La RDC mobilise 123,5 millions $ pour régler ses arriérés envers les entreprises pétrolières en partenariat avec quatre banques locales

Pour accélérer les réformes entreprises ces dernières années dans le secteur pétrolier, le gouvernement de la République démocratique du Congo a réussi à mobiliser auprès de quatre banques locales telles que EquityBCDC, FirstBank DRC, Ecobank RDC et Standard Bank, un financement de 123,5 millions de dollars, destiné à refinancer une partie significative des arriérés de subventions, et ainsi renforcer la stabilité des finances publiques.

 

Kinshasa, le 12 Février 2024 – Le Gouvernement de la RDC annonce avec satisfaction de récentes avancées dans le cadre des réformes structurelles entreprises au sein du secteur de l’aval pétrolier. Ces mesures s’inscrivent dans une démarche globale d’assainissement et de rationalisation des subventions pétrolières, en vue de garantir une gestion plus efficace et transparente des ressources financières publiques.

Dans un premier temps, les Ministères des finances et de l’Economie Nationale ont conjointement lancé en 2022 une vaste opération d’audit de la Structure des Prix des Produits Pétroliers (SPPP) confiée au cabinet Mazars. Les conclusions de cet audit, rendues en mai 2023, ont mis en lumière plusieurs pistes de réformes visant à améliorer la gouvernance et l’efficience du secteur. Sur la base de ces recommandations, un plan d’action est actuellement en cours d’élaboration.

Par ailleurs, dans un souci de maîtrise des dépenses publiques et d’alignement des pratiques sur les standards internationaux, le Gouvernement a entrepris des mesures proactives dès avril 2022. Cela a inclus l’exclusion du secteur de l’aviation internationale du dispositif de subventionnement, ainsi que la révision du calcul des manques à gagner. En octobre 2023, cette rationalisation a été étendue au secteur minier, qui représentait à lui seul près de 20% des manques à gagner. Ces mesures s’inscrivent dans une perspective plus large de réduction progressive des écarts entre les prix de marché et les prix de vente au détail. L’objectif à terme est d’atteindre une situation où les produits pétroliers ne nécessiteraient plus de subventions de manière structurelle, afin d’assurer ainsi une plus grande stabilité économique et financière pour le pays.

C’est dans ce contexte de rétablissement d’un climat de confiance dans le secteur, que le gouvernement a décidé de créer une nouvelle parafiscalité et a réussi à y associer une levée de fonds substantielle auprès des banques locales visant à refinancer une partie des arriérés de subventions, accumulés en 2022 et 2023. Cette transaction, une première du genre à laquelle le consortium des banques formé par EquityBCDC, FirstBank DRC, Ecobank RDC et Standard Bank a participé, a répondu au double objectif de soutenir le secteur pétrolier national pour éviter toute rupture dans l’approvisionnement en carburant, tout en permettant au système financier congolais d’innover par une syndication de taille, essentiels pour l’essor de l’économie.

RCA : Touadera dévoile les grands axes du Plan de développement 2024-2028

A l’occasion du 11ème Sommet mondial des Gouvernements qui s’est tenu aux Emirats Arabes Unis, le président centrafricain a dévoilé quelques déclinaisons du Plan National de Développement 2024-2028 en cours d’élaboration.

Faustin Archange Touadéra fait savoir que, depuis le retour à l’ordre constitutionnel en mars 2016, la République Centrafricaine participe pleinement à la gouvernance mondiale et met en place des stratégies pour promouvoir une croissance économique durable et diversifier son économie.

Parmi les stratégies et politiques qui seront intégrées dans le nouveau Plan National de Développement 2024-2028 de la RCA en cours d’élaboration Il cite trois facteurs essentiels. Notamment ; les interventions humanitaires, qui consistent à sauver des vies et protéger les personnes vulnérables) ensuite le développement qui permet de relever les défis structurels multidimensionnels nécessaires au déclenchement du processus de développement. En troisième position, le président centrafricain fait allusion à la paix, la sécurité, la réconciliation nationale pour réduire les besoins humanitaires, les vulnérabilités et les risques à long terme, tout en s’attaquant aux facteurs et causes sous-jacentes des crises.

