RCA : des experts rédigent la Loi de Programmation Militaire 2026-2030

Le lancement des travaux de rédaction du document a été présidé ce mercredi 02 juillet, par le ministre de la Défense, Claude Rameaux Bireau.

 

C’est une soixantaine d’experts en défense et sécurité représentant les ministères de la Défense, des Finances, du Plan, l’État-major des Forces Armées Centrafricaines (FACA), l’Assemblée nationale, ainsi que des partenaires techniques et financiers, notamment la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), ont entamé ce matin à Bangui les travaux de rédaction de la Loi de Programmation Militaire (LPM) pour la période 2026-2030.

Organisées par le ministère de la Défense nationale avec l’appui de la MINUSCA et d’autres partenaires, ces assisses visent à élaborer un cadre stratégique et opérationnel permettant de planifier les investissements militaires sur les cinq prochaines années. L’objectif est de doter les FACA d’un outil de programmation cohérent, soutenable et aligné sur les priorités définies dans la Stratégie nationale de défense adoptée en 2023.

Les discussions, qui vont s’étendent sur plusieurs jours, porteront notamment sur l’identification des besoins prioritaires en équipements, formations, infrastructures et logistique, ainsi que sur les ressources humaines et financières nécessaires pour renforcer les capacités des forces armées. Les experts devront également veiller à l’alignement des objectifs militaires avec les contraintes économiques et budgétaires du pays, en concertation étroite avec le ministère du Plan et celui des Finances.

À l’issue des travaux, le projet de LPM sera soumis au gouvernement puis au Parlement pour adoption. Une fois en vigueur, cette loi permettra de planifier les dépenses militaires sur cinq ans, d’assurer une meilleure visibilité aux partenaires techniques et financiers, et de poser les bases d’une armée plus efficace, professionnelle et intégrée dans les mécanismes de sécurité régionale et internationale.

RCA-régulation des médias : l’OIF en mission d’expertise à Bangui

Elle va contribuer à la mise en place de mécanismes efficaces pour préserver l’intégrité de l’information et prévenir les dérives liées à la désinformation.

 

Du 30 juin au 5 juillet 2025, une mission d’expertise de l’OIF séjourne à Bangui pour accompagner le Haut Conseil de la Communication (HCC) dans l’élaboration d’une méthodologie adaptée de régulation médiatique, notamment en période électorale. Cette mission s’inscrit dans un partenariat durable entre l’OIF et les institutions centrafricaines pour un espace médiatique libre, responsable et protecteur du débat public.

L’objectif de cette mission est clair : contribuer à la mise en place de mécanismes efficaces pour préserver l’intégrité de l’information et prévenir les dérives liées à la désinformation, un phénomène souvent amplifié en période de campagnes électorales. L’initiative s’inscrit dans les efforts de la Francophonie en faveur de la démocratie, de l’État de droit et de la bonne gouvernance.

Les experts de l’OIF dès leur arrivé dans la capitale centrafricaine, ont rencontré le président du HCC pour une première séance de travail axée sur les défis actuels de la régulation médiatique dans le pays. Cette rencontre a permis de poser les bases d’une collaboration technique renforcée.

Une session de travail élargie s’est ensuite tenue avec l’ensemble des conseillers du HCC. Elle a permis des échanges riches sur les stratégies de veille, les outils de suivi des contenus médiatiques, ainsi que les principes d’impartialité, de transparence et d’équité dans le traitement de l’information politique.

La mission s’est poursuivie avec une rencontre importante entre les experts de l’OIF, le HCC et les organisations professionnelles des médias, réunies au siège du Haut Conseil. Ce dialogue tripartite a été l’occasion de souligner l’importance de la responsabilité éditoriale, de la formation des journalistes en période électorale, mais aussi du respect des normes éthiques et déontologiques.

En apportant son expertise, l’OIF soutient le renforcement des capacités institutionnelles du HCC et encourage la mise en œuvre de dispositifs de régulation adaptés aux réalités locales. Une telle démarche vise, à terme, à garantir un environnement médiatique plus sain, plus professionnel et plus respectueux des principes démocratiques en République Centrafricaine.

RCA-Accident près de Tedoa : au moins trois morts et plusieurs blessés enregistrés

Un accident de la circulation s’est produit lundi 30 juin à l’aube au village Djambala, à 10 kilomètres du village Tedoa, dans la Nana-Mambéré.

 

Au moins trois morts et de nombreux blessés, c’est le bilan provisoire d’un accident de la circulation qui a eu lieu le 30 juin, au village Djambala, situé à environ 10 kilomètres de Tedoa, dans la préfecture de la Nana-Mambéré. Le drame a impliqué un bus de la compagnie de transport « Avenir de Centrafrique », en provenance de Garoua-Boulaï, au Cameroun.

Les causes exactes de l’accident ne sont pas encore connues, mais des témoins évoquent une perte de contrôle du véhicule dans une zone réputée dangereuse. Les services de secours sont intervenus rapidement pour porter assistance aux victimes. Les blessés ont été évacués vers les centres de santé les plus proches et certains ont été transférés vers Bangui pour des soins spécialisés.

Les autorités locales ont ouvert une enquête afin de déterminer les circonstances exactes de l’accident. En attendant, cet énième drame relance la question de la sécurité routière sur les axes reliant la République centrafricaine au Cameroun, souvent empruntés par des véhicules en surcharge ou mal entretenus.