instabilité sécuritaire, déficit d’intégration régionale et gouvernance perfectible constituent autant de défis que les États membres disent vouloir surmonter ensemble.

Congo : Ludovic Ngatsé prend la présidence tournante du Conseil des ministres de l’UEAC

Le ministre congolais de l’Économie, Ludovic Ngatsé, a été porté à la tête du Conseil des ministres de l’Union économique de l’Afrique centrale (UEAC).

 

Le ministre congolais de l’Économie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ludovic Ngatsé, a officiellement pris, le 10 septembre à Bangui, en République centrafricaine, la présidence tournante du Conseil des ministres de l’Union économique de l’Afrique centrale (UEAC). Une nouvelle responsabilité qui s’ajoute à la Conférence des chefs d’État de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac).

Aux côtés de son collègue des Finances, Christian Yoka, également admis au sein du collège des ministres de l’UEAC, Ludovic Ngatsé a salué la confiance placée en la République du Congo et mesuré l’ampleur des défis. « Le ministre de l’Économie et du Plan du Congo sera président du Conseil des ministres, il y aura beaucoup de choses à faire. Comme vous le savez, nous avons aussi la présidence du Programme des réformes économiques et financières de la Cémac (Pref-Cémac) », a-t-il déclaré.

Pour lui, la Conférence des chefs d’État de la Cémac, tenue ce même jour, constitue un tournant décisif pour l’avenir de la sous-région. Le président congolais Denis Sassou N’Guesso, appelé à assurer la présidence de la Cémac, héritera de plusieurs décisions majeures et aura la mission d’en assurer la mise en œuvre.

S’agissant de la situation économique et financière de l’Afrique centrale, Ludovic Ngatsé a tenu à rassurer : « C’est vrai, nous avons des problèmes de trésorerie mais la situation économique est globalement bonne parce que la croissance est largement positive autour de 2 à 3%. » Le ministre a insisté sur la nécessité d’approfondir l’intégration régionale, en mettant l’accent sur la monnaie, le commerce intra-régional et la gouvernance des institutions communautaires.

Rappelons que le Conseil des ministres de l’UEAC est l’un des principaux organes chargés de la gestion des questions liées à l’intégration économique en Afrique centrale.

RCA : Bangui va accueillir pendant deux jours des chefs d’État de la CEMAC

Ces dirigeants vont se pencher sur des dossiers cruciaux : intégration économique, coopération sécuritaire et avenir du marché commun.

 

La capitale centrafricaine va accueillir du mardi 09 au mercredi 10 septembre 2025, le sommet des chefs d’État de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC). Ces dirigeants africains vont parler entre autres de la convergence des politiques économiques et le renforcement de l’intégration régionale, avec pour objectif de stimuler une croissance durable et de lutter efficacement contre la pauvreté dans la sous-région.

Autres sujets à l’ordre du jour, le renforcement de la coopération sécuritaire face aux menaces persistantes dans les zones frontalières. Ce sommet est une opportunité pour relancer le projet d’un véritable marché commun. Des mesures concrètes sont attendues notamment la facilitation des déplacements, la libre circulation des capitaux, la suppression progressive des barrières tarifaires et non-tarifaires.

Autre temps fort de ces assisses, la transmission officielle de la présidence de la CEMAC au président Faustin-Archange Touadéra par son homologue congolais Denis Sassou-N’Guesso.

A noter que La République centrafricaine n’avait plus exercé la présidence tournante de la CEMAC depuis 2009, sous François Bozizé. En 2023, 14 ans plus tard, Faustin-Archange Touadera a repris le flambeau.