Le chef de l’Etat centrafricain revient également sur le travail fait pour promouvoir une croissance économique durable et diversifier l’économie. Faustin Archange Touadéra revient sur les, initiatives en faveur de l’amélioration du climat des affaires et de la stimulation du secteur privé pour qu’il joue un rôle important dans la construction du pays qui passent par les réformes importantes dans les secteurs de la justice, du foncier et l’amélioration de l’accès aux financements ;  les initiatives en faveur de la construction des infrastructures économiques permettant de répondre aux défis de désenclavement du pays, de l’augmentation de la capacité énergétique, de l’adaptation de la formation – emploi et de la création des chaînes de valeurs dans les secteurs productifs, comme l’agriculture, l’élevage, les industries extractives et le secteur forestier.

« Aussi, l’avènement des infrastructures à fibres optiques marque un tournant dans le mode de fonctionnement de l’Etat par la dématérialisation de l’administration, le renforcement du système d’éducation, la numérisation des secteurs économique et financier, la régulation et la taxation des transactions financières en support au mécanisme de contrôle et de traçabilité pour le relèvement du niveau des recettes publiques. »

Nouveau gouverneur à la BEAC : la conférence des chefs d’Etat annoncée demain

Suivant le principe de rotation, Abbas Tolli sera remplacé par un ressortissant de la République Centrafricaine.

 

Le gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), Abbas Mahamat Tolli a achevé son mandat de sept ans non renouvelables à la tête de la banque centrale des pays de la Cemac. Cette transition devrait entraîner des changements dans la configuration actuelle du gouvernement de la Beac, conformément au principe de rotation par pays et par ordre alphabétique pour les postes clés.

Transition avec tension

Le Camerounais Eugène Nsom, directeur général du contrôle général a sorti une note pour rappeler la vacance de poste du gouverneur de la BEAC en raison de la fin du mandat d’Abbas Tolli. « (…) en application des dispositions des articles 51 alinéas 3 et 51.4 des statuts, le mandat de sept ans non renouvelables de monsieur Abbas Mahamat Tolli, commencé le 6 février 2017, s’achève le 6 février 2024. À cette date, monsieur Abbas Mahamat Tolli n’a plus de mandat et d’habilitation légale à être représentant du pays dont il est originaire au sein du gouvernement de la Beac. Il y a donc vacance du poste de gouverneur de la Beac, et ce, dès le 7 février 2024 au matin », a écrit le directeur général du contrôle général de la Beac.

Une sortie qui n’a pas laissé Abbas Tolli indifférent, puisqu’en réaction il a son tour écrit au vice-gouverneur, au secrétaire général et aux directeurs généraux pour marquer son indignation. « Depuis un certain temps, le DGCG dépasse de manière répétitive les limites de ses compétences et empiète sur les responsabilités réservées au Gouverneur et au Vice-gouverneur par les statuts de la banque … »

« …La nomination du gouverneur de la Beac relève exclusivement de la compétence de la conférence des Chefs d’État de la Cemac. La procédure de passation des charges est clairement établie et sera assurée par le président du comité ministériel de l’UMAC. Il n’appartient donc pas au DGCG de créer ses propres normes au sein de la banque centrale », souligne le Tchadien qui devrait d’ici peu céder son siège à la République Centrafricaine selon le principe de rotation de la Beac.

La conférence des Chefs d’État de la Cemac sera donc tenue demain 09 février 2024 par visioconférence.

RCA : la Douane saisit des conteneurs de remplis de faux médicaments

Les produits jugés dangereux pour la santé seront incinérés, annonce le ministère de la Santé et la population.

Le ministère centrafricain en charge de la santé a fait une communication le 8 février 2024 pour annoncer la saisine des médicaments contrefaits la direction des enquêtes douanières. Il s’agit de : « deux conteneurs de quarante pieds remplis de médicaments falsifiés interceptés par la Douane centrafricaine», apprend-on.

Le ministre des Finances Hervé Ndoba et celui de la Santé Pierre Somse ont effectué le déplacement pour constater  de visu, les faits. D’après le ministère de la Santé, quelques échantillons ont été analysés par le mini laboratoire de la direction pharmaceutique du ministère dudit département. Suite à ces analyses effectuées, « ces médicaments se révèlent comme du poison pour la santé de la Population car ne répondant pas aux normes. »

Des procédures seront engagées, afin que ces médicaments soient incinérés, souligne Pierre Somse, ministre de la Santé et de la Population.

 

Beac : Abbas Tolli s’oppose à la fin de son mandat (Exclusif)

Le directeur général du contrôle de la BEAC, Eugène Nsom, a signé une note annonçant la vacance du poste de gouverneur à la BEAC. Une note d’Abbas Tolli vient demander l’annulation de celle de Nsom.

Bras de fer à la tête de la BEAC. Le Tchadien Mahamat Abbas Tolli, qui a occupé le poste de gouverneur de la BEAC pendant sept ans, devrait officiellement quitter ses fonctions le 06 février 2024 à l’expiration de son mandat. D’ailleurs une note du directeur général du contrôle de la BEAC, Eugène Nsom, annonçant la vacance du poste de gouverneur à la BEAC conformément aux statuts de l’institution financière est en circulation depuis un jour.

Ainsi, le Président de la Conférence des Chefs d’États de la CEMAC, à travers son Président de l’époque, Son Excellence, Monsieur Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, a signé une décision N°07/16-CEMAC-CCE du 30 janvier 2016 nommant monsieur Abbas Mahamat Tolli au poste de Gouverneur de la BEAC « pour un mandat de sept ans non renouvelable », « à compter de la date effective de prise de service » qui, dans le cas d’espèce est le 6 février 2017, comme l’attestent les documents de passation des pouvoirs entre monsieur Abaga Nchama Lucas, Gouverneur sortant et Abbas Mahamat Tolli, le Gouverneur entrant, effectués sous la houlette de la Direction Générale du Contrôle Général.

« De fait, en application des dispositions des articles 51 alinéa 3 et 51.4 des Statuts, le mandat de sept ans non renouvelables d’Abbas Tolli commencé le 06 février 2017, s’achève le 6 février 2024. A cette date, Monsieur Abbas Mahamat Tolli, n’a plus de mandat et d’habilitation légale à être représentant du pays dont il est originaire au sein du Gouvernement de la BEAC. Il y a donc vacance du poste du Gouverneur de la BEAC, et ce, dès le 7 février 2024 au matin », a écrit Eugène Nsom au Vice-Gouverneur ; Au Secrétaire Général ; au Directeur Général de l’Exploitation.

 

Abbas Tolli s’oppose

Une lettre d’Abbas Tolli adressée auVice-gouverneur, au Secrétaire général et aux directeurs généraux vient annuler celle de Nsom. « Je m’adresse à vous afin de vous informer que la lettre n*052/DGCG/2024 émanent du directeur général du contrôle général (DGCG) et traitant de la cessation des activités du gouverneur de la Beac est nulle et non avenue », a-t-il écrit.

« Depuis un certain temps, le DGCG dépasse de manière répétitive les limites de ses compétences et empiète sur les responsabilités réservées au Gouverneur et au vice-gouverneur par les statuts de la banque ce comportement autoritaire se manifeste par des actes et des initiatives contraires au bon sens ainsi qu’aux règles d’éthique et de la déontologie professionnelle de la banque centrale », déplore-t-il.

Il va plus loin dans sa note, « la nomination du gouverneur de la Beac relève exclusivement de la compétence de la conférence des Chefs d’État de la Cemac. La procédure de passation des charges est clairement établie et sera assurée par le président du comité ministériel de l’UMAC. Il n’appartient donc pas au DGCG de créer ses propres normes au sein de la banque centrale », souligne le Tchadien qui devrait d’ici peu céder son siège à la République Centrafricaine selon le principe de rotation de la Beac.

 

Même si Abbas Tolli sait qu’il va bientôt arrêter de signer les billets de banque de la sous-région, il demande à son DGCG de suivre la procédure. « Jusqu’à présent aucun responsable institutionnel de la CEMAC n’a quitté ses fonctions sans que la conférence des chefs d’État n’ait préalablement nommé son remplaçant », souligne-t-il.

 

« Par conséquent ce courrier qui s’inscrit dans une série de provocations récurrentes sera soumis aux organes compétents de la banque, lesquels examinent déjà des situations similaires dont il est à l’origine, survenues dans des conditions analogues, dans le but de rétablir un climat de sérénité durable au sein de notre institution », menace Abbas Tolli.

CEMAC: Abbas Tolli s’oppose à la vacance de poste du gouverneur de la BEAC (Exclusif)

Abbas Mahamat Tolli, gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), a achevé son mandat à la tête de la banque centrale des pays de la Cemac le 06 février 2024.

Un  changement va s’opérer à la tête de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC). Le Tchadien Abbas Mahamat Tolli est arrivé à la fin de son mandat de gouverneur de la banque centrale régionale. Son départ devrait entraîner des changements dans le gouvernement actuel de cette banque centrale, conformément au principe de rotation par pays et par ordre alphabétique, au poste de gouverneur de la Beac.

Pour le poste de gouverneur, qui revient à la République centrafricaine (RCA) selon le principe de rotation à ce poste, trois noms sont pressentis selon les analystes. Il s’agit de Yvon Sana Bangui, actuellement directeur central des systèmes informatiques à la Beac ; Maurice Christian Ouanzin, l’actuel secrétaire général de la Commission bancaire de l’Afrique Centrale (Cobac) ; et Marius Feimonazui, ancien directeur général du contrôle général de la Beac.

Poste officiellement vacant

Arrêt des activités Gouverneur BEAC-1

« Dans le cadre de mes prérogatives exercées en tant que Directeur général du Contrôle général, garant du strict respect des textes auxquels la Banque assujettie et ce, par toutes les parties prenantes, je me fais le devoir de vous rappeler que les articles 50,51 alinéas 3, 51, 4 et 52 des Statuts de la Beac précisent les conditions de nomination, la durée précise et les aspects relatifs à la gestion  de la vacance du poste du Gouverneur de la BEAC », a rappelé Blaise Eugène Nsom, DG du contrôle général à la BEAC.

Nommé par décret le 06 février 2017 pour un mandat de 7 ans non renouvelable, Abbas Tolli Mahamat est arrivé en fin de mandat le 06 février 2024. De fait, en application des statuts de la BEAC notamment en son article 51 alinéa 3, 51, 4 « A date, Abbas Mahamat Tolli n’a plus de mandat et d’habilitation légale à être représentant du pays dont il est originaire au sein du gouvernement de la BEAC », a souligné Nsom. « Il y a donc une vacance du poste du gouverneur de la BEAC, et ce, dès le 07 février 2024 au matin ».

Cemac : la Beac après le Tchadien Abbas Mahamat Tolli

Le départ de l’ancien gouverneur de la Beac devrait apporter des changements dans la configuration actuelle du gouvernement de la Beac, conformément au principe de rotation par pays et par ordre alphabétique pour les postes clés.

Le gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), Abbas Mahamat Tolli a achevé son mandat de sept ans non renouvelables à la tête de la banque centrale des pays de la Cemac. Cette transition devrait entraîner des changements dans la configuration actuelle du gouvernement de la Beac, conformément au principe de rotation par pays et par ordre alphabétique pour les postes clés.

De façon plus précise, deux changements majeurs interviendront dans la configuration du gouvernement actuel de la Beac. En effet, sont à pourvoir les postes de gouverneur et de directeur général (DG) des études, finances et relations internationales.

Le poste de gouverneur, revient à la République centrafricaine selon le principe de rotation. Quant au poste de DG des études, finances et relations internationales. Il revient au Tchad. Les nominations seront soumises à un processus de sélection strict conformément aux règles établies, impliquant notamment l’examen des dossiers par le conseil d’administration de la banque centrale et le comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac).

Selon les applications à la Beac, le pays auquel revient un poste au sein du gouvernement doit théoriquement proposer trois candidats, les dossiers des candidats sont ensuite examinés par le conseil d’administration de la banque centrale, puis par le comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac), avant d’être transférés à la conférence des chefs d’Etats de la Cemac pour désignation du titulaire au poste.

« Les membres du gouvernement de la Beac (gouverneur, vice-gouverneur, secrétaire général et directeurs généraux, ndlr) sont nommés par la conférence des chefs d’Etats de la Cemac, sur proposition du comité ministériel de I’Umac, après avis conforme du conseil d’administration statuant à l’unanimité ».

« Ceux-ci sont choisis en raison de leurs compétences dans les domaines économique, juridique, monétaire ou financier, sur la base d’une liste de trois candidats présentés par l’Etat attributaire, suivant le principe de rotation par ordre alphabétique des Etats membres », indiquent les articles 50 et 51 alinéa 1 des statuts révisés de la Beac.

 

 

RCA : le premier ministre se rend au siège du PNUD

Le chef du gouvernement, Félix Moloua a effectué une visite de travail, le 5 février 2024, au siège du Programme des Nations Unies pour le Développement PNUD à Bangui.

 

Le premier ministre a été reçu à son arrivée par, Jean-Luc Stalone représentant résident de l’organisme onusien. Cette rencontre se tient en vue, du lancement d’un dialogue avec l’initiative pour les forêts de l’Afrique Centrale CAFI facilité par le PNUD.

Le représentant du PNUD a été le facilitateur du dialogue entre les membres du gouvernement centrafricains et le conseil d’administration de CAFI.

Les ministres impliqués dans le dialogue sont entre autres, Hervé Ndoba des finances et du budget, Richard Filakota, de l’économie, du plan et de la coopération internationale et de Thierry Kamach, de l’environnement et du développement durable.

CAFI est une organisation internationale qui intervient dans la protection du bassin du Congo dont la République Centrafricaine n’est pas éloignée. Des démarches en amont ont été déjà amorcées au niveau du ministère de l’environnement et le premier ministre avait eu un premier contact avec CAFI à Genève en Suisse lorsqu’il avait pris part au 2eme Forum mondial pour les réfugiés en vue de faire bénéficier le pays de financement dans le cadre du changement climatique et de la question de biodiversité.

 

RCA : vers la relance des vols de nuits à l’aéroport international de Bangui-Mpoko

Après une décennie, les vols de nuit pourraient reprendre en partance et à l’arrivée de l’aéroport Bangui-Mpoko. Les autorités aéroportuaires ont bénéficié d’une offre de matériels favorable à la relance.

 

Le 30 janvier 2024, la Société de développement des infrastructures aéroportuaires en Centrafrique (Sodiac) a remis, aux équipes de l’Asecna des équipements techniques utiles pour l’aéroport de Bangui-Mpoko. Il s’agit de 80 signaux lumineux et les 120 chariots à bagages. Les dispositifs lumineux sont destinés à éclairer l’aéroport afin de relancer les vols nocturnes.

Remettant les kits, le directeur général de la Sodiac, Guy Rocher Nelo laisse entendre qu’ils ne sont pas au premier acte. « La Sodiac avait acquis des équipements de manutention au départ et à l’arrivée. Nous avions également reçu, il y a quelque temps, 2 tapis bagages ainsi que les rayons X qui filtrent les bagages. Mais pour ce geste, nous avions eu la plainte de la délégation de l’Asecna aux activités aéronautiques nationale.»

Le ministre des Transports et de l’Aviation civile, Gontran Djono Ahaba se veut plutôt rassurant. Pour lui il est clair que l’aéroport international Bangui-Mpoko répond aux normes internationales. « Nous avons répondu à toutes ces préoccupations », clame le ministre.

Au rang des travaux réalisés, le membre du gouvernement cite entre autres, le balisage lumineux le long de la piste d’atterrissage. « Nous allons reprendre avec les vols de nuit en attendant le projet de réhabilitation de la piste avec le Fonds saoudien », souligne le ministre en charge de l’Aviation civile